Or la foi est une ferme assurance des choses qu'on espère, une démonstration de celles qu'on ne voit pas.
Pour l'avoir possédée, les anciens ont obtenu un témoignage favorable.
C'est par la foi que nous reconnaissons que le monde a été formé par la parole de Dieu, en sorte que ce qu'on voit n'a pas été fait de choses visibles.
C'est par la foi qu'Abel offrit à Dieu un sacrifice plus excellent que celui de Caïn; c'est par elle qu'il fut déclaré juste, Dieu approuvant ses offrandes; et c'est par elle qu'il parle encore, quoique mort.
C'est par la foi qu'Enoch fut enlevé pour qu'il ne vît point la mort, et qu'il ne parut plus parce que Dieu l'avait enlevé; car, avant son enlèvement, il avait reçu le témoignage qu'il était agréable à Dieu.
Or sans la foi il est impossible de lui être agréable; car il faut que celui qui s'approche de Dieu croie que Dieu existe, et qu'il est le rémunérateur de ceux qui le cherchent.
C'est par la foi que Noé, divinement averti des choses qu'on ne voyait pas encore, et saisi d'une crainte respectueuse, construisit une arche pour sauver sa famille; c'est par elle qu'il condamna le monde, et devint héritier de la justice qui s'obtient par la foi.
C'est par la foi qu'Abraham, lors de sa vocation, obéit et partit pour un lieu qu'il devait recevoir en héritage, et qu'il partit sans savoir où il allait.
C'est par la foi qu'il vint s'établir dans la terre promise comme dans une terre étrangère, habitant sous des tentes, ainsi qu'Isaac et Jacob, les cohéritiers de la même promesse.
Car il attendait la cité qui a de solides fondements, celle dont Dieu est l'architecte et le constructeur.
C'est par la foi que Sara elle-même, malgré son âge avancé, fut rendue capable d'avoir une postérité, parce qu'elle crut à la fidélité de celui qui avait fait la promesse.
C'est pourquoi d'un seul homme, déjà usé de corps, naquit une postérité nombreuse comme les étoiles du ciel, comme le sable qui est sur le bord de la mer et qu'on ne peut compter.
C'est dans la foi qu'ils sont tous morts, sans avoir obtenu les choses promises; mais ils les ont vues et saluées de loin, reconnaissant qu'ils étaient étrangers et voyageurs sur la terre.
Ceux qui parlent ainsi montrent qu'ils cherchent une patrie.
S'ils avaient eu en vue celle d'où ils étaient sortis, ils auraient eu le temps d'y retourner.
Mais maintenant ils en désirent une meilleure, c'est-à-dire une céleste. C'est pourquoi Dieu n'a pas honte d'être appelé leur Dieu, car il leur a préparé une cité.
C'est par la foi qu'Abraham offrit Isaac, lorsqu'il fut mis à l'épreuve, et qu'il offrit son fils unique, lui qui avait reçu les promesses,
et à qui il avait été dit: En Isaac sera nommée pour toi une postérité.
Il pensait que Dieu est puissant, même pour ressusciter les morts; aussi le recouvra-t-il par une sorte de résurrection.
C'est par la foi qu'Isaac bénit Jacob et Esaü, en vue des choses à venir.
C'est par la foi que Jacob mourant bénit chacun des fils de Joseph, et qu'il adora, appuyé sur l'extrémité de son bâton.
C'est par la foi que Joseph mourant fit mention de la sortie des fils d'Israël, et qu'il donna des ordres au sujet de ses os.
C'est par la foi que Moïse, à sa naissance, fut caché pendant trois mois par ses parents, parce qu'ils virent que l'enfant était beau, et qu'ils ne craignirent pas l'ordre du roi.
C'est par la foi que Moïse, devenu grand, refusa d'être appelé fils de la fille de Pharaon,
aimant mieux être maltraité avec le peuple de Dieu que d'avoir pour un temps la jouissance du péché,
regardant l'opprobre de Christ comme une richesse plus grande que les trésors de l'Egypte, car il avait les yeux fixés sur la rémunération.
C'est par la foi qu'il quitta l'Egypte, sans être effrayé de la colère du roi; car il se montra ferme, comme voyant celui qui est invisible.
C'est par la foi qu'il fit la Pâque et l'aspersion du sang, afin que l'exterminateur ne touchât pas aux premiers-nés des Israélites.
C'est par la foi qu'ils traversèrent la mer Rouge comme un lieu sec, tandis que les Egyptiens qui en firent la tentative furent engloutis.
C'est par la foi que les murailles de Jéricho tombèrent, après qu'on en eut fait le tour pendant sept jours.
C'est par la foi que Rahab la prostituée ne périt pas avec les rebelles, parce qu'elle avait reçu les espions avec bienveillance.
Et que dirai-je encore? Car le temps me manquerait pour parler de Gédéon, de Barak, de Samson, de Jephthé, de David, de Samuel, et des prophètes,
qui, par la foi, vainquirent des royaumes, exercèrent la justice, obtinrent des promesses, fermèrent la gueule des lions,
teignirent la puissance du feu, échappèrent au tranchant de l'épée, guérirent de leurs maladies, furent vaillants à la guerre, mirent en fuite des armées étrangères.
Des femmes recouvrèrent leurs morts par la résurrection; d'autres furent livrés aux tourments, et n'acceptèrent point de délivrance, afin d'obtenir une meilleure résurrection;
d'autres subirent les moqueries et le fouet, les chaînes et la prison;
ils furent lapidés, sciés, torturés, ils moururent tués par l'épée, ils allèrent çà et là vêtus de peaux de brebis et de peaux de chèvres, dénués de tout, persécutés, maltraités,
eux dont le monde n'était pas digne, errants dans les déserts et les montagnes, dans les cavernes et les antres de la terre.
Tous ceux-là, à la foi desquels il a été rendu témoignage, n'ont pas obtenu ce qui leur était promis,
Dieu ayant en vue quelque chose de meilleur pour nous, afin qu'ils ne parvinssent pas sans nous à la perfection.
Querverweise zu Hebräer 11,34 Heb 11,34
Tu as fait monter des hommes sur nos têtes; Nous avons passé par le feu et par l'eau. Mais tu nous en as tirés pour nous donner l'abondance.
David s'enfuit de Najoth, près de Rama. Il alla trouver Jonathan, et dit: Qu'ai-je fait? quel est mon crime, quel est mon péché aux yeux de ton père, pour qu'il en veuille à ma vie?
Gédéon et les cent hommes qui étaient avec lui arrivèrent aux abords du camp au commencement de la veille du milieu, comme on venait de placer les gardes. Ils sonnèrent de la trompette, et brisèrent les cruches qu'ils avaient à la main.
Les trois corps sonnèrent de la trompette, et brisèrent les cruches; ils saisirent de la main gauche les flambeaux et de la main droite les trompettes pour sonner, et ils s'écrièrent: Epée pour l'Eternel et pour Gédéon!
Ils restèrent chacun à sa place autour du camp, et tout le camp se mit à courir, à pousser des cris, et à prendre la fuite.
Les trois cents hommes sonnèrent encore de la trompette; et, dans tout le camp, l'Eternel leur fit tourner l'épée les uns contre les autres. Le camp s'enfuit jusqu'à Beth-Schitta vers Tseréra, jusqu'au bord d'Abel-Mehola près de Tabbath.
Les hommes d'Israël se rassemblèrent, ceux de Nephthali, d'Aser et de tout Manassé, et ils poursuivirent Madian.
Gédéon envoya des messagers dans toute la montagne d'Ephraïm, pour dire: Descendez à la rencontre de Madian, et coupez-leur le passage des eaux jusqu'à Beth-Bara et celui du Jourdain. Tous les hommes d'Ephraïm se rassemblèrent et ils s'emparèrent du passage des eaux jusqu'à Beth-Bara et de celui du Jourdain.
Ils saisirent deux chefs de Madian, Oreb et Zeeb; ils tuèrent Oreb au rocher d'Oreb, et ils tuèrent Zeeb au pressoir de Zeeb. Ils poursuivirent Madian, et ils apportèrent les têtes d'Oreb et de Zeeb à Gédéon de l'autre côté du Jourdain.
Et Jonathan monta en s'aidant des mains et des pieds, et celui qui portait ses armes le suivit. Les Philistins tombèrent devant Jonathan, et celui qui portait ses armes donnait la mort derrière lui.
Dans cette première défaite, Jonathan et celui qui portait ses armes tuèrent une vingtaine d'hommes, sur l'espace d'environ la moitié d'un arpent de terre.
L'effroi se répandit au camp, dans la contrée et parmi tout le peuple; le poste et ceux qui ravageaient furent également saisis de peur; le pays fut dans l'épouvante. C'était comme une terreur de Dieu.
Si tu traverses les eaux, je serai avec toi; Et les fleuves, ils ne te submergeront point; Si tu marches dans le feu, tu ne te brûleras pas, Et la flamme ne t'embrasera pas.
Et Jischbi-Benob, l'un des enfants de Rapha, eut la pensée de tuer David; il avait une lance du poids de trois cents sicles d'airain, et il était ceint d'une épée neuve.
Gédéon arriva au Jourdain, et il le passa, lui et les trois cents hommes qui étaient avec lui, fatigués, mais poursuivant toujours.
Il dit aux gens de Succoth: Donnez, je vous prie, quelques pains au peuple qui m'accompagne, car ils sont fatigués, et je suis à la poursuite de Zébach et de Tsalmunna, rois de Madian.
Les chefs de Succoth répondirent: La main de Zébach et de Tsalmunna est-elle déjà en ton pouvoir, pour que nous donnions du pain à ton armée?
Et Gédéon dit: Eh bien! lorsque l'Eternel aura livré entre mes mains Zébach et Tsalmunna, je broierai votre chair avec des épines du désert et avec des chardons.
De là il monta à Penuel, et il fit aux gens de Penuel la même demande. Ils lui répondirent comme avaient répondu ceux de Succoth.
Et il dit aussi aux gens de Penuel: Quand je reviendrai en paix, je renverserai cette tour.
Zébach et Tsalmunna étaient à Karkor et leur armée avec eux, environ quinze mille hommes, tous ceux qui étaient restés de l'armée entière des fils de l'Orient; cent vingt mille hommes tirant l'épée avaient été tués.
Il courut, s'arrêta près du Philistin, se saisit de son épée qu'il tira du fourreau, le tua et lui coupa la tête. Les Philistins, voyant que leur héros était mort, prirent la fuite.
Sur quoi Nebucadnetsar fut rempli de fureur, et il changea de visage en tournant ses regards contre Schadrac, Méschac et Abed-Nego. Il reprit la parole et ordonna de chauffer la fournaise sept fois plus qu'il ne convenait de la chauffer.
Puis il commanda à quelques-uns des plus vigoureux soldats de son armée de lier Schadrac, Méschac et Abed-Nego, et de les jeter dans la fournaise ardente.
Ces hommes furent liés avec leurs caleçons, leurs tuniques, leurs manteaux et leurs autres vêtements, et jetés au milieu de la fournaise ardente.
Comme l'ordre du roi était sévère, et que la fournaise était extraordinairement chauffée, la flamme tua les hommes qui y avaient jeté Schadrac, Méschac et Abed-Nego.
Et ces trois hommes, Schadrac, Méschac et Abed-Nego, tombèrent liés au milieu de la fournaise ardente.
Alors le roi Nebucadnetsar fut effrayé, et se leva précipitamment. Il prit la parole, et dit à ses conseillers: N'avons-nous pas jeté au milieu du feu trois hommes liés? Ils répondirent au roi: Certainement, ô roi!
Il reprit et dit: Eh bien, je vois quatre hommes sans liens, qui marchent au milieu du feu, et qui n'ont point de mal; et la figure du quatrième ressemble à celle d'un fils des dieux.
Ensuite Nebucadnetsar s'approcha de l'entrée de la fournaise ardente, et prenant la parole, il dit: Schadrac, Méschac et Abed-Nego, serviteurs du Dieu suprême, sortez et venez! Et Schadrac, Méschac et Abed-Nego sortirent du milieu du feu.
Les satrapes, les intendants, les gouverneurs, et les conseillers du roi s'assemblèrent; ils virent que le feu n'avait eu aucun pouvoir sur le corps de ces hommes, que les cheveux de leur tête n'avaient pas été brûlés, que leurs caleçons n'étaient point endommagés, et que l'odeur du feu ne les avait pas atteints.
Nebucadnetsar prit la parole et dit: Béni soit le Dieu de Schadrac, de Méschac et d'Abed-Nego, lequel a envoyé son ange et délivré ses serviteurs qui ont eu confiance en lui, et qui ont violé l'ordre du roi et livré leurs corps plutôt que de servir et d'adorer aucun autre dieu que leur Dieu!
Abischaï, fils de Tseruja, vint au secours de David, frappa le Philistin et le tua. Alors les gens de David jurèrent, en lui disant: Tu ne sortiras plus avec nous pour combattre, et tu n'éteindras pas la lampe d'Israël.
Lorsqu'il arriva à Léchi, les Philistins poussèrent des cris à sa rencontre. Alors l'esprit de l'Eternel le saisit. Les cordes qu'il avait aux bras devinrent comme du lin brûlé par le feu, et ses liens tombèrent de ses mains.
Il trouva une mâchoire d'âne fraîche, il étendit sa main pour la prendre, et il en tua mille hommes.
Et Samson dit: Avec une mâchoire d'âne, un monceau, deux monceaux; Avec une mâchoire d'âne, j'ai tué mille hommes.
Quand il eut achevé de parler, il jeta de sa main la mâchoire. Et l'on appela ce lieu Ramath-Léchi.
Pressé par la soif, il invoqua l'Eternel, et dit: C'est toi qui as permis par la main de ton serviteur cette grande délivrance; et maintenant mourrais je de soif, et tomberais-je entre les mains des incirconcis?
Dieu fendit la cavité du rocher qui est à Léchi, et il en sortit de l'eau. Samson but, son esprit se ranima, et il reprit vie. C'est de là qu'on a appelé cette source En-Hakkoré; elle existe encore aujourd'hui à Léchi.
Samson fut juge en Israël, au temps des Philistins, pendant vingt ans.
Et les hommes d'Israël et de Juda poussèrent des cris, et allèrent à la poursuite des Philistins jusque dans la vallée et jusqu'aux portes d'Ekron. Les Philistins blessés à mort tombèrent dans le chemin de Schaaraïm jusqu'à Gath et jusqu'à Ekron.
Bien-aimés, ne soyez pas surpris, comme d'une chose étrange qui vous arrive, de la fournaise qui est au milieu de vous pour vous éprouver.
Elie, voyant cela, se leva et s'en alla, pour sauver sa vie. Il arriva à Beer-Schéba, qui appartient à Juda, et il y laissa son serviteur.
Elle l'endormit sur ses genoux. Et ayant appelé un homme, elle rasa les sept tresses de la tête de Samson, et commença ainsi à le dompter. Il perdit sa force.
Elle dit alors: Les Philistins sont sur toi, Samson! Et il se réveilla de son sommeil, et dit: Je m'en tirerai comme les autres fois, et je me dégagerai. Il ne savait pas que l'Eternel s'était retiré de lui.
Les Philistins le saisirent, et lui crevèrent les yeux; ils le firent descendre à Gaza, et le lièrent avec des chaînes d'airain. Il tournait la meule dans la prison.
Cependant les cheveux de sa tête recommençaient à croître, depuis qu'il avait été rasé.
Or les princes des Philistins s'assemblèrent pour offrir un grand sacrifice à Dagon, leur dieu, et pour se réjouir. Ils disaient: Notre dieu a livré entre nos mains Samson, notre ennemi.
Et quand le peuple le vit, ils célébrèrent leur dieu, en disant: Notre dieu a livré entre nos mains notre ennemi, celui qui ravageait notre pays, et qui multipliait nos morts.
Dans la joie de leur coeur, ils dirent: Qu'on appelle Samson, et qu'il nous divertisse! Ils firent sortir Samson de la prison, et il joua devant eux. Ils le placèrent entre les colonnes.
Et Samson dit au jeune homme qui le tenait par la main: Laisse-moi, afin que je puisse toucher les colonnes sur lesquelles repose la maison et m'appuyer contre elles.
La maison était remplie d'hommes et de femmes; tous les princes des Philistins étaient là, et il y avait sur le toit environ trois mille personnes, hommes et femmes, qui regardaient Samson jouer.
Alors Samson invoqua l'Eternel, et dit: Seigneur Eternel! souviens-toi de moi, je te prie; ô Dieu! donne-moi de la force seulement cette fois, et que d'un seul coup je tire vengeance des Philistins pour mes deux yeux!
Et Samson embrassa les deux colonnes du milieu sur lesquelles reposait la maison, et il s'appuya contre elles; l'une était à sa droite, et l'autre à sa gauche.
Samson dit: Que je meure avec les Philistins! Il se pencha fortement, et la maison tomba sur les princes et sur tout le peuple qui y était. Ceux qu'il fit périr à sa mort furent plus nombreux que ceux qu'il avait tués pendant sa vie.
Après cela, David battit les Philistins et les humilia, et il enleva de la main des Philistins les rênes de leur capitale.
Il battit les Moabites, et il les mesura avec un cordeau, en les faisant coucher par terre; il en mesura deux cordeaux pour les livrer à la mort, et un plein cordeau pour leur laisser la vie. Et les Moabites furent assujettis à David, et lui payèrent un tribut.
David battit Hadadézer, fils de Rehob, roi de Tsoba, lorsqu'il alla rétablir sa domination sur le fleuve de l'Euphrate.
David lui prit mille sept cents cavaliers et vingt mille hommes de pied; il coupa les jarrets à tous les chevaux de trait, et ne conserva que cent attelages.
Les Syriens de Damas vinrent au secours d'Hadadézer, roi de Tsoba, et David battit vingt-deux mille Syriens.
David mit des garnisons dans la Syrie de Damas. Et les Syriens furent assujettis à David, et lui payèrent un tribut. L'Eternel protégeait David partout où il allait.
Et David prit les boucliers d'or qu'avaient les serviteurs d'Hadadézer, et les apporta à Jérusalem.
Le roi David prit encore une grande quantité d'airain à Béthach et à Bérothaï, villes d'Hadadézer.
Thoï, roi de Hamath, apprit que David avait battu toute l'armée d'Hadadézer,
et il envoya Joram, son fils, vers le roi David, pour le saluer, et pour le féliciter d'avoir attaqué Hadadézer et de l'avoir battu. Car Thoï était en guerre avec Hadadézer. Joram apporta des vases d'argent, des vases d'or, et des vases d'airain.
Le roi David les consacra à l'Eternel, comme il avait déjà consacré l'argent et l'or pris sur toutes les nations qu'il avait vaincues,
sur la Syrie, sur Moab, sur les fils d'Ammon, sur les Philistins, sur Amalek, et sur le butin d'Hadadézer, fils de Rehob, roi de Tsoba.
Au retour de sa victoire sur les Syriens, David se fit encore un nom, en battant dans la vallée du sel dix-huit mille Edomites.
Il mit des garnisons dans Edom, il mit des garnisons dans tout Edom. Et tout Edom fut assujetti à David. L'Eternel protégeait David partout où il allait.
David régna sur Israël, et il faisait droit et justice à tout son peuple.
Joab, fils de Tseruja, commandait l'armée; Josaphat, fils d'Achilud, était archiviste;
Tsadok, fils d'Achithub, et Achimélec, fils d'Abiathar, étaient sacrificateurs; Seraja était secrétaire;
Benaja, fils de Jehojada, était chef des Kéréthiens et des Péléthiens; et les fils de David étaient ministres d'état.
Il répondit: Ne crains point, car ceux qui sont avec nous sont en plus grand nombre que ceux qui sont avec eux.
Elisée pria, et dit: Eternel, ouvre ses yeux, pour qu'il voie. Et l'Eternel ouvrit les yeux du serviteur, qui vit la montagne pleine de chevaux et de chars de feu autour d'Elisée.
Les Syriens descendirent vers Elisée. Il adressa alors cette prière à l'Eternel: Daigne frapper d'aveuglement cette nation! Et l'Eternel les frappa d'aveuglement, selon la parole d'Elisée.
Esaïe dit: Prenez une masse de figues. On la prit, et on l'appliqua sur l'ulcère. Et Ezéchias guérit.
Ezéchias avait dit à Esaïe: A quel signe connaîtrai-je que l'Eternel me guérira, et que je monterai le troisième jour à la maison de l'Eternel?
Et Esaïe dit: Voici, de la part de l'Eternel, le signe auquel tu connaîtras que l'Eternel accomplira la parole qu'il a prononcée: L'ombre avancera-t-elle de dix degrés, ou reculera-t-elle de dix degrés?
Ezéchias répondit: C'est peu de chose que l'ombre avance de dix degrés; mais plutôt qu'elle recule de dix degrés.
Alors Esaïe, le prophète, invoqua l'Eternel, qui fit reculer l'ombre de dix degrés sur les degrés d'Achaz, où elle était descendue.
Asa invoqua l'Eternel, son Dieu, et dit: Eternel, toi seul peux venir en aide au faible comme au fort: viens à notre aide, Eternel, notre Dieu! car c'est sur toi que nous nous appuyons, et nous sommes venus en ton nom contre cette multitude. Eternel, tu es notre Dieu: que ce ne soit pas l'homme qui l'emporte sur toi!
L'Eternel frappa les Ethiopiens devant Asa et devant Juda, et les Ethiopiens prirent la fuite.
Asa et le peuple qui était avec lui les poursuivirent jusqu'à Guérar, et les Ethiopiens tombèrent sans pouvoir sauver leur vie, car ils furent détruits par l'Eternel et par son armée. Asa et son peuple firent un très grand butin;
ils frappèrent toutes les villes des environs de Guérar, car la terreur de l'Eternel s'était emparée d'elles, et ils pillèrent toutes les villes, dont les dépouilles furent considérables.
Or Elisée était assis dans sa maison, et les anciens étaient assis auprès de lui. Le roi envoya quelqu'un devant lui. Mais avant que le messager soit arrivé, Elisée dit aux anciens: Voyez-vous que ce fils d'assassin envoie quelqu'un pour m'ôter la tête? Ecoutez! quand le messager viendra, fermez la porte, et repoussez-le avec la porte: le bruit des pas de son maître ne se fait-il pas entendre derrière lui?
L'Eternel rétablit Job dans son premier état, quand Job eut prié pour ses amis; et l'Eternel lui accorda le double de tout ce qu'il avait possédé.
La trente-sixième année du règne d'Asa, Baescha, roi d'Israël, monta contre Juda; et il bâtit Rama, pour empêcher ceux d'Asa, roi de Juda, de sortir et d'entrer.
Asa sortit de l'argent et de l'or des trésors de la maison de l'Eternel et de la maison du roi, et il envoya des messagers vers Ben-Hadad, roi de Syrie, qui habitait à Damas.
Il lui fit dire: Qu'il y ait une alliance entre moi et toi, comme il y en eut une entre mon père et ton père. Voici, je t'envoie de l'argent et de l'or. Va, romps ton alliance avec Baescha, roi d'Israël, afin qu'il s'éloigne de moi.
Ben-Hadad écouta le roi Asa; il envoya les chefs de son armée contre les villes d'Israël, et ils frappèrent Ijjon, Dan, Abel-Maïm, et tous les magasins des villes de Nephthali.
Lorsque Baescha l'apprit, il cessa de bâtir Rama et interrompit ses travaux.
Le roi Asa occupa tout Juda à emporter les pierres et le bois que Baescha employait à la construction de Rama, et il s'en servit pour bâtir Guéba et Mitspa.
Dans ce temps-là, Hanani, le voyant, alla auprès d'Asa, roi de Juda, et lui dit: Parce que tu t'es appuyé sur le roi de Syrie et que tu ne t'es pas appuyé sur l'Eternel, ton Dieu, l'armée du roi de Syrie s'est échappée de tes mains.
Les Ethiopiens et les Libyens ne formaient-ils pas une grande armée, avec des chars et une multitude de cavaliers? Et cependant l'Eternel les a livrés entre tes mains, parce que tu t'étais appuyé sur lui.
Car l'Eternel étend ses regards sur toute la terre, pour soutenir ceux dont le coeur est tout entier à lui. Tu as agi en insensé dans cette affaire, car dès à présent tu auras des guerres.
Il te sauvera de la mort pendant la famine, Et des coups du glaive pendant la guerre.
Eloignez-vous de moi, vous tous qui faites le mal! Car l'Eternel entend la voix de mes larmes;
Et il dit: Eternel, Dieu de nos pères, n'es-tu pas Dieu dans les cieux, et n'est-ce pas toi qui domines sur tous les royaumes des nations? N'est-ce pas toi qui as en main la force et la puissance, et à qui nul ne peut résister?
N'est-ce pas toi, ô notre Dieu, qui as chassé les habitants de ce pays devant ton peuple d'Israël, et qui l'as donné pour toujours à la postérité d'Abraham qui t'aimait?
Ils l'ont habité, et ils t'y ont bâti un sanctuaire pour ton nom, en disant:
S'il nous survient quelque calamité, l'épée, le jugement, la peste ou la famine, nous nous présenterons devant cette maison et devant toi, car ton nom est dans cette maison, nous crierons à toi du sein de notre détresse, et tu exauceras et tu sauveras!
Maintenant voici, les fils d'Ammon et de Moab et ceux de la montagne de Séir, chez lesquels tu n'as pas permis à Israël d'entrer quand il venait du pays d'Egypte, -car il s'est détourné d'eux et ne les a pas détruits, -
les voici qui nous récompensent en venant nous chasser de ton héritage, dont tu nous as mis en possession.
O notre Dieu, n'exerceras-tu pas tes jugements sur eux? Car nous sommes sans force devant cette multitude nombreuse qui s'avance contre nous, et nous ne savons que faire, mais nos yeux sont sur toi.
Tout Juda se tenait debout devant l'Eternel, avec leurs petits enfants, leurs femmes et leurs fils.
Alors l'esprit de l'Eternel saisit au milieu de l'assemblée Jachaziel, fils de Zacharie, fils de Benaja, fils de Jeïel, fils de Matthania, Lévite, d'entre les fils d'Asaph.
Et Jachaziel dit: Soyez attentifs, tout Juda et habitants de Jérusalem, et toi, roi Josaphat! Ainsi vous parle l'Eternel: Ne craignez point et ne vous effrayez point devant cette multitude nombreuse, car ce ne sera pas vous qui combattrez, ce sera Dieu.
Demain, descendez contre eux; ils vont monter par la colline de Tsits, et vous les trouverez à l'extrémité de la vallée, en face du désert de Jeruel.
Vous n'aurez point à combattre en cette affaire: présentez-vous, tenez-vous là, et vous verrez la délivrance que l'Eternel vous accordera. Juda et Jérusalem, ne craignez point et ne vous effrayez point, demain, sortez à leur rencontre, et l'Eternel sera avec vous!
Josaphat s'inclina le visage contre terre, et tout Juda et les habitants de Jérusalem tombèrent devant l'Eternel pour se prosterner en sa présence.
Les Lévites d'entre les fils des Kehathites et d'entre les fils des Koréites se levèrent pour célébrer d'une voix forte et haute l'Eternel, le Dieu d'Israël.
Le lendemain, ils se mirent en marche de grand matin pour le désert de Tekoa. A leur départ, Josaphat se présenta et dit: Ecoutez-moi, Juda et habitants de Jérusalem! Confiez-vous en l'Eternel, votre Dieu, et vous serez affermis; confiez-vous en ses prophètes, et vous réussirez.
Puis, d'accord avec le peuple, il nomma des chantres qui, revêtus d'ornements sacrés, et marchant devant l'armée, célébraient l'Eternel et disaient: Louez l'Eternel, car sa miséricorde dure à toujours!
Au moment où l'on commençait les chants et les louanges, l'Eternel plaça une embuscade contre les fils d'Ammon et de Moab et ceux de la montagne de Séir, qui étaient venus contre Juda. Et ils furent battus.
Les fils d'Ammon et de Moab se jetèrent sur les habitants de la montagne de Séir pour les dévouer par interdit et les exterminer; et quand ils en eurent fini avec les habitants de Séir, ils s'aidèrent les uns les autres à se détruire.
Lorsque Juda fut arrivé sur la hauteur d'où l'on aperçoit le désert, ils regardèrent du côté de la multitude, et voici, c'étaient des cadavres étendus à terre, et personne n'avait échappé.
Josaphat et son peuple allèrent prendre leurs dépouilles; ils trouvèrent parmi les cadavres d'abondantes richesses et des objets précieux, et ils en enlevèrent tant qu'ils ne purent tout emporter. Ils mirent trois jours au pillage du butin, car il était considérable.
Toi, qui donnes le salut aux rois, Qui sauvas du glaive meurtrier David, ton serviteur,
et il m'a dit: Ma grâce te suffit, car ma puissance s'accomplit dans la faiblesse. Je me glorifierai donc bien plus volontiers de mes faiblesses, afin que la puissance de Christ repose sur moi.
Le roi Ezéchias et le prophète Esaïe, fils d'Amots, se mirent à prier à ce sujet, et ils crièrent au ciel.
Alors l'Eternel envoya un ange, qui extermina dans le camp du roi d'Assyrie tous les vaillants hommes, les princes et les chefs. Et le roi confus retourna dans son pays. Il entra dans la maison de son dieu, et là ceux qui étaient sortis de ses entrailles le firent tomber par l'épée.
Ainsi l'Eternel sauva Ezéchias et les habitants de Jérusalem de la main de Sanchérib, roi d'Assyrie, et de la main de tous, et il les protégea contre ceux qui les entouraient.
Cependant la main d'Achikam, fils de Schaphan, fut avec Jérémie, et empêcha qu'il ne fût livré au peuple pour être mis à mort.
C'est pourquoi je me plais dans les faiblesses, dans les outrages, dans les calamités, dans les persécutions, dans les détresses, pour Christ; car, quand je suis faible, c'est alors que je suis fort.