Louis Segond 1910
Versliste
voulant sonder l'époque et les circonstances marquées par l'Esprit de Christ qui était en eux, et qui attestait d'avance les souffrances de Christ et la gloire dont elles seraient suivies.
car ce n'est pas par une volonté d'homme qu'une prophétie a jamais été apportée, mais c'est poussés par le Saint-Esprit que des hommes ont parlé de la part de Dieu.
Elle était dans le monde, et le monde a été fait par elle, et le monde ne l'a point connue.
Les actions du roi David, les premières et les dernières, sont écrites dans le livre de Samuel le voyant, dans le livre de Nathan, le prophète, et dans le livre de Gad, le prophète,
Le reste des actions de Salomon, les premières et les dernières, cela n'est-il pas écrit dans le livre de Nathan, le prophète, dans la prophétie d'Achija de Silo, et dans les révélations de Jéedo, le prophète sur Jéroboam, fils de Nebath?
Les actions de Roboam, les premières et les dernières, ne sont-elles pas écrites dans les livres de Schemaeja, le prophète et d'Iddo, le prophète, parmi les registres généalogiques? Il y eut toujours guerre entre Roboam et Jéroboam.
Le reste des actions de Josaphat, les premières et les dernières, cela est écrit dans les mémoires de Jéhu, fils de Hanani, lesquels sont insérés dans le livre des rois d'Israël.
Ainsi parle l'Eternel à son oint, à Cyrus, Qu'il tient par la main, Pour terrasser les nations devant lui, Et pour relâcher la ceinture des rois, Pour lui ouvrir les portes, Afin qu'elles ne soient plus fermées;
Les enfants d'Israël crièrent à l'Eternel, et l'Eternel leur suscita un libérateur qui les délivra, Othniel, fils de Kenaz, frère cadet de Caleb.
et l'Eternel donna un libérateur à Israël. Les enfants d'Israël échappèrent aux mains des Syriens, et ils habitèrent dans leurs tentes comme auparavant.
Alors tu les abandonnas entre les mains de leurs ennemis, qui les opprimèrent. Mais, au temps de leur détresse, ils crièrent à toi; et toi, tu les entendis du haut des cieux, et, dans ta grande miséricorde, tu leur donnas des libérateurs qui les sauvèrent de la main de leurs ennemis.
Cela arriva parce que les enfants d'Israël péchèrent contre l'Eternel, leur Dieu, qui les avait fait monter du pays d'Egypte, de dessous la main de Pharaon, roi d'Egypte, et parce qu'ils craignirent d'autres dieux.
Ils suivirent les coutumes des nations que l'Eternel avait chassées devant les enfants d'Israël, et celles que les rois d'Israël avaient établies.
Les enfants d'Israël firent en secret contre l'Eternel, leur Dieu, des choses qui ne sont pas bien. Ils se bâtirent des hauts lieux dans toutes leurs villes, depuis les tours des gardes jusqu'aux villes fortes.
Ils se dressèrent des statues et des idoles sur toute colline élevée et sous tout arbre vert.
Et là ils brûlèrent des parfums sur tous les hauts lieux, comme les nations que l'Eternel avait chassées devant eux, et ils firent des choses mauvaises, par lesquelles ils irritèrent l'Eternel.
Ils servirent les idoles dont l'Eternel leur avait dit: Vous ne ferez pas cela.
L'Eternel fit avertir Israël et Juda par tous ses prophètes, par tous les voyants, et leur dit: Revenez de vos mauvaises voies, et observez mes commandements et mes ordonnances, en suivant entièrement la loi que j'ai prescrite à vos pères et que je vous ai envoyée par mes serviteurs les prophètes.
Mais ils n'écoutèrent point, et ils roidirent leur cou, comme leurs pères, qui n'avaient pas cru en l'Eternel, leur Dieu.
Ils rejetèrent ses lois, l'alliance qu'il avait faite avec leurs pères, et les avertissements qu'il leur avait adressés. Ils allèrent après des choses de néant et ne furent eux-mêmes que néant, et après les nations qui les entouraient et que l'Eternel leur avait défendu d'imiter.
Ils abandonnèrent tous les commandements de l'Eternel, leur Dieu, ils se firent deux veaux en fonte, ils fabriquèrent des idoles d'Astarté, ils se prosternèrent devant toute l'armée des cieux, et ils servirent Baal.
Ils firent passer par le feu leurs fils et leurs filles, ils se livrèrent à la divination et aux enchantements, et ils se vendirent pour faire ce qui est mal aux yeux de l'Eternel, afin de l'irriter.
Aussi l'Eternel s'est-il fortement irrité contre Israël, et les a-t-il éloignés de sa face. -Il n'est resté que la seule tribu de Juda.
Juda même n'avait pas gardé les commandements de l'Eternel, son Dieu, et ils avaient suivi les coutumes établies par Israël. -
L'Eternel a rejeté toute la race d'Israël; il les a humiliés, il les a livrés entre les mains des pillards, et il a fini par les chasser loin de sa face.
Car Israël s'était détaché de la maison de David, et ils avaient fait roi Jéroboam, fils de Nebath, qui les avait détournés de l'Eternel, et avait fait commettre à Israël un grand péché.
Les enfants d'Israël s'étaient livrés à tous les péchés que Jéroboam avait commis; ils ne s'en détournèrent point,
jusqu'à ce que l'Eternel eût chassé Israël loin de sa face, comme il l'avait annoncé par tous ses serviteurs les prophètes. Et Israël a été emmené captif loin de son pays en Assyrie, où il est resté jusqu'à ce jour.
Crie à plein gosier, ne te retiens pas, Elève ta voix comme une trompette, Et annonce à mon peuple ses iniquités, A la maison de Jacob ses péchés!
Quoique j'eusse répudié l'infidèle Israël à cause de tous ses adultères, et que je lui eusse donné sa lettre de divorce, j'ai vu que la perfide Juda, sa soeur, n'a point eu de crainte, et qu'elle est allée se prostituer pareillement.
La parole qui fut adressée à Jérémie de la part de l'Eternel, en ces mots:
Ecoutez les paroles de cette alliance, Et parlez aux hommes de Juda et aux habitants de Jérusalem!
Dis-leur: Ainsi parle l'Eternel, le Dieu d'Israël: Maudit soit l'homme qui n'écoute point les paroles de cette alliance,
Que j'ai prescrite à vos pères, Le jour où je les ai fait sortir du pays d'Egypte, De la fournaise de fer, en disant: Ecoutez ma voix, et faites tout ce que je vous ordonnerai; Alors vous serez mon peuple, Je serai votre Dieu,
Et j'accomplirai le serment que j'ai fait à vos pères, De leur donner un pays où coulent le lait et le miel, Comme vous le voyez aujourd'hui. -Et je répondis: Amen, Eternel!
L'Eternel me dit: Publie toutes ces paroles dans les villes de Juda Et dans les rues de Jérusalem, en disant: Ecoutez les paroles de cette alliance, Et mettez-les en pratique!
Car j'ai averti vos pères, Depuis le jour où je les ai fait monter du pays d'Egypte Jusqu'à ce jour, Je les ai avertis tous les matins, en disant: Ecoutez ma voix!
Mais ils n'ont pas écouté, ils n'ont pas prêté l'oreille, Ils ont suivi chacun les penchants de leur mauvais coeur; Alors j'ai accompli sur eux toutes les paroles de cette alliance, Que je leur avais ordonné d'observer et qu'ils n'ont point observée.
L'Eternel me dit: Il y a une conjuration entre les hommes de Juda Et les habitants de Jérusalem.
Ils sont retournés aux iniquités de leurs premiers pères, Qui ont refusé d'écouter mes paroles, Et ils sont allés après d'autres dieux, pour les servir. La maison d'Israël et la maison de Juda ont violé mon alliance, Que j'avais faite avec leurs pères.
C'est pourquoi ainsi parle l'Eternel: Voici, je vais faire venir sur eux des malheurs Dont ils ne pourront se délivrer. Ils crieront vers moi, Et je ne les écouterai pas.
Les villes de Juda et les habitants de Jérusalem Iront invoquer les dieux auxquels ils offrent de l'encens, Mais ils ne les sauveront pas au temps de leur malheur.
Car tu as autant de dieux que de villes, ô Juda! Et autant Jérusalem a de rues, Autant vous avez dressé d'autels aux idoles, D'autels pour offrir de l'encens à Baal...
Et toi, n'intercède pas en faveur de ce peuple, N'élève pour eux ni supplications ni prières; Car je ne les écouterai pas, Quand ils m'invoqueront à cause de leur malheur.
Que ferait mon bien-aimé dans ma maison? Il s'y commet une foule de crimes. La chair sacrée disparaîtra devant toi. Quand tu fais le mal, c'est alors que tu triomphes!
Olivier verdoyant, remarquable par la beauté de son fruit, Tel est le nom que t'avait donné l'Eternel; Au bruit d'un grand fracas, il l'embrase par le feu, Et ses rameaux sont brisés.
L'Eternel des armées, qui t'a planté, Appelle sur toi le malheur, A cause de la méchanceté de la maison d'Israël et de la maison de Juda, Qui ont agi pour m'irriter, en offrant de l'encens à Baal.
L'Eternel m'en a informé, et je l'ai su; Alors tu m'as fait voir leurs oeuvres.
J'étais comme un agneau familier qu'on mène à la boucherie, Et j'ignorais les mauvais desseins qu'ils méditaient contre moi: Détruisons l'arbre avec son fruit! Retranchons-le de la terre des vivants, Et qu'on ne se souvienne plus de son nom! -
Mais l'Eternel des armées est un juste juge, Qui sonde les reins et les coeurs. Je verrai ta vengeance s'exercer contre eux, Car c'est à toi que je confie ma cause.
C'est pourquoi ainsi parle l'Eternel contre les gens d'Anathoth, Qui en veulent à ta vie, et qui disent: Ne prophétise pas au nom de l'Eternel, Ou tu mourras de notre main!
C'est pourquoi ainsi parle l'Eternel des armées: Voici, je vais les châtier; Les jeunes hommes mourront par l'épée, Leurs fils et leurs filles mourront par la famine.
Aucun d'eux n'échappera; Car je ferai venir le malheur sur les gens d'Anathoth, L'année où je les châtierai.
Cessez d'apporter de vaines offrandes: J'ai en horreur l'encens, Les nouvelles lunes, les sabbats et les assemblées; Je ne puis voir le crime s'associer aux solennités.
Celui qui immole un boeuf est comme celui qui tuerait un homme, Celui qui sacrifie un agneau est comme celui qui romprait la nuque à un chien, Celui qui présente une offrande est comme celui qui répandrait du sang de porc, Celui qui brûle de l'encens est comme celui qui adorerait des idoles; Tous ceux-là se complaisent dans leurs voies, Et leur âme trouve du plaisir dans leurs abominations.
Celui qui immole un boeuf est comme celui qui tuerait un homme, Celui qui sacrifie un agneau est comme celui qui romprait la nuque à un chien, Celui qui présente une offrande est comme celui qui répandrait du sang de porc, Celui qui brûle de l'encens est comme celui qui adorerait des idoles; Tous ceux-là se complaisent dans leurs voies, Et leur âme trouve du plaisir dans leurs abominations.
Je vous donnerai un coeur nouveau, et je mettrai en vous un esprit nouveau; j'ôterai de votre corps le coeur de pierre, et je vous donnerai un coeur de chair.
Quand vous étendez vos mains, je détourne de vous mes yeux; Quand vous multipliez les prières, je n'écoute pas: Vos mains sont pleines de sang.
Au chef des chantres. Psaume de David. Eternel, délivre-moi des hommes méchants! Préserve-moi des hommes violents.
Qui méditent de mauvais desseins dans leur coeur, Et sont toujours prêts à faire la guerre!
Ils aiguisent leur langue comme un serpent, Ils ont sous leurs lèvres un venin d'aspic. Pause.
Eternel, garantis-moi des mains du méchant! Préserve-moi des hommes violents, Qui méditent de me faire tomber!
Des orgueilleux me tendent un piège et des filets, Ils placent des rets le long du chemin, Ils me dressent des embûches. Pause.
Je dis à l'Eternel: Tu es mon Dieu! Eternel, prête l'oreille à la voix de mes supplications!
Eternel, Seigneur, force de mon salut! Tu couvres ma tête au jour du combat.
Eternel, n'accomplis pas les désirs du méchant, Ne laisse pas réussir ses projets, de peur qu'il ne s'en glorifie! Pause.
Que sur la tête de ceux qui m'environnent Retombe l'iniquité de leurs lèvres!
Que des charbons ardents soient jetés sur eux! Qu'il les précipite dans le feu, Dans des abîmes, d'où ils ne se relèvent plus!
L'homme dont la langue est fausse ne s'affermit pas sur la terre; Et l'homme violent, le malheur l'entraîne à sa perte.
Je sais que l'Eternel fait droit au misérable, Justice aux indigents.
Oui, les justes célébreront ton nom, Les hommes droits habiteront devant ta face.
Quoi donc! la cité fidèle est devenue une prostituée! Elle était remplie d'équité, la justice y habitait, Et maintenant il y a des assassins!
La parole de l'Eternel me fut adressée, en ces mots:
Fils de l'homme, fais connaître à Jérusalem ses abominations!
Tu diras: Ainsi parle le Seigneur, l'Eternel, à Jérusalem: Par ton origine et ta naissance tu es du pays de Canaan; ton père était un Amoréen, et ta mère une Héthienne.
A ta naissance, au jour où tu naquis, ton nombril n'a pas été coupé, tu n'as pas été lavée dans l'eau pour être purifiée, tu n'as pas été frottée avec du sel, tu n'as pas été enveloppée dans des langes.
Nul n'a porté sur toi un regard de pitié pour te faire une seule de ces choses, par compassion pour toi; mais tu as été jetée dans les champs, le jour de ta naissance, parce qu'on avait horreur de toi.
Je passai près de toi, je t'aperçus baignée dans ton sang, et je te dis: Vis dans ton sang! je te dis: Vis dans ton sang!
Je t'ai multipliée par dix milliers, comme les herbes des champs. Et tu pris de l'accroissement, tu grandis, tu devins d'une beauté parfaite; tes seins se formèrent, ta chevelure se développa. Mais tu étais nue, entièrement nue.
Je passai près de toi, je te regardai, et voici, ton temps était là, le temps des amours. J'étendis sur toi le pan de ma robe, je couvris ta nudité, je te jurai fidélité, je fis alliance avec toi, dit le Seigneur, l'Eternel, et tu fus à moi.
Je te lavai dans l'eau, je fis disparaître le sang qui était sur toi, et je t'oignis avec de l'huile.
Je te donnai des vêtements brodés, et une chaussure de peaux teintes en bleu; je te ceignis de fin lin, et je te couvris de soie.
Je te parai d'ornements: je mis des bracelets à tes mains, un collier à ton cou,
je mis un anneau à ton nez, des pendants à tes oreilles, et une couronne magnifique sur ta tête.
Ainsi tu fus parée d'or et d'argent, et tu fus vêtue de fin lin, de soie et d'étoffes brodées. La fleur de farine, le miel et l'huile, furent ta nourriture. Tu étais d'une beauté accomplie, digne de la royauté.
Et ta renommée se répandit parmi les nations, à cause de ta beauté; car elle était parfaite, grâce à l'éclat dont je t'avais ornée, dit le Seigneur, l'Eternel.
Mais tu t'es confiée dans ta beauté, et tu t'es prostituée, à la faveur de ton nom; tu as prodigué tes prostitutions à tous les passants, tu t'es livrée à eux.
Tu as pris de tes vêtements, tu t'es fait des hauts lieux que tu as garnis d'étoffes de toutes couleurs, et tu t'y es prostituée: rien de semblable n'était arrivé et n'arrivera jamais.
Tu as pris ta magnifique parure d'or et d'argent, que je t'avais donnée, et tu en as fait des simulacres d'hommes, auxquels tu t'es prostituée.
Tu as pris tes vêtements brodés, tu les en as couverts, et tu as offert à ces simulacres mon huile et mon encens.
Le pain que je t'avais donné, la fleur de farine, l'huile et le miel, dont je te nourrissais, tu leur as offert ces choses comme des parfums d'une odeur agréable. Voilà ce qui est arrivé, dit le Seigneur, l'Eternel.
Tu as pris tes fils et tes filles, que tu m'avais enfantés, et tu les leur as sacrifiés pour qu'ils leur servent d'aliment: n'était-ce pas assez de tes prostitutions?
Tu as égorgé mes fils, et tu les as donnés, en les faisant passer par le feu en leur honneur.
Au milieu de toutes tes abominations et de tes prostitutions, tu ne t'es pas souvenue du temps de ta jeunesse, lorsque tu étais nue, entièrement nue, et baignée dans ton sang.
Après toutes tes méchantes actions, -malheur, malheur à toi! dit le Seigneur, l'Eternel, -
tu t'es bâti des maisons de prostitution, tu t'es fait des hauts lieux dans toutes les places;
l'entrée de chaque chemin tu as construit tes hauts lieux, tu as déshonoré ta beauté, tu t'es livrée à tous les passants, tu as multiplié tes prostitutions.
Tu t'es prostituée aux Egyptiens, tes voisins au corps vigoureux, et tu as multiplié tes prostitutions pour m'irriter.
Et voici, j'ai étendu ma main contre toi, j'ai diminué la part que je t'avais assignée, je t'ai livrée à la volonté de tes ennemies, les filles des Philistins, qui ont rougi de ta conduite criminelle.
Tu t'es prostituée aux Assyriens, parce que tu n'étais pas rassasiée; tu t'es prostituée à eux, et tu n'as pas encore été rassasiée.
Tu as multiplié tes prostitutions avec le pays de Canaan et jusqu'en Chaldée, et avec cela tu n'as pas encore été rassasiée.
Quelle faiblesse de coeur tu as eue, dit le Seigneur, l'Eternel, en faisant toutes ces choses, qui sont l'oeuvre d'une maîtresse prostituée!
Lorsque tu bâtissais tes maisons de prostitution à l'entrée de chaque chemin, lorsque tu faisais tes hauts lieux dans toutes les places, tu n'as pas même été comme la prostituée qui réclame un salaire;
tu as été la femme adultère, qui reçoit des étrangers au lieu de son mari.
A toutes les prostituées on paie un salaire; mais toi, tu as fait des dons à tous tes amants, tu les as gagnés par des présents, afin de les attirer à toi de toutes parts dans tes prostitutions.
Tu as été le contraire des autres prostituées, parce qu'on ne te recherchait pas; et en donnant un salaire au lieu d'en recevoir un, tu as été le contraire des autres.
C'est pourquoi, prostituée, écoute la parole de l'Eternel!
Ainsi parle le Seigneur, l'Eternel: Parce que tes trésors ont été dissipés, et que ta nudité a été découverte dans tes prostitutions avec tes amants et avec toutes tes abominables idoles, et à cause du sang de tes enfants que tu leur as donnés,
voici, je rassemblerai tous tes amants avec lesquels tu te plaisais, tous ceux que tu as aimés et tous ceux que tu as haïs, je les rassemblerai de toutes parts contre toi, je leur découvrirai ta nudité, et ils verront toute ta nudité.
Je te jugerai comme on juge les femmes adultères et celles qui répandent le sang, et je ferai de toi une victime sanglante de la fureur et de la jalousie.
Je te livrerai entre leurs mains; ils abattront tes maisons de prostitution et détruiront tes hauts lieux; ils te dépouilleront de tes vêtements, prendront ta magnifique parure, et te laisseront nue, entièrement nue.
Ils amèneront la foule contre toi, ils te lapideront et te perceront à coups d'épée;
ils brûleront tes maisons par le feu, et ils feront justice de toi, aux yeux d'une multitude de femmes. Je ferai cesser ainsi ton impudicité et tu ne donneras plus de salaire.
J'assouvirai ma colère contre toi, et tu ne seras plus l'objet de ma jalousie; je m'apaiserai, je ne serai plus irrité.
Parce que tu ne t'es pas souvenue du temps de ta jeunesse, parce que tu m'as provoqué par toutes ces choses, voici, je ferai retomber ta conduite sur ta tête, dit le Seigneur, l'Eternel, et tu ne commettras plus le crime avec toutes tes abominations.
Voici, tous ceux qui disent des proverbes, t'appliqueront ce proverbe: Telle mère, telle fille!
Tu es la fille de ta mère, qui a repoussé son mari et ses enfants; tu es la soeur de tes soeurs, qui ont repoussé leurs maris et leurs enfants. Votre mère était une Héthienne, et votre père un Amoréen.
Ta grande soeur, qui demeure à ta gauche, c'est Samarie avec ses filles; et ta petite soeur, qui demeure à ta droite, c'est Sodome avec ses filles.
Tu n'as pas seulement marché dans leurs voies, commis les mêmes abominations, c'était trop peu; tu as été plus corrompue qu'elles dans toutes tes voies.
Je suis vivant! dit le Seigneur, l'Eternel, Sodome, ta soeur, et ses filles n'ont pas fait ce que vous avez fait, toi et tes filles.
Voici quel a été le crime de Sodome, ta soeur. Elle avait de l'orgueil, elle vivait dans l'abondance et dans une insouciante sécurité, elle et ses filles, et elle ne soutenait pas la main du malheureux et de l'indigent.
Elles sont devenues hautaines, et elles ont commis des abominations devant moi. Je les ai fait disparaître, quand j'ai vu cela.
Samarie n'a pas commis la moitié de tes péchés; tes abominations ont été plus nombreuses que les siennes, et tu as justifié tes soeurs par toutes les abominations que tu as faites.
Toi qui condamnais tes soeurs, supporte ton opprobre, à cause de tes péchés par lesquels tu t'es rendue plus abominable qu'elles, et qui les font paraître plus justes que toi; sois confuse, et supporte ton opprobre, puisque tu as justifié tes soeurs.
Je ramènerai leurs captifs, les captifs de Sodome et de ses filles, les captifs de Samarie et de ses filles, et tes captifs au milieu des leurs,
afin que tu subisses ton opprobre, et que tu rougisses de tout ce que tu as fait, en étant pour elles un sujet de consolation.
Tes soeurs, Sodome et ses filles, reviendront à leur premier état, Samarie et ses filles reviendront à leur premier état; et toi et tes filles, vous reviendrez à votre premier état.
Ne discourais-tu pas sur ta soeur Sodome, dans le temps de ton orgueil,
avant que ta méchanceté soit mise à nu, lorsque tu as reçu les outrages des filles de la Syrie et de tous ses alentours, des filles des Philistins, qui te méprisaient de tous côtés!
Tu portes tes crimes et tes abominations, dit l'Eternel.
Car ainsi parle le Seigneur, l'Eternel: J'agirai envers toi comme tu as agi, toi qui as méprisé le serment en rompant l'alliance.
Mais je me souviendrai de mon alliance avec toi au temps de ta jeunesse, et j'établirai avec toi une alliance éternelle.
Tu te souviendras de ta conduite, et tu en auras honte, quand tu recevras tes soeurs, les grandes et les petites; je te les donnerai pour filles, mais non en vertu de ton alliance.
J'établirai mon alliance avec toi, et tu sauras que je suis l'Eternel,
Afin que tu te souviennes du passé et que tu rougisses, afin que tu n'ouvres plus la bouche et que tu sois confuse, quand je te pardonnerai tout ce que tu as fait, dit le Seigneur, l'Eternel.
La parole de l'Eternel me fut adressée, en ces mots:
Fils de l'homme, il y avait deux femmes, Filles d'une même mère.
Elles se sont prostituées en Egypte, Elles se sont prostituées dans leur jeunesse; Là leurs mamelles ont été pressées, Là leur sein virginal a été touché.
L'aînée s'appelait Ohola, Et sa soeur Oholiba; Elles étaient à moi, Et elles ont enfanté des fils et des filles. Ohola, c'est Samarie; Oholiba, c'est Jérusalem.
Ohola me fut infidèle; Elle s'enflamma pour ses amants, Les Assyriens ses voisins,
Vêtus d'étoffes teintes en bleu, Gouverneurs et chefs, Tous jeunes et charmants, Cavaliers montés sur des chevaux.
Elle s'est prostituée à eux, A toute l'élite des enfants de l'Assyrie; Elle s'est souillée avec tous ceux pour lesquels elle s'était enflammée, Elle s'est souillée avec toutes leurs idoles.
Elle n'a pas renoncé à ses prostitutions d'Egypte: Car ils avaient couché avec elle dans sa jeunesse, Ils avaient touché son sein virginal, Et ils avaient répandu sur elle leurs prostitutions.
C'est pourquoi je l'ai livrée entre les mains de ses amants, Entre les mains des enfants de l'Assyrie, Pour lesquels elle s'était enflammée.
Ils ont découvert sa nudité, Ils ont pris ses fils et ses filles, Ils l'ont fait périr elle-même avec l'épée; Elle a été en renom parmi les femmes, Après les jugements exercés sur elle.
Sa soeur Oholiba vit cela, Et fut plus déréglée qu'elle dans sa passion; Ses prostitutions dépassèrent celles de sa soeur.
Elle s'enflamma pour les enfants de l'Assyrie, Gouverneurs et chefs, ses voisins, Vêtus magnifiquement, Cavaliers montés sur des chevaux, Tous jeunes et charmants.
Je vis qu'elle s'était souillée, Que l'une et l'autre avaient suivi la même voie.
Elle alla même plus loin dans ses prostitutions. Elle aperçut contre les murailles des peintures d'hommes, Des images de Chaldéens peints en couleur rouge,
Avec des ceintures autour des reins, Avec des turbans de couleurs variées flottant sur la tête, Tous ayant l'apparence de chefs, Et figurant des enfants de Babylone, De la Chaldée, leur patrie;
Elle s'enflamma pour eux, au premier regard, Et leur envoya des messagers en Chaldée.
Et les enfants de Babylone se rendirent auprès d'elle, Pour partager le lit des amours, Et ils la souillèrent par leurs prostitutions. Elle s'est souillée avec eux, Puis son coeur s'est détaché d'eux.
Elle a mis à nu son impudicité, Elle a découvert sa nudité; Et mon coeur s'est détaché d'elle, Comme mon coeur s'était détaché de sa soeur.
Elle a multiplié ses prostitutions, En pensant aux jours de sa jeunesse, Lorsqu'elle se prostituait au pays d'Egypte.
Elle s'est enflammée pour des impudiques, Dont la chair était comme celle des ânes, Et l'approche comme celle des chevaux.
Tu t'es souvenue des crimes de ta jeunesse, Lorsque les Egyptiens pressaient tes mamelles, A cause de ton sein virginal.
C'est pourquoi, Oholiba, ainsi parle le Seigneur, l'Eternel: Voici, j'excite contre toi tes amants, Ceux dont ton coeur s'est détaché, Et je les amène de toutes parts contre toi;
Les enfants de Babylone et tous les Chaldéens, Nobles, princes et seigneurs, Et tous les enfants de l'Assyrie avec eux, Jeunes et charmants, Tous gouverneurs et chefs, Chefs illustres, Tous montés sur des chevaux.
Ils marchent contre toi avec des armes, des chars et des roues, Et une multitude de peuples; Avec le grand bouclier et le petit bouclier, avec les casques, Ils s'avancent de toutes parts contre toi. Je leur remets le jugement, Et ils te jugeront selon leurs lois.
Je répands ma colère sur toi, Et ils te traiteront avec fureur. Ils te couperont le nez et les oreilles, Et ce qui reste de toi tombera par l'épée; Ils prendront tes fils et tes filles, Et ce qui reste de toi sera dévoré par le feu.
Ils te dépouilleront de tes vêtements, Et ils enlèveront les ornements dont tu te pares.
Je mettrai fin à tes crimes Et à tes prostitutions du pays d'Egypte; Tu ne porteras plus tes regards vers eux, Tu ne penseras plus à l'Egypte.
Car ainsi parle le Seigneur, l'Eternel: Voici, je te livre entre les mains de ceux que tu hais, Entre les mains de ceux dont ton coeur s'est détaché.
Ils te traiteront avec haine; Ils enlèveront toutes tes richesses, Et te laisseront nue, entièrement nue; La honte de tes impudicités sera découverte, De tes crimes et de tes prostitutions.
Ces choses t'arriveront, Parce que tu t'es prostituée aux nations, Parce que tu t'es souillée par leurs idoles.
Tu as marché dans la voie de ta soeur, Et je mets sa coupe dans ta main.
Ainsi parle le Seigneur, l'Eternel: Tu boiras la coupe de ta soeur, Tu la boiras large et profonde; Elle te rendra un objet de risée et de moquerie; Elle contient beaucoup.
Tu seras remplie d'ivresse et de douleur; C'est la coupe de désolation et de destruction, La coupe de ta soeur Samarie.
Tu la boiras, tu la videras, Tu la briseras en morceaux, Et tu te déchireras le sein. Car j'ai parlé, Dit le Seigneur, l'Eternel.
C'est pourquoi ainsi parle le Seigneur, l'Eternel: Parce que tu m'as oublié, Parce que tu m'as rejeté derrière ton dos, Porte donc aussi la peine de tes crimes et de tes prostitutions.
L'Eternel me dit: Fils de l'homme, jugeras-tu Ohola et Oholiba? Déclare-leur leurs abominations!
Elles se sont livrées à l'adultère, et il y a du sang à leurs mains: Elles ont commis adultère avec leurs idoles; Et les enfants qu'elles m'avaient enfantés, Elles les ont fait passer par le feu Pour qu'ils leur servent d'aliment.
Voici encore ce qu'elles m'ont fait: Elles ont souillé mon sanctuaire dans le même jour, Et elles ont profané mes sabbats.
Elles ont immolé leurs enfants à leurs idoles, Et elles sont allées le même jour dans mon sanctuaire, Pour le profaner. C'est là ce qu'elles ont fait dans ma maison.
Et même elles ont fait chercher des hommes venant de loin, Elles leur ont envoyé des messagers, et voici, ils sont venus. Pour eux tu t'es lavée, tu as mis du fard à tes yeux, Tu t'es parée de tes ornements;
Tu t'es assise sur un lit magnifique, Devant lequel une table était dressée, Et tu as placé sur cette table mon encens et mon huile.
On entendait les cris d'une multitude joyeuse; Et parmi cette foule d'hommes On a fait venir du désert des Sabéens, Qui ont mis des bracelets aux mains des deux soeurs Et de superbes couronnes sur leurs têtes.
Je dis alors au sujet de celle qui a vieilli dans l'adultère: Continuera-t-elle maintenant ses prostitutions, et viendra-t-on à elle?
Et l'on est venu vers elle comme l'on va chez une prostituée; C'est ainsi qu'on est allé vers Ohola et Oholiba, Ces femmes criminelles.
Mais des hommes justes les jugeront, Comme on juge les femmes adultères, Comme on juge celles qui répandent le sang; Car elles sont adultères, et il y a du sang à leurs mains.
Car ainsi parle le Seigneur, l'Eternel: Je ferai monter contre elles une multitude, Et je les livrerai à la terreur et au pillage.
Cette multitude les lapidera, Et les abattra à coups d'épée; On tuera leurs fils et leurs filles, On brûlera leurs maisons par le feu.
Je ferai cesser ainsi le crime dans le pays; Toutes les femmes recevront instruction, Et ne commettront pas de crime comme le vôtre.
On fera retomber votre crime sur vous, Et vous porterez les péchés de vos idoles. Et vous saurez que je suis le Seigneur, l'Eternel.
Ecoutez la parole de l'Eternel, chefs de Sodome! Prête l'oreille à la loi de notre Dieu, peuple de Gomorrhe!
Ta grande soeur, qui demeure à ta gauche, c'est Samarie avec ses filles; et ta petite soeur, qui demeure à ta droite, c'est Sodome avec ses filles.
L'ancien et le magistrat, c'est la tête, Et le prophète qui enseigne le mensonge, c'est la queue.
Tes chefs sont rebelles et complices des voleurs, Tous aiment les présents et courent après les récompenses; Ils ne font pas droit à l'orphelin, Et la cause de la veuve ne vient pas jusqu'à eux.
Quoi donc! la cité fidèle est devenue une prostituée! Elle était remplie d'équité, la justice y habitait, Et maintenant il y a des assassins!
Voici, au dedans de toi, tous les princes d'Israël usent de leur force pour répandre le sang;
Ecoutez la parole de l'Eternel, chefs de Sodome! Prête l'oreille à la loi de notre Dieu, peuple de Gomorrhe!
L'ange de l'Eternel lui apparut dans une flamme de feu, au milieu d'un buisson. Moïse regarda; et voici, le buisson était tout en feu, et le buisson ne se consumait point.
Malheur à la nation pécheresse, au peuple chargé d'iniquités, A la race des méchants, aux enfants corrompus! Ils ont abandonné l'Eternel, ils ont méprisé le Saint d'Israël. Ils se sont retirés en arrière...
Car cette ville excite ma colère et ma fureur, Depuis le jour où on l'a bâtie jusqu'à ce jour; Aussi je veux l'ôter de devant ma face,
Voici, je t'établis en ce jour sur tout le pays comme une ville forte, une colonne de fer et un mur d'airain, contre les rois de Juda, contre ses chefs, contre ses sacrificateurs, et contre le peuple du pays.
Voici, j'endurcirai ta face, pour que tu l'opposes à leur face; j'endurcirai ton front, pour que tu l'opposes à leur front.
Puis il cria d'une voix forte à mes oreilles: Approchez, vous qui devez châtier la ville, chacun son instrument de destruction à la main!
Et voici, six hommes arrivèrent par le chemin de la porte supérieure du côté du septentrion, chacun son instrument de destruction à la main. Il y avait au milieu d'eux un homme vêtu de lin, et portant une écritoire à la ceinture. Ils vinrent se placer près de l'autel d'airain.
La gloire du Dieu d'Israël s'éleva du chérubin sur lequel elle était, et se dirigea vers le seuil de la maison; et il appela l'homme vêtu de lin, et portant une écritoire à la ceinture.
L'Eternel lui dit: Passe au milieu de la ville, au milieu de Jérusalem, et fais une marque sur le front des hommes qui soupirent et qui gémissent à cause de toutes les abominations qui s'y commettent.
Et, à mes oreilles, il dit aux autres: Passez après lui dans la ville, et frappez; que votre oeil soit sans pitié, et n'ayez point de miséricorde!
Tuez, détruisez les vieillards, les jeunes hommes, les vierges, les enfants et les femmes; mais n'approchez pas de quiconque aura sur lui la marque; et commencez par mon sanctuaire! Ils commencèrent par les anciens qui étaient devant la maison.
Il leur dit: Souillez la maison, et remplissez de morts les parvis!... Sortez!... Ils sortirent, et ils frappèrent dans la ville.
Comme ils frappaient, et que je restais encore, je tombai sur ma face, et je m'écriai: Ah! Seigneur Eternel, détruiras-tu tout ce qui reste d'Israël, en répandant ta fureur sur Jérusalem?
Il me répondit: L'iniquité de la maison d'Israël et de Juda est grande, excessive; le pays est rempli de meurtres, la ville est pleine d'injustice, car ils disent: L'Eternel a abandonné le pays, l'Eternel ne voit rien.
Moi aussi, je serai sans pitié, et je n'aurai point de miséricorde; je ferai retomber leurs oeuvres sur leur tête.
Et voici, l'homme vêtu de lin, et portant une écritoire à la ceinture, rendit cette réponse: J'ai fait ce que tu m'as ordonné.
Tu diras: Ainsi parle le Seigneur, l'Eternel: Malheur à celles qui fabriquent des coussinets pour toutes les aisselles, Et qui font des voiles pour la tête des gens de toute taille, Afin de surprendre les âmes! Pensez-vous surprendre les âmes de mon peuple, Et conserver vos propres âmes?
Ces choses arriveront parce qu'ils égarent mon peuple, En disant: Paix! quand il n'y a point de paix. Et mon peuple bâtit une muraille, Et eux, ils la couvrent de plâtre.
Ils pansent à la légère la plaie de la fille de mon peuple: Paix! paix! disent-ils; Et il n'y a point de paix;
Ces choses arriveront parce qu'ils égarent mon peuple, En disant: Paix! quand il n'y a point de paix. Et mon peuple bâtit une muraille, Et eux, ils la couvrent de plâtre.
Je dis la vérité en Christ, je ne mens point, ma conscience m'en rend témoignage par le Saint-Esprit:
J'éprouve une grande tristesse, et j'ai dans le coeur un chagrin continuel.
Car je voudrais moi-même être anathème et séparé de Christ pour mes frères, mes parents selon la chair,
Mes entrailles! mes entrailles: je souffre au dedans de mon coeur, Le coeur me bat, je ne puis me taire; Car tu entends, mon âme, le son de la trompette, Le cri de guerre.
Ses chefs jugent pour des présents, Ses sacrificateurs enseignent pour un salaire, Et ses prophètes prédisent pour de l'argent; Et ils osent s'appuyer sur l'Eternel, ils disent: L'Eternel n'est-il pas au milieu de nous? Le malheur ne nous atteindra pas.
Daniel répondit en présence du roi: Garde tes dons, et accorde à un autre tes présents; je lirai néanmoins l'écriture au roi, et je lui en donnerai l'explication.
Vous me déshonorez auprès de mon peuple Pour des poignées d'orge et des morceaux de pain, En tuant des âmes qui ne doivent pas mourir, Et en faisant vivre des âmes qui ne doivent pas vivre, Trompant ainsi mon peuple, qui écoute le mensonge.
Tu m'as persuadé, Eternel, et je me suis laissé persuader; Tu m'as saisi, tu m'as vaincu. Et je suis chaque jour un objet de raillerie, Tout le monde se moque de moi.
Si j'annonce l'Evangile, ce n'est pas pour moi un sujet de gloire, car la nécessité m'en est imposée, et malheur à moi si je n'annonce pas l'Evangile!
A peine Achab aperçut-il Elie qu'il lui dit: Est-ce toi, qui jettes le trouble en Israël?
Achab dit à Elie: M'as-tu trouvé, mon ennemi? Et il répondit: Je t'ai trouvé, parce que tu t'es vendu pour faire ce qui est mal aux yeux de l'Eternel.
Lorsqu'il fut à la porte de Benjamin, le commandant de la garde, nommé Jireija, fils de Schélémia, fils de Hanania, se trouvait là, et il saisit Jérémie, le prophète, en disant: Tu passes aux Chaldéens!
La parole qui fut adressée à Jérémie par l'Eternel, à l'occasion de la sécheresse.
Juda est dans le deuil, Ses villes sont désolées, tristes, abattues, Et les cris de Jérusalem s'élèvent.
Les grands envoient les petits chercher de l'eau, Et les petits vont aux citernes, ne trouvent point d'eau, Et retournent avec leurs vases vides; Confus et honteux, ils se couvrent la tête.
La terre est saisie d'épouvante, Parce qu'il ne tombe point de pluie dans le pays, Et les laboureurs confus se couvrent la tête.
Même la biche dans la campagne Met bas et abandonne sa portée, Parce qu'il n'y a point de verdure.
Les ânes sauvages se tiennent sur les lieux élevés, Aspirant l'air comme des serpents; Leurs yeux languissent, parce qu'il n'y a point d'herbe.
Si nos iniquités témoignent contre nous, Agis à cause de ton nom, ô Eternel! Car nos infidélités sont nombreuses, Nous avons péché contre toi.
Toi qui es l'espérance d'Israël, Son sauveur au temps de la détresse, Pourquoi serais-tu comme un étranger dans le pays, Comme un voyageur qui y entre pour passer la nuit?
Pourquoi serais-tu comme un homme stupéfait, Comme un héros incapable de nous secourir? Tu es pourtant au milieu de nous, ô Eternel, Et ton nom est invoqué sur nous: Ne nous abandonne pas!
Voici ce que l'Eternel dit de ce peuple: Ils aiment à courir çà et là, Ils ne savent retenir leurs pieds; L'Eternel n'a point d'attachement pour eux, Il se souvient maintenant de leurs crimes, Et il châtie leurs péchés.
Et l'Eternel me dit: N'intercède pas en faveur de ce peuple.
S'ils jeûnent, je n'écouterai pas leurs supplications; S'ils offrent des holocaustes et des offrandes, je ne les agréerai pas; Car je veux les détruire par l'épée, par la famine et par la peste.
Je répondis: Ah! Seigneur Eternel! Voici, les prophètes leur disent: Vous ne verrez point d'épée, Vous n'aurez point de famine; Mais je vous donnerai dans ce lieu une paix assurée.
Et l'Eternel me dit: C'est le mensonge que prophétisent en mon nom les prophètes; Je ne les ai point envoyés, je ne leur ai point donné d'ordre, Je ne leur ai point parlé; Ce sont des visions mensongères, de vaines prédictions, Des tromperies de leur coeur, qu'ils vous prophétisent.
C'est pourquoi ainsi parle l'Eternel Sur les prophètes qui prophétisent en mon nom, Sans que je les aie envoyés, Et qui disent: Il n'y aura dans ce pays ni épée ni famine: Ces prophètes périront par l'épée et par la famine.
Et ceux à qui ils prophétisent Seront étendus dans les rues de Jérusalem, Par la famine et par l'épée; Il n'y aura personne pour leur donner la sépulture, Ni à eux, ni à leurs femmes, ni à leurs fils, ni à leurs filles; Je répandrai sur eux leur méchanceté.
Dis-leur cette parole: Les larmes coulent de mes yeux nuit et jour, Et elles ne s'arrêtent pas; Car la vierge, fille de mon peuple, a été frappée d'un grand coup, D'une plaie très douloureuse.
Si je vais dans les champs, voici des hommes que le glaive a percés; Si j'entre dans la ville, voici des êtres que consume la faim; Le prophète même et le sacrificateur parcourent le pays, Sans savoir où ils vont.
As-tu donc rejeté Juda, Et ton âme a-t-elle pris Sion en horreur? Pourquoi nous frappes-tu Sans qu'il y ait pour nous de guérison? Nous espérions la paix, et il n'arrive rien d'heureux, Un temps de guérison, et voici la terreur!
Eternel, nous reconnaissons notre méchanceté, l'iniquité de nos pères; Car nous avons péché contre toi.
A cause de ton nom, ne méprise pas, Ne déshonore pas le trône de ta gloire! N'oublie pas, ne romps pas ton alliance avec nous!
Parmi les idoles des nations, en est-il qui fassent pleuvoir? Ou est-ce le ciel qui donne la pluie? N'est-ce pas toi, Eternel, notre Dieu? Nous espérons en toi, Car c'est toi qui as fait toutes ces choses.
Mais ils se moquèrent des envoyés de Dieu, ils méprisèrent ses paroles, et ils se raillèrent de ses prophètes, jusqu'à ce que la colère de l'Eternel contre son peuple devînt sans remède.
Jérémie resta dans la cour de la prison jusqu'au jour de la prise de Jérusalem. Lorsque Jérusalem fut prise, -
ils furent lapidés, sciés, torturés, ils moururent tués par l'épée, ils allèrent çà et là vêtus de peaux de brebis et de peaux de chèvres, dénués de tout, persécutés, maltraités,
voulant sonder l'époque et les circonstances marquées par l'Esprit de Christ qui était en eux, et qui attestait d'avance les souffrances de Christ et la gloire dont elles seraient suivies.
car ce n'est pas par une volonté d'homme qu'une prophétie a jamais été apportée, mais c'est poussés par le Saint-Esprit que des hommes ont parlé de la part de Dieu.
C'est pourquoi, selon ce que dit le Saint-Esprit: Aujourd'hui, si vous entendez sa voix,
Hommes au cou raide, incirconcis de coeur et d'oreilles! vous vous opposez toujours au Saint-Esprit. Ce que vos pères ont été, vous l'êtes aussi.
Ces choses leur sont arrivées pour servir d'exemples, et elles ont été écrites pour notre instruction, à nous qui sommes parvenus à la fin des siècles.
L'Eternel, du haut des cieux, regarde les fils de l'homme, Pour voir s'il y a quelqu'un qui soit intelligent, Qui cherche Dieu.
Psaume de David. A l'occasion de sa fuite devant Absalom, son fils. O Eternel, que mes ennemis sont nombreux! Quelle multitude se lève contre moi!
Combien qui disent à mon sujet: Plus de salut pour lui auprès de Dieu! -Pause.
Mais toi, ô Eternel! tu es mon bouclier, Tu es ma gloire, et tu relèves ma tête.
De ma voix je crie à l'Eternel, Et il me répond de sa montagne sainte. -Pause.
Je me couche, et je m'endors; Je me réveille, car l'Eternel est mon soutien.
Je ne crains pas les myriades de peuples Qui m'assiègent de toutes parts.
Lève-toi, Eternel! sauve-moi, mon Dieu! Car tu frappes à la joue tous mes ennemis, Tu brises les dents des méchants.
Le salut est auprès de l'Eternel: Que ta bénédiction soit sur ton peuple! -Pause.
Car tous ont péché et sont privés de la gloire de Dieu;
Je dis la vérité en Christ, je ne mens point, ma conscience m'en rend témoignage par le Saint-Esprit:
J'éprouve une grande tristesse, et j'ai dans le coeur un chagrin continuel.
Car je voudrais moi-même être anathème et séparé de Christ pour mes frères, mes parents selon la chair,
qui sont Israélites, à qui appartiennent l'adoption, et la gloire, et les alliances, et la loi, et le culte, et les promesses,
et les patriarches, et de qui est issu, selon la chair, le Christ, qui est au-dessus de toutes choses, Dieu béni éternellement. Amen!
Ce n'est point à dire que la parole de Dieu soit restée sans effet. Car tous ceux qui descendent d'Israël ne sont pas Israël,
et, pour être la postérité d'Abraham, ils ne sont pas tous ses enfants; mais il est dit: En Isaac sera nommée pour toi une postérité,
c'est-à-dire que ce ne sont pas les enfants de la chair qui sont enfants de Dieu, mais que ce sont les enfants de la promesse qui sont regardés comme la postérité.
Voici, en effet, la parole de la promesse: Je reviendrai à cette même époque, et Sara aura un fils.
Et, de plus, il en fut ainsi de Rébecca, qui conçut du seul Isaac notre père;
car, quoique les enfants ne fussent pas encore nés et qu'ils n'eussent fait ni bien ni mal, -afin que le dessein d'élection de Dieu subsistât, sans dépendre des oeuvres, et par la seule volonté de celui qui appelle, -
il fut dit à Rébecca: L'aîné sera assujetti au plus jeune;
selon qu'il est écrit: J'ai aimé Jacob Et j'ai haï Esaü.
Que dirons-nous donc? Y a-t-il en Dieu de l'injustice? Loin de là!
Car il dit à Moïse: Je ferai miséricorde à qui je fais miséricorde, et j'aurai compassion de qui j'ai compassion.
Ainsi donc, cela ne dépend ni de celui qui veut, ni de celui qui court, mais de Dieu qui fait miséricorde.
Car l'Ecriture dit à Pharaon: Je t'ai suscité à dessein pour montrer en toi ma puissance, et afin que mon nom soit publié par toute la terre.
Ainsi, il fait miséricorde à qui il veut, et il endurcit qui il veut.
Tu me diras: Pourquoi blâme-t-il encore? Car qui est-ce qui résiste à sa volonté?
O homme, toi plutôt, qui es-tu pour contester avec Dieu? Le vase d'argile dira-t-il à celui qui l'a formé: Pourquoi m'as-tu fait ainsi?
Le potier n'est-il pas maître de l'argile, pour faire avec la même masse un vase d'honneur et un vase d'un usage vil?
Et que dire, si Dieu, voulant montrer sa colère et faire connaître sa puissance, a supporté avec une grande patience des vases de colère formés pour la perdition,
et s'il a voulu faire connaître la richesse de sa gloire envers des vases de miséricorde qu'il a d'avance préparés pour la gloire?
Ainsi nous a-t-il appelés, non seulement d'entre les Juifs, mais encore d'entre les païens,
selon qu'il le dit dans Osée: J'appellerai mon peuple celui qui n'était pas mon peuple, et bien-aimée celle qui n'était pas la bien-aimée;
et là où on leur disait: Vous n'êtes pas mon peuple! ils seront appelés fils du Dieu vivant.
Esaïe, de son côté, s'écrie au sujet d'Israël: Quand le nombre des fils d'Israël serait comme le sable de la mer, Un reste seulement sera sauvé.
Car le Seigneur exécutera pleinement et promptement sur la terre ce qu'il a résolu.
Et, comme Esaïe l'avait dit auparavant: Si le Seigneur des armées Ne nous eût laissé une postérité, Nous serions devenus comme Sodome, Nous aurions été semblables à Gomorrhe.
Que dirons-nous donc? Les païens, qui ne cherchaient pas la justice, ont obtenu la justice, la justice qui vient de la foi,
tandis qu'Israël, qui cherchait une loi de justice, n'est pas parvenu à cette loi.
Pourquoi? Parce qu'Israël l'a cherchée, non par la foi, mais comme provenant des oeuvres. Ils se sont heurtés contre la pierre d'achoppement,
selon qu'il est écrit: Voici, je mets en Sion une pierre d'achoppement Et un rocher de scandale, Et celui qui croit en lui ne sera point confus.
Où donc est le sujet de se glorifier? Il est exclu. Par quelle loi? Par la loi des oeuvres? Non, mais par la loi de la foi.
Malheur à la nation pécheresse, au peuple chargé d'iniquités, A la race des méchants, aux enfants corrompus! Ils ont abandonné l'Eternel, ils ont méprisé le Saint d'Israël. Ils se sont retirés en arrière...
Sonnez de la trompette à Guibea, Sonnez de la trompette à Rama! Poussez des cris à Beth-Aven! Derrière toi, Benjamin!
Israël a rejeté le bien; L'ennemi le poursuivra.
Mais la ruine atteindra tous les rebelles et les pécheurs, Et ceux qui abandonnent l'Eternel périront.
Mon peuple est détruit, parce qu'il lui manque la connaissance. Puisque tu as rejeté la connaissance, Je te rejetterai, et tu seras dépouillé de mon sacerdoce; Puisque tu as oublié la loi de ton Dieu, J'oublierai aussi tes enfants.
Je vous dirai maintenant Ce que je vais faire à ma vigne. J'en arracherai la haie, pour qu'elle soit broutée; J'en abattrai la clôture, pour qu'elle soit foulée aux pieds.
Vos autels seront dévastés, Vos statues du soleil seront brisées, Et je ferai tomber vos morts devant vos idoles.
Il se brise comme se brise un vase de terre, Que l'on casse sans ménagement, Et dont les débris ne laissent pas un morceau Pour prendre du feu au foyer, Ou pour puiser de l'eau à la citerne.
C'est pourquoi, Oholiba, ainsi parle le Seigneur, l'Eternel: Voici, j'excite contre toi tes amants, Ceux dont ton coeur s'est détaché, Et je les amène de toutes parts contre toi;
La parole de l'Eternel me fut adressée, en ces mots:
Fils de l'homme, il y avait deux femmes, Filles d'une même mère.
Elles se sont prostituées en Egypte, Elles se sont prostituées dans leur jeunesse; Là leurs mamelles ont été pressées, Là leur sein virginal a été touché.
L'aînée s'appelait Ohola, Et sa soeur Oholiba; Elles étaient à moi, Et elles ont enfanté des fils et des filles. Ohola, c'est Samarie; Oholiba, c'est Jérusalem.
Ohola me fut infidèle; Elle s'enflamma pour ses amants, Les Assyriens ses voisins,
Vêtus d'étoffes teintes en bleu, Gouverneurs et chefs, Tous jeunes et charmants, Cavaliers montés sur des chevaux.
Elle s'est prostituée à eux, A toute l'élite des enfants de l'Assyrie; Elle s'est souillée avec tous ceux pour lesquels elle s'était enflammée, Elle s'est souillée avec toutes leurs idoles.
Elle n'a pas renoncé à ses prostitutions d'Egypte: Car ils avaient couché avec elle dans sa jeunesse, Ils avaient touché son sein virginal, Et ils avaient répandu sur elle leurs prostitutions.
C'est pourquoi je l'ai livrée entre les mains de ses amants, Entre les mains des enfants de l'Assyrie, Pour lesquels elle s'était enflammée.
Ils ont découvert sa nudité, Ils ont pris ses fils et ses filles, Ils l'ont fait périr elle-même avec l'épée; Elle a été en renom parmi les femmes, Après les jugements exercés sur elle.
Sa soeur Oholiba vit cela, Et fut plus déréglée qu'elle dans sa passion; Ses prostitutions dépassèrent celles de sa soeur.
Elle s'enflamma pour les enfants de l'Assyrie, Gouverneurs et chefs, ses voisins, Vêtus magnifiquement, Cavaliers montés sur des chevaux, Tous jeunes et charmants.
Je vis qu'elle s'était souillée, Que l'une et l'autre avaient suivi la même voie.
Elle alla même plus loin dans ses prostitutions. Elle aperçut contre les murailles des peintures d'hommes, Des images de Chaldéens peints en couleur rouge,
Avec des ceintures autour des reins, Avec des turbans de couleurs variées flottant sur la tête, Tous ayant l'apparence de chefs, Et figurant des enfants de Babylone, De la Chaldée, leur patrie;
Elle s'enflamma pour eux, au premier regard, Et leur envoya des messagers en Chaldée.
Et les enfants de Babylone se rendirent auprès d'elle, Pour partager le lit des amours, Et ils la souillèrent par leurs prostitutions. Elle s'est souillée avec eux, Puis son coeur s'est détaché d'eux.
Elle a mis à nu son impudicité, Elle a découvert sa nudité; Et mon coeur s'est détaché d'elle, Comme mon coeur s'était détaché de sa soeur.
Elle a multiplié ses prostitutions, En pensant aux jours de sa jeunesse, Lorsqu'elle se prostituait au pays d'Egypte.
Elle s'est enflammée pour des impudiques, Dont la chair était comme celle des ânes, Et l'approche comme celle des chevaux.
Tu t'es souvenue des crimes de ta jeunesse, Lorsque les Egyptiens pressaient tes mamelles, A cause de ton sein virginal.
C'est pourquoi, Oholiba, ainsi parle le Seigneur, l'Eternel: Voici, j'excite contre toi tes amants, Ceux dont ton coeur s'est détaché, Et je les amène de toutes parts contre toi;
Les enfants de Babylone et tous les Chaldéens, Nobles, princes et seigneurs, Et tous les enfants de l'Assyrie avec eux, Jeunes et charmants, Tous gouverneurs et chefs, Chefs illustres, Tous montés sur des chevaux.
Ils marchent contre toi avec des armes, des chars et des roues, Et une multitude de peuples; Avec le grand bouclier et le petit bouclier, avec les casques, Ils s'avancent de toutes parts contre toi. Je leur remets le jugement, Et ils te jugeront selon leurs lois.
Je répands ma colère sur toi, Et ils te traiteront avec fureur. Ils te couperont le nez et les oreilles, Et ce qui reste de toi tombera par l'épée; Ils prendront tes fils et tes filles, Et ce qui reste de toi sera dévoré par le feu.
Ils te dépouilleront de tes vêtements, Et ils enlèveront les ornements dont tu te pares.
Je mettrai fin à tes crimes Et à tes prostitutions du pays d'Egypte; Tu ne porteras plus tes regards vers eux, Tu ne penseras plus à l'Egypte.
Car ainsi parle le Seigneur, l'Eternel: Voici, je te livre entre les mains de ceux que tu hais, Entre les mains de ceux dont ton coeur s'est détaché.
Ils te traiteront avec haine; Ils enlèveront toutes tes richesses, Et te laisseront nue, entièrement nue; La honte de tes impudicités sera découverte, De tes crimes et de tes prostitutions.
Ces choses t'arriveront, Parce que tu t'es prostituée aux nations, Parce que tu t'es souillée par leurs idoles.
Tu as marché dans la voie de ta soeur, Et je mets sa coupe dans ta main.
Ainsi parle le Seigneur, l'Eternel: Tu boiras la coupe de ta soeur, Tu la boiras large et profonde; Elle te rendra un objet de risée et de moquerie; Elle contient beaucoup.
Tu seras remplie d'ivresse et de douleur; C'est la coupe de désolation et de destruction, La coupe de ta soeur Samarie.
Tu la boiras, tu la videras, Tu la briseras en morceaux, Et tu te déchireras le sein. Car j'ai parlé, Dit le Seigneur, l'Eternel.
C'est pourquoi ainsi parle le Seigneur, l'Eternel: Parce que tu m'as oublié, Parce que tu m'as rejeté derrière ton dos, Porte donc aussi la peine de tes crimes et de tes prostitutions.
L'Eternel me dit: Fils de l'homme, jugeras-tu Ohola et Oholiba? Déclare-leur leurs abominations!
Elles se sont livrées à l'adultère, et il y a du sang à leurs mains: Elles ont commis adultère avec leurs idoles; Et les enfants qu'elles m'avaient enfantés, Elles les ont fait passer par le feu Pour qu'ils leur servent d'aliment.
Voici encore ce qu'elles m'ont fait: Elles ont souillé mon sanctuaire dans le même jour, Et elles ont profané mes sabbats.
Elles ont immolé leurs enfants à leurs idoles, Et elles sont allées le même jour dans mon sanctuaire, Pour le profaner. C'est là ce qu'elles ont fait dans ma maison.
Et même elles ont fait chercher des hommes venant de loin, Elles leur ont envoyé des messagers, et voici, ils sont venus. Pour eux tu t'es lavée, tu as mis du fard à tes yeux, Tu t'es parée de tes ornements;
Tu t'es assise sur un lit magnifique, Devant lequel une table était dressée, Et tu as placé sur cette table mon encens et mon huile.
On entendait les cris d'une multitude joyeuse; Et parmi cette foule d'hommes On a fait venir du désert des Sabéens, Qui ont mis des bracelets aux mains des deux soeurs Et de superbes couronnes sur leurs têtes.
Je dis alors au sujet de celle qui a vieilli dans l'adultère: Continuera-t-elle maintenant ses prostitutions, et viendra-t-on à elle?
Et l'on est venu vers elle comme l'on va chez une prostituée; C'est ainsi qu'on est allé vers Ohola et Oholiba, Ces femmes criminelles.
Mais des hommes justes les jugeront, Comme on juge les femmes adultères, Comme on juge celles qui répandent le sang; Car elles sont adultères, et il y a du sang à leurs mains.
Car ainsi parle le Seigneur, l'Eternel: Je ferai monter contre elles une multitude, Et je les livrerai à la terreur et au pillage.
Cette multitude les lapidera, Et les abattra à coups d'épée; On tuera leurs fils et leurs filles, On brûlera leurs maisons par le feu.
Je ferai cesser ainsi le crime dans le pays; Toutes les femmes recevront instruction, Et ne commettront pas de crime comme le vôtre.
On fera retomber votre crime sur vous, Et vous porterez les péchés de vos idoles. Et vous saurez que je suis le Seigneur, l'Eternel.
Ecoutez ceci, vieillards! Prêtez l'oreille, vous tous, habitants du pays! Rien de pareil est-il arrivé de votre temps, Ou du temps de vos pères?
Racontez-le à vos enfants, Et que vos enfants le racontent à leurs enfants, Et leurs enfants à la génération qui suivra!
Ce qu'a laissé le gazam, la sauterelle l'a dévoré; Ce qu'a laissé la sauterelle, le jélek l'a dévoré; Ce qu'a laissé le jélek, le hasil l'a dévoré.
Réveillez-vous, ivrognes, et pleurez! Vous tous, buveurs de vin, gémissez, Parce que le moût vous est enlevé de la bouche!
Car un peuple est venu fondre sur mon pays, Puissant et innombrable. Il a les dents d'un lion, Les mâchoires d'une lionne.
Il a dévasté ma vigne; Il a mis en morceaux mon figuier, Il l'a dépouillé, abattu; Les rameaux de la vigne ont blanchi.
Lamente-toi, comme la vierge qui se revêt d'un sac Pour pleurer l'ami de sa jeunesse!
Offrandes et libations disparaissent de la maison de l'Eternel; Les sacrificateurs, serviteurs de l'Eternel, sont dans le deuil.
Les champs sont ravagés, La terre est attristée; Car les blés sont détruits, Le moût est tari, l'huile est desséchée.
Les laboureurs sont consternés, les vignerons gémissent, A cause du froment et de l'orge, Parce que la moisson des champs est perdue.
La vigne est confuse, Le figuier languissant; Le grenadier, le palmier, le pommier, Tous les arbres des champs sont flétris... La joie a cessé parmi les fils de l'homme!
On les appelle de l'argent méprisable, Car l'Eternel les a rejetés.
Et je vous rejetterai loin de ma face, Comme j'ai rejeté tous vos frères, Toute la postérité d'Ephraïm.
Car cette ville excite ma colère et ma fureur, Depuis le jour où on l'a bâtie jusqu'à ce jour; Aussi je veux l'ôter de devant ma face,
La parole fut adressée à Jérémie sur tout le peuple de Juda, la quatrième année de Jojakim, fils de Josias, roi de Juda, -c'était la première année de Nebucadnetsar, roi de Babylone, -
parole que Jérémie prononça devant tout le peuple de Juda et devant tous les habitants de Jérusalem, en disant:
Depuis la treizième année de Josias, fils d'Amon, roi de Juda, il y a vingt-trois ans que la parole de l'Eternel m'a été adressée; je vous ai parlé, je vous ai parlé dès le matin, et vous n'avez pas écouté.
L'Eternel vous a envoyé tous ses serviteurs, les prophètes, il les a envoyés dès le matin; et vous n'avez pas écouté, vous n'avez pas prêté l'oreille pour écouter.
Ils ont dit: Revenez chacun de votre mauvaise voie et de la méchanceté de vos actions, et vous resterez dans le pays que j'ai donné à vous et à vos pères, d'éternité en éternité;
n'allez pas après d'autres dieux, pour les servir et pour vous prosterner devant eux, ne m'irritez pas par l'ouvrage de vos mains, et je ne vous ferai aucun mal.
Mais vous ne m'avez pas écouté, dit l'Eternel, afin de m'irriter par l'ouvrage de vos mains, pour votre malheur.
C'est pourquoi ainsi parle l'Eternel des armées: Parce que vous n'avez point écouté mes paroles,
j'enverrai chercher tous les peuples du septentrion, dit l'Eternel, et j'enverrai auprès de Nebucadnetsar, roi de Babylone, mon serviteur; je le ferai venir contre ce pays et contre ses habitants, et contre toutes ces nations à l'entour, afin de les dévouer par interdit, et d'en faire un objet de désolation et de moquerie, des ruines éternelles.
Je ferai cesser parmi eux les cris de réjouissance et les cris d'allégresse, les chants du fiancé et les chants de la fiancée, le bruit de la meule et la lumière de la lampe.
Tout ce pays deviendra une ruine, un désert, et ces nations seront asservies au roi de Babylone pendant soixante-dix ans.
Mais lorsque ces soixante-dix ans seront accomplis, je châtierai le roi de Babylone et cette nation, dit l'Eternel, à cause de leurs iniquités; je punirai le pays des Chaldéens, et j'en ferai des ruines éternelles.
Je ferai venir sur ce pays toutes les choses que j'ai annoncées sur lui, tout ce qui est écrit dans ce livre, ce que Jérémie a prophétisé sur toutes les nations.
Car des nations puissantes et de grands rois les asserviront, eux aussi, et je leur rendrai selon leurs oeuvres et selon l'ouvrage de leurs mains.
Car ainsi m'a parlé l'Eternel, le Dieu d'Israël: Prends de ma main cette coupe remplie du vin de ma colère, Et fais-la boire à toutes les nations Vers lesquelles je t'enverrai.
Ils boiront, et ils chancelleront et seront comme fous, A la vue du glaive que j'enverrai au milieu d'eux.
Et je pris la coupe de la main de l'Eternel, Et je la fis boire à toutes les nations Vers lesquelles l'Eternel m'envoyait:
A Jérusalem et aux villes de Juda, A ses rois et à ses chefs, Pour en faire une ruine, Un objet de désolation, de moquerie et de malédiction, Comme cela se voit aujourd'hui;
A Pharaon, roi d'Egypte, A ses serviteurs, à ses chefs, et à tout son peuple;
A toute l'Arabie, à tous les rois du pays d'Uts, A tous les rois du pays des Philistins, A Askalon, à Gaza, à Ekron, et à ce qui reste d'Asdod;
A Edom, A Moab, et aux enfants d'Ammon;
A tous les rois de Tyr, à tous les rois de Sidon, Et aux rois des îles qui sont au delà de la mer;
A Dedan, à Théma, à Buz, Et à tous ceux qui se rasent les coins de la barbe;
A tous les rois d'Arabie, Et à tous les rois des Arabes qui habitent dans le désert;
A tous les rois de Zimri, A tous les rois d'Elam, Et à tous les rois de Médie;
A tous les rois du septentrion, Proches ou éloignés, Aux uns et aux autres, Et à tous les royaumes du monde Qui sont sur la face de la terre. Et le roi de Schéschac boira après eux.
Tu leur diras: Ainsi parle l'Eternel des armées, le Dieu d'Israël: Buvez, enivrez-vous, et vomissez, Et tombez sans vous relever, A la vue du glaive que j'enverrai au milieu de vous!
Et s'ils refusent de prendre de ta main la coupe pour boire, Dis-leur: Ainsi parle l'Eternel des armées: Vous boirez!
Car voici, dans la ville sur laquelle mon nom est invoqué Je commence à faire du mal; Et vous, vous resteriez impunis! Vous ne resterez pas impunis; Car j'appellerai le glaive sur tous les habitants de la terre, Dit l'Eternel des armées.
Et toi, tu leur prophétiseras toutes ces choses, Et tu leur diras: L'Eternel rugira d'en haut; De sa demeure sainte il fera retentir sa voix; Il rugira contre le lieu de sa résidence; Il poussera des cris, comme ceux qui foulent au pressoir, Contre tous les habitants de la terre.
Le bruit parvient jusqu'à l'extrémité de la terre; Car l'Eternel est en dispute avec les nations, Il entre en jugement contre toute chair; Il livre les méchants au glaive, dit l'Eternel.
Ainsi parle l'Eternel des armées: Voici, la calamité va de nation en nation, Et une grande tempête s'élève des extrémités de la terre.
Ceux que tuera l'Eternel en ce jour seront étendus D'un bout à l'autre de la terre; Ils ne seront ni pleurés, ni recueillis, ni enterrés, Ils seront comme du fumier sur la terre.
Gémissez, pasteurs, et criez! Roulez-vous dans la cendre, conducteurs de troupeaux! Car les jours sont venus où vous allez être égorgés. Je vous briserai, et vous tomberez comme un vase de prix.
Plus de refuge pour les pasteurs! Plus de salut pour les conducteurs de troupeaux!
On entend les cris des pasteurs, Les gémissements des conducteurs de troupeaux; Car l'Eternel ravage leur pâturage.
Les habitations paisibles sont détruites Par la colère ardente de l'Eternel.
Il a abandonné sa demeure comme un lionceau sa tanière; Car leur pays est réduit en désert Par la fureur du destructeur Et par son ardente colère.
Et toi, fils de l'homme, prends une brique, place-la devant toi, et tu y traceras une ville, Jérusalem.
Représente-la en état de siège, forme des retranchements, élève contre elle des terrasses, environne-la d'un camp, dresse contre elle des béliers tout autour.
Prends une poêle de fer, et mets-la comme un mur de fer entre toi et la ville; dirige ta face contre elle, et elle sera assiégée, et tu l'assiégeras. Que ce soit là un signe pour la maison d'Israël!
Puis couche-toi sur le côté gauche, mets-y l'iniquité de la maison d'Israël, et tu porteras leur iniquité autant de jours que tu seras couché sur ce côté.
Je te compterai un nombre de jours égal à celui des années de leur iniquité, trois cent quatre-vingt-dix jours; tu porteras ainsi l'iniquité de la maison d'Israël.
Quand tu auras achevé ces jours, couche-toi sur le côté droit, et tu porteras l'iniquité de la maison de Juda pendant quarante jours; je t'impose un jour pour chaque année.
Tu tourneras ta face et ton bras nu vers Jérusalem assiégée, et tu prophétiseras contre elle.
Et voici, je mettrai des cordes sur toi, afin que tu ne puisses pas te tourner d'un côté sur l'autre, jusqu'à ce que tu aies accompli les jours de ton siège.
Prends du froment, de l'orge, des fèves, des lentilles, du millet et de l'épeautre, mets-les dans un vase, et fais-en du pain autant de jours que tu seras couché sur le côté; tu en mangeras pendant trois cent quatre-vingt-dix jours.
La nourriture que tu mangeras sera du poids de vingt sicles par jour; tu en mangeras de temps à autre.
L'eau que tu boiras aura la mesure d'un sixième de hin; tu boiras de temps à autre.
Tu mangeras des gâteaux d'orge, que tu feras cuire en leur présence avec des excréments humains.
Et l'Eternel dit: C'est ainsi que les enfants d'Israël mangeront leur pain souillé, parmi les nations vers lesquelles je les chasserai.
Je dis: Ah! Seigneur Eternel, voici, mon âme n'a point été souillée; depuis ma jeunesse jusqu'à présent, je n'ai pas mangé d'une bête morte ou déchirée, et aucune chair impure n'est entrée dans ma bouche.
Il me répondit: Voici, je te donne des excréments de boeuf au lieu d'excréments humains, et tu feras ton pain dessus.
Il me dit encore: Fils de l'homme, je vais briser le bâton du pain à Jérusalem; ils mangeront du pain au poids et avec angoisse, et ils boiront de l'eau à la mesure et avec épouvante.
Ils manqueront de pain et d'eau, ils seront stupéfaits les uns et les autres, et frappés de langueur pour leur iniquité.
Je les poursuivrai par l'épée, par la famine et par la peste, je les rendrai un objet d'effroi pour tous les royaumes de la terre, un sujet de malédiction, de désolation, de moquerie et d'opprobre, parmi toutes les nations où je les chasserai,
Je les rendrai un objet d'effroi, de malheur, pour tous les royaumes de la terre, un sujet d'opprobre, de sarcasme, de raillerie, et de malédiction, dans tous les lieux où je les chasserai.
A Jérusalem et aux villes de Juda, A ses rois et à ses chefs, Pour en faire une ruine, Un objet de désolation, de moquerie et de malédiction, Comme cela se voit aujourd'hui;
alors je traiterai cette maison comme Silo, et je ferai de cette ville un objet de malédiction pour toutes les nations de la terre.
C'est pourquoi couvrez-vous de sacs, pleurez et gémissez; Car la colère ardente de l'Eternel ne se détourne pas de nous.
Les chefs de Juda sont comme ceux qui déplacent les bornes; Je répandrai sur eux ma colère comme un torrent.
Et ils entreront dans les fentes des rochers Et dans les creux des pierres, Pour éviter la terreur de l'Eternel et l'éclat de sa majesté, Quand il se lèvera pour effrayer la terre.
Je serai comme un lion pour Ephraïm, Comme un lionceau pour la maison de Juda; Moi, moi, je déchirerai, puis je m'en irai, J'emporterai, et nul n'enlèvera ma proie.
Sonnez de la trompette en Sion! Faites-la retentir sur ma montagne sainte! Que tous les habitants du pays tremblent! Car le jour de l'Eternel vient, car il est proche,
Jour de ténèbres et d'obscurité, Jour de nuées et de brouillards, Il vient comme l'aurore se répand sur les montagnes. Voici un peuple nombreux et puissant, Tel qu'il n'y en a jamais eu, Et qu'il n'y en aura jamais dans la suite des âges.
Devant lui est un feu dévorant, Et derrière lui une flamme brûlante; Le pays était auparavant comme un jardin d'Eden, Et depuis, c'est un désert affreux: Rien ne lui échappe.
A les voir, on dirait des chevaux, Et ils courent comme des cavaliers.
A les entendre, on dirait un bruit de chars Sur le sommet des montagnes où ils bondissent, On dirait un pétillement de la flamme du feu, Quand elle consume le chaume. C'est comme une armée puissante Qui se prépare au combat.
Devant eux les peuples tremblent, Tous les visages pâlissent.
Ils s'élancent comme des guerriers, Ils escaladent les murs comme des gens de guerre; Chacun va son chemin, Sans s'écarter de sa route.
Ils ne se pressent point les uns les autres, Chacun garde son rang; Ils se précipitent au travers des traits Sans arrêter leur marche.
Ils se répandent dans la ville, Courent sur les murailles, Montent sur les maisons, Entrent par les fenêtres comme un voleur.
Devant eux la terre tremble, Les cieux sont ébranlés, Le soleil et la lune s'obscurcissent, Et les étoiles retirent leur éclat.
L'Eternel fait entendre sa voix devant son armée; Car son camp est immense, Et l'exécuteur de sa parole est puissant; Car le jour de l'Eternel est grand, il est terrible: Qui pourra le soutenir?
Maintenant encore, dit l'Eternel, Revenez à moi de tout votre coeur, Avec des jeûnes, avec des pleurs et des lamentations!
Déchirez vos coeurs et non vos vêtements, Et revenez à l'Eternel, votre Dieu; Car il est compatissant et miséricordieux, Lent à la colère et riche en bonté, Et il se repent des maux qu'il envoie.
Qui sait s'il ne reviendra pas et ne se repentira pas, Et s'il ne laissera pas après lui la bénédiction, Des offrandes et des libations pour l'Eternel, votre Dieu?
Sonnez de la trompette en Sion! Publiez un jeûne, une convocation solennelle!
Assemblez le peuple, formez une sainte réunion! Assemblez les vieillards, Assemblez les enfants, Même les nourrissons à la mamelle! Que l'époux sorte de sa demeure, Et l'épouse de sa chambre!
Qu'entre le portique et l'autel Pleurent les sacrificateurs, Serviteurs de l'Eternel, Et qu'ils disent: Eternel, épargne ton peuple! Ne livre pas ton héritage à l'opprobre, Aux railleries des nations! Pourquoi dirait-on parmi les peuples: Où est leur Dieu?
L'Eternel est ému de jalousie pour son pays, Et il épargne son peuple.
L'Eternel répond, il dit à son peuple: Voici, je vous enverrai du blé, Du moût et de l'huile, Et vous en serez rassasiés; Et je ne vous livrerai plus à l'opprobre parmi les nations.
J'éloignerai de vous l'ennemi du nord, Je le chasserai vers une terre aride et déserte, Son avant-garde dans la mer orientale, Son arrière-garde dans la mer occidentale; Et son infection se répandra, Sa puanteur s'élèvera dans les airs, Parce qu'il a fait de grandes choses.
Terre, ne crains pas, Sois dans l'allégresse et réjouis-toi, Car l'Eternel fait de grandes choses!
Bêtes des champs, ne craignez pas, Car les plaines du désert reverdiront, Car les arbres porteront leurs fruits, Le figuier et la vigne donneront leurs richesses.
Et vous, enfants de Sion, soyez dans l'allégresse et réjouissez-vous En l'Eternel, votre Dieu, Car il vous donnera la pluie en son temps, Il vous enverra la pluie de la première et de l'arrière-saison, Comme autrefois.
Les aires se rempliront de blé, Et les cuves regorgeront de moût et d'huile.
Je vous remplacerai les années Qu'ont dévorées la sauterelle, Le jélek, le hasil et le gazam, Ma grande armée que j'avais envoyée contre vous.
Vous mangerez et vous vous rassasierez, Et vous célébrerez le nom de l'Eternel, votre Dieu, Qui aura fait pour vous des prodiges; Et mon peuple ne sera plus jamais dans la confusion.
Et vous saurez que je suis au milieu d'Israël, Que je suis l'Eternel, votre Dieu, et qu'il n'y en a point d'autre, Et mon peuple ne sera plus jamais dans la confusion.
Après cela, je répandrai mon esprit sur toute chair; Vos fils et vos filles prophétiseront, Vos vieillards auront des songes, Et vos jeunes gens des visions.
Même sur les serviteurs et sur les servantes, Dans ces jours-là, je répandrai mon esprit.
Je ferai paraître des prodiges dans les cieux et sur la terre, Du sang, du feu, et des colonnes de fumée;
Le soleil se changera en ténèbres, Et la lune en sang, Avant l'arrivée du jour de l'Eternel, De ce jour grand et terrible.
Alors quiconque invoquera le nom de l'Eternel sera sauvé; Le salut sera sur la montagne de Sion et à Jérusalem, Comme a dit l'Eternel, Et parmi les réchappés que l'Eternel appellera.
A la loi et au témoignage! Si l'on ne parle pas ainsi, Il n'y aura point d'aurore pour le peuple.
Tout ce peuple vient pour se livrer au pillage; Ses regards avides se portent en avant, Et il assemble des prisonniers comme du sable.
Le lion déchirait pour ses petits, Etranglait pour ses lionnes; Il remplissait de proie ses antres, De dépouilles ses repaires.
Parce que tu as pillé beaucoup de nations, Tout le reste des peuples te pillera; Car tu as répandu le sang des hommes, Tu as commis des violences dans le pays, Contre la ville et tous ses habitants.
Malheur à la ville sanguinaire, Pleine de mensonge, pleine de violence, Et qui ne cesse de se livrer à la rapine!...
Et quatre grands animaux sortirent de la mer, différents l'un de l'autre.
Le premier était semblable à un lion, et avait des ailes d'aigles; je regardai, jusqu'au moment où ses ailes furent arrachées; il fut enlevé de terre et mis debout sur ses pieds comme un homme, et un coeur d'homme lui fut donné.
Et voici, un second animal était semblable à un ours, et se tenait sur un côté; il avait trois côtes dans la gueule entre les dents, et on lui disait: Lève-toi, mange beaucoup de chair.
Après cela je regardai, et voici, un autre était semblable à un léopard, et avait sur le dos quatre ailes comme un oiseau; cet animal avait quatre têtes, et la domination lui fut donnée.
Après cela, je regardai pendant mes visions nocturnes, et voici, il y avait un quatrième animal, terrible, épouvantable et extraordinairement fort; il avait de grandes dents de fer, il mangeait, brisait, et il foulait aux pieds ce qui restait; il était différent de tous les animaux précédents, et il avait dix cornes.
En ce jour, l'Eternel frappera de sa dure, grande et forte épée Le léviathan, serpent fuyard, Le léviathan, serpent tortueux; Et il tuera le monstre qui est dans la mer.
Mais, quand le Seigneur aura accompli toute son oeuvre Sur la montagne de Sion et à Jérusalem, Je punirai le roi d'Assyrie pour le fruit de son coeur orgueilleux, Et pour l'arrogance de ses regards hautains.
Car il dit: C'est par la force de ma main que j'ai agi, C'est par ma sagesse, car je suis intelligent; J'ai reculé les limites des peuples, et pillé leurs trésors, Et, comme un héros, j'ai renversé ceux qui siégeaient sur des trônes;
J'ai mis la main sur les richesses des peuples, comme sur un nid, Et, comme on ramasse des oeufs abandonnés, J'ai ramassé toute la terre: Nul n'a remué l'aile, Ni ouvert le bec, ni poussé un cri. -
La hache se glorifie-t-elle envers celui qui s'en sert? Ou la scie est-elle arrogante envers celui qui la manie? Comme si la verge faisait mouvoir celui qui la lève, Comme si le bâton soulevait celui qui n'est pas du bois!
Tu disais en ton coeur: Je monterai au ciel, J'élèverai mon trône au-dessus des étoiles de Dieu; Je m'assiérai sur la montagne de l'assemblée, A l'extrémité du septentrion;
Voici, j'en veux à toi, orgueilleuse! Dit le Seigneur, l'Eternel des armées; Car ton jour est arrivé, Le temps de ton châtiment.
La parole qui fut adressée à Jérémie de la part de l'Eternel, la dixième année de Sédécias, roi de Juda. -C'était la dix-huitième année de Nebucadnetsar.
L'armée du roi de Babylone assiégeait alors Jérusalem; et Jérémie, le prophète, était enfermé dans la cour de la prison qui était dans la maison du roi de Juda.
Sédécias, roi de Juda, l'avait fait enfermer, et lui avait dit: Pourquoi prophétises-tu, en disant: Ainsi parle l'Eternel: Voici, je livre cette ville entre les mains du roi de Babylone, et il la prendra;
Sédécias, roi de Juda, n'échappera pas aux Chaldéens, mais il sera livré entre les mains du roi de Babylone, il lui parlera bouche à bouche, et ses yeux verront ses yeux;
le roi de Babylone emmènera Sédécias à Babylone, où il restera jusqu'à ce que je me souvienne de lui, dit l'Eternel; si vous vous battez contre les Chaldéens, vous n'aurez point de succès.
Jérémie dit: La parole de l'Eternel m'a été adressée, en ces mots:
Voici, Hanameel, fils de ton oncle Schallum, va venir auprès de toi pour te dire: Achète mon champ qui est à Anathoth, car tu as le droit de rachat pour l'acquérir.
Et Hanameel, fils de mon oncle, vint auprès de moi, selon la parole de l'Eternel, dans la cour de la prison, et il me dit: Achète mon champ, qui est à Anathoth, dans le pays de Benjamin, car tu as le droit d'héritage et de rachat, achète-le! Je reconnus que c'était la parole de l'Eternel.
J'achetai de Hanameel, fils de mon oncle, le champ qui est à Anathoth, et je lui pesai l'argent, dix-sept sicles d'argent.
J'écrivis un contrat, que je cachetai, je pris des témoins, et je pesai l'argent dans une balance.
Je pris ensuite le contrat d'acquisition, celui qui était cacheté, conformément à la loi et aux usages, et celui qui était ouvert;
et je remis le contrat d'acquisition à Baruc, fils de Nérija, fils de Machséja, en présence de Hanameel, fils de mon oncle, en présence des témoins qui avaient signé le contrat d'acquisition, et en présence de tous les juifs qui se trouvaient dans la cour de la prison.
Et je donnai devant eux cet ordre à Baruc:
Ainsi parle l'Eternel des armées, le Dieu d'Israël: Prends ces écrits, ce contrat d'acquisition, celui qui est cacheté et celui qui est ouvert, et mets-les dans un vase de terre, afin qu'ils se conservent longtemps.
Car ainsi parle l'Eternel des armées, le Dieu d'Israël: On achètera encore des maisons, des champs et des vignes, dans ce pays.
Après que j'eus remis le contrat d'acquisition à Baruc, fils de Nérija, j'adressai cette prière à l'Eternel:
Ah! Seigneur Eternel, Voici, tu as fait les cieux et la terre Par ta grande puissance et par ton bras étendu: Rien n'est étonnant de ta part.
Tu fais miséricorde jusqu'à la millième génération, Et tu punis l'iniquité des pères dans le sein de leurs enfants après eux. Tu es le Dieu grand, le puissant, Dont le nom est l'Eternel des armées.
Tu es grand en conseil et puissant en action; Tu as les yeux ouverts sur toutes les voies des enfants des hommes, Pour rendre à chacun selon ses voies, Selon le fruit de ses oeuvres.
Tu as fait des miracles et des prodiges dans le pays d'Egypte jusqu'à ce jour, Et en Israël et parmi les hommes, Et tu t'es fait un nom comme il l'est aujourd'hui.
Tu as fait sortir du pays d'Egypte ton peuple d'Israël, Avec des miracles et des prodiges, à main forte et à bras étendu, Et avec une grande terreur.
Tu leur as donné ce pays, Que tu avais juré à leurs pères de leur donner, Pays où coulent le lait et le miel.
Ils sont venus, et ils en ont pris possession. Mais ils n'ont point obéi à ta voix, Ils n'ont point observé ta loi, Ils n'ont pas fait tout ce que tu leur avais ordonné de faire. Et c'est alors que tu as fait fondre sur eux tous ces malheurs!
Voici, les terrasses s'élèvent contre la ville et la menacent; La ville sera livrée entre les mains des Chaldéens qui l'attaquent, Vaincue par l'épée, par la famine et par la peste. Ce que tu as dit est arrivé, et tu le vois.
Néanmoins, Seigneur Eternel, tu m'as dit: Achète un champ pour de l'argent, prends des témoins... Et la ville est livrée entre les mains des Chaldéens!
La parole de l'Eternel fut adressée à Jérémie, en ces mots:
Voici, je suis l'Eternel, le Dieu de toute chair. Y a-t-il rien qui soit étonnant de ma part?
C'est pourquoi ainsi parle l'Eternel: Voici, je livre cette ville entre les mains des Chaldéens, Et entre les mains de Nebucadnetsar, roi de Babylone, Et il la prendra.
Les Chaldéens qui attaquent cette ville vont entrer, Ils y mettront le feu, et ils la brûleront, Avec les maisons sur les toits desquelles on a offert de l'encens à Baal Et fait des libations à d'autres dieux, Afin de m'irriter.
Car les enfants d'Israël et les enfants de Juda N'ont fait, dès leur jeunesse, que ce qui est mal à mes yeux; Les enfants d'Israël n'ont fait que m'irriter Par l'oeuvre de leurs mains, dit l'Eternel.
Car cette ville excite ma colère et ma fureur, Depuis le jour où on l'a bâtie jusqu'à ce jour; Aussi je veux l'ôter de devant ma face,
A cause de tout le mal que les enfants d'Israël et les enfants de Juda Ont fait pour m'irriter, Eux, leurs rois, leurs chefs, leurs sacrificateurs et leurs prophètes, Les hommes de Juda et les habitants de Jérusalem.
Ils m'ont tourné le dos, ils ne m'ont pas regardé; On les a enseignés, on les a enseignés dès le matin; Mais ils n'ont pas écouté pour recevoir instruction.
Ils ont placé leurs abominations Dans la maison sur laquelle mon nom est invoqué, Afin de la souiller.
Ils ont bâti des hauts lieux à Baal dans la vallée de Ben-Hinnom, Pour faire passer à Moloc leurs fils et leurs filles: Ce que je ne leur avais point ordonné; Et il ne m'était point venu à la pensée Qu'ils commettraient de telles horreurs Pour faire pécher Juda.
Et maintenant, ainsi parle l'Eternel, le Dieu d'Israël, Sur cette ville dont vous dites: Elle sera livrée entre les mains du roi de Babylone, Vaincue par l'épée, par la famine et par la peste:
Voici, je les rassemblerai de tous les pays où je les ai chassés, Dans ma colère, dans ma fureur, et dans ma grande irritation; Je les ramènerai dans ce lieu, Et je les y ferai habiter en sûreté.
Ils seront mon peuple, Et je serai leur Dieu.
Je leur donnerai un même coeur et une même voie, Afin qu'ils me craignent toujours, Pour leur bonheur et celui de leurs enfants après eux.
Je traiterai avec eux une alliance éternelle, Je ne me détournerai plus d'eux, Je leur ferai du bien, Et je mettrai ma crainte dans leur coeur, Afin qu'ils ne s'éloignent pas de moi.
Je prendrai plaisir à leur faire du bien, Et je les planterai véritablement dans ce pays, De tout mon coeur et de toute mon âme.
Car ainsi parle l'Eternel: De même que j'ai fait venir sur ce peuple tous ces grands malheurs, De même je ferai venir sur eux tout le bien que je leur promets.
On achètera des champs dans ce pays Dont vous dites: C'est un désert, sans hommes ni bêtes, Il est livré entre les mains des Chaldéens.
On achètera des champs pour de l'argent, On écrira des contrats, on les cachètera, on prendra des témoins, Dans le pays de Benjamin et aux environs de Jérusalem, Dans les villes de Juda, dans les villes de la montagne, Dans les villes de la plaine et dans les villes du midi; Car je ramènerai leurs captifs, dit l'Eternel.
Es-tu meilleure que No-Amon, Qui était assise au milieu des fleuves, Entourée par les eaux, Ayant la mer pour rempart, La mer pour murailles?
Tu diras à Tyr: O toi qui es assise au bord de la mer, Et qui trafiques avec les peuples d'un grand nombre d'îles! Ainsi parle le Seigneur, l'Eternel: Tyr, tu disais: Je suis parfaite en beauté!
Fils de l'homme, dis au prince de Tyr: Ainsi parle le Seigneur, l'Eternel: Ton coeur s'est élevé, et tu as dit: Je suis Dieu, Je suis assis sur le siège de Dieu, au sein des mers! Toi, tu es homme et non Dieu, Et tu prends ta volonté pour la volonté de Dieu.
Voici, tu es plus sage que Daniel, Rien de secret n'est caché pour toi;
Par ta sagesse et par ton intelligence Tu t'es acquis des richesses, Tu as amassé de l'or et de l'argent Dans tes trésors;
Par ta grande sagesse et par ton commerce Tu as accru tes richesses, Et par tes richesses ton coeur s'est élevé.
La onzième année, le premier jour du troisième mois, la parole de l'Eternel me fut adressée, en ces mots:
Fils de l'homme, dis à Pharaon, roi d'Egypte, et à sa multitude: A qui ressembles-tu dans ta grandeur?
Voici, l'Assyrie était un cèdre du Liban; Ses branches étaient belles, Son feuillage était touffu, sa tige élevée, Et sa cime s'élançait au milieu d'épais rameaux.
Les eaux l'avaient fait croître, L'abîme l'avait fait pousser en hauteur; Des fleuves coulaient autour du lieu où il était planté, Et envoyaient leurs canaux à tous les arbres des champs.
C'est pourquoi sa tige s'élevait au-dessus de tous les arbres des champs, Ses branches avaient multiplié, ses rameaux s'étendaient, Par l'abondance des eaux qui l'avaient fait pousser.
Tous les oiseaux du ciel nichaient dans ses branches, Toutes les bêtes des champs faisaient leurs petits sous ses rameaux, Et de nombreuses nations habitaient toutes à son ombre.
Il était beau par sa grandeur, par l'étendue de ses branches, Car ses racines plongeaient dans des eaux abondantes.
Les cèdres du jardin de Dieu ne le surpassaient point, Les cyprès n'égalaient point ses branches, Et les platanes n'étaient point comme ses rameaux; Aucun arbre du jardin de Dieu ne lui était comparable en beauté.
Je l'avais embelli par la multitude de ses branches, Et tous les arbres d'Eden, dans le jardin de Dieu, lui portaient envie.
C'est pourquoi ainsi parle le Seigneur, l'Eternel: Parce qu'il avait une tige élevée, Parce qu'il lançait sa cime au milieu d'épais rameaux, Et que son coeur était fier de sa hauteur,
Je l'ai livré entre les mains du héros des nations, Qui le traitera selon sa méchanceté; je l'ai chassé.
Des étrangers, les plus violents des peuples, l'ont abattu et rejeté; Ses branches sont tombées dans les montagnes et dans toutes les vallées. Ses rameaux se sont brisés dans tous les ravins du pays; Et tous les peuples de la terre se sont retirés de son ombre, Et l'ont abandonné.
Sur ses débris sont venus se poser tous les oiseaux du ciel, Et toutes les bêtes des champs ont fait leur gîte parmi ses rameaux,
Afin que tous les arbres près des eaux n'élèvent plus leur tige, Et qu'ils ne lancent plus leur cime au milieu d'épais rameaux, Afin que tous les chênes arrosés d'eau ne gardent plus leur hauteur; Car tous sont livrés à la mort, aux profondeurs de la terre, Parmi les enfants des hommes, Avec ceux qui descendent dans la fosse.
Alors son ardeur redouble, Il poursuit sa marche, et il se rend coupable. Sa force à lui, voilà son dieu!
En face de ton meurtrier, diras-tu: Je suis Dieu? Tu seras homme et non Dieu Sous la main de celui qui te tuera.
Malheur à l'Assyrien, verge de ma colère! La verge dans sa main, c'est l'instrument de ma fureur.
Je l'ai lâché contre une nation impie, Je l'ai fait marcher contre le peuple de mon courroux, Pour qu'il se livre au pillage et fasse du butin, Pour qu'il le foule aux pieds comme la boue des rues.
Mais il n'en juge pas ainsi, Et ce n'est pas là la pensée de son coeur; Il ne songe qu'à détruire, Qu'à exterminer les nations en foule.
J'étais irrité contre mon peuple, J'avais profané mon héritage, Et je les avais livrés entre tes mains: Tu n'as pas eu pour eux de la compassion, Tu as durement appesanti ton joug sur le vieillard.
Israël n'a-t-il pas été pour toi un objet de raillerie? Avait-il donc été surpris parmi les voleurs, Pour que tu ne parles de lui qu'en secouant la tête?
Tous ceux qui les trouvaient les dévoraient, Et leurs ennemis disaient: Nous ne sommes point coupables, Puisqu'ils ont péché contre l'Eternel, la demeure de la justice, Contre l'Eternel, l'espérance de leurs pères.
Tu diras aux enfants d'Ammon: Ecoutez la parole du Seigneur, de l'Eternel! Ainsi parle le Seigneur, l'Eternel: Parce que tu as dit: Ah! ah! Sur mon sanctuaire qui était profané, Sur la terre d'Israël qui était dévastée, Et sur la maison de Juda qui allait en captivité,
La parole de l'Eternel me fut adressée, en ces mots:
Fils de l'homme, tourne ta face vers les montagnes d'Israël, Et prophétise contre elles!
Tu diras: Montagnes d'Israël, Ecoutez la parole du Seigneur, de l'Eternel! Ainsi parle le Seigneur, l'Eternel, Aux montagnes et aux collines, aux ravins et aux vallées: Voici, je fais venir l'épée contre vous, Et je détruirai vos hauts lieux.
Vos autels seront dévastés, Vos statues du soleil seront brisées, Et je ferai tomber vos morts devant vos idoles.
Je mettrai les cadavres des enfants d'Israël devant leurs idoles, Et je disperserai vos ossements autour de vos autels.
Partout où vous habitez, vos villes seront ruinées, Et vos hauts lieux dévastés; Vos autels seront délaissés et abandonnés, Vos idoles seront brisées et disparaîtront, Vos statues du soleil seront abattues, Et vos ouvrages anéantis.
Les morts tomberont au milieu de vous, Et vous saurez que je suis l'Eternel.
Mais je laisserai quelques restes d'entre vous, Qui échapperont à l'épée parmi les nations, Lorsque vous serez dispersés en divers pays.
Vos réchappés se souviendront de moi Parmi les nations où ils seront captifs, Parce que j'aurai brisé leur coeur adultère et infidèle, Et leurs yeux qui se sont prostitués après leurs idoles; Ils se prendront eux-mêmes en dégoût, A cause des infamies qu'ils ont commises, A cause de toutes leurs abominations.
Et ils sauront que je suis l'Eternel, Et que ce n'est pas en vain que je les ai menacés De leur envoyer tous ces maux.
Ainsi parle le Seigneur, l'Eternel: Frappe de la main, frappe du pied, et dis: Hélas! Sur toutes les méchantes abominations de la maison d'Israël, Qui tombera par l'épée, par la famine et par la peste.
Celui qui sera loin mourra de la peste, Celui qui sera près tombera par l'épée, Celui qui restera et sera assiégé périra par la famine. J'assouvirai ainsi ma fureur sur eux.
Et vous saurez que je suis l'Eternel, Quand leurs morts seront au milieu de leurs idoles, Autour de leurs autels, Sur toute colline élevée, sur tous les sommets des montagnes, Sous tout arbre vert, sous tout chêne touffu, Là où ils offraient des parfums d'une agréable odeur A toutes leurs idoles.
J'étendrai ma main contre eux, Et je rendrai le pays plus solitaire et plus désolé Que le désert de Dibla, Partout où ils habitent. Et ils sauront que je suis l'Eternel.
Ceux qui fabriquent des idoles ne sont tous que vanité, Et leurs plus belles oeuvres ne servent à rien; Elles le témoignent elles-mêmes: Elles n'ont ni la vue, ni l'intelligence, Afin qu'ils soient dans la confusion.
Qui est-ce qui fabrique un dieu, ou fond une idole, Pour n'en retirer aucune utilité?
Voici, tous ceux qui y travaillent seront confondus, Et les ouvriers ne sont que des hommes; Qu'ils se réunissent tous, qu'ils se présentent, Et tous ensemble ils seront tremblants et couverts de honte.
Le forgeron fait une hache, Il travaille avec le charbon, Et il la façonne à coups de marteau; Il la forge d'un bras vigoureux; Mais a-t-il faim, le voilà sans force; Ne boit-il pas d'eau, le voilà épuisé.
Le charpentier étend le cordeau, Fait un tracé au crayon, Façonne le bois avec un couteau, Et marque ses dimensions avec le compas; Et il produit une figure d'homme, Une belle forme humaine, Pour qu'elle habite dans une maison.
Il se coupe des cèdres, Il prend des rouvres et des chênes, Et fait un choix parmi les arbres de la forêt; Il plante des pins, Et la pluie les fait croître.
Ces arbres servent à l'homme pour brûler, Il en prend et il se chauffe. Il y met aussi le feu pour cuire du pain; Et il en fait également un dieu, qu'il adore, Il en fait une idole, devant laquelle il se prosterne.
Il brûle au feu la moitié de son bois, Avec cette moitié il cuit de la viande, Il apprête un rôti, et se rassasie; Il se chauffe aussi, et dit: Ha! Ha! Je me chauffe, je vois la flamme!
Et avec le reste il fait un dieu, son idole, Il se prosterne devant elle, il l'adore, il l'invoque, Et s'écrie: Sauve-moi! Car tu es mon dieu!
Ils n'ont ni intelligence, ni entendement, Car on leur a fermé les yeux pour qu'ils ne voient point, Et le coeur pour qu'ils ne comprennent point.
Il ne rentre pas en lui-même, Et il n'a ni l'intelligence, ni le bon sens de dire: J'en ai brûlé une moitié au feu, J'ai cuit du pain sur les charbons, J'ai rôti de la viande et je l'ai mangée; Et avec le reste je ferais une abomination! Je me prosternerais devant un morceau de bois!
Il se repaît de cendres, Son coeur abusé l'égare, Et il ne sauvera point son âme, et ne dira point: N'est-ce pas du mensonge que j'ai dans ma main?
La sécheresse contre ses eaux! qu'elles tarissent! Car c'est un pays d'idoles; Ils sont fous de leurs idoles.
Car tous les dieux des peuples sont des idoles, Et l'Eternel a fait les cieux.
L'Eternel, du haut des cieux, regarde les fils de l'homme, Pour voir s'il y a quelqu'un qui soit intelligent, Qui cherche Dieu.
Psaume de David. A l'occasion de sa fuite devant Absalom, son fils. O Eternel, que mes ennemis sont nombreux! Quelle multitude se lève contre moi!
Combien qui disent à mon sujet: Plus de salut pour lui auprès de Dieu! -Pause.
Mais toi, ô Eternel! tu es mon bouclier, Tu es ma gloire, et tu relèves ma tête.
De ma voix je crie à l'Eternel, Et il me répond de sa montagne sainte. -Pause.
Je me couche, et je m'endors; Je me réveille, car l'Eternel est mon soutien.
Je ne crains pas les myriades de peuples Qui m'assiègent de toutes parts.
Lève-toi, Eternel! sauve-moi, mon Dieu! Car tu frappes à la joue tous mes ennemis, Tu brises les dents des méchants.
Le salut est auprès de l'Eternel: Que ta bénédiction soit sur ton peuple! -Pause.
Levez vos yeux en haut, et regardez! Qui a créé ces choses? Qui fait marcher en ordre leur armée? Il les appelle toutes par leur nom; Par son grand pouvoir et par sa force puissante, Il n'en est pas une qui fasse défaut.
Voici, les nations sont comme une goutte d'un seau, Elles sont comme de la poussière sur une balance; Voici, les îles sont comme une fine poussière qui s'envole.
Car voici, dans la ville sur laquelle mon nom est invoqué Je commence à faire du mal; Et vous, vous resteriez impunis! Vous ne resterez pas impunis; Car j'appellerai le glaive sur tous les habitants de la terre, Dit l'Eternel des armées.
Malheur à l'Assyrien, verge de ma colère! La verge dans sa main, c'est l'instrument de ma fureur.
Ne te réjouis pas, pays des Philistins, De ce que la verge qui te frappait est brisée! Car de la racine du serpent sortira un basilic, Et son fruit sera un dragon volant.
En ce jour, l'Eternel frappera de sa dure, grande et forte épée Le léviathan, serpent fuyard, Le léviathan, serpent tortueux; Et il tuera le monstre qui est dans la mer.
C'est pourquoi ainsi parle le Seigneur, l'Eternel: Voici, je ferai venir contre toi l'épée, Et j'exterminerai du milieu de toi les hommes et les bêtes.
En ce jour, l'Eternel frappera de sa dure, grande et forte épée Le léviathan, serpent fuyard, Le léviathan, serpent tortueux; Et il tuera le monstre qui est dans la mer.
Parle, et tu diras: Ainsi parle le Seigneur, l'Eternel: Voici, j'en veux à toi, Pharaon, roi d'Egypte, Grand crocodile, qui te couches au milieu de tes fleuves, Et qui dis: Mon fleuve est à moi, c'est moi qui l'ai fait!
La terreur, la fosse, et le filet, Sont sur toi, habitant de Moab! Dit l'Eternel.
Nous entendons l'orgueil du superbe Moab, Sa fierté et sa hauteur, son arrogance et ses vains discours.
Car ainsi m'a parlé l'Eternel, le Dieu d'Israël: Prends de ma main cette coupe remplie du vin de ma colère, Et fais-la boire à toutes les nations Vers lesquelles je t'enverrai.
La parole de l'Eternel me fut adressée, en ces mots:
Tu ne prendras point de femme, Et tu n'auras dans ce lieu ni fils ni filles.
Car ainsi parle l'Eternel sur les fils et les filles Qui naîtront en ce lieu, Sur leurs mères qui les auront enfantés, Et sur leurs pères qui les auront engendrés dans ce pays:
Ils mourront consumés par la maladie; On ne leur donnera ni larmes ni sépulture; Ils seront comme du fumier sur la terre; Ils périront par l'épée et par la famine; Et leurs cadavres serviront de pâture Aux oiseaux du ciel et aux bêtes de la terre.
Car ainsi parle l'Eternel: N'entre pas dans une maison de deuil, N'y va pas pleurer, te lamenter avec eux; Car j'ai retiré à ce peuple ma paix, dit l'Eternel, Ma bonté et ma miséricorde.
Grands et petits mourront dans ce pays; On ne leur donnera point de sépulture; On ne les pleurera point, On ne se fera point d'incision, Et l'on ne se rasera pas pour eux.
On ne rompra pas le pain dans le deuil Pour consoler quelqu'un au sujet d'un mort, Et l'on n'offrira pas la coupe de consolation Pour un père ou pour une mère.
N'entre pas non plus dans une maison de festin, Pour t'asseoir avec eux, Pour manger et pour boire.
Car ainsi parle l'Eternel des armées, le Dieu d'Israël: Voici, je ferai cesser dans ce lieu, sous vos yeux et de vos jours, Les cris de réjouissance et les cris d'allégresse, Les chants du fiancé et les chants de la fiancée.
Lorsque tu annonceras à ce peuple toutes ces choses, Ils te diront: Pourquoi l'Eternel nous menace-t-il de tous ces grands malheurs? Quelle est notre iniquité? Quel péché avons-nous commis contre l'Eternel, notre Dieu?
Alors tu leur répondras: Vos pères m'ont abandonné, dit l'Eternel, Ils sont allés après d'autres dieux, Ils les ont servis et se sont prosternés devant eux; Ils m'ont abandonné, et n'ont point observé ma loi.
Et vous, vous avez fait le mal plus encore que vos pères; Et voici, vous suivez chacun les penchants de votre mauvais coeur, Pour ne point m'écouter.
Je vous transporterai de ce pays Dans un pays que vous n'avez point connu, Ni vous, ni vos pères; Et là, vous servirez les autres dieux jour et nuit, Car je ne vous accorderai point de grâce.
C'est pourquoi voici, les jours viennent, dit l'Eternel, Où l'on ne dira plus: L'Eternel est vivant, Lui qui a fait monter du pays d'Egypte les enfants d'Israël!
Mais on dira: L'Eternel est vivant, Lui qui a fait monter les enfants d'Israël du pays du septentrion Et de tous les pays où il les avait chassés! Je les ramènerai dans leur pays, Que j'avais donné à leurs pères.
Voici, j'envoie une multitude de pêcheurs, dit l'Eternel, et ils les pêcheront; Et après cela j'enverrai une multitude de chasseurs, et ils les chasseront De toutes les montagnes et de toutes les collines, Et des fentes des rochers.
Car mes yeux sont attentifs à toutes leurs voies, Elles ne sont point cachées devant ma face, Et leur iniquité ne se dérobe point à mes regards.
Je leur donnerai d'abord le double salaire de leur iniquité et de leur péché, Parce qu'ils ont profané mon pays, Parce qu'ils ont rempli mon héritage Des cadavres de leurs idoles et de leurs abominations.
Eternel, ma force et mon appui, mon refuge au jour de la détresse! Les nations viendront à toi des extrémités de la terre, Et elles diront: Nos pères n'ont hérité que le mensonge, De vaines idoles, qui ne servent à rien.
L'homme peut-il se faire des dieux, Qui ne sont pas des dieux? -
C'est pourquoi voici, je leur fais connaître, cette fois, Je leur fais connaître ma puissance et ma force; Et ils sauront que mon nom est l'Eternel.
Je ferai de Rabba un parc pour les chameaux, Et du pays des enfants d'Ammon un bercail pour les brebis. Et vous saurez que je suis l'Eternel.
Elles détruiront les murs de Tyr, Elles abattront ses tours, Et j'en raclerai la poussière; Je ferai d'elle un rocher nu;
Ses sépulcres sont dans les profondeurs de la fosse, Et sa multitude est autour de son sépulcre; Tous sont morts, sont tombés par l'épée; Eux qui répandaient la terreur dans le pays des vivants.
La neuvième année, le dixième jour du dixième mois, la parole de l'Eternel me fut adressée, en ces mots:
Fils de l'homme, mets par écrit la date de ce jour, de ce jour-ci! Le roi de Babylone s'approche de Jérusalem en ce jour même.
Propose une parabole à la famille de rebelles, et dis-leur: Ainsi parle le Seigneur, l'Eternel: Place, place la chaudière, et verses-y de l'eau.
Mets-y les morceaux, tous les bons morceaux, la cuisse, l'épaule; remplis-la des meilleurs os.
Choisis dans le troupeau, et entasse du bois sous la chaudière; fais bouillir à gros bouillons, et que les os qui sont dedans cuisent aussi.
C'est pourquoi ainsi parle le Seigneur, l'Eternel: Malheur à la ville sanguinaire, chaudière pleine de rouille, et dont la rouille ne se détache pas! Tires-en les morceaux les uns après les autres, sans recourir au sort.
Car le sang qu'elle a versé est au milieu d'elle; elle l'a mis sur le roc nu, elle ne l'a pas répandu sur la terre pour le couvrir de poussière.
Afin de montrer ma fureur, afin de me venger, j'ai répandu son sang sur le roc nu, pour qu'il ne fût pas couvert.
C'est pourquoi ainsi parle le Seigneur, l'Eternel: Malheur à la ville sanguinaire! Moi aussi je veux faire un grand bûcher.
Entasse le bois, allume le feu, cuis bien la chair, assaisonne-la, et que les os soient brûlés.
Puis mets la chaudière vide sur les charbons, afin qu'elle s'échauffe, que son airain devienne brûlant, que sa souillure se fonde au dedans, et que sa rouille se consume.
Les efforts sont inutiles, la rouille dont elle est pleine ne se détache pas; la rouille ne s'en ira que par le feu.
Le crime est dans ta souillure; parce que j'ai voulu te purifier et que tu n'es pas devenue pure, tu ne seras plus purifiée de ta souillure jusqu'à ce que j'aie assouvi sur toi ma fureur.
Moi, l'Eternel, j'ai parlé; cela arrivera, et je l'exécuterai; je ne reculerai pas, et je n'aurai ni pitié ni repentir. On te jugera selon ta conduite et selon tes actions, dit le Seigneur, l'Eternel.
La parole de l'Eternel me fut adressée, en ces mots:
Fils de l'homme, voici, je t'enlève par une mort soudaine ce qui fait les délices de tes yeux. Tu ne te lamenteras point, tu ne pleureras point, et tes larmes ne couleront pas.
Soupire en silence, ne prends pas le deuil des morts, attache ton turban, mets ta chaussure à tes pieds, ne te couvre pas la barbe, et ne mange pas le pain des autres.
J'avais parlé au peuple le matin, et ma femme mourut le soir. Le lendemain matin, je fis ce qui m'avait été ordonné.
Le peuple me dit: Ne nous expliqueras-tu pas ce que signifie pour nous ce que tu fais?
Je leur répondis: La parole de l'Eternel m'a été adressée, en ces mots:
Dis à la maison d'Israël: Ainsi parle le Seigneur, l'Eternel: Voici, je vais profaner mon sanctuaire, l'orgueil de votre force, les délices de vos yeux, l'objet de votre amour; et vos fils et vos filles que vous avez laissés tomberont par l'épée.
Vous ferez alors comme j'ai fait. Vous ne vous couvrirez pas la barbe, vous ne mangerez pas le pain des autres,
vous aurez vos turbans sur la tête et vos chaussures aux pieds, vous ne vous lamenterez pas et vous ne pleurerez pas; mais vous serez frappés de langueur pour vos iniquités, et vous gémirez entre vous.
Ezéchiel sera pour vous un signe. Vous ferez entièrement comme il a fait. Et quand ces choses arriveront, vous saurez que je suis le Seigneur, l'Eternel.
Et toi, fils de l'homme, le jour où je leur enlèverai ce qui fait leur force, leur joie et leur gloire, les délices de leurs yeux et l'objet de leur amour, leurs fils et leurs filles,
ce jour-là un fuyard viendra vers toi pour l'annoncer à tes oreilles.
En ce jour, ta bouche s'ouvrira avec le fuyard, et tu parleras, tu ne seras plus muet; tu seras pour eux un signe, et ils sauront que je suis l'Eternel.
Oracle sur Duma. On me crie de Séir: Sentinelle, que dis-tu de la nuit? Sentinelle, que dis-tu de la nuit?
Qui est celui-ci qui vient d'Edom, De Botsra, en vêtements rouges, En habits éclatants, Et se redressant avec fierté dans la plénitude de sa force? -C'est moi qui ai promis le salut, Qui ai le pouvoir de délivrer. -
Pourquoi tes habits sont-ils rouges, Et tes vêtements comme les vêtements de celui qui foule dans la cuve? -
J'ai été seul à fouler au pressoir, Et nul homme d'entre les peuples n'était avec moi; Je les ai foulés dans ma colère, Je les ai écrasés dans ma fureur; Leur sang a jailli sur mes vêtements, Et j'ai souillé tous mes habits.
Car un jour de vengeance était dans mon coeur, Et l'année de mes rachetés est venue.
Je regardais, et personne pour m'aider; J'étais étonné, et personne pour me soutenir; Alors mon bras m'a été en aide, Et ma fureur m'a servi d'appui.
J'ai foulé des peuples dans ma colère, Je les ai rendus ivres dans ma fureur, Et j'ai répandu leur sang sur la terre.
Tu as été pour moi un marteau, un instrument de guerre. J'ai brisé par toi des nations, Par toi j'ai détruit des royaumes.
Par toi j'ai brisé le cheval et son cavalier; Par toi j'ai brisé le char et celui qui était dessus.
Par toi j'ai brisé l'homme et la femme; Par toi j'ai brisé le vieillard et l'enfant; Par toi j'ai brisé le jeune homme et la jeune fille.
Par toi j'ai brisé le berger et son troupeau; Par toi j'ai brisé le laboureur et ses boeufs; Par toi j'ai brisé les gouverneurs et les chefs.
Et Babylone, l'ornement des royaumes, La fière parure des Chaldéens, Sera comme Sodome et Gomorrhe, que Dieu détruisit.
L'année où Tharthan, envoyé par Sargon, roi d'Assyrie, vint assiéger Asdod et s'en empara,
en ce temps-là l'Eternel adressa la parole à Esaïe, fils d'Amots, et lui dit: Va, détache le sac de tes reins et ôte tes souliers de tes pieds. Il fit ainsi, marcha nu et déchaussé.
Et l'Eternel dit: De même que mon serviteur Esaïe marche nu et déchaussé, ce qui sera dans trois ans un signe et un présage pour l'Egypte et pour l'Ethiopie,
de même le roi d'Assyrie emmènera de l'Egypte et de l'Ethiopie captifs et exilés les jeunes hommes et les vieillards, nus et déchaussés, et le dos découvert, à la honte de l'Egypte.
Alors on sera dans l'effroi et dans la confusion, à cause de l'Ethiopie en qui l'on avait mis sa confiance, et de l'Egypte dont on se glorifiait.
Et les habitants de cette côte diront en ce jour: Voilà ce qu'est devenu l'objet de notre attente, sur lequel nous avions compté pour être secourus, pour être délivrés du roi d'Assyrie! Comment échapperons-nous?
Comme Sodome et Gomorrhe, et les villes voisines, que Dieu détruisit, Dit l'Eternel, Elle ne sera plus habitée, Elle ne sera le séjour d'aucun homme.
Regarde, je t'établis aujourd'hui sur les nations et sur les royaumes, pour que tu arraches et que tu abattes, pour que tu ruines et que tu détruises, pour que tu bâtisses et que tu plantes.
Mais les ténèbres ne régneront pas toujours Sur la terre où il y a maintenant des angoisses: Si les temps passés ont couvert d'opprobre Le pays de Zabulon et le pays de Nephthali, Les temps à venir couvriront de gloire La contrée voisine de la mer, au delà du Jourdain, Le territoire des Gentils.
Sion sera sauvée par la droiture, Et ceux qui s'y convertiront seront sauvés par la justice.
Le reste reviendra, le reste de Jacob, Au Dieu puissant.
Je leur donnerai un coeur pour qu'ils connaissent que je suis l'Eternel; ils seront mon peuple, et je serai leur Dieu, s'ils reviennent à moi de tout leur coeur.
Après cela, les enfants d'Israël reviendront; ils chercheront l'Eternel, leur Dieu, et David, leur roi; et ils tressailliront à la vue de l'Eternel et de sa bonté, dans la suite des temps.
Il ne se fera ni tort ni dommage Sur toute ma montagne sainte; Car la terre sera remplie de la connaissance de l'Eternel, Comme le fond de la mer par les eaux qui le couvrent.
Et les restes de Sion, les restes de Jérusalem, Seront appelés saints, Quiconque à Jérusalem sera inscrit parmi les vivants,
Et s'il y reste encore un dixième des habitants, Ils seront à leur tour anéantis. Mais, comme le térébinthe et le chêne Conservent leur tronc quand ils sont abattus, Une sainte postérité renaîtra de ce peuple.
Je traiterai avec eux une alliance de paix, et il y aura une alliance éternelle avec eux; je les établirai, je les multiplierai, et je placerai mon sanctuaire au milieu d'eux pour toujours.
Ma demeure sera parmi eux; je serai leur Dieu, et ils seront mon peuple.
Et les nations sauront que je suis l'Eternel, qui sanctifie Israël, lorsque mon sanctuaire sera pour toujours au milieu d'eux.
Mais on dira: L'Eternel est vivant, Lui qui a fait monter les enfants d'Israël du pays du septentrion Et de tous les pays où il les avait chassés! Je les ramènerai dans leur pays, Que j'avais donné à leurs pères.
Alors je répandrai sur la maison de David et sur les habitants de Jérusalem Un esprit de grâce et de supplication, Et ils tourneront les regards vers moi, celui qu'ils ont percé. Ils pleureront sur lui comme on pleure sur un fils unique, Ils pleureront amèrement sur lui comme on pleure sur un premier-né.
En ce jour-là, le deuil sera grand à Jérusalem, Comme le deuil d'Hadadrimmon dans la vallée de Meguiddon.
Le pays sera dans le deuil, chaque famille séparément: La famille de la maison de David séparément, et les femmes à part; La famille de la maison de Nathan séparément, et les femmes à part;
La famille de la maison de Lévi séparément, et les femmes à part; La famille de Schimeï séparément, et les femmes à part;
Toutes les autres familles, chaque famille séparément, Et les femmes à part.
Voici, il vient avec les nuées. Et tout oeil le verra, même ceux qui l'ont percé; et toutes les tribus de la terre se lamenteront à cause de lui. Oui. Amen!
En ce jour-là, il sera écrit sur les clochettes des chevaux: Sainteté à L'Eternel! Et les chaudières dans la maison de l'Eternel Seront comme les coupes devant l'autel.
La main de l'Eternel fut sur moi, et l'Eternel me transporta en esprit, et me déposa dans le milieu d'une vallée remplie d'ossements.
Il me fit passer auprès d'eux, tout autour; et voici, ils étaient fort nombreux, à la surface de la vallée, et ils étaient complètement secs.
Il me dit: Fils de l'homme, ces os pourront-ils revivre? Je répondis: Seigneur Eternel, tu le sais.
Il me dit: Prophétise sur ces os, et dis-leur: Ossements desséchés, écoutez la parole de l'Eternel!
Ainsi parle le Seigneur, l'Eternel, à ces os: Voici, je vais faire entrer en vous un esprit, et vous vivrez;
je vous donnerai des nerfs, je ferai croître sur vous de la chair, je vous couvrirai de peau, je mettrai en vous un esprit, et vous vivrez. Et vous saurez que je suis l'Eternel.
Je prophétisai, selon l'ordre que j'avais reçu. Et comme je prophétisais, il y eut un bruit, et voici, il se fit un mouvement, et les os s'approchèrent les uns des autres.
Je regardai, et voici, il leur vint des nerfs, la chair crût, et la peau les couvrit par-dessus; mais il n'y avait point en eux d'esprit.
Il me dit: Prophétise, et parle à l'esprit! prophétise, fils de l'homme, et dis à l'esprit: Ainsi parle le Seigneur, l'Eternel: Esprit, viens des quatre vents, souffle sur ces morts, et qu'ils revivent!
Je prophétisai, selon l'ordre qu'il m'avait donné. Et l'esprit entra en eux, et ils reprirent vie, et ils se tinrent sur leurs pieds: c'était une armée nombreuse, très nombreuse.
Il me dit: Fils de l'homme, ces os, c'est toute la maison d'Israël. Voici, ils disent: Nos os sont desséchés, notre espérance est détruite, nous sommes perdus!
Prophétise donc, et dis-leur: Ainsi parle le Seigneur, l'Eternel: Voici, j'ouvrirai vos sépulcres, je vous ferai sortir de vos sépulcres, ô mon peuple, et je vous ramènerai dans le pays d'Israël.
Et vous saurez que je suis l'Eternel, lorsque j'ouvrirai vos sépulcres, et que je vous ferai sortir de vos sépulcres, ô mon peuple!
Je mettrai mon esprit en vous, et vous vivrez; je vous rétablirai dans votre pays, et vous saurez que moi, l'Eternel, j'ai parlé et agi, dit l'Eternel.
On n'entendra plus parler de violence dans ton pays, Ni de ravage et de ruine dans ton territoire; Tu donneras à tes murs le nom de salut, Et à tes portes celui de gloire.
Je me réjouirai en l'Eternel, Mon âme sera ravie d'allégresse en mon Dieu; Car il m'a revêtu des vêtements du salut, Il m'a couvert du manteau de la délivrance, Comme le fiancé s'orne d'un diadème, Comme la fiancée se pare de ses joyaux.
Alors la gloire de l'Eternel sera révélée, Et au même instant toute chair la verra; Car la bouche de l'Eternel a parlé.
Je fais approcher ma justice: elle n'est pas loin; Et mon salut: il ne tardera pas. Je mettrai le salut en Sion, Et ma gloire sur Israël.
Car un enfant nous est né, un fils nous est donné, Et la domination reposera sur son épaule; On l'appellera Admirable, Conseiller, Dieu puissant, Père éternel, Prince de la paix.
Ou bien Dieu est-il seulement le Dieu des Juifs? Ne l'est-il pas aussi des païens? Oui, il l'est aussi des païens,
Et, sur cette montagne, il anéantit le voile qui voile tous les peuples, La couverture qui couvre toutes les nations;
En ce temps-là, on appellera Jérusalem le trône de l'Eternel; Toutes les nations s'assembleront à Jérusalem, au nom de l'Eternel, Et elles ne suivront plus les penchants de leur mauvais coeur.
Ainsi parle l'Eternel des armées: Il viendra encore des peuples et des habitants d'un grand nombre de villes.
Les habitants d'une ville iront à l'autre, en disant: Allons implorer l'Eternel et chercher l'Eternel des armées! Nous irons aussi!
Et beaucoup de peuples et de nombreuses nations viendront chercher l'Eternel des armées à Jérusalem et implorer l'Eternel.
Des peuples s'y rendront en foule, et diront: Venez, et montons à la montagne de l'Eternel, A la maison du Dieu de Jacob, Afin qu'il nous enseigne ses voies, Et que nous marchions dans ses sentiers. Car de Sion sortira la loi, Et de Jérusalem la parole de l'Eternel.
Des nations s'y rendront en foule, et diront: Venez, et montons à la montagne de l'Eternel, A la maison du Dieu de Jacob, Afin qu'il nous enseigne ses voies, Et que nous marchions dans ses sentiers. Car de Sion sortira la loi, Et de Jérusalem la parole de l'Eternel.
Il ne se découragera point et ne se relâchera point, Jusqu'à ce qu'il ait établi la justice sur la terre, Et que les îles espèrent en sa loi.
En ce même temps, il y aura un autel à l'Eternel Au milieu du pays d'Egypte, Et sur la frontière un monument à l'Eternel.
Oracle sur Tyr. Lamentez-vous, navires de Tarsis! Car elle est détruite: plus de maisons! plus d'entrée! C'est du pays de Kittim que la nouvelle leur en est venue.
Soyez muets d'effroi, habitants de la côte, Que remplissaient les marchands de Sidon, parcourant la mer!
A travers les vastes eaux, le blé du Nil, La moisson du fleuve, était pour elle un revenu; Elle était le marché des nations.
Sois confuse, Sidon! Car ainsi parle la mer, la forteresse de la mer: Je n'ai point eu de douleurs, je n'ai point enfanté, Je n'ai point nourri de jeunes gens, ni élevé de jeunes filles.
Quand les Egyptiens sauront la nouvelle, Ils trembleront en apprenant la chute de Tyr.
Passez à Tarsis, Lamentez-vous, habitants de la côte!
Est-ce là votre ville joyeuse? Elle avait une origine antique, Et ses pieds la mènent séjourner au loin.
Qui a pris cette résolution contre Tyr, la dispensatrice des couronnes, Elle dont les marchands étaient des princes, Dont les commerçants étaient les plus riches de la terre?
C'est l'Eternel des armées qui a pris cette résolution, Pour blesser l'orgueil de tout ce qui brille, Pour humilier tous les grands de la terre.
Parcours librement ton pays, pareille au Nil, Fille de Tarsis! Plus de joug!
L'Eternel a étendu sa main sur la mer; Il a fait trembler les royaumes; Il a ordonné la destruction des forteresses de Canaan.
Il a dit: Tu ne te livreras plus à la joie, Vierge déshonorée, fille de Sidon! Lève-toi, passe au pays de Kittim! Même là, il n'y aura pas de repos pour toi.
Vois les Chaldéens, qui n'étaient pas un peuple, Ces habitants du désert, pour qui l'Assyrien a fondé un pays; Ils élèvent des tours, ils renversent les palais de Tyr, Ils les mettent en ruines.
Lamentez-vous, navires de Tarsis! Car votre forteresse est détruite!
En ce temps-là, Tyr tombera dans l'oubli soixante-dix ans, Ce que dure la vie d'un roi. Au bout de soixante-dix ans, il en sera de Tyr Comme de la prostituée dont parle la chanson: -
Prends la harpe, parcours la ville, Prostituée qu'on oublie! Joue bien, répète tes chants, Pour qu'on se souvienne de toi! -
Au bout de soixante-dix ans, l'Eternel visitera Tyr, Et elle retournera à son salaire impur; Elle se prostituera à tous les royaumes de la terre, Sur la face du monde.
Mais son gain et son salaire impur seront consacrés à l'Eternel, Ils ne seront ni entassés ni conservés; Car son gain fournira pour ceux qui habitent devant l'Eternel Une nourriture abondante et des vêtements magnifiques.
O Eternel! tu es mon Dieu; Je t'exalterai, je célébrerai ton nom, Car tu as fait des choses merveilleuses; Tes desseins conçus à l'avance se sont fidèlement accomplis.
Car tu as réduit la ville en un monceau de pierres, La cité forte en un tas de ruines; La forteresse des barbares est détruite, Jamais elle ne sera rebâtie.
C'est pourquoi les peuples puissants te glorifient, Les villes des nations puissantes te craignent.
Tu as été un refuge pour le faible, Un refuge pour le malheureux dans la détresse, Un abri contre la tempête, Un ombrage contre la chaleur; Car le souffle des tyrans Est comme l'ouragan qui frappe une muraille.
Comme tu domptes la chaleur dans une terre brûlante, Tu as dompté le tumulte des barbares; Comme la chaleur est étouffée par l'ombre d'un nuage, Ainsi ont été étouffés les chants de triomphe des tyrans.
L'Eternel des armées prépare à tous les peuples, sur cette montagne, Un festin de mets succulents, Un festin de vins vieux, De mets succulents, pleins de moelle, De vins vieux, clarifiés.
Et, sur cette montagne, il anéantit le voile qui voile tous les peuples, La couverture qui couvre toutes les nations;
Il anéantit la mort pour toujours; Le Seigneur, l'Eternel, essuie les larmes de tous les visages, Il fait disparaître de toute la terre l'opprobre de son peuple; Car l'Eternel a parlé.
En ce jour l'on dira: Voici, c'est notre Dieu, en qui nous avons confiance, Et c'est lui qui nous sauve; C'est l'Eternel, en qui nous avons confiance; Soyons dans l'allégresse, et réjouissons-nous de son salut!
Car la main de l'Eternel repose sur cette montagne; Et Moab est foulé sur place, Comme la paille est foulée dans une mare à fumier.
Au milieu de cette mare, il étend ses mains, Comme le nageur les étend pour nager; Mais l'Eternel abat son orgueil, Et déjoue l'artifice de ses mains.
Il renverse, il précipite les fortifications élevées de tes murs, Il les fait crouler à terre, jusque dans la poussière.
Car depuis le lever du soleil jusqu'à son couchant, Mon nom est grand parmi les nations, Et en tout lieu on brûle de l'encens en l'honneur de mon nom Et l'on présente des offrandes pures; Car grand est mon nom parmi les nations, Dit l'Eternel des armées.
Femme, lui dit Jésus, crois-moi, l'heure vient où ce ne sera ni sur cette montagne ni à Jérusalem que vous adorerez le Père.
Vous adorez ce que vous ne connaissez pas; nous, nous adorons ce que nous connaissons, car le salut vient des Juifs.
Mais l'heure vient, et elle est déjà venue, où les vrais adorateurs adoreront le Père en esprit et en vérité; car ce sont là les adorateurs que le Père demande.
Dieu est Esprit, et il faut que ceux qui l'adorent l'adorent en esprit et en vérité.
Je les ramènerai du pays d'Egypte, Et je les rassemblerai de l'Assyrie; Je les ferai venir au pays de Galaad et au Liban, Et l'espace ne leur suffira pas.
Je proclame l'Egypte et Babylone parmi ceux qui me connaissent; Voici, le pays des Philistins, Tyr, avec l'Ethiopie: C'est dans Sion qu'ils sont nés.
Et de Sion il est dit: Tous y sont nés, Et c'est le Très-Haut qui l'affermit.
L'Eternel compte en inscrivant les peuples: C'est là qu'ils sont nés. Pause.
L'Eternel sera roi de toute la terre; En ce jour-là, l'Eternel sera le seul Eternel, Et son nom sera le seul nom.
Tous les prophètes rendent de lui le témoignage que quiconque croit en lui reçoit par son nom le pardon des péchés.
Vous sondez les Ecritures, parce que vous pensez avoir en elles la vie éternelle: ce sont elles qui rendent témoignage de moi.
Alors Jésus leur dit: O hommes sans intelligence, et dont le coeur est lent à croire tout ce qu'ont dit les prophètes!
Ne fallait-il pas que le Christ souffrît ces choses, et qu'il entrât dans sa gloire?
Et, commençant par Moïse et par tous les prophètes, il leur expliqua dans toutes les Ecritures ce qui le concernait.
Mais, grâce au secours de Dieu, j'ai subsisté jusqu'à ce jour, rendant témoignage devant les petits et les grands, sans m'écarter en rien de ce que les prophètes et Moïse ont déclaré devoir arriver,
Paul, les regards fixés sur le sanhédrin, dit: Hommes frères, c'est en toute bonne conscience que je me suis conduit jusqu'à ce jour devant Dieu...
Le souverain sacrificateur Ananias ordonna à ceux qui étaient près de lui de le frapper sur la bouche.
Alors Paul lui dit: Dieu te frappera, muraille blanchie! Tu es assis pour me juger selon la loi, et tu violes la loi en ordonnant qu'on me frappe!
Ceux qui étaient près de lui dirent: Tu insultes le souverain sacrificateur de Dieu!
Et Paul dit: Je ne savais pas, frères, que ce fût le souverain sacrificateur; car il est écrit: Tu ne parleras pas mal du chef de ton peuple.
Paul, sachant qu'une partie de l'assemblée était composée de sadducéens et l'autre de pharisiens, s'écria dans le sanhédrin: Hommes frères, je suis pharisien, fils de pharisiens; c'est à cause de l'espérance et de la résurrection des morts que je suis mis en jugement.
Quand il eut dit cela, il s'éleva une discussion entre les pharisiens et les sadducéens, et l'assemblée se divisa.
Car les sadducéens disent qu'il n'y a point de résurrection, et qu'il n'existe ni ange ni esprit, tandis que les pharisiens affirment les deux choses.
Il y eut une grande clameur, et quelques scribes du parti des pharisiens, s'étant levés, engagèrent un vif débat, et dirent: Nous ne trouvons aucun mal en cet homme; peut-être un esprit ou un ange lui a-t-il parlé.
Comme la discorde allait croissant, le tribun craignant que Paul ne fût mis en pièces par ces gens, fit descendre les soldats pour l'enlever du milieu d'eux et le conduire à la forteresse.
La nuit suivante, le Seigneur apparut à Paul, et dit: Prends courage; car, de même que tu as rendu témoignage de moi dans Jérusalem, il faut aussi que tu rendes témoignage dans Rome.
Quand le jour fut venu, les Juifs formèrent un complot, et firent des imprécations contre eux-mêmes, en disant qu'ils s'abstiendraient de manger et de boire jusqu'à ce qu'ils eussent tué Paul.
Ceux qui formèrent ce complot étaient plus de quarante,
et ils allèrent trouver les principaux sacrificateurs et les anciens, auxquels ils dirent: Nous nous sommes engagés, avec des imprécations contre nous-mêmes, à ne rien manger jusqu'à ce que nous ayons tué Paul.
Vous donc, maintenant, adressez-vous avec le sanhédrin au tribun, pour qu'il l'amène devant vous, comme si vous vouliez examiner sa cause plus exactement; et nous, avant qu'il approche, nous sommes prêts à le tuer.
Le fils de la soeur de Paul, ayant eu connaissance du guet-apens, alla dans la forteresse en informer Paul.
Paul appela l'un des centeniers, et dit: Mène ce jeune homme vers le tribun, car il a quelque chose à lui rapporter.
Le centenier prit le jeune homme avec lui, le conduisit vers le tribun, et dit: Le prisonnier Paul m'a appelé, et il m'a prié de t'amener ce jeune homme, qui a quelque chose à te dire.
Le tribun, prenant le jeune homme par la main, et se retirant à l'écart, lui demanda: Qu'as-tu à m'annoncer?
Il répondit: Les Juifs sont convenus de te prier d'amener Paul demain devant le sanhédrin, comme si tu devais t'enquérir de lui plus exactement.
Ne les écoute pas, car plus de quarante d'entre eux lui dressent un guet-apens, et se sont engagés, avec des imprécations contre eux-mêmes, à ne rien manger ni boire jusqu'à ce qu'ils l'aient tué; maintenant ils sont prêts, et n'attendent que ton consentement.
Le tribun renvoya le jeune homme, après lui avoir recommandé de ne parler à personne de ce rapport qu'il lui avait fait.
Ensuite il appela deux des centeniers, et dit: Tenez prêts, dès la troisième heure de la nuit, deux cents soldats, soixante-dix cavaliers et deux cents archers, pour aller jusqu'à Césarée.
Qu'il y ait aussi des montures pour Paul, afin qu'on le mène sain et sauf au gouverneur Félix.
Il écrivit une lettre ainsi conçue:
Claude Lysias au très excellent gouverneur Félix, salut!
Cet homme, dont les Juifs s'étaient saisis, allait être tué par eux, lorsque je survins avec des soldats et le leur enlevai, ayant appris qu'il était Romain.
Voulant connaître le motif pour lequel ils l'accusaient, je l'amenai devant leur sanhédrin.
J'ai trouvé qu'il était accusé au sujet de questions relatives à leur loi, mais qu'il n'avait commis aucun crime qui mérite la mort ou la prison.
Informé que les Juifs lui dressaient des embûches, je te l'ai aussitôt envoyé, en faisant savoir à ses accusateurs qu'ils eussent à s'adresser eux-mêmes à toi. Adieu.
Les soldats, selon l'ordre qu'ils avaient reçu, prirent Paul, et le conduisirent pendant la nuit jusqu'à Antipatris.
Le lendemain, laissant les cavaliers poursuivre la route avec lui, ils retournèrent à la forteresse.
Arrivés à Césarée, les cavaliers remirent la lettre au gouverneur, et lui présentèrent Paul.
Le gouverneur, après avoir lu la lettre, demanda de quelle province était Paul. Ayant appris qu'il était de la Cilicie:
Je t'entendrai, dit-il, quand tes accusateurs seront venus. Et il ordonna qu'on le gardât dans le prétoire d'Hérode.
Au commencement était la Parole, et la Parole était avec Dieu, et la Parole était Dieu.
Que votre coeur ne se trouble point. Croyez en Dieu, et croyez en moi.
Il y a plusieurs demeures dans la maison de mon Père. Si cela n'était pas, je vous l'aurais dit. Je vais vous préparer une place.
Et, lorsque je m'en serai allé, et que je vous aurai préparé une place, je reviendrai, et je vous prendrai avec moi, afin que là où je suis vous y soyez aussi.
Vous savez où je vais, et vous en savez le chemin.
Thomas lui dit: Seigneur, nous ne savons où tu vas; comment pouvons-nous en savoir le chemin?
Jésus lui dit: Je suis le chemin, la vérité, et la vie. Nul ne vient au Père que par moi.
Si vous me connaissiez, vous connaîtriez aussi mon Père. Et dès maintenant vous le connaissez, et vous l'avez vu.
Philippe lui dit: Seigneur, montre-nous le Père, et cela nous suffit.
Jésus lui dit: Il y a si longtemps que je suis avec vous, et tu ne m'as pas connu, Philippe! Celui qui m'a vu a vu le Père; comment dis-tu: Montre-nous le Père?
Ne crois-tu pas que je suis dans le Père, et que le Père est en moi? Les paroles que je vous dis, je ne les dis pas de moi-même; et le Père qui demeure en moi, c'est lui qui fait les oeuvres.
Croyez-moi, je suis dans le Père, et le Père est en moi; croyez du moins à cause de ces oeuvres.
En vérité, en vérité, je vous le dis, celui qui croit en moi fera aussi les oeuvres que je fais, et il en fera de plus grandes, parce que je m'en vais au Père;
et tout ce que vous demanderez en mon nom, je le ferai, afin que le Père soit glorifié dans le Fils.
Si vous demandez quelque chose en mon nom, je le ferai.
Si vous m'aimez, gardez mes commandements.
Et moi, je prierai le Père, et il vous donnera un autre consolateur, afin qu'il demeure éternellement avec vous,
l'Esprit de vérité, que le monde ne peut recevoir, parce qu'il ne le voit point et ne le connaît point; mais vous, vous le connaissez, car il demeure avec vous, et il sera en vous.
Je ne vous laisserai pas orphelins, je viendrai à vous.
Encore un peu de temps, et le monde ne me verra plus; mais vous, vous me verrez, car je vis, et vous vivrez aussi.
En ce jour-là, vous connaîtrez que je suis en mon Père, que vous êtes en moi, et que je suis en vous.
Celui qui a mes commandements et qui les garde, c'est celui qui m'aime; et celui qui m'aime sera aimé de mon Père, je l'aimerai, et je me ferai connaître à lui.
Jude, non pas l'Iscariot, lui dit: Seigneur, d'où vient que tu te feras connaître à nous, et non au monde?
Jésus lui répondit: Si quelqu'un m'aime, il gardera ma parole, et mon Père l'aimera; nous viendrons à lui, et nous ferons notre demeure chez lui.
Celui qui ne m'aime pas ne garde point mes paroles. Et la parole que vous entendez n'est pas de moi, mais du Père qui m'a envoyé.
Je vous ai dit ces choses pendant que je demeure avec vous.
Mais le consolateur, l'Esprit-Saint, que le Père enverra en mon nom, vous enseignera toutes choses, et vous rappellera tout ce que je vous ai dit.
Je vous laisse la paix, je vous donne ma paix. Je ne vous donne pas comme le monde donne. Que votre coeur ne se trouble point, et ne s'alarme point.
Vous avez entendu que je vous ai dit: Je m'en vais, et je reviens vers vous. Si vous m'aimiez, vous vous réjouiriez de ce que je vais au Père; car le Père est plus grand que moi.
Et maintenant je vous ai dit ces choses avant qu'elles arrivent, afin que, lorsqu'elles arriveront, vous croyiez.
Je ne parlerai plus guère avec vous; car le prince du monde vient. Il n'a rien en moi;
mais afin que le monde sache que j'aime le Père, et que j'agis selon l'ordre que le Père m'a donné, levez-vous, partons d'ici.
Après avoir entendu les paroles d'Elie, Achab déchira ses vêtements, il mit un sac sur son corps, et il jeûna; il couchait avec ce sac, et il marchait lentement.
Malheur à ceux qui ajoutent maison à maison, Et qui joignent champ à champ, Jusqu'à ce qu'il n'y ait plus d'espace, Et qu'ils habitent seuls au milieu du pays!
Ils reposent sur des lits d'ivoire, Ils sont mollement étendus sur leurs couches; Ils mangent les agneaux du troupeau, Les veaux mis à l'engrais.
Ils extravaguent au son du luth, Ils se croient habiles comme David sur les instruments de musique.
Ils boivent le vin dans de larges coupes, Ils s'oignent avec la meilleure huile, Et ils ne s'attristent pas sur la ruine de Joseph!
Ils convoitent des champs, et ils s'en emparent, Des maisons, et ils les enlèvent; Ils portent leur violence sur l'homme et sur sa maison, Sur l'homme et sur son héritage.
Chez toi, l'on reçoit des présents pour répandre le sang: tu exiges un intérêt et une usure, tu dépouilles ton prochain par la violence, et moi, tu m'oublies, dit le Seigneur, l'Eternel.
La parole de l'Eternel me fut adressée, en ces mots:
Fils de l'homme, prophétise contre les prophètes d'Israël qui prophétisent, Et dis à ceux qui prophétisent selon leur propre coeur: Ecoutez la parole de l'Eternel!
Ainsi parle le Seigneur, l'Eternel: Malheur aux prophètes insensés, Qui suivent leur propre esprit et qui ne voient rien!
Tels des renards au milieu des ruines, Tels sont tes prophètes, ô Israël!
Vous n'êtes pas montés devant les brèches, Vous n'avez pas entouré d'un mur la maison d'Israël, Pour demeurer fermes dans le combat, Au jour de l'Eternel.
Leurs visions sont vaines, et leurs oracles menteurs; Ils disent: L'Eternel a dit! Et l'Eternel ne les a point envoyés; Et ils font espérer que leur parole s'accomplira.
Les visions que vous avez ne sont-elles pas vaines, Et les oracles que vous prononcez ne sont-ils pas menteurs? Vous dites: L'Eternel a dit! Et je n'ai point parlé.
C'est pourquoi ainsi parle le Seigneur, l'Eternel: Parce que vous dites des choses vaines, Et que vos visions sont des mensonges, Voici, j'en veux à vous, Dit le Seigneur, l'Eternel.
Ma main sera contre les prophètes Dont les visions sont vaines et les oracles menteurs; Ils ne feront point partie de l'assemblée de mon peuple, Ils ne seront pas inscrits dans le livre de la maison d'Israël, Et ils n'entreront pas dans le pays d'Israël. Et vous saurez que je suis le Seigneur, l'Eternel.
Ces choses arriveront parce qu'ils égarent mon peuple, En disant: Paix! quand il n'y a point de paix. Et mon peuple bâtit une muraille, Et eux, ils la couvrent de plâtre.
Dis à ceux qui la couvrent de plâtre qu'elle s'écroulera; Une pluie violente surviendra; Et vous, pierres de grêle, vous tomberez, Et la tempête éclatera.
Et voici, la muraille s'écroule! ne vous dira-t-on pas: Où est le plâtre dont vous l'avez couverte?
C'est pourquoi ainsi parle le Seigneur, l'Eternel: Je ferai, dans ma fureur, éclater la tempête; Il surviendra, dans ma colère, une pluie violente; Et des pierres de grêle tomberont avec fureur pour détruire.
J'abattrai la muraille que vous avez couverte de plâtre, Je lui ferai toucher la terre, et ses fondements seront mis à nu; Elle s'écroulera, et vous périrez au milieu de ses ruines. Et vous saurez que je suis l'Eternel.
J'assouvirai ainsi ma fureur contre la muraille, Et contre ceux qui l'ont couverte de plâtre; Et je vous dirai; Plus de muraille! Et c'en est fait de ceux qui la replâtraient,
Des prophètes d'Israël qui prophétisent sur Jérusalem, Et qui ont sur elle des visions de paix, Quand il n'y a point de paix! Dit le Seigneur, l'Eternel.
Et toi, fils de l'homme, porte tes regards sur les filles de ton peuple Qui prophétisent selon leur propre coeur, Et prophétise contre elles!
Tu diras: Ainsi parle le Seigneur, l'Eternel: Malheur à celles qui fabriquent des coussinets pour toutes les aisselles, Et qui font des voiles pour la tête des gens de toute taille, Afin de surprendre les âmes! Pensez-vous surprendre les âmes de mon peuple, Et conserver vos propres âmes?
Vous me déshonorez auprès de mon peuple Pour des poignées d'orge et des morceaux de pain, En tuant des âmes qui ne doivent pas mourir, Et en faisant vivre des âmes qui ne doivent pas vivre, Trompant ainsi mon peuple, qui écoute le mensonge.
C'est pourquoi ainsi parle le Seigneur, l'Eternel: Voici, j'en veux à vos coussinets Par lesquels vous surprenez les âmes afin qu'elles s'envolent, Et je les arracherai de vos bras; Et je délivrerai les âmes Que vous cherchez à surprendre afin qu'elles s'envolent.
J'arracherai aussi vos voiles, Et je délivrerai de vos mains mon peuple; Ils ne serviront plus de piège entre vos mains. Et vous saurez que je suis l'Eternel.
Parce que vous affligez le coeur du juste par des mensonges, Quand moi-même je ne l'ai point attristé, Et parce que vous fortifiez les mains du méchant Pour l'empêcher de quitter sa mauvaise voie et pour le faire vivre,
Vous n'aurez plus de vaines visions, Et vous ne prononcerez plus d'oracles; Je délivrerai de vos mains mon peuple. Et vous saurez que je suis l'Eternel.
Vous haïssez le bien et vous aimez le mal; Vous leur arrachez la peau et la chair de dessus les os.
Je dis: Ecoutez, chefs de Jacob, Et princes de la maison d'Israël! N'est-ce pas à vous à connaître la justice?
Vous haïssez le bien et vous aimez le mal; Vous leur arrachez la peau et la chair de dessus les os.
Ils dévorent la chair de mon peuple, Lui arrachent la peau, Et lui brisent les os; Ils le mettent en pièces comme ce qu'on cuit dans un pot, Comme de la viande dans une chaudière.
Alors ils crieront vers l'Eternel, Mais il ne leur répondra pas; Il leur cachera sa face en ce temps-là, Parce qu'ils ont fait de mauvaises actions.
Ainsi parle l'Eternel sur les prophètes qui égarent mon peuple, Qui annoncent la paix si leurs dents ont quelque chose à mordre, Et qui publient la guerre si on ne leur met rien dans la bouche:
A cause de cela, vous aurez la nuit..., et plus de visions! Vous aurez les ténèbres..., et plus d'oracles! Le soleil se couchera sur ces prophètes, Le jour s'obscurcira sur eux.
Les voyants seront confus, les devins rougiront, Tous se couvriront la barbe; Car Dieu ne répondra pas.
Mais moi, je suis rempli de force, de l'esprit de l'Eternel, Je suis rempli de justice et de vigueur, Pour faire connaître à Jacob son crime, Et à Israël son péché.
Ecoutez donc ceci, chefs de la maison de Jacob, Et princes de la maison d'Israël, Vous qui avez en horreur la justice, Et qui pervertissez tout ce qui est droit,
Vous qui bâtissez Sion avec le sang, Et Jérusalem avec l'iniquité!
Ses chefs jugent pour des présents, Ses sacrificateurs enseignent pour un salaire, Et ses prophètes prédisent pour de l'argent; Et ils osent s'appuyer sur l'Eternel, ils disent: L'Eternel n'est-il pas au milieu de nous? Le malheur ne nous atteindra pas.
C'est pourquoi, à cause de vous, Sion sera labourée comme un champ, Jérusalem deviendra un monceau de pierres, Et la montagne du temple une sommité couverte de bois.
Ils aspirent à voir la poussière de la terre sur la tête des misérables, Et ils violent le droit des malheureux. Le fils et le père vont vers la même fille, Afin de profaner mon saint nom.
Ecoutez cette parole, génisses de Basan qui êtes sur la montagne de Samarie, Vous qui opprimez les misérables, qui écrasez les indigents, Et qui dites à vos maris: Apportez, et buvons!
Aussi, parce que vous avez foulé le misérable, Et que vous avez pris de lui du blé en présent, Vous avez bâti des maisons en pierres de taille, Mais vous ne les habiterez pas; Vous avez planté d'excellentes vignes, Mais vous n'en boirez pas le vin.
Ecoutez ceci, vous qui dévorez l'indigent, Et qui ruinez les malheureux du pays!
Vous dites: Quand la nouvelle lune sera-t-elle passée, Afin que nous vendions du blé? Quand finira le sabbat, afin que nous ouvrions les greniers? Nous diminuerons l'épha, nous augmenterons le prix, Nous falsifierons les balances pour tromper;
Puis nous achèterons les misérables pour de l'argent, Et le pauvre pour une paire de souliers, Et nous vendrons la criblure du froment.
Pour refuser justice aux pauvres, Et ravir leur droit aux malheureux de mon peuple, Pour faire des veuves leur proie, Et des orphelins leur butin!
Ils s'engraissent, ils sont brillants d'embonpoint; Ils dépassent toute mesure dans le mal, Ils ne défendent pas la cause, la cause de l'orphelin, et ils prospèrent; Ils ne font pas droit aux indigents.
Tes chefs sont rebelles et complices des voleurs, Tous aiment les présents et courent après les récompenses; Ils ne font pas droit à l'orphelin, Et la cause de la veuve ne vient pas jusqu'à eux.
Nul ne se plaint avec justice, Nul ne plaide avec droiture; Ils s'appuient sur des choses vaines et disent des faussetés, Ils conçoivent le mal et enfantent le crime.
Est-on pur avec des balances fausses, Et avec de faux poids dans le sac?
Ayez des balances justes, un épha juste, et un bath juste.
L'épha et le bath auront la même mesure: le bath contiendra la dixième partie d'un homer, et l'épha la dixième partie d'un homer; leur mesure sera réglée d'après le homer.
Le sicle sera de vingt guéras. La mine aura chez vous vingt sicles, vingt-cinq sicles, quinze sicles.
Oui, le bruit qui vient des collines et des montagnes n'est que mensonge; Oui, c'est en l'Eternel, notre Dieu, qu'est le salut d'Israël.
Car il y a un jour pour l'Eternel des armées Contre tout homme orgueilleux et hautain, Contre quiconque s'élève, afin qu'il soit abaissé;
Contre tous les cèdres du Liban, hauts et élevés, Et contre tous les chênes de Basan;
Contre toutes les hautes montagnes, Et contre toutes les collines élevées;
Contre toutes les hautes tours, Et contre toutes les murailles fortifiées;
Contre tous les navires de Tarsis, Et contre tout ce qui plaît à la vue.
L'homme orgueilleux sera humilié, Et le hautain sera abaissé: L'Eternel seul sera élevé ce jour-là.
L'Eternel dit: Parce que les filles de Sion sont orgueilleuses, Et qu'elles marchent le cou tendu Et les regards effrontés, Parce qu'elles vont à petits pas, Et qu'elles font résonner les boucles de leurs pieds,
Le Seigneur rendra chauve le sommet de la tête des filles de Sion, L'Eternel découvrira leur nudité.
En ce jour, le Seigneur ôtera les boucles qui servent d'ornement à leurs pieds, Et les filets et les croissants;
Les pendants d'oreilles, les bracelets et les voiles;
Les diadèmes, les chaînettes des pieds et les ceintures, Les boîtes de senteur et les amulettes;
Les bagues et les anneaux du nez;
Les vêtements précieux et les larges tuniques, Les manteaux et les gibecières;
Les miroirs et les chemises fines, Les turbans et les surtouts légers.
Au lieu de parfum, il y aura de l'infection; Au lieu de ceinture, une corde; Au lieu de cheveux bouclés, une tête chauve; Au lieu d'un large manteau, un sac étroit; Une marque flétrissante, au lieu de beauté.
La sixième année, le cinquième jour du sixième mois, comme j'étais assis dans ma maison, et que les anciens de Juda étaient assis devant moi, la main du Seigneur, de l'Eternel, tomba sur moi.
Je regardai, et voici, c'était une figure ayant l'aspect d'un homme; depuis ses reins en bas, c'était du feu, et depuis ses reins en haut, c'était quelque chose d'éclatant, comme de l'airain poli.
Il étendit une forme de main, et me saisit par les cheveux de la tête. L'esprit m'enleva entre la terre et le ciel, et me transporta, dans des visions divines, à Jérusalem, à l'entrée de la porte intérieure, du côté du septentrion, où était l'idole de la jalousie, qui excite la jalousie de l'Eternel.
Et voici, la gloire du Dieu d'Israël était là, telle que je l'avais vue en vision dans la vallée.
Il me dit: Fils de l'homme, lève les yeux du côté du septentrion! Je levai les yeux du côté du septentrion; et voici, cette idole de la jalousie était au septentrion de la porte de l'autel, à l'entrée.
Et il me dit: Fils de l'homme, vois-tu ce qu'ils font, les grandes abominations que commet ici la maison d'Israël, pour que je m'éloigne de mon sanctuaire? Mais tu verras encore d'autres grandes abominations.
Alors il me conduisit à l'entrée du parvis. Je regardai, et voici, il y avait un trou dans le mur.
Et il me dit: Fils de l'homme, perce la muraille! Je perçai la muraille, et voici, il y avait une porte.
Et il me dit: Entre, et vois les méchantes abominations qu'ils commettent ici!
J'entrai, et je regardai; et voici, il y avait toutes sortes de figures de reptiles et de bêtes abominables, et toutes les idoles de la maison d'Israël, peintes sur la muraille tout autour.
Soixante-dix hommes des anciens de la maison d'Israël, au milieu desquels était Jaazania, fils de Schaphan, se tenaient devant ces idoles, chacun l'encensoir à la main, et il s'élevait une épaisse nuée d'encens.
Et il me dit: Fils de l'homme, vois-tu ce que font dans les ténèbres les anciens de la maison d'Israël, chacun dans sa chambre pleine de figures? Car ils disent: L'Eternel ne nous voit pas, l'Eternel a abandonné le pays.
Et il me dit: Tu verras encore d'autres grandes abominations qu'ils commettent.
Et il me conduisit à l'entrée de la porte de la maison de l'Eternel, du côté du septentrion. Et voici, il y avait là des femmes assises, qui pleuraient Thammuz.
Et il me dit: Vois-tu, fils de l'homme? Tu verras encore d'autres abominations plus grandes que celles-là.
Et il me conduisit dans le parvis intérieur de la maison de l'Eternel. Et voici, à l'entrée du temple de l'Eternel, entre le portique et l'autel, il y avait environ vingt-cinq hommes, tournant le dos au temple de l'Eternel et le visage vers l'orient; et ils se prosternaient à l'orient devant le soleil.
Et il me dit: Vois-tu, fils de l'homme? Est-ce trop peu pour la maison de Juda de commettre les abominations qu'ils commettent ici? Faut-il encore qu'ils remplissent le pays de violence, et qu'ils ne cessent de m'irriter? Voici, ils approchent le rameau de leur nez.
Moi aussi, j'agirai avec fureur; mon oeil sera sans pitié, et je n'aurai point de miséricorde; quand ils crieront à haute voix à mes oreilles, je ne les écouterai pas.
Ephraïm est comme une colombe stupide, sans intelligence; Ils implorent l'Egypte, ils vont en Assyrie.
Ephraïm voit son mal, et Juda ses plaies; Ephraïm se rend en Assyrie, et s'adresse au roi Jareb; Mais ce roi ne pourra ni vous guérir, Ni porter remède à vos plaies.
L'Eternel est aussi en contestation avec Juda, Et il punira Jacob pour sa conduite, Il lui rendra selon ses oeuvres.
Car tu as abandonné ton peuple, la maison de Jacob, Parce qu'ils sont pleins de l'Orient, Et adonnés à la magie comme les Philistins, Et parce qu'ils s'allient aux fils des étrangers.
Tous les jours ils me cherchent, Ils veulent connaître mes voies; Comme une nation qui aurait pratiqué la justice Et n'aurait pas abandonné la loi de son Dieu, Ils me demandent des arrêts de justice, Ils désirent l'approche de Dieu. -
Que nous sert de jeûner, si tu ne le vois pas? De mortifier notre âme, si tu n'y as point égard? -Voici, le jour de votre jeûne, vous vous livrez à vos penchants, Et vous traitez durement tous vos mercenaires.
Voici, vous jeûnez pour disputer et vous quereller, Pour frapper méchamment du poing; Vous ne jeûnez pas comme le veut ce jour, Pour que votre voix soit entendue en haut.
Est-ce là le jeûne auquel je prends plaisir, Un jour où l'homme humilie son âme? Courber la tête comme un jonc, Et se coucher sur le sac et la cendre, Est-ce là ce que tu appelleras un jeûne, Un jour agréable à l'Eternel?
Ne vous livrez pas à des espérances trompeuses, en disant: C'est ici le temple de l'Eternel, le temple de l'Eternel, Le temple de l'Eternel!
Ils ne crient pas vers moi dans leur coeur, Mais ils se lamentent sur leur couche; Ils se rassemblent pour avoir du blé et du moût, Et ils s'éloignent de moi.
Ses chefs jugent pour des présents, Ses sacrificateurs enseignent pour un salaire, Et ses prophètes prédisent pour de l'argent; Et ils osent s'appuyer sur l'Eternel, ils disent: L'Eternel n'est-il pas au milieu de nous? Le malheur ne nous atteindra pas.
Un fils honore son père, et un serviteur son maître. Si je suis père, où est l'honneur qui m'est dû? Si je suis maître, où est la crainte qu'on a de moi? Dit l'Eternel des armées à vous, sacrificateurs, Qui méprisez mon nom, Et qui dites: En quoi avons-nous méprisé ton nom?
Vous fatiguez l'Eternel par vos paroles, Et vous dites: En quoi l'avons-nous fatigué? C'est en disant: Quiconque fait le mal est bon aux yeux de l'Eternel, Et c'est en lui qu'il prend plaisir! Ou bien: Où est le Dieu de la justice?
Vos paroles sont rudes contre moi, dit l'Eternel. Et vous dites: Qu'avons-nous dit contre toi?
Qu'ai-je affaire de la multitude de vos sacrifices? dit l'Eternel. Je suis rassasié des holocaustes de béliers et de la graisse des veaux; Je ne prends point plaisir au sang des taureaux, des brebis et des boucs.
Quand vous venez vous présenter devant moi, Qui vous demande de souiller mes parvis?
Cessez d'apporter de vaines offrandes: J'ai en horreur l'encens, Les nouvelles lunes, les sabbats et les assemblées; Je ne puis voir le crime s'associer aux solennités.
Mon âme hait vos nouvelles lunes et vos fêtes; Elles me sont à charge; Je suis las de les supporter.
Quand vous étendez vos mains, je détourne de vous mes yeux; Quand vous multipliez les prières, je n'écoute pas: Vos mains sont pleines de sang.
Lavez-vous, purifiez-vous, Otez de devant mes yeux la méchanceté de vos actions; Cessez de faire le mal.
Apprenez à faire le bien, recherchez la justice, Protégez l'opprimé; Faites droit à l'orphelin, Défendez la veuve.
Lequel de vous fermera les portes, Pour que vous n'allumiez pas en vain le feu sur mon autel? Je ne prends aucun plaisir en vous, dit l'Eternel des armées, Et les offrandes de votre main ne me sont point agréables.
Je hais, je méprise vos fêtes, Je ne puis sentir vos assemblées.
Quand vous me présentez des holocaustes et des offrandes, Je n'y prends aucun plaisir; Et les veaux engraissés que vous sacrifiez en actions de grâces, Je ne les regarde pas.
Eloigne de moi le bruit de tes cantiques; Je n'écoute pas le son de tes luths.
Car j'aime la piété et non les sacrifices, Et la connaissance de Dieu plus que les holocaustes.
Avec quoi me présenterai-je devant l'Eternel, Pour m'humilier devant le Dieu Très-Haut? Me présenterai-je avec des holocaustes, Avec des veaux d'un an?
Malheur à moi! car je suis comme à la récolte des fruits, Comme au grappillage après la vendange: Il n'y a point de grappes à manger, Point de ces primeurs que mon âme désire.
L'homme de bien a disparu du pays, Et il n'y a plus de juste parmi les hommes; Ils sont tous en embuscade pour verser le sang, Chacun tend un piège à son frère.
Leurs mains sont habiles à faire le mal: Le prince a des exigences, Le juge réclame un salaire, Le grand manifeste son avidité, Et ils font ainsi cause commune.
Le meilleur d'entre eux est comme une ronce, Le plus droit pire qu'un buisson d'épines. Le jour annoncé par tes prophètes, ton châtiment approche. C'est alors qu'ils seront dans la confusion.
Ne crois pas à un ami, Ne te fie pas à un intime; Devant celle qui repose sur ton sein Garde les portes de ta bouche.
Car le fils outrage le père, La fille se soulève contre sa mère, La belle-fille contre sa belle-mère; Chacun a pour ennemis les gens de sa maison. -
Pour moi, je regarderai vers l'Eternel, Je mettrai mon espérance dans le Dieu de mon salut; Mon Dieu m'exaucera.
Ne te réjouis pas à mon sujet, mon ennemie! Car si je suis tombée, je me relèverai; Si je suis assise dans les ténèbres, L'Eternel sera ma lumière.
Je supporterai la colère de l'Eternel, Puisque j'ai péché contre lui, Jusqu'à ce qu'il défende ma cause et me fasse droit; Il me conduira à la lumière, Et je contemplerai sa justice.
Mon ennemie le verra et sera couverte de honte, Elle qui me disait: Où est l'Eternel, ton Dieu? Mes yeux se réjouiront à sa vue; Alors elle sera foulée aux pieds comme la boue des rues. -
Le jour où l'on rebâtira tes murs, Ce jour-là tes limites seront reculées.
En ce jour, on viendra vers toi De l'Assyrie et des villes d'Egypte, De l'Egypte jusqu'au fleuve, D'une mer à l'autre, et d'une montagne à l'autre.
Le pays sera dévasté à cause de ses habitants, A cause du fruit de leurs oeuvres.
Pais ton peuple avec ta houlette, le troupeau de ton héritage, Qui habite solitaire dans la forêt au milieu du Carmel! Qu'ils paissent sur le Basan et en Galaad, Comme au jour d'autrefois. -
Comme au jour où tu sortis du pays d'Egypte, Je te ferai voir des prodiges. -
Les nations le verront, et seront confuses, Avec toute leur puissance; Elles mettront la main sur la bouche, Leurs oreilles seront assourdies.
Elles lécheront la poussière, comme le serpent, Comme les reptiles de la terre; Elles seront saisies de frayeur hors de leurs forteresses; Elles trembleront devant l'Eternel, notre Dieu, Elles te craindront.
Quel Dieu est semblable à toi, Qui pardonnes l'iniquité, qui oublies les péchés Du reste de ton héritage? Il ne garde pas sa colère à toujours, Car il prend plaisir à la miséricorde.
Il aura encore compassion de nous, Il mettra sous ses pieds nos iniquités; Tu jetteras au fond de la mer tous leurs péchés.
Tu témoigneras de la fidélité à Jacob, De la bonté à Abraham, Comme tu l'as juré à nos pères aux jours d'autrefois.
Je vous le dis en vérité: il y avait plusieurs veuves en Israël du temps d'Elie, lorsque le ciel fut fermé trois ans et six mois et qu'il y eut une grande famine sur toute la terre;
et cependant Elie ne fut envoyé vers aucune d'elles, si ce n'est vers une femme veuve, à Sarepta, dans le pays de Sidon.
Il y avait aussi plusieurs lépreux en Israël du temps d'Elisée, le prophète; et cependant aucun d'eux ne fut purifié, si ce n'est Naaman le Syrien.
Après l'avoir entendu, Jésus fut dans l'étonnement, et il dit à ceux qui le suivaient: Je vous le dis en vérité, même en Israël je n'ai pas trouvé une aussi grande foi.
Malheur à toi, Chorazin! malheur à toi, Bethsaïda! car, si les miracles qui ont été faits au milieu de vous avaient été faits dans Tyr et dans Sidon, il y a longtemps qu'elles se seraient repenties, en prenant le sac et la cendre.
Alors Jésus, parlant à la foule et à ses disciples,
dit: Les scribes et les pharisiens sont assis dans la chaire de Moïse.
Faites donc et observez tout ce qu'ils vous disent; mais n'agissez pas selon leurs oeuvres. Car ils disent, et ne font pas.
Ils lient des fardeaux pesants, et les mettent sur les épaules des hommes, mais ils ne veulent pas les remuer du doigt.
Ils font toutes leurs actions pour être vus des hommes. Ainsi, ils portent de larges phylactères, et ils ont de longues franges à leurs vêtements;
ils aiment la première place dans les festins, et les premiers sièges dans les synagogues;
ils aiment à être salués dans les places publiques, et à être appelés par les hommes Rabbi, Rabbi.
Mais vous, ne vous faites pas appeler Rabbi; car un seul est votre Maître, et vous êtes tous frères.
Et n'appelez personne sur la terre votre père; car un seul est votre Père, celui qui est dans les cieux.
Ne vous faites pas appeler directeurs; car un seul est votre Directeur, le Christ.
Le plus grand parmi vous sera votre serviteur.
Quiconque s'élèvera sera abaissé, et quiconque s'abaissera sera élevé.
Malheur à vous, scribes et pharisiens hypocrites! parce que vous fermez aux hommes le royaume des cieux; vous n'y entrez pas vous-mêmes, et vous n'y laissez pas entrer ceux qui veulent entrer.
Malheur à vous, scribes et pharisiens hypocrites! parce que vous dévorez les maisons des veuves, et que vous faites pour l'apparence de longues prières; à cause de cela, vous serez jugés plus sévèrement.
Malheur à vous, scribes et pharisiens hypocrites! parce que vous courez la mer et la terre pour faire un prosélyte; et, quand il l'est devenu, vous en faites un fils de la géhenne deux fois plus que vous.
Malheur à vous, conducteurs aveugles! qui dites: Si quelqu'un jure par le temple, ce n'est rien; mais, si quelqu'un jure par l'or du temple, il est engagé.
Insensés et aveugles! lequel est le plus grand, l'or, ou le temple qui sanctifie l'or?
Si quelqu'un, dites-vous encore, jure par l'autel, ce n'est rien; mais, si quelqu'un jure par l'offrande qui est sur l'autel, il est engagé.
Aveugles! lequel est le plus grand, l'offrande, ou l'autel qui sanctifie l'offrande?
Celui qui jure par l'autel jure par l'autel et par tout ce qui est dessus;
celui qui jure par le temple jure par le temple et par celui qui l'habite;
et celui qui jure par le ciel jure par le trône de Dieu et par celui qui y est assis.
Malheur à vous, scribes et pharisiens hypocrites! parce que vous payez la dîme de la menthe, de l'aneth et du cumin, et que vous laissez ce qui est plus important dans la loi, la justice, la miséricorde et la fidélité: c'est là ce qu'il fallait pratiquer, sans négliger les autres choses.
Conducteurs aveugles! qui coulez le moucheron, et qui avalez le chameau.
Malheur à vous, scribes et pharisiens hypocrites! parce que vous nettoyez le dehors de la coupe et du plat, et qu'au dedans ils sont pleins de rapine et d'intempérance.
Pharisien aveugle! nettoie premièrement l'intérieur de la coupe et du plat, afin que l'extérieur aussi devienne net.
Malheur à vous, scribes et pharisiens hypocrites! parce que vous ressemblez à des sépulcres blanchis, qui paraissent beaux au dehors, et qui, au dedans, sont pleins d'ossements de morts et de toute espèce d'impuretés.
Vous de même, au dehors, vous paraissez justes aux hommes, mais, au dedans, vous êtes pleins d'hypocrisie et d'iniquité.
Malheur à vous, scribes et pharisiens hypocrites! parce que vous bâtissez les tombeaux des prophètes et ornez les sépulcres des justes,
et que vous dites: Si nous avions vécu du temps de nos pères, nous ne nous serions pas joints à eux pour répandre le sang des prophètes.
Vous témoignez ainsi contre vous-mêmes que vous êtes les fils de ceux qui ont tué les prophètes.
Comblez donc la mesure de vos pères.
Serpents, race de vipères! comment échapperez-vous au châtiment de la géhenne?
C'est pourquoi, voici, je vous envoie des prophètes, des sages et des scribes. Vous tuerez et crucifierez les uns, vous battrez de verges les autres dans vos synagogues, et vous les persécuterez de ville en ville,
afin que retombe sur vous tout le sang innocent répandu sur la terre, depuis le sang d'Abel le juste jusqu'au sang de Zacharie, fils de Barachie, que vous avez tué entre le temple et l'autel.
Je vous le dis en vérité, tout cela retombera sur cette génération.
Jérusalem, Jérusalem, qui tues les prophètes et qui lapides ceux qui te sont envoyés, combien de fois ai-je voulu rassembler tes enfants, comme une poule rassemble ses poussins sous ses ailes, et vous ne l'avez pas voulu!
Voici, votre maison vous sera laissée déserte;
car, je vous le dis, vous ne me verrez plus désormais, jusqu'à ce que vous disiez: Béni soit celui qui vient au nom du Seigneur!
La reine du Midi se lèvera, au jour du jugement, avec cette génération et la condamnera, parce qu'elle vint des extrémités de la terre pour entendre la sagesse de Salomon, et voici, il y a ici plus que Salomon.
Car le nom de Dieu est à cause de vous blasphémé parmi les païens, comme cela est écrit.
Il leur répondit: C'est à cause de la dureté de votre coeur que Moïse vous a permis de répudier vos femmes; au commencement, il n'en était pas ainsi.
Mais moi, je vous dis que quiconque se met en colère contre son frère mérite d'être puni par les juges; que celui qui dira à son frère: Raca! mérite d'être puni par le sanhédrin; et que celui qui lui dira: Insensé! mérite d'être puni par le feu de la géhenne.
Après le sabbat, à l'aube du premier jour de la semaine, Marie de Magdala et l'autre Marie allèrent voir le sépulcre.
Et voici, il y eut un grand tremblement de terre; car un ange du Seigneur descendit du ciel, vint rouler la pierre, et s'assit dessus.
Son aspect était comme l'éclair, et son vêtement blanc comme la neige.
Les gardes tremblèrent de peur, et devinrent comme morts.
Mais l'ange prit la parole, et dit aux femmes: Pour vous, ne craignez pas; car je sais que vous cherchez Jésus qui a été crucifié.
Il n'est point ici; il est ressuscité, comme il l'avait dit. Venez, voyez le lieu où il était couché,
et allez promptement dire à ses disciples qu'il est ressuscité des morts. Et voici, il vous précède en Galilée: c'est là que vous le verrez. Voici, je vous l'ai dit.
Elles s'éloignèrent promptement du sépulcre, avec crainte et avec une grande joie, et elles coururent porter la nouvelle aux disciples.
Et voici, Jésus vint à leur rencontre, et dit: Je vous salue. Elles s'approchèrent pour saisir ses pieds, et elles se prosternèrent devant lui.
Alors Jésus leur dit: Ne craignez pas; allez dire à mes frères de se rendre en Galilée: c'est là qu'ils me verront.
Pendant qu'elles étaient en chemin, quelques hommes de la garde entrèrent dans la ville, et annoncèrent aux principaux sacrificateurs tout ce qui était arrivé.
Ceux-ci, après s'être assemblés avec les anciens et avoir tenu conseil, donnèrent aux soldats une forte somme d'argent,
en disant: Dites: Ses disciples sont venus de nuit le dérober, pendant que nous dormions.
Et si le gouverneur l'apprend, nous l'apaiserons, et nous vous tirerons de peine.
Les soldats prirent l'argent, et suivirent les instructions qui leur furent données. Et ce bruit s'est répandu parmi les Juifs, jusqu'à ce jour.
Les onze disciples allèrent en Galilée, sur la montagne que Jésus leur avait désignée.
Quand ils le virent, ils se prosternèrent devant lui. Mais quelques-uns eurent des doutes.
Jésus, s'étant approché, leur parla ainsi: Tout pouvoir m'a été donné dans le ciel et sur la terre.
Allez, faites de toutes les nations des disciples, les baptisant au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit,
et enseignez-leur à observer tout ce que je vous ai prescrit. Et voici, je suis avec vous tous les jours, jusqu'à la fin du monde.
En ce jour-là, l'Eternel fit alliance avec Abram, et dit: Je donne ce pays à ta postérité, depuis le fleuve d'Egypte jusqu'au grand fleuve, au fleuve d'Euphrate,
le pays des Kéniens, des Keniziens, des Kadmoniens,
des Héthiens, des Phéréziens, des Rephaïm,
des Amoréens, des Cananéens, des Guirgasiens et des Jébusiens.
Voici ce que j'entends: une disposition, que Dieu a confirmée antérieurement, ne peut pas être annulée, et ainsi la promesse rendue vaine, par la loi survenue quatre cent trente ans plus tard.
A la quatrième génération, ils reviendront ici; car l'iniquité des Amoréens n'est pas encore à son comble.
Qu'Ezéchias ne vous séduise point, en disant: L'Eternel nous délivrera. Les dieux des nations ont-ils délivré chacun son pays de la main du roi d'Assyrie?
Où sont les dieux de Hamath et d'Arpad? Où sont les dieux de Sepharvaïm? Ont-ils délivré Samarie de ma main?
Parmi tous les dieux de ces pays, quels sont ceux qui ont délivré leur pays de ma main, pour que l'Eternel délivre Jérusalem de ma main?
De même que ma main a atteint les royaumes des idoles, Où il y avait plus d'images qu'à Jérusalem et à Samarie,
Alors on apporta les vases d'or qui avaient été enlevés du temple, de la maison de Dieu à Jérusalem; et le roi et ses grands, ses femmes et ses concubines, s'en servirent pour boire.
Nebucadnetsar, roi, à tous les peuples, aux nations, aux hommes de toutes langues, qui habitent sur toute la terre. Que la paix vous soit donnée avec abondance!
Il m'a semblé bon de faire connaître les signes et les prodiges que le Dieu suprême a opérés à mon égard.
Que ses signes sont grands! que ses prodiges sont puissants! Son règne est un règne éternel, et sa domination subsiste de génération en génération.
Moi, Nebucadnetsar, je vivais tranquille dans ma maison, et heureux dans mon palais.
J'ai eu un songe qui m'a effrayé; les pensées dont j'étais poursuivi sur ma couche et les visions de mon esprit me remplissaient d'épouvante.
J'ordonnai qu'on fît venir devant moi tous les sages de Babylone, afin qu'ils me donnassent l'explication du songe.
Alors vinrent les magiciens, les astrologues, les Chaldéens et les devins. Je leur dis le songe, et ils ne m'en donnèrent point l'explication.
En dernier lieu, se présenta devant moi Daniel, nommé Beltschatsar d'après le nom de mon dieu, et qui a en lui l'esprit des dieux saints. Je lui dis le songe:
Beltschatsar, chef des magiciens, qui as en toi, je le sais, l'esprit des dieux saints, et pour qui aucun secret n'est difficile, donne-moi l'explication des visions que j'ai eues en songe.
Voici les visions de mon esprit, pendant que j'étais sur ma couche. Je regardais, et voici, il y avait au milieu de la terre un arbre d'une grande hauteur.
Cet arbre était devenu grand et fort, sa cime s'élevait jusqu'aux cieux, et on le voyait des extrémités de toute la terre.
Son feuillage était beau, et ses fruits abondants; il portait de la nourriture pour tous; les bêtes des champs s'abritaient sous son ombre, les oiseaux du ciel faisaient leur demeure parmi ses branches, et tout être vivant tirait de lui sa nourriture.
Dans les visions de mon esprit, que j'avais sur ma couche, je regardais, et voici, un de ceux qui veillent et qui sont saints descendit des cieux.
Il cria avec force et parla ainsi: Abattez l'arbre, et coupez ses branches; secouez le feuillage, et dispersez les fruits; que les bêtes fuient de dessous, et les oiseaux du milieu de ses branches!
Mais laissez en terre le tronc où se trouvent les racines, et liez-le avec des chaînes de fer et d'airain, parmi l'herbe des champs. Qu'il soit trempé de la rosée du ciel, et qu'il ait, comme les bêtes, l'herbe de la terre pour partage.
Son coeur d'homme lui sera ôté, et un coeur de bête lui sera donné; et sept temps passeront sur lui.
Cette sentence est un décret de ceux qui veillent, cette résolution est un ordre des saints, afin que les vivants sachent que le Très-Haut domine sur le règne des hommes, qu'il le donne à qui il lui plaît, et qu'il y élève le plus vil des hommes.
Voilà le songe que j'ai eu, moi, le roi Nebucadnetsar. Toi, Beltschatsar, donnes-en l'explication, puisque tous les sages de mon royaume ne peuvent me la donner; toi, tu le peux, car tu as en toi l'esprit des dieux saints.
Alors Daniel, nommé Beltschatsar, fut un moment stupéfait, et ses pensées le troublaient. Le roi reprit et dit: Beltschatsar, que le songe et l'explication ne te troublent pas! Et Beltschatsar répondit: Mon seigneur, que le songe soit pour tes ennemis, et son explication pour tes adversaires!
L'arbre que tu as vu, qui était devenu grand et fort, dont la cime s'élevait jusqu'aux cieux, et qu'on voyait de tous les points de la terre;
cet arbre, dont le feuillage était beau et les fruits abondants, qui portait de la nourriture pour tous, sous lequel s'abritaient les bêtes des champs, et parmi les branches duquel les oiseaux du ciel faisaient leur demeure,
c'est toi, ô roi, qui es devenu grand et fort, dont la grandeur s'est accrue et s'est élevée jusqu'aux cieux, et dont la domination s'étend jusqu'aux extrémités de la terre.
Le roi a vu l'un de ceux qui veillent et qui sont saints descendre des cieux et dire: Abattez l'arbre, et détruisez-le; mais laissez en terre le tronc où se trouvent les racines, et liez-le avec des chaînes de fer et d'airain, parmi l'herbe des champs; qu'il soit trempé de la rosée du ciel, et que son partage soit avec les bêtes des champs, jusqu'à ce que sept temps soient passés sur lui.
Voici l'explication, ô roi, voici le décret du Très-Haut, qui s'accomplira sur mon seigneur le roi.
On te chassera du milieu des hommes, tu auras ta demeure avec les bêtes des champs, et l'on te donnera comme aux boeufs de l'herbe à manger; tu seras trempé de la rosée du ciel, et sept temps passeront sur toi, jusqu'à ce que tu saches que le Très-Haut domine sur le règne des hommes et qu'il le donne à qui il lui plaît.
L'ordre de laisser le tronc où se trouvent les racines de l'arbre signifie que ton royaume te restera quand tu reconnaîtras que celui qui domine est dans les cieux.
C'est pourquoi, ô roi, puisse mon conseil te plaire! mets un terme à tes péchés en pratiquant la justice, et à tes iniquités en usant de compassion envers les malheureux, et ton bonheur pourra se prolonger.
Toutes ces choses se sont accomplies sur le roi Nebucadnetsar.
Au bout de douze mois, comme il se promenait dans le palais royal à Babylone,
le roi prit la parole et dit: N'est-ce pas ici Babylone la grande, que j'ai bâtie, comme résidence royale, par la puissance de ma force et pour la gloire de ma magnificence?
La parole était encore dans la bouche du roi, qu'une voix descendit du ciel: Apprends, roi Nebucadnetsar, qu'on va t'enlever le royaume.
On te chassera du milieu des hommes, tu auras ta demeure avec les bêtes des champs, on te donnera comme aux boeufs de l'herbe à manger; et sept temps passeront sur toi, jusqu'à ce que tu saches que le Très-Haut domine sur le règne des hommes et qu'il le donne à qui il lui plaît.
Au même instant la parole s'accomplit sur Nebucadnetsar. Il fut chassé du milieu des hommes, il mangea de l'herbe comme les boeufs, son corps fut trempé de la rosée du ciel; jusqu'à ce que ses cheveux crussent comme les plumes des aigles, et ses ongles comme ceux des oiseaux.
Après le temps marqué, moi, Nebucadnetsar, je levai les yeux vers le ciel, et la raison me revint. J'ai béni le Très-Haut, j'ai loué et glorifié celui qui vit éternellement, celui dont la domination est une domination éternelle, et dont le règne subsiste de génération en génération.
Tous les habitants de la terre ne sont à ses yeux que néant: il agit comme il lui plaît avec l'armée des cieux et avec les habitants de la terre, et il n'y a personne qui résiste à sa main et qui lui dise: Que fais-tu?
En ce temps, la raison me revint; la gloire de mon royaume, ma magnificence et ma splendeur me furent rendues; mes conseillers et mes grands me redemandèrent; je fus rétabli dans mon royaume, et ma puissance ne fit que s'accroître.
Maintenant, moi, Nebucadnetsar, je loue, j'exalte et je glorifie le roi des cieux, dont toutes les oeuvres sont vraies et les voies justes, et qui peut abaisser ceux qui marchent avec orgueil.
La seconde année du règne de Nebucadnetsar, Nebucadnetsar eut des songes. Il avait l'esprit agité, et ne pouvait dormir.
Le roi fit appeler les magiciens, les astrologues, les enchanteurs et les Chaldéens, pour qu'ils lui disent ses songes. Ils vinrent, et se présentèrent devant le roi.
Le roi leur dit: J'ai eu un songe; mon esprit est agité, et je voudrais connaître ce songe.
Les Chaldéens répondirent au roi en langue araméenne: O roi, vis éternellement! dis le songe à tes serviteurs, et nous en donnerons l'explication.
Le roi reprit la parole et dit aux Chaldéens: La chose m'a échappé; si vous ne me faites connaître le songe et son explication, vous serez mis en pièces, et vos maisons seront réduites en un tas d'immondices.
Mais si vous me dites le songe et son explication, vous recevrez de moi des dons et des présents, et de grands honneurs. C'est pourquoi dites-moi le songe et son explication.
Ils répondirent pour la seconde fois: Que le roi dise le songe à ses serviteurs, et nous en donnerons l'explication.
Le roi reprit la parole et dit: Je m'aperçois, en vérité, que vous voulez gagner du temps, parce que vous voyez que la chose m'a échappé.
Si donc vous ne me faites pas connaître le songe, la même sentence vous enveloppera tous; vous voulez vous préparer à me dire des mensonges et des faussetés, en attendant que les temps soient changés. C'est pourquoi dites-moi le songe, et je saurai si vous êtes capables de m'en donner l'explication.
Les Chaldéens répondirent au roi: Il n'est personne sur la terre qui puisse dire ce que demande le roi; aussi jamais roi, quelque grand et puissant qu'il ait été, n'a exigé une pareille chose d'aucun magicien, astrologue ou Chaldéen.
Ce que le roi demande est difficile; il n'y a personne qui puisse le dire au roi, excepté les dieux, dont la demeure n'est pas parmi les hommes.
Là-dessus le roi se mit en colère, et s'irrita violemment. Il ordonna qu'on fasse périr tous les sages de Babylone.
La sentence fut publiée, les sages étaient mis à mort, et l'on cherchait Daniel et ses compagnons pour les faire périr.
Alors Daniel s'adressa d'une manière prudente et sensée à Arjoc, chef des gardes du roi, qui était sorti pour mettre à mort les sages de Babylone.
Il prit la parole et dit à Arjoc, commandant du roi: Pourquoi la sentence du roi est-elle si sévère? Arjoc exposa la chose à Daniel.
Et Daniel se rendit vers le roi, et le pria de lui accorder du temps pour donner au roi l'explication.
Ensuite Daniel alla dans sa maison, et il instruisit de cette affaire Hanania, Mischaël et Azaria, ses compagnons,
les engageant à implorer la miséricorde du Dieu des cieux, afin qu'on ne fît pas périr Daniel et ses compagnons avec le reste des sages de Babylone.
Alors le secret fut révélé à Daniel dans une vision pendant la nuit. Et Daniel bénit le Dieu des cieux.
Daniel prit la parole et dit: Béni soit le nom de Dieu, d'éternité en éternité! A lui appartiennent la sagesse et la force.
C'est lui qui change les temps et les circonstances, qui renverse et qui établit les rois, qui donne la sagesse aux sages et la science à ceux qui ont de l'intelligence.
Il révèle ce qui est profond et caché, il connaît ce qui est dans les ténèbres, et la lumière demeure avec lui.
Dieu de mes pères, je te glorifie et je te loue de ce que tu m'as donné la sagesse et la force, et de ce que tu m'as fait connaître ce que nous t'avons demandé, de ce que tu nous as révélé le secret du roi.
Après cela, Daniel se rendit auprès d'Arjoc, à qui le roi avait ordonné de faire périr les sages de Babylone; il alla, et lui parla ainsi: Ne fais pas périr les sages de Babylone! Conduis-moi devant le roi, et je donnerai au roi l'explication.
Arjoc conduisit promptement Daniel devant le roi, et lui parla ainsi: J'ai trouvé parmi les captifs de Juda un homme qui donnera l'explication au roi.
Le roi prit la parole et dit à Daniel, qu'on nommait Beltschatsar: Es-tu capable de me faire connaître le songe que j'ai eu et son explication?
Daniel répondit en présence du roi et dit: Ce que le roi demande est un secret que les sages, les astrologues, les magiciens et les devins, ne sont pas capables de découvrir au roi.
Mais il y a dans les cieux un Dieu qui révèle les secrets, et qui a fait connaître au roi Nebucadnetsar ce qui arrivera dans la suite des temps. Voici ton songe et les visions que tu as eues sur ta couche.
Sur ta couche, ô roi, il t'est monté des pensées touchant ce qui sera après ce temps-ci; et celui qui révèle les secrets t'a fait connaître ce qui arrivera.
Si ce secret m'a été révélé, ce n'est point qu'il y ait en moi une sagesse supérieure à celle de tous les vivants; mais c'est afin que l'explication soit donnée au roi, et que tu connaisses les pensées de ton coeur.
O roi, tu regardais, et tu voyais une grande statue; cette statue était immense, et d'une splendeur extraordinaire; elle était debout devant toi, et son aspect était terrible.
La tête de cette statue était d'or pur; sa poitrine et ses bras étaient d'argent; son ventre et ses cuisses étaient d'airain;
ses jambes, de fer; ses pieds, en partie de fer et en partie d'argile.
Tu regardais, lorsqu'une pierre se détacha sans le secours d'aucune main, frappa les pieds de fer et d'argile de la statue, et les mit en pièces.
Alors le fer, l'argile, l'airain, l'argent et l'or, furent brisés ensemble, et devinrent comme la balle qui s'échappe d'une aire en été; le vent les emporta, et nulle trace n'en fut retrouvée. Mais la pierre qui avait frappé la statue devint une grande montagne, et remplit toute la terre.
Voilà le songe. Nous en donnerons l'explication devant le roi.
O roi, tu es le roi des rois, car le Dieu des cieux t'a donné l'empire, la puissance, la force et la gloire;
il a remis entre tes mains, en quelque lieu qu'ils habitent, les enfants des hommes, les bêtes des champs et les oiseaux du ciel, et il t'a fait dominer sur eux tous: c'est toi qui es la tête d'or.
Après toi, il s'élèvera un autre royaume, moindre que le tien; puis un troisième royaume, qui sera d'airain, et qui dominera sur toute la terre.
Il y aura un quatrième royaume, fort comme du fer; de même que le fer brise et rompt tout, il brisera et rompra tout, comme le fer qui met tout en pièces.
Et comme tu as vu les pieds et les orteils en partie d'argile de potier et en partie de fer, ce royaume sera divisé; mais il y aura en lui quelque chose de la force du fer, parce que tu as vu le fer mêlé avec l'argile.
Et comme les doigts des pieds étaient en partie de fer et en partie d'argile, ce royaume sera en partie fort et en partie fragile.
Tu as vu le fer mêlé avec l'argile, parce qu'ils se mêleront par des alliances humaines; mais ils ne seront point unis l'un à l'autre, de même que le fer ne s'allie point avec l'argile.
Dans le temps de ces rois, le Dieu des cieux suscitera un royaume qui ne sera jamais détruit, et qui ne passera point sous la domination d'un autre peuple; il brisera et anéantira tous ces royaumes-là, et lui-même subsistera éternellement.
C'est ce qu'indique la pierre que tu as vue se détacher de la montagne sans le secours d'aucune main, et qui a brisé le fer, l'airain, l'argile, l'argent et l'or. Le grand Dieu a fait connaître au roi ce qui doit arriver après cela. Le songe est véritable, et son explication est certaine.
Alors le roi Nebucadnetsar tomba sur sa face et se prosterna devant Daniel, et il ordonna qu'on lui offrît des sacrifices et des parfums.
Le roi adressa la parole à Daniel et dit: En vérité, votre Dieu est le Dieu des dieux et le Seigneur des rois, et il révèle les secrets, puisque tu as pu découvrir ce secret.
Ensuite le roi éleva Daniel, et lui fit de nombreux et riches présents; il lui donna le commandement de toute la province de Babylone, et l'établit chef suprême de tous les sages de Babylone.
Daniel pria le roi de remettre l'intendance de la province de Babylone à Schadrac, Méschac et Abed-Nego. Et Daniel était à la cour du roi.
Nebucadnetsar, roi, à tous les peuples, aux nations, aux hommes de toutes langues, qui habitent sur toute la terre. Que la paix vous soit donnée avec abondance!
Il m'a semblé bon de faire connaître les signes et les prodiges que le Dieu suprême a opérés à mon égard.
Que ses signes sont grands! que ses prodiges sont puissants! Son règne est un règne éternel, et sa domination subsiste de génération en génération.
Moi, Nebucadnetsar, je vivais tranquille dans ma maison, et heureux dans mon palais.
J'ai eu un songe qui m'a effrayé; les pensées dont j'étais poursuivi sur ma couche et les visions de mon esprit me remplissaient d'épouvante.
J'ordonnai qu'on fît venir devant moi tous les sages de Babylone, afin qu'ils me donnassent l'explication du songe.
Alors vinrent les magiciens, les astrologues, les Chaldéens et les devins. Je leur dis le songe, et ils ne m'en donnèrent point l'explication.
En dernier lieu, se présenta devant moi Daniel, nommé Beltschatsar d'après le nom de mon dieu, et qui a en lui l'esprit des dieux saints. Je lui dis le songe:
Beltschatsar, chef des magiciens, qui as en toi, je le sais, l'esprit des dieux saints, et pour qui aucun secret n'est difficile, donne-moi l'explication des visions que j'ai eues en songe.
Voici les visions de mon esprit, pendant que j'étais sur ma couche. Je regardais, et voici, il y avait au milieu de la terre un arbre d'une grande hauteur.
Cet arbre était devenu grand et fort, sa cime s'élevait jusqu'aux cieux, et on le voyait des extrémités de toute la terre.
Son feuillage était beau, et ses fruits abondants; il portait de la nourriture pour tous; les bêtes des champs s'abritaient sous son ombre, les oiseaux du ciel faisaient leur demeure parmi ses branches, et tout être vivant tirait de lui sa nourriture.
Dans les visions de mon esprit, que j'avais sur ma couche, je regardais, et voici, un de ceux qui veillent et qui sont saints descendit des cieux.
Il cria avec force et parla ainsi: Abattez l'arbre, et coupez ses branches; secouez le feuillage, et dispersez les fruits; que les bêtes fuient de dessous, et les oiseaux du milieu de ses branches!
Mais laissez en terre le tronc où se trouvent les racines, et liez-le avec des chaînes de fer et d'airain, parmi l'herbe des champs. Qu'il soit trempé de la rosée du ciel, et qu'il ait, comme les bêtes, l'herbe de la terre pour partage.
Son coeur d'homme lui sera ôté, et un coeur de bête lui sera donné; et sept temps passeront sur lui.
Cette sentence est un décret de ceux qui veillent, cette résolution est un ordre des saints, afin que les vivants sachent que le Très-Haut domine sur le règne des hommes, qu'il le donne à qui il lui plaît, et qu'il y élève le plus vil des hommes.
Voilà le songe que j'ai eu, moi, le roi Nebucadnetsar. Toi, Beltschatsar, donnes-en l'explication, puisque tous les sages de mon royaume ne peuvent me la donner; toi, tu le peux, car tu as en toi l'esprit des dieux saints.
Alors Daniel, nommé Beltschatsar, fut un moment stupéfait, et ses pensées le troublaient. Le roi reprit et dit: Beltschatsar, que le songe et l'explication ne te troublent pas! Et Beltschatsar répondit: Mon seigneur, que le songe soit pour tes ennemis, et son explication pour tes adversaires!
L'arbre que tu as vu, qui était devenu grand et fort, dont la cime s'élevait jusqu'aux cieux, et qu'on voyait de tous les points de la terre;
cet arbre, dont le feuillage était beau et les fruits abondants, qui portait de la nourriture pour tous, sous lequel s'abritaient les bêtes des champs, et parmi les branches duquel les oiseaux du ciel faisaient leur demeure,
c'est toi, ô roi, qui es devenu grand et fort, dont la grandeur s'est accrue et s'est élevée jusqu'aux cieux, et dont la domination s'étend jusqu'aux extrémités de la terre.
Le roi a vu l'un de ceux qui veillent et qui sont saints descendre des cieux et dire: Abattez l'arbre, et détruisez-le; mais laissez en terre le tronc où se trouvent les racines, et liez-le avec des chaînes de fer et d'airain, parmi l'herbe des champs; qu'il soit trempé de la rosée du ciel, et que son partage soit avec les bêtes des champs, jusqu'à ce que sept temps soient passés sur lui.
Voici l'explication, ô roi, voici le décret du Très-Haut, qui s'accomplira sur mon seigneur le roi.
On te chassera du milieu des hommes, tu auras ta demeure avec les bêtes des champs, et l'on te donnera comme aux boeufs de l'herbe à manger; tu seras trempé de la rosée du ciel, et sept temps passeront sur toi, jusqu'à ce que tu saches que le Très-Haut domine sur le règne des hommes et qu'il le donne à qui il lui plaît.
L'ordre de laisser le tronc où se trouvent les racines de l'arbre signifie que ton royaume te restera quand tu reconnaîtras que celui qui domine est dans les cieux.
C'est pourquoi, ô roi, puisse mon conseil te plaire! mets un terme à tes péchés en pratiquant la justice, et à tes iniquités en usant de compassion envers les malheureux, et ton bonheur pourra se prolonger.
Toutes ces choses se sont accomplies sur le roi Nebucadnetsar.
Au bout de douze mois, comme il se promenait dans le palais royal à Babylone,
le roi prit la parole et dit: N'est-ce pas ici Babylone la grande, que j'ai bâtie, comme résidence royale, par la puissance de ma force et pour la gloire de ma magnificence?
La parole était encore dans la bouche du roi, qu'une voix descendit du ciel: Apprends, roi Nebucadnetsar, qu'on va t'enlever le royaume.
On te chassera du milieu des hommes, tu auras ta demeure avec les bêtes des champs, on te donnera comme aux boeufs de l'herbe à manger; et sept temps passeront sur toi, jusqu'à ce que tu saches que le Très-Haut domine sur le règne des hommes et qu'il le donne à qui il lui plaît.
Au même instant la parole s'accomplit sur Nebucadnetsar. Il fut chassé du milieu des hommes, il mangea de l'herbe comme les boeufs, son corps fut trempé de la rosée du ciel; jusqu'à ce que ses cheveux crussent comme les plumes des aigles, et ses ongles comme ceux des oiseaux.
Après le temps marqué, moi, Nebucadnetsar, je levai les yeux vers le ciel, et la raison me revint. J'ai béni le Très-Haut, j'ai loué et glorifié celui qui vit éternellement, celui dont la domination est une domination éternelle, et dont le règne subsiste de génération en génération.
Tous les habitants de la terre ne sont à ses yeux que néant: il agit comme il lui plaît avec l'armée des cieux et avec les habitants de la terre, et il n'y a personne qui résiste à sa main et qui lui dise: Que fais-tu?
En ce temps, la raison me revint; la gloire de mon royaume, ma magnificence et ma splendeur me furent rendues; mes conseillers et mes grands me redemandèrent; je fus rétabli dans mon royaume, et ma puissance ne fit que s'accroître.
Maintenant, moi, Nebucadnetsar, je loue, j'exalte et je glorifie le roi des cieux, dont toutes les oeuvres sont vraies et les voies justes, et qui peut abaisser ceux qui marchent avec orgueil.
La première année de Belschatsar, roi de Babylone, Daniel eut un songe et des visions de son esprit, pendant qu'il était sur sa couche. Ensuite il écrivit le songe, et raconta les principales choses.
Daniel commença et dit: Je regardais pendant ma vision nocturne, et voici, les quatre vents des cieux firent irruption sur la grande mer.
Et quatre grands animaux sortirent de la mer, différents l'un de l'autre.
Le premier était semblable à un lion, et avait des ailes d'aigles; je regardai, jusqu'au moment où ses ailes furent arrachées; il fut enlevé de terre et mis debout sur ses pieds comme un homme, et un coeur d'homme lui fut donné.
Et voici, un second animal était semblable à un ours, et se tenait sur un côté; il avait trois côtes dans la gueule entre les dents, et on lui disait: Lève-toi, mange beaucoup de chair.
Après cela je regardai, et voici, un autre était semblable à un léopard, et avait sur le dos quatre ailes comme un oiseau; cet animal avait quatre têtes, et la domination lui fut donnée.
Après cela, je regardai pendant mes visions nocturnes, et voici, il y avait un quatrième animal, terrible, épouvantable et extraordinairement fort; il avait de grandes dents de fer, il mangeait, brisait, et il foulait aux pieds ce qui restait; il était différent de tous les animaux précédents, et il avait dix cornes.
Je considérai les cornes, et voici, une autre petite corne sortit du milieu d'elles, et trois des premières cornes furent arrachées devant cette corne; et voici, elle avait des yeux comme des yeux d'homme, et une bouche, qui parlait avec arrogance.
Je regardai, pendant que l'on plaçait des trônes. Et l'ancien des jours s'assit. Son vêtement était blanc comme la neige, et les cheveux de sa tête étaient comme de la laine pure; son trône était comme des flammes de feu, et les roues comme un feu ardent.
Un fleuve de feu coulait et sortait de devant lui. Mille milliers le servaient, et dix mille millions se tenaient en sa présence. Les juges s'assirent, et les livres furent ouverts.
Je regardai alors, à cause des paroles arrogantes que prononçait la corne; et tandis que je regardais, l'animal fut tué, et son corps fut anéanti, livré au feu pour être brûlé.
Les autres animaux furent dépouillés de leur puissance, mais une prolongation de vie leur fut accordée jusqu'à un certain temps.
Je regardai pendant mes visions nocturnes, et voici, sur les nuées des cieux arriva quelqu'un de semblable à un fils de l'homme; il s'avança vers l'ancien des jours, et on le fit approcher de lui.
On lui donna la domination, la gloire et le règne; et tous les peuples, les nations, et les hommes de toutes langues le servirent. Sa domination est une domination éternelle qui ne passera point, et son règne ne sera jamais détruit.
Moi, Daniel, j'eus l'esprit troublé au dedans de moi, et les visions de ma tête m'effrayèrent.
Je m'approchai de l'un de ceux qui étaient là, et je lui demandai ce qu'il y avait de vrai dans toutes ces choses. Il me le dit, et m'en donna l'explication:
Ces quatre grands animaux, ce sont quatre rois qui s'élèveront de la terre;
mais les saints du Très-Haut recevront le royaume, et ils posséderont le royaume éternellement, d'éternité en éternité.
Ensuite je désirai savoir la vérité sur le quatrième animal, qui était différent de tous les autres, extrêmement terrible, qui avait des dents de fer et des ongles d'airain, qui mangeait, brisait, et foulait aux pieds ce qui restait;
et sur les dix cornes qu'il avait à la tête, et sur l'autre qui était sortie et devant laquelle trois étaient tombées, sur cette corne qui avait des yeux, une bouche parlant avec arrogance, et une plus grande apparence que les autres.
Je vis cette corne faire la guerre aux saints, et l'emporter sur eux,
jusqu'au moment où l'ancien des jours vint donner droit aux saints du Très-Haut, et le temps arriva où les saints furent en possession du royaume.
Il me parla ainsi: Le quatrième animal, c'est un quatrième royaume qui existera sur la terre, différent de tous les royaumes, et qui dévorera toute la terre, la foulera et la brisera.
Les dix cornes, ce sont dix rois qui s'élèveront de ce royaume. Un autre s'élèvera après eux, il sera différent des premiers, et il abaissera trois rois.
Il prononcera des paroles contre le Très-Haut, il opprimera les saints du Très Haut, et il espérera changer les temps et la loi; et les saints seront livrés entre ses mains pendant un temps, des temps, et la moitié d'un temps.
Puis viendra le jugement, et on lui ôtera sa domination, qui sera détruite et anéantie pour jamais.
Le règne, la domination, et la grandeur de tous les royaumes qui sont sous les cieux, seront donnés au peuple des saints du Très-Haut. Son règne est un règne éternel, et tous les dominateurs le serviront et lui obéiront.
Ici finirent les paroles. Moi, Daniel, je fus extrêmement troublé par mes pensées, je changeai de couleur, et je conservai ces paroles dans mon coeur.
La troisième année du règne du roi Belschatsar, moi, Daniel, j'eus une vision, outre celle que j'avais eue précédemment.
Lorsque j'eus cette vision, il me sembla que j'étais à Suse, la capitale, dans la province d'Elam; et pendant ma vision, je me trouvais près du fleuve d'Ulaï.
Je levai les yeux, je regardai, et voici, un bélier se tenait devant le fleuve, et il avait des cornes; ces cornes étaient hautes, mais l'une était plus haute que l'autre, et elle s'éleva la dernière.
Je vis le bélier qui frappait de ses cornes à l'occident, au septentrion et au midi; aucun animal ne pouvait lui résister, et il n'y avait personne pour délivrer ses victimes; il faisait ce qu'il voulait, et il devint puissant.
Comme je regardais attentivement, voici, un bouc venait de l'occident, et parcourait toute la terre à sa surface, sans la toucher; ce bouc avait une grande corne entre les yeux.
Il arriva jusqu'au bélier qui avait des cornes, et que j'avais vu se tenant devant le fleuve, et il courut sur lui dans toute sa fureur.
Je le vis qui s'approchait du bélier et s'irritait contre lui; il frappa le bélier et lui brisa les deux cornes, sans que le bélier eût la force de lui résister; il le jeta par terre et le foula, et il n'y eut personne pour délivrer le bélier.
Le bouc devint très puissant; mais lorsqu'il fut puissant, sa grande corne se brisa. Quatre grandes cornes s'élevèrent pour la remplacer, aux quatre vents des cieux.
De l'une d'elles sortit une petite corne, qui s'agrandit beaucoup vers le midi, vers l'orient, et vers le plus beau des pays.
Elle s'éleva jusqu'à l'armée des cieux, elle fit tomber à terre une partie de cette armée et des étoiles, et elle les foula.
Elle s'éleva jusqu'au chef de l'armée, lui enleva le sacrifice perpétuel, et renversa le lieu de son sanctuaire.
L'armée fut livrée avec le sacrifice perpétuel, à cause du péché; la corne jeta la vérité par terre, et réussit dans ses entreprises.
J'entendis parler un saint; et un autre saint dit à celui qui parlait: Pendant combien de temps s'accomplira la vision sur le sacrifice perpétuel et sur le péché dévastateur? Jusques à quand le sanctuaire et l'armée seront-ils foulés?
Et il me dit: Deux mille trois cents soirs et matins; puis le sanctuaire sera purifié.
Tandis que moi, Daniel, j'avais cette vision et que je cherchais à la comprendre, voici, quelqu'un qui avait l'apparence d'un homme se tenait devant moi.
Et j'entendis la voix d'un homme au milieu de l'Ulaï; il cria et dit: Gabriel, explique-lui la vision.
Il vint alors près du lieu où j'étais; et à son approche, je fus effrayé, et je tombai sur ma face. Il me dit: Sois attentif, fils de l'homme, car la vision concerne un temps qui sera la fin.
Comme il me parlait, je restai frappé d'étourdissement, la face contre terre. Il me toucha, et me fit tenir debout à la place où je me trouvais.
Puis il me dit: Je vais t'apprendre, ce qui arrivera au terme de la colère, car il y a un temps marqué pour la fin.
Le bélier que tu as vu, et qui avait des cornes, ce sont les rois des Mèdes et des Perses.
Le bouc, c'est le roi de Javan, La grande corne entre ses yeux, c'est le premier roi.
Les quatre cornes qui se sont élevées pour remplacer cette corne brisée, ce sont quatre royaumes qui s'élèveront de cette nation, mais qui n'auront pas autant de force.
A la fin de leur domination, lorsque les pécheurs seront consumés, il s'élèvera un roi impudent et artificieux.
Sa puissance s'accroîtra, mais non par sa propre force; il fera d'incroyables ravages, il réussira dans ses entreprises, il détruira les puissants et le peuple des saints.
A cause de sa prospérité et du succès de ses ruses, il aura de l'arrogance dans le coeur, il fera périr beaucoup d'hommes qui vivaient paisiblement, et il s'élèvera contre le chef des chefs; mais il sera brisé, sans l'effort d'aucune main.
Et la vision des soirs et des matins, dont il s'agit, est véritable. Pour toi, tiens secrète cette vision, car elle se rapporte à des temps éloignés.
Moi, Daniel, je fus plusieurs jours languissant et malade; puis je me levai, et je m'occupai des affaires du roi. J'étais étonné de la vision, et personne n'en eut connaissance.
Et moi, la première année de Darius, le Mède, j'étais auprès de lui pour l'aider et le soutenir.
Maintenant, je vais te faire connaître la vérité. Voici, il y aura encore trois rois en Perse. Le quatrième amassera plus de richesses que tous les autres; et quand il sera puissant par ses richesses, il soulèvera tout contre le royaume de Javan.
Mais il s'élèvera un vaillant roi, qui dominera avec une grande puissance, et fera ce qu'il voudra.
Et lorsqu'il se sera élevé, son royaume se brisera et sera divisé vers les quatre vents des cieux; il n'appartiendra pas à ses descendants, et il ne sera pas aussi puissant qu'il était, car il sera déchiré, et il passera à d'autres qu'à eux.
Le roi du midi deviendra fort. Mais un de ses chefs sera plus fort que lui, et dominera; sa domination sera puissante.
Au bout de quelques années ils s'allieront, et la fille du roi du midi viendra vers le roi du septentrion pour rétablir la concorde. Mais elle ne conservera pas la force de son bras, et il ne résistera pas, ni lui, ni son bras; elle sera livrée avec ceux qui l'auront amenée, avec son père et avec celui qui aura été son soutien dans ce temps-là.
Un rejeton de ses racines s'élèvera à sa place; il viendra à l'armée, il entrera dans les forteresses du roi du septentrion, il en disposera à son gré, et il se rendra puissant.
Il enlèvera même et transportera en Egypte leurs dieux et leurs images de fonte, et leurs objets précieux d'argent et d'or. Puis il restera quelques années éloigné du roi du septentrion.
Et celui-ci marchera contre le royaume du roi du midi, et reviendra dans son pays.
Ses fils se mettront en campagne et rassembleront une multitude nombreuse de troupes; l'un d'eux s'avancera, se répandra comme un torrent, débordera, puis reviendra; et ils pousseront les hostilités jusqu'à la forteresse du roi du midi.
Le roi du midi s'irritera, il sortira et attaquera le roi du septentrion; il soulèvera une grande multitude, et les troupes du roi du septentrion seront livrées entre ses mains.
Cette multitude sera fière, et le coeur du roi s'enflera; il fera tomber des milliers, mais il ne triomphera pas.
Car le roi du septentrion reviendra et rassemblera une multitude plus nombreuse que la première; au bout de quelques temps, de quelques années, il se mettra en marche avec une grande armée et de grandes richesses.
En ce temps-là, plusieurs s'élèveront contre le roi du midi, et des hommes violents parmi ton peuple se révolteront pour accomplir la vision, et ils succomberont.
Le roi du septentrion s'avancera, il élèvera des terrasses, et s'emparera des villes fortes. Les troupes du midi et l'élite du roi ne résisteront pas, elles manqueront de force pour résister.
Celui qui marchera contre lui fera ce qu'il voudra, et personne ne lui résistera; il s'arrêtera dans le plus beau des pays, exterminant ce qui tombera sous sa main.
Il se proposera d'arriver avec toutes les forces de son royaume, et de conclure la paix avec le roi du midi; il lui donnera sa fille pour femme, dans l'intention d'amener sa ruine; mais cela n'aura pas lieu, et ne lui réussira pas.
Il tournera ses vues du côté des îles, et il en prendra plusieurs; mais un chef mettra fin à l'opprobre qu'il voulait lui attirer, et le fera retomber sur lui.
Il se dirigera ensuite vers les forteresses de son pays; et il chancellera, il tombera, et on ne le trouvera plus.
Celui qui le remplacera fera venir un exacteur dans la plus belle partie du royaume, mais en quelques jours il sera brisé, et ce ne sera ni par la colère ni par la guerre.
Un homme méprisé prendra sa place, sans être revêtu de la dignité royale; il paraîtra au milieu de la paix, et s'emparera du royaume par l'intrigue.
Les troupes qui se répandront comme un torrent seront submergées devant lui, et anéanties, de même qu'un chef de l'alliance.
Après qu'on se sera joint à lui, il usera de tromperie; il se mettra en marche, et il aura le dessus avec peu de monde.
Il entrera, au sein de la paix, dans les lieux les plus fertiles de la province; il fera ce que n'avaient pas fait ses pères, ni les pères de ses pères; il distribuera le butin, les dépouilles et les richesses; il formera des projets contre les forteresses, et cela pendant un certain temps.
A la tête d'une grande armée il emploiera sa force et son ardeur contre le roi du midi. Et le roi du midi s'engagera dans la guerre avec une armée nombreuse et très puissante; mais il ne résistera pas, car on méditera contre lui de mauvais desseins.
Ceux qui mangeront des mets de sa table causeront sa perte; ses troupes se répandront comme un torrent, et les morts tomberont en grand nombre.
Les deux rois chercheront en leur coeur à faire le mal, et à la même table ils parleront avec fausseté. Mais cela ne réussira pas, car la fin n'arrivera qu'au temps marqué.
Il retournera dans son pays avec de grandes richesses; il sera dans son coeur hostile à l'alliance sainte, il agira contre elle, puis retournera dans son pays.
A une époque fixée, il marchera de nouveau contre le midi; mais cette dernière fois les choses ne se passeront pas comme précédemment.
Des navires de Kittim s'avanceront contre lui; découragé, il rebroussera. Puis, furieux contre l'alliance sainte, il ne restera pas inactif; à son retour, il portera ses regards sur ceux qui auront abandonné l'alliance sainte.
Des troupes se présenteront sur son ordre; elles profaneront le sanctuaire, la forteresse, elles feront cesser le sacrifice perpétuel, et dresseront l'abomination du dévastateur.
Il séduira par des flatteries les traîtres de l'alliance. Mais ceux du peuple qui connaîtront leur Dieu agiront avec fermeté,
et les plus sages parmi eux donneront instruction à la multitude. Il en est qui succomberont pour un temps à l'épée et à la flamme, à la captivité et au pillage.
Dans le temps où ils succomberont, ils seront un peu secourus, et plusieurs se joindront à eux par hypocrisie.
Quelques-uns des hommes sages succomberont, afin qu'ils soient épurés, purifiés et blanchis, jusqu'au temps de la fin, car elle n'arrivera qu'au temps marqué.
Le roi fera ce qu'il voudra; il s'élèvera, il se glorifiera au-dessus de tous les dieux, et il dira des choses incroyables contre le Dieu des dieux; il prospérera jusqu'à ce que la colère soit consommée, car ce qui est arrêté s'accomplira.
Il n'aura égard ni aux dieux de ses pères, ni à la divinité qui fait les délices des femmes; il n'aura égard à aucun dieu, car il se glorifiera au-dessus de tous.
Toutefois il honorera le dieu des forteresses sur son piédestal; à ce dieu, que ne connaissaient pas ses pères, il rendra des hommages avec de l'or et de l'argent, avec des pierres précieuses et des objets de prix.
C'est avec le dieu étranger qu'il agira contre les lieux fortifiés; et il comblera d'honneurs ceux qui le reconnaîtront, il les fera dominer sur plusieurs, il leur distribuera des terres pour récompense.
Au temps de la fin, le roi du midi se heurtera contre lui. Et le roi du septentrion fondra sur lui comme une tempête, avec des chars et des cavaliers, et avec de nombreux navires; il s'avancera dans les terres, se répandra comme un torrent et débordera.
Il entrera dans le plus beau des pays, et plusieurs succomberont; mais Edom, Moab, et les principaux des enfants d'Ammon seront délivrés de sa main.
Il étendra sa main sur divers pays, et le pays d'Egypte n'échappera point.
Il se rendra maître des trésors d'or et d'argent, et de toutes les choses précieuses de l'Egypte; les Libyens et les Ethiopiens seront à sa suite.
Des nouvelles de l'orient et du septentrion viendront l'effrayer, et il partira avec une grande fureur pour détruire et exterminer des multitudes.
Il dressera les tentes de son palais entre les mers, vers la glorieuse et sainte montagne Puis il arrivera à la fin, sans que personne lui soit en aide.
Paroles d'Amos, l'un des bergers de Tekoa, visions qu'il eut sur Israël, au temps d'Ozias, roi de Juda, et au temps de Jéroboam, fils de Joas, roi d'Israël, deux ans avant le tremblement de terre.
Il dit: De Sion l'Eternel rugit, De Jérusalem il fait entendre sa voix. Les pâturages des bergers sont dans le deuil, Et le sommet du Carmel est desséché.
Ainsi parle l'Eternel: A cause de trois crimes de Damas, Même de quatre, je ne révoque pas mon arrêt, Parce qu'ils ont foulé Galaad sous des traîneaux de fer.
J'enverrai le feu dans la maison de Hazaël, Et il dévorera les palais de Ben-Hadad.
Je briserai les verrous de Damas, J'exterminerai de Bikath-Aven les habitants, Et de Beth-Eden celui qui tient le sceptre; Et le peuple de Syrie sera mené captif à Kir, dit l'Eternel.
Ainsi parle l'Eternel: A cause de trois crimes de Gaza, Même de quatre, je ne révoque pas mon arrêt, Parce qu'ils ont fait une foule de captifs pour les livrer à Edom.
J'enverrai le feu dans les murs de Gaza, Et il en dévorera les palais.
J'exterminerai d'Asdod les habitants, Et d'Askalon celui qui tient le sceptre; Je tournerai ma main contre Ekron, Et le reste des Philistins périra, dit le Seigneur, l'Eternel.
Ainsi parle l'Eternel: A cause de trois crimes de Tyr, Même de quatre, je ne révoque pas mon arrêt, Parce qu'ils ont livré à Edom une foule de captifs, Sans se souvenir de l'alliance fraternelle.
J'enverrai le feu dans les murs de Tyr, Et il en dévorera les palais.
Ainsi parle l'Eternel: A cause de trois crimes d'Edom, Même de quatre, je ne révoque pas mon arrêt, Parce qu'il a poursuivi ses frères avec l'épée, En étouffant sa compassion, Parce que sa colère déchire toujours, Et qu'il garde éternellement sa fureur.
J'enverrai le feu dans Théman, Et il dévorera les palais de Botsra.
Ainsi parle l'Eternel: A cause de trois crimes des enfants d'Ammon, Même de quatre, je ne révoque pas mon arrêt, Parce qu'ils ont fendu le ventre des femmes enceintes de Galaad, Afin d'agrandir leur territoire.
J'allumerai le feu dans les murs de Rabba, Et il en dévorera les palais, Au milieu des cris de guerre au jour du combat, Au milieu de l'ouragan au jour de la tempête;
Et leur roi s'en ira en captivité, Lui, et ses chefs avec lui, dit l'Eternel.
Ainsi parle l'Eternel: A cause de trois crimes de Moab, Même de quatre, je ne révoque pas mon arrêt, Parce qu'il a brûlé, calciné les os du roi d'Edom.
J'enverrai le feu dans Moab, Et il dévorera les palais de Kerijoth; Et Moab périra au milieu du tumulte, Au milieu des cris de guerre et du bruit de la trompette.
J'exterminerai de son sein le juge, Et je tuerai tous ses chefs avec lui, dit l'Eternel.
Ainsi parle l'Eternel: A cause de trois crimes de Juda, Même de quatre, je ne révoque pas mon arrêt, Parce qu'ils ont méprisé la loi de l'Eternel Et qu'ils n'ont pas gardé ses ordonnances, Parce qu'ils ont été égarés par les idoles mensongères Après lesquelles leurs pères ont marché.
J'enverrai le feu dans Juda, Et il dévorera les palais de Jérusalem.
Ainsi parle l'Eternel: A cause de trois crimes d'Israël, Même de quatre, je ne révoque pas mon arrêt, Parce qu'ils ont vendu le juste pour de l'argent, Et le pauvre pour une paire de souliers.
Ils aspirent à voir la poussière de la terre sur la tête des misérables, Et ils violent le droit des malheureux. Le fils et le père vont vers la même fille, Afin de profaner mon saint nom.
Ils s'étendent près de chaque autel sur des vêtements pris en gage, Et ils boivent dans la maison de leurs dieux le vin de ceux qu'ils condamnent.
Et pourtant j'ai détruit devant eux les Amoréens, Dont la hauteur égalait celle des cèdres, Et la force celle des chênes; J'ai détruit leurs fruits en haut, Et leurs racines en bas.
Et pourtant je vous ai fait monter du pays d'Egypte, Et je vous ai conduits quarante ans dans le désert, Pour vous mettre en possession du pays des Amoréens.
J'ai suscité parmi vos fils des prophètes, Et parmi vos jeunes hommes des nazaréens. N'en est-il pas ainsi, enfants d'Israël? dit l'Eternel...
Et vous avez fait boire du vin aux nazaréens! Et aux prophètes vous avez donné cet ordre: Ne prophétisez pas!
Voici, je vous écraserai, Comme foule la terre un chariot chargé de gerbes.
Celui qui est agile ne pourra fuir, Celui qui a de la force ne pourra s'en servir, Et l'homme vaillant ne sauvera pas sa vie;
Celui qui manie l'arc ne résistera pas, Celui qui a les pieds légers n'échappera pas, Et le cavalier ne sauvera pas sa vie;
Le plus courageux des guerriers S'enfuira nu dans ce jour-là, dit l'Eternel.
Simon a raconté comment Dieu a d'abord jeté les regards sur les nations pour choisir du milieu d'elles un peuple qui portât son nom.