Louis Segond 1910
Versliste
Je vous ai choisis, vous seuls parmi toutes les familles de la terre; C'est pourquoi je vous châtierai pour toutes vos iniquités.
Il révèle sa parole à Jacob, Ses lois et ses ordonnances à Israël;
Au chef des chantres. Psaume de David. Que l'Eternel t'exauce au jour de la détresse, Que le nom du Dieu de Jacob te protège!
Que du sanctuaire il t'envoie du secours, Que de Sion il te soutienne!
Qu'il se souvienne de toutes tes offrandes, Et qu'il agrée tes holocaustes! -Pause.
Qu'il te donne ce que ton coeur désire, Et qu'il accomplisse tous tes desseins!
Nous nous réjouirons de ton salut, Nous lèverons l'étendard au nom de notre Dieu; L'Eternel exaucera tous tes voeux.
Je sais déjà que l'Eternel sauve son oint; Il l'exaucera des cieux, de sa sainte demeure, Par le secours puissant de sa droite.
Ceux-ci s'appuient sur leurs chars, ceux-là sur leurs chevaux; Nous, nous invoquons le nom de l'Eternel, notre Dieu.
Eux, ils plient, et ils tombent; Nous, nous tenons ferme, et restons debout.
Eternel, sauve le roi! Qu'il nous exauce, quand nous l'invoquons!
Car il est notre paix, lui qui des deux n'en a fait qu'un, et qui a renversé le mur de séparation,
Il révèle sa parole à Jacob, Ses lois et ses ordonnances à Israël;
Au chef des chantres. Psaume de David. Que l'Eternel t'exauce au jour de la détresse, Que le nom du Dieu de Jacob te protège!
Que du sanctuaire il t'envoie du secours, Que de Sion il te soutienne!
Qu'il se souvienne de toutes tes offrandes, Et qu'il agrée tes holocaustes! -Pause.
Qu'il te donne ce que ton coeur désire, Et qu'il accomplisse tous tes desseins!
Nous nous réjouirons de ton salut, Nous lèverons l'étendard au nom de notre Dieu; L'Eternel exaucera tous tes voeux.
Je sais déjà que l'Eternel sauve son oint; Il l'exaucera des cieux, de sa sainte demeure, Par le secours puissant de sa droite.
Ceux-ci s'appuient sur leurs chars, ceux-là sur leurs chevaux; Nous, nous invoquons le nom de l'Eternel, notre Dieu.
Eux, ils plient, et ils tombent; Nous, nous tenons ferme, et restons debout.
Eternel, sauve le roi! Qu'il nous exauce, quand nous l'invoquons!
Jacques, serviteur de Dieu et du Seigneur Jésus-Christ, aux douze tribus qui sont dans la dispersion, salut!
Or, il y avait en séjour à Jérusalem des Juifs, hommes pieux, de toutes les nations qui sont sous le ciel.
Au bruit qui eut lieu, la multitude accourut, et elle fut confondue parce que chacun les entendait parler dans sa propre langue.
Ils étaient tous dans l'étonnement et la surprise, et ils se disaient les uns aux autres: Voici, ces gens qui parlent ne sont-ils pas tous Galiléens?
Et comment les entendons-nous dans notre propre langue à chacun, dans notre langue maternelle?
Parthes, Mèdes, Elamites, ceux qui habitent la Mésopotamie, la Judée, la Cappadoce, le Pont, l'Asie,
la Phrygie, la Pamphylie, l'Egypte, le territoire de la Libye voisine de Cyrène, et ceux qui sont venus de Rome, Juifs et prosélytes,
Crétois et Arabes, comment les entendons-nous parler dans nos langues des merveilles de Dieu?
Le peuple, voyant que Moïse tardait à descendre de la montagne, s'assembla autour d'Aaron, et lui dit: Allons! fais-nous un dieu qui marche devant nous, car ce Moïse, cet homme qui nous a fait sortir du pays d'Egypte, nous ne savons ce qu'il est devenu.
Aaron leur dit: Otez les anneaux d'or qui sont aux oreilles de vos femmes, de vos fils et de vos filles, et apportez-les-moi.
Et tous ôtèrent les anneaux d'or qui étaient à leurs oreilles, et ils les apportèrent à Aaron.
Il les reçut de leurs mains, jeta l'or dans un moule, et fit un veau en fonte. Et ils dirent: Israël! voici ton dieu, qui t'a fait sortir du pays d'Egypte.
Lorsqu'Aaron vit cela, il bâtit un autel devant lui, et il s'écria: Demain, il y aura fête en l'honneur de l'Eternel!
Le lendemain, ils se levèrent de bon matin, et ils offrirent des holocaustes et des sacrifices d'actions de grâces. Le peuple s'assit pour manger et pour boire; puis ils se levèrent pour se divertir.
L'Eternel dit à Moïse: Va, descends; car ton peuple, que tu as fait sortir du pays d'Egypte, s'est corrompu.
Ils se sont promptement écartés de la voie que je leur avais prescrite; ils se sont fait un veau en fonte, ils se sont prosternés devant lui, ils lui ont offert des sacrifices, et ils ont dit: Israël! voici ton dieu, qui t'a fait sortir du pays d'Egypte.
L'Eternel dit à Moïse: Je vois que ce peuple est un peuple au cou roide.
Maintenant laisse-moi; ma colère va s'enflammer contre eux, et je les consumerai; mais je ferai de toi une grande nation.
Moïse implora l'Eternel, son Dieu, et dit: Pourquoi, ô Eternel! ta colère s'enflammerait-elle contre ton peuple, que tu as fait sortir du pays d'Egypte par une grande puissance et par une main forte?
Pourquoi les Egyptiens diraient-ils: C'est pour leur malheur qu'il les a fait sortir, c'est pour les tuer dans les montagnes, et pour les exterminer de dessus la terre? Reviens de l'ardeur de ta colère, et repens-toi du mal que tu veux faire à ton peuple.
Souviens-toi d'Abraham, d'Isaac et d'Israël, tes serviteurs, auxquels tu as dit, en jurant par toi-même: Je multiplierai votre postérité comme les étoiles du ciel, je donnerai à vos descendants tout ce pays dont j'ai parlé, et ils le posséderont à jamais.
Et l'Eternel se repentit du mal qu'il avait déclaré vouloir faire à son peuple.
Moïse retourna et descendit de la montagne, les deux tables du témoignage dans sa main; les tables étaient écrites des deux côtés, elles étaient écrites de l'un et de l'autre côté.
Les tables étaient l'ouvrage de Dieu, et l'écriture était l'écriture de Dieu, gravée sur les tables.
Josué entendit la voix du peuple, qui poussait des cris, et il dit à Moïse: Il y a un cri de guerre dans le camp.
Moïse répondit: Ce n'est ni un cri de vainqueurs, ni un cri de vaincus; ce que j'entends, c'est la voix de gens qui chantent.
Et, comme il approchait du camp, il vit le veau et les danses. La colère de Moïse s'enflamma; il jeta de ses mains les tables, et les brisa au pied de la montagne.
Il prit le veau qu'ils avaient fait, et le brûla au feu; il le réduisit en poudre, répandit cette poudre à la surface de l'eau, et fit boire les enfants d'Israël.
Moïse dit à Aaron: Que t'a fait ce peuple, pour que tu l'aies laissé commettre un si grand péché?
Aaron répondit: Que la colère de mon seigneur ne s'enflamme point! Tu sais toi-même que ce peuple est porté au mal.
Ils m'ont dit: Fais-nous un dieu qui marche devant nous; car ce Moïse, cet homme qui nous a fait sortir du pays d'Egypte, nous ne savons ce qu'il est devenu.
Je leur ai dit: Que ceux qui ont de l'or, s'en dépouillent! Et ils me l'ont donné; je l'ai jeté au feu, et il en est sorti ce veau.
Moïse vit que le peuple était livré au désordre, et qu'Aaron l'avait laissé dans ce désordre, exposé à l'opprobre parmi ses ennemis.
Moïse se plaça à la porte du camp, et dit: A moi ceux qui sont pour l'Eternel! Et tous les enfants de Lévi s'assemblèrent auprès de lui.
Il leur dit: Ainsi parle l'Eternel, le Dieu d'Israël: Que chacun de vous mette son épée au côté; traversez et parcourez le camp d'une porte à l'autre, et que chacun tue son frère, son parent.
Les enfants de Lévi firent ce qu'ordonnait Moïse; et environ trois mille hommes parmi le peuple périrent en cette journée.
Moïse dit: Consacrez-vous aujourd'hui à l'Eternel, même en sacrifiant votre fils et votre frère, afin qu'il vous accorde aujourd'hui une bénédiction.
Le lendemain, Moïse dit au peuple: Vous avez commis un grand péché. Je vais maintenant monter vers l'Eternel: j'obtiendrai peut-être le pardon de votre péché.
Moïse retourna vers l'Eternel et dit: Ah! ce peuple a commis un grand péché. Ils se sont fait un dieu d'or.
Pardonne maintenant leur péché! Sinon, efface-moi de ton livre que tu as écrit.
L'Eternel dit à Moïse: C'est celui qui a péché contre moi que j'effacerai de mon livre.
Va donc, conduis le peuple où je t'ai dit. Voici, mon ange marchera devant toi, mais au jour de ma vengeance, je les punirai de leur péché.
L'Eternel frappa le peuple, parce qu'il avait fait le veau, fabriqué par Aaron.
Mais ils n'écoutèrent pas même leurs juges, car ils se prostituèrent à d'autres dieux, se prosternèrent devant eux. Ils se détournèrent promptement de la voie qu'avaient suivie leurs pères, et ils n'obéirent point comme eux aux commandements de l'Eternel.
Les enfants d'Israël firent encore ce qui déplaît à l'Eternel; ils servirent les Baals et les Astartés, les dieux de Syrie, les dieux de Sidon, les dieux de Moab, les dieux des fils d'Ammon, et les dieux des Philistins, et ils abandonnèrent l'Eternel et ne le servirent plus.
Salomon alla après Astarté, divinité des Sidoniens, et après Milcom, l'abomination des Ammonites.
Il marcha dans la voie des rois d'Israël; et même il fit passer son fils par le feu, suivant les abominations des nations que l'Eternel avait chassées devant les enfants d'Israël.
Une femme d'entre les femmes des fils des prophètes cria à Elisée, en disant: Ton serviteur mon mari est mort, et tu sais que ton serviteur craignait l'Eternel; or le créancier est venu pour prendre mes deux enfants et en faire ses esclaves.
Elisée lui dit: Que puis-je faire pour toi? Dis-moi, qu'as-tu à la maison? Elle répondit: Ta servante n'a rien du tout à la maison qu'un vase d'huile.
Et il dit: Va demander au dehors des vases chez tous tes voisins, des vases vides, et n'en demande pas un petit nombre.
Quand tu seras rentrée, tu fermeras la porte sur toi et sur tes enfants; tu verseras dans tous ces vases, et tu mettras de côté ceux qui seront pleins.
Alors elle le quitta. Elle ferma la porte sur elle et sur ses enfants; ils lui présentaient les vases, et elle versait.
Lorsque les vases furent pleins, elle dit à son fils: Présente-moi encore un vase. Mais il lui répondit: Il n'y a plus de vase. Et l'huile s'arrêta.
Elle alla le rapporter à l'homme de Dieu, et il dit: Va vendre l'huile, et paie ta dette; et tu vivras, toi et tes fils, de ce qui restera.
Un jour Elisée passait par Sunem. Il y avait là une femme de distinction, qui le pressa d'accepter à manger. Et toutes les fois qu'il passait, il se rendait chez elle pour manger.
Elle dit à son mari: Voici, je sais que cet homme qui passe toujours chez nous est un saint homme de Dieu.
Faisons une petite chambre haute avec des murs, et mettons-y pour lui un lit, une table, un siège et un chandelier, afin qu'il s'y retire quand il viendra chez nous.
Elisée, étant revenu à Sunem, se retira dans la chambre haute et y coucha.
Il dit à Guéhazi, son serviteur: Appelle cette Sunamite. Guéhazi l'appela, et elle se présenta devant lui.
Et Elisée dit à Guéhazi: Dis-lui: Voici, tu nous as montré tout cet empressement; que peut-on faire pour toi? Faut-il parler pour toi au roi ou au chef de l'armée? Elle répondit: J'habite au milieu de mon peuple.
Et il dit: Que faire pour elle? Guéhazi répondit: Mais, elle n'a point de fils, et son mari est vieux.
Et il dit: Appelle-la. Guéhazi l'appela, et elle se présenta à la porte.
Elisée lui dit: A cette même époque, l'année prochaine, tu embrasseras un fils. Et elle dit: Non! mon seigneur, homme de Dieu, ne trompe pas ta servante!
Cette femme devint enceinte, et elle enfanta un fils à la même époque, l'année suivante, comme Elisée lui avait dit.
L'enfant grandit. Et un jour qu'il était allé trouver son père vers les moissonneurs,
il dit à son père: Ma tête! ma tête! Le père dit à son serviteur: Porte-le à sa mère.
Le serviteur l'emporta et l'amena à sa mère. Et l'enfant resta sur les genoux de sa mère jusqu'à midi, puis il mourut.
Elle monta, le coucha sur le lit de l'homme de Dieu, ferma la porte sur lui, et sortit.
Elle appela son mari, et dit: Envoie-moi, je te prie, un des serviteurs et une des ânesses; je veux aller en hâte vers l'homme de Dieu, et je reviendrai.
Et il dit: Pourquoi veux-tu aller aujourd'hui vers lui? Ce n'est ni nouvelle lune ni sabbat. Elle répondit: Tout va bien.
Puis elle fit seller l'ânesse, et dit à son serviteur: Mène et pars; ne m'arrête pas en route sans que je te le dise.
Elle partit donc et se rendit vers l'homme de Dieu sur la montagne du Carmel. L'homme de Dieu, l'ayant aperçue de loin, dit à Guéhazi, son serviteur: Voici cette Sunamite!
Maintenant, cours donc à sa rencontre, et dis-lui: Te portes-tu bien? Ton mari et ton enfant se portent-ils bien? Elle répondit: Bien.
Et dès qu'elle fut arrivée auprès de l'homme de Dieu sur la montagne, elle embrassa ses pieds. Guéhazi s'approcha pour la repousser. Mais l'homme de Dieu dit: Laisse-la, car son âme est dans l'amertume, et l'Eternel me l'a caché et ne me l'a point fait connaître.
Alors elle dit: Ai-je demandé un fils à mon seigneur? N'ai-je pas dit: Ne me trompe pas?
Et Elisée dit à Guéhazi: Ceins tes reins, prends mon bâton dans ta main, et pars. Si tu rencontres quelqu'un, ne le salue pas; et si quelqu'un te salue, ne lui réponds pas. Tu mettras mon bâton sur le visage de l'enfant.
La mère de l'enfant dit: L'Eternel est vivant et ton âme est vivante! je ne te quitterai point. Et il se leva et la suivit.
Guéhazi les avait devancés, et il avait mis le bâton sur le visage de l'enfant; mais il n'y eut ni voix ni signe d'attention. Il s'en retourna à la rencontre d'Elisée, et lui rapporta la chose, en disant: L'enfant ne s'est pas réveillé.
Lorsque Elisée arriva dans la maison, voici, l'enfant était mort, couché sur son lit.
Elisée entra et ferma la porte sur eux deux, et il pria l'Eternel.
Il monta, et se coucha sur l'enfant; il mit sa bouche sur sa bouche, ses yeux sur ses yeux, ses mains sur ses mains, et il s'étendit sur lui. Et la chair de l'enfant se réchauffa.
Elisée s'éloigna, alla çà et là par la maison, puis remonta et s'étendit sur l'enfant. Et l'enfant éternua sept fois, et il ouvrit les yeux.
Elisée appela Guéhazi, et dit: Appelle cette Sunamite. Guéhazi l'appela, et elle vint vers Elisée, qui dit: Prends ton fils!
Elle alla se jeter à ses pieds, et se prosterna contre terre. Et elle prit son fils, et sortit.
Elisée revint à Guilgal, et il y avait une famine dans le pays. Comme les fils des prophètes étaient assis devant lui, il dit à son serviteur: Mets le grand pot, et fais cuire un potage pour les fils des prophètes.
L'un d'eux sortit dans les champs pour cueillir des herbes; il trouva de la vigne sauvage et il y cueillit des coloquintes sauvages, plein son vêtement. Quand il rentra, il les coupa en morceaux dans le pot où était le potage, car on ne les connaissait pas.
On servit à manger à ces hommes; mais dès qu'ils eurent mangé du potage, ils s'écrièrent: La mort est dans le pot, homme de Dieu! Et ils ne purent manger.
Elisée dit: Prenez de la farine. Il en jeta dans le pot, et dit: Sers à ces gens, et qu'ils mangent. Et il n'y avait plus rien de mauvais dans le pot.
Un homme arriva de Baal-Schalischa. Il apporta du pain des prémices à l'homme de Dieu, vingt pains d'orge, et des épis nouveaux dans son sac. Elisée dit: Donne à ces gens, et qu'ils mangent.
Son serviteur répondit: Comment pourrais-je en donner à cent personnes? Mais Elisée dit: Donne à ces gens, et qu'ils mangent; car ainsi parle l'Eternel: On mangera, et on en aura de reste.
Il mit alors les pains devant eux; et ils mangèrent et en eurent de reste, selon la parole de l'Eternel.
La sixième année, le cinquième jour du sixième mois, comme j'étais assis dans ma maison, et que les anciens de Juda étaient assis devant moi, la main du Seigneur, de l'Eternel, tomba sur moi.
Je regardai, et voici, c'était une figure ayant l'aspect d'un homme; depuis ses reins en bas, c'était du feu, et depuis ses reins en haut, c'était quelque chose d'éclatant, comme de l'airain poli.
Il étendit une forme de main, et me saisit par les cheveux de la tête. L'esprit m'enleva entre la terre et le ciel, et me transporta, dans des visions divines, à Jérusalem, à l'entrée de la porte intérieure, du côté du septentrion, où était l'idole de la jalousie, qui excite la jalousie de l'Eternel.
Et voici, la gloire du Dieu d'Israël était là, telle que je l'avais vue en vision dans la vallée.
Il me dit: Fils de l'homme, lève les yeux du côté du septentrion! Je levai les yeux du côté du septentrion; et voici, cette idole de la jalousie était au septentrion de la porte de l'autel, à l'entrée.
Et il me dit: Fils de l'homme, vois-tu ce qu'ils font, les grandes abominations que commet ici la maison d'Israël, pour que je m'éloigne de mon sanctuaire? Mais tu verras encore d'autres grandes abominations.
Alors il me conduisit à l'entrée du parvis. Je regardai, et voici, il y avait un trou dans le mur.
Et il me dit: Fils de l'homme, perce la muraille! Je perçai la muraille, et voici, il y avait une porte.
Et il me dit: Entre, et vois les méchantes abominations qu'ils commettent ici!
J'entrai, et je regardai; et voici, il y avait toutes sortes de figures de reptiles et de bêtes abominables, et toutes les idoles de la maison d'Israël, peintes sur la muraille tout autour.
Soixante-dix hommes des anciens de la maison d'Israël, au milieu desquels était Jaazania, fils de Schaphan, se tenaient devant ces idoles, chacun l'encensoir à la main, et il s'élevait une épaisse nuée d'encens.
Et il me dit: Fils de l'homme, vois-tu ce que font dans les ténèbres les anciens de la maison d'Israël, chacun dans sa chambre pleine de figures? Car ils disent: L'Eternel ne nous voit pas, l'Eternel a abandonné le pays.
Et il me dit: Tu verras encore d'autres grandes abominations qu'ils commettent.
Et il me conduisit à l'entrée de la porte de la maison de l'Eternel, du côté du septentrion. Et voici, il y avait là des femmes assises, qui pleuraient Thammuz.
Et il me dit: Vois-tu, fils de l'homme? Tu verras encore d'autres abominations plus grandes que celles-là.
Et il me conduisit dans le parvis intérieur de la maison de l'Eternel. Et voici, à l'entrée du temple de l'Eternel, entre le portique et l'autel, il y avait environ vingt-cinq hommes, tournant le dos au temple de l'Eternel et le visage vers l'orient; et ils se prosternaient à l'orient devant le soleil.
Et il me dit: Vois-tu, fils de l'homme? Est-ce trop peu pour la maison de Juda de commettre les abominations qu'ils commettent ici? Faut-il encore qu'ils remplissent le pays de violence, et qu'ils ne cessent de m'irriter? Voici, ils approchent le rameau de leur nez.
Moi aussi, j'agirai avec fureur; mon oeil sera sans pitié, et je n'aurai point de miséricorde; quand ils crieront à haute voix à mes oreilles, je ne les écouterai pas.
En ce même temps, Merodac-Baladan, fils de Baladan, roi de Babylone, envoya une lettre et un présent à Ezéchias, parce qu'il avait appris sa maladie et son rétablissement.
Ezéchias en eut de la joie, et il montra aux envoyés le lieu où étaient ses choses de prix, l'argent et l'or, les aromates et l'huile précieuse, tout son arsenal, et tout ce qui se trouvait dans ses trésors: il n'y eut rien qu'Ezéchias ne leur fît voir dans sa maison et dans tous ses domaines.
Esaïe, le prophète, vint ensuite auprès du roi Ezéchias, et lui dit: Qu'ont dit ces gens-là, et d'où sont-ils venus vers toi? Ezéchias répondit: Ils sont venus vers moi d'un pays éloigné, de Babylone.
Esaïe dit encore: Qu'ont-ils vu dans ta maison? Ezéchias répondit: Ils ont vu tout ce qui est dans ma maison: il n'y a rien dans mes trésors que je ne leur aie fait voir.
Alors Esaïe dit à Ezéchias: Ecoute la parole de l'Eternel des armées!
Voici, les temps viendront où l'on emportera à Babylone tout ce qui est dans ta maison et ce que tes pères ont amassé jusqu'à ce jour; il n'en restera rien, dit l'Eternel.
Et l'on prendra de tes fils, qui seront sortis de toi, que tu auras engendrés, pour en faire des eunuques dans le palais du roi de Babylone.
Ezéchias répondit à Esaïe: La parole de l'Eternel, que tu as prononcée, est bonne; car, ajouta-t-il, il y aura paix et sécurité pendant ma vie.
Ephraïm est comme une colombe stupide, sans intelligence; Ils implorent l'Egypte, ils vont en Assyrie.
La parole de l'Eternel me fut adressée, en ces mots:
Fils de l'homme, fais connaître à Jérusalem ses abominations!
Tu diras: Ainsi parle le Seigneur, l'Eternel, à Jérusalem: Par ton origine et ta naissance tu es du pays de Canaan; ton père était un Amoréen, et ta mère une Héthienne.
A ta naissance, au jour où tu naquis, ton nombril n'a pas été coupé, tu n'as pas été lavée dans l'eau pour être purifiée, tu n'as pas été frottée avec du sel, tu n'as pas été enveloppée dans des langes.
Nul n'a porté sur toi un regard de pitié pour te faire une seule de ces choses, par compassion pour toi; mais tu as été jetée dans les champs, le jour de ta naissance, parce qu'on avait horreur de toi.
Je passai près de toi, je t'aperçus baignée dans ton sang, et je te dis: Vis dans ton sang! je te dis: Vis dans ton sang!
Je t'ai multipliée par dix milliers, comme les herbes des champs. Et tu pris de l'accroissement, tu grandis, tu devins d'une beauté parfaite; tes seins se formèrent, ta chevelure se développa. Mais tu étais nue, entièrement nue.
Je passai près de toi, je te regardai, et voici, ton temps était là, le temps des amours. J'étendis sur toi le pan de ma robe, je couvris ta nudité, je te jurai fidélité, je fis alliance avec toi, dit le Seigneur, l'Eternel, et tu fus à moi.
Je te lavai dans l'eau, je fis disparaître le sang qui était sur toi, et je t'oignis avec de l'huile.
Je te donnai des vêtements brodés, et une chaussure de peaux teintes en bleu; je te ceignis de fin lin, et je te couvris de soie.
Je te parai d'ornements: je mis des bracelets à tes mains, un collier à ton cou,
je mis un anneau à ton nez, des pendants à tes oreilles, et une couronne magnifique sur ta tête.
Ainsi tu fus parée d'or et d'argent, et tu fus vêtue de fin lin, de soie et d'étoffes brodées. La fleur de farine, le miel et l'huile, furent ta nourriture. Tu étais d'une beauté accomplie, digne de la royauté.
Et ta renommée se répandit parmi les nations, à cause de ta beauté; car elle était parfaite, grâce à l'éclat dont je t'avais ornée, dit le Seigneur, l'Eternel.
Mais tu t'es confiée dans ta beauté, et tu t'es prostituée, à la faveur de ton nom; tu as prodigué tes prostitutions à tous les passants, tu t'es livrée à eux.
Tu as pris de tes vêtements, tu t'es fait des hauts lieux que tu as garnis d'étoffes de toutes couleurs, et tu t'y es prostituée: rien de semblable n'était arrivé et n'arrivera jamais.
Tu as pris ta magnifique parure d'or et d'argent, que je t'avais donnée, et tu en as fait des simulacres d'hommes, auxquels tu t'es prostituée.
Tu as pris tes vêtements brodés, tu les en as couverts, et tu as offert à ces simulacres mon huile et mon encens.
Le pain que je t'avais donné, la fleur de farine, l'huile et le miel, dont je te nourrissais, tu leur as offert ces choses comme des parfums d'une odeur agréable. Voilà ce qui est arrivé, dit le Seigneur, l'Eternel.
Tu as pris tes fils et tes filles, que tu m'avais enfantés, et tu les leur as sacrifiés pour qu'ils leur servent d'aliment: n'était-ce pas assez de tes prostitutions?
Tu as égorgé mes fils, et tu les as donnés, en les faisant passer par le feu en leur honneur.
Au milieu de toutes tes abominations et de tes prostitutions, tu ne t'es pas souvenue du temps de ta jeunesse, lorsque tu étais nue, entièrement nue, et baignée dans ton sang.
Après toutes tes méchantes actions, -malheur, malheur à toi! dit le Seigneur, l'Eternel, -
tu t'es bâti des maisons de prostitution, tu t'es fait des hauts lieux dans toutes les places;
l'entrée de chaque chemin tu as construit tes hauts lieux, tu as déshonoré ta beauté, tu t'es livrée à tous les passants, tu as multiplié tes prostitutions.
Tu t'es prostituée aux Egyptiens, tes voisins au corps vigoureux, et tu as multiplié tes prostitutions pour m'irriter.
Et voici, j'ai étendu ma main contre toi, j'ai diminué la part que je t'avais assignée, je t'ai livrée à la volonté de tes ennemies, les filles des Philistins, qui ont rougi de ta conduite criminelle.
Tu t'es prostituée aux Assyriens, parce que tu n'étais pas rassasiée; tu t'es prostituée à eux, et tu n'as pas encore été rassasiée.
Tu as multiplié tes prostitutions avec le pays de Canaan et jusqu'en Chaldée, et avec cela tu n'as pas encore été rassasiée.
Quelle faiblesse de coeur tu as eue, dit le Seigneur, l'Eternel, en faisant toutes ces choses, qui sont l'oeuvre d'une maîtresse prostituée!
Lorsque tu bâtissais tes maisons de prostitution à l'entrée de chaque chemin, lorsque tu faisais tes hauts lieux dans toutes les places, tu n'as pas même été comme la prostituée qui réclame un salaire;
tu as été la femme adultère, qui reçoit des étrangers au lieu de son mari.
A toutes les prostituées on paie un salaire; mais toi, tu as fait des dons à tous tes amants, tu les as gagnés par des présents, afin de les attirer à toi de toutes parts dans tes prostitutions.
Tu as été le contraire des autres prostituées, parce qu'on ne te recherchait pas; et en donnant un salaire au lieu d'en recevoir un, tu as été le contraire des autres.
C'est pourquoi, prostituée, écoute la parole de l'Eternel!
Ainsi parle le Seigneur, l'Eternel: Parce que tes trésors ont été dissipés, et que ta nudité a été découverte dans tes prostitutions avec tes amants et avec toutes tes abominables idoles, et à cause du sang de tes enfants que tu leur as donnés,
voici, je rassemblerai tous tes amants avec lesquels tu te plaisais, tous ceux que tu as aimés et tous ceux que tu as haïs, je les rassemblerai de toutes parts contre toi, je leur découvrirai ta nudité, et ils verront toute ta nudité.
Je te jugerai comme on juge les femmes adultères et celles qui répandent le sang, et je ferai de toi une victime sanglante de la fureur et de la jalousie.
Je te livrerai entre leurs mains; ils abattront tes maisons de prostitution et détruiront tes hauts lieux; ils te dépouilleront de tes vêtements, prendront ta magnifique parure, et te laisseront nue, entièrement nue.
Ils amèneront la foule contre toi, ils te lapideront et te perceront à coups d'épée;
ils brûleront tes maisons par le feu, et ils feront justice de toi, aux yeux d'une multitude de femmes. Je ferai cesser ainsi ton impudicité et tu ne donneras plus de salaire.
J'assouvirai ma colère contre toi, et tu ne seras plus l'objet de ma jalousie; je m'apaiserai, je ne serai plus irrité.
Parce que tu ne t'es pas souvenue du temps de ta jeunesse, parce que tu m'as provoqué par toutes ces choses, voici, je ferai retomber ta conduite sur ta tête, dit le Seigneur, l'Eternel, et tu ne commettras plus le crime avec toutes tes abominations.
Voici, tous ceux qui disent des proverbes, t'appliqueront ce proverbe: Telle mère, telle fille!
Tu es la fille de ta mère, qui a repoussé son mari et ses enfants; tu es la soeur de tes soeurs, qui ont repoussé leurs maris et leurs enfants. Votre mère était une Héthienne, et votre père un Amoréen.
Ta grande soeur, qui demeure à ta gauche, c'est Samarie avec ses filles; et ta petite soeur, qui demeure à ta droite, c'est Sodome avec ses filles.
Tu n'as pas seulement marché dans leurs voies, commis les mêmes abominations, c'était trop peu; tu as été plus corrompue qu'elles dans toutes tes voies.
Je suis vivant! dit le Seigneur, l'Eternel, Sodome, ta soeur, et ses filles n'ont pas fait ce que vous avez fait, toi et tes filles.
Voici quel a été le crime de Sodome, ta soeur. Elle avait de l'orgueil, elle vivait dans l'abondance et dans une insouciante sécurité, elle et ses filles, et elle ne soutenait pas la main du malheureux et de l'indigent.
Elles sont devenues hautaines, et elles ont commis des abominations devant moi. Je les ai fait disparaître, quand j'ai vu cela.
Samarie n'a pas commis la moitié de tes péchés; tes abominations ont été plus nombreuses que les siennes, et tu as justifié tes soeurs par toutes les abominations que tu as faites.
Toi qui condamnais tes soeurs, supporte ton opprobre, à cause de tes péchés par lesquels tu t'es rendue plus abominable qu'elles, et qui les font paraître plus justes que toi; sois confuse, et supporte ton opprobre, puisque tu as justifié tes soeurs.
Je ramènerai leurs captifs, les captifs de Sodome et de ses filles, les captifs de Samarie et de ses filles, et tes captifs au milieu des leurs,
afin que tu subisses ton opprobre, et que tu rougisses de tout ce que tu as fait, en étant pour elles un sujet de consolation.
Tes soeurs, Sodome et ses filles, reviendront à leur premier état, Samarie et ses filles reviendront à leur premier état; et toi et tes filles, vous reviendrez à votre premier état.
Ne discourais-tu pas sur ta soeur Sodome, dans le temps de ton orgueil,
avant que ta méchanceté soit mise à nu, lorsque tu as reçu les outrages des filles de la Syrie et de tous ses alentours, des filles des Philistins, qui te méprisaient de tous côtés!
Tu portes tes crimes et tes abominations, dit l'Eternel.
Car ainsi parle le Seigneur, l'Eternel: J'agirai envers toi comme tu as agi, toi qui as méprisé le serment en rompant l'alliance.
Mais je me souviendrai de mon alliance avec toi au temps de ta jeunesse, et j'établirai avec toi une alliance éternelle.
Tu te souviendras de ta conduite, et tu en auras honte, quand tu recevras tes soeurs, les grandes et les petites; je te les donnerai pour filles, mais non en vertu de ton alliance.
J'établirai mon alliance avec toi, et tu sauras que je suis l'Eternel,
Afin que tu te souviennes du passé et que tu rougisses, afin que tu n'ouvres plus la bouche et que tu sois confuse, quand je te pardonnerai tout ce que tu as fait, dit le Seigneur, l'Eternel.
La parole de l'Eternel me fut adressée, en ces mots:
Fils de l'homme, il y avait deux femmes, Filles d'une même mère.
Elles se sont prostituées en Egypte, Elles se sont prostituées dans leur jeunesse; Là leurs mamelles ont été pressées, Là leur sein virginal a été touché.
L'aînée s'appelait Ohola, Et sa soeur Oholiba; Elles étaient à moi, Et elles ont enfanté des fils et des filles. Ohola, c'est Samarie; Oholiba, c'est Jérusalem.
Ohola me fut infidèle; Elle s'enflamma pour ses amants, Les Assyriens ses voisins,
Vêtus d'étoffes teintes en bleu, Gouverneurs et chefs, Tous jeunes et charmants, Cavaliers montés sur des chevaux.
Elle s'est prostituée à eux, A toute l'élite des enfants de l'Assyrie; Elle s'est souillée avec tous ceux pour lesquels elle s'était enflammée, Elle s'est souillée avec toutes leurs idoles.
Elle n'a pas renoncé à ses prostitutions d'Egypte: Car ils avaient couché avec elle dans sa jeunesse, Ils avaient touché son sein virginal, Et ils avaient répandu sur elle leurs prostitutions.
C'est pourquoi je l'ai livrée entre les mains de ses amants, Entre les mains des enfants de l'Assyrie, Pour lesquels elle s'était enflammée.
Ils ont découvert sa nudité, Ils ont pris ses fils et ses filles, Ils l'ont fait périr elle-même avec l'épée; Elle a été en renom parmi les femmes, Après les jugements exercés sur elle.
Sa soeur Oholiba vit cela, Et fut plus déréglée qu'elle dans sa passion; Ses prostitutions dépassèrent celles de sa soeur.
Elle s'enflamma pour les enfants de l'Assyrie, Gouverneurs et chefs, ses voisins, Vêtus magnifiquement, Cavaliers montés sur des chevaux, Tous jeunes et charmants.
Je vis qu'elle s'était souillée, Que l'une et l'autre avaient suivi la même voie.
Elle alla même plus loin dans ses prostitutions. Elle aperçut contre les murailles des peintures d'hommes, Des images de Chaldéens peints en couleur rouge,
Avec des ceintures autour des reins, Avec des turbans de couleurs variées flottant sur la tête, Tous ayant l'apparence de chefs, Et figurant des enfants de Babylone, De la Chaldée, leur patrie;
Elle s'enflamma pour eux, au premier regard, Et leur envoya des messagers en Chaldée.
Et les enfants de Babylone se rendirent auprès d'elle, Pour partager le lit des amours, Et ils la souillèrent par leurs prostitutions. Elle s'est souillée avec eux, Puis son coeur s'est détaché d'eux.
Elle a mis à nu son impudicité, Elle a découvert sa nudité; Et mon coeur s'est détaché d'elle, Comme mon coeur s'était détaché de sa soeur.
Elle a multiplié ses prostitutions, En pensant aux jours de sa jeunesse, Lorsqu'elle se prostituait au pays d'Egypte.
Elle s'est enflammée pour des impudiques, Dont la chair était comme celle des ânes, Et l'approche comme celle des chevaux.
Tu t'es souvenue des crimes de ta jeunesse, Lorsque les Egyptiens pressaient tes mamelles, A cause de ton sein virginal.
C'est pourquoi, Oholiba, ainsi parle le Seigneur, l'Eternel: Voici, j'excite contre toi tes amants, Ceux dont ton coeur s'est détaché, Et je les amène de toutes parts contre toi;
Les enfants de Babylone et tous les Chaldéens, Nobles, princes et seigneurs, Et tous les enfants de l'Assyrie avec eux, Jeunes et charmants, Tous gouverneurs et chefs, Chefs illustres, Tous montés sur des chevaux.
Ils marchent contre toi avec des armes, des chars et des roues, Et une multitude de peuples; Avec le grand bouclier et le petit bouclier, avec les casques, Ils s'avancent de toutes parts contre toi. Je leur remets le jugement, Et ils te jugeront selon leurs lois.
Je répands ma colère sur toi, Et ils te traiteront avec fureur. Ils te couperont le nez et les oreilles, Et ce qui reste de toi tombera par l'épée; Ils prendront tes fils et tes filles, Et ce qui reste de toi sera dévoré par le feu.
Ils te dépouilleront de tes vêtements, Et ils enlèveront les ornements dont tu te pares.
Je mettrai fin à tes crimes Et à tes prostitutions du pays d'Egypte; Tu ne porteras plus tes regards vers eux, Tu ne penseras plus à l'Egypte.
Car ainsi parle le Seigneur, l'Eternel: Voici, je te livre entre les mains de ceux que tu hais, Entre les mains de ceux dont ton coeur s'est détaché.
Ils te traiteront avec haine; Ils enlèveront toutes tes richesses, Et te laisseront nue, entièrement nue; La honte de tes impudicités sera découverte, De tes crimes et de tes prostitutions.
Ces choses t'arriveront, Parce que tu t'es prostituée aux nations, Parce que tu t'es souillée par leurs idoles.
Tu as marché dans la voie de ta soeur, Et je mets sa coupe dans ta main.
Ainsi parle le Seigneur, l'Eternel: Tu boiras la coupe de ta soeur, Tu la boiras large et profonde; Elle te rendra un objet de risée et de moquerie; Elle contient beaucoup.
Tu seras remplie d'ivresse et de douleur; C'est la coupe de désolation et de destruction, La coupe de ta soeur Samarie.
Tu la boiras, tu la videras, Tu la briseras en morceaux, Et tu te déchireras le sein. Car j'ai parlé, Dit le Seigneur, l'Eternel.
C'est pourquoi ainsi parle le Seigneur, l'Eternel: Parce que tu m'as oublié, Parce que tu m'as rejeté derrière ton dos, Porte donc aussi la peine de tes crimes et de tes prostitutions.
L'Eternel me dit: Fils de l'homme, jugeras-tu Ohola et Oholiba? Déclare-leur leurs abominations!
Elles se sont livrées à l'adultère, et il y a du sang à leurs mains: Elles ont commis adultère avec leurs idoles; Et les enfants qu'elles m'avaient enfantés, Elles les ont fait passer par le feu Pour qu'ils leur servent d'aliment.
Voici encore ce qu'elles m'ont fait: Elles ont souillé mon sanctuaire dans le même jour, Et elles ont profané mes sabbats.
Elles ont immolé leurs enfants à leurs idoles, Et elles sont allées le même jour dans mon sanctuaire, Pour le profaner. C'est là ce qu'elles ont fait dans ma maison.
Et même elles ont fait chercher des hommes venant de loin, Elles leur ont envoyé des messagers, et voici, ils sont venus. Pour eux tu t'es lavée, tu as mis du fard à tes yeux, Tu t'es parée de tes ornements;
Tu t'es assise sur un lit magnifique, Devant lequel une table était dressée, Et tu as placé sur cette table mon encens et mon huile.
On entendait les cris d'une multitude joyeuse; Et parmi cette foule d'hommes On a fait venir du désert des Sabéens, Qui ont mis des bracelets aux mains des deux soeurs Et de superbes couronnes sur leurs têtes.
Je dis alors au sujet de celle qui a vieilli dans l'adultère: Continuera-t-elle maintenant ses prostitutions, et viendra-t-on à elle?
Et l'on est venu vers elle comme l'on va chez une prostituée; C'est ainsi qu'on est allé vers Ohola et Oholiba, Ces femmes criminelles.
Mais des hommes justes les jugeront, Comme on juge les femmes adultères, Comme on juge celles qui répandent le sang; Car elles sont adultères, et il y a du sang à leurs mains.
Car ainsi parle le Seigneur, l'Eternel: Je ferai monter contre elles une multitude, Et je les livrerai à la terreur et au pillage.
Cette multitude les lapidera, Et les abattra à coups d'épée; On tuera leurs fils et leurs filles, On brûlera leurs maisons par le feu.
Je ferai cesser ainsi le crime dans le pays; Toutes les femmes recevront instruction, Et ne commettront pas de crime comme le vôtre.
On fera retomber votre crime sur vous, Et vous porterez les péchés de vos idoles. Et vous saurez que je suis le Seigneur, l'Eternel.
Quoi donc! la cité fidèle est devenue une prostituée! Elle était remplie d'équité, la justice y habitait, Et maintenant il y a des assassins!
Car cette ville excite ma colère et ma fureur, Depuis le jour où on l'a bâtie jusqu'à ce jour; Aussi je veux l'ôter de devant ma face,
Sur son front était écrit un nom, un mystère: Babylone la grande, la mère des impudiques et des abominations de la terre.
Sur son front était écrit un nom, un mystère: Babylone la grande, la mère des impudiques et des abominations de la terre.
Hommes au cou raide, incirconcis de coeur et d'oreilles! vous vous opposez toujours au Saint-Esprit. Ce que vos pères ont été, vous l'êtes aussi.
Pendant quarante ans j'eus cette race en dégoût, Et je dis: C'est un peuple dont le coeur est égaré; Ils ne connaissent pas mes voies.
Jérusalem, Jérusalem, qui tues les prophètes et qui lapides ceux qui te sont envoyés, combien de fois ai-je voulu rassembler tes enfants, comme une poule rassemble ses poussins sous ses ailes, et vous ne l'avez pas voulu!
Lequel des prophètes vos pères n'ont-ils pas persécuté? Ils ont tué ceux qui annonçaient d'avance la venue du Juste, que vous avez livré maintenant, et dont vous avez été les meurtriers,
mécontents de ce qu'ils enseignaient le peuple, et annonçaient en la personne de Jésus la résurrection des morts.
Pierre et Jean montaient ensemble au temple, à l'heure de la prière: c'était la neuvième heure.
Il y avait un homme boiteux de naissance, qu'on portait et qu'on plaçait tous les jours à la porte du temple appelée la Belle, pour qu'il demandât l'aumône à ceux qui entraient dans le temple.
Cet homme, voyant Pierre et Jean qui allaient y entrer, leur demanda l'aumône.
Pierre, de même que Jean, fixa les yeux sur lui, et dit: Regarde-nous.
Et il les regardait attentivement, s'attendant à recevoir d'eux quelque chose.
Alors Pierre lui dit: Je n'ai ni argent, ni or; mais ce que j'ai, je te le donne: au nom de Jésus-Christ de Nazareth, lève-toi et marche.
Et le prenant par la main droite, il le fit lever. Au même instant, ses pieds et ses chevilles devinrent fermes;
d'un saut il fut debout, et il se mit à marcher. Il entra avec eux dans le temple, marchant, sautant, et louant Dieu.
Tout le monde le vit marchant et louant Dieu.
Ils reconnaissaient que c'était celui qui était assis à la Belle porte du temple pour demander l'aumône, et ils furent remplis d'étonnement et de surprise au sujet de ce qui lui était arrivé.
Comme il ne quittait pas Pierre et Jean, tout le peuple étonné accourut vers eux, au portique dit de Salomon.
Pierre, voyant cela, dit au peuple: Hommes Israélites, pourquoi vous étonnez-vous de cela? Pourquoi avez-vous les regards fixés sur nous, comme si c'était par notre propre puissance ou par notre piété que nous eussions fait marcher cet homme?
Le Dieu d'Abraham, d'Isaac et de Jacob, le Dieu de nos pères, a glorifié son serviteur Jésus, que vous avez livré et renié devant Pilate, qui était d'avis qu'on le relâchât.
Vous avez renié le Saint et le Juste, et vous avez demandé qu'on vous accordât la grâce d'un meurtrier.
Vous avez fait mourir le Prince de la vie, que Dieu a ressuscité des morts; nous en sommes témoins.
C'est par la foi en son nom que son nom a raffermi celui que vous voyez et connaissez; c'est la foi en lui qui a donné à cet homme cette entière guérison, en présence de vous tous.
Et maintenant, frères, je sais que vous avez agi par ignorance, ainsi que vos chefs.
Mais Dieu a accompli de la sorte ce qu'il avait annoncé d'avance par la bouche de tous ses prophètes, que son Christ devait souffrir.
Repentez-vous donc et convertissez-vous, pour que vos péchés soient effacés, afin que des temps de rafraîchissement viennent de la part du Seigneur,
et qu'il envoie celui qui vous a été destiné, Jésus-Christ,
que le ciel doit recevoir jusqu'aux temps du rétablissement de toutes choses, dont Dieu a parlé anciennement par la bouche de ses saints prophètes.
Moïse a dit: Le Seigneur votre Dieu vous suscitera d'entre vos frères un prophète comme moi; vous l'écouterez dans tout ce qu'il vous dira,
et quiconque n'écoutera pas ce prophète sera exterminé du milieu du peuple.
Tous les prophètes qui ont successivement parlé, depuis Samuel, ont aussi annoncé ces jours-là.
Vous êtes les fils des prophètes et de l'alliance que Dieu a traitée avec nos pères, en disant à Abraham: Toutes les familles de la terre seront bénies en ta postérité.
C'est à vous premièrement que Dieu, ayant suscité son serviteur, l'a envoyé pour vous bénir, en détournant chacun de vous de ses iniquités.
Nous nous embarquâmes, après nous être séparés d'eux, et nous allâmes directement à Cos, le lendemain à Rhodes, et de là à Patara.
Et ayant trouvé un navire qui faisait la traversée vers la Phénicie, nous montâmes et partîmes.
Quand nous fûmes en vue de l'île de Chypre, nous la laissâmes à gauche, poursuivant notre route du côté de la Syrie, et nous abordâmes à Tyr, où le bâtiment devait décharger sa cargaison.
Nous trouvâmes les disciples, et nous restâmes là sept jours. Les disciples, poussés par l'Esprit, disaient à Paul de ne pas monter à Jérusalem.
Mais, lorsque nous fûmes au terme des sept jours, nous nous acheminâmes pour partir, et tous nous accompagnèrent avec leurs femmes et leurs enfants jusque hors de la ville. Nous nous mîmes à genoux sur le rivage, et nous priâmes.
Puis, ayant pris congé les uns des autres, nous montâmes sur le navire, et ils retournèrent chez eux.
Achevant notre navigation, nous allâmes de Tyr à Ptolémaïs, où nous saluâmes les frères, et passâmes un jour avec eux.
Nous partîmes le lendemain, et nous arrivâmes à Césarée. Etant entrés dans la maison de Philippe l'évangéliste, qui était l'un des sept, nous logeâmes chez lui.
Il avait quatre filles vierges qui prophétisaient.
Comme nous étions là depuis plusieurs jours, un prophète, nommé Agabus, descendit de Judée,
et vint nous trouver. Il prit la ceinture de Paul, se lia les pieds et les mains, et dit: Voici ce que déclare le Saint-Esprit: L'homme à qui appartient cette ceinture, les Juifs le lieront de la même manière à Jérusalem, et le livreront entre les mains des païens.
Quand nous entendîmes cela, nous et ceux de l'endroit, nous priâmes Paul de ne pas monter à Jérusalem.
Alors il répondit: Que faites-vous, en pleurant et en me brisant le coeur? Je suis prêt, non seulement à être lié, mais encore à mourir à Jérusalem pour le nom du Seigneur Jésus.
Comme il ne se laissait pas persuader, nous n'insistâmes pas, et nous dîmes: Que la volonté du Seigneur se fasse!
Après ces jours-là, nous fîmes nos préparatifs, et nous montâmes à Jérusalem.
Quelques disciples de Césarée vinrent aussi avec nous, et nous conduisirent chez un nommé Mnason, de l'île de Chypre, ancien disciple, chez qui nous devions loger.
Lorsque nous arrivâmes à Jérusalem, les frères nous reçurent avec joie.
Le lendemain, Paul se rendit avec nous chez Jacques, et tous les anciens s'y réunirent.
Après les avoir salués, il raconta en détail ce que Dieu avait fait au milieu des païens par son ministère.
Quand ils l'eurent entendu, ils glorifièrent Dieu. Puis ils lui dirent: Tu vois, frère, combien de milliers de Juifs ont cru, et tous sont zélés pour la loi.
Or, ils ont appris que tu enseignes à tous les Juifs qui sont parmi les païens à renoncer à Moïse, leur disant de ne pas circoncire les enfants et de ne pas se conformer aux coutumes.
Que faire donc? Sans aucun doute la multitude se rassemblera, car on saura que tu es venu.
C'est pourquoi fais ce que nous allons te dire. Il y a parmi nous quatre hommes qui ont fait un voeu;
prends-les avec toi, purifie-toi avec eux, et pourvois à leur dépense, afin qu'ils se rasent la tête. Et ainsi tous sauront que ce qu'ils ont entendu dire sur ton compte est faux, mais que toi aussi tu te conduis en observateur de la loi.
A l'égard des païens qui ont cru, nous avons décidé et nous leur avons écrit qu'ils eussent à s'abstenir des viandes sacrifiées aux idoles, du sang, des animaux étouffés, et de l'impudicité.
Alors Paul prit ces hommes, se purifia, et entra le lendemain dans le temple avec eux, pour annoncer à quel jour la purification serait accomplie et l'offrande présentée pour chacun d'eux.
Sur la fin des sept jours, les Juifs d'Asie, ayant vu Paul dans le temple, soulevèrent toute la foule, et mirent la main sur lui,
en criant: Hommes Israélites, au secours! Voici l'homme qui prêche partout et à tout le monde contre le peuple, contre la loi et contre ce lieu; il a même introduit des Grecs dans le temple, et a profané ce saint lieu.
Car ils avaient vu auparavant Trophime d'Ephèse avec lui dans la ville, et ils croyaient que Paul l'avait fait entrer dans le temple.
Toute la ville fut émue, et le peuple accourut de toutes parts. Ils se saisirent de Paul, et le traînèrent hors du temple, dont les portes furent aussitôt fermées.
Comme ils cherchaient à le tuer, le bruit vint au tribun de la cohorte que tout Jérusalem était en confusion.
A l'instant il prit des soldats et des centeniers, et courut à eux. Voyant le tribun et les soldats, ils cessèrent de frapper Paul.
Alors le tribun s'approcha, se saisit de lui, et le fit lier de deux chaînes. Puis il demanda qui il était, et ce qu'il avait fait.
Mais dans la foule les uns criaient d'une manière, les autres d'une autre; ne pouvant donc rien apprendre de certain, à cause du tumulte, il ordonna de le mener dans la forteresse.
Lorsque Paul fut sur les degrés, il dut être porté par les soldats, à cause de la violence de la foule;
car la multitude du peuple suivait, en criant: Fais-le mourir!
Au moment d'être introduit dans la forteresse, Paul dit au tribun: M'est-il permis de te dire quelque chose? Le tribun répondit: Tu sais le grec?
Tu n'es donc pas cet Egyptien qui s'est révolté dernièrement, et qui a emmené dans le désert quatre mille brigands?
Je suis Juif, reprit Paul, de Tarse en Cilicie, citoyen d'une ville qui n'est pas sans importance. Permets-moi, je te prie, de parler au peuple.
Le tribun le lui ayant permis, Paul, debout sur les degrés, fit signe de la main au peuple. Un profond silence s'établit, et Paul, parlant en langue hébraïque, dit:
Hommes au cou raide, incirconcis de coeur et d'oreilles! vous vous opposez toujours au Saint-Esprit. Ce que vos pères ont été, vous l'êtes aussi.
Paul et Barnabas leur dirent avec assurance: C'est à vous premièrement que la parole de Dieu devait être annoncée; mais, puisque vous la repoussez, et que vous vous jugez vous-mêmes indignes de la vie éternelle, voici, nous nous tournons vers les païens.
Comme ils se retiraient en désaccord, Paul n'ajouta que ces mots: C'est avec raison que le Saint-Esprit, parlant à vos pères par le prophète Esaïe,
a dit: Va vers ce peuple, et dis: Vous entendrez de vos oreilles, et vous ne comprendrez point; Vous regarderez de vos yeux, et vous ne verrez point.
Car le coeur de ce peuple est devenu insensible; Ils ont endurci leurs oreilles, et ils ont fermé leurs yeux, De peur qu'ils ne voient de leurs yeux, qu'ils n'entendent de leurs oreilles, Qu'ils ne comprennent de leur coeur, Qu'ils ne se convertissent, et que je ne les guérisse.
Sachez donc que ce salut de Dieu a été envoyé aux païens, et qu'ils l'écouteront.
Maintenant, si vous écoutez ma voix, et si vous gardez mon alliance, vous m'appartiendrez entre tous les peuples, car toute la terre est à moi;
L'Eternel dit à Moïse: Tu verras maintenant ce que je ferai à Pharaon; une main puissante le forcera à les laisser aller, une main puissante le forcera à les chasser de son pays.
Dieu parla encore à Moïse, et lui dit: Je suis l'Eternel.
Je suis apparu à Abraham, à Isaac et à Jacob, comme le Dieu tout-puissant; mais je n'ai pas été connu d'eux sous mon nom, l'Eternel.
J'ai aussi établi mon alliance avec eux, pour leur donner le pays de Canaan, le pays de leurs pèlerinages, dans lequel ils ont séjourné.
J'ai entendu les gémissements des enfants d'Israël, que les Egyptiens tiennent dans la servitude, et je me suis souvenu de mon alliance.
C'est pourquoi dis aux enfants d'Israël: Je suis l'Eternel, je vous affranchirai des travaux dont vous chargent les Egyptiens, je vous délivrerai de leur servitude, et je vous sauverai à bras étendu et par de grands jugements.
Je vous prendrai pour mon peuple, je serai votre Dieu, et vous saurez que c'est moi, l'Eternel, votre Dieu, qui vous affranchis des travaux dont vous chargent les Egyptiens.
Je vous ferai entrer dans le pays que j'ai juré de donner à Abraham, à Isaac et à Jacob; je vous le donnerai en possession, moi l'Eternel.
Ainsi parla Moïse aux enfants d'Israël. Mais l'angoisse et la dure servitude les empêchèrent d'écouter Moïse.
L'Eternel parla à Moïse, et dit:
Va, parle à Pharaon, roi d'Egypte, pour qu'il laisse aller les enfants d'Israël hors de son pays.
Moïse répondit en présence de l'Eternel: Voici, les enfants d'Israël ne m'ont point écouté; comment Pharaon m'écouterait-il, moi qui n'ai pas la parole facile?
L'Eternel parla à Moïse et à Aaron, et leur donna des ordres au sujet des enfants d'Israël et au sujet de Pharaon, roi d'Egypte, pour faire sortir du pays d'Egypte les enfants d'Israël.
Voici les chefs de leurs familles. Fils de Ruben, premier-né d'Israël: Hénoc, Pallu, Hetsron et Carmi. Ce sont là les familles de Ruben.
Fils de Siméon: Jemuel, Jamin, Ohad, Jakin et Tsochar; et Saül, fils de la Cananéenne. Ce sont là les familles de Siméon.
Voici les noms des fils de Lévi, avec leur postérité: Guerschon, Kehath et Merari. Les années de la vie de Lévi furent de cent trente-sept ans. -
Fils de Guerschon: Libni et Schimeï, et leurs familles. -
Fils de Kehath: Amram, Jitsehar, Hébron et Uziel. Les années de la vie de Kehath furent de cent trente-trois ans. -
Fils de Merari: Machli et Muschi. -Ce sont là les familles de Lévi, avec leur postérité.
Amram prit pour femme Jokébed, sa tante; et elle lui enfanta Aaron, et Moïse. Les années de la vie d'Amram furent de cent trente-sept ans. -
Fils de Jitsehar: Koré, Népheg et Zicri. -
Fils d'Uziel: Mischaël, Eltsaphan et Sithri.
Aaron prit pour femme Elischéba, fille d'Amminadab, soeur de Nachschon; et elle lui enfanta Nadab, Abihu, Eléazar et Ithamar.
Fils de Koré: Assir, Elkana et Abiasaph. Ce sont là les familles des Korites.
Eléazar, fils d'Aaron, prit pour femme une des filles de Puthiel; et elle lui enfanta Phinées. Tels sont les chefs de famille des Lévites, avec leurs familles.
Ce sont là cet Aaron et ce Moïse, à qui l'Eternel dit: Faites sortir du pays d'Egypte les enfants d'Israël, selon leurs armées.
Ce sont eux qui parlèrent à Pharaon, roi d'Egypte, pour faire sortir d'Egypte les enfants d'Israël. Ce sont là ce Moïse et cet Aaron.
Lorsque l'Eternel parla à Moïse dans le pays d'Egypte,
l'Eternel dit à Moïse: Je suis l'Eternel. Dis à Pharaon, roi d'Egypte, tout ce que je te dis.
Et Moïse répondit en présence de l'Eternel: Voici, je n'ai pas la parole facile; comment Pharaon m'écouterait-il?
L'Eternel régnera éternellement et à toujours.
Il était roi en Israël, Quand s'assemblaient les chefs du peuple Et les tribus d'Israël.
Gédéon leur dit: Je ne dominerai point sur vous, et mes fils ne domineront point sur vous; c'est l'Eternel qui dominera sur vous.
Abimélec, fils de Jerubbaal, se rendit à Sichem vers les frères de sa mère, et voici comment il leur parla, ainsi qu'à toute la famille de la maison du père de sa mère:
Dites, je vous prie, aux oreilles de tous les habitants de Sichem: Vaut-il mieux pour vous que soixante-dix hommes, tous fils de Jerubbaal, dominent sur vous, ou qu'un seul homme domine sur vous? Et souvenez-vous que je suis votre os et votre chair.
Les frères de sa mère répétèrent pour lui toutes ces paroles aux oreilles de tous les habitants de Sichem, et leur coeur inclina en faveur d'Abimélec, car ils se disaient: C'est notre frère.
Ils lui donnèrent soixante-dix sicles d'argent, qu'ils enlevèrent de la maison de Baal-Berith. Abimélec s'en servit pour acheter des misérables et des turbulents, qui allèrent après lui.
Il vint dans la maison de son père à Ophra, et il tua ses frères, fils de Jerubbaal, soixante-dix hommes, sur une même pierre. Il n'échappa que Jotham, le plus jeune fils de Jerubbaal, car il s'était caché.
Tous les habitants de Sichem et toute la maison de Millo se rassemblèrent; ils vinrent, et proclamèrent roi Abimélec, près du chêne planté dans Sichem.
Jotham en fut informé. Il alla se placer sur le sommet de la montagne de Garizim, et voici ce qu'il leur cria à haute voix: Ecoutez-moi, habitants de Sichem, et que Dieu vous écoute!
Les arbres partirent pour aller oindre un roi et le mettre à leur tête. Ils dirent à l'olivier: Règne sur nous.
Mais l'olivier leur répondit: Renoncerais-je à mon huile, qui m'assure les hommages de Dieu et des hommes, pour aller planer sur les arbres?
Et les arbres dirent au figuier: Viens, toi, règne sur nous.
Mais le figuier leur répondit: Renoncerais-je à ma douceur et à mon excellent fruit, pour aller planer sur les arbres?
Et les arbres dirent à la vigne: Viens, toi, règne sur nous.
Mais la vigne leur répondit: Renoncerais-je à mon vin, qui réjouit Dieu et les hommes, pour aller planer sur les arbres?
Alors tous les arbres dirent au buisson d'épines: Viens, toi, règne sur nous.
Et le buisson d'épines répondit aux arbres: Si c'est de bonne foi que vous voulez m'oindre pour votre roi, venez, réfugiez-vous sous mon ombrage; sinon, un feu sortira du buisson d'épines, et dévorera les cèdres du Liban.
Maintenant, est-ce de bonne foi et avec intégrité que vous avez agi en proclamant roi Abimélec? avez-vous eu de la bienveillance pour Jerubbaal et sa maison? l'avez-vous traité selon les services qu'il a rendus? -
Car mon père a combattu pour vous, il a exposé sa vie, et il vous a délivrés de la main de Madian;
et vous, vous vous êtes levés contre la maison de mon père, vous avez tué ses fils, soixante-dix hommes, sur une même pierre, et vous avez proclamé roi sur les habitants de Sichem, Abimélec, fils de sa servante, parce qu'il est votre frère. -
Si c'est de bonne foi et avec intégrité qu'en ce jour vous avez agi envers Jerubbaal et sa maison, eh bien! qu'Abimélec fasse votre joie, et que vous fassiez aussi la sienne!
Sinon, qu'un feu sorte d'Abimélec et dévore les habitants de Sichem et la maison de Millo, et qu'un feu sorte des habitants de Sichem et de la maison de Millo et dévore Abimélec!
Jotham se retira et prit la fuite; il s'en alla à Beer, où il demeura loin d'Abimélec, son frère.
Abimélec avait dominé trois ans sur Israël.
Alors Dieu envoya un mauvais esprit entre Abimélec et les habitants de Sichem, et les habitants de Sichem furent infidèles à Abimélec,
afin que la violence commise sur les soixante-dix fils de Jerubbaal reçût son châtiment, et que leur sang retombât sur Abimélec, leur frère, qui les avait tués, et sur les habitants de Sichem, qui l'avaient aidé à tuer ses frères.
Les habitants de Sichem placèrent en embuscade contre lui, sur les sommets des montagnes, des gens qui dépouillaient tous ceux qui passaient près d'eux sur le chemin. Et cela fut rapporté à Abimélec.
Gaal, fils d'Ebed, vint avec ses frères, et ils passèrent à Sichem. Les habitants de Sichem eurent confiance en lui.
Ils sortirent dans la campagne, vendangèrent leurs vignes, foulèrent les raisins, et se livrèrent à des réjouissances; ils entrèrent dans la maison de leur dieu, ils mangèrent et burent, et ils maudirent Abimélec.
Et Gaal, fils d'Ebed, disait: Qui est Abimélec, et qu'est Sichem, pour que nous servions Abimélec? N'est-il pas fils de Jerubbaal, et Zebul n'est-il pas son commissaire? Servez les hommes de Hamor, père de Sichem; mais nous, pourquoi servirions-nous Abimélec?
Oh! si j'étais le maître de ce peuple, je renverserais Abimélec. Et il disait d'Abimélec: Renforce ton armée, mets-toi en marche!
Zebul, gouverneur de la ville, apprit ce que disait Gaal, fils d'Ebed, et sa colère s'enflamma.
Il envoya secrètement des messagers à Abimélec, pour lui dire: Voici, Gaal, fils d'Ebed, et ses frères, sont venus à Sichem, et ils soulèvent la ville contre toi.
Maintenant, pars de nuit, toi et le peuple qui est avec toi, et mets-toi en embuscade dans la campagne.
Le matin, au lever du soleil, tu fondras avec impétuosité sur la ville. Et lorsque Gaal et le peuple qui est avec lui sortiront contre toi, tu lui feras ce que tes forces permettront.
Abimélec et tout le peuple qui était avec lui partirent de nuit, et ils se mirent en embuscade près de Sichem, divisés en quatre corps.
Gaal, fils d'Ebed, sortit, et il se tint à l'entrée de la porte de la ville. Abimélec et tout le peuple qui était avec lui se levèrent alors de l'embuscade.
Gaal aperçut le peuple, et il dit à Zebul: Voici un peuple qui descend du sommet des montagnes. Zebul lui répondit: C'est l'ombre des montagnes que tu prends pour des hommes.
Gaal, reprenant la parole, dit: C'est bien un peuple qui descend des hauteurs du pays, et une troupe arrive par le chemin du chêne des devins.
Zebul lui répondit: Où donc est ta bouche, toi qui disais: Qui est Abimélec, pour que nous le servions? N'est-ce point là le peuple que tu méprisais? Marche maintenant, livre-lui bataille!
Gaal s'avança à la tête des habitants de Sichem, et livra bataille à Abimélec.
Poursuivi par Abimélec, il prit la fuite devant lui, et beaucoup d'hommes tombèrent morts jusqu'à l'entrée de la porte.
Abimélec s'arrêta à Aruma. Et Zebul chassa Gaal et ses frères, qui ne purent rester à Sichem.
Le lendemain, le peuple sortit dans la campagne. Abimélec, qui en fut informé,
prit sa troupe, la partagea en trois corps, et se mit en embuscade dans la campagne. Ayant vu que le peuple sortait de la ville, il se leva contre eux, et les battit.
Abimélec et les corps qui étaient avec lui se portèrent en avant, et se placèrent à l'entrée de la porte de la ville; deux de ces corps se jetèrent sur tous ceux qui étaient dans la campagne, et les battirent.
Abimélec attaqua la ville pendant toute la journée; il s'en empara, et tua le peuple qui s'y trouvait. Puis il rasa la ville, et y sema du sel.
A cette nouvelle, tous les habitants de la tour de Sichem se rendirent dans la forteresse de la maison du dieu Berith.
On avertit Abimélec que tous les habitants de la tour de Sichem s'y étaient rassemblés.
Alors Abimélec monta sur la montagne de Tsalmon, lui et tout le peuple qui était avec lui. Il prit en main une hache, coupa une branche d'arbre, l'enleva et la mit sur son épaule. Ensuite il dit au peuple qui était avec lui: Vous avez vu ce que j'ai fait, hâtez-vous de faire comme moi.
Et ils coupèrent chacun une branche, et suivirent Abimélec; ils placèrent les branches contre la forteresse, et l'incendièrent avec ceux qui y étaient. Ainsi périrent tous les gens de la tour de Sichem, au nombre d'environ mille, hommes et femmes.
Abimélec marcha contre Thébets. Il assiégea Thébets, et s'en empara.
Il y avait au milieu de la ville une forte tour, où se réfugièrent tous les habitants de la ville, hommes et femmes; ils fermèrent sur eux, et montèrent sur le toit de la tour.
Abimélec parvint jusqu'à la tour; il l'attaqua, et s'approcha de la porte pour y mettre le feu.
Alors une femme lança sur la tête d'Abimélec un morceau de meule de moulin, et lui brisa le crâne.
Aussitôt il appela le jeune homme qui portait ses armes, et lui dit: Tire ton épée, et donne-moi la mort, de peur qu'on ne dise de moi: C'est une femme qui l'a tué. Le jeune homme le perça, et il mourut.
Quand les hommes d'Israël virent qu'Abimélec était mort, ils s'en allèrent chacun chez soi.
Ainsi Dieu fit retomber sur Abimélec le mal qu'il avait fait à son père, en tuant ses soixante-dix frères,
et Dieu fit retomber sur la tête des gens de Sichem tout le mal qu'ils avaient fait. Ainsi s'accomplit sur eux la malédiction de Jotham, fils de Jerubbaal.
L'Eternel, ton Dieu, te suscitera du milieu de toi, d'entre tes frères, un prophète comme moi: vous l'écouterez!
Sur Lévi il dit: Les thummim et les urim ont été confiés à l'homme saint, Que tu as tenté à Massa, Et avec qui tu as contesté aux eaux de Meriba.
Lévi dit de son père et de sa mère: Je ne les ai point vus! Il ne distingue point ses frères, Il ne connaît point ses enfants. Car ils observent ta parole, Et ils gardent ton alliance;
Ils enseignent tes ordonnances à Jacob, Et ta loi à Israël; Ils mettent l'encens sous tes narines, Et l'holocauste sur ton autel.
Bénis sa force, ô Eternel! Agrée l'oeuvre de ses mains! Brise les reins de ses adversaires, Et que ses ennemis ne se relèvent plus!
Les enfants d'Israël crièrent à l'Eternel, et l'Eternel leur suscita un libérateur qui les délivra, Othniel, fils de Kenaz, frère cadet de Caleb.
Jephthé, le Galaadite, était un vaillant héros. Il était fils d'une femme prostituée; et c'est Galaad qui avait engendré Jephthé.
L'Eternel suscita des juges, afin qu'ils les délivrassent de la main de ceux qui les pillaient.
Les enfants d'Israël crièrent à l'Eternel, et l'Eternel leur suscita un libérateur, Ehud, fils de Guéra, Benjamite, qui ne se servait pas de la main droite. Les enfants d'Israël envoyèrent par lui un présent à Eglon, roi de Moab.
Toute l'assemblée des enfants d'Israël se réunit à Silo, et ils y placèrent la tente d'assignation. Le pays était soumis devant eux.
Adoni-Tsédek, roi de Jérusalem, apprit que Josué s'était emparé d'Aï et l'avait dévouée par interdit, qu'il avait traité Aï et son roi comme il avait traité Jéricho et son roi, et que les habitants de Gabaon avaient fait la paix avec Israël et étaient au milieu d'eux.
Il eut alors une forte crainte; car Gabaon était une grande ville, comme une des villes royales, plus grande même qu'Aï, et tous ses hommes étaient vaillants.
Adoni-Tsédek, roi de Jérusalem, fit dire à Hoham, roi d'Hébron, à Piream, roi de Jarmuth, à Japhia, roi de Lakis, et à Debir, roi d'Eglon:
Montez vers moi, et aidez-moi, afin que nous frappions Gabaon, car elle a fait la paix avec Josué et avec les enfants d'Israël.
Cinq rois des Amoréens, le roi de Jérusalem, le roi d'Hébron, le roi de Jarmuth, le roi de Lakis, le roi d'Eglon, se réunirent ainsi et montèrent avec toutes leurs armées; ils vinrent camper près de Gabaon, et l'attaquèrent.
Les gens de Gabaon envoyèrent dire à Josué, au camp de Guilgal: N'abandonne pas tes serviteurs, monte vers nous en hâte, délivre-nous, donne-nous du secours; car tous les rois des Amoréens, qui habitent la montagne, se sont réunis contre nous.
Josué monta de Guilgal, lui et tous les gens de guerre avec lui, et tous les vaillants hommes.
L'Eternel dit à Josué: Ne les crains point, car je les livre entre tes mains, et aucun d'eux ne tiendra devant toi.
Josué arriva subitement sur eux, après avoir marché toute la nuit depuis Guilgal.
L'Eternel les mit en déroute devant Israël; et Israël leur fit éprouver une grande défaite près de Gabaon, les poursuivit sur le chemin qui monte à Beth-Horon, et les battit jusqu'à Azéka et à Makkéda.
Comme ils fuyaient devant Israël, et qu'ils étaient à la descente de Beth-Horon, l'Eternel fit tomber du ciel sur eux de grosses pierres jusqu'à Azéka, et ils périrent; ceux qui moururent par les pierres de grêle furent plus nombreux que ceux qui furent tués avec l'épée par les enfants d'Israël.
Alors Josué parla à l'Eternel, le jour où l'Eternel livra les Amoréens aux enfants d'Israël, et il dit en présence d'Israël: Soleil, arrête-toi sur Gabaon, Et toi, lune, sur la vallée d'Ajalon!
Et le soleil s'arrêta, et la lune suspendit sa course, Jusqu'à ce que la nation eût tiré vengeance de ses ennemis. Cela n'est-il pas écrit dans le livre du Juste? Le soleil s'arrêta au milieu du ciel, Et ne se hâta point de se coucher, presque tout un jour.
Il n'y a point eu de jour comme celui-là, ni avant ni après, où l'Eternel ait écouté la voix d'un homme; car l'Eternel combattait pour Israël.
Et Josué, et tout Israël avec lui, retourna au camp à Guilgal.
Les cinq rois s'enfuirent, et se cachèrent dans une caverne à Makkéda.
On le rapporta à Josué, en disant: Les cinq rois se trouvent cachés dans une caverne à Makkéda.
Josué dit: Roulez de grosses pierres à l'entrée de la caverne, et mettez-y des hommes pour les garder.
Et vous, ne vous arrêtez pas, poursuivez vos ennemis, et attaquez-les par derrière; ne les laissez pas entrer dans leurs villes, car l'Eternel, votre Dieu, les a livrés entre vos mains.
Après que Josué et les enfants d'Israël leur eurent fait éprouver une très grande défaite, et les eurent complètement battus, ceux qui purent échapper se sauvèrent dans les villes fortifiées,
et tout le peuple revint tranquillement au camp vers Josué à Makkéda, sans que personne remuât sa langue contre les enfants d'Israël.
Josué dit alors: Ouvrez l'entrée de la caverne, faites-en sortir ces cinq rois, et amenez-les-moi.
Ils firent ainsi, et lui amenèrent les cinq rois qu'ils avaient fait sortir de la caverne, le roi de Jérusalem, le roi d'Hébron, le roi de Jarmuth, le roi de Lakis, le roi d'Eglon.
Lorsqu'ils eurent amené ces rois devant Josué, Josué appela tous les hommes d'Israël, et dit aux chefs des gens de guerre qui avaient marché avec lui: Approchez-vous, mettez vos pieds sur les cous de ces rois. Ils s'approchèrent, et ils mirent les pieds sur leurs cous.
Josué leur dit: Ne craignez point et ne vous effrayez point, fortifiez-vous et ayez du courage, car c'est ainsi que l'Eternel traitera tous vos ennemis contre lesquels vous combattez.
Après cela, Josué les frappa et les fit mourir; il les pendit à cinq arbres, et ils restèrent pendus aux arbres jusqu'au soir.
Vers le coucher du soleil, Josué ordonna qu'on les descendît des arbres, on les jeta dans la caverne où ils s'étaient cachés, et l'on mit à l'entrée de la caverne de grosses pierres, qui y sont demeurées jusqu'à ce jour.
Josué prit Makkéda le même jour, et la frappa du tranchant de l'épée; il dévoua par interdit le roi, la ville et tous ceux qui s'y trouvaient; il n'en laissa échapper aucun, et il traita le roi de Makkéda comme il avait traité le roi de Jéricho.
Josué, et tout Israël avec lui, passa de Makkéda à Libna, et il attaqua Libna.
L'Eternel la livra aussi, avec son roi, entre les mains d'Israël, et la frappa du tranchant de l'épée, elle et tous ceux qui s'y trouvaient; il n'en laissa échapper aucun, et il traita son roi comme il avait traité le roi de Jéricho.
Josué, et tout Israël avec lui, passa de Libna à Lakis; il campa devant elle, et il l'attaqua.
L'Eternel livra Lakis entre les mains d'Israël, qui la prit le second jour, et la frappa du tranchant de l'épée, elle et tous ceux qui s'y trouvaient, comme il avait traité Libna.
Alors Horam, roi de Guézer, monta pour secourir Lakis. Josué le battit, lui et son peuple, sans laisser échapper personne.
Josué, et tout Israël avec lui, passa de Lakis à Eglon; ils campèrent devant elle, et ils l'attaquèrent.
Ils la prirent le même jour, et la frappèrent du tranchant de l'épée, elle et tous ceux qui s'y trouvaient; Josué la dévoua par interdit le jour même, comme il avait traité Lakis.
Josué, et tout Israël avec lui, monta d'Eglon à Hébron, et ils l'attaquèrent.
Ils la prirent, et la frappèrent du tranchant de l'épée, elle, son roi, toutes les villes qui en dépendaient, et tous ceux qui s'y trouvaient; Josué n'en laissa échapper aucun, comme il avait fait à Eglon, et il la dévoua par interdit avec tous ceux qui s'y trouvaient.
Josué, et tout Israël avec lui, se dirigea sur Debir, et il l'attaqua.
Il la prit, elle, son roi, et toutes les villes qui en dépendaient; ils les frappèrent du tranchant de l'épée, et ils dévouèrent par interdit tous ceux qui s'y trouvaient, sans en laisser échapper aucun; Josué traita Debir et son roi comme il avait traité Hébron et comme il avait traité Libna et son roi.
Josué battit tout le pays, la montagne, le midi, la plaine et les coteaux, et il en battit tous les rois; il ne laissa échapper personne, et il dévoua par interdit tout ce qui respirait, comme l'avait ordonné l'Eternel, le Dieu d'Israël.
Josué les battit de Kadès-Barnéa à Gaza, il battit tout le pays de Gosen jusqu'à Gabaon.
Josué prit en même temps tous ces rois et leur pays, car l'Eternel, le Dieu d'Israël, combattait pour Israël.
Et Josué, et tout Israël avec lui, retourna au camp à Guilgal.
Tels sont les héritages que le sacrificateur Eléazar, Josué, fils de Nun, et les chefs de famille des tribus des enfants d'Israël, distribuèrent par le sort devant l'Eternel à Silo, à l'entrée de la tente d'assignation. Ils achevèrent ainsi le partage du pays.
Chaque année, cet homme montait de sa ville à Silo, pour se prosterner devant l'Eternel des armées et pour lui offrir des sacrifices. Là se trouvaient les deux fils d'Eli, Hophni et Phinées, sacrificateurs de l'Eternel.
Le peuple rentra au camp, et les anciens d'Israël dirent: Pourquoi l'Eternel nous a-t-il laissé battre aujourd'hui par les Philistins? Allons chercher à Silo l'arche de l'alliance de l'Eternel; qu'elle vienne au milieu de nous, et qu'elle nous délivre de la main de nos ennemis.
En ce temps-là, il n'y avait point de roi en Israël; et la tribu des Danites se cherchait une possession pour s'établir, car jusqu'à ce jour il ne lui était point échu d'héritage au milieu des tribus d'Israël.
Dans ce temps où il n'y avait point de roi en Israël, un Lévite, qui séjournait à l'extrémité de la montagne d'Ephraïm, prit pour sa concubine une femme de Bethléhem de Juda.
En ce temps-là, il n'y avait point de roi en Israël. Chacun faisait ce qui lui semblait bon.
Lorsque Samuel devint vieux, il établit ses fils juges sur Israël.
Son fils premier-né se nommait Joël, et le second Abija; ils étaient juges à Beer-Schéba.
Les fils de Samuel ne marchèrent point sur ses traces; ils se livraient à la cupidité, recevaient des présents, et violaient la justice.
Tous les anciens d'Israël s'assemblèrent, et vinrent auprès de Samuel à Rama.
Ils lui dirent: Voici, tu es vieux, et tes fils ne marchent point sur tes traces; maintenant, établis sur nous un roi pour nous juger, comme il y en a chez toutes les nations.
Samuel vit avec déplaisir qu'ils disaient: Donne-nous un roi pour nous juger. Et Samuel pria l'Eternel.
L'Eternel dit à Samuel: Ecoute la voix du peuple dans tout ce qu'il te dira; car ce n'est pas toi qu'ils rejettent, c'est moi qu'ils rejettent, afin que je ne règne plus sur eux.
Ils agissent à ton égard comme ils ont toujours agi depuis que je les ai fait monter d'Egypte jusqu'à ce jour; ils m'ont abandonné, pour servir d'autres dieux.
Ecoute donc leur voix; mais donne-leur des avertissements, et fais-leur connaître le droit du roi qui régnera sur eux.
Samuel rapporta toutes les paroles de l'Eternel au peuple qui lui demandait un roi.
Il dit: Voici quel sera le droit du roi qui régnera sur vous. Il prendra vos fils, et il les mettra sur ses chars et parmi ses cavaliers, afin qu'ils courent devant son char;
il s'en fera des chefs de mille et des chefs de cinquante, et il les emploiera à labourer ses terres, à récolter ses moissons, à fabriquer ses armes de guerre et l'attirail de ses chars.
Il prendra vos filles, pour en faire des parfumeuses, des cuisinières et des boulangères.
Il prendra la meilleure partie de vos champs, de vos vignes et de vos oliviers, et la donnera à ses serviteurs.
Il prendra la dîme du produit de vos semences et de vos vignes, et la donnera à ses serviteurs.
Il prendra vos serviteurs et vos servantes, vos meilleurs boeufs et vos ânes, et s'en servira pour ses travaux.
Il prendra la dîme de vos troupeaux, et vous-mêmes serez ses esclaves.
Et alors vous crierez contre votre roi que vous vous serez choisi, mais l'Eternel ne vous exaucera point.
Le peuple refusa d'écouter la voix de Samuel. Non! dirent-ils, mais il y aura un roi sur nous,
et nous aussi nous serons comme toutes les nations; notre roi nous jugera il marchera à notre tête et conduira nos guerres.
Samuel, après avoir entendu toutes les paroles du peuple, les redit aux oreilles de l'Eternel.
Et l'Eternel dit à Samuel: Ecoute leur voix, et établis un roi sur eux. Et Samuel dit aux hommes d'Israël: Allez-vous-en chacun dans sa ville.
L'Eternel dit à Samuel: Ecoute la voix du peuple dans tout ce qu'il te dira; car ce n'est pas toi qu'ils rejettent, c'est moi qu'ils rejettent, afin que je ne règne plus sur eux.
Car l'Eternel est notre juge, L'Eternel est notre législateur, L'Eternel est notre roi: C'est lui qui nous sauve.
Mais l'Eternel est Dieu en vérité, Il est un Dieu vivant et un roi éternel; La terre tremble devant sa colère, Et les nations ne supportent pas sa fureur.
C'est moi qui ai oint mon roi Sur Sion, ma montagne sainte!
Eternel! le matin tu entends ma voix; Le matin je me tourne vers toi, et je regarde.
L'Eternel est roi à toujours et à perpétuité; Les nations sont exterminées de son pays.
tu mettras sur toi un roi que choisira l'Eternel, ton Dieu, tu prendras un roi du milieu de tes frères, tu ne pourras pas te donner un étranger, qui ne soit pas ton frère.
Samuel prit une fiole d'huile, qu'il répandit sur la tête de Saül. Il le baisa, et dit: L'Eternel ne t'a-t-il pas oint pour que tu sois le chef de son héritage?
L'Eternel dit à Samuel: Quand cesseras-tu de pleurer sur Saül? Je l'ai rejeté, afin qu'il ne règne plus sur Israël. Remplis ta corne d'huile, et va; je t'enverrai chez Isaï, Bethléhémite, car j'ai vu parmi ses fils celui que je désire pour roi.
Tu oindras aussi Jéhu, fils de Nimschi, pour roi d'Israël; et tu oindras Elisée, fils de Schaphath, d'Abel-Mehola, pour prophète à ta place.
Tout le peuple se rendit à Guilgal, et ils établirent Saül pour roi, devant l'Eternel, à Guilgal. Là, ils offrirent des sacrifices d'actions de grâces devant l'Eternel; et là, Saül et tous les hommes d'Israël se livrèrent à de grandes réjouissances.
Les hommes de Juda vinrent, et là ils oignirent David pour roi sur la maison de Juda. On informa David que c'étaient les gens de Jabès en Galaad qui avaient enterré Saül.
Toutes les tribus d'Israël vinrent auprès de David, à Hébron, et dirent: Voici, nous sommes tes os et ta chair.
Samuel prit une fiole d'huile, qu'il répandit sur la tête de Saül. Il le baisa, et dit: L'Eternel ne t'a-t-il pas oint pour que tu sois le chef de son héritage?
Ils tomberont sous le tranchant de l'épée, ils seront emmenés captifs parmi toutes les nations, et Jérusalem sera foulée aux pieds par les nations, jusqu'à ce que les temps des nations soient accomplis.
Je les rendrai un objet d'effroi, de malheur, pour tous les royaumes de la terre, un sujet d'opprobre, de sarcasme, de raillerie, et de malédiction, dans tous les lieux où je les chasserai.
Parmi ces nations, tu ne seras pas tranquille, et tu n'auras pas un lieu de repos pour la plante de tes pieds. L'Eternel rendra ton coeur agité, tes yeux languissants, ton âme souffrante.
Tous ceux qui t'aimaient t'oublient, Aucun ne prend souci de toi; Car je t'ai frappée comme frappe un ennemi, Je t'ai châtiée avec violence, A cause de la multitude de tes iniquités, Du grand nombre de tes péchés.
L'Eternel me dit: Quand Moïse et Samuel se présenteraient devant moi, Je ne serais pas favorable à ce peuple. Chasse-le loin de ma face, qu'il s'en aille!
Et s'ils te disent: Où irons-nous? Tu leur répondras: Ainsi parle l'Eternel: A la mort ceux qui sont pour la mort, A l'épée ceux qui sont pour l'épée, A la famine ceux qui sont pour la famine, A la captivité ceux qui sont pour la captivité!
J'enverrai contre eux quatre espèces de fléaux, dit l'Eternel, L'épée pour les tuer, Les chiens pour les traîner, Les oiseaux du ciel et les bêtes de la terre Pour les dévorer et les détruire.
Je les rendrai un objet d'effroi pour tous les royaumes de la terre, A cause de Manassé, fils d'Ezéchias, roi de Juda, Et de tout ce qu'il a fait dans Jérusalem.
Qui aura pitié de toi, Jérusalem, Qui te plaindra? Qui ira s'informer de ton état?
Tu m'as abandonné, dit l'Eternel, tu es allée en arrière; Mais j'étends ma main sur toi, et je te détruis, Je suis las d'avoir compassion.
Je les vanne avec le vent aux portes du pays; Je prive d'enfants, je fais périr mon peuple, Qui ne s'est pas détourné de ses voies.
Ses veuves sont plus nombreuses que les grains de sable de la mer; J'amène sur eux, sur la mère du jeune homme, Le dévastateur en plein midi; Je fais soudain tomber sur elle l'angoisse et la terreur.
Celle qui avait enfanté sept fils est désolée, Elle rend l'âme; Son soleil se couche quand il est encore jour; Elle est confuse, couverte de honte. Ceux qui restent, je les livre à l'épée devant leurs ennemis, Dit l'Eternel.
Malheur à moi, ma mère, de ce que tu m'as fait naître Homme de dispute et de querelle pour tout le pays! Je n'emprunte ni ne prête, Et cependant tous me maudissent.
L'Eternel dit: Certes, tu auras un avenir heureux; Certes, je forcerai l'ennemi à t'adresser ses supplications, Au temps du malheur et au temps de la détresse.
Le fer brisera-t-il le fer du septentrion et l'airain?
Je livre gratuitement au pillage tes biens et tes trésors, A cause de tous tes péchés, sur tout ton territoire.
Je te fais passer avec ton ennemi dans un pays que tu ne connais pas, Car le feu de ma colère s'est allumé, Il brûle sur vous.
Tu sais tout, ô Eternel, souviens-toi de moi, ne m'oublie pas, Venge-moi de mes persécuteurs! Ne m'enlève pas, tandis que tu te montres lent à la colère! Sache que je supporte l'opprobre à cause de toi.
J'ai recueilli tes paroles, et je les ai dévorées; Tes paroles ont fait la joie et l'allégresse de mon coeur; Car ton nom est invoqué sur moi, Eternel, Dieu des armées!
Je ne me suis point assis dans l'assemblée des moqueurs, afin de m'y réjouir; Mais à cause de ta puissance, je me suis assis solitaire, Car tu me remplissais de fureur.
Pourquoi ma souffrance est-elle continuelle? Pourquoi ma plaie est-elle douloureuse, et ne veut-elle pas se guérir? Serais-tu pour moi comme une source trompeuse, Comme une eau dont on n'est pas sûr?
C'est pourquoi ainsi parle l'Eternel: Si tu te rattaches à moi, je te répondrai, et tu te tiendras devant moi; Si tu sépares ce qui est précieux de ce qui est vil, tu seras comme ma bouche. C'est à eux de revenir à toi, Mais ce n'est pas à toi de retourner vers eux.
Je te rendrai pour ce peuple comme une forte muraille d'airain; Ils te feront la guerre, mais ils ne te vaincront pas; Car je serai avec toi pour te sauver et te délivrer, Dit l'Eternel.
Je te délivrerai de la main des méchants, Je te sauverai de la main des violents.
Eh quoi! le Seigneur, dans sa colère, a couvert de nuages la fille de Sion! Il a précipité du ciel sur la terre la magnificence d'Israël! Il ne s'est pas souvenu de son marchepied, Au jour de sa colère!
Le Seigneur a détruit sans pitié toutes les demeures de Jacob; Il a, dans sa fureur, renversé les forteresses de la fille de Juda, Il les a fait rouler à terre; Il a profané le royaume et ses chefs.
Il a, dans son ardente colère, abattu toute la force d'Israël; Il a retiré sa droite en présence de l'ennemi; Il a allumé dans Jacob des flammes de feu, Qui dévorent de tous côtés.
Il a tendu son arc comme un ennemi; Sa droite s'est dressée comme celle d'un assaillant; Il a fait périr tout ce qui plaisait aux regards; Il a répandu sa fureur comme un feu sur la tente de la fille de Sion.
Le Seigneur a été comme un ennemi; Il a dévoré Israël, il a dévoré tous ses palais, Il a détruit ses forteresses; Il a rempli la fille de Juda de plaintes et de gémissements.
Mais ils ont été rebelles, ils ont attristé son esprit saint; Et il est devenu leur ennemi, il a combattu contre eux.
A cause de cela voici, je vous oublierai, Et je vous rejetterai, vous et la ville Que j'avais donnée à vous et à vos pères, Je vous rejetterai loin de ma face;
La parole qui fut adressée à Jérémie de la part de l'Eternel, après que Nebuzaradan, chef des gardes, l'eut renvoyé de Rama. Quand il le fit chercher, Jérémie était lié de chaînes parmi tous les captifs de Jérusalem et de Juda qu'on emmenait à Babylone.
Le chef des gardes envoya chercher Jérémie, et lui dit: L'Eternel, ton Dieu, a annoncé ces malheurs contre ce lieu;
l'Eternel a fait venir et a exécuté ce qu'il avait dit, et ces choses vous sont arrivées parce que vous avez péché contre l'Eternel et que vous n'avez pas écouté sa voix.
Maintenant voici, je te délivre aujourd'hui des chaînes que tu as aux mains; si tu veux venir avec moi à Babylone, viens, j'aurai soin de toi; si cela te déplaît de venir avec moi à Babylone, ne viens pas; regarde, tout le pays est devant toi, va où il te semblera bon et convenable d'aller.
Et comme il tardait à répondre: Retourne, ajouta-t-il, vers Guedalia, fils d'Achikam, fils de Schaphan, que le roi de Babylone a établi sur les villes de Juda, et reste avec lui parmi le peuple; ou bien, va partout où il te conviendra d'aller. Le chef des gardes lui donna des vivres et des présents, et le congédia.
Jérémie alla vers Guedalia, fils d'Achikam, à Mitspa, et il resta avec lui parmi le peuple qui était demeuré dans le pays.
Lorsque tous les chefs des troupes qui étaient dans les campagnes eurent appris, eux et leurs hommes, que le roi de Babylone avait établi gouverneur du pays Guedalia, fils d'Achikam, et qu'il lui avait confié les hommes, les femmes, les enfants, et ceux des pauvres du pays qu'on n'avait pas emmenés captifs à Babylone,
ils se rendirent auprès de Guedalia à Mitspa, savoir Ismaël, fils de Nethania, Jochanan et Jonathan, fils de Karéach, Seraja, fils de Thanhumeth, les fils d'Ephaï de Nethopha, et Jezania, fils du Maacatite, eux et leurs hommes.
Guedalia, fils d'Achikam, fils de Schaphan, leur jura, à eux et à leurs hommes, en disant: Ne craignez pas de servir les Chaldéens; demeurez dans le pays, servez le roi de Babylone, et vous vous en trouverez bien.
Voici, je reste à Mitspa, pour être présent devant les Chaldéens qui viendront vers nous; et vous, faites la récolte du vin, des fruits d'été et de l'huile, mettez-les dans vos vases, et demeurez dans vos villes que vous occupez.
Tous les Juifs qui étaient au pays de Moab, chez les Ammonites, au pays d'Edom, et dans tous les pays, apprirent que le roi de Babylone avait laissé un reste dans Juda, et qu'il leur avait donné pour gouverneur Guedalia, fils d'Achikam, fils de Schaphan.
Et tous les Juifs revinrent de tous les lieux où ils étaient dispersés, ils se rendirent dans le pays de Juda vers Guedalia à Mitspa, et ils firent une abondante récolte de vin et de fruits d'été.
Jochanan, fils de Karéach, et tous les chefs des troupes qui étaient dans les campagnes, vinrent auprès de Guedalia à Mitspa,
et lui dirent: Sais-tu que Baalis, roi des Ammonites, a chargé Ismaël, fils de Nethania, de t'ôter la vie? Mais Guedalia, fils d'Achikam, ne les crut point.
Et Jochanan, fils de Karéach, dit secrètement à Guedalia à Mitspa: Permets que j'aille tuer Ismaël, fils de Nethania. Personne ne le saura. Pourquoi t'ôterait-il la vie? pourquoi tous ceux de Juda rassemblés auprès de toi se disperseraient-ils, et le reste de Juda périrait-il?
Guedalia, fils d'Achikam, répondit à Jochanan, fils de Karéach: Ne fais pas cela; car ce que tu dis sur Ismaël est faux.
Je les rendrai un objet d'effroi, de malheur, pour tous les royaumes de la terre, un sujet d'opprobre, de sarcasme, de raillerie, et de malédiction, dans tous les lieux où je les chasserai.
Car Dieu ne se repent pas de ses dons et de son appel.
En ce qui concerne l'Evangile, ils sont ennemis à cause de vous; mais en ce qui concerne l'élection, ils sont aimés à cause de leurs pères.
Or, si les prémices sont saintes, la masse l'est aussi; et si la racine est sainte, les branches le sont aussi.
Mais toi, Israël, mon serviteur, Jacob, que j'ai choisi, Race d'Abraham que j'ai aimé!
Mais, parce que l'Eternel vous aime, parce qu'il a voulu tenir le serment qu'il avait fait à vos pères, l'Eternel vous a fait sortir par sa main puissante, vous a délivrés de la maison de servitude, de la main de Pharaon, roi d'Egypte.
Mais, lorsqu'ils seront dans le pays de leurs ennemis, je ne les rejetterai pourtant point, et je ne les aurai point en horreur jusqu'à les exterminer, jusqu'à rompre mon alliance avec eux; car je suis l'Eternel, leur Dieu.
regardant l'opprobre de Christ comme une richesse plus grande que les trésors de l'Egypte, car il avait les yeux fixés sur la rémunération.
Je mettrai inimitié entre toi et la femme, entre ta postérité et sa postérité: celle-ci t'écrasera la tête, et tu lui blesseras le talon.
L'Eternel dit à Abram: Va-t-en de ton pays, de ta patrie, et de la maison de ton père, dans le pays que je te montrerai.
Je ferai de toi une grande nation, et je te bénirai; je rendrai ton nom grand, et tu seras une source de bénédiction.
Je bénirai ceux qui te béniront, et je maudirai ceux qui te maudiront; et toutes les familles de la terre seront bénies en toi.
Vous adorez ce que vous ne connaissez pas; nous, nous adorons ce que nous connaissons, car le salut vient des Juifs.
Or les promesses ont été faites à Abraham et à sa postérité. Il n'est pas dit: et aux postérités, comme s'il s'agissait de plusieurs, mais en tant qu'il s'agit d'une seule: et à ta postérité, c'est-à-dire, à Christ.
Mais vous, l'Eternel vous a pris, et vous a fait sortir de la fournaise de fer de l'Egypte, afin que vous fussiez un peuple qui lui appartînt en propre, comme vous l'êtes aujourd'hui.
C'est pourquoi dis aux enfants d'Israël: Je suis l'Eternel, je vous affranchirai des travaux dont vous chargent les Egyptiens, je vous délivrerai de leur servitude, et je vous sauverai à bras étendu et par de grands jugements.
Tu leur diras: Ainsi parle le Seigneur, l'Eternel: Le jour où j'ai choisi Israël, j'ai levé ma main vers la postérité de la maison de Jacob, et je me suis fait connaître à eux dans le pays d'Egypte; j'ai levé ma main vers eux, en disant: Je suis l'Eternel, votre Dieu.
Cela arriva parce que les enfants d'Israël péchèrent contre l'Eternel, leur Dieu, qui les avait fait monter du pays d'Egypte, de dessous la main de Pharaon, roi d'Egypte, et parce qu'ils craignirent d'autres dieux.
La parole de l'Eternel me fut adressée, en ces mots:
Fils de l'homme, fais connaître à Jérusalem ses abominations!
Tu diras: Ainsi parle le Seigneur, l'Eternel, à Jérusalem: Par ton origine et ta naissance tu es du pays de Canaan; ton père était un Amoréen, et ta mère une Héthienne.
A ta naissance, au jour où tu naquis, ton nombril n'a pas été coupé, tu n'as pas été lavée dans l'eau pour être purifiée, tu n'as pas été frottée avec du sel, tu n'as pas été enveloppée dans des langes.
Nul n'a porté sur toi un regard de pitié pour te faire une seule de ces choses, par compassion pour toi; mais tu as été jetée dans les champs, le jour de ta naissance, parce qu'on avait horreur de toi.
Je passai près de toi, je t'aperçus baignée dans ton sang, et je te dis: Vis dans ton sang! je te dis: Vis dans ton sang!
Je t'ai multipliée par dix milliers, comme les herbes des champs. Et tu pris de l'accroissement, tu grandis, tu devins d'une beauté parfaite; tes seins se formèrent, ta chevelure se développa. Mais tu étais nue, entièrement nue.
Je passai près de toi, je te regardai, et voici, ton temps était là, le temps des amours. J'étendis sur toi le pan de ma robe, je couvris ta nudité, je te jurai fidélité, je fis alliance avec toi, dit le Seigneur, l'Eternel, et tu fus à moi.
Je te lavai dans l'eau, je fis disparaître le sang qui était sur toi, et je t'oignis avec de l'huile.
Je te donnai des vêtements brodés, et une chaussure de peaux teintes en bleu; je te ceignis de fin lin, et je te couvris de soie.
Je te parai d'ornements: je mis des bracelets à tes mains, un collier à ton cou,
je mis un anneau à ton nez, des pendants à tes oreilles, et une couronne magnifique sur ta tête.
Ainsi tu fus parée d'or et d'argent, et tu fus vêtue de fin lin, de soie et d'étoffes brodées. La fleur de farine, le miel et l'huile, furent ta nourriture. Tu étais d'une beauté accomplie, digne de la royauté.
Et ta renommée se répandit parmi les nations, à cause de ta beauté; car elle était parfaite, grâce à l'éclat dont je t'avais ornée, dit le Seigneur, l'Eternel.
Mais tu t'es confiée dans ta beauté, et tu t'es prostituée, à la faveur de ton nom; tu as prodigué tes prostitutions à tous les passants, tu t'es livrée à eux.
Tu as pris de tes vêtements, tu t'es fait des hauts lieux que tu as garnis d'étoffes de toutes couleurs, et tu t'y es prostituée: rien de semblable n'était arrivé et n'arrivera jamais.
Tu as pris ta magnifique parure d'or et d'argent, que je t'avais donnée, et tu en as fait des simulacres d'hommes, auxquels tu t'es prostituée.
Tu as pris tes vêtements brodés, tu les en as couverts, et tu as offert à ces simulacres mon huile et mon encens.
Le pain que je t'avais donné, la fleur de farine, l'huile et le miel, dont je te nourrissais, tu leur as offert ces choses comme des parfums d'une odeur agréable. Voilà ce qui est arrivé, dit le Seigneur, l'Eternel.
Tu as pris tes fils et tes filles, que tu m'avais enfantés, et tu les leur as sacrifiés pour qu'ils leur servent d'aliment: n'était-ce pas assez de tes prostitutions?
Tu as égorgé mes fils, et tu les as donnés, en les faisant passer par le feu en leur honneur.
Au milieu de toutes tes abominations et de tes prostitutions, tu ne t'es pas souvenue du temps de ta jeunesse, lorsque tu étais nue, entièrement nue, et baignée dans ton sang.
Après toutes tes méchantes actions, -malheur, malheur à toi! dit le Seigneur, l'Eternel, -
tu t'es bâti des maisons de prostitution, tu t'es fait des hauts lieux dans toutes les places;
l'entrée de chaque chemin tu as construit tes hauts lieux, tu as déshonoré ta beauté, tu t'es livrée à tous les passants, tu as multiplié tes prostitutions.
Tu t'es prostituée aux Egyptiens, tes voisins au corps vigoureux, et tu as multiplié tes prostitutions pour m'irriter.
Et voici, j'ai étendu ma main contre toi, j'ai diminué la part que je t'avais assignée, je t'ai livrée à la volonté de tes ennemies, les filles des Philistins, qui ont rougi de ta conduite criminelle.
Tu t'es prostituée aux Assyriens, parce que tu n'étais pas rassasiée; tu t'es prostituée à eux, et tu n'as pas encore été rassasiée.
Tu as multiplié tes prostitutions avec le pays de Canaan et jusqu'en Chaldée, et avec cela tu n'as pas encore été rassasiée.
Quelle faiblesse de coeur tu as eue, dit le Seigneur, l'Eternel, en faisant toutes ces choses, qui sont l'oeuvre d'une maîtresse prostituée!
Lorsque tu bâtissais tes maisons de prostitution à l'entrée de chaque chemin, lorsque tu faisais tes hauts lieux dans toutes les places, tu n'as pas même été comme la prostituée qui réclame un salaire;
tu as été la femme adultère, qui reçoit des étrangers au lieu de son mari.
A toutes les prostituées on paie un salaire; mais toi, tu as fait des dons à tous tes amants, tu les as gagnés par des présents, afin de les attirer à toi de toutes parts dans tes prostitutions.
Tu as été le contraire des autres prostituées, parce qu'on ne te recherchait pas; et en donnant un salaire au lieu d'en recevoir un, tu as été le contraire des autres.
C'est pourquoi, prostituée, écoute la parole de l'Eternel!
Ainsi parle le Seigneur, l'Eternel: Parce que tes trésors ont été dissipés, et que ta nudité a été découverte dans tes prostitutions avec tes amants et avec toutes tes abominables idoles, et à cause du sang de tes enfants que tu leur as donnés,
voici, je rassemblerai tous tes amants avec lesquels tu te plaisais, tous ceux que tu as aimés et tous ceux que tu as haïs, je les rassemblerai de toutes parts contre toi, je leur découvrirai ta nudité, et ils verront toute ta nudité.
Je te jugerai comme on juge les femmes adultères et celles qui répandent le sang, et je ferai de toi une victime sanglante de la fureur et de la jalousie.
Je te livrerai entre leurs mains; ils abattront tes maisons de prostitution et détruiront tes hauts lieux; ils te dépouilleront de tes vêtements, prendront ta magnifique parure, et te laisseront nue, entièrement nue.
Ils amèneront la foule contre toi, ils te lapideront et te perceront à coups d'épée;
ils brûleront tes maisons par le feu, et ils feront justice de toi, aux yeux d'une multitude de femmes. Je ferai cesser ainsi ton impudicité et tu ne donneras plus de salaire.
J'assouvirai ma colère contre toi, et tu ne seras plus l'objet de ma jalousie; je m'apaiserai, je ne serai plus irrité.
Parce que tu ne t'es pas souvenue du temps de ta jeunesse, parce que tu m'as provoqué par toutes ces choses, voici, je ferai retomber ta conduite sur ta tête, dit le Seigneur, l'Eternel, et tu ne commettras plus le crime avec toutes tes abominations.
Voici, tous ceux qui disent des proverbes, t'appliqueront ce proverbe: Telle mère, telle fille!
Tu es la fille de ta mère, qui a repoussé son mari et ses enfants; tu es la soeur de tes soeurs, qui ont repoussé leurs maris et leurs enfants. Votre mère était une Héthienne, et votre père un Amoréen.
Ta grande soeur, qui demeure à ta gauche, c'est Samarie avec ses filles; et ta petite soeur, qui demeure à ta droite, c'est Sodome avec ses filles.
Tu n'as pas seulement marché dans leurs voies, commis les mêmes abominations, c'était trop peu; tu as été plus corrompue qu'elles dans toutes tes voies.
Je suis vivant! dit le Seigneur, l'Eternel, Sodome, ta soeur, et ses filles n'ont pas fait ce que vous avez fait, toi et tes filles.
Voici quel a été le crime de Sodome, ta soeur. Elle avait de l'orgueil, elle vivait dans l'abondance et dans une insouciante sécurité, elle et ses filles, et elle ne soutenait pas la main du malheureux et de l'indigent.
Elles sont devenues hautaines, et elles ont commis des abominations devant moi. Je les ai fait disparaître, quand j'ai vu cela.
Samarie n'a pas commis la moitié de tes péchés; tes abominations ont été plus nombreuses que les siennes, et tu as justifié tes soeurs par toutes les abominations que tu as faites.
Toi qui condamnais tes soeurs, supporte ton opprobre, à cause de tes péchés par lesquels tu t'es rendue plus abominable qu'elles, et qui les font paraître plus justes que toi; sois confuse, et supporte ton opprobre, puisque tu as justifié tes soeurs.
Je ramènerai leurs captifs, les captifs de Sodome et de ses filles, les captifs de Samarie et de ses filles, et tes captifs au milieu des leurs,
afin que tu subisses ton opprobre, et que tu rougisses de tout ce que tu as fait, en étant pour elles un sujet de consolation.
Tes soeurs, Sodome et ses filles, reviendront à leur premier état, Samarie et ses filles reviendront à leur premier état; et toi et tes filles, vous reviendrez à votre premier état.
Ne discourais-tu pas sur ta soeur Sodome, dans le temps de ton orgueil,
avant que ta méchanceté soit mise à nu, lorsque tu as reçu les outrages des filles de la Syrie et de tous ses alentours, des filles des Philistins, qui te méprisaient de tous côtés!
Tu portes tes crimes et tes abominations, dit l'Eternel.
Car ainsi parle le Seigneur, l'Eternel: J'agirai envers toi comme tu as agi, toi qui as méprisé le serment en rompant l'alliance.
Mais je me souviendrai de mon alliance avec toi au temps de ta jeunesse, et j'établirai avec toi une alliance éternelle.
Tu te souviendras de ta conduite, et tu en auras honte, quand tu recevras tes soeurs, les grandes et les petites; je te les donnerai pour filles, mais non en vertu de ton alliance.
J'établirai mon alliance avec toi, et tu sauras que je suis l'Eternel,
Afin que tu te souviennes du passé et que tu rougisses, afin que tu n'ouvres plus la bouche et que tu sois confuse, quand je te pardonnerai tout ce que tu as fait, dit le Seigneur, l'Eternel.
La parole de l'Eternel me fut adressée, en ces mots:
Fils de l'homme, il y avait deux femmes, Filles d'une même mère.
Elles se sont prostituées en Egypte, Elles se sont prostituées dans leur jeunesse; Là leurs mamelles ont été pressées, Là leur sein virginal a été touché.
L'aînée s'appelait Ohola, Et sa soeur Oholiba; Elles étaient à moi, Et elles ont enfanté des fils et des filles. Ohola, c'est Samarie; Oholiba, c'est Jérusalem.
Ohola me fut infidèle; Elle s'enflamma pour ses amants, Les Assyriens ses voisins,
Vêtus d'étoffes teintes en bleu, Gouverneurs et chefs, Tous jeunes et charmants, Cavaliers montés sur des chevaux.
Elle s'est prostituée à eux, A toute l'élite des enfants de l'Assyrie; Elle s'est souillée avec tous ceux pour lesquels elle s'était enflammée, Elle s'est souillée avec toutes leurs idoles.
Elle n'a pas renoncé à ses prostitutions d'Egypte: Car ils avaient couché avec elle dans sa jeunesse, Ils avaient touché son sein virginal, Et ils avaient répandu sur elle leurs prostitutions.
C'est pourquoi je l'ai livrée entre les mains de ses amants, Entre les mains des enfants de l'Assyrie, Pour lesquels elle s'était enflammée.
Ils ont découvert sa nudité, Ils ont pris ses fils et ses filles, Ils l'ont fait périr elle-même avec l'épée; Elle a été en renom parmi les femmes, Après les jugements exercés sur elle.
Sa soeur Oholiba vit cela, Et fut plus déréglée qu'elle dans sa passion; Ses prostitutions dépassèrent celles de sa soeur.
Elle s'enflamma pour les enfants de l'Assyrie, Gouverneurs et chefs, ses voisins, Vêtus magnifiquement, Cavaliers montés sur des chevaux, Tous jeunes et charmants.
Je vis qu'elle s'était souillée, Que l'une et l'autre avaient suivi la même voie.
Elle alla même plus loin dans ses prostitutions. Elle aperçut contre les murailles des peintures d'hommes, Des images de Chaldéens peints en couleur rouge,
Avec des ceintures autour des reins, Avec des turbans de couleurs variées flottant sur la tête, Tous ayant l'apparence de chefs, Et figurant des enfants de Babylone, De la Chaldée, leur patrie;
Elle s'enflamma pour eux, au premier regard, Et leur envoya des messagers en Chaldée.
Et les enfants de Babylone se rendirent auprès d'elle, Pour partager le lit des amours, Et ils la souillèrent par leurs prostitutions. Elle s'est souillée avec eux, Puis son coeur s'est détaché d'eux.
Elle a mis à nu son impudicité, Elle a découvert sa nudité; Et mon coeur s'est détaché d'elle, Comme mon coeur s'était détaché de sa soeur.
Elle a multiplié ses prostitutions, En pensant aux jours de sa jeunesse, Lorsqu'elle se prostituait au pays d'Egypte.
Elle s'est enflammée pour des impudiques, Dont la chair était comme celle des ânes, Et l'approche comme celle des chevaux.
Tu t'es souvenue des crimes de ta jeunesse, Lorsque les Egyptiens pressaient tes mamelles, A cause de ton sein virginal.
C'est pourquoi, Oholiba, ainsi parle le Seigneur, l'Eternel: Voici, j'excite contre toi tes amants, Ceux dont ton coeur s'est détaché, Et je les amène de toutes parts contre toi;
Les enfants de Babylone et tous les Chaldéens, Nobles, princes et seigneurs, Et tous les enfants de l'Assyrie avec eux, Jeunes et charmants, Tous gouverneurs et chefs, Chefs illustres, Tous montés sur des chevaux.
Ils marchent contre toi avec des armes, des chars et des roues, Et une multitude de peuples; Avec le grand bouclier et le petit bouclier, avec les casques, Ils s'avancent de toutes parts contre toi. Je leur remets le jugement, Et ils te jugeront selon leurs lois.
Je répands ma colère sur toi, Et ils te traiteront avec fureur. Ils te couperont le nez et les oreilles, Et ce qui reste de toi tombera par l'épée; Ils prendront tes fils et tes filles, Et ce qui reste de toi sera dévoré par le feu.
Ils te dépouilleront de tes vêtements, Et ils enlèveront les ornements dont tu te pares.
Je mettrai fin à tes crimes Et à tes prostitutions du pays d'Egypte; Tu ne porteras plus tes regards vers eux, Tu ne penseras plus à l'Egypte.
Car ainsi parle le Seigneur, l'Eternel: Voici, je te livre entre les mains de ceux que tu hais, Entre les mains de ceux dont ton coeur s'est détaché.
Ils te traiteront avec haine; Ils enlèveront toutes tes richesses, Et te laisseront nue, entièrement nue; La honte de tes impudicités sera découverte, De tes crimes et de tes prostitutions.
Ces choses t'arriveront, Parce que tu t'es prostituée aux nations, Parce que tu t'es souillée par leurs idoles.
Tu as marché dans la voie de ta soeur, Et je mets sa coupe dans ta main.
Ainsi parle le Seigneur, l'Eternel: Tu boiras la coupe de ta soeur, Tu la boiras large et profonde; Elle te rendra un objet de risée et de moquerie; Elle contient beaucoup.
Tu seras remplie d'ivresse et de douleur; C'est la coupe de désolation et de destruction, La coupe de ta soeur Samarie.
Tu la boiras, tu la videras, Tu la briseras en morceaux, Et tu te déchireras le sein. Car j'ai parlé, Dit le Seigneur, l'Eternel.
C'est pourquoi ainsi parle le Seigneur, l'Eternel: Parce que tu m'as oublié, Parce que tu m'as rejeté derrière ton dos, Porte donc aussi la peine de tes crimes et de tes prostitutions.
L'Eternel me dit: Fils de l'homme, jugeras-tu Ohola et Oholiba? Déclare-leur leurs abominations!
Elles se sont livrées à l'adultère, et il y a du sang à leurs mains: Elles ont commis adultère avec leurs idoles; Et les enfants qu'elles m'avaient enfantés, Elles les ont fait passer par le feu Pour qu'ils leur servent d'aliment.
Voici encore ce qu'elles m'ont fait: Elles ont souillé mon sanctuaire dans le même jour, Et elles ont profané mes sabbats.
Elles ont immolé leurs enfants à leurs idoles, Et elles sont allées le même jour dans mon sanctuaire, Pour le profaner. C'est là ce qu'elles ont fait dans ma maison.
Et même elles ont fait chercher des hommes venant de loin, Elles leur ont envoyé des messagers, et voici, ils sont venus. Pour eux tu t'es lavée, tu as mis du fard à tes yeux, Tu t'es parée de tes ornements;
Tu t'es assise sur un lit magnifique, Devant lequel une table était dressée, Et tu as placé sur cette table mon encens et mon huile.
On entendait les cris d'une multitude joyeuse; Et parmi cette foule d'hommes On a fait venir du désert des Sabéens, Qui ont mis des bracelets aux mains des deux soeurs Et de superbes couronnes sur leurs têtes.
Je dis alors au sujet de celle qui a vieilli dans l'adultère: Continuera-t-elle maintenant ses prostitutions, et viendra-t-on à elle?
Et l'on est venu vers elle comme l'on va chez une prostituée; C'est ainsi qu'on est allé vers Ohola et Oholiba, Ces femmes criminelles.
Mais des hommes justes les jugeront, Comme on juge les femmes adultères, Comme on juge celles qui répandent le sang; Car elles sont adultères, et il y a du sang à leurs mains.
Car ainsi parle le Seigneur, l'Eternel: Je ferai monter contre elles une multitude, Et je les livrerai à la terreur et au pillage.
Cette multitude les lapidera, Et les abattra à coups d'épée; On tuera leurs fils et leurs filles, On brûlera leurs maisons par le feu.
Je ferai cesser ainsi le crime dans le pays; Toutes les femmes recevront instruction, Et ne commettront pas de crime comme le vôtre.
On fera retomber votre crime sur vous, Et vous porterez les péchés de vos idoles. Et vous saurez que je suis le Seigneur, l'Eternel.
Et il me dit: Tu verras encore d'autres grandes abominations qu'ils commettent.
Et il me dit: Vois-tu, fils de l'homme? Est-ce trop peu pour la maison de Juda de commettre les abominations qu'ils commettent ici? Faut-il encore qu'ils remplissent le pays de violence, et qu'ils ne cessent de m'irriter? Voici, ils approchent le rameau de leur nez.
J'allai vers l'Euphrate, je fouillai, et je pris la ceinture dans le lieu où je l'avais cachée; mais voici, la ceinture était gâtée, elle n'était plus bonne à rien.
afin que s'accomplît la parole de l'Eternel prononcée par la bouche de Jérémie; jusqu'à ce que le pays eût joui de ses sabbats, il se reposa tout le temps qu'il fut dévasté, jusqu'à l'accomplissement de soixante-dix ans.
Alors le pays jouira de ses sabbats, tout le temps qu'il sera dévasté et que vous serez dans le pays de vos ennemis; alors le pays se reposera, et jouira de ses sabbats.
Je dis de Cyrus: Il est mon berger, Et il accomplira toute ma volonté; Il dira de Jérusalem: Qu'elle soit rebâtie! Et du temple: Qu'il soit fondé!
Ainsi parle l'Eternel à son oint, à Cyrus, Qu'il tient par la main, Pour terrasser les nations devant lui, Et pour relâcher la ceinture des rois, Pour lui ouvrir les portes, Afin qu'elles ne soient plus fermées;
Je marcherai devant toi, J'aplanirai les chemins montueux, Je romprai les portes d'airain, Et je briserai les verrous de fer.
Je te donnerai des trésors cachés, Des richesses enfouies, Afin que tu saches Que je suis l'Eternel qui t'appelle par ton nom, Le Dieu d'Israël.
Pour l'amour de mon serviteur Jacob, Et d'Israël, mon élu, Je t'ai appelé par ton nom, Je t'ai parlé avec bienveillance, avant que tu me connusses.
Je suis l'Eternel, et il n'y en a point d'autre, Hors moi il n'y a point de Dieu; Je t'ai ceint, avant que tu me connusses.
C'est afin que l'on sache, du soleil levant au soleil couchant, Que hors moi il n'y a point de Dieu: Je suis l'Eternel, et il n'y en a point d'autre.
Je forme la lumière, et je crée les ténèbres, Je donne la prospérité, et je crée l'adversité; Moi, l'Eternel, je fais toutes ces choses.
La première année de Cyrus, roi de Perse, afin que s'accomplît la parole de l'Eternel prononcée par la bouche de Jérémie, l'Eternel réveilla l'esprit de Cyrus, roi de Perse, qui fit faire de vive voix et par écrit cette publication dans tout son royaume:
Ainsi parle Cyrus, roi des Perses: L'Eternel, le Dieu des cieux, m'a donné tous les royaumes de la terre, et il m'a commandé de lui bâtir une maison à Jérusalem en Juda.
Qui d'entre vous est de son peuple? Que son Dieu soit avec lui, et qu'il monte à Jérusalem en Juda et bâtisse la maison de l'Eternel, le Dieu d'Israël! C'est le Dieu qui est à Jérusalem.
Dans tout lieu où séjournent des restes du peuple de l'Eternel, les gens du lieu leur donneront de l'argent, de l'or, des effets, et du bétail, avec des offrandes volontaires pour la maison de Dieu qui est à Jérusalem.
Toutefois, la première année de Cyrus, roi de Babylone, le roi Cyrus donna l'ordre de rebâtir cette maison de Dieu.
La première année du roi Cyrus, le roi Cyrus a donné cet ordre au sujet de la maison de Dieu à Jérusalem: Que la maison soit rebâtie, pour être un lieu où l'on offre des sacrifices, et qu'elle ait des solides fondements. Elle aura soixante coudées de hauteur, soixante coudées de largeur,
L'Eternel fera partir de loin, des extrémités de la terre, une nation qui fondra sur toi d'un vol d'aigle, une nation dont tu n'entendras point la langue,
une nation au visage farouche, et qui n'aura ni respect pour le vieillard ni pitié pour l'enfant.
Elle mangera le fruit de tes troupeaux et le fruit de ton sol, jusqu'à ce que tu sois détruit; elle ne te laissera ni blé, ni moût, ni huile, ni portées de ton gros et de ton menu bétail, jusqu'à ce qu'elle t'ait fait périr.
Elle t'assiégera dans toutes tes portes, jusqu'à ce que tes murailles tombent, ces hautes et fortes murailles sur lesquelles tu auras placé ta confiance dans toute l'étendue de ton pays; elle t'assiégera dans toutes tes portes, dans tout le pays que l'Eternel, ton Dieu, te donne.
Au milieu de l'angoisse et de la détresse où te réduira ton ennemi, tu mangeras le fruit de tes entrailles, la chair de tes fils et de tes filles que l'Eternel, ton Dieu, t'aura donnés.
L'homme d'entre vous le plus délicat et le plus habitué à la mollesse aura un oeil sans pitié pour son frère, pour la femme qui repose sur son sein, pour ceux de ses enfants qu'il a épargnés;
il ne donnera à aucun d'eux de la chair de ses enfants dont il fait sa nourriture, parce qu'il ne lui reste plus rien au milieu de l'angoisse et de la détresse où te réduira ton ennemi dans toutes tes portes.
La femme d'entre vous la plus délicate et la plus habituée à la mollesse, qui par mollesse et par délicatesse n'essayait pas de poser à terre la plante de son pied, aura un oeil sans pitié pour le mari qui repose sur son sein, pour son fils et pour sa fille;
elle ne leur donnera rien de l'arrière-faix sorti d'entre ses pieds et des enfants qu'elle mettra au monde, car, manquant de tout, elle en fera secrètement sa nourriture au milieu de l'angoisse et de la détresse où te réduira ton ennemi dans tes portes.
Si tu n'observes pas et ne mets pas en pratique toutes les paroles de cette loi, écrites dans ce livre, si tu ne crains pas ce nom glorieux et redoutable de l'Eternel, ton Dieu,
l'Eternel te frappera miraculeusement, toi et ta postérité, par des plaies grandes et de longue durée, par des maladies graves et opiniâtres.
Il amènera sur toi toutes les maladies d'Egypte, devant lesquelles tu tremblais; et elles s'attacheront à toi.
Et même, l'Eternel fera venir sur toi, jusqu'à ce que tu sois détruit, toutes sortes de maladies et de plaies qui ne sont point mentionnées dans le livre de cette loi.
Après avoir été aussi nombreux que les étoiles du ciel, vous ne resterez qu'un petit nombre, parce que tu n'auras point obéi à la voix de l'Eternel, ton Dieu.
De même que l'Eternel prenait plaisir à vous faire du bien et à vous multiplier, de même l'Eternel prendra plaisir à vous faire périr et à vous détruire; et vous serez arrachés du pays dont tu vas entrer en possession.
L'Eternel te dispersera parmi tous les peuples, d'une extrémité de la terre à l'autre; et là, tu serviras d'autres dieux que n'ont connus ni toi, ni tes pères, du bois et de la pierre.
Parmi ces nations, tu ne seras pas tranquille, et tu n'auras pas un lieu de repos pour la plante de tes pieds. L'Eternel rendra ton coeur agité, tes yeux languissants, ton âme souffrante.
Ta vie sera comme en suspens devant toi, tu trembleras la nuit et le jour, tu douteras de ton existence.
Dans l'effroi qui remplira ton coeur et en présence de ce que tes yeux verront, tu diras le matin: Puisse le soir être là! et tu diras le soir: Puisse le matin être là!
Et l'Eternel te ramènera sur des navires en Egypte, et tu feras ce chemin dont je t'avais dit: Tu ne le reverras plus! Là, vous vous offrirez en vente à vos ennemis, comme esclaves et comme servantes; et il n'y aura personne pour vous acheter.
La seconde année du règne de Nebucadnetsar, Nebucadnetsar eut des songes. Il avait l'esprit agité, et ne pouvait dormir.
Le roi fit appeler les magiciens, les astrologues, les enchanteurs et les Chaldéens, pour qu'ils lui disent ses songes. Ils vinrent, et se présentèrent devant le roi.
Le roi leur dit: J'ai eu un songe; mon esprit est agité, et je voudrais connaître ce songe.
Les Chaldéens répondirent au roi en langue araméenne: O roi, vis éternellement! dis le songe à tes serviteurs, et nous en donnerons l'explication.
Le roi reprit la parole et dit aux Chaldéens: La chose m'a échappé; si vous ne me faites connaître le songe et son explication, vous serez mis en pièces, et vos maisons seront réduites en un tas d'immondices.
Mais si vous me dites le songe et son explication, vous recevrez de moi des dons et des présents, et de grands honneurs. C'est pourquoi dites-moi le songe et son explication.
Ils répondirent pour la seconde fois: Que le roi dise le songe à ses serviteurs, et nous en donnerons l'explication.
Le roi reprit la parole et dit: Je m'aperçois, en vérité, que vous voulez gagner du temps, parce que vous voyez que la chose m'a échappé.
Si donc vous ne me faites pas connaître le songe, la même sentence vous enveloppera tous; vous voulez vous préparer à me dire des mensonges et des faussetés, en attendant que les temps soient changés. C'est pourquoi dites-moi le songe, et je saurai si vous êtes capables de m'en donner l'explication.
Les Chaldéens répondirent au roi: Il n'est personne sur la terre qui puisse dire ce que demande le roi; aussi jamais roi, quelque grand et puissant qu'il ait été, n'a exigé une pareille chose d'aucun magicien, astrologue ou Chaldéen.
Ce que le roi demande est difficile; il n'y a personne qui puisse le dire au roi, excepté les dieux, dont la demeure n'est pas parmi les hommes.
Là-dessus le roi se mit en colère, et s'irrita violemment. Il ordonna qu'on fasse périr tous les sages de Babylone.
La sentence fut publiée, les sages étaient mis à mort, et l'on cherchait Daniel et ses compagnons pour les faire périr.
Alors Daniel s'adressa d'une manière prudente et sensée à Arjoc, chef des gardes du roi, qui était sorti pour mettre à mort les sages de Babylone.
Il prit la parole et dit à Arjoc, commandant du roi: Pourquoi la sentence du roi est-elle si sévère? Arjoc exposa la chose à Daniel.
Et Daniel se rendit vers le roi, et le pria de lui accorder du temps pour donner au roi l'explication.
Ensuite Daniel alla dans sa maison, et il instruisit de cette affaire Hanania, Mischaël et Azaria, ses compagnons,
les engageant à implorer la miséricorde du Dieu des cieux, afin qu'on ne fît pas périr Daniel et ses compagnons avec le reste des sages de Babylone.
Alors le secret fut révélé à Daniel dans une vision pendant la nuit. Et Daniel bénit le Dieu des cieux.
Daniel prit la parole et dit: Béni soit le nom de Dieu, d'éternité en éternité! A lui appartiennent la sagesse et la force.
C'est lui qui change les temps et les circonstances, qui renverse et qui établit les rois, qui donne la sagesse aux sages et la science à ceux qui ont de l'intelligence.
Il révèle ce qui est profond et caché, il connaît ce qui est dans les ténèbres, et la lumière demeure avec lui.
Dieu de mes pères, je te glorifie et je te loue de ce que tu m'as donné la sagesse et la force, et de ce que tu m'as fait connaître ce que nous t'avons demandé, de ce que tu nous as révélé le secret du roi.
Après cela, Daniel se rendit auprès d'Arjoc, à qui le roi avait ordonné de faire périr les sages de Babylone; il alla, et lui parla ainsi: Ne fais pas périr les sages de Babylone! Conduis-moi devant le roi, et je donnerai au roi l'explication.
Arjoc conduisit promptement Daniel devant le roi, et lui parla ainsi: J'ai trouvé parmi les captifs de Juda un homme qui donnera l'explication au roi.
Le roi prit la parole et dit à Daniel, qu'on nommait Beltschatsar: Es-tu capable de me faire connaître le songe que j'ai eu et son explication?
Daniel répondit en présence du roi et dit: Ce que le roi demande est un secret que les sages, les astrologues, les magiciens et les devins, ne sont pas capables de découvrir au roi.
Mais il y a dans les cieux un Dieu qui révèle les secrets, et qui a fait connaître au roi Nebucadnetsar ce qui arrivera dans la suite des temps. Voici ton songe et les visions que tu as eues sur ta couche.
Sur ta couche, ô roi, il t'est monté des pensées touchant ce qui sera après ce temps-ci; et celui qui révèle les secrets t'a fait connaître ce qui arrivera.
Si ce secret m'a été révélé, ce n'est point qu'il y ait en moi une sagesse supérieure à celle de tous les vivants; mais c'est afin que l'explication soit donnée au roi, et que tu connaisses les pensées de ton coeur.
O roi, tu regardais, et tu voyais une grande statue; cette statue était immense, et d'une splendeur extraordinaire; elle était debout devant toi, et son aspect était terrible.
La tête de cette statue était d'or pur; sa poitrine et ses bras étaient d'argent; son ventre et ses cuisses étaient d'airain;
ses jambes, de fer; ses pieds, en partie de fer et en partie d'argile.
Tu regardais, lorsqu'une pierre se détacha sans le secours d'aucune main, frappa les pieds de fer et d'argile de la statue, et les mit en pièces.
Alors le fer, l'argile, l'airain, l'argent et l'or, furent brisés ensemble, et devinrent comme la balle qui s'échappe d'une aire en été; le vent les emporta, et nulle trace n'en fut retrouvée. Mais la pierre qui avait frappé la statue devint une grande montagne, et remplit toute la terre.
Voilà le songe. Nous en donnerons l'explication devant le roi.
O roi, tu es le roi des rois, car le Dieu des cieux t'a donné l'empire, la puissance, la force et la gloire;
il a remis entre tes mains, en quelque lieu qu'ils habitent, les enfants des hommes, les bêtes des champs et les oiseaux du ciel, et il t'a fait dominer sur eux tous: c'est toi qui es la tête d'or.
Après toi, il s'élèvera un autre royaume, moindre que le tien; puis un troisième royaume, qui sera d'airain, et qui dominera sur toute la terre.
Il y aura un quatrième royaume, fort comme du fer; de même que le fer brise et rompt tout, il brisera et rompra tout, comme le fer qui met tout en pièces.
Et comme tu as vu les pieds et les orteils en partie d'argile de potier et en partie de fer, ce royaume sera divisé; mais il y aura en lui quelque chose de la force du fer, parce que tu as vu le fer mêlé avec l'argile.
Et comme les doigts des pieds étaient en partie de fer et en partie d'argile, ce royaume sera en partie fort et en partie fragile.
Tu as vu le fer mêlé avec l'argile, parce qu'ils se mêleront par des alliances humaines; mais ils ne seront point unis l'un à l'autre, de même que le fer ne s'allie point avec l'argile.
Dans le temps de ces rois, le Dieu des cieux suscitera un royaume qui ne sera jamais détruit, et qui ne passera point sous la domination d'un autre peuple; il brisera et anéantira tous ces royaumes-là, et lui-même subsistera éternellement.
C'est ce qu'indique la pierre que tu as vue se détacher de la montagne sans le secours d'aucune main, et qui a brisé le fer, l'airain, l'argile, l'argent et l'or. Le grand Dieu a fait connaître au roi ce qui doit arriver après cela. Le songe est véritable, et son explication est certaine.
Alors le roi Nebucadnetsar tomba sur sa face et se prosterna devant Daniel, et il ordonna qu'on lui offrît des sacrifices et des parfums.
Le roi adressa la parole à Daniel et dit: En vérité, votre Dieu est le Dieu des dieux et le Seigneur des rois, et il révèle les secrets, puisque tu as pu découvrir ce secret.
Ensuite le roi éleva Daniel, et lui fit de nombreux et riches présents; il lui donna le commandement de toute la province de Babylone, et l'établit chef suprême de tous les sages de Babylone.
Daniel pria le roi de remettre l'intendance de la province de Babylone à Schadrac, Méschac et Abed-Nego. Et Daniel était à la cour du roi.
La première année de Belschatsar, roi de Babylone, Daniel eut un songe et des visions de son esprit, pendant qu'il était sur sa couche. Ensuite il écrivit le songe, et raconta les principales choses.
Daniel commença et dit: Je regardais pendant ma vision nocturne, et voici, les quatre vents des cieux firent irruption sur la grande mer.
Et quatre grands animaux sortirent de la mer, différents l'un de l'autre.
Le premier était semblable à un lion, et avait des ailes d'aigles; je regardai, jusqu'au moment où ses ailes furent arrachées; il fut enlevé de terre et mis debout sur ses pieds comme un homme, et un coeur d'homme lui fut donné.
Et voici, un second animal était semblable à un ours, et se tenait sur un côté; il avait trois côtes dans la gueule entre les dents, et on lui disait: Lève-toi, mange beaucoup de chair.
Après cela je regardai, et voici, un autre était semblable à un léopard, et avait sur le dos quatre ailes comme un oiseau; cet animal avait quatre têtes, et la domination lui fut donnée.
Après cela, je regardai pendant mes visions nocturnes, et voici, il y avait un quatrième animal, terrible, épouvantable et extraordinairement fort; il avait de grandes dents de fer, il mangeait, brisait, et il foulait aux pieds ce qui restait; il était différent de tous les animaux précédents, et il avait dix cornes.
Je considérai les cornes, et voici, une autre petite corne sortit du milieu d'elles, et trois des premières cornes furent arrachées devant cette corne; et voici, elle avait des yeux comme des yeux d'homme, et une bouche, qui parlait avec arrogance.
Je regardai, pendant que l'on plaçait des trônes. Et l'ancien des jours s'assit. Son vêtement était blanc comme la neige, et les cheveux de sa tête étaient comme de la laine pure; son trône était comme des flammes de feu, et les roues comme un feu ardent.
Un fleuve de feu coulait et sortait de devant lui. Mille milliers le servaient, et dix mille millions se tenaient en sa présence. Les juges s'assirent, et les livres furent ouverts.
Je regardai alors, à cause des paroles arrogantes que prononçait la corne; et tandis que je regardais, l'animal fut tué, et son corps fut anéanti, livré au feu pour être brûlé.
Les autres animaux furent dépouillés de leur puissance, mais une prolongation de vie leur fut accordée jusqu'à un certain temps.
Je regardai pendant mes visions nocturnes, et voici, sur les nuées des cieux arriva quelqu'un de semblable à un fils de l'homme; il s'avança vers l'ancien des jours, et on le fit approcher de lui.
On lui donna la domination, la gloire et le règne; et tous les peuples, les nations, et les hommes de toutes langues le servirent. Sa domination est une domination éternelle qui ne passera point, et son règne ne sera jamais détruit.
Moi, Daniel, j'eus l'esprit troublé au dedans de moi, et les visions de ma tête m'effrayèrent.
Je m'approchai de l'un de ceux qui étaient là, et je lui demandai ce qu'il y avait de vrai dans toutes ces choses. Il me le dit, et m'en donna l'explication:
Ces quatre grands animaux, ce sont quatre rois qui s'élèveront de la terre;
mais les saints du Très-Haut recevront le royaume, et ils posséderont le royaume éternellement, d'éternité en éternité.
Ensuite je désirai savoir la vérité sur le quatrième animal, qui était différent de tous les autres, extrêmement terrible, qui avait des dents de fer et des ongles d'airain, qui mangeait, brisait, et foulait aux pieds ce qui restait;
et sur les dix cornes qu'il avait à la tête, et sur l'autre qui était sortie et devant laquelle trois étaient tombées, sur cette corne qui avait des yeux, une bouche parlant avec arrogance, et une plus grande apparence que les autres.
Je vis cette corne faire la guerre aux saints, et l'emporter sur eux,
jusqu'au moment où l'ancien des jours vint donner droit aux saints du Très-Haut, et le temps arriva où les saints furent en possession du royaume.
Il me parla ainsi: Le quatrième animal, c'est un quatrième royaume qui existera sur la terre, différent de tous les royaumes, et qui dévorera toute la terre, la foulera et la brisera.
Les dix cornes, ce sont dix rois qui s'élèveront de ce royaume. Un autre s'élèvera après eux, il sera différent des premiers, et il abaissera trois rois.
Il prononcera des paroles contre le Très-Haut, il opprimera les saints du Très Haut, et il espérera changer les temps et la loi; et les saints seront livrés entre ses mains pendant un temps, des temps, et la moitié d'un temps.
Puis viendra le jugement, et on lui ôtera sa domination, qui sera détruite et anéantie pour jamais.
Le règne, la domination, et la grandeur de tous les royaumes qui sont sous les cieux, seront donnés au peuple des saints du Très-Haut. Son règne est un règne éternel, et tous les dominateurs le serviront et lui obéiront.
Ici finirent les paroles. Moi, Daniel, je fus extrêmement troublé par mes pensées, je changeai de couleur, et je conservai ces paroles dans mon coeur.
Et tout le peuple répondit: Que son sang retombe sur nous et sur nos enfants!
Mais tu es un Dieu qui te caches, Dieu d'Israël, sauveur!
Qui a cru à ce qui nous était annoncé? Qui a reconnu le bras de l'Eternel?
Il s'est élevé devant lui comme une faible plante, Comme un rejeton qui sort d'une terre desséchée; Il n'avait ni beauté, ni éclat pour attirer nos regards, Et son aspect n'avait rien pour nous plaire.
Méprisé et abandonné des hommes, Homme de douleur et habitué à la souffrance, Semblable à celui dont on détourne le visage, Nous l'avons dédaigné, nous n'avons fait de lui aucun cas.
Cependant, ce sont nos souffrances qu'il a portées, C'est de nos douleurs qu'il s'est chargé; Et nous l'avons considéré comme puni, Frappé de Dieu, et humilié.
Mais il était blessé pour nos péchés, Brisé pour nos iniquités; Le châtiment qui nous donne la paix est tombé sur lui, Et c'est par ses meurtrissures que nous sommes guéris.
Nous étions tous errants comme des brebis, Chacun suivait sa propre voie; Et l'Eternel a fait retomber sur lui l'iniquité de nous tous.
Il a été maltraité et opprimé, Et il n'a point ouvert la bouche, Semblable à un agneau qu'on mène à la boucherie, A une brebis muette devant ceux qui la tondent; Il n'a point ouvert la bouche.
Il a été enlevé par l'angoisse et le châtiment; Et parmi ceux de sa génération, qui a cru Qu'il était retranché de la terre des vivants Et frappé pour les péchés de mon peuple?
On a mis son sépulcre parmi les méchants, Son tombeau avec le riche, Quoiqu'il n'eût point commis de violence Et qu'il n'y eût point de fraude dans sa bouche.
Il a plu à l'Eternel de le briser par la souffrance... Après avoir livré sa vie en sacrifice pour le péché, Il verra une postérité et prolongera ses jours; Et l'oeuvre de l'Eternel prospérera entre ses mains.
A cause du travail de son âme, il rassasiera ses regards; Par sa connaissance mon serviteur juste justifiera beaucoup d'hommes, Et il se chargera de leurs iniquités.
C'est pourquoi je lui donnerai sa part avec les grands; Il partagera le butin avec les puissants, Parce qu'il s'est livré lui-même à la mort, Et qu'il a été mis au nombre des malfaiteurs, Parce qu'il a porté les péchés de beaucoup d'hommes, Et qu'il a intercédé pour les coupables.
Ne fallait-il pas que le Christ souffrît ces choses, et qu'il entrât dans sa gloire?
L'ange de l'Eternel lui apparut dans une flamme de feu, au milieu d'un buisson. Moïse regarda; et voici, le buisson était tout en feu, et le buisson ne se consumait point.
J'ai trouvé Israël comme des raisins dans le désert, J'ai vu vos pères comme les premiers fruits d'un figuier; Mais ils sont allés vers Baal-Peor, Ils se sont consacrés à l'infâme idole, Et ils sont devenus abominables comme l'objet de leur amour.
Au lieu de l'épine s'élèvera le cyprès, Au lieu de la ronce croîtra le myrte; Et ce sera pour l'Eternel une gloire, Un monument perpétuel, impérissable.
De même que vous avez été en malédiction parmi les nations, maison de Juda et maison d'Israël, de même je vous sauverai, et vous serez en bénédiction. Ne craignez pas, et que vos mains se fortifient!
Or, la loi est intervenue pour que l'offense abondât, mais là où le péché a abondé, la grâce a surabondé,
Il arrivera, dans la suite des temps, Que la montagne de la maison de l'Eternel Sera fondée sur le sommet des montagnes, Qu'elle s'élèvera par-dessus les collines, Et que toutes les nations y afflueront.
En ce même temps, Israël sera, lui troisième, Uni à l'Egypte et à l'Assyrie, Et ces pays seront l'objet d'une bénédiction.
O Eternel! tu es mon Dieu; Je t'exalterai, je célébrerai ton nom, Car tu as fait des choses merveilleuses; Tes desseins conçus à l'avance se sont fidèlement accomplis.
Car tu as réduit la ville en un monceau de pierres, La cité forte en un tas de ruines; La forteresse des barbares est détruite, Jamais elle ne sera rebâtie.
C'est pourquoi les peuples puissants te glorifient, Les villes des nations puissantes te craignent.
Tu as été un refuge pour le faible, Un refuge pour le malheureux dans la détresse, Un abri contre la tempête, Un ombrage contre la chaleur; Car le souffle des tyrans Est comme l'ouragan qui frappe une muraille.
Comme tu domptes la chaleur dans une terre brûlante, Tu as dompté le tumulte des barbares; Comme la chaleur est étouffée par l'ombre d'un nuage, Ainsi ont été étouffés les chants de triomphe des tyrans.
L'Eternel des armées prépare à tous les peuples, sur cette montagne, Un festin de mets succulents, Un festin de vins vieux, De mets succulents, pleins de moelle, De vins vieux, clarifiés.
Et, sur cette montagne, il anéantit le voile qui voile tous les peuples, La couverture qui couvre toutes les nations;
Il anéantit la mort pour toujours; Le Seigneur, l'Eternel, essuie les larmes de tous les visages, Il fait disparaître de toute la terre l'opprobre de son peuple; Car l'Eternel a parlé.
En ce jour l'on dira: Voici, c'est notre Dieu, en qui nous avons confiance, Et c'est lui qui nous sauve; C'est l'Eternel, en qui nous avons confiance; Soyons dans l'allégresse, et réjouissons-nous de son salut!
Car la main de l'Eternel repose sur cette montagne; Et Moab est foulé sur place, Comme la paille est foulée dans une mare à fumier.
Au milieu de cette mare, il étend ses mains, Comme le nageur les étend pour nager; Mais l'Eternel abat son orgueil, Et déjoue l'artifice de ses mains.
Il renverse, il précipite les fortifications élevées de tes murs, Il les fait crouler à terre, jusque dans la poussière.
Qui lui a donné le premier, pour qu'il ait à recevoir en retour?
Malheur à vous, scribes et pharisiens hypocrites! parce que vous courez la mer et la terre pour faire un prosélyte; et, quand il l'est devenu, vous en faites un fils de la géhenne deux fois plus que vous.
Israël est devenu gras, et il a regimbé; Tu es devenu gras, épais et replet! -Et il a abandonné Dieu, son créateur, Il a méprisé le rocher de son salut,
A Jérusalem et aux villes de Juda, A ses rois et à ses chefs, Pour en faire une ruine, Un objet de désolation, de moquerie et de malédiction, Comme cela se voit aujourd'hui;
alors je traiterai cette maison comme Silo, et je ferai de cette ville un objet de malédiction pour toutes les nations de la terre.
Je les poursuivrai par l'épée, par la famine et par la peste, je les rendrai un objet d'effroi pour tous les royaumes de la terre, un sujet de malédiction, de désolation, de moquerie et d'opprobre, parmi toutes les nations où je les chasserai,
Car ainsi parle l'Eternel des armées, le Dieu d'Israël: De même que ma colère et ma fureur se sont répandues sur les habitants de Jérusalem, de même ma fureur se répandra sur vous, si vous allez en Egypte; vous serez un sujet d'exécration, d'épouvante, de malédiction et d'opprobre, et vous ne verrez plus ce lieu.
L'Eternel, ton Dieu, te suscitera du milieu de toi, d'entre tes frères, un prophète comme moi: vous l'écouterez!
Il n'a plus paru en Israël de prophète semblable à Moïse, que l'Eternel connaissait face à face.
Joab remit au roi le rôle du dénombrement du peuple: il y avait en Israël huit cent mille hommes de guerre tirant l'épée, et en Juda cinq cent mille hommes.