Louis Segond 1910
Versliste
C'est par la foi que Joseph mourant fit mention de la sortie des fils d'Israël, et qu'il donna des ordres au sujet de ses os.
car jusqu'à la loi le péché était dans le monde. Or, le péché n'est pas imputé, quand il n'y a point de loi.
Mais, quand les vignerons virent le fils, ils dirent entre eux: Voici l'héritier; venez, tuons-le, et emparons-nous de son héritage.
Ils boivent le vin dans de larges coupes, Ils s'oignent avec la meilleure huile, Et ils ne s'attristent pas sur la ruine de Joseph!
Ce sont ces Juifs qui ont fait mourir le Seigneur Jésus et les prophètes, qui nous ont persécutés, qui ne plaisent point à Dieu, et qui sont ennemis de tous les hommes,
Ainsi parle l'Eternel: Quand il se trouve du jus dans une grappe, On dit: Ne la détruis pas, Car il y a là une bénédiction! J'agirai de même, pour l'amour de mes serviteurs, Afin de ne pas tout détruire.
Généalogie de Jésus-Christ, fils de David, fils d'Abraham.
Abraham engendra Isaac; Isaac engendra Jacob; Jacob engendra Juda et ses frères;
Juda engendra de Thamar Pharès et Zara; Pharès engendra Esrom; Esrom engendra Aram;
Aram engendra Aminadab; Aminadab engendra Naasson; Naasson engendra Salmon;
Salmon engendra Boaz de Rahab; Boaz engendra Obed de Ruth; Obed engendra Isaï;
Isaï engendra David. Le roi David engendra Salomon de la femme d'Urie;
Salomon engendra Roboam; Roboam engendra Abia; Abia engendra Asa;
Asa engendra Josaphat; Josaphat engendra Joram; Joram engendra Ozias;
Ozias engendra Joatham; Joatham engendra Achaz; Achaz engendra Ezéchias;
Ezéchias engendra Manassé; Manassé engendra Amon; Amon engendra Josias;
Josias engendra Jéchonias et ses frères, au temps de la déportation à Babylone.
Après la déportation à Babylone, Jéchonias engendra Salathiel; Salathiel engendra Zorobabel;
Zorobabel engendra Abiud; Abiud engendra Eliakim; Eliakim engendra Azor;
Azor engendra Sadok; Sadok engendra Achim; Achim engendra Eliud;
Eliud engendra Eléazar; Eléazar engendra Matthan; Matthan engendra Jacob;
Jacob engendra Joseph, l'époux de Marie, de laquelle est né Jésus, qui est appelé Christ.
Il y a donc en tout quatorze générations depuis Abraham jusqu'à David, quatorze générations depuis David jusqu'à la déportation à Babylone, et quatorze générations depuis la déportation à Babylone jusqu'au Christ.
Voici de quelle manière arriva la naissance de Jésus-Christ. Marie, sa mère, ayant été fiancée à Joseph, se trouva enceinte, par la vertu du Saint-Esprit, avant qu'ils eussent habité ensemble.
Joseph, son époux, qui était un homme de bien et qui ne voulait pas la diffamer, se proposa de rompre secrètement avec elle.
Comme il y pensait, voici, un ange du Seigneur lui apparut en songe, et dit: Joseph, fils de David, ne crains pas de prendre avec toi Marie, ta femme, car l'enfant qu'elle a conçu vient du Saint-Esprit;
elle enfantera un fils, et tu lui donneras le nom de Jésus; c'est lui qui sauvera son peuple de ses péchés.
Tout cela arriva afin que s'accomplît ce que le Seigneur avait annoncé par le prophète:
Voici, la vierge sera enceinte, elle enfantera un fils, et on lui donnera le nom d'Emmanuel, ce qui signifie Dieu avec nous.
Joseph s'étant réveillé fit ce que l'ange du Seigneur lui avait ordonné, et il prit sa femme avec lui.
Mais il ne la connut point jusqu'à ce qu'elle eût enfanté un fils, auquel il donna le nom de Jésus.
Cela déplut fort à Jonas, et il fut irrité.
Il implora l'Eternel, et il dit: Ah! Eternel, n'est-ce pas ce que je disais quand j'étais encore dans mon pays? C'est ce que je voulais prévenir en fuyant à Tarsis. Car je savais que tu es un Dieu compatissant et miséricordieux, lent à la colère et riche en bonté, et qui te repens du mal.
Maintenant, Eternel, prends-moi donc la vie, car la mort m'est préférable à la vie.
L'Eternel répondit: Fais-tu bien de t'irriter?
Et Jonas sortit de la ville, et s'assit à l'orient de la ville, Là il se fit une cabane, et s'y tint à l'ombre, jusqu'à ce qu'il vît ce qui arriverait dans la ville.
L'Eternel Dieu fit croître un ricin, qui s'éleva au-dessus de Jonas, pour donner de l'ombre sur sa tête et pour lui ôter son irritation. Jonas éprouva une grande joie à cause de ce ricin.
Mais le lendemain, à l'aurore, Dieu fit venir un ver qui piqua le ricin, et le ricin sécha.
Au lever du soleil, Dieu fit souffler un vent chaud d'orient, et le soleil frappa la tête de Jonas, au point qu'il tomba en défaillance. Il demanda la mort, et dit: La mort m'est préférable à la vie.
Dieu dit à Jonas: Fais-tu bien de t'irriter à cause du ricin? Il répondit: Je fais bien de m'irriter jusqu'à la mort.
Et l'Eternel dit: Tu as pitié du ricin qui ne t'a coûté aucune peine et que tu n'as pas fait croître, qui est né dans une nuit et qui a péri dans une nuit.
Et moi, je n'aurais pas pitié de Ninive, la grande ville, dans laquelle se trouvent plus de cent vingt mille hommes qui ne savent pas distinguer leur droite de leur gauche, et des animaux en grand nombre!
Cependant Saul, respirant encore la menace et le meurtre contre les disciples du Seigneur, se rendit chez le souverain sacrificateur,
et lui demanda des lettres pour les synagogues de Damas, afin que, s'il trouvait des partisans de la nouvelle doctrine, hommes ou femmes, il les amenât liés à Jérusalem.
Comme il était en chemin, et qu'il approchait de Damas, tout à coup une lumière venant du ciel resplendit autour de lui.
Il tomba par terre, et il entendit une voix qui lui disait: Saul, Saul, pourquoi me persécutes-tu?
Il répondit: Qui es-tu, Seigneur? Et le Seigneur dit: Je suis Jésus que tu persécutes. Il te serait dur de regimber contre les aiguillons.
Tremblant et saisi d'effroi, il dit: Seigneur, que veux-tu que je fasse? Et le Seigneur lui dit: Lève-toi, entre dans la ville, et on te dira ce que tu dois faire.
Les hommes qui l'accompagnaient demeurèrent stupéfaits; ils entendaient bien la voix, mais ils ne voyaient personne.
Saul se releva de terre, et, quoique ses yeux fussent ouverts, il ne voyait rien; on le prit par la main, et on le conduisit à Damas.
Il resta trois jours sans voir, et il ne mangea ni ne but.
Or, il y avait à Damas un disciple nommé Ananias. Le Seigneur lui dit dans une vision: Ananias! Il répondit: Me voici, Seigneur!
Et le Seigneur lui dit: Lève-toi, va dans la rue qu'on appelle la droite, et cherche, dans la maison de Judas, un nommé Saul de Tarse. Car il prie,
et il a vu en vision un homme du nom d'Ananias, qui entrait, et qui lui imposait les mains, afin qu'il recouvrât la vue.
Ananias répondit: Seigneur, j'ai appris de plusieurs personnes tous les maux que cet homme a faits à tes saints dans Jérusalem;
et il a ici des pouvoirs, de la part des principaux sacrificateurs, pour lier tous ceux qui invoquent ton nom.
Mais le Seigneur lui dit: Va, car cet homme est un instrument que j'ai choisi, pour porter mon nom devant les nations, devant les rois, et devant les fils d'Israël;
et je lui montrerai tout ce qu'il doit souffrir pour mon nom.
Ananias sortit; et, lorsqu'il fut arrivé dans la maison, il imposa les mains à Saul, en disant: Saul, mon frère, le Seigneur Jésus, qui t'est apparu sur le chemin par lequel tu venais, m'a envoyé pour que tu recouvres la vue et que tu sois rempli du Saint-Esprit.
Au même instant, il tomba de ses yeux comme des écailles, et il recouvra la vue. Il se leva, et fut baptisé;
et, après qu'il eut pris de la nourriture, les forces lui revinrent. Saul resta quelques jours avec les disciples qui étaient à Damas.
Et aussitôt il prêcha dans les synagogues que Jésus est le Fils de Dieu.
Tous ceux qui l'entendaient étaient dans l'étonnement, et disaient: N'est-ce pas celui qui persécutait à Jérusalem ceux qui invoquent ce nom, et n'est-il pas venu ici pour les emmener liés devant les principaux sacrificateurs?
Cependant Saul se fortifiait de plus en plus, et il confondait les Juifs qui habitaient Damas, démontrant que Jésus est le Christ.
Au bout d'un certain temps, les Juifs se concertèrent pour le tuer,
et leur complot parvint à la connaissance de Saul. On gardait les portes jour et nuit, afin de lui ôter la vie.
Mais, pendant une nuit, les disciples le prirent, et le descendirent par la muraille, dans une corbeille.
Lorsqu'il se rendit à Jérusalem, Saul tâcha de se joindre à eux; mais tous le craignaient, ne croyant pas qu'il fût un disciple.
Alors Barnabas, l'ayant pris avec lui, le conduisit vers les apôtres, et leur raconta comment sur le chemin Saul avait vu le Seigneur, qui lui avait parlé, et comment à Damas il avait prêché franchement au nom de Jésus.
Il allait et venait avec eux dans Jérusalem,
et s'exprimait en toute assurance au nom du Seigneur. Il parlait aussi et disputait avec les Hellénistes; mais ceux-ci cherchaient à lui ôter la vie.
Les frères, l'ayant su, l'emmenèrent à Césarée, et le firent partir pour Tarse.
L'Eglise était en paix dans toute la Judée, la Galilée et la Samarie, s'édifiant et marchant dans la crainte du Seigneur, et elle s'accroissait par l'assistance du Saint-Esprit.
Comme Pierre visitait tous les saints, il descendit aussi vers ceux qui demeuraient à Lydde.
Il y trouva un homme nommé Enée, couché sur un lit depuis huit ans, et paralytique.
Pierre lui dit: Enée, Jésus-Christ te guérit; lève-toi, et arrange ton lit. Et aussitôt il se leva.
Tous les habitants de Lydde et du Saron le virent, et ils se convertirent au Seigneur.
Il y avait à Joppé, parmi les disciples, une femme nommée Tabitha, ce qui signifie Dorcas: elle faisait beaucoup de bonnes oeuvres et d'aumônes.
Elle tomba malade en ce temps-là, et mourut. Après l'avoir lavée, on la déposa dans une chambre haute.
Comme Lydde est près de Joppé, les disciples, ayant appris que Pierre s'y trouvait, envoyèrent deux hommes vers lui, pour le prier de venir chez eux sans tarder.
Pierre se leva, et partit avec ces hommes. Lorsqu'il fut arrivé, on le conduisit dans la chambre haute. Toutes les veuves l'entourèrent en pleurant, et lui montrèrent les tuniques et les vêtements que faisait Dorcas pendant qu'elle était avec elles.
Pierre fit sortir tout le monde, se mit à genoux, et pria; puis, se tournant vers le corps, il dit: Tabitha, lève-toi! Elle ouvrit les yeux, et ayant vu Pierre, elle s'assit.
Il lui donna la main, et la fit lever. Il appela ensuite les saints et les veuves, et la leur présenta vivante.
Cela fut connu de tout Joppé, et beaucoup crurent au Seigneur.
Pierre demeura quelque temps à Joppé, chez un corroyeur nommé Simon.
Il y avait à Césarée un homme nommé Corneille, centenier dans la cohorte dite italienne.
Cet homme était pieux et craignait Dieu, avec toute sa maison; il faisait beaucoup d'aumônes au peuple, et priait Dieu continuellement.
Vers la neuvième heure du jour, il vit clairement dans une vision un ange de Dieu qui entra chez lui, et qui lui dit: Corneille!
Les regards fixés sur lui, et saisi d'effroi, il répondit: Qu'est-ce, Seigneur? Et l'ange lui dit: Tes prières et tes aumônes sont montées devant Dieu, et il s'en est souvenu.
Envoie maintenant des hommes à Joppé, et fais venir Simon, surnommé Pierre;
il est logé chez un certain Simon, corroyeur, dont la maison est près de la mer.
Dès que l'ange qui lui avait parlé fut parti, Corneille appela deux de ses serviteurs, et un soldat pieux d'entre ceux qui étaient attachés à sa personne;
et, après leur avoir tout raconté, il les envoya à Joppé.
Le lendemain, comme ils étaient en route, et qu'ils approchaient de la ville, Pierre monta sur le toit, vers la sixième heure, pour prier.
Il eut faim, et il voulut manger. Pendant qu'on lui préparait à manger, il tomba en extase.
Il vit le ciel ouvert, et un objet semblable à une grande nappe attachée par les quatre coins, qui descendait et s'abaissait vers la terre,
et où se trouvaient tous les quadrupèdes et les reptiles de la terre et les oiseaux du ciel.
Et une voix lui dit: Lève-toi, Pierre, tue et mange.
Mais Pierre dit: Non, Seigneur, car je n'ai jamais rien mangé de souillé ni d'impur.
Et pour la seconde fois la voix se fit encore entendre à lui: Ce que Dieu a déclaré pur, ne le regarde pas comme souillé.
Cela arriva jusqu'à trois fois; et aussitôt après, l'objet fut retiré dans le ciel.
Tandis que Pierre ne savait en lui-même que penser du sens de la vision qu'il avait eue, voici, les hommes envoyés par Corneille, s'étant informés de la maison de Simon, se présentèrent à la porte,
et demandèrent à haute voix si c'était là que logeait Simon, surnommé Pierre.
Et comme Pierre était à réfléchir sur la vision, l'Esprit lui dit: Voici, trois hommes te demandent;
lève-toi, descends, et pars avec eux sans hésiter, car c'est moi qui les ai envoyés.
Pierre donc descendit, et il dit à ces hommes: Voici, je suis celui que vous cherchez; quel est le motif qui vous amène?
Ils répondirent: Corneille, centenier, homme juste et craignant Dieu, et de qui toute la nation des Juifs rend un bon témoignage, a été divinement averti par un saint ange de te faire venir dans sa maison et d'entendre tes paroles.
Pierre donc les fit entrer, et les logea. Le lendemain, il se leva, et partit avec eux. Quelques-uns des frères de Joppé l'accompagnèrent.
Ils arrivèrent à Césarée le jour suivant. Corneille les attendait, et avait invité ses parents et ses amis intimes.
Lorsque Pierre entra, Corneille, qui était allé au-devant de lui, tomba à ses pieds et se prosterna.
Mais Pierre le releva, en disant: Lève-toi; moi aussi, je suis un homme.
Et conversant avec lui, il entra, et trouva beaucoup de personnes réunies.
Vous savez, leur dit-il, qu'il est défendu à un Juif de se lier avec un étranger ou d'entrer chez lui; mais Dieu m'a appris à ne regarder aucun homme comme souillé et impur.
C'est pourquoi je n'ai pas eu d'objection à venir, puisque vous m'avez appelé; je vous demande donc pour quel motif vous m'avez envoyé chercher.
Corneille dit: Il y a quatre jours, à cette heure-ci, je priais dans ma maison à la neuvième heure; et voici, un homme vêtu d'un habit éclatant se présenta devant moi,
et dit: Corneille, ta prière a été exaucée, et Dieu s'est souvenu de tes aumônes.
Envoie donc à Joppé, et fais venir Simon, surnommé Pierre; il est logé dans la maison de Simon, corroyeur, près de la mer.
Aussitôt j'ai envoyé vers toi, et tu as bien fait de venir. Maintenant donc nous sommes tous devant Dieu, pour entendre tout ce que le Seigneur t'a ordonné de nous dire.
Alors Pierre, ouvrant la bouche, dit: En vérité, je reconnais que Dieu ne fait point acception de personnes,
mais qu'en toute nation celui qui le craint et qui pratique la justice lui est agréable.
Il a envoyé la parole aux fils d'Israël, en leur annonçant la paix par Jésus-Christ, qui est le Seigneur de tous.
Vous savez ce qui est arrivé dans toute la Judée, après avoir commencé en Galilée, à la suite du baptême que Jean a prêché;
vous savez comment Dieu a oint du Saint-Esprit et de force Jésus de Nazareth, qui allait de lieu en lieu faisant du bien et guérissant tous ceux qui étaient sous l'empire du diable, car Dieu était avec lui.
Nous sommes témoins de tout ce qu'il a fait dans le pays des Juifs et à Jérusalem. Ils l'ont tué, en le pendant au bois.
Dieu l'a ressuscité le troisième jour, et il a permis qu'il apparût,
non à tout le peuple, mais aux témoins choisis d'avance par Dieu, à nous qui avons mangé et bu avec lui, après qu'il fut ressuscité des morts.
Et Jésus nous a ordonné de prêcher au peuple et d'attester que c'est lui qui a été établi par Dieu juge des vivants et des morts.
Tous les prophètes rendent de lui le témoignage que quiconque croit en lui reçoit par son nom le pardon des péchés.
Comme Pierre prononçait encore ces mots, le Saint-Esprit descendit sur tous ceux qui écoutaient la parole.
Tous les fidèles circoncis qui étaient venus avec Pierre furent étonnés de ce que le don du Saint-Esprit était aussi répandu sur les païens.
Car ils les entendaient parler en langues et glorifier Dieu. Alors Pierre dit:
Peut-on refuser l'eau du baptême à ceux qui ont reçu le Saint-Esprit aussi bien que nous?
Et il ordonna qu'ils fussent baptisés au nom du Seigneur. Sur quoi ils le prièrent de rester quelques jours auprès d'eux.
Car quiconque fait ces choses, quiconque commet une iniquité, est en abomination à l'Eternel, ton Dieu.
En effet, contre ton saint serviteur Jésus, que tu as oint, Hérode et Ponce Pilate se sont ligués dans cette ville avec les nations et avec les peuples d'Israël,
On fit descendre Joseph en Egypte; et Potiphar, officier de Pharaon, chef des gardes, Egyptien, l'acheta des Ismaélites qui l'y avaient fait descendre.
L'Eternel fut avec lui, et la prospérité l'accompagna; il habitait dans la maison de son maître, l'Egyptien.
Son maître vit que l'Eternel était avec lui, et que l'Eternel faisait prospérer entre ses mains tout ce qu'il entreprenait.
Joseph trouva grâce aux yeux de son maître, qui l'employa à son service, l'établit sur sa maison, et lui confia tout ce qu'il possédait.
Dès que Potiphar l'eut établi sur sa maison et sur tout ce qu'il possédait, l'Eternel bénit la maison de l'Egyptien, à cause de Joseph; et la bénédiction de l'Eternel fut sur tout ce qui lui appartenait, soit à la maison, soit aux champs.
Il abandonna aux mains de Joseph tout ce qui lui appartenait, et il n'avait avec lui d'autre soin que celui de prendre sa nourriture. Or, Joseph était beau de taille et beau de figure.
Après ces choses, il arriva que la femme de son maître porta les yeux sur Joseph, et dit: Couche avec moi!
Il refusa, et dit à la femme de son maître: Voici, mon maître ne prend avec moi connaissance de rien dans la maison, et il a remis entre mes mains tout ce qui lui appartient.
Il n'est pas plus grand que moi dans cette maison, et il ne m'a rien interdit, excepté toi, parce que tu es sa femme. Comment ferais-je un aussi grand mal et pécherais-je contre Dieu?
Quoiqu'elle parlât tous les jours à Joseph, il refusa de coucher auprès d'elle, d'être avec elle.
Un jour qu'il était entré dans la maison pour faire son ouvrage, et qu'il n'y avait là aucun des gens de la maison,
elle le saisit par son vêtement, en disant: Couche avec moi! Il lui laissa son vêtement dans la main, et s'enfuit au dehors.
Lorsqu'elle vit qu'il lui avait laissé son vêtement dans la main, et qu'il s'était enfui dehors,
elle appela les gens de sa maison, et leur dit: Voyez, il nous a amené un Hébreu pour se jouer de nous. Cet homme est venu vers moi pour coucher avec moi; mais j'ai crié à haute voix.
Et quand il a entendu que j'élevais la voix et que je criais, il a laissé son vêtement à côté de moi et s'est enfui dehors.
Et elle posa le vêtement de Joseph à côté d'elle, jusqu'à ce que son maître rentrât à la maison.
Alors elle lui parla ainsi: L'esclave hébreu que tu nous as amené est venu vers moi pour se jouer de moi.
Et comme j'ai élevé la voix et que j'ai crié, il a laissé son vêtement à côté de moi et s'est enfui dehors.
Après avoir entendu les paroles de sa femme, qui lui disait: Voilà ce que m'a fait ton esclave! le maître de Joseph fut enflammé de colère.
Il prit Joseph, et le mit dans la prison, dans le lieu où les prisonniers du roi étaient enfermés: il fut là, en prison.
L'Eternel fut avec Joseph, et il étendit sur lui sa bonté. Il le mit en faveur aux yeux du chef de la prison.
Et le chef de la prison plaça sous sa surveillance tous les prisonniers qui étaient dans la prison; et rien ne s'y faisait que par lui.
Le chef de la prison ne prenait aucune connaissance de ce que Joseph avait en main, parce que l'Eternel était avec lui. Et l'Eternel donnait de la réussite à ce qu'il faisait.
Les patriarches, jaloux de Joseph, le vendirent pour être emmené en Egypte. Mais Dieu fut avec lui,
et le délivra de toutes ses tribulations; il lui donna de la sagesse et lui fit trouver grâce devant Pharaon, roi d'Egypte, qui l'établit gouverneur d'Egypte et de toute sa maison.
Le souverain sacrificateur dit: Les choses sont-elles ainsi?
Etienne répondit: Hommes frères et pères, écoutez! Le Dieu de gloire apparut à notre père Abraham, lorsqu'il était en Mésopotamie, avant qu'il s'établît à Charran;
et il lui dit: Quitte ton pays et ta famille, et va dans le pays que je te montrerai.
Il sortit alors du pays des Chaldéens, et s'établit à Charran. De là, après la mort de son père, Dieu le fit passer dans ce pays que vous habitez maintenant;
il ne lui donna aucune propriété en ce pays, pas même de quoi poser le pied, mais il promit de lui en donner la possession, et à sa postérité après lui, quoiqu'il n'eût point d'enfant.
Dieu parla ainsi: Sa postérité séjournera dans un pays étranger; on la réduira en servitude et on la maltraitera pendant quatre cents ans.
Mais la nation à laquelle ils auront été asservis, c'est moi qui la jugerai, dit Dieu. Après cela, ils sortiront, et ils me serviront dans ce lieu-ci.
Puis Dieu donna à Abraham l'alliance de la circoncision; et ainsi, Abraham, ayant engendré Isaac, le circoncit le huitième jour; Isaac engendra et circoncit Jacob, et Jacob les douze patriarches.
Les patriarches, jaloux de Joseph, le vendirent pour être emmené en Egypte. Mais Dieu fut avec lui,
et le délivra de toutes ses tribulations; il lui donna de la sagesse et lui fit trouver grâce devant Pharaon, roi d'Egypte, qui l'établit gouverneur d'Egypte et de toute sa maison.
Il survint une famine dans tout le pays d'Egypte, et dans celui de Canaan. La détresse était grande, et nos pères ne trouvaient pas de quoi se nourrir.
Jacob apprit qu'il y avait du blé en Egypte, et il y envoya nos pères une première fois.
Et la seconde fois, Joseph fut reconnu par ses frères, et Pharaon sut de quelle famille il était.
Puis Joseph envoya chercher son père Jacob, et toute sa famille, composée de soixante-quinze personnes.
Jacob descendit en Egypte, où il mourut, ainsi que nos pères;
et ils furent transportés à Sichem, et déposés dans le sépulcre qu'Abraham avait acheté, à prix d'argent, des fils d'Hémor, père de Sichem.
Le temps approchait où devait s'accomplir la promesse que Dieu avait faite à Abraham, et le peuple s'accrut et se multiplia en Egypte,
jusqu'à ce que parut un autre roi, qui n'avait pas connu Joseph.
Ce roi, usant d'artifice contre notre race, maltraita nos pères, au point de leur faire exposer leurs enfants, pour qu'ils ne vécussent pas.
A cette époque, naquit Moïse, qui était beau aux yeux de Dieu. Il fut nourri trois mois dans la maison de son père;
et, quand il eut été exposé, la fille de Pharaon le recueillit, et l'éleva comme son fils.
Moïse fut instruit dans toute la sagesse des Egyptiens, et il était puissant en paroles et en oeuvres.
Il avait quarante ans, lorsqu'il lui vint dans le coeur de visiter ses frères, les fils d'Israël.
Il en vit un qu'on outrageait, et, prenant sa défense, il vengea celui qui était maltraité, et frappa l'Egyptien.
Il pensait que ses frères comprendraient que Dieu leur accordait la délivrance par sa main; mais ils ne comprirent pas.
Le jour suivant, il parut au milieu d'eux comme ils se battaient, et il les exhorta à la paix: Hommes, dit-il, vous êtes frères; pourquoi vous maltraitez-vous l'un l'autre?
Mais celui qui maltraitait son prochain le repoussa, en disant: Qui t'a établi chef et juge sur nous?
Veux-tu me tuer, comme tu as tué hier l'Egyptien?
A cette parole, Moïse prit la fuite, et il alla séjourner dans le pays de Madian, où il engendra deux fils.
Quarante ans plus tard, un ange lui apparut, au désert de la montagne de Sinaï, dans la flamme d'un buisson en feu.
Moïse, voyant cela, fut étonné de cette apparition; et, comme il s'approchait pour examiner, la voix du Seigneur se fit entendre:
Je suis le Dieu de tes pères, le Dieu d'Abraham, d'Isaac et de Jacob. Et Moïse, tout tremblant, n'osait regarder.
Le Seigneur lui dit: Ote tes souliers de tes pieds, car le lieu sur lequel tu te tiens est une terre sainte.
J'ai vu la souffrance de mon peuple qui est en Egypte, j'ai entendu ses gémissements, et je suis descendu pour le délivrer. Maintenant, va, je t'enverrai en Egypte.
Ce Moïse, qu'ils avaient renié, en disant: Qui t'a établi chef et juge? c'est lui que Dieu envoya comme chef et comme libérateur avec l'aide de l'ange qui lui était apparu dans le buisson.
C'est lui qui les fit sortir d'Egypte, en opérant des prodiges et des miracles au pays d'Egypte, au sein de la mer Rouge, et au désert, pendant quarante ans.
C'est ce Moïse qui dit aux fils d'Israël: Dieu vous suscitera d'entre vos frères un prophète comme moi.
C'est lui qui, lors de l'assemblée au désert, étant avec l'ange qui lui parlait sur la montagne de Sinaï et avec nos pères, reçut des oracles vivants, pour nous les donner.
Nos pères ne voulurent pas lui obéir, ils le repoussèrent, et ils tournèrent leur coeur vers l'Egypte,
en disant à Aaron: Fais-nous des dieux qui marchent devant nous; car ce Moïse qui nous a fait sortir du pays d'Egypte, nous ne savons ce qu'il est devenu.
Et, en ces jours-là, ils firent un veau, ils offrirent un sacrifice à l'idole, et se réjouirent de l'oeuvre de leurs mains.
Alors Dieu se détourna, et les livra au culte de l'armée du ciel, selon qu'il est écrit dans le livre des prophètes: M'avez-vous offert des victimes et des sacrifices Pendant quarante ans au désert, maison d'Israël?...
Vous avez porté la tente de Moloch Et l'étoile du dieu Remphan, Ces images que vous avez faites pour les adorer! Aussi vous transporterai-je au delà de Babylone.
Nos pères avaient au désert le tabernacle du témoignage, comme l'avait ordonné celui qui dit à Moïse de le faire d'après le modèle qu'il avait vu.
Et nos pères, l'ayant reçu, l'introduisirent, sous la conduite de Josué, dans le pays qui était possédé par les nations que Dieu chassa devant eux, et il y resta jusqu'aux jours de David.
David trouva grâce devant Dieu, et demanda d'élever une demeure pour le Dieu de Jacob;
et ce fut Salomon qui lui bâtit une maison.
Mais le Très-Haut n'habite pas dans ce qui est fait de main d'homme, comme dit le prophète:
Le ciel est mon trône, Et la terre mon marchepied. Quelle maison me bâtirez-vous, dit le Seigneur, Ou quel sera le lieu de mon repos?
N'est-ce pas ma main qui a fait toutes ces choses?...
Hommes au cou raide, incirconcis de coeur et d'oreilles! vous vous opposez toujours au Saint-Esprit. Ce que vos pères ont été, vous l'êtes aussi.
Lequel des prophètes vos pères n'ont-ils pas persécuté? Ils ont tué ceux qui annonçaient d'avance la venue du Juste, que vous avez livré maintenant, et dont vous avez été les meurtriers,
vous qui avez reçu la loi d'après des commandements d'anges, et qui ne l'avez point gardée!...
En entendant ces paroles, ils étaient furieux dans leur coeur, et ils grinçaient des dents contre lui.
Mais Etienne, rempli du Saint-Esprit, et fixant les regards vers le ciel, vit la gloire de Dieu et Jésus debout à la droite de Dieu.
Et il dit: Voici, je vois les cieux ouverts, et le Fils de l'homme debout à la droite de Dieu.
Ils poussèrent alors de grands cris, en se bouchant les oreilles, et ils se précipitèrent tous ensemble sur lui,
le traînèrent hors de la ville, et le lapidèrent. Les témoins déposèrent leurs vêtements aux pieds d'un jeune homme nommé Saul.
Et ils lapidaient Etienne, qui priait et disait: Seigneur Jésus, reçois mon esprit!
Puis, s'étant mis à genoux, il s'écria d'une voix forte: Seigneur, ne leur impute pas ce péché! Et, après ces paroles, il s'endormit.
Le souverain sacrificateur dit: Les choses sont-elles ainsi?
Etienne répondit: Hommes frères et pères, écoutez! Le Dieu de gloire apparut à notre père Abraham, lorsqu'il était en Mésopotamie, avant qu'il s'établît à Charran;
et il lui dit: Quitte ton pays et ta famille, et va dans le pays que je te montrerai.
Il sortit alors du pays des Chaldéens, et s'établit à Charran. De là, après la mort de son père, Dieu le fit passer dans ce pays que vous habitez maintenant;
il ne lui donna aucune propriété en ce pays, pas même de quoi poser le pied, mais il promit de lui en donner la possession, et à sa postérité après lui, quoiqu'il n'eût point d'enfant.
Dieu parla ainsi: Sa postérité séjournera dans un pays étranger; on la réduira en servitude et on la maltraitera pendant quatre cents ans.
Mais la nation à laquelle ils auront été asservis, c'est moi qui la jugerai, dit Dieu. Après cela, ils sortiront, et ils me serviront dans ce lieu-ci.
Puis Dieu donna à Abraham l'alliance de la circoncision; et ainsi, Abraham, ayant engendré Isaac, le circoncit le huitième jour; Isaac engendra et circoncit Jacob, et Jacob les douze patriarches.
Les patriarches, jaloux de Joseph, le vendirent pour être emmené en Egypte. Mais Dieu fut avec lui,
et le délivra de toutes ses tribulations; il lui donna de la sagesse et lui fit trouver grâce devant Pharaon, roi d'Egypte, qui l'établit gouverneur d'Egypte et de toute sa maison.
Il survint une famine dans tout le pays d'Egypte, et dans celui de Canaan. La détresse était grande, et nos pères ne trouvaient pas de quoi se nourrir.
Jacob apprit qu'il y avait du blé en Egypte, et il y envoya nos pères une première fois.
Et la seconde fois, Joseph fut reconnu par ses frères, et Pharaon sut de quelle famille il était.
Puis Joseph envoya chercher son père Jacob, et toute sa famille, composée de soixante-quinze personnes.
Jacob descendit en Egypte, où il mourut, ainsi que nos pères;
et ils furent transportés à Sichem, et déposés dans le sépulcre qu'Abraham avait acheté, à prix d'argent, des fils d'Hémor, père de Sichem.
Le temps approchait où devait s'accomplir la promesse que Dieu avait faite à Abraham, et le peuple s'accrut et se multiplia en Egypte,
jusqu'à ce que parut un autre roi, qui n'avait pas connu Joseph.
Ce roi, usant d'artifice contre notre race, maltraita nos pères, au point de leur faire exposer leurs enfants, pour qu'ils ne vécussent pas.
A cette époque, naquit Moïse, qui était beau aux yeux de Dieu. Il fut nourri trois mois dans la maison de son père;
et, quand il eut été exposé, la fille de Pharaon le recueillit, et l'éleva comme son fils.
Moïse fut instruit dans toute la sagesse des Egyptiens, et il était puissant en paroles et en oeuvres.
Il avait quarante ans, lorsqu'il lui vint dans le coeur de visiter ses frères, les fils d'Israël.
Il en vit un qu'on outrageait, et, prenant sa défense, il vengea celui qui était maltraité, et frappa l'Egyptien.
Il pensait que ses frères comprendraient que Dieu leur accordait la délivrance par sa main; mais ils ne comprirent pas.
Le jour suivant, il parut au milieu d'eux comme ils se battaient, et il les exhorta à la paix: Hommes, dit-il, vous êtes frères; pourquoi vous maltraitez-vous l'un l'autre?
Mais celui qui maltraitait son prochain le repoussa, en disant: Qui t'a établi chef et juge sur nous?
Veux-tu me tuer, comme tu as tué hier l'Egyptien?
A cette parole, Moïse prit la fuite, et il alla séjourner dans le pays de Madian, où il engendra deux fils.
Quarante ans plus tard, un ange lui apparut, au désert de la montagne de Sinaï, dans la flamme d'un buisson en feu.
Moïse, voyant cela, fut étonné de cette apparition; et, comme il s'approchait pour examiner, la voix du Seigneur se fit entendre:
Je suis le Dieu de tes pères, le Dieu d'Abraham, d'Isaac et de Jacob. Et Moïse, tout tremblant, n'osait regarder.
Le Seigneur lui dit: Ote tes souliers de tes pieds, car le lieu sur lequel tu te tiens est une terre sainte.
J'ai vu la souffrance de mon peuple qui est en Egypte, j'ai entendu ses gémissements, et je suis descendu pour le délivrer. Maintenant, va, je t'enverrai en Egypte.
Ce Moïse, qu'ils avaient renié, en disant: Qui t'a établi chef et juge? c'est lui que Dieu envoya comme chef et comme libérateur avec l'aide de l'ange qui lui était apparu dans le buisson.
C'est lui qui les fit sortir d'Egypte, en opérant des prodiges et des miracles au pays d'Egypte, au sein de la mer Rouge, et au désert, pendant quarante ans.
C'est ce Moïse qui dit aux fils d'Israël: Dieu vous suscitera d'entre vos frères un prophète comme moi.
C'est lui qui, lors de l'assemblée au désert, étant avec l'ange qui lui parlait sur la montagne de Sinaï et avec nos pères, reçut des oracles vivants, pour nous les donner.
Nos pères ne voulurent pas lui obéir, ils le repoussèrent, et ils tournèrent leur coeur vers l'Egypte,
en disant à Aaron: Fais-nous des dieux qui marchent devant nous; car ce Moïse qui nous a fait sortir du pays d'Egypte, nous ne savons ce qu'il est devenu.
Et, en ces jours-là, ils firent un veau, ils offrirent un sacrifice à l'idole, et se réjouirent de l'oeuvre de leurs mains.
Alors Dieu se détourna, et les livra au culte de l'armée du ciel, selon qu'il est écrit dans le livre des prophètes: M'avez-vous offert des victimes et des sacrifices Pendant quarante ans au désert, maison d'Israël?...
Vous avez porté la tente de Moloch Et l'étoile du dieu Remphan, Ces images que vous avez faites pour les adorer! Aussi vous transporterai-je au delà de Babylone.
Nos pères avaient au désert le tabernacle du témoignage, comme l'avait ordonné celui qui dit à Moïse de le faire d'après le modèle qu'il avait vu.
Et nos pères, l'ayant reçu, l'introduisirent, sous la conduite de Josué, dans le pays qui était possédé par les nations que Dieu chassa devant eux, et il y resta jusqu'aux jours de David.
David trouva grâce devant Dieu, et demanda d'élever une demeure pour le Dieu de Jacob;
et ce fut Salomon qui lui bâtit une maison.
Mais le Très-Haut n'habite pas dans ce qui est fait de main d'homme, comme dit le prophète:
Le ciel est mon trône, Et la terre mon marchepied. Quelle maison me bâtirez-vous, dit le Seigneur, Ou quel sera le lieu de mon repos?
N'est-ce pas ma main qui a fait toutes ces choses?...
Hommes au cou raide, incirconcis de coeur et d'oreilles! vous vous opposez toujours au Saint-Esprit. Ce que vos pères ont été, vous l'êtes aussi.
Lequel des prophètes vos pères n'ont-ils pas persécuté? Ils ont tué ceux qui annonçaient d'avance la venue du Juste, que vous avez livré maintenant, et dont vous avez été les meurtriers,
vous qui avez reçu la loi d'après des commandements d'anges, et qui ne l'avez point gardée!...
En entendant ces paroles, ils étaient furieux dans leur coeur, et ils grinçaient des dents contre lui.
Mais Etienne, rempli du Saint-Esprit, et fixant les regards vers le ciel, vit la gloire de Dieu et Jésus debout à la droite de Dieu.
Et il dit: Voici, je vois les cieux ouverts, et le Fils de l'homme debout à la droite de Dieu.
Ils poussèrent alors de grands cris, en se bouchant les oreilles, et ils se précipitèrent tous ensemble sur lui,
le traînèrent hors de la ville, et le lapidèrent. Les témoins déposèrent leurs vêtements aux pieds d'un jeune homme nommé Saul.
Et ils lapidaient Etienne, qui priait et disait: Seigneur Jésus, reçois mon esprit!
Puis, s'étant mis à genoux, il s'écria d'une voix forte: Seigneur, ne leur impute pas ce péché! Et, après ces paroles, il s'endormit.
Isaac appela Jacob, le bénit, et lui donna cet ordre: Tu ne prendras pas une femme parmi les filles de Canaan.
Lève-toi, va à Paddan-Aram, à la maison de Bethuel, père de ta mère, et prends-y une femme d'entre les filles de Laban, frère de ta mère.
Que le Dieu tout-puissant te bénisse, te rende fécond et te multiplie, afin que tu deviennes une multitude de peuples!
Qu'il te donne la bénédiction d'Abraham, à toi et à ta postérité avec toi, afin que tu possèdes le pays où tu habites comme étranger, et qu'il a donné à Abraham!
Et Isaac fit partir Jacob, qui s'en alla à Paddan-Aram, auprès de Laban, fils de Bethuel, l'Araméen, frère de Rebecca, mère de Jacob et d'Esaü.
Esaü vit qu'Isaac avait béni Jacob, et qu'il l'avait envoyé à Paddan-Aram pour y prendre une femme, et qu'en le bénissant il lui avait donné cet ordre: Tu ne prendras pas une femme parmi les filles de Canaan.
Il vit que Jacob avait obéi à son père et à sa mère, et qu'il était parti pour Paddan-Aram.
Esaü comprit ainsi que les filles de Canaan déplaisaient à Isaac, son père.
Et Esaü s'en alla vers Ismaël. Il prit pour femme, outre les femmes qu'il avait, Mahalath, fille d'Ismaël, fils d'Abraham, et soeur de Nebajoth.
Jacob partit de Beer-Schéba, et s'en alla à Charan.
Il arriva dans un lieu où il passa la nuit; car le soleil était couché. Il y prit une pierre, dont il fit son chevet, et il se coucha dans ce lieu-là.
Il eut un songe. Et voici, une échelle était appuyée sur la terre, et son sommet touchait au ciel. Et voici, les anges de Dieu montaient et descendaient par cette échelle.
Et voici, l'Eternel se tenait au-dessus d'elle; et il dit: Je suis l'Eternel, le Dieu d'Abraham, ton père, et le Dieu d'Isaac. La terre sur laquelle tu es couché, je la donnerai à toi et à ta postérité.
Ta postérité sera comme la poussière de la terre; tu t'étendras à l'occident et à l'orient, au septentrion et au midi; et toutes les familles de la terre seront bénies en toi et en ta postérité.
Voici, je suis avec toi, je te garderai partout où tu iras, et je te ramènerai dans ce pays; car je ne t'abandonnerai point, que je n'aie exécuté ce que je te dis.
Jacob s'éveilla de son sommeil et il dit: Certainement, l'Eternel est en ce lieu, et moi, je ne le savais pas!
Il eut peur, et dit: Que ce lieu est redoutable! C'est ici la maison de Dieu, c'est ici la porte des cieux!
Et Jacob se leva de bon matin; il prit la pierre dont il avait fait son chevet, il la dressa pour monument, et il versa de l'huile sur son sommet.
Il donna à ce lieu le nom de Béthel; mais la ville s'appelait auparavant Luz.
Jacob fit un voeu, en disant: Si Dieu est avec moi et me garde pendant ce voyage que je fais, s'il me donne du pain à manger et des habits pour me vêtir,
et si je retourne en paix à la maison de mon père, alors l'Eternel sera mon Dieu;
cette pierre, que j'ai dressée pour monument, sera la maison de Dieu; et je te donnerai la dîme de tout ce que tu me donneras.
Le souverain sacrificateur dit: Les choses sont-elles ainsi?
Etienne répondit: Hommes frères et pères, écoutez! Le Dieu de gloire apparut à notre père Abraham, lorsqu'il était en Mésopotamie, avant qu'il s'établît à Charran;
et il lui dit: Quitte ton pays et ta famille, et va dans le pays que je te montrerai.
Il sortit alors du pays des Chaldéens, et s'établit à Charran. De là, après la mort de son père, Dieu le fit passer dans ce pays que vous habitez maintenant;
il ne lui donna aucune propriété en ce pays, pas même de quoi poser le pied, mais il promit de lui en donner la possession, et à sa postérité après lui, quoiqu'il n'eût point d'enfant.
Dieu parla ainsi: Sa postérité séjournera dans un pays étranger; on la réduira en servitude et on la maltraitera pendant quatre cents ans.
Mais la nation à laquelle ils auront été asservis, c'est moi qui la jugerai, dit Dieu. Après cela, ils sortiront, et ils me serviront dans ce lieu-ci.
Puis Dieu donna à Abraham l'alliance de la circoncision; et ainsi, Abraham, ayant engendré Isaac, le circoncit le huitième jour; Isaac engendra et circoncit Jacob, et Jacob les douze patriarches.
Les patriarches, jaloux de Joseph, le vendirent pour être emmené en Egypte. Mais Dieu fut avec lui,
et le délivra de toutes ses tribulations; il lui donna de la sagesse et lui fit trouver grâce devant Pharaon, roi d'Egypte, qui l'établit gouverneur d'Egypte et de toute sa maison.
Il survint une famine dans tout le pays d'Egypte, et dans celui de Canaan. La détresse était grande, et nos pères ne trouvaient pas de quoi se nourrir.
Jacob apprit qu'il y avait du blé en Egypte, et il y envoya nos pères une première fois.
Et la seconde fois, Joseph fut reconnu par ses frères, et Pharaon sut de quelle famille il était.
Puis Joseph envoya chercher son père Jacob, et toute sa famille, composée de soixante-quinze personnes.
Jacob descendit en Egypte, où il mourut, ainsi que nos pères;
et ils furent transportés à Sichem, et déposés dans le sépulcre qu'Abraham avait acheté, à prix d'argent, des fils d'Hémor, père de Sichem.
Le temps approchait où devait s'accomplir la promesse que Dieu avait faite à Abraham, et le peuple s'accrut et se multiplia en Egypte,
jusqu'à ce que parut un autre roi, qui n'avait pas connu Joseph.
Ce roi, usant d'artifice contre notre race, maltraita nos pères, au point de leur faire exposer leurs enfants, pour qu'ils ne vécussent pas.
A cette époque, naquit Moïse, qui était beau aux yeux de Dieu. Il fut nourri trois mois dans la maison de son père;
et, quand il eut été exposé, la fille de Pharaon le recueillit, et l'éleva comme son fils.
Moïse fut instruit dans toute la sagesse des Egyptiens, et il était puissant en paroles et en oeuvres.
Il avait quarante ans, lorsqu'il lui vint dans le coeur de visiter ses frères, les fils d'Israël.
Il en vit un qu'on outrageait, et, prenant sa défense, il vengea celui qui était maltraité, et frappa l'Egyptien.
Il pensait que ses frères comprendraient que Dieu leur accordait la délivrance par sa main; mais ils ne comprirent pas.
Le jour suivant, il parut au milieu d'eux comme ils se battaient, et il les exhorta à la paix: Hommes, dit-il, vous êtes frères; pourquoi vous maltraitez-vous l'un l'autre?
Mais celui qui maltraitait son prochain le repoussa, en disant: Qui t'a établi chef et juge sur nous?
Veux-tu me tuer, comme tu as tué hier l'Egyptien?
A cette parole, Moïse prit la fuite, et il alla séjourner dans le pays de Madian, où il engendra deux fils.
Quarante ans plus tard, un ange lui apparut, au désert de la montagne de Sinaï, dans la flamme d'un buisson en feu.
Moïse, voyant cela, fut étonné de cette apparition; et, comme il s'approchait pour examiner, la voix du Seigneur se fit entendre:
Je suis le Dieu de tes pères, le Dieu d'Abraham, d'Isaac et de Jacob. Et Moïse, tout tremblant, n'osait regarder.
Le Seigneur lui dit: Ote tes souliers de tes pieds, car le lieu sur lequel tu te tiens est une terre sainte.
J'ai vu la souffrance de mon peuple qui est en Egypte, j'ai entendu ses gémissements, et je suis descendu pour le délivrer. Maintenant, va, je t'enverrai en Egypte.
Ce Moïse, qu'ils avaient renié, en disant: Qui t'a établi chef et juge? c'est lui que Dieu envoya comme chef et comme libérateur avec l'aide de l'ange qui lui était apparu dans le buisson.
C'est lui qui les fit sortir d'Egypte, en opérant des prodiges et des miracles au pays d'Egypte, au sein de la mer Rouge, et au désert, pendant quarante ans.
C'est ce Moïse qui dit aux fils d'Israël: Dieu vous suscitera d'entre vos frères un prophète comme moi.
C'est lui qui, lors de l'assemblée au désert, étant avec l'ange qui lui parlait sur la montagne de Sinaï et avec nos pères, reçut des oracles vivants, pour nous les donner.
Nos pères ne voulurent pas lui obéir, ils le repoussèrent, et ils tournèrent leur coeur vers l'Egypte,
en disant à Aaron: Fais-nous des dieux qui marchent devant nous; car ce Moïse qui nous a fait sortir du pays d'Egypte, nous ne savons ce qu'il est devenu.
Et, en ces jours-là, ils firent un veau, ils offrirent un sacrifice à l'idole, et se réjouirent de l'oeuvre de leurs mains.
Alors Dieu se détourna, et les livra au culte de l'armée du ciel, selon qu'il est écrit dans le livre des prophètes: M'avez-vous offert des victimes et des sacrifices Pendant quarante ans au désert, maison d'Israël?...
Vous avez porté la tente de Moloch Et l'étoile du dieu Remphan, Ces images que vous avez faites pour les adorer! Aussi vous transporterai-je au delà de Babylone.
Nos pères avaient au désert le tabernacle du témoignage, comme l'avait ordonné celui qui dit à Moïse de le faire d'après le modèle qu'il avait vu.
Et nos pères, l'ayant reçu, l'introduisirent, sous la conduite de Josué, dans le pays qui était possédé par les nations que Dieu chassa devant eux, et il y resta jusqu'aux jours de David.
David trouva grâce devant Dieu, et demanda d'élever une demeure pour le Dieu de Jacob;
et ce fut Salomon qui lui bâtit une maison.
Mais le Très-Haut n'habite pas dans ce qui est fait de main d'homme, comme dit le prophète:
Le ciel est mon trône, Et la terre mon marchepied. Quelle maison me bâtirez-vous, dit le Seigneur, Ou quel sera le lieu de mon repos?
N'est-ce pas ma main qui a fait toutes ces choses?...
Hommes au cou raide, incirconcis de coeur et d'oreilles! vous vous opposez toujours au Saint-Esprit. Ce que vos pères ont été, vous l'êtes aussi.
Lequel des prophètes vos pères n'ont-ils pas persécuté? Ils ont tué ceux qui annonçaient d'avance la venue du Juste, que vous avez livré maintenant, et dont vous avez été les meurtriers,
vous qui avez reçu la loi d'après des commandements d'anges, et qui ne l'avez point gardée!...
En entendant ces paroles, ils étaient furieux dans leur coeur, et ils grinçaient des dents contre lui.
Mais Etienne, rempli du Saint-Esprit, et fixant les regards vers le ciel, vit la gloire de Dieu et Jésus debout à la droite de Dieu.
Et il dit: Voici, je vois les cieux ouverts, et le Fils de l'homme debout à la droite de Dieu.
Ils poussèrent alors de grands cris, en se bouchant les oreilles, et ils se précipitèrent tous ensemble sur lui,
le traînèrent hors de la ville, et le lapidèrent. Les témoins déposèrent leurs vêtements aux pieds d'un jeune homme nommé Saul.
Et ils lapidaient Etienne, qui priait et disait: Seigneur Jésus, reçois mon esprit!
Puis, s'étant mis à genoux, il s'écria d'une voix forte: Seigneur, ne leur impute pas ce péché! Et, après ces paroles, il s'endormit.
Le souverain sacrificateur dit: Les choses sont-elles ainsi?
Etienne répondit: Hommes frères et pères, écoutez! Le Dieu de gloire apparut à notre père Abraham, lorsqu'il était en Mésopotamie, avant qu'il s'établît à Charran;
et il lui dit: Quitte ton pays et ta famille, et va dans le pays que je te montrerai.
Il sortit alors du pays des Chaldéens, et s'établit à Charran. De là, après la mort de son père, Dieu le fit passer dans ce pays que vous habitez maintenant;
il ne lui donna aucune propriété en ce pays, pas même de quoi poser le pied, mais il promit de lui en donner la possession, et à sa postérité après lui, quoiqu'il n'eût point d'enfant.
Dieu parla ainsi: Sa postérité séjournera dans un pays étranger; on la réduira en servitude et on la maltraitera pendant quatre cents ans.
Mais la nation à laquelle ils auront été asservis, c'est moi qui la jugerai, dit Dieu. Après cela, ils sortiront, et ils me serviront dans ce lieu-ci.
Puis Dieu donna à Abraham l'alliance de la circoncision; et ainsi, Abraham, ayant engendré Isaac, le circoncit le huitième jour; Isaac engendra et circoncit Jacob, et Jacob les douze patriarches.
Les patriarches, jaloux de Joseph, le vendirent pour être emmené en Egypte. Mais Dieu fut avec lui,
et le délivra de toutes ses tribulations; il lui donna de la sagesse et lui fit trouver grâce devant Pharaon, roi d'Egypte, qui l'établit gouverneur d'Egypte et de toute sa maison.
Il survint une famine dans tout le pays d'Egypte, et dans celui de Canaan. La détresse était grande, et nos pères ne trouvaient pas de quoi se nourrir.
Jacob apprit qu'il y avait du blé en Egypte, et il y envoya nos pères une première fois.
Et la seconde fois, Joseph fut reconnu par ses frères, et Pharaon sut de quelle famille il était.
Puis Joseph envoya chercher son père Jacob, et toute sa famille, composée de soixante-quinze personnes.
Jacob descendit en Egypte, où il mourut, ainsi que nos pères;
et ils furent transportés à Sichem, et déposés dans le sépulcre qu'Abraham avait acheté, à prix d'argent, des fils d'Hémor, père de Sichem.
Le temps approchait où devait s'accomplir la promesse que Dieu avait faite à Abraham, et le peuple s'accrut et se multiplia en Egypte,
jusqu'à ce que parut un autre roi, qui n'avait pas connu Joseph.
Ce roi, usant d'artifice contre notre race, maltraita nos pères, au point de leur faire exposer leurs enfants, pour qu'ils ne vécussent pas.
A cette époque, naquit Moïse, qui était beau aux yeux de Dieu. Il fut nourri trois mois dans la maison de son père;
et, quand il eut été exposé, la fille de Pharaon le recueillit, et l'éleva comme son fils.
Moïse fut instruit dans toute la sagesse des Egyptiens, et il était puissant en paroles et en oeuvres.
Il avait quarante ans, lorsqu'il lui vint dans le coeur de visiter ses frères, les fils d'Israël.
Il en vit un qu'on outrageait, et, prenant sa défense, il vengea celui qui était maltraité, et frappa l'Egyptien.
Il pensait que ses frères comprendraient que Dieu leur accordait la délivrance par sa main; mais ils ne comprirent pas.
Le jour suivant, il parut au milieu d'eux comme ils se battaient, et il les exhorta à la paix: Hommes, dit-il, vous êtes frères; pourquoi vous maltraitez-vous l'un l'autre?
Mais celui qui maltraitait son prochain le repoussa, en disant: Qui t'a établi chef et juge sur nous?
Veux-tu me tuer, comme tu as tué hier l'Egyptien?
A cette parole, Moïse prit la fuite, et il alla séjourner dans le pays de Madian, où il engendra deux fils.
Quarante ans plus tard, un ange lui apparut, au désert de la montagne de Sinaï, dans la flamme d'un buisson en feu.
Moïse, voyant cela, fut étonné de cette apparition; et, comme il s'approchait pour examiner, la voix du Seigneur se fit entendre:
Je suis le Dieu de tes pères, le Dieu d'Abraham, d'Isaac et de Jacob. Et Moïse, tout tremblant, n'osait regarder.
Le Seigneur lui dit: Ote tes souliers de tes pieds, car le lieu sur lequel tu te tiens est une terre sainte.
J'ai vu la souffrance de mon peuple qui est en Egypte, j'ai entendu ses gémissements, et je suis descendu pour le délivrer. Maintenant, va, je t'enverrai en Egypte.
Ce Moïse, qu'ils avaient renié, en disant: Qui t'a établi chef et juge? c'est lui que Dieu envoya comme chef et comme libérateur avec l'aide de l'ange qui lui était apparu dans le buisson.
C'est lui qui les fit sortir d'Egypte, en opérant des prodiges et des miracles au pays d'Egypte, au sein de la mer Rouge, et au désert, pendant quarante ans.
C'est ce Moïse qui dit aux fils d'Israël: Dieu vous suscitera d'entre vos frères un prophète comme moi.
C'est lui qui, lors de l'assemblée au désert, étant avec l'ange qui lui parlait sur la montagne de Sinaï et avec nos pères, reçut des oracles vivants, pour nous les donner.
Nos pères ne voulurent pas lui obéir, ils le repoussèrent, et ils tournèrent leur coeur vers l'Egypte,
en disant à Aaron: Fais-nous des dieux qui marchent devant nous; car ce Moïse qui nous a fait sortir du pays d'Egypte, nous ne savons ce qu'il est devenu.
Et, en ces jours-là, ils firent un veau, ils offrirent un sacrifice à l'idole, et se réjouirent de l'oeuvre de leurs mains.
Alors Dieu se détourna, et les livra au culte de l'armée du ciel, selon qu'il est écrit dans le livre des prophètes: M'avez-vous offert des victimes et des sacrifices Pendant quarante ans au désert, maison d'Israël?...
Vous avez porté la tente de Moloch Et l'étoile du dieu Remphan, Ces images que vous avez faites pour les adorer! Aussi vous transporterai-je au delà de Babylone.
Nos pères avaient au désert le tabernacle du témoignage, comme l'avait ordonné celui qui dit à Moïse de le faire d'après le modèle qu'il avait vu.
Et nos pères, l'ayant reçu, l'introduisirent, sous la conduite de Josué, dans le pays qui était possédé par les nations que Dieu chassa devant eux, et il y resta jusqu'aux jours de David.
David trouva grâce devant Dieu, et demanda d'élever une demeure pour le Dieu de Jacob;
et ce fut Salomon qui lui bâtit une maison.
Mais le Très-Haut n'habite pas dans ce qui est fait de main d'homme, comme dit le prophète:
Le ciel est mon trône, Et la terre mon marchepied. Quelle maison me bâtirez-vous, dit le Seigneur, Ou quel sera le lieu de mon repos?
N'est-ce pas ma main qui a fait toutes ces choses?...
Hommes au cou raide, incirconcis de coeur et d'oreilles! vous vous opposez toujours au Saint-Esprit. Ce que vos pères ont été, vous l'êtes aussi.
Lequel des prophètes vos pères n'ont-ils pas persécuté? Ils ont tué ceux qui annonçaient d'avance la venue du Juste, que vous avez livré maintenant, et dont vous avez été les meurtriers,
vous qui avez reçu la loi d'après des commandements d'anges, et qui ne l'avez point gardée!...
En entendant ces paroles, ils étaient furieux dans leur coeur, et ils grinçaient des dents contre lui.
Mais Etienne, rempli du Saint-Esprit, et fixant les regards vers le ciel, vit la gloire de Dieu et Jésus debout à la droite de Dieu.
Et il dit: Voici, je vois les cieux ouverts, et le Fils de l'homme debout à la droite de Dieu.
Ils poussèrent alors de grands cris, en se bouchant les oreilles, et ils se précipitèrent tous ensemble sur lui,
le traînèrent hors de la ville, et le lapidèrent. Les témoins déposèrent leurs vêtements aux pieds d'un jeune homme nommé Saul.
Et ils lapidaient Etienne, qui priait et disait: Seigneur Jésus, reçois mon esprit!
Puis, s'étant mis à genoux, il s'écria d'une voix forte: Seigneur, ne leur impute pas ce péché! Et, après ces paroles, il s'endormit.
La parole qui fut adressée à Jérémie de la part de l'Eternel, en ces mots:
Lève-toi, et descends dans la maison du potier; Là, je te ferai entendre mes paroles.
Je descendis dans la maison du potier, Et voici, il travaillait sur un tour.
Le vase qu'il faisait ne réussit pas, Comme il arrive à l'argile dans la main du potier; Il en refit un autre vase, Tel qu'il trouva bon de le faire.
Et la parole de l'Eternel me fut adressée, en ces mots:
Ne puis-je pas agir envers vous comme ce potier, maison d'Israël? Dit l'Eternel. Voici, comme l'argile est dans la main du potier, Ainsi vous êtes dans ma main, maison d'Israël!
Soudain je parle, sur une nation, sur un royaume, D'arracher, d'abattre et de détruire;
Mais si cette nation, sur laquelle j'ai parlé, revient de sa méchanceté, Je me repens du mal que j'avais pensé lui faire.
Et soudain je parle, sur une nation, sur un royaume, De bâtir et de planter;
Mais si cette nation fait ce qui est mal à mes yeux, Et n'écoute pas ma voix, Je me repens du bien que j'avais eu l'intention de lui faire.
Parle maintenant aux hommes de Juda et aux habitants de Jérusalem, et dis: Ainsi parle l'Eternel: Voici, je prépare contre vous un malheur, Je médite un projet contre vous. Revenez chacun de votre mauvaise voie, Réformez vos voies et vos oeuvres!
Mais ils disent: C'est en vain! Car nous suivrons nos pensées, Nous agirons chacun selon les penchants de notre mauvais coeur.
C'est pourquoi ainsi parle l'Eternel: Interrogez les nations! Qui a jamais entendu pareilles choses? La vierge d'Israël a commis d'horribles excès.
La neige du Liban abandonne-t-elle le rocher des champs? Ou voit-on tarir les eaux qui viennent de loin, fraîches et courantes?
Cependant mon peuple m'a oublié, il offre de l'encens à des idoles; Il a été conduit à chanceler dans ses voies, à quitter les anciens sentiers, Pour suivre des sentiers, des chemins non frayés.
Ils ont fait de leur pays, un objet de désolation, d'éternelle moquerie; Tous ceux qui y passent sont stupéfaits et secouent la tête.
Pareil au vent d'orient, je les disperserai devant l'ennemi; Je leur tournerai le dos, je ne les regarderai pas au jour de leur détresse.
Et ils ont dit: Venez, complotons contre Jérémie! Car la loi ne périra pas faute de sacrificateurs, Ni le conseil faute de sages, ni la parole faute de prophètes. Venez, tuons-le avec la langue; Ne prenons pas garde à tous ses discours!
Ecoute-moi, Eternel! Et entends la voix de mes adversaires!
Le mal sera-t-il rendu pour le bien? Car ils ont creusé une fosse pour m'ôter la vie. Souviens-t'en, je me suis tenu devant toi, Afin de parler en leur faveur, Et de détourner d'eux ta colère.
C'est pourquoi livre leurs enfants à la famine, Précipite-les par le glaive; Que leurs femmes soient privées d'enfants et deviennent veuves, Et que leurs maris soient enlevés par la peste; Que leurs jeunes gens soient frappés par l'épée dans le combat!
Qu'on entende des cris sortir de leurs maisons, Quand soudain tu feras fondre sur eux des bandes armées! Car ils ont creusé une fosse pour me prendre, Ils ont tendu des filets sous mes pieds.
Et toi, Eternel, tu connais tous leurs complots pour me faire mourir; Ne pardonne pas leur iniquité, N'efface pas leur péché de devant toi! Qu'ils soient renversés en ta présence! Agis contre eux au temps de ta colère!
Je descendis dans la maison du potier, Et voici, il travaillait sur un tour.
Le souverain sacrificateur dit: Les choses sont-elles ainsi?
Etienne répondit: Hommes frères et pères, écoutez! Le Dieu de gloire apparut à notre père Abraham, lorsqu'il était en Mésopotamie, avant qu'il s'établît à Charran;
et il lui dit: Quitte ton pays et ta famille, et va dans le pays que je te montrerai.
Il sortit alors du pays des Chaldéens, et s'établit à Charran. De là, après la mort de son père, Dieu le fit passer dans ce pays que vous habitez maintenant;
il ne lui donna aucune propriété en ce pays, pas même de quoi poser le pied, mais il promit de lui en donner la possession, et à sa postérité après lui, quoiqu'il n'eût point d'enfant.
Dieu parla ainsi: Sa postérité séjournera dans un pays étranger; on la réduira en servitude et on la maltraitera pendant quatre cents ans.
Mais la nation à laquelle ils auront été asservis, c'est moi qui la jugerai, dit Dieu. Après cela, ils sortiront, et ils me serviront dans ce lieu-ci.
Puis Dieu donna à Abraham l'alliance de la circoncision; et ainsi, Abraham, ayant engendré Isaac, le circoncit le huitième jour; Isaac engendra et circoncit Jacob, et Jacob les douze patriarches.
Les patriarches, jaloux de Joseph, le vendirent pour être emmené en Egypte. Mais Dieu fut avec lui,
et le délivra de toutes ses tribulations; il lui donna de la sagesse et lui fit trouver grâce devant Pharaon, roi d'Egypte, qui l'établit gouverneur d'Egypte et de toute sa maison.
Il survint une famine dans tout le pays d'Egypte, et dans celui de Canaan. La détresse était grande, et nos pères ne trouvaient pas de quoi se nourrir.
Jacob apprit qu'il y avait du blé en Egypte, et il y envoya nos pères une première fois.
Et la seconde fois, Joseph fut reconnu par ses frères, et Pharaon sut de quelle famille il était.
Puis Joseph envoya chercher son père Jacob, et toute sa famille, composée de soixante-quinze personnes.
Jacob descendit en Egypte, où il mourut, ainsi que nos pères;
et ils furent transportés à Sichem, et déposés dans le sépulcre qu'Abraham avait acheté, à prix d'argent, des fils d'Hémor, père de Sichem.
Le temps approchait où devait s'accomplir la promesse que Dieu avait faite à Abraham, et le peuple s'accrut et se multiplia en Egypte,
jusqu'à ce que parut un autre roi, qui n'avait pas connu Joseph.
Ce roi, usant d'artifice contre notre race, maltraita nos pères, au point de leur faire exposer leurs enfants, pour qu'ils ne vécussent pas.
A cette époque, naquit Moïse, qui était beau aux yeux de Dieu. Il fut nourri trois mois dans la maison de son père;
et, quand il eut été exposé, la fille de Pharaon le recueillit, et l'éleva comme son fils.
Moïse fut instruit dans toute la sagesse des Egyptiens, et il était puissant en paroles et en oeuvres.
Il avait quarante ans, lorsqu'il lui vint dans le coeur de visiter ses frères, les fils d'Israël.
Il en vit un qu'on outrageait, et, prenant sa défense, il vengea celui qui était maltraité, et frappa l'Egyptien.
Il pensait que ses frères comprendraient que Dieu leur accordait la délivrance par sa main; mais ils ne comprirent pas.
Le jour suivant, il parut au milieu d'eux comme ils se battaient, et il les exhorta à la paix: Hommes, dit-il, vous êtes frères; pourquoi vous maltraitez-vous l'un l'autre?
Mais celui qui maltraitait son prochain le repoussa, en disant: Qui t'a établi chef et juge sur nous?
Veux-tu me tuer, comme tu as tué hier l'Egyptien?
A cette parole, Moïse prit la fuite, et il alla séjourner dans le pays de Madian, où il engendra deux fils.
Quarante ans plus tard, un ange lui apparut, au désert de la montagne de Sinaï, dans la flamme d'un buisson en feu.
Moïse, voyant cela, fut étonné de cette apparition; et, comme il s'approchait pour examiner, la voix du Seigneur se fit entendre:
Je suis le Dieu de tes pères, le Dieu d'Abraham, d'Isaac et de Jacob. Et Moïse, tout tremblant, n'osait regarder.
Le Seigneur lui dit: Ote tes souliers de tes pieds, car le lieu sur lequel tu te tiens est une terre sainte.
J'ai vu la souffrance de mon peuple qui est en Egypte, j'ai entendu ses gémissements, et je suis descendu pour le délivrer. Maintenant, va, je t'enverrai en Egypte.
Ce Moïse, qu'ils avaient renié, en disant: Qui t'a établi chef et juge? c'est lui que Dieu envoya comme chef et comme libérateur avec l'aide de l'ange qui lui était apparu dans le buisson.
C'est lui qui les fit sortir d'Egypte, en opérant des prodiges et des miracles au pays d'Egypte, au sein de la mer Rouge, et au désert, pendant quarante ans.
C'est ce Moïse qui dit aux fils d'Israël: Dieu vous suscitera d'entre vos frères un prophète comme moi.
C'est lui qui, lors de l'assemblée au désert, étant avec l'ange qui lui parlait sur la montagne de Sinaï et avec nos pères, reçut des oracles vivants, pour nous les donner.
Nos pères ne voulurent pas lui obéir, ils le repoussèrent, et ils tournèrent leur coeur vers l'Egypte,
en disant à Aaron: Fais-nous des dieux qui marchent devant nous; car ce Moïse qui nous a fait sortir du pays d'Egypte, nous ne savons ce qu'il est devenu.
Et, en ces jours-là, ils firent un veau, ils offrirent un sacrifice à l'idole, et se réjouirent de l'oeuvre de leurs mains.
Alors Dieu se détourna, et les livra au culte de l'armée du ciel, selon qu'il est écrit dans le livre des prophètes: M'avez-vous offert des victimes et des sacrifices Pendant quarante ans au désert, maison d'Israël?...
Vous avez porté la tente de Moloch Et l'étoile du dieu Remphan, Ces images que vous avez faites pour les adorer! Aussi vous transporterai-je au delà de Babylone.
Nos pères avaient au désert le tabernacle du témoignage, comme l'avait ordonné celui qui dit à Moïse de le faire d'après le modèle qu'il avait vu.
Et nos pères, l'ayant reçu, l'introduisirent, sous la conduite de Josué, dans le pays qui était possédé par les nations que Dieu chassa devant eux, et il y resta jusqu'aux jours de David.
David trouva grâce devant Dieu, et demanda d'élever une demeure pour le Dieu de Jacob;
et ce fut Salomon qui lui bâtit une maison.
Mais le Très-Haut n'habite pas dans ce qui est fait de main d'homme, comme dit le prophète:
Le ciel est mon trône, Et la terre mon marchepied. Quelle maison me bâtirez-vous, dit le Seigneur, Ou quel sera le lieu de mon repos?
N'est-ce pas ma main qui a fait toutes ces choses?...
Hommes au cou raide, incirconcis de coeur et d'oreilles! vous vous opposez toujours au Saint-Esprit. Ce que vos pères ont été, vous l'êtes aussi.
Lequel des prophètes vos pères n'ont-ils pas persécuté? Ils ont tué ceux qui annonçaient d'avance la venue du Juste, que vous avez livré maintenant, et dont vous avez été les meurtriers,
vous qui avez reçu la loi d'après des commandements d'anges, et qui ne l'avez point gardée!...
En entendant ces paroles, ils étaient furieux dans leur coeur, et ils grinçaient des dents contre lui.
Mais Etienne, rempli du Saint-Esprit, et fixant les regards vers le ciel, vit la gloire de Dieu et Jésus debout à la droite de Dieu.
Et il dit: Voici, je vois les cieux ouverts, et le Fils de l'homme debout à la droite de Dieu.
Ils poussèrent alors de grands cris, en se bouchant les oreilles, et ils se précipitèrent tous ensemble sur lui,
le traînèrent hors de la ville, et le lapidèrent. Les témoins déposèrent leurs vêtements aux pieds d'un jeune homme nommé Saul.
Et ils lapidaient Etienne, qui priait et disait: Seigneur Jésus, reçois mon esprit!
Puis, s'étant mis à genoux, il s'écria d'une voix forte: Seigneur, ne leur impute pas ce péché! Et, après ces paroles, il s'endormit.
Jacob appela ses fils, et dit: Assemblez-vous, et je vous annoncerai ce qui vous arrivera dans la suite des temps.
Rassemblez-vous, et écoutez, fils de Jacob! Ecoutez Israël, votre père!
Ruben, toi, mon premier-né, Ma force et les prémices de ma vigueur, Supérieur en dignité et supérieur en puissance,
Impétueux comme les eaux, tu n'auras pas la prééminence! Car tu es monté sur la couche de ton père, Tu as souillé ma couche en y montant.
Siméon et Lévi sont frères; Leurs glaives sont des instruments de violence.
Que mon âme n'entre point dans leur conciliabule, Que mon esprit ne s'unisse point à leur assemblée! Car, dans leur colère, ils ont tué des hommes, Et, dans leur méchanceté, ils ont coupé les jarrets des taureaux.
Maudite soit leur colère, car elle est violente, Et leur fureur, car elle est cruelle! Je les séparerai dans Jacob, Et je les disperserai dans Israël.
Juda, tu recevras les hommages de tes frères; Ta main sera sur la nuque de tes ennemis. Les fils de ton père se prosterneront devant toi.
Juda est un jeune lion. Tu reviens du carnage, mon fils! Il ploie les genoux, il se couche comme un lion, Comme une lionne: qui le fera lever?
Le sceptre ne s'éloignera point de Juda, Ni le bâton souverain d'entre ses pieds, Jusqu'à ce que vienne le Schilo, Et que les peuples lui obéissent.
Il attache à la vigne son âne, Et au meilleur cep le petit de son ânesse; Il lave dans le vin son vêtement, Et dans le sang des raisins son manteau.
Il a les yeux rouges de vin, Et les dents blanches de lait.
Zabulon habitera sur la côte des mers, Il sera sur la côte des navires, Et sa limite s'étendra du côté de Sidon.
Issacar est un âne robuste, Qui se couche dans les étables.
Il voit que le lieu où il repose est agréable, Et que la contrée est magnifique; Et il courbe son épaule sous le fardeau, Il s'assujettit à un tribut.
Dan jugera son peuple, Comme l'une des tribus d'Israël.
Dan sera un serpent sur le chemin, Une vipère sur le sentier, Mordant les talons du cheval, Pour que le cavalier tombe à la renverse.
J'espère en ton secours, ô Eternel!
Gad sera assailli par des bandes armées, Mais il les assaillira et les poursuivra.
Aser produit une nourriture excellente; Il fournira les mets délicats des rois.
Nephthali est une biche en liberté; Il profère de belles paroles.
Joseph est le rejeton d'un arbre fertile, Le rejeton d'un arbre fertile près d'une source; Les branches s'élèvent au-dessus de la muraille.
Ils l'ont provoqué, ils ont lancé des traits; Les archers l'ont poursuivi de leur haine.
Mais son arc est demeuré ferme, Et ses mains ont été fortifiées Par les mains du Puissant de Jacob: Il est ainsi devenu le berger, le rocher d'Israël.
C'est l'oeuvre du Dieu de ton père, qui t'aidera; C'est l'oeuvre du Tout-Puissant, qui te bénira Des bénédictions des cieux en haut, Des bénédictions des eaux en bas, Des bénédictions des mamelles et du sein maternel.
Les bénédictions de ton père s'élèvent Au-dessus des bénédictions de mes pères Jusqu'à la cime des collines éternelles: Qu'elles soient sur la tête de Joseph, Sur le sommet de la tête du prince de ses frères!
Benjamin est un loup qui déchire; Le matin, il dévore la proie, Et le soir, il partage le butin.
Ce sont là tous ceux qui forment les douze tribus d'Israël. Et c'est là ce que leur dit leur père, en les bénissant. Il les bénit, chacun selon sa bénédiction.
Puis il leur donna cet ordre: Je vais être recueilli auprès de mon peuple; enterrez-moi avec mes pères, dans la caverne qui est au champ d'Ephron, le Héthien,
dans la caverne du champ de Macpéla, vis-à-vis de Mamré, dans le pays de Canaan. C'est le champ qu'Abraham a acheté d'Ephron, le Héthien, comme propriété sépulcrale.
Là on a enterré Abraham et Sara, sa femme; là on a enterré Isaac et Rebecca, sa femme; et là j'ai enterré Léa.
Le champ et la caverne qui s'y trouve ont été achetés des fils de Heth.
Lorsque Jacob eut achevé de donner ses ordres à ses fils, il retira ses pieds dans le lit, il expira, et fut recueilli auprès de son peuple.
Au bout de deux ans, Pharaon eut un songe. Voici, il se tenait près du fleuve.
Et voici, sept vaches belles à voir et grasses de chair montèrent hors du fleuve, et se mirent à paître dans la prairie.
Sept autres vaches laides à voir et maigres de chair montèrent derrière elles hors du fleuve, et se tinrent à leurs côtés sur le bord du fleuve.
Les vaches laides à voir et maigres de chair mangèrent les sept vaches belles à voir et grasses de chair. Et Pharaon s'éveilla.
Il se rendormit, et il eut un second songe. Voici, sept épis gras et beaux montèrent sur une même tige.
Et sept épis maigres et brûlés par le vent d'orient poussèrent après eux.
Les épis maigres engloutirent les sept épis gras et pleins. Et Pharaon s'éveilla. Voilà le songe.
Le matin, Pharaon eut l'esprit agité, et il fit appeler tous les magiciens et tous les sages de l'Egypte. Il leur raconta ses songes. Mais personne ne put les expliquer à Pharaon.
Alors le chef des échansons prit la parole, et dit à Pharaon: Je vais rappeler aujourd'hui le souvenir de ma faute.
Pharaon s'était irrité contre ses serviteurs; et il m'avait fait mettre en prison dans la maison du chef des gardes, moi et le chef des panetiers.
Nous eûmes l'un et l'autre un songe dans une même nuit; et chacun de nous reçut une explication en rapport avec le songe qu'il avait eu.
Il y avait là avec nous un jeune Hébreu, esclave du chef des gardes. Nous lui racontâmes nos songes, et il nous les expliqua.
Les choses sont arrivées selon l'explication qu'il nous avait donnée. Pharaon me rétablit dans ma charge, et il fit pendre le chef des panetiers.
Pharaon fit appeler Joseph. On le fit sortir en hâte de prison. Il se rasa, changea de vêtements, et se rendit vers Pharaon.
Pharaon dit à Joseph: J'ai eu un songe. Personne ne peut l'expliquer; et j'ai appris que tu expliques un songe, après l'avoir entendu.
Joseph répondit à Pharaon, en disant: Ce n'est pas moi! c'est Dieu qui donnera une réponse favorable à Pharaon.
Pharaon dit alors à Joseph: Dans mon songe, voici, je me tenais sur le bord du fleuve.
Et voici, sept vaches grasses de chair et belles d'apparence montèrent hors du fleuve, et se mirent à paître dans la prairie.
Sept autres vaches montèrent derrière elles, maigres, fort laides d'apparence, et décharnées: je n'en ai point vu d'aussi laides dans tout le pays d'Egypte.
Les vaches décharnées et laides mangèrent les sept premières vaches qui étaient grasses.
Elles les engloutirent dans leur ventre, sans qu'on s'aperçût qu'elles y fussent entrées; et leur apparence était laide comme auparavant. Et je m'éveillai.
Je vis encore en songe sept épis pleins et beaux, qui montèrent sur une même tige.
Et sept épis vides, maigres, brûlés par le vent d'orient, poussèrent après eux.
Les épis maigres engloutirent les sept beaux épis. Je l'ai dit aux magiciens, mais personne ne m'a donné l'explication.
Joseph dit à Pharaon: Ce qu'a songé Pharaon est une seule chose; Dieu a fait connaître à Pharaon ce qu'il va faire.
Les sept vaches belles sont sept années: et les sept épis beaux sont sept années: c'est un seul songe.
Les sept vaches décharnées et laides, qui montaient derrière les premières, sont sept années; et les sept épis vides, brûlés par le vent d'orient, seront sept années de famine.
Ainsi, comme je viens de le dire à Pharaon, Dieu a fait connaître à Pharaon ce qu'il va faire.
Voici, il y aura sept années de grande abondance dans tout le pays d'Egypte.
Sept années de famine viendront après elles; et l'on oubliera toute cette abondance au pays d'Egypte, et la famine consumera le pays.
Cette famine qui suivra sera si forte qu'on ne s'apercevra plus de l'abondance dans le pays.
Si Pharaon a vu le songe se répéter une seconde fois, c'est que la chose est arrêtée de la part de Dieu, et que Dieu se hâtera de l'exécuter.
Maintenant, que Pharaon choisisse un homme intelligent et sage, et qu'il le mette à la tête du pays d'Egypte.
Que Pharaon établisse des commissaires sur le pays, pour lever un cinquième des récoltes de l'Egypte pendant les sept années d'abondance.
Qu'ils rassemblent tous les produits de ces bonnes années qui vont venir; qu'ils fassent, sous l'autorité de Pharaon, des amas de blé, des approvisionnements dans les villes, et qu'ils en aient la garde.
Ces provisions seront en réserve pour le pays, pour les sept années de famine qui arriveront dans le pays d'Egypte, afin que le pays ne soit pas consumé par la famine.
Ces paroles plurent à Pharaon et à tous ses serviteurs.
Et Pharaon dit à ses serviteurs: Trouverions-nous un homme comme celui-ci, ayant en lui l'esprit de Dieu?
Et Pharaon dit à Joseph: Puisque Dieu t'a fait connaître toutes ces choses, il n'y a personne qui soit aussi intelligent et aussi sage que toi.
Je t'établis sur ma maison, et tout mon peuple obéira à tes ordres. Le trône seul m'élèvera au-dessus de toi.
Pharaon dit à Joseph: Vois, je te donne le commandement de tout le pays d'Egypte.
Pharaon ôta son anneau de la main, et le mit à la main de Joseph; il le revêtit d'habits de fin lin, et lui mit un collier d'or au cou.
Il le fit monter sur le char qui suivait le sien; et l'on criait devant lui: A genoux! C'est ainsi que Pharaon lui donna le commandement de tout le pays d'Egypte.
Il dit encore à Joseph: Je suis Pharaon! Et sans toi personne ne lèvera la main ni le pied dans tout le pays d'Egypte.
Pharaon appela Joseph du nom de Tsaphnath-Paenéach; et il lui donna pour femme Asnath, fille de Poti-Phéra, prêtre d'On. Et Joseph partit pour visiter le pays d'Egypte.
Joseph était âgé de trente ans lorsqu'il se présenta devant Pharaon, roi d'Egypte; et il quitta Pharaon, et parcourut tout le pays d'Egypte.
Pendant les sept années de fertilité, la terre rapporta abondamment.
Joseph rassembla tous les produits de ces sept années dans le pays d'Egypte; il fit des approvisionnements dans les villes, mettant dans l'intérieur de chaque ville les productions des champs d'alentour.
Joseph amassa du blé, comme le sable de la mer, en quantité si considérable que l'on cessa de compter, parce qu'il n'y avait plus de nombre.
Avant les années de famine, il naquit à Joseph deux fils, que lui enfanta Asnath, fille de Poti-Phéra, prêtre d'On.
Joseph donna au premier-né le nom de Manassé, car, dit-il, Dieu m'a fait oublier toutes mes peines et toute la maison de mon père.
Et il donna au second le nom d'Ephraïm, car, dit-il, Dieu m'a rendu fécond dans le pays de mon affliction.
Les sept années d'abondance qu'il y eut au pays d'Egypte s'écoulèrent.
Et les sept années de famine commencèrent à venir, ainsi que Joseph l'avait annoncé. Il y eut famine dans tous les pays; mais dans tout le pays d'Egypte il y avait du pain.
Quand tout le pays d'Egypte fut aussi affamé, le peuple cria à Pharaon pour avoir du pain. Pharaon dit à tous les Egyptiens: Allez vers Joseph, et faites ce qu'il vous dira.
La famine régnait dans tout le pays. Joseph ouvrit tous les lieux d'approvisionnements, et vendit du blé aux Egyptiens. La famine augmentait dans le pays d'Egypte.
Et de tous les pays on arrivait en Egypte, pour acheter du blé auprès de Joseph; car la famine était forte dans tous les pays.
Joseph alla avertir Pharaon, et lui dit: Mes frères et mon père sont arrivés du pays de Canaan, avec leurs brebis et leurs boeufs, et tout ce qui leur appartient; et les voici dans le pays de Gosen.
Il prit cinq de ses frères, et les présenta à Pharaon.
Pharaon leur dit: Quelle est votre occupation? Ils répondirent à Pharaon: Tes serviteurs sont bergers, comme l'étaient nos pères.
Ils dirent encore à Pharaon: Nous sommes venus pour séjourner dans le pays, parce qu'il n'y a plus de pâturage pour les brebis de tes serviteurs, car la famine s'appesantit sur le pays de Canaan; permets donc à tes serviteurs d'habiter au pays de Gosen.
Pharaon dit à Joseph: Ton père et tes frères sont venus auprès de toi.
Le pays d'Egypte est devant toi; établis ton père et tes frères dans la meilleure partie du pays. Qu'ils habitent dans le pays de Gosen; et, si tu trouves parmi eux des hommes capables, mets-les à la tête de mes troupeaux.
Joseph fit venir Jacob, son père, et le présenta à Pharaon. Et Jacob bénit Pharaon.
Pharaon dit à Jacob: Quel est le nombre de jours des années de ta vie?
Jacob répondit à Pharaon: Les jours des années de mon pèlerinage sont de cent trente ans. Les jours des années de ma vie ont été peu nombreux et mauvais, et ils n'ont point atteint les jours des années de la vie de mes pères durant leur pèlerinage.
Jacob bénit encore Pharaon, et se retira de devant Pharaon.
Joseph établit son père et ses frères, et leur donna une propriété dans le pays d'Egypte, dans la meilleure partie du pays, dans la contrée de Ramsès, comme Pharaon l'avait ordonné.
Joseph fournit du pain à son père et à ses frères, et à toute la famille de son père, selon le nombre des enfants.
Il n'y avait plus de pain dans tout le pays, car la famine était très grande; le pays d'Egypte et le pays de Canaan languissaient, à cause de la famine.
Joseph recueillit tout l'argent qui se trouvait dans le pays d'Egypte et dans le pays de Canaan, contre le blé qu'on achetait; et il fit entrer cet argent dans la maison de Pharaon.
Quand l'argent du pays d'Egypte et du pays de Canaan fut épuisé, tous les Egyptiens vinrent à Joseph, en disant: Donne-nous du pain! Pourquoi mourrions-nous en ta présence? car l'argent manque.
Joseph dit: Donnez vos troupeaux, et je vous donnerai du pain contre vos troupeaux, si l'argent manque.
Ils amenèrent leurs troupeaux à Joseph, et Joseph leur donna du pain contre les chevaux, contre les troupeaux de brebis et de boeufs, et contre les ânes. Il leur fournit ainsi du pain cette année-là contre tous leurs troupeaux.
Lorsque cette année fut écoulée, ils vinrent à Joseph l'année suivante, et lui dirent: Nous ne cacherons point à mon seigneur que l'argent est épuisé, et que les troupeaux de bétail ont été amenés à mon seigneur; il ne reste devant mon seigneur que nos corps et nos terres.
Pourquoi mourrions-nous sous tes yeux, nous et nos terres? Achète-nous avec nos terres contre du pain, et nous appartiendrons à mon seigneur, nous et nos terres. Donne-nous de quoi semer, afin que nous vivions et que nous ne mourions pas, et que nos terres ne soient pas désolées.
Joseph acheta toutes les terres de l'Egypte pour Pharaon; car les Egyptiens vendirent chacun leur champ, parce que la famine les pressait. Et le pays devint la propriété de Pharaon.
Il fit passer le peuple dans les villes, d'un bout à l'autre des frontières de l'Egypte.
Seulement, il n'acheta point les terres des prêtres, parce qu'il y avait une loi de Pharaon en faveur des prêtres, qui vivaient du revenu que leur assurait Pharaon: c'est pourquoi ils ne vendirent point leurs terres.
Joseph dit au peuple: Je vous ai achetés aujourd'hui avec vos terres, pour Pharaon; voici pour vous de la semence, et vous pourrez ensemencer le sol.
A la récolte, vous donnerez un cinquième à Pharaon, et vous aurez les quatre autres parties, pour ensemencer les champs, et pour vous nourrir avec vos enfants et ceux qui sont dans vos maisons.
Ils dirent: Tu nous sauves la vie! que nous trouvions grâce aux yeux de mon seigneur, et nous serons esclaves de Pharaon.
Joseph fit de cela une loi, qui a subsisté jusqu'à ce jour, et d'après laquelle un cinquième du revenu des terres de l'Egypte appartient à Pharaon; il n'y a que les terres des prêtres qui ne soient point à Pharaon.
Israël habita dans le pays d'Egypte, dans le pays de Gosen. Ils eurent des possessions, ils furent féconds et multiplièrent beaucoup.
Jacob vécut dix-sept ans dans le pays d'Egypte; et les jours des années de la vie de Jacob furent de cent quarante-sept ans.
Lorsqu'Israël approcha du moment de sa mort, il appela son fils Joseph, et lui dit: Si j'ai trouvé grâce à tes yeux, mets, je te prie, ta main sous ma cuisse, et use envers moi de bonté et de fidélité: ne m'enterre pas en Egypte!
Quand je serai couché avec mes pères, tu me transporteras hors de l'Egypte, et tu m'enterreras dans leur sépulcre. Joseph répondit: Je ferai selon ta parole.
Jacob dit: Jure-le-moi. Et Joseph le lui jura. Puis Israël se prosterna sur le chevet de son lit.
Je dis donc: Dieu a-t-il rejeté son peuple? Loin de là! Car moi aussi je suis Israélite, de la postérité d'Abraham, de la tribu de Benjamin.
Dieu n'a point rejeté son peuple, qu'il a connu d'avance. Ne savez-vous pas ce que l'Ecriture rapporte d'Elie, comment il adresse à Dieu cette plainte contre Israël:
Seigneur, ils ont tué tes prophètes, ils ont renversé tes autels; je suis resté moi seul, et ils cherchent à m'ôter la vie?
Mais quelle réponse Dieu lui fait-il? Je me suis réservé sept mille hommes, qui n'ont point fléchi le genou devant Baal.
De même aussi dans le temps présent il y a un reste, selon l'élection de la grâce.
Or, si c'est par grâce, ce n'est plus par les oeuvres; autrement la grâce n'est plus une grâce. Et si c'est par les oeuvres, ce n'est plus une grâce; autrement l'oeuvre n'est plus une oeuvre.
Quoi donc? Ce qu'Israël cherche, il ne l'a pas obtenu, mais l'élection l'a obtenu, tandis que les autres ont été endurcis,
selon qu'il est écrit: Dieu leur a donné un esprit d'assoupissement, Des yeux pour ne point voir, Et des oreilles pour ne point entendre, Jusqu'à ce jour.
Et David dit: Que leur table soit pour eux un piège, Un filet, une occasion de chute, et une rétribution!
Que leurs yeux soient obscurcis pour ne point voir, Et tiens leur dos continuellement courbé!
Je dis donc: Est-ce pour tomber qu'ils ont bronché? Loin de là! Mais, par leur chute, le salut est devenu accessible aux païens, afin qu'ils fussent excités à la jalousie.
Or, si leur chute a été la richesse du monde, et leur amoindrissement la richesse des païens, combien plus en sera-t-il ainsi quand ils se convertiront tous.
Je vous le dis à vous, païens: en tant que je suis apôtre des païens, je glorifie mon ministère,
afin, s'il est possible, d'exciter la jalousie de ceux de ma race, et d'en sauver quelques-uns.
Car si leur rejet a été la réconciliation du monde, que sera leur réintégration, sinon une vie d'entre les morts?
Or, si les prémices sont saintes, la masse l'est aussi; et si la racine est sainte, les branches le sont aussi.
Mais si quelques-unes des branches ont été retranchées, et si toi, qui étais un olivier sauvage, tu as été enté à leur place, et rendu participant de la racine et de la graisse de l'olivier,
ne te glorifie pas aux dépens de ces branches. Si tu te glorifies, sache que ce n'est pas toi qui portes la racine, mais que c'est la racine qui te porte.
Tu diras donc: Les branches ont été retranchées, afin que moi je fusse enté.
Cela est vrai; elles ont été retranchées pour cause d'incrédulité, et toi, tu subsistes par la foi. Ne t'abandonne pas à l'orgueil, mais crains;
car si Dieu n'a pas épargné les branches naturelles, il ne t'épargnera pas non plus.
Considère donc la bonté et la sévérité de Dieu: sévérité envers ceux qui sont tombés, et bonté de Dieu envers toi, si tu demeures ferme dans cette bonté; autrement, tu seras aussi retranché.
Eux de même, s'ils ne persistent pas dans l'incrédulité, ils seront entés; car Dieu est puissant pour les enter de nouveau.
Si toi, tu as été coupé de l'olivier naturellement sauvage, et enté contrairement à ta nature sur l'olivier franc, à plus forte raison eux seront-ils entés selon leur nature sur leur propre olivier.
Car je ne veux pas, frères, que vous ignoriez ce mystère, afin que vous ne vous regardiez point comme sages, c'est qu'une partie d'Israël est tombée dans l'endurcissement, jusqu'à ce que la totalité des païens soit entrée.
Et ainsi tout Israël sera sauvé, selon qu'il est écrit: Le libérateur viendra de Sion, Et il détournera de Jacob les impiétés;
Et ce sera mon alliance avec eux, Lorsque j'ôterai leurs péchés.
En ce qui concerne l'Evangile, ils sont ennemis à cause de vous; mais en ce qui concerne l'élection, ils sont aimés à cause de leurs pères.
Car Dieu ne se repent pas de ses dons et de son appel.
De même que vous avez autrefois désobéi à Dieu et que par leur désobéissance vous avez maintenant obtenu miséricorde,
de même ils ont maintenant désobéi, afin que, par la miséricorde qui vous a été faite, ils obtiennent aussi miséricorde.
Car Dieu a renfermé tous les hommes dans la désobéissance, pour faire miséricorde à tous.
O profondeur de la richesse, de la sagesse et de la science de Dieu! Que ses jugements sont insondables, et ses voies incompréhensibles! Car
Qui a connu la pensée du Seigneur, Ou qui a été son conseiller?
Qui lui a donné le premier, pour qu'il ait à recevoir en retour?
C'est de lui, par lui, et pour lui que sont toutes choses. A lui la gloire dans tous les siècles! Amen!
Avant la fête de Pâque, Jésus, sachant que son heure était venue de passer de ce monde au Père, et ayant aimé les siens qui étaient dans le monde, mit le comble à son amour pour eux.
Pendant le souper, lorsque le diable avait déjà inspiré au coeur de Judas Iscariot, fils de Simon, le dessein de le livrer,
Jésus, qui savait que le Père avait remis toutes choses entre ses mains, qu'il était venu de Dieu, et qu'il s'en allait à Dieu,
se leva de table, ôta ses vêtements, et prit un linge, dont il se ceignit.
Ensuite il versa de l'eau dans un bassin, et il se mit à laver les pieds des disciples, et à les essuyer avec le linge dont il était ceint.
Il vint donc à Simon Pierre; et Pierre lui dit: Toi, Seigneur, tu me laves les pieds!
Jésus lui répondit: Ce que je fais, tu ne le comprends pas maintenant, mais tu le comprendras bientôt.
Pierre lui dit: Non, jamais tu ne me laveras les pieds. Jésus lui répondit: Si je ne te lave, tu n'auras point de part avec moi.
Simon Pierre lui dit: Seigneur, non seulement les pieds, mais encore les mains et la tête.
Jésus lui dit: Celui qui est lavé n'a besoin que de se laver les pieds pour être entièrement pur; et vous êtes purs, mais non pas tous.
Car il connaissait celui qui le livrait; c'est pourquoi il dit: Vous n'êtes pas tous purs.
Après qu'il leur eut lavé les pieds, et qu'il eut pris ses vêtements, il se remit à table, et leur dit: Comprenez-vous ce que je vous ai fait?
Vous m'appelez Maître et Seigneur; et vous dites bien, car je le suis.
Si donc je vous ai lavé les pieds, moi, le Seigneur et le Maître, vous devez aussi vous laver les pieds les uns aux autres;
car je vous ai donné un exemple, afin que vous fassiez comme je vous ai fait.
En vérité, en vérité, je vous le dis, le serviteur n'est pas plus grand que son seigneur, ni l'apôtre plus grand que celui qui l'a envoyé.
Si vous savez ces choses, vous êtes heureux, pourvu que vous les pratiquiez.
Ce n'est pas de vous tous que je parle; je connais ceux que j'ai choisis. Mais il faut que l'Ecriture s'accomplisse: Celui qui mange avec moi le pain A levé son talon contre moi.
Dès à présent je vous le dis, avant que la chose arrive, afin que, lorsqu'elle arrivera, vous croyiez à ce que je suis.
En vérité, en vérité, je vous le dis, celui qui reçoit celui que j'aurai envoyé me reçoit, et celui qui me reçoit, reçoit celui qui m'a envoyé.
Ayant ainsi parlé, Jésus fut troublé en son esprit, et il dit expressément: En vérité, en vérité, je vous le dis, l'un de vous me livrera.
Les disciples se regardaient les uns les autres, ne sachant de qui il parlait.
Un des disciples, celui que Jésus aimait, était couché sur le sein de Jésus.
Simon Pierre lui fit signe de demander qui était celui dont parlait Jésus.
Et ce disciple, s'étant penché sur la poitrine de Jésus, lui dit: Seigneur, qui est-ce?
Jésus répondit: C'est celui à qui je donnerai le morceau trempé. Et, ayant trempé le morceau, il le donna à Judas, fils de Simon, l'Iscariot.
Dès que le morceau fut donné, Satan entra dans Judas. Jésus lui dit: Ce que tu fais, fais-le promptement.
Mais aucun de ceux qui étaient à table ne comprit pourquoi il lui disait cela;
car quelques-uns pensaient que, comme Judas avait la bourse, Jésus voulait lui dire: Achète ce dont nous avons besoin pour la fête, ou qu'il lui commandait de donner quelque chose aux pauvres.
Judas, ayant pris le morceau, se hâta de sortir. Il était nuit.
Lorsque Judas fut sorti, Jésus dit: Maintenant, le Fils de l'homme a été glorifié, et Dieu a été glorifié en lui.
Si Dieu a été glorifié en lui, Dieu aussi le glorifiera en lui-même, et il le glorifiera bientôt.
Mes petits enfants, je suis pour peu de temps encore avec vous. Vous me chercherez; et, comme j'ai dit aux Juifs: Vous ne pouvez venir où je vais, je vous le dis aussi maintenant.
Je vous donne un commandement nouveau: Aimez-vous les uns les autres; comme je vous ai aimés, vous aussi, aimez-vous les uns les autres.
A ceci tous connaîtront que vous êtes mes disciples, si vous avez de l'amour les uns pour les autres.
Simon Pierre lui dit: Seigneur, où vas-tu? Jésus répondit: Tu ne peux pas maintenant me suivre où je vais, mais tu me suivras plus tard.
Seigneur, lui dit Pierre, pourquoi ne puis-je pas te suivre maintenant? Je donnerai ma vie pour toi.
Jésus répondit: Tu donneras ta vie pour moi! En vérité, en vérité, je te le dis, le coq ne chantera pas que tu ne m'aies renié trois fois.
Viennent-ils à tomber dans les chaînes, Sont-ils pris dans les liens de l'adversité,
Il leur dénonce leurs oeuvres, Leurs transgressions, leur orgueil;
Jacob demeura dans le pays de Canaan, où avait séjourné son père.
Voici la postérité de Jacob. Joseph, âgé de dix-sept ans, faisait paître le troupeau avec ses frères; cet enfant était auprès des fils de Bilha et des fils de Zilpa, femmes de son père. Et Joseph rapportait à leur père leurs mauvais propos.
Israël aimait Joseph plus que tous ses autres fils, parce qu'il l'avait eu dans sa vieillesse; et il lui fit une tunique de plusieurs couleurs.
Ses frères virent que leur père l'aimait plus qu'eux tous, et ils le prirent en haine. Ils ne pouvaient lui parler avec amitié.
Joseph eut un songe, et il le raconta à ses frères, qui le haïrent encore davantage.
Il leur dit: Ecoutez donc ce songe que j'ai eu!
Nous étions à lier des gerbes au milieu des champs; et voici, ma gerbe se leva et se tint debout, et vos gerbes l'entourèrent et se prosternèrent devant elle.
Ses frères lui dirent: Est-ce que tu règneras sur nous? est-ce que tu nous gouverneras? Et ils le haïrent encore davantage, à cause de ses songes et à cause de ses paroles.
Il eut encore un autre songe, et il le raconta à ses frères. Il dit: J'ai eu encore un songe! Et voici, le soleil, la lune et onze étoiles se prosternaient devant moi.
Il le raconta à son père et à ses frères. Son père le réprimanda, et lui dit: Que signifie ce songe que tu as eu? Faut-il que nous venions, moi, ta mère et tes frères, nous prosterner en terre devant toi?
Ses frères eurent de l'envie contre lui, mais son père garda le souvenir de ces choses.
Les frères de Joseph étant allés à Sichem, pour faire paître le troupeau de leur père,
Israël dit à Joseph: Tes frères ne font-ils pas paître le troupeau à Sichem? Viens, je veux t'envoyer vers eux. Et il répondit: Me voici!
Israël lui dit: Va, je te prie, et vois si tes frères sont en bonne santé et si le troupeau est en bon état; et tu m'en rapporteras des nouvelles. Il l'envoya ainsi de la vallée d'Hébron; et Joseph alla à Sichem.
Un homme le rencontra, comme il errait dans les champs. Il le questionna, en disant: Que cherches-tu?
Joseph répondit: Je cherche mes frères; dis-moi, je te prie, où ils font paître leur troupeau.
Et l'homme dit: Ils sont partis d'ici; car je les ai entendus dire: Allons à Dothan. Joseph alla après ses frères, et il les trouva à Dothan.
Ils le virent de loin; et, avant qu'il fût près d'eux, ils complotèrent de le faire mourir.
Ils se dirent l'un à l'autre: Voici le faiseur de songes qui arrive.
Venez maintenant, tuons-le, et jetons-le dans une des citernes; nous dirons qu'une bête féroce l'a dévoré, et nous verrons ce que deviendront ses songes.
Ruben entendit cela, et il le délivra de leurs mains. Il dit: Ne lui ôtons pas la vie.
Ruben leur dit: Ne répandez point de sang; jetez-le dans cette citerne qui est au désert, et ne mettez pas la main sur lui. Il avait dessein de le délivrer de leurs mains pour le faire retourner vers son père.
Lorsque Joseph fut arrivé auprès de ses frères, ils le dépouillèrent de sa tunique, de la tunique de plusieurs couleurs, qu'il avait sur lui.
Ils le prirent, et le jetèrent dans la citerne. Cette citerne était vide; il n'y avait point d'eau.
Ils s'assirent ensuite pour manger. Ayant levé les yeux, ils virent une caravane d'Ismaélites venant de Galaad; leurs chameaux étaient chargés d'aromates, de baume et de myrrhe, qu'ils transportaient en Egypte.
Alors Juda dit à ses frères: Que gagnerons-nous à tuer notre frère et à cacher son sang?
Venez, vendons-le aux Ismaélites, et ne mettons pas la main sur lui, car il est notre frère, notre chair. Et ses frères l'écoutèrent.
Au passage des marchands madianites, ils tirèrent et firent remonter Joseph hors de la citerne; et ils le vendirent pour vingt sicles d'argent aux Ismaélites, qui l'emmenèrent en Egypte.
Ruben revint à la citerne; et voici, Joseph n'était plus dans la citerne. Il déchira ses vêtements,
retourna vers ses frères, et dit: L'enfant n'y est plus! Et moi, où irai-je?
Ils prirent alors la tunique de Joseph; et, ayant tué un bouc, ils plongèrent la tunique dans le sang.
Ils envoyèrent à leur père la tunique de plusieurs couleurs, en lui faisant dire: Voici ce que nous avons trouvé! reconnais si c'est la tunique de ton fils, ou non.
Jacob la reconnut, et dit: C'est la tunique de mon fils! une bête féroce l'a dévoré! Joseph a été mis en pièces!
Et il déchira ses vêtements, il mit un sac sur ses reins, et il porta longtemps le deuil de son fils.
Tous ses fils et toutes ses filles vinrent pour le consoler; mais il ne voulut recevoir aucune consolation. Il disait: C'est en pleurant que je descendrai vers mon fils au séjour des morts! Et il pleurait son fils.
Les Madianites le vendirent en Egypte à Potiphar, officier de Pharaon, chef des gardes.
Dieu l'a élevé par sa droite comme Prince et Sauveur, pour donner à Israël la repentance et le pardon des péchés.
Le Seigneur sut que les pharisiens avaient appris qu'il faisait et baptisait plus de disciples que Jean.
Toutefois Jésus ne baptisait pas lui-même, mais c'étaient ses disciples.
Alors il quitta la Judée, et retourna en Galilée.
Comme il fallait qu'il passât par la Samarie,
il arriva dans une ville de Samarie, nommée Sychar, près du champ que Jacob avait donné à Joseph, son fils.
Là se trouvait le puits de Jacob. Jésus, fatigué du voyage, était assis au bord du puits. C'était environ la sixième heure.
Une femme de Samarie vint puiser de l'eau. Jésus lui dit: Donne-moi à boire.
Car ses disciples étaient allés à la ville pour acheter des vivres.
La femme samaritaine lui dit: Comment toi, qui es Juif, me demandes-tu à boire, à moi qui suis une femme samaritaine? -Les Juifs, en effet, n'ont pas de relations avec les Samaritains. -
Jésus lui répondit: Si tu connaissais le don de Dieu et qui est celui qui te dit: Donne-moi à boire! tu lui aurais toi-même demandé à boire, et il t'aurait donné de l'eau vive.
Seigneur, lui dit la femme, tu n'as rien pour puiser, et le puits est profond; d'où aurais-tu donc cette eau vive?
Es-tu plus grand que notre père Jacob, qui nous a donné ce puits, et qui en a bu lui-même, ainsi que ses fils et ses troupeaux?
Jésus lui répondit: Quiconque boit de cette eau aura encore soif;
mais celui qui boira de l'eau que je lui donnerai n'aura jamais soif, et l'eau que je lui donnerai deviendra en lui une source d'eau qui jaillira jusque dans la vie éternelle.
La femme lui dit: Seigneur, donne-moi cette eau, afin que je n'aie plus soif, et que je ne vienne plus puiser ici.
Va, lui dit Jésus, appelle ton mari, et viens ici.
La femme répondit: Je n'ai point de mari. Jésus lui dit: Tu as eu raison de dire: Je n'ai point de mari.
Car tu as eu cinq maris, et celui que tu as maintenant n'est pas ton mari. En cela tu as dit vrai.
Seigneur, lui dit la femme, je vois que tu es prophète.
Nos pères ont adoré sur cette montagne; et vous dites, vous, que le lieu où il faut adorer est à Jérusalem.
Femme, lui dit Jésus, crois-moi, l'heure vient où ce ne sera ni sur cette montagne ni à Jérusalem que vous adorerez le Père.
Vous adorez ce que vous ne connaissez pas; nous, nous adorons ce que nous connaissons, car le salut vient des Juifs.
Mais l'heure vient, et elle est déjà venue, où les vrais adorateurs adoreront le Père en esprit et en vérité; car ce sont là les adorateurs que le Père demande.
Dieu est Esprit, et il faut que ceux qui l'adorent l'adorent en esprit et en vérité.
La femme lui dit: Je sais que le Messie doit venir celui qu'on appelle Christ; quand il sera venu, il nous annoncera toutes choses.
Jésus lui dit: Je le suis, moi qui te parle.
Là-dessus arrivèrent ses disciples, qui furent étonnés de ce qu'il parlait avec une femme. Toutefois aucun ne dit: Que demandes-tu? ou: De quoi parles-tu avec elle?
Alors la femme, ayant laissé sa cruche, s'en alla dans la ville, et dit aux gens:
Venez voir un homme qui m'a dit tout ce que j'ai fait; ne serait-ce point le Christ?
Ils sortirent de la ville, et ils vinrent vers lui.
Pendant ce temps, les disciples le pressaient de manger, disant: Rabbi, mange.
Mais il leur dit: J'ai à manger une nourriture que vous ne connaissez pas.
Les disciples se disaient donc les uns aux autres: Quelqu'un lui aurait-il apporté à manger?
Jésus leur dit: Ma nourriture est de faire la volonté de celui qui m'a envoyé, et d'accomplir son oeuvre.
Ne dites-vous pas qu'il y a encore quatre mois jusqu'à la moisson? Voici, je vous le dis, levez les yeux, et regardez les champs qui déjà blanchissent pour la moisson.
Celui qui moissonne reçoit un salaire, et amasse des fruits pour la vie éternelle, afin que celui qui sème et celui qui moissonne se réjouissent ensemble.
Car en ceci ce qu'on dit est vrai: Autre est celui qui sème, et autre celui qui moissonne.
Je vous ai envoyés moissonner ce que vous n'avez pas travaillé; d'autres ont travaillé, et vous êtes entrés dans leur travail.
Plusieurs Samaritains de cette ville crurent en Jésus à cause de cette déclaration formelle de la femme: Il m'a dit tout ce que j'ai fait.
Aussi, quand les Samaritains vinrent le trouver, ils le prièrent de rester auprès d'eux. Et il resta là deux jours.
Un beaucoup plus grand nombre crurent à cause de sa parole;
et ils disaient à la femme: Ce n'est plus à cause de ce que tu as dit que nous croyons; car nous l'avons entendu nous-mêmes, et nous savons qu'il est vraiment le Sauveur du monde.
Après ces deux jours, Jésus partit de là, pour se rendre en Galilée;
car il avait déclaré lui-même qu'un prophète n'est pas honoré dans sa propre patrie.
Lorsqu'il arriva en Galilée, il fut bien reçu des Galiléens, qui avaient vu tout ce qu'il avait fait à Jérusalem pendant la fête; car eux aussi étaient allés à la fête.
Il retourna donc à Cana en Galilée, où il avait changé l'eau en vin. Il y avait à Capernaüm un officier du roi, dont le fils était malade.
Ayant appris que Jésus était venu de Judée en Galilée, il alla vers lui, et le pria de descendre et de guérir son fils, qui était près de mourir.
Jésus lui dit: Si vous ne voyez des miracles et des prodiges, vous ne croyez point.
L'officier du roi lui dit: Seigneur, descends avant que mon enfant meure.
Va, lui dit Jésus, ton fils vit. Et cet homme crut à la parole que Jésus lui avait dite, et il s'en alla.
Comme déjà il descendait, ses serviteurs venant à sa rencontre, lui apportèrent cette nouvelle: Ton enfant vit.
Il leur demanda à quelle heure il s'était trouvé mieux; et ils lui dirent: Hier, à la septième heure, la fièvre l'a quitté.
Le père reconnut que c'était à cette heure-là que Jésus lui avait dit: Ton fils vit. Et il crut, lui et toute sa maison.
Jésus fit encore ce second miracle lorsqu'il fut venu de Judée en Galilée.
Tous les publicains et les gens de mauvaise vie s'approchaient de Jésus pour l'entendre.
Et les pharisiens et les scribes murmuraient, disant: Cet homme accueille des gens de mauvaise vie, et mange avec eux.
Mais il leur dit cette parabole:
Quel homme d'entre vous, s'il a cent brebis, et qu'il en perde une, ne laisse les quatre-vingt-dix-neuf autres dans le désert pour aller après celle qui est perdue, jusqu'à ce qu'il la retrouve?
Lorsqu'il l'a retrouvée, il la met avec joie sur ses épaules,
et, de retour à la maison, il appelle ses amis et ses voisins, et leur dit: Réjouissez-vous avec moi, car j'ai retrouvé ma brebis qui était perdue.
De même, je vous le dis, il y aura plus de joie dans le ciel pour un seul pécheur qui se repent, que pour quatre-vingt-dix-neuf justes qui n'ont pas besoin de repentance.
Ou quelle femme, si elle a dix drachmes, et qu'elle en perde une, n'allume une lampe, ne balaie la maison, et ne cherche avec soin, jusqu'à ce qu'elle la retrouve?
Lorsqu'elle l'a retrouvée, elle appelle ses amies et ses voisines, et dit: Réjouissez-vous avec moi, car j'ai retrouvé la drachme que j'avais perdue.
De même, je vous le dis, il y a de la joie devant les anges de Dieu pour un seul pécheur qui se repent.
Il dit encore: Un homme avait deux fils.
Le plus jeune dit à son père: Mon père, donne-moi la part de bien qui doit me revenir. Et le père leur partagea son bien.
Peu de jours après, le plus jeune fils, ayant tout ramassé, partit pour un pays éloigné, où il dissipa son bien en vivant dans la débauche.
Lorsqu'il eut tout dépensé, une grande famine survint dans ce pays, et il commença à se trouver dans le besoin.
Il alla se mettre au service d'un des habitants du pays, qui l'envoya dans ses champs garder les pourceaux.
Il aurait bien voulu se rassasier des carouges que mangeaient les pourceaux, mais personne ne lui en donnait.
Etant rentré en lui-même, il se dit: Combien de mercenaires chez mon père ont du pain en abondance, et moi, ici, je meurs de faim!
Je me lèverai, j'irai vers mon père, et je lui dirai: Mon père, j'ai péché contre le ciel et contre toi,
je ne suis plus digne d'être appelé ton fils; traite-moi comme l'un de tes mercenaires.
Et il se leva, et alla vers son père. Comme il était encore loin, son père le vit et fut ému de compassion, il courut se jeter à son cou et le baisa.
Le fils lui dit: Mon père, j'ai péché contre le ciel et contre toi, je ne suis plus digne d'être appelé ton fils.
Mais le père dit à ses serviteurs: Apportez vite la plus belle robe, et l'en revêtez; mettez-lui un anneau au doigt, et des souliers aux pieds.
Amenez le veau gras, et tuez-le. Mangeons et réjouissons-nous;
car mon fils que voici était mort, et il est revenu à la vie; il était perdu, et il est retrouvé. Et ils commencèrent à se réjouir.
Or, le fils aîné était dans les champs. Lorsqu'il revint et approcha de la maison, il entendit la musique et les danses.
Il appela un des serviteurs, et lui demanda ce que c'était.
Ce serviteur lui dit: Ton frère est de retour, et, parce qu'il l'a retrouvé en bonne santé, ton père a tué le veau gras.
Il se mit en colère, et ne voulut pas entrer. Son père sortit, et le pria d'entrer.
Mais il répondit à son père: Voici, il y a tant d'années que je te sers, sans avoir jamais transgressé tes ordres, et jamais tu ne m'as donné un chevreau pour que je me réjouisse avec mes amis.
Et quand ton fils est arrivé, celui qui a mangé ton bien avec des prostituées, c'est pour lui que tu as tué le veau gras!
Mon enfant, lui dit le père, tu es toujours avec moi, et tout ce que j'ai est à toi;
mais il fallait bien s'égayer et se réjouir, parce que ton frère que voici était mort et qu'il est revenu à la vie, parce qu'il était perdu et qu'il est retrouvé.
Joseph ne pouvait plus se contenir devant tous ceux qui l'entouraient. Il s'écria: Faites sortir tout le monde. Et il ne resta personne avec Joseph, quand il se fit connaître à ses frères.
Il éleva la voix, en pleurant. Les Egyptiens l'entendirent, et la maison de Pharaon l'entendit.
Joseph dit à ses frères: Je suis Joseph! Mon père vit-il encore? Mais ses frères ne purent lui répondre, car ils étaient troublés en sa présence.
Joseph dit à ses frères: Approchez-vous de moi. Et ils s'approchèrent. Il dit: Je suis Joseph, votre frère, que vous avez vendu pour être mené en Egypte.
Maintenant, ne vous affligez pas, et ne soyez pas fâchés de m'avoir vendu pour être conduit ici, car c'est pour vous sauver la vie que Dieu m'a envoyé devant vous.
Voilà deux ans que la famine est dans le pays; et pendant cinq années encore, il n'y aura ni labour, ni moisson.
Dieu m'a envoyé devant vous pour vous faire subsister dans le pays, et pour vous faire vivre par une grande délivrance.
Ce n'est donc pas vous qui m'avez envoyé ici, mais c'est Dieu; il m'a établi père de Pharaon, maître de toute sa maison, et gouverneur de tout le pays d'Egypte.
Hâtez-vous de remonter auprès de mon père, et vous lui direz: Ainsi a parlé ton fils Joseph: Dieu m'a établi seigneur de toute l'Egypte; descends vers moi, ne tarde pas!
Tu habiteras dans le pays de Gosen, et tu seras près de moi, toi, tes fils, et les fils de tes fils, tes brebis et tes boeufs, et tout ce qui est à toi.
Là, je te nourrirai, car il y aura encore cinq années de famine; et ainsi tu ne périras point, toi, ta maison, et tout ce qui est à toi.
Vous voyez de vos yeux, et mon frère Benjamin voit de ses yeux que c'est moi-même qui vous parle.
Racontez à mon père toute ma gloire en Egypte, et tout ce que vous avez vu; et vous ferez descendre ici mon père au plus tôt.
Il se jeta au cou de Benjamin, son frère, et pleura; et Benjamin pleura sur son cou.
Il embrassa aussi tous ses frères, en pleurant. Après quoi, ses frères s'entretinrent avec lui.
Le bruit se répandit dans la maison de Pharaon que les frères de Joseph étaient arrivés: ce qui fut agréable à Pharaon et à ses serviteurs.
Pharaon dit à Joseph: Dis à tes frères: Faites ceci. Chargez vos bêtes, et partez pour le pays de Canaan;
prenez votre père et vos familles, et venez auprès de moi. Je vous donnerai ce qu'il y a de meilleur au pays d'Egypte, et vous mangerez la graisse du pays.
Tu as ordre de leur dire: Faites ceci. Prenez dans le pays d'Egypte des chars pour vos enfants et pour vos femmes; amenez votre père, et venez.
Ne regrettez point ce que vous laisserez, car ce qu'il y a de meilleur dans tout le pays d'Egypte sera pour vous.
Les fils d'Israël firent ainsi. Joseph leur donna des chars, selon l'ordre de Pharaon; il leur donna aussi des provisions pour la route.
Il leur donna à tous des vêtements de rechange, et il donna à Benjamin trois cents sicles d'argent et cinq vêtements de rechange.
Il envoya à son père dix ânes chargés de ce qu'il y avait de meilleur en Egypte, et dix ânesses chargées de blé, de pain et de vivres, pour son père pendant le voyage.
Puis il congédia ses frères, qui partirent; et il leur dit: Ne vous querellez pas en chemin.
Ils remontèrent de l'Egypte, et ils arrivèrent dans le pays de Canaan, auprès de Jacob, leur père.
Ils lui dirent: Joseph vit encore, et même c'est lui qui gouverne tout le pays d'Egypte. Mais le coeur de Jacob resta froid, parce qu'il ne les croyait pas.
Ils lui rapportèrent toutes les paroles que Joseph leur avait dites. Il vit les chars que Joseph avait envoyés pour le transporter. C'est alors que l'esprit de Jacob, leur père, se ranima;
et Israël dit: C'est assez! Joseph, mon fils, vit encore! J'irai, et je le verrai avant que je meure.
Cela aussi vient de l'Eternel des armées; Admirable est son conseil, et grande est sa sagesse.
J'ai péché contre toi seul, Et j'ai fait ce qui est mal à tes yeux, En sorte que tu seras juste dans ta sentence, Sans reproche dans ton jugement.
Oracle, parole de l'Eternel sur Israël. Ainsi parle l'Eternel, qui a étendu les cieux et fondé la terre, Et qui a formé l'esprit de l'homme au dedans de lui:
Voici, je ferai de Jérusalem une coupe d'étourdissement Pour tous les peuples d'alentour, Et aussi pour Juda dans le siège de Jérusalem.
En ce jour-là, je ferai de Jérusalem une pierre pesante pour tous les peuples; Tous ceux qui la soulèveront seront meurtris; Et toutes les nations de la terre s'assembleront contre elle.
En ce jour-là, dit l'Eternel, Je frapperai d'étourdissement tous les chevaux, Et de délire ceux qui les monteront; Mais j'aurai les yeux ouverts sur la maison de Juda, Quand je frapperai d'aveuglement tous les chevaux des peuples.
Les chefs de Juda diront en leur coeur: Les habitants de Jérusalem sont notre force, Par l'Eternel des armées, leur Dieu.
En ce jour-là, je ferai des chefs de Juda Comme un foyer ardent parmi du bois, Comme une torche enflammée parmi des gerbes; Ils dévoreront à droite et à gauche tous les peuples d'alentour, Et Jérusalem restera à sa place, à Jérusalem.
L'Eternel sauvera d'abord les tentes de Juda, Afin que la gloire de la maison de David, La gloire des habitants de Jérusalem ne s'élève pas au-dessus de Juda.
En ce jour-là, l'Eternel protégera les habitants de Jérusalem, Et le faible parmi eux sera dans ce jour comme David; La maison de David sera comme Dieu, Comme l'ange de l'Eternel devant eux.
En ce jour-là, Je m'efforcerai de détruire toutes les nations Qui viendront contre Jérusalem.
Alors je répandrai sur la maison de David et sur les habitants de Jérusalem Un esprit de grâce et de supplication, Et ils tourneront les regards vers moi, celui qu'ils ont percé. Ils pleureront sur lui comme on pleure sur un fils unique, Ils pleureront amèrement sur lui comme on pleure sur un premier-né.
En ce jour-là, le deuil sera grand à Jérusalem, Comme le deuil d'Hadadrimmon dans la vallée de Meguiddon.
Le pays sera dans le deuil, chaque famille séparément: La famille de la maison de David séparément, et les femmes à part; La famille de la maison de Nathan séparément, et les femmes à part;
La famille de la maison de Lévi séparément, et les femmes à part; La famille de Schimeï séparément, et les femmes à part;
Toutes les autres familles, chaque famille séparément, Et les femmes à part.
Qui a cru à ce qui nous était annoncé? Qui a reconnu le bras de l'Eternel?
Il s'est élevé devant lui comme une faible plante, Comme un rejeton qui sort d'une terre desséchée; Il n'avait ni beauté, ni éclat pour attirer nos regards, Et son aspect n'avait rien pour nous plaire.
Méprisé et abandonné des hommes, Homme de douleur et habitué à la souffrance, Semblable à celui dont on détourne le visage, Nous l'avons dédaigné, nous n'avons fait de lui aucun cas.
Cependant, ce sont nos souffrances qu'il a portées, C'est de nos douleurs qu'il s'est chargé; Et nous l'avons considéré comme puni, Frappé de Dieu, et humilié.
Mais il était blessé pour nos péchés, Brisé pour nos iniquités; Le châtiment qui nous donne la paix est tombé sur lui, Et c'est par ses meurtrissures que nous sommes guéris.
Nous étions tous errants comme des brebis, Chacun suivait sa propre voie; Et l'Eternel a fait retomber sur lui l'iniquité de nous tous.
Il a été maltraité et opprimé, Et il n'a point ouvert la bouche, Semblable à un agneau qu'on mène à la boucherie, A une brebis muette devant ceux qui la tondent; Il n'a point ouvert la bouche.
Il a été enlevé par l'angoisse et le châtiment; Et parmi ceux de sa génération, qui a cru Qu'il était retranché de la terre des vivants Et frappé pour les péchés de mon peuple?
On a mis son sépulcre parmi les méchants, Son tombeau avec le riche, Quoiqu'il n'eût point commis de violence Et qu'il n'y eût point de fraude dans sa bouche.
Il a plu à l'Eternel de le briser par la souffrance... Après avoir livré sa vie en sacrifice pour le péché, Il verra une postérité et prolongera ses jours; Et l'oeuvre de l'Eternel prospérera entre ses mains.
A cause du travail de son âme, il rassasiera ses regards; Par sa connaissance mon serviteur juste justifiera beaucoup d'hommes, Et il se chargera de leurs iniquités.
C'est pourquoi je lui donnerai sa part avec les grands; Il partagera le butin avec les puissants, Parce qu'il s'est livré lui-même à la mort, Et qu'il a été mis au nombre des malfaiteurs, Parce qu'il a porté les péchés de beaucoup d'hommes, Et qu'il a intercédé pour les coupables.
Qui a cru à ce qui nous était annoncé? Qui a reconnu le bras de l'Eternel?
Il s'est élevé devant lui comme une faible plante, Comme un rejeton qui sort d'une terre desséchée; Il n'avait ni beauté, ni éclat pour attirer nos regards, Et son aspect n'avait rien pour nous plaire.
Méprisé et abandonné des hommes, Homme de douleur et habitué à la souffrance, Semblable à celui dont on détourne le visage, Nous l'avons dédaigné, nous n'avons fait de lui aucun cas.
Cependant, ce sont nos souffrances qu'il a portées, C'est de nos douleurs qu'il s'est chargé; Et nous l'avons considéré comme puni, Frappé de Dieu, et humilié.
Mais il était blessé pour nos péchés, Brisé pour nos iniquités; Le châtiment qui nous donne la paix est tombé sur lui, Et c'est par ses meurtrissures que nous sommes guéris.
Nous étions tous errants comme des brebis, Chacun suivait sa propre voie; Et l'Eternel a fait retomber sur lui l'iniquité de nous tous.
Il a été maltraité et opprimé, Et il n'a point ouvert la bouche, Semblable à un agneau qu'on mène à la boucherie, A une brebis muette devant ceux qui la tondent; Il n'a point ouvert la bouche.
Il a été enlevé par l'angoisse et le châtiment; Et parmi ceux de sa génération, qui a cru Qu'il était retranché de la terre des vivants Et frappé pour les péchés de mon peuple?
On a mis son sépulcre parmi les méchants, Son tombeau avec le riche, Quoiqu'il n'eût point commis de violence Et qu'il n'y eût point de fraude dans sa bouche.
Il a plu à l'Eternel de le briser par la souffrance... Après avoir livré sa vie en sacrifice pour le péché, Il verra une postérité et prolongera ses jours; Et l'oeuvre de l'Eternel prospérera entre ses mains.
A cause du travail de son âme, il rassasiera ses regards; Par sa connaissance mon serviteur juste justifiera beaucoup d'hommes, Et il se chargera de leurs iniquités.
C'est pourquoi je lui donnerai sa part avec les grands; Il partagera le butin avec les puissants, Parce qu'il s'est livré lui-même à la mort, Et qu'il a été mis au nombre des malfaiteurs, Parce qu'il a porté les péchés de beaucoup d'hommes, Et qu'il a intercédé pour les coupables.
En ce jour-là, une source sera ouverte Pour la maison de David et les habitants de Jérusalem, Pour le péché et pour l'impureté.
En ce jour-là, dit l'Eternel des armées, J'exterminerai du pays les noms des idoles, Afin qu'on ne s'en souvienne plus; J'ôterai aussi du pays les prophètes et l'esprit d'impureté.
Si quelqu'un prophétise encore, Son père et sa mère, qui l'ont engendré, lui diront: Tu ne vivras pas, car tu dis des mensonges au nom de l'Eternel! Et son père et sa mère, qui l'ont engendré, le transperceront Quand il prophétisera.
En ce jour-là, les prophètes rougiront de leurs visions Quand ils prophétiseront, Et ils ne revêtiront plus un manteau de poil pour mentir.
Chacun d'eux dira: Je ne suis pas prophète, Je suis laboureur, Car on m'a acheté dès ma jeunesse.
Et si on lui demande: D'où viennent ces blessures que tu as aux mains? Il répondra: C'est dans la maison de ceux qui m'aimaient que je les ai reçues.
Epée, lève-toi sur mon pasteur Et sur l'homme qui est mon compagnon! Dit l'Eternel des armées. Frappe le pasteur, et que les brebis se dispersent! Et je tournerai ma main vers les faibles.
Dans tout le pays, dit l'Eternel, Les deux tiers seront exterminés, périront, Et l'autre tiers restera.
Je mettrai ce tiers dans le feu, Et je le purifierai comme on purifie l'argent, Je l'éprouverai comme on éprouve l'or. Il invoquera mon nom, et je l'exaucerai; Je dirai: C'est mon peuple! Et il dira: L'Eternel est mon Dieu!
Pierre et Jean montaient ensemble au temple, à l'heure de la prière: c'était la neuvième heure.
Il y avait un homme boiteux de naissance, qu'on portait et qu'on plaçait tous les jours à la porte du temple appelée la Belle, pour qu'il demandât l'aumône à ceux qui entraient dans le temple.
Cet homme, voyant Pierre et Jean qui allaient y entrer, leur demanda l'aumône.
Pierre, de même que Jean, fixa les yeux sur lui, et dit: Regarde-nous.
Et il les regardait attentivement, s'attendant à recevoir d'eux quelque chose.
Alors Pierre lui dit: Je n'ai ni argent, ni or; mais ce que j'ai, je te le donne: au nom de Jésus-Christ de Nazareth, lève-toi et marche.
Et le prenant par la main droite, il le fit lever. Au même instant, ses pieds et ses chevilles devinrent fermes;
d'un saut il fut debout, et il se mit à marcher. Il entra avec eux dans le temple, marchant, sautant, et louant Dieu.
Tout le monde le vit marchant et louant Dieu.
Ils reconnaissaient que c'était celui qui était assis à la Belle porte du temple pour demander l'aumône, et ils furent remplis d'étonnement et de surprise au sujet de ce qui lui était arrivé.
Comme il ne quittait pas Pierre et Jean, tout le peuple étonné accourut vers eux, au portique dit de Salomon.
Pierre, voyant cela, dit au peuple: Hommes Israélites, pourquoi vous étonnez-vous de cela? Pourquoi avez-vous les regards fixés sur nous, comme si c'était par notre propre puissance ou par notre piété que nous eussions fait marcher cet homme?
Le Dieu d'Abraham, d'Isaac et de Jacob, le Dieu de nos pères, a glorifié son serviteur Jésus, que vous avez livré et renié devant Pilate, qui était d'avis qu'on le relâchât.
Vous avez renié le Saint et le Juste, et vous avez demandé qu'on vous accordât la grâce d'un meurtrier.
Vous avez fait mourir le Prince de la vie, que Dieu a ressuscité des morts; nous en sommes témoins.
C'est par la foi en son nom que son nom a raffermi celui que vous voyez et connaissez; c'est la foi en lui qui a donné à cet homme cette entière guérison, en présence de vous tous.
Et maintenant, frères, je sais que vous avez agi par ignorance, ainsi que vos chefs.
Mais Dieu a accompli de la sorte ce qu'il avait annoncé d'avance par la bouche de tous ses prophètes, que son Christ devait souffrir.
Repentez-vous donc et convertissez-vous, pour que vos péchés soient effacés, afin que des temps de rafraîchissement viennent de la part du Seigneur,
et qu'il envoie celui qui vous a été destiné, Jésus-Christ,
que le ciel doit recevoir jusqu'aux temps du rétablissement de toutes choses, dont Dieu a parlé anciennement par la bouche de ses saints prophètes.
Moïse a dit: Le Seigneur votre Dieu vous suscitera d'entre vos frères un prophète comme moi; vous l'écouterez dans tout ce qu'il vous dira,
et quiconque n'écoutera pas ce prophète sera exterminé du milieu du peuple.
Tous les prophètes qui ont successivement parlé, depuis Samuel, ont aussi annoncé ces jours-là.
Vous êtes les fils des prophètes et de l'alliance que Dieu a traitée avec nos pères, en disant à Abraham: Toutes les familles de la terre seront bénies en ta postérité.
C'est à vous premièrement que Dieu, ayant suscité son serviteur, l'a envoyé pour vous bénir, en détournant chacun de vous de ses iniquités.
Joseph alla avertir Pharaon, et lui dit: Mes frères et mon père sont arrivés du pays de Canaan, avec leurs brebis et leurs boeufs, et tout ce qui leur appartient; et les voici dans le pays de Gosen.
Il prit cinq de ses frères, et les présenta à Pharaon.
Pharaon leur dit: Quelle est votre occupation? Ils répondirent à Pharaon: Tes serviteurs sont bergers, comme l'étaient nos pères.
Ils dirent encore à Pharaon: Nous sommes venus pour séjourner dans le pays, parce qu'il n'y a plus de pâturage pour les brebis de tes serviteurs, car la famine s'appesantit sur le pays de Canaan; permets donc à tes serviteurs d'habiter au pays de Gosen.
Pharaon dit à Joseph: Ton père et tes frères sont venus auprès de toi.
Le pays d'Egypte est devant toi; établis ton père et tes frères dans la meilleure partie du pays. Qu'ils habitent dans le pays de Gosen; et, si tu trouves parmi eux des hommes capables, mets-les à la tête de mes troupeaux.
Joseph fit venir Jacob, son père, et le présenta à Pharaon. Et Jacob bénit Pharaon.
Pharaon dit à Jacob: Quel est le nombre de jours des années de ta vie?
Jacob répondit à Pharaon: Les jours des années de mon pèlerinage sont de cent trente ans. Les jours des années de ma vie ont été peu nombreux et mauvais, et ils n'ont point atteint les jours des années de la vie de mes pères durant leur pèlerinage.
Jacob bénit encore Pharaon, et se retira de devant Pharaon.
Joseph établit son père et ses frères, et leur donna une propriété dans le pays d'Egypte, dans la meilleure partie du pays, dans la contrée de Ramsès, comme Pharaon l'avait ordonné.
Joseph fournit du pain à son père et à ses frères, et à toute la famille de son père, selon le nombre des enfants.
Il n'y avait plus de pain dans tout le pays, car la famine était très grande; le pays d'Egypte et le pays de Canaan languissaient, à cause de la famine.
Joseph recueillit tout l'argent qui se trouvait dans le pays d'Egypte et dans le pays de Canaan, contre le blé qu'on achetait; et il fit entrer cet argent dans la maison de Pharaon.
Quand l'argent du pays d'Egypte et du pays de Canaan fut épuisé, tous les Egyptiens vinrent à Joseph, en disant: Donne-nous du pain! Pourquoi mourrions-nous en ta présence? car l'argent manque.
Joseph dit: Donnez vos troupeaux, et je vous donnerai du pain contre vos troupeaux, si l'argent manque.
Ils amenèrent leurs troupeaux à Joseph, et Joseph leur donna du pain contre les chevaux, contre les troupeaux de brebis et de boeufs, et contre les ânes. Il leur fournit ainsi du pain cette année-là contre tous leurs troupeaux.
Lorsque cette année fut écoulée, ils vinrent à Joseph l'année suivante, et lui dirent: Nous ne cacherons point à mon seigneur que l'argent est épuisé, et que les troupeaux de bétail ont été amenés à mon seigneur; il ne reste devant mon seigneur que nos corps et nos terres.
Pourquoi mourrions-nous sous tes yeux, nous et nos terres? Achète-nous avec nos terres contre du pain, et nous appartiendrons à mon seigneur, nous et nos terres. Donne-nous de quoi semer, afin que nous vivions et que nous ne mourions pas, et que nos terres ne soient pas désolées.
Joseph acheta toutes les terres de l'Egypte pour Pharaon; car les Egyptiens vendirent chacun leur champ, parce que la famine les pressait. Et le pays devint la propriété de Pharaon.
Il fit passer le peuple dans les villes, d'un bout à l'autre des frontières de l'Egypte.
Seulement, il n'acheta point les terres des prêtres, parce qu'il y avait une loi de Pharaon en faveur des prêtres, qui vivaient du revenu que leur assurait Pharaon: c'est pourquoi ils ne vendirent point leurs terres.
Joseph dit au peuple: Je vous ai achetés aujourd'hui avec vos terres, pour Pharaon; voici pour vous de la semence, et vous pourrez ensemencer le sol.
A la récolte, vous donnerez un cinquième à Pharaon, et vous aurez les quatre autres parties, pour ensemencer les champs, et pour vous nourrir avec vos enfants et ceux qui sont dans vos maisons.
Ils dirent: Tu nous sauves la vie! que nous trouvions grâce aux yeux de mon seigneur, et nous serons esclaves de Pharaon.
Joseph fit de cela une loi, qui a subsisté jusqu'à ce jour, et d'après laquelle un cinquième du revenu des terres de l'Egypte appartient à Pharaon; il n'y a que les terres des prêtres qui ne soient point à Pharaon.
Israël habita dans le pays d'Egypte, dans le pays de Gosen. Ils eurent des possessions, ils furent féconds et multiplièrent beaucoup.
Jacob vécut dix-sept ans dans le pays d'Egypte; et les jours des années de la vie de Jacob furent de cent quarante-sept ans.
Lorsqu'Israël approcha du moment de sa mort, il appela son fils Joseph, et lui dit: Si j'ai trouvé grâce à tes yeux, mets, je te prie, ta main sous ma cuisse, et use envers moi de bonté et de fidélité: ne m'enterre pas en Egypte!
Quand je serai couché avec mes pères, tu me transporteras hors de l'Egypte, et tu m'enterreras dans leur sépulcre. Joseph répondit: Je ferai selon ta parole.
Jacob dit: Jure-le-moi. Et Joseph le lui jura. Puis Israël se prosterna sur le chevet de son lit.
Ton peuple est plein d'ardeur, quand tu rassembles ton armée; Avec des ornements sacrés, du sein de l'aurore Ta jeunesse vient à toi comme une rosée.
Paul, apôtre de Jésus-Christ par la volonté de Dieu, aux saints qui sont à Ephèse et aux fidèles en Jésus-Christ:
Que la grâce et la paix vous soient données de la part de Dieu notre Père et du Seigneur Jésus-Christ!
Béni soit Dieu, le Père de notre Seigneur Jésus-Christ, qui nous a bénis de toutes sortes de bénédictions spirituelles dans les lieux célestes en Christ!
En lui Dieu nous a élus avant la fondation du monde, pour que nous soyons saints et irrépréhensibles devant lui,
nous ayant prédestinés dans son amour à être ses enfants d'adoption par Jésus-Christ, selon le bon plaisir de sa volonté,
la louange de la gloire de sa grâce qu'il nous a accordée en son bien-aimé.
En lui nous avons la rédemption par son sang, la rémission des péchés, selon la richesse de sa grâce,
que Dieu a répandue abondamment sur nous par toute espèce de sagesse et d'intelligence,
nous faisant connaître le mystère de sa volonté, selon le bienveillant dessein qu'il avait formé en lui-même,
pour le mettre à exécution lorsque les temps seraient accomplis, de réunir toutes choses en Christ, celles qui sont dans les cieux et celles qui sont sur la terre.
En lui nous sommes aussi devenus héritiers, ayant été prédestinés suivant la résolution de celui qui opère toutes choses d'après le conseil de sa volonté,
afin que nous servions à la louange de sa gloire, nous qui d'avance avons espéré en Christ.
En lui vous aussi, après avoir entendu la parole de la vérité, l'Evangile de votre salut, en lui vous avez cru et vous avez été scellés du Saint-Esprit qui avait été promis,
lequel est un gage de notre héritage, pour la rédemption de ceux que Dieu s'est acquis, à la louange de sa gloire.
C'est pourquoi moi aussi, ayant entendu parler de votre foi au Seigneur Jésus et de votre charité pour tous les saints,
je ne cesse de rendre grâces pour vous, faisant mention de vous dans mes prières,
afin que le Dieu de notre Seigneur Jésus-Christ, le Père de gloire, vous donne un esprit de sagesse et de révélation, dans sa connaissance,
et qu'il illumine les yeux de votre coeur, pour que vous sachiez quelle est l'espérance qui s'attache à son appel, quelle est la richesse de la gloire de son héritage qu'il réserve aux saints,
et quelle est envers nous qui croyons l'infinie grandeur de sa puissance, se manifestant avec efficacité par la vertu de sa force.
Il l'a déployée en Christ, en le ressuscitant des morts, et en le faisant asseoir à sa droite dans les lieux célestes,
au-dessus de toute domination, de toute autorité, de toute puissance, de toute dignité, et de tout nom qui se peut nommer, non seulement dans le siècle présent, mais encore dans le siècle à venir.
Il a tout mis sous ses pieds, et il l'a donné pour chef suprême à l'Eglise,
qui est son corps, la plénitude de celui qui remplit tout en tous.
Au bout de deux ans, Pharaon eut un songe. Voici, il se tenait près du fleuve.
Et voici, sept vaches belles à voir et grasses de chair montèrent hors du fleuve, et se mirent à paître dans la prairie.
Sept autres vaches laides à voir et maigres de chair montèrent derrière elles hors du fleuve, et se tinrent à leurs côtés sur le bord du fleuve.
Les vaches laides à voir et maigres de chair mangèrent les sept vaches belles à voir et grasses de chair. Et Pharaon s'éveilla.
Il se rendormit, et il eut un second songe. Voici, sept épis gras et beaux montèrent sur une même tige.
Et sept épis maigres et brûlés par le vent d'orient poussèrent après eux.
Les épis maigres engloutirent les sept épis gras et pleins. Et Pharaon s'éveilla. Voilà le songe.
Le matin, Pharaon eut l'esprit agité, et il fit appeler tous les magiciens et tous les sages de l'Egypte. Il leur raconta ses songes. Mais personne ne put les expliquer à Pharaon.
Alors le chef des échansons prit la parole, et dit à Pharaon: Je vais rappeler aujourd'hui le souvenir de ma faute.
Pharaon s'était irrité contre ses serviteurs; et il m'avait fait mettre en prison dans la maison du chef des gardes, moi et le chef des panetiers.
Nous eûmes l'un et l'autre un songe dans une même nuit; et chacun de nous reçut une explication en rapport avec le songe qu'il avait eu.
Il y avait là avec nous un jeune Hébreu, esclave du chef des gardes. Nous lui racontâmes nos songes, et il nous les expliqua.
Les choses sont arrivées selon l'explication qu'il nous avait donnée. Pharaon me rétablit dans ma charge, et il fit pendre le chef des panetiers.
Pharaon fit appeler Joseph. On le fit sortir en hâte de prison. Il se rasa, changea de vêtements, et se rendit vers Pharaon.
Pharaon dit à Joseph: J'ai eu un songe. Personne ne peut l'expliquer; et j'ai appris que tu expliques un songe, après l'avoir entendu.
Joseph répondit à Pharaon, en disant: Ce n'est pas moi! c'est Dieu qui donnera une réponse favorable à Pharaon.
Pharaon dit alors à Joseph: Dans mon songe, voici, je me tenais sur le bord du fleuve.
Et voici, sept vaches grasses de chair et belles d'apparence montèrent hors du fleuve, et se mirent à paître dans la prairie.
Sept autres vaches montèrent derrière elles, maigres, fort laides d'apparence, et décharnées: je n'en ai point vu d'aussi laides dans tout le pays d'Egypte.
Les vaches décharnées et laides mangèrent les sept premières vaches qui étaient grasses.
Elles les engloutirent dans leur ventre, sans qu'on s'aperçût qu'elles y fussent entrées; et leur apparence était laide comme auparavant. Et je m'éveillai.
Je vis encore en songe sept épis pleins et beaux, qui montèrent sur une même tige.
Et sept épis vides, maigres, brûlés par le vent d'orient, poussèrent après eux.
Les épis maigres engloutirent les sept beaux épis. Je l'ai dit aux magiciens, mais personne ne m'a donné l'explication.
Joseph dit à Pharaon: Ce qu'a songé Pharaon est une seule chose; Dieu a fait connaître à Pharaon ce qu'il va faire.
Les sept vaches belles sont sept années: et les sept épis beaux sont sept années: c'est un seul songe.
Les sept vaches décharnées et laides, qui montaient derrière les premières, sont sept années; et les sept épis vides, brûlés par le vent d'orient, seront sept années de famine.
Ainsi, comme je viens de le dire à Pharaon, Dieu a fait connaître à Pharaon ce qu'il va faire.
Voici, il y aura sept années de grande abondance dans tout le pays d'Egypte.
Sept années de famine viendront après elles; et l'on oubliera toute cette abondance au pays d'Egypte, et la famine consumera le pays.
Cette famine qui suivra sera si forte qu'on ne s'apercevra plus de l'abondance dans le pays.
Si Pharaon a vu le songe se répéter une seconde fois, c'est que la chose est arrêtée de la part de Dieu, et que Dieu se hâtera de l'exécuter.
Maintenant, que Pharaon choisisse un homme intelligent et sage, et qu'il le mette à la tête du pays d'Egypte.
Que Pharaon établisse des commissaires sur le pays, pour lever un cinquième des récoltes de l'Egypte pendant les sept années d'abondance.
Qu'ils rassemblent tous les produits de ces bonnes années qui vont venir; qu'ils fassent, sous l'autorité de Pharaon, des amas de blé, des approvisionnements dans les villes, et qu'ils en aient la garde.
Ces provisions seront en réserve pour le pays, pour les sept années de famine qui arriveront dans le pays d'Egypte, afin que le pays ne soit pas consumé par la famine.
Ces paroles plurent à Pharaon et à tous ses serviteurs.
Et Pharaon dit à ses serviteurs: Trouverions-nous un homme comme celui-ci, ayant en lui l'esprit de Dieu?
Et Pharaon dit à Joseph: Puisque Dieu t'a fait connaître toutes ces choses, il n'y a personne qui soit aussi intelligent et aussi sage que toi.
Je t'établis sur ma maison, et tout mon peuple obéira à tes ordres. Le trône seul m'élèvera au-dessus de toi.
Pharaon dit à Joseph: Vois, je te donne le commandement de tout le pays d'Egypte.
Pharaon ôta son anneau de la main, et le mit à la main de Joseph; il le revêtit d'habits de fin lin, et lui mit un collier d'or au cou.
Il le fit monter sur le char qui suivait le sien; et l'on criait devant lui: A genoux! C'est ainsi que Pharaon lui donna le commandement de tout le pays d'Egypte.
Il dit encore à Joseph: Je suis Pharaon! Et sans toi personne ne lèvera la main ni le pied dans tout le pays d'Egypte.
Pharaon appela Joseph du nom de Tsaphnath-Paenéach; et il lui donna pour femme Asnath, fille de Poti-Phéra, prêtre d'On. Et Joseph partit pour visiter le pays d'Egypte.
Joseph était âgé de trente ans lorsqu'il se présenta devant Pharaon, roi d'Egypte; et il quitta Pharaon, et parcourut tout le pays d'Egypte.
Pendant les sept années de fertilité, la terre rapporta abondamment.
Joseph rassembla tous les produits de ces sept années dans le pays d'Egypte; il fit des approvisionnements dans les villes, mettant dans l'intérieur de chaque ville les productions des champs d'alentour.
Joseph amassa du blé, comme le sable de la mer, en quantité si considérable que l'on cessa de compter, parce qu'il n'y avait plus de nombre.
Avant les années de famine, il naquit à Joseph deux fils, que lui enfanta Asnath, fille de Poti-Phéra, prêtre d'On.
Joseph donna au premier-né le nom de Manassé, car, dit-il, Dieu m'a fait oublier toutes mes peines et toute la maison de mon père.
Et il donna au second le nom d'Ephraïm, car, dit-il, Dieu m'a rendu fécond dans le pays de mon affliction.
Les sept années d'abondance qu'il y eut au pays d'Egypte s'écoulèrent.
Et les sept années de famine commencèrent à venir, ainsi que Joseph l'avait annoncé. Il y eut famine dans tous les pays; mais dans tout le pays d'Egypte il y avait du pain.
Quand tout le pays d'Egypte fut aussi affamé, le peuple cria à Pharaon pour avoir du pain. Pharaon dit à tous les Egyptiens: Allez vers Joseph, et faites ce qu'il vous dira.
La famine régnait dans tout le pays. Joseph ouvrit tous les lieux d'approvisionnements, et vendit du blé aux Egyptiens. La famine augmentait dans le pays d'Egypte.
Et de tous les pays on arrivait en Egypte, pour acheter du blé auprès de Joseph; car la famine était forte dans tous les pays.
Heureux ceux qui sont intègres dans leur voie, Qui marchent selon la loi de l'Eternel!
Heureux ceux qui gardent ses préceptes, Qui le cherchent de tout leur coeur,
Qui ne commettent point d'iniquité, Et qui marchent dans ses voies!
Tu as prescrit tes ordonnances, Pour qu'on les observe avec soin.
Puissent mes actions être bien réglées, Afin que je garde tes statuts!
Alors je ne rougirai point, A la vue de tous tes commandements.
Je te louerai dans la droiture de mon coeur, En apprenant les lois de ta justice.
Je veux garder tes statuts: Ne m'abandonne pas entièrement!
Comment le jeune homme rendra-t-il pur son sentier? En se dirigeant d'après ta parole.
Je te cherche de tout mon coeur: Ne me laisse pas égarer loin de tes commandements!
Je serre ta parole dans mon coeur, Afin de ne pas pécher contre toi.
Béni sois-tu, ô Eternel! Enseigne-moi tes statuts!
De mes lèvres j'énumère Toutes les sentences de ta bouche.
Je me réjouis en suivant tes préceptes, Comme si je possédais tous les trésors.
Je médite tes ordonnances, J'ai tes sentiers sous les yeux.
Je fais mes délices de tes statuts, Je n'oublie point ta parole.
Fais du bien à ton serviteur, pour que je vive Et que j'observe ta parole!
Ouvre mes yeux, pour que je contemple Les merveilles de ta loi!
Je suis un étranger sur la terre: Ne me cache pas tes commandements!
Mon âme est brisée par le désir Qui toujours la porte vers tes lois.
Tu menaces les orgueilleux, ces maudits, Qui s'égarent loin de tes commandements.
Décharge-moi de l'opprobre et du mépris! Car j'observe tes préceptes.
Des princes ont beau s'asseoir et parler contre moi, Ton serviteur médite tes statuts.
Tes préceptes font mes délices, Ce sont mes conseillers.
Mon âme est attachée à la poussière: Rends-moi la vie selon ta parole!
Je raconte mes voies, et tu m'exauces: Enseigne-moi tes statuts!
Fais-moi comprendre la voie de tes ordonnances, Et je méditerai sur tes merveilles!
Mon âme pleure de chagrin: Relève-moi selon ta parole!
Eloigne de moi la voie du mensonge, Et accorde-moi la grâce de suivre ta loi!
Je choisis la voie de la vérité, Je place tes lois sous mes yeux.
Je m'attache à tes préceptes: Eternel, ne me rends point confus!
Je cours dans la voie de tes commandements, Car tu élargis mon coeur.
Enseigne-moi, Eternel, la voie de tes statuts, pour que je la retienne jusqu'à la fin!
Donne-moi l'intelligence, pour que je garde ta loi Et que je l'observe de tout mon coeur!
Conduis-moi dans le sentier de tes commandements! Car je l'aime.
Incline mon coeur vers tes préceptes, Et non vers le gain!
Détourne mes yeux de la vue des choses vaines, Fais-moi vivre dans ta voie!
Accomplis envers ton serviteur ta promesse, Qui est pour ceux qui te craignent!
Eloigne de moi l'opprobre que je redoute! Car tes jugements sont pleins de bonté.
Voici, je désire pratiquer tes ordonnances: Fais-moi vivre dans ta justice!
Eternel, que ta miséricorde vienne sur moi, Ton salut selon ta promesse!
Et je pourrai répondre à celui qui m'outrage, Car je me confie en ta parole.
N'ôte pas entièrement de ma bouche la parole de la vérité! Car j'espère en tes jugements.
Je garderai ta loi constamment, A toujours et à perpétuité.
Je marcherai au large, Car je recherche tes ordonnances.
Je parlerai de tes préceptes devant les rois, Et je ne rougirai point.
Je fais mes délices de tes commandements. Je les aime.
Je lève mes mains vers tes commandements que j'aime, Et je veux méditer tes statuts.
Souviens-toi de ta promesse à ton serviteur, Puisque tu m'as donné l'espérance!
C'est ma consolation dans ma misère, Car ta promesse me rend la vie.
Des orgueilleux me chargent de railleries; Je ne m'écarte point de ta loi.
Je pense à tes jugements d'autrefois, ô Eternel! Et je me console.
Une colère ardente me saisit à la vue des méchants Qui abandonnent ta loi.
Tes statuts sont le sujet de mes cantiques, Dans la maison où je suis étranger.
La nuit je me rappelle ton nom, ô Eternel! Et je garde ta loi.
C'est là ce qui m'est propre, Car j'observe tes ordonnances.
Ma part, ô Eternel! je le dis, C'est de garder tes paroles.
Je t'implore de tout mon coeur: Aie pitié de moi, selon ta promesse!
Je réfléchis à mes voies, Et je dirige mes pieds vers tes préceptes.
Je me hâte, je ne diffère point D'observer tes commandements.
Les pièges des méchants m'environnent; Je n'oublie point ta loi.
Au milieu de la nuit je me lève pour te louer, A cause des jugements de ta justice.
Je suis l'ami de tous ceux qui te craignent, Et de ceux qui gardent tes ordonnances.
La terre, ô Eternel! est pleine de ta bonté; Enseigne-moi tes statuts!
Tu fais du bien à ton serviteur, O Eternel! selon ta promesse.
Enseigne-moi le bon sens et l'intelligence! Car je crois à tes commandements.
Avant d'avoir été humilié, je m'égarais; Maintenant j'observe ta parole.
Tu es bon et bienfaisant; Enseigne-moi tes statuts!
Des orgueilleux imaginent contre moi des faussetés; Moi, je garde de tout mon coeur tes ordonnances.
Leur coeur est insensible comme la graisse; Moi, je fais mes délices de ta loi.
Il m'est bon d'être humilié, Afin que j'apprenne tes statuts.
Mieux vaut pour moi la loi de ta bouche Que mille objets d'or et d'argent.
Tes mains m'ont créé, elles m'ont formé; Donne-moi l'intelligence, pour que j'apprenne tes commandements!
Ceux qui te craignent me voient et se réjouissent, Car j'espère en tes promesses.
Je sais, ô Eternel! que tes jugements sont justes; C'est par fidélité que tu m'as humilié.
Que ta bonté soit ma consolation, Comme tu l'as promis à ton serviteur!
Que tes compassions viennent sur moi, pour que je vive! Car ta loi fait mes délices.
Qu'ils soient confondus, les orgueilleux qui m'oppriment sans cause! Moi, je médite sur tes ordonnances.
Qu'ils reviennent à moi, ceux qui te craignent, Et ceux qui connaissent tes préceptes!
Que mon coeur soit sincère dans tes statuts, Afin que je ne sois pas couvert de honte!
Mon âme languit après ton salut; J'espère en ta promesse.
Mes yeux languissent après ta promesse; Je dis: Quand me consoleras-tu?
Car je suis comme une outre dans la fumée; Je n'oublie point tes statuts.
Quel est le nombre des jours de ton serviteur? Quand feras-tu justice de ceux qui me persécutent?
Des orgueilleux creusent des fosses devant moi; Ils n'agissent point selon ta loi.
Tous tes commandements ne sont que fidélité; Ils me persécutent sans cause: secours-moi!
Ils ont failli me terrasser et m'anéantir; Et moi, je n'abandonne point tes ordonnances.
Rends-moi la vie selon ta bonté, Afin que j'observe les préceptes de ta bouche!
A toujours, ô Eternel! Ta parole subsiste dans les cieux.
De génération en génération ta fidélité subsiste; Tu as fondé la terre, et elle demeure ferme.
C'est d'après tes lois que tout subsiste aujourd'hui, Car toutes choses te sont assujetties.
Si ta loi n'eût fait mes délices, J'eusse alors péri dans ma misère.
Je n'oublierai jamais tes ordonnances, Car c'est par elles que tu me rends la vie.
Je suis à toi: sauve-moi! Car je recherche tes ordonnances.
Des méchants m'attendent pour me faire périr; Je suis attentif à tes préceptes.
Je vois des bornes à tout ce qui est parfait: Tes commandements n'ont point de limite.
Combien j'aime ta loi! Elle est tout le jour l'objet de ma méditation.
Tes commandements me rendent plus sage que mes ennemis, Car je les ai toujours avec moi.
Je suis plus instruit que tous mes maîtres, Car tes préceptes sont l'objet de ma méditation.
J'ai plus d'intelligence que les vieillards, Car j'observe tes ordonnances.
Je retiens mon pied loin de tout mauvais chemin, Afin de garder ta parole.
Je ne m'écarte pas de tes lois, Car c'est toi qui m'enseignes.
Que tes paroles sont douces à mon palais, Plus que le miel à ma bouche!
Par tes ordonnances je deviens intelligent, Aussi je hais toute voie de mensonge.
Ta parole est une lampe à mes pieds, Et une lumière sur mon sentier.
Je jure, et je le tiendrai, D'observer les lois de ta justice.
Je suis bien humilié: Eternel, rends-moi la vie selon ta parole!
Agrée, ô Eternel! les sentiments que ma bouche exprime, Et enseigne-moi tes lois!
Ma vie est continuellement exposée, Et je n'oublie point ta loi.
Des méchants me tendent des pièges, Et je ne m'égare pas loin de tes ordonnances.
Tes préceptes sont pour toujours mon héritage, Car ils sont la joie de mon coeur.
J'incline mon coeur à pratiquer tes statuts, Toujours, jusqu'à la fin.
Je hais les hommes indécis, Et j'aime ta loi.
Tu es mon asile et mon bouclier; J'espère en ta promesse.
Eloignez-vous de moi, méchants, Afin que j'observe les commandements de mon Dieu!
Soutiens-moi selon ta promesse, afin que je vive, Et ne me rends point confus dans mon espérance!
Sois mon appui, pour que je sois sauvé, Et que je m'occupe sans cesse de tes statuts!
Tu méprises tous ceux qui s'écartent de tes statuts, Car leur tromperie est sans effet.
Tu enlèves comme de l'écume tous les méchants de la terre; C'est pourquoi j'aime tes préceptes.
Ma chair frissonne de l'effroi que tu m'inspires, Et je crains tes jugements.
J'observe la loi et la justice: Ne m'abandonne pas à mes oppresseurs!
Prends sous ta garantie le bien de ton serviteur, Ne me laisse pas opprimer par des orgueilleux!
Mes yeux languissent après ton salut, Et après la promesse de ta justice.
Agis envers ton serviteur selon ta bonté, Et enseigne-moi tes statuts!
Je suis ton serviteur: donne-moi l'intelligence, Pour que je connaisse tes préceptes!
Il est temps que l'Eternel agisse: Ils transgressent ta loi.
C'est pourquoi j'aime tes commandements, Plus que l'or et que l'or fin;
C'est pourquoi je trouve justes toutes tes ordonnances, Je hais toute voie de mensonge.
Tes préceptes sont admirables: Aussi mon âme les observe.
La révélation de tes paroles éclaire, Elle donne de l'intelligence aux simples.
J'ouvre la bouche et je soupire, Car je suis avide de tes commandements.
Tourne vers moi ta face, et aie pitié de moi, Selon ta coutume à l'égard de ceux qui aiment ton nom!
Affermis mes pas dans ta parole, Et ne laisse aucune iniquité dominer sur moi!
Délivre-moi de l'oppression des hommes, Afin que je garde tes ordonnances!
Fais luire ta face sur ton serviteur, Et enseigne-moi tes statuts!
Mes yeux répandent des torrents d'eaux, Parce qu'on n'observe point ta loi.
Tu es juste, ô Eternel! Et tes jugements sont équitables;
Tu fondes tes préceptes sur la justice Et sur la plus grande fidélité.
Mon zèle me consume, Parce que mes adversaires oublient tes paroles.
Ta parole est entièrement éprouvée, Et ton serviteur l'aime.
Je suis petit et méprisé; Je n'oublie point tes ordonnances.
Ta justice est une justice éternelle, Et ta loi est la vérité.
La détresse et l'angoisse m'atteignent: Tes commandements font mes délices.
Tes préceptes sont éternellement justes: Donne-moi l'intelligence, pour que je vive!
Je t'invoque de tout mon coeur: exauce-moi, Eternel, Afin que je garde tes statuts!
Je t'invoque: sauve-moi, Afin que j'observe tes préceptes!
Je devance l'aurore et je crie; J'espère en tes promesses.
Je devance les veilles et j'ouvre les yeux, Pour méditer ta parole.
Ecoute ma voix selon ta bonté! Rends-moi la vie selon ton jugement!
Ils s'approchent, ceux qui poursuivent le crime, Ils s'éloignent de la loi.
Tu es proche, ô Eternel! Et tous tes commandements sont la vérité.
Dès longtemps je sais par tes préceptes Que tu les as établis pour toujours.
Vois ma misère, et délivre-moi! Car je n'oublie point ta loi.
Défends ma cause, et rachète-moi; Rends-moi la vie selon ta promesse!
Le salut est loin des méchants, Car ils ne recherchent pas tes statuts.
Tes compassions sont grandes, ô Eternel! Rends-moi la vie selon tes jugements!
Mes persécuteurs et mes adversaires sont nombreux; Je ne m'écarte point de tes préceptes,
Je vois avec dégoût des traîtres Qui n'observent pas ta parole.
Considère que j'aime tes ordonnances: Eternel, rends-moi la vie selon ta bonté!
Le fondement de ta parole est la vérité, Et toutes les lois de ta justice sont éternelles.
Des princes me persécutent sans cause; Mais mon coeur ne tremble qu'à tes paroles.
Je me réjouis de ta parole, Comme celui qui trouve un grand butin.
Je hais, je déteste le mensonge; J'aime ta loi.
Sept fois le jour je te célèbre, A cause des lois de ta justice.
Il y a beaucoup de paix pour ceux qui aiment ta loi, Et il ne leur arrive aucun malheur.
J'espère en ton salut, ô Eternel! Et je pratique tes commandements.
Mon âme observe tes préceptes, Et je les aime beaucoup.
Je garde tes ordonnances et tes préceptes, Car toutes mes voies sont devant toi.
Que mon cri parvienne jusqu'à toi, ô Eternel! Donne-moi l'intelligence, selon ta promesse!
Que ma supplication arrive jusqu'à toi! Délivre-moi, selon ta promesse!
Que mes lèvres publient ta louange! Car tu m'enseignes tes statuts.
Que ma langue chante ta parole! Car tous tes commandements sont justes.
Que ta main me soit en aide! Car j'ai choisi tes ordonnances.
Je soupire après ton salut, ô Eternel! Et ta loi fait mes délices.
Que mon âme vive et qu'elle te loue! Et que tes jugements me soutiennent!
Je suis errant comme une brebis perdue; cherche ton serviteur, Car je n'oublie point tes commandements.
Les desseins de l'Eternel subsistent à toujours, Et les projets de son coeur, de génération en génération.
Néanmoins, le solide fondement de Dieu reste debout, avec ces paroles qui lui servent de sceau: Le Seigneur connaît ceux qui lui appartiennent; et: Quiconque prononce le nom du Seigneur, qu'il s'éloigne de l'iniquité.
Après ces choses, l'on vint dire à Joseph: Voici, ton père est malade. Et il prit avec lui ses deux fils, Manassé et Ephraïm.
On avertit Jacob, et on lui dit: Voici ton fils Joseph qui vient vers toi. Et Israël rassembla ses forces, et s'assit sur son lit.
Jacob dit à Joseph: Le Dieu tout-puissant m'est apparu à Luz, dans le pays de Canaan, et il m'a béni.
Il m'a dit: Je te rendrai fécond, je te multiplierai, et je ferai de toi une multitude de peuples; je donnerai ce pays à ta postérité après toi, pour qu'elle le possède à toujours.
Maintenant, les deux fils qui te sont nés au pays d'Egypte, avant mon arrivée vers toi en Egypte, seront à moi; Ephraïm et Manassé seront à moi, comme Ruben et Siméon.
Mais les enfants que tu as engendrés après eux seront à toi; ils seront appelés du nom de leurs frères dans leur héritage.
A mon retour de Paddan, Rachel mourut en route auprès de moi, dans le pays de Canaan, à quelque distance d'Ephrata; et c'est là que je l'ai enterrée, sur le chemin d'Ephrata, qui est Bethléhem.
Israël regarda les fils de Joseph, et dit: Qui sont ceux-ci?
Joseph répondit à son père: Ce sont mes fils, que Dieu m'a donnés ici. Israël dit: Fais-les, je te prie, approcher de moi, pour que je les bénisse.
Les yeux d'Israël étaient appesantis par la vieillesse; il ne pouvait plus voir. Joseph les fit approcher de lui; et Israël leur donna un baiser, et les embrassa.
Israël dit à Joseph: Je ne pensais pas revoir ton visage, et voici que Dieu me fait voir même ta postérité.
Joseph les retira des genoux de son père, et il se prosterna en terre devant lui.
Puis Joseph les prit tous deux, Ephraïm de sa main droite à la gauche d'Israël, et Manassé de sa main gauche à la droite d'Israël, et il les fit approcher de lui.
Israël étendit sa main droite et la posa sur la tête d'Ephraïm qui était le plus jeune, et il posa sa main gauche sur la tête de Manassé: ce fut avec intention qu'il posa ses mains ainsi, car Manassé était le premier-né.
Il bénit Joseph, et dit: Que le Dieu en présence duquel ont marché mes pères, Abraham et Isaac, que le Dieu qui m'a conduit depuis que j'existe jusqu'à ce jour,
que l'ange qui m'a délivré de tout mal, bénisse ces enfants! Qu'ils soient appelés de mon nom et du nom de mes pères, Abraham et Isaac, et qu'ils multiplient en abondance au milieu du pays!
Joseph vit avec déplaisir que son père posait sa main droite sur la tête d'Ephraïm; il saisit la main de son père, pour la détourner de dessus la tête d'Ephraïm, et la diriger sur celle de Manassé.
Et Joseph dit à son père: Pas ainsi, mon père, car celui-ci est le premier-né; pose ta main droite sur sa tête.
Son père refusa, et dit: Je le sais, mon fils, je le sais; lui aussi deviendra un peuple, lui aussi sera grand; mais son frère cadet sera plus grand que lui, et sa postérité deviendra une multitude de nations.
Il les bénit ce jour-là, et dit: C'est par toi qu'Israël bénira, en disant: Que Dieu te traite comme Ephraïm et comme Manassé! Et il mit Ephraïm avant Manassé.
Israël dit à Joseph: Voici, je vais mourir! Mais Dieu sera avec vous, et il vous fera retourner dans le pays de vos pères.
Je te donne, de plus qu'à tes frères, une part que j'ai prise de la main des Amoréens avec mon épée et avec mon arc.
Si un homme, qui a deux femmes, aime l'une et n'aime pas l'autre, et s'il en a des fils dont le premier-né soit de la femme qu'il n'aime pas,
il ne pourra point, quand il partagera son bien entre ses fils, reconnaître comme premier-né le fils de celle qu'il aime, à la place du fils de celle qu'il n'aime pas, et qui est le premier-né.
Mais il reconnaîtra pour premier-né le fils de celle qu'il n'aime pas, et lui donnera sur son bien une portion double; car ce fils est les prémices de sa vigueur, le droit d'aînesse lui appartient.
Abraham prit encore une femme, nommée Ketura.
Elle lui enfanta Zimran, Jokschan, Medan, Madian, Jischbak et Schuach.
Jokschan engendra Séba et Dedan. Les fils de Dedan furent les Aschurim, les Letuschim et les Leummim.
Les fils de Madian furent Epha, Epher, Hénoc, Abida et Eldaa. -Ce sont là tous les fils de Ketura.
Abraham donna tous ses biens à Isaac.
Il fit des dons aux fils de ses concubines; et, tandis qu'il vivait encore, il les envoya loin de son fils Isaac du côté de l'orient, dans le pays d'Orient.
Voici les jours des années de la vie d'Abraham: il vécut cent soixante quinze ans.
Abraham expira et mourut, après une heureuse vieillesse, âgé et rassasié de jours, et il fut recueilli auprès de son peuple.
Isaac et Ismaël, ses fils, l'enterrèrent dans la caverne de Macpéla, dans le champ d'Ephron, fils de Tsochar, le Héthien, vis-à-vis de Mamré.
C'est le champ qu'Abraham avait acquis des fils de Heth. Là furent enterrés Abraham et Sara, sa femme.
Après la mort d'Abraham, Dieu bénit Isaac, son fils. Il habitait près du puits de Lachaï-roï.
Voici la postérité d'Ismaël, fils d'Abraham, qu'Agar, l'Egyptienne, servante de Sara, avait enfanté à Abraham.
Voici les noms des fils d'Ismaël, par leurs noms, selon leurs générations: Nebajoth, premier-né d'Ismaël, Kédar, Adbeel, Mibsam,
Mischma, Duma, Massa,
Hadad, Théma, Jethur, Naphisch et Kedma.
Ce sont là les fils d'Ismaël; ce sont là leurs noms, selon leurs parcs et leurs enclos. Ils furent les douze chefs de leurs peuples.
Et voici les années de la vie d'Ismaël: cent trente-sept ans. Il expira et mourut, et il fut recueilli auprès de son peuple.
Ses fils habitèrent depuis Havila jusqu'à Schur, qui est en face de l'Egypte, en allant vers l'Assyrie. Il s'établit en présence de tous ses frères.
Voici la postérité d'Isaac, fils d'Abraham. Abraham engendra Isaac.
Isaac était âgé de quarante ans, quand il prit pour femme Rebecca, fille de Bethuel, l'Araméen, de Paddan-Aram, et soeur de Laban, l'Araméen.
Isaac implora l'Eternel pour sa femme, car elle était stérile, et l'Eternel l'exauça: Rebecca, sa femme, devint enceinte.
Les enfants se heurtaient dans son sein; et elle dit: S'il en est ainsi, pourquoi suis-je enceinte? Elle alla consulter l'Eternel.
Et l'Eternel lui dit: Deux nations sont dans ton ventre, et deux peuples se sépareront au sortir de tes entrailles; un de ces peuples sera plus fort que l'autre, et le plus grand sera assujetti au plus petit.
Les jours où elle devait accoucher s'accomplirent; et voici, il y avait deux jumeaux dans son ventre.
Le premier sortit entièrement roux, comme un manteau de poil; et on lui donna le nom d'Esaü.
Ensuite sortit son frère, dont la main tenait le talon d'Esaü; et on lui donna le nom de Jacob. Isaac était âgé de soixante ans, lorsqu'ils naquirent.
Ces enfants grandirent. Esaü devint un habile chasseur, un homme des champs; mais Jacob fut un homme tranquille, qui restait sous les tentes.
Isaac aimait Esaü, parce qu'il mangeait du gibier; et Rebecca aimait Jacob.
Comme Jacob faisait cuire un potage, Esaü revint des champs, accablé de fatigue.
Et Esaü dit à Jacob: Laisse-moi, je te prie, manger de ce roux, de ce roux-là, car je suis fatigué. C'est pour cela qu'on a donné à Esaü le nom d'Edom.
Jacob dit: Vends-moi aujourd'hui ton droit d'aînesse.
Esaü répondit: Voici, je m'en vais mourir; à quoi me sert ce droit d'aînesse?
Et Jacob dit: Jure-le moi d'abord. Il le lui jura, et il vendit son droit d'aînesse à Jacob.
Alors Jacob donna à Esaü du pain et du potage de lentilles. Il mangea et but, puis se leva et s'en alla. C'est ainsi qu'Esaü méprisa le droit d'aînesse.
Fils de Ruben, premier-né d'Israël. -Car il était le premier-né; mais, parce qu'il souilla la couche de son père, son droit d'aînesse fut donné aux fils de Joseph, fils d'Israël; toutefois Joseph ne dut pas être enregistré dans les généalogies comme premier-né.
Juda fut, à la vérité, puissant parmi ses frères, et de lui est issu un prince; mais le droit d'aînesse est à Joseph.
Fils de Ruben, premier-né d'Israël: Hénoc, Pallu, Hetsron et Carmi.
Fils de Joël: Schemaeja, son fils; Gog, son fils; Schimeï, son fils;
Michée, son fils; Reaja, son fils; Baal, son fils;
Beéra, son fils, que Tilgath-Pilnéser, roi d'Assyrie, emmena captif: il était prince des Rubénites.
Frères de Beéra, d'après leurs familles, tels qu'ils sont enregistrés dans les généalogies selon leurs générations: le premier, Jeïel; Zacharie;
Béla, fils d'Azaz, fils de Schéma, fils de Joël. Béla habitait à Aroër, et jusqu'à Nebo et à Baal-Meon;
l'orient, il habitait jusqu'à l'entrée du désert depuis le fleuve de l'Euphrate, car leurs troupeaux étaient nombreux dans le pays de Galaad.
Du temps de Saül, ils firent la guerre aux Hagaréniens, qui tombèrent entre leurs mains; et ils habitèrent dans leurs tentes, sur tout le côté oriental de Galaad.
Les fils de Gad habitaient vis-à-vis d'eux, dans le pays de Basan, jusqu'à Salca.
Joël, le premier, Schapham, le second, Jaenaï, et Schaphath, en Basan.
Leurs frères, d'après les maisons de leurs pères: Micaël, Meschullam, Schéba, Joraï, Jaecan, Zia et Eber, sept.
Voici les fils d'Abichaïl, fils de Huri, fils de Jaroach, fils de Galaad, fils de Micaël, fils de Jeschischaï, fils de Jachdo, fils de Buz;
Achi, fils d'Abdiel, fils de Guni, était chef des maisons de leurs pères.
Ils habitaient en Galaad, en Basan, et dans les villes de leur ressort, et dans toutes les banlieues de Saron jusqu'à leurs extrémités.
Ils furent tous enregistrés dans les généalogies, du temps de Jotham, roi de Juda, et du temps de Jéroboam, roi d'Israël.
Les fils de Ruben, les Gadites et la demi-tribu de Manassé avaient de vaillants hommes, portant le bouclier et l'épée, tirant de l'arc, et exercés à la guerre, au nombre de quarante-quatre mille sept cent soixante, en état d'aller à l'armée.
Ils firent la guerre aux Hagaréniens, à Jethur, à Naphisch et à Nodab.
Ils reçurent du secours contre eux, et les Hagaréniens et tous ceux qui étaient avec eux furent livrés entre leurs mains. Car, pendant le combat, ils avaient crié à Dieu, qui les exauça, parce qu'ils s'étaient confiés en lui.
Ils prirent leurs troupeaux, cinquante mille chameaux, deux cent cinquante mille brebis, deux mille ânes, et cent mille personnes;
car il y eut beaucoup de morts, parce que le combat venait de Dieu. Et ils s'établirent à leur place jusqu'au temps où ils furent emmenés captifs.
Les fils de la demi-tribu de Manassé habitaient dans le pays, depuis Basan jusqu'à Baal-Hermon et à Senir, et à la montagne d'Hermon; ils étaient nombreux.
Voici les chefs des maisons de leurs pères: Epher, Jischeï, Eliel, Azriel, Jérémie, Hodavia et Jachdiel, vaillants hommes, gens de renom, chefs des maisons de leurs pères.
Mais ils péchèrent contre le Dieu de leurs pères, et ils se prostituèrent après les dieux des peuples du pays, que Dieu avait détruits devant eux.
Le Dieu d'Israël excita l'esprit de Pul, roi d'Assyrie, et l'esprit de Tilgath-Pilnéser, roi d'Assyrie, et Tilgath-Pilnéser emmena captifs les Rubénites, les Gadites et la demi-tribu de Manassé, et il les conduisit à Chalach, à Chabor, à Hara, et au fleuve de Gozan, où ils sont demeurés jusqu'à ce jour.
Faisons maintenant une alliance avec notre Dieu pour le renvoi de toutes ces femmes et de leurs enfants, selon l'avis de mon seigneur et de ceux qui tremblent devant les commandements de notre Dieu. Et que l'on agisse d'après la loi.
Fils de Ruben, premier-né d'Israël. -Car il était le premier-né; mais, parce qu'il souilla la couche de son père, son droit d'aînesse fut donné aux fils de Joseph, fils d'Israël; toutefois Joseph ne dut pas être enregistré dans les généalogies comme premier-né.
Juda fut, à la vérité, puissant parmi ses frères, et de lui est issu un prince; mais le droit d'aînesse est à Joseph.
Fils de Ruben, premier-né d'Israël: Hénoc, Pallu, Hetsron et Carmi.
Fils de Joël: Schemaeja, son fils; Gog, son fils; Schimeï, son fils;
Michée, son fils; Reaja, son fils; Baal, son fils;
Beéra, son fils, que Tilgath-Pilnéser, roi d'Assyrie, emmena captif: il était prince des Rubénites.
Frères de Beéra, d'après leurs familles, tels qu'ils sont enregistrés dans les généalogies selon leurs générations: le premier, Jeïel; Zacharie;
Béla, fils d'Azaz, fils de Schéma, fils de Joël. Béla habitait à Aroër, et jusqu'à Nebo et à Baal-Meon;
l'orient, il habitait jusqu'à l'entrée du désert depuis le fleuve de l'Euphrate, car leurs troupeaux étaient nombreux dans le pays de Galaad.
Du temps de Saül, ils firent la guerre aux Hagaréniens, qui tombèrent entre leurs mains; et ils habitèrent dans leurs tentes, sur tout le côté oriental de Galaad.
Les fils de Gad habitaient vis-à-vis d'eux, dans le pays de Basan, jusqu'à Salca.
Joël, le premier, Schapham, le second, Jaenaï, et Schaphath, en Basan.
Leurs frères, d'après les maisons de leurs pères: Micaël, Meschullam, Schéba, Joraï, Jaecan, Zia et Eber, sept.
Voici les fils d'Abichaïl, fils de Huri, fils de Jaroach, fils de Galaad, fils de Micaël, fils de Jeschischaï, fils de Jachdo, fils de Buz;
Achi, fils d'Abdiel, fils de Guni, était chef des maisons de leurs pères.
Ils habitaient en Galaad, en Basan, et dans les villes de leur ressort, et dans toutes les banlieues de Saron jusqu'à leurs extrémités.
Ils furent tous enregistrés dans les généalogies, du temps de Jotham, roi de Juda, et du temps de Jéroboam, roi d'Israël.
Les fils de Ruben, les Gadites et la demi-tribu de Manassé avaient de vaillants hommes, portant le bouclier et l'épée, tirant de l'arc, et exercés à la guerre, au nombre de quarante-quatre mille sept cent soixante, en état d'aller à l'armée.
Ils firent la guerre aux Hagaréniens, à Jethur, à Naphisch et à Nodab.
Ils reçurent du secours contre eux, et les Hagaréniens et tous ceux qui étaient avec eux furent livrés entre leurs mains. Car, pendant le combat, ils avaient crié à Dieu, qui les exauça, parce qu'ils s'étaient confiés en lui.
Ils prirent leurs troupeaux, cinquante mille chameaux, deux cent cinquante mille brebis, deux mille ânes, et cent mille personnes;
car il y eut beaucoup de morts, parce que le combat venait de Dieu. Et ils s'établirent à leur place jusqu'au temps où ils furent emmenés captifs.
Les fils de la demi-tribu de Manassé habitaient dans le pays, depuis Basan jusqu'à Baal-Hermon et à Senir, et à la montagne d'Hermon; ils étaient nombreux.
Voici les chefs des maisons de leurs pères: Epher, Jischeï, Eliel, Azriel, Jérémie, Hodavia et Jachdiel, vaillants hommes, gens de renom, chefs des maisons de leurs pères.
Mais ils péchèrent contre le Dieu de leurs pères, et ils se prostituèrent après les dieux des peuples du pays, que Dieu avait détruits devant eux.
Le Dieu d'Israël excita l'esprit de Pul, roi d'Assyrie, et l'esprit de Tilgath-Pilnéser, roi d'Assyrie, et Tilgath-Pilnéser emmena captifs les Rubénites, les Gadites et la demi-tribu de Manassé, et il les conduisit à Chalach, à Chabor, à Hara, et au fleuve de Gozan, où ils sont demeurés jusqu'à ce jour.
Ainsi parle le Seigneur, l'Eternel: Voici les limites du pays que vous distribuerez en héritage aux douze tribus d'Israël. Joseph aura deux parts.
Les meilleurs produits de la terre et de ce qu'elle renferme. Que la grâce de celui qui apparut dans le buisson Vienne sur la tête de Joseph, Sur le sommet de la tête du prince de ses frères!
Jusqu'au temps où arriva ce qu'il avait annoncé, Et où la parole de l'Eternel l'éprouva.
Or la foi est une ferme assurance des choses qu'on espère, une démonstration de celles qu'on ne voit pas.
Pour l'avoir possédée, les anciens ont obtenu un témoignage favorable.
C'est par la foi que nous reconnaissons que le monde a été formé par la parole de Dieu, en sorte que ce qu'on voit n'a pas été fait de choses visibles.
C'est par la foi qu'Abel offrit à Dieu un sacrifice plus excellent que celui de Caïn; c'est par elle qu'il fut déclaré juste, Dieu approuvant ses offrandes; et c'est par elle qu'il parle encore, quoique mort.
C'est par la foi qu'Enoch fut enlevé pour qu'il ne vît point la mort, et qu'il ne parut plus parce que Dieu l'avait enlevé; car, avant son enlèvement, il avait reçu le témoignage qu'il était agréable à Dieu.
Or sans la foi il est impossible de lui être agréable; car il faut que celui qui s'approche de Dieu croie que Dieu existe, et qu'il est le rémunérateur de ceux qui le cherchent.
C'est par la foi que Noé, divinement averti des choses qu'on ne voyait pas encore, et saisi d'une crainte respectueuse, construisit une arche pour sauver sa famille; c'est par elle qu'il condamna le monde, et devint héritier de la justice qui s'obtient par la foi.
C'est par la foi qu'Abraham, lors de sa vocation, obéit et partit pour un lieu qu'il devait recevoir en héritage, et qu'il partit sans savoir où il allait.
C'est par la foi qu'il vint s'établir dans la terre promise comme dans une terre étrangère, habitant sous des tentes, ainsi qu'Isaac et Jacob, les cohéritiers de la même promesse.
Car il attendait la cité qui a de solides fondements, celle dont Dieu est l'architecte et le constructeur.
C'est par la foi que Sara elle-même, malgré son âge avancé, fut rendue capable d'avoir une postérité, parce qu'elle crut à la fidélité de celui qui avait fait la promesse.
C'est pourquoi d'un seul homme, déjà usé de corps, naquit une postérité nombreuse comme les étoiles du ciel, comme le sable qui est sur le bord de la mer et qu'on ne peut compter.
C'est dans la foi qu'ils sont tous morts, sans avoir obtenu les choses promises; mais ils les ont vues et saluées de loin, reconnaissant qu'ils étaient étrangers et voyageurs sur la terre.
Ceux qui parlent ainsi montrent qu'ils cherchent une patrie.
S'ils avaient eu en vue celle d'où ils étaient sortis, ils auraient eu le temps d'y retourner.
Mais maintenant ils en désirent une meilleure, c'est-à-dire une céleste. C'est pourquoi Dieu n'a pas honte d'être appelé leur Dieu, car il leur a préparé une cité.
C'est par la foi qu'Abraham offrit Isaac, lorsqu'il fut mis à l'épreuve, et qu'il offrit son fils unique, lui qui avait reçu les promesses,
et à qui il avait été dit: En Isaac sera nommée pour toi une postérité.
Il pensait que Dieu est puissant, même pour ressusciter les morts; aussi le recouvra-t-il par une sorte de résurrection.
C'est par la foi qu'Isaac bénit Jacob et Esaü, en vue des choses à venir.
C'est par la foi que Jacob mourant bénit chacun des fils de Joseph, et qu'il adora, appuyé sur l'extrémité de son bâton.
C'est par la foi que Joseph mourant fit mention de la sortie des fils d'Israël, et qu'il donna des ordres au sujet de ses os.
C'est par la foi que Moïse, à sa naissance, fut caché pendant trois mois par ses parents, parce qu'ils virent que l'enfant était beau, et qu'ils ne craignirent pas l'ordre du roi.
C'est par la foi que Moïse, devenu grand, refusa d'être appelé fils de la fille de Pharaon,
aimant mieux être maltraité avec le peuple de Dieu que d'avoir pour un temps la jouissance du péché,
regardant l'opprobre de Christ comme une richesse plus grande que les trésors de l'Egypte, car il avait les yeux fixés sur la rémunération.
C'est par la foi qu'il quitta l'Egypte, sans être effrayé de la colère du roi; car il se montra ferme, comme voyant celui qui est invisible.
C'est par la foi qu'il fit la Pâque et l'aspersion du sang, afin que l'exterminateur ne touchât pas aux premiers-nés des Israélites.
C'est par la foi qu'ils traversèrent la mer Rouge comme un lieu sec, tandis que les Egyptiens qui en firent la tentative furent engloutis.
C'est par la foi que les murailles de Jéricho tombèrent, après qu'on en eut fait le tour pendant sept jours.
C'est par la foi que Rahab la prostituée ne périt pas avec les rebelles, parce qu'elle avait reçu les espions avec bienveillance.
Et que dirai-je encore? Car le temps me manquerait pour parler de Gédéon, de Barak, de Samson, de Jephthé, de David, de Samuel, et des prophètes,
qui, par la foi, vainquirent des royaumes, exercèrent la justice, obtinrent des promesses, fermèrent la gueule des lions,
teignirent la puissance du feu, échappèrent au tranchant de l'épée, guérirent de leurs maladies, furent vaillants à la guerre, mirent en fuite des armées étrangères.
Des femmes recouvrèrent leurs morts par la résurrection; d'autres furent livrés aux tourments, et n'acceptèrent point de délivrance, afin d'obtenir une meilleure résurrection;
d'autres subirent les moqueries et le fouet, les chaînes et la prison;
ils furent lapidés, sciés, torturés, ils moururent tués par l'épée, ils allèrent çà et là vêtus de peaux de brebis et de peaux de chèvres, dénués de tout, persécutés, maltraités,
eux dont le monde n'était pas digne, errants dans les déserts et les montagnes, dans les cavernes et les antres de la terre.
Tous ceux-là, à la foi desquels il a été rendu témoignage, n'ont pas obtenu ce qui leur était promis,
Dieu ayant en vue quelque chose de meilleur pour nous, afin qu'ils ne parvinssent pas sans nous à la perfection.
C'est par la foi que Joseph mourant fit mention de la sortie des fils d'Israël, et qu'il donna des ordres au sujet de ses os.
Ainsi parle l'Eternel: Ne vous faites pas d'illusion, en disant: Les Chaldéens s'en iront loin de nous! Car ils ne s'en iront pas.
Moïse prit avec lui les os de Joseph; car Joseph avait fait jurer les fils d'Israël, en disant: Dieu vous visitera, et vous ferez remonter avec vous mes os loin d'ici.
Les os de Joseph, que les enfants d'Israël avaient rapportés d'Egypte, furent enterrés à Sichem, dans la portion du champ que Jacob avait achetée des fils de Hamor, père de Sichem, pour cent kesita, et qui appartint à l'héritage des fils de Joseph.
Ils prirent donc le corps de Jésus, et l'enveloppèrent de bandes, avec les aromates, comme c'est la coutume d'ensevelir chez les Juifs.
Agrippa dit à Paul: Il t'est permis de parler pour ta défense. Et Paul, ayant étendu la main, se justifia en ces termes:
Je m'estime heureux, roi Agrippa, d'avoir aujourd'hui à me justifier devant toi de toutes les choses dont je suis accusé par les Juifs,
car tu connais parfaitement leurs coutumes et leurs discussions. Je te prie donc de m'écouter avec patience.
Ma vie, dès les premiers temps de ma jeunesse, est connue de tous les Juifs, puisqu'elle s'est passée à Jérusalem, au milieu de ma nation.
Ils savent depuis longtemps, s'ils veulent le déclarer, que j'ai vécu pharisien, selon la secte la plus rigide de notre religion.
Et maintenant, je suis mis en jugement parce que j'espère l'accomplissement de la promesse que Dieu a faite à nos pères,
et à laquelle aspirent nos douze tribus, qui servent Dieu continuellement nuit et jour. C'est pour cette espérance, ô roi, que je suis accusé par des Juifs!
Quoi! vous semble-t-il incroyable que Dieu ressuscite les morts?
Pour moi, j'avais cru devoir agir vigoureusement contre le nom de Jésus de Nazareth.
C'est ce que j'ai fait à Jérusalem. J'ai jeté en prison plusieurs des saints, ayant reçu ce pouvoir des principaux sacrificateurs, et, quand on les mettait à mort, je joignais mon suffrage à celui des autres.
je les ai souvent châtiés dans toutes les synagogues, et je les forçais à blasphémer. Dans mes excès de fureur contre eux, je les persécutais même jusque dans les villes étrangères.
C'est dans ce but que je me rendis à Damas, avec l'autorisation et la permission des principaux sacrificateurs.
Vers le milieu du jour, ô roi, je vis en chemin resplendir autour de moi et de mes compagnons une lumière venant du ciel, et dont l'éclat surpassait celui du soleil.
Nous tombâmes tous par terre, et j'entendis une voix qui me disait en langue hébraïque: Saul, Saul, pourquoi me persécutes-tu? Il te serait dur de regimber contre les aiguillons.
Je répondis: Qui es-tu, Seigneur? Et le Seigneur dit: Je suis Jésus que tu persécutes.
Mais lève-toi, et tiens-toi sur tes pieds; car je te suis apparu pour t'établir ministre et témoin des choses que tu as vues et de celles pour lesquelles je t'apparaîtrai.
Je t'ai choisi du milieu de ce peuple et du milieu des païens, vers qui je t'envoie,
afin que tu leur ouvres les yeux, pour qu'ils passent des ténèbres à la lumière et de la puissance de Satan à Dieu, pour qu'ils reçoivent, par la foi en moi, le pardon des péchés et l'héritage avec les sanctifiés.
En conséquence, roi Agrippa, je n'ai point résisté à la vision céleste:
à ceux de Damas d'abord, puis à Jérusalem, dans toute la Judée, et chez les païens, j'ai prêché la repentance et la conversion à Dieu, avec la pratique d'oeuvres dignes de la repentance.
Voilà pourquoi les Juifs se sont saisis de moi dans le temple, et ont tâché de me faire périr.
Mais, grâce au secours de Dieu, j'ai subsisté jusqu'à ce jour, rendant témoignage devant les petits et les grands, sans m'écarter en rien de ce que les prophètes et Moïse ont déclaré devoir arriver,
savoir que le Christ souffrirait, et que, ressuscité le premier d'entre les morts, il annoncerait la lumière au peuple et aux nations.
Comme il parlait ainsi pour sa justification, Festus dit à haute voix: Tu es fou, Paul! Ton grand savoir te fait déraisonner.
Je ne suis point fou, très excellent Festus, répliqua Paul; ce sont, au contraire, des paroles de vérité et de bon sens que je prononce.
Le roi est instruit de ces choses, et je lui en parle librement; car je suis persuadé qu'il n'en ignore aucune, puisque ce n'est pas en cachette qu'elles se sont passées.
Crois-tu aux prophètes, roi Agrippa?... Je sais que tu y crois.
Et Agrippa dit à Paul: Tu vas bientôt me persuader de devenir chrétien!
Paul répondit: Que ce soit bientôt ou que ce soit tard, plaise à Dieu que non seulement toi, mais encore tous ceux qui m'écoutent aujourd'hui, vous deveniez tels que je suis, à l'exception de ces liens!
Le roi, le gouverneur, Bérénice, et tous ceux qui étaient assis avec eux se levèrent,
et, en se retirant, ils se disaient les uns aux autres: Cet homme n'a rien fait qui mérite la mort ou la prison.
Et Agrippa dit à Festus: Cet homme pouvait être relâché, s'il n'en eût pas appelé à César.