Louis Segond 1910
Versliste
Or la foi est une ferme assurance des choses qu'on espère, une démonstration de celles qu'on ne voit pas.
Pour l'avoir possédée, les anciens ont obtenu un témoignage favorable.
C'est par la foi que nous reconnaissons que le monde a été formé par la parole de Dieu, en sorte que ce qu'on voit n'a pas été fait de choses visibles.
C'est par la foi qu'Abel offrit à Dieu un sacrifice plus excellent que celui de Caïn; c'est par elle qu'il fut déclaré juste, Dieu approuvant ses offrandes; et c'est par elle qu'il parle encore, quoique mort.
C'est par la foi qu'Enoch fut enlevé pour qu'il ne vît point la mort, et qu'il ne parut plus parce que Dieu l'avait enlevé; car, avant son enlèvement, il avait reçu le témoignage qu'il était agréable à Dieu.
Or sans la foi il est impossible de lui être agréable; car il faut que celui qui s'approche de Dieu croie que Dieu existe, et qu'il est le rémunérateur de ceux qui le cherchent.
C'est par la foi que Noé, divinement averti des choses qu'on ne voyait pas encore, et saisi d'une crainte respectueuse, construisit une arche pour sauver sa famille; c'est par elle qu'il condamna le monde, et devint héritier de la justice qui s'obtient par la foi.
C'est par la foi qu'Abraham, lors de sa vocation, obéit et partit pour un lieu qu'il devait recevoir en héritage, et qu'il partit sans savoir où il allait.
C'est par la foi qu'il vint s'établir dans la terre promise comme dans une terre étrangère, habitant sous des tentes, ainsi qu'Isaac et Jacob, les cohéritiers de la même promesse.
Car il attendait la cité qui a de solides fondements, celle dont Dieu est l'architecte et le constructeur.
C'est par la foi que Sara elle-même, malgré son âge avancé, fut rendue capable d'avoir une postérité, parce qu'elle crut à la fidélité de celui qui avait fait la promesse.
C'est pourquoi d'un seul homme, déjà usé de corps, naquit une postérité nombreuse comme les étoiles du ciel, comme le sable qui est sur le bord de la mer et qu'on ne peut compter.
C'est dans la foi qu'ils sont tous morts, sans avoir obtenu les choses promises; mais ils les ont vues et saluées de loin, reconnaissant qu'ils étaient étrangers et voyageurs sur la terre.
Ceux qui parlent ainsi montrent qu'ils cherchent une patrie.
S'ils avaient eu en vue celle d'où ils étaient sortis, ils auraient eu le temps d'y retourner.
Mais maintenant ils en désirent une meilleure, c'est-à-dire une céleste. C'est pourquoi Dieu n'a pas honte d'être appelé leur Dieu, car il leur a préparé une cité.
C'est par la foi qu'Abraham offrit Isaac, lorsqu'il fut mis à l'épreuve, et qu'il offrit son fils unique, lui qui avait reçu les promesses,
et à qui il avait été dit: En Isaac sera nommée pour toi une postérité.
Il pensait que Dieu est puissant, même pour ressusciter les morts; aussi le recouvra-t-il par une sorte de résurrection.
C'est par la foi qu'Isaac bénit Jacob et Esaü, en vue des choses à venir.
C'est par la foi que Jacob mourant bénit chacun des fils de Joseph, et qu'il adora, appuyé sur l'extrémité de son bâton.
C'est par la foi que Joseph mourant fit mention de la sortie des fils d'Israël, et qu'il donna des ordres au sujet de ses os.
C'est par la foi que Moïse, à sa naissance, fut caché pendant trois mois par ses parents, parce qu'ils virent que l'enfant était beau, et qu'ils ne craignirent pas l'ordre du roi.
C'est par la foi que Moïse, devenu grand, refusa d'être appelé fils de la fille de Pharaon,
aimant mieux être maltraité avec le peuple de Dieu que d'avoir pour un temps la jouissance du péché,
regardant l'opprobre de Christ comme une richesse plus grande que les trésors de l'Egypte, car il avait les yeux fixés sur la rémunération.
C'est par la foi qu'il quitta l'Egypte, sans être effrayé de la colère du roi; car il se montra ferme, comme voyant celui qui est invisible.
C'est par la foi qu'il fit la Pâque et l'aspersion du sang, afin que l'exterminateur ne touchât pas aux premiers-nés des Israélites.
C'est par la foi qu'ils traversèrent la mer Rouge comme un lieu sec, tandis que les Egyptiens qui en firent la tentative furent engloutis.
C'est par la foi que les murailles de Jéricho tombèrent, après qu'on en eut fait le tour pendant sept jours.
C'est par la foi que Rahab la prostituée ne périt pas avec les rebelles, parce qu'elle avait reçu les espions avec bienveillance.
Et que dirai-je encore? Car le temps me manquerait pour parler de Gédéon, de Barak, de Samson, de Jephthé, de David, de Samuel, et des prophètes,
qui, par la foi, vainquirent des royaumes, exercèrent la justice, obtinrent des promesses, fermèrent la gueule des lions,
teignirent la puissance du feu, échappèrent au tranchant de l'épée, guérirent de leurs maladies, furent vaillants à la guerre, mirent en fuite des armées étrangères.
Des femmes recouvrèrent leurs morts par la résurrection; d'autres furent livrés aux tourments, et n'acceptèrent point de délivrance, afin d'obtenir une meilleure résurrection;
d'autres subirent les moqueries et le fouet, les chaînes et la prison;
ils furent lapidés, sciés, torturés, ils moururent tués par l'épée, ils allèrent çà et là vêtus de peaux de brebis et de peaux de chèvres, dénués de tout, persécutés, maltraités,
eux dont le monde n'était pas digne, errants dans les déserts et les montagnes, dans les cavernes et les antres de la terre.
Tous ceux-là, à la foi desquels il a été rendu témoignage, n'ont pas obtenu ce qui leur était promis,
Dieu ayant en vue quelque chose de meilleur pour nous, afin qu'ils ne parvinssent pas sans nous à la perfection.
Mais la parole du Seigneur demeure éternellement. Et cette parole est celle qui vous a été annoncée par l'Evangile.
Dieu dit à Moïse: Je suis celui qui suis. Et il ajouta: C'est ainsi que tu répondras aux enfants d'Israël: Celui qui s'appelle "je suis" m'a envoyé vers vous.
L'Eternel m'a créée la première de ses oeuvres, Avant ses oeuvres les plus anciennes.
Jacques, serviteur de Dieu et du Seigneur Jésus-Christ, aux douze tribus qui sont dans la dispersion, salut!
Mes frères, regardez comme un sujet de joie complète les diverses épreuves auxquelles vous pouvez être exposés,
sachant que l'épreuve de votre foi produit la patience.
Mais il faut que la patience accomplisse parfaitement son oeuvre, afin que vous soyez parfaits et accomplis, sans faillir en rien.
Si quelqu'un d'entre vous manque de sagesse, qu'il la demande à Dieu, qui donne à tous simplement et sans reproche, et elle lui sera donnée.
Mais qu'il la demande avec foi, sans douter; car celui qui doute est semblable au flot de la mer, agité par le vent et poussé de côté et d'autre.
Qu'un tel homme ne s'imagine pas qu'il recevra quelque chose du Seigneur:
c'est un homme irrésolu, inconstant dans toutes ses voies.
Que le frère de condition humble se glorifie de son élévation.
Que le riche, au contraire, se glorifie de son humiliation; car il passera comme la fleur de l'herbe.
Le soleil s'est levé avec sa chaleur ardente, il a desséché l'herbe, sa fleur est tombée, et la beauté de son aspect a disparu: ainsi le riche se flétrira dans ses entreprises.
Heureux l'homme qui supporte patiemment la tentation; car, après avoir été éprouvé, il recevra la couronne de vie, que le Seigneur a promise à ceux qui l'aiment.
Que personne, lorsqu'il est tenté, ne dise: C'est Dieu qui me tente. Car Dieu ne peut être tenté par le mal, et il ne tente lui-même personne.
Mais chacun est tenté quand il est attiré et amorcé par sa propre convoitise.
Puis la convoitise, lorsqu'elle a conçu, enfante le péché; et le péché, étant consommé, produit la mort.
Ne vous y trompez pas, mes frères bien-aimés:
toute grâce excellente et tout don parfait descendent d'en haut, du Père des lumières, chez lequel il n'y a ni changement ni ombre de variation.
Il nous a engendrés selon sa volonté, par la parole de vérité, afin que nous soyons en quelque sorte les prémices de ses créatures.
Sachez-le, mes frères bien-aimés. Ainsi, que tout homme soit prompt à écouter, lent à parler, lent à se mettre en colère;
car la colère de l'homme n'accomplit pas la justice de Dieu.
C'est pourquoi, rejetant toute souillure et tout excès de malice, recevez avec douceur la parole qui a été plantée en vous, et qui peut sauver vos âmes.
Mettez en pratique la parole, et ne vous bornez pas à l'écouter, en vous trompant vous-mêmes par de faux raisonnements.
Car, si quelqu'un écoute la parole et ne la met pas en pratique, il est semblable à un homme qui regarde dans un miroir son visage naturel,
et qui, après s'être regardé, s'en va, et oublie aussitôt quel il était.
Mais celui qui aura plongé les regards dans la loi parfaite, la loi de la liberté, et qui aura persévéré, n'étant pas un auditeur oublieux, mais se mettant à l'oeuvre, celui-là sera heureux dans son activité.
Si quelqu'un croit être religieux, sans tenir sa langue en bride, mais en trompant son coeur, la religion de cet homme est vaine.
La religion pure et sans tache, devant Dieu notre Père, consiste à visiter les orphelins et les veuves dans leurs afflictions, et à se préserver des souillures du monde.
Car en lui ont été créées toutes les choses qui sont dans les cieux et sur la terre, les visibles et les invisibles, trônes, dignités, dominations, autorités. Tout a été créé par lui et pour lui.
Il est avant toutes choses, et toutes choses subsistent en lui.
Jésus, s'étant approché, leur parla ainsi: Tout pouvoir m'a été donné dans le ciel et sur la terre.
Si quelqu'un d'entre vous manque de sagesse, qu'il la demande à Dieu, qui donne à tous simplement et sans reproche, et elle lui sera donnée.
Avant la fête de Pâque, Jésus, sachant que son heure était venue de passer de ce monde au Père, et ayant aimé les siens qui étaient dans le monde, mit le comble à son amour pour eux.
Pendant le souper, lorsque le diable avait déjà inspiré au coeur de Judas Iscariot, fils de Simon, le dessein de le livrer,
Jésus, qui savait que le Père avait remis toutes choses entre ses mains, qu'il était venu de Dieu, et qu'il s'en allait à Dieu,
se leva de table, ôta ses vêtements, et prit un linge, dont il se ceignit.
Ensuite il versa de l'eau dans un bassin, et il se mit à laver les pieds des disciples, et à les essuyer avec le linge dont il était ceint.
Il vint donc à Simon Pierre; et Pierre lui dit: Toi, Seigneur, tu me laves les pieds!
Jésus lui répondit: Ce que je fais, tu ne le comprends pas maintenant, mais tu le comprendras bientôt.
Pierre lui dit: Non, jamais tu ne me laveras les pieds. Jésus lui répondit: Si je ne te lave, tu n'auras point de part avec moi.
Simon Pierre lui dit: Seigneur, non seulement les pieds, mais encore les mains et la tête.
Jésus lui dit: Celui qui est lavé n'a besoin que de se laver les pieds pour être entièrement pur; et vous êtes purs, mais non pas tous.
Car il connaissait celui qui le livrait; c'est pourquoi il dit: Vous n'êtes pas tous purs.
Après qu'il leur eut lavé les pieds, et qu'il eut pris ses vêtements, il se remit à table, et leur dit: Comprenez-vous ce que je vous ai fait?
Vous m'appelez Maître et Seigneur; et vous dites bien, car je le suis.
Si donc je vous ai lavé les pieds, moi, le Seigneur et le Maître, vous devez aussi vous laver les pieds les uns aux autres;
car je vous ai donné un exemple, afin que vous fassiez comme je vous ai fait.
En vérité, en vérité, je vous le dis, le serviteur n'est pas plus grand que son seigneur, ni l'apôtre plus grand que celui qui l'a envoyé.
Si vous savez ces choses, vous êtes heureux, pourvu que vous les pratiquiez.
Ce n'est pas de vous tous que je parle; je connais ceux que j'ai choisis. Mais il faut que l'Ecriture s'accomplisse: Celui qui mange avec moi le pain A levé son talon contre moi.
Dès à présent je vous le dis, avant que la chose arrive, afin que, lorsqu'elle arrivera, vous croyiez à ce que je suis.
En vérité, en vérité, je vous le dis, celui qui reçoit celui que j'aurai envoyé me reçoit, et celui qui me reçoit, reçoit celui qui m'a envoyé.
Ayant ainsi parlé, Jésus fut troublé en son esprit, et il dit expressément: En vérité, en vérité, je vous le dis, l'un de vous me livrera.
Les disciples se regardaient les uns les autres, ne sachant de qui il parlait.
Un des disciples, celui que Jésus aimait, était couché sur le sein de Jésus.
Simon Pierre lui fit signe de demander qui était celui dont parlait Jésus.
Et ce disciple, s'étant penché sur la poitrine de Jésus, lui dit: Seigneur, qui est-ce?
Jésus répondit: C'est celui à qui je donnerai le morceau trempé. Et, ayant trempé le morceau, il le donna à Judas, fils de Simon, l'Iscariot.
Dès que le morceau fut donné, Satan entra dans Judas. Jésus lui dit: Ce que tu fais, fais-le promptement.
Mais aucun de ceux qui étaient à table ne comprit pourquoi il lui disait cela;
car quelques-uns pensaient que, comme Judas avait la bourse, Jésus voulait lui dire: Achète ce dont nous avons besoin pour la fête, ou qu'il lui commandait de donner quelque chose aux pauvres.
Judas, ayant pris le morceau, se hâta de sortir. Il était nuit.
Lorsque Judas fut sorti, Jésus dit: Maintenant, le Fils de l'homme a été glorifié, et Dieu a été glorifié en lui.
Si Dieu a été glorifié en lui, Dieu aussi le glorifiera en lui-même, et il le glorifiera bientôt.
Mes petits enfants, je suis pour peu de temps encore avec vous. Vous me chercherez; et, comme j'ai dit aux Juifs: Vous ne pouvez venir où je vais, je vous le dis aussi maintenant.
Je vous donne un commandement nouveau: Aimez-vous les uns les autres; comme je vous ai aimés, vous aussi, aimez-vous les uns les autres.
A ceci tous connaîtront que vous êtes mes disciples, si vous avez de l'amour les uns pour les autres.
Simon Pierre lui dit: Seigneur, où vas-tu? Jésus répondit: Tu ne peux pas maintenant me suivre où je vais, mais tu me suivras plus tard.
Seigneur, lui dit Pierre, pourquoi ne puis-je pas te suivre maintenant? Je donnerai ma vie pour toi.
Jésus répondit: Tu donneras ta vie pour moi! En vérité, en vérité, je te le dis, le coq ne chantera pas que tu ne m'aies renié trois fois.
Après cela, Jésus se montra encore aux disciples, sur les bords de la mer de Tibériade. Et voici de quelle manière il se montra.
Simon Pierre, Thomas, appelé Didyme, Nathanaël, de Cana en Galilée, les fils de Zébédée, et deux autres disciples de Jésus, étaient ensemble.
Simon Pierre leur dit: Je vais pêcher. Ils lui dirent: Nous allons aussi avec toi. Ils sortirent et montèrent dans une barque, et cette nuit-là ils ne prirent rien.
Le matin étant venu, Jésus se trouva sur le rivage; mais les disciples ne savaient pas que c'était Jésus.
Jésus leur dit: Enfants, n'avez-vous rien à manger? Ils lui répondirent: Non.
Il leur dit: Jetez le filet du côté droit de la barque, et vous trouverez. Ils le jetèrent donc, et ils ne pouvaient plus le retirer, à cause de la grande quantité de poissons.
Alors le disciple que Jésus aimait dit à Pierre: C'est le Seigneur! Et Simon Pierre, dès qu'il eut entendu que c'était le Seigneur, mit son vêtement et sa ceinture, car il était nu, et se jeta dans la mer.
Les autres disciples vinrent avec la barque, tirant le filet plein de poissons, car ils n'étaient éloignés de terre que d'environ deux cents coudées.
Lorsqu'ils furent descendus à terre, ils virent là des charbons allumés, du poisson dessus, et du pain.
Jésus leur dit: Apportez des poissons que vous venez de prendre.
Simon Pierre monta dans la barque, et tira à terre le filet plein de cent cinquante-trois grands poissons; et quoiqu'il y en eût tant, le filet ne se rompit point.
Jésus leur dit: Venez, mangez. Et aucun des disciples n'osait lui demander: Qui es-tu? sachant que c'était le Seigneur.
Jésus s'approcha, prit le pain, et leur en donna; il fit de même du poisson.
C'était déjà la troisième fois que Jésus se montrait à ses disciples depuis qu'il était ressuscité des morts.
Après qu'ils eurent mangé, Jésus dit à Simon Pierre: Simon, fils de Jonas, m'aimes-tu plus que ne m'aiment ceux-ci? Il lui répondit: Oui, Seigneur, tu sais que je t'aime. Jésus lui dit: Pais mes agneaux.
Il lui dit une seconde fois: Simon, fils de Jonas, m'aimes-tu? Pierre lui répondit: Oui, Seigneur, tu sais que je t'aime. Jésus lui dit: Pais mes brebis.
Il lui dit pour la troisième fois: Simon, fils de Jonas, m'aimes-tu? Pierre fut attristé de ce qu'il lui avait dit pour la troisième fois: M'aimes-tu? Et il lui répondit: Seigneur, tu sais toutes choses, tu sais que je t'aime. Jésus lui dit: Pais mes brebis.
En vérité, en vérité, je te le dis, quand tu étais plus jeune, tu te ceignais toi-même, et tu allais où tu voulais; mais quand tu seras vieux, tu étendras tes mains, et un autre te ceindra, et te mènera où tu ne voudras pas.
Il dit cela pour indiquer par quelle mort Pierre glorifierait Dieu. Et ayant ainsi parlé, il lui dit: Suis-moi.
Pierre, s'étant retourné, vit venir après eux le disciple que Jésus aimait, celui qui, pendant le souper, s'était penché sur la poitrine de Jésus, et avait dit: Seigneur, qui est celui qui te livre?
En le voyant, Pierre dit à Jésus: Et celui-ci, Seigneur, que lui arrivera-t-il?
Jésus lui dit: Si je veux qu'il demeure jusqu'à ce que je vienne, que t'importe? Toi, suis-moi.
Là-dessus, le bruit courut parmi les frères que ce disciple ne mourrait point. Cependant Jésus n'avait pas dit à Pierre qu'il ne mourrait point; mais: Si je veux qu'il demeure jusqu'à ce que je vienne, que t'importe?
C'est ce disciple qui rend témoignage de ces choses, et qui les a écrites. Et nous savons que son témoignage est vrai.
Jésus a fait encore beaucoup d'autres choses; si on les écrivait en détail, je ne pense pas que le monde même pût contenir les livres qu'on écrirait.
Au chef des chantres. Psaume de David. Lorsque Nathan, le prophète, vint à lui, après que David fut allé vers Bath-Schéba. O Dieu! aie pitié de moi dans ta bonté; Selon ta grande miséricorde, efface mes transgressions;
Lave-moi complètement de mon iniquité, Et purifie-moi de mon péché.
Car je reconnais mes transgressions, Et mon péché est constamment devant moi.
J'ai péché contre toi seul, Et j'ai fait ce qui est mal à tes yeux, En sorte que tu seras juste dans ta sentence, Sans reproche dans ton jugement.
Voici, je suis né dans l'iniquité, Et ma mère m'a conçu dans le péché.
Mais tu veux que la vérité soit au fond du coeur: Fais donc pénétrer la sagesse au dedans de moi!
Purifie-moi avec l'hysope, et je serai pur; Lave-moi, et je serai plus blanc que la neige.
Annonce-moi l'allégresse et la joie, Et les os que tu as brisés se réjouiront.
Détourne ton regard de mes péchés, Efface toutes mes iniquités.
O Dieu! crée en moi un coeur pur, Renouvelle en moi un esprit bien disposé.
Ne me rejette pas loin de ta face, Ne me retire pas ton esprit saint.
Rends-moi la joie de ton salut, Et qu'un esprit de bonne volonté me soutienne!
J'enseignerai tes voies à ceux qui les transgressent, Et les pécheurs reviendront à toi.
O Dieu, Dieu de mon salut! délivre-moi du sang versé, Et ma langue célébrera ta miséricorde.
Seigneur! ouvre mes lèvres, Et ma bouche publiera ta louange.
Si tu eusses voulu des sacrifices, je t'en aurais offert; Mais tu ne prends point plaisir aux holocaustes.
Les sacrifices qui sont agréables à Dieu, c'est un esprit brisé: O Dieu! tu ne dédaignes pas un coeur brisé et contrit.
Répands par ta grâce tes bienfaits sur Sion, Bâtis les murs de Jérusalem!
Alors tu agréeras des sacrifices de justice, Des holocaustes et des victimes tout entières; Alors on offrira des taureaux sur ton autel.
L'Eternel dit: J'ai vu la souffrance de mon peuple qui est en Egypte, et j'ai entendu les cris que lui font pousser ses oppresseurs, car je connais ses douleurs.
Je suis descendu pour le délivrer de la main des Egyptiens, et pour le faire monter de ce pays dans un bon et vaste pays, dans un pays où coulent le lait et le miel, dans les lieux qu'habitent les Cananéens, les Héthiens, les Amoréens, les Phéréziens, les Héviens et les Jébusiens.
Si nous confessons nos péchés, il est fidèle et juste pour nous les pardonner, et pour nous purifier de toute iniquité.
Et à qui elles sont connues de toute éternité.
Car la parole de l'Eternel est droite, Et toutes ses oeuvres s'accomplissent avec fidélité;
car, pour ce qui concerne toutes les promesses de Dieu, c'est en lui qu'est le oui; c'est pourquoi encore l'Amen par lui est prononcé par nous à la gloire de Dieu.
Heureux ceux qui sont intègres dans leur voie, Qui marchent selon la loi de l'Eternel!
Heureux ceux qui gardent ses préceptes, Qui le cherchent de tout leur coeur,
Qui ne commettent point d'iniquité, Et qui marchent dans ses voies!
Tu as prescrit tes ordonnances, Pour qu'on les observe avec soin.
Puissent mes actions être bien réglées, Afin que je garde tes statuts!
Alors je ne rougirai point, A la vue de tous tes commandements.
Je te louerai dans la droiture de mon coeur, En apprenant les lois de ta justice.
Je veux garder tes statuts: Ne m'abandonne pas entièrement!
Comment le jeune homme rendra-t-il pur son sentier? En se dirigeant d'après ta parole.
Je te cherche de tout mon coeur: Ne me laisse pas égarer loin de tes commandements!
Je serre ta parole dans mon coeur, Afin de ne pas pécher contre toi.
Béni sois-tu, ô Eternel! Enseigne-moi tes statuts!
De mes lèvres j'énumère Toutes les sentences de ta bouche.
Je me réjouis en suivant tes préceptes, Comme si je possédais tous les trésors.
Je médite tes ordonnances, J'ai tes sentiers sous les yeux.
Je fais mes délices de tes statuts, Je n'oublie point ta parole.
Fais du bien à ton serviteur, pour que je vive Et que j'observe ta parole!
Ouvre mes yeux, pour que je contemple Les merveilles de ta loi!
Je suis un étranger sur la terre: Ne me cache pas tes commandements!
Mon âme est brisée par le désir Qui toujours la porte vers tes lois.
Tu menaces les orgueilleux, ces maudits, Qui s'égarent loin de tes commandements.
Décharge-moi de l'opprobre et du mépris! Car j'observe tes préceptes.
Des princes ont beau s'asseoir et parler contre moi, Ton serviteur médite tes statuts.
Tes préceptes font mes délices, Ce sont mes conseillers.
Mon âme est attachée à la poussière: Rends-moi la vie selon ta parole!
Je raconte mes voies, et tu m'exauces: Enseigne-moi tes statuts!
Fais-moi comprendre la voie de tes ordonnances, Et je méditerai sur tes merveilles!
Mon âme pleure de chagrin: Relève-moi selon ta parole!
Eloigne de moi la voie du mensonge, Et accorde-moi la grâce de suivre ta loi!
Je choisis la voie de la vérité, Je place tes lois sous mes yeux.
Je m'attache à tes préceptes: Eternel, ne me rends point confus!
Je cours dans la voie de tes commandements, Car tu élargis mon coeur.
Enseigne-moi, Eternel, la voie de tes statuts, pour que je la retienne jusqu'à la fin!
Donne-moi l'intelligence, pour que je garde ta loi Et que je l'observe de tout mon coeur!
Conduis-moi dans le sentier de tes commandements! Car je l'aime.
Incline mon coeur vers tes préceptes, Et non vers le gain!
Détourne mes yeux de la vue des choses vaines, Fais-moi vivre dans ta voie!
Accomplis envers ton serviteur ta promesse, Qui est pour ceux qui te craignent!
Eloigne de moi l'opprobre que je redoute! Car tes jugements sont pleins de bonté.
Voici, je désire pratiquer tes ordonnances: Fais-moi vivre dans ta justice!
Eternel, que ta miséricorde vienne sur moi, Ton salut selon ta promesse!
Et je pourrai répondre à celui qui m'outrage, Car je me confie en ta parole.
N'ôte pas entièrement de ma bouche la parole de la vérité! Car j'espère en tes jugements.
Je garderai ta loi constamment, A toujours et à perpétuité.
Je marcherai au large, Car je recherche tes ordonnances.
Je parlerai de tes préceptes devant les rois, Et je ne rougirai point.
Je fais mes délices de tes commandements. Je les aime.
Je lève mes mains vers tes commandements que j'aime, Et je veux méditer tes statuts.
Souviens-toi de ta promesse à ton serviteur, Puisque tu m'as donné l'espérance!
C'est ma consolation dans ma misère, Car ta promesse me rend la vie.
Des orgueilleux me chargent de railleries; Je ne m'écarte point de ta loi.
Je pense à tes jugements d'autrefois, ô Eternel! Et je me console.
Une colère ardente me saisit à la vue des méchants Qui abandonnent ta loi.
Tes statuts sont le sujet de mes cantiques, Dans la maison où je suis étranger.
La nuit je me rappelle ton nom, ô Eternel! Et je garde ta loi.
C'est là ce qui m'est propre, Car j'observe tes ordonnances.
Ma part, ô Eternel! je le dis, C'est de garder tes paroles.
Je t'implore de tout mon coeur: Aie pitié de moi, selon ta promesse!
Je réfléchis à mes voies, Et je dirige mes pieds vers tes préceptes.
Je me hâte, je ne diffère point D'observer tes commandements.
Les pièges des méchants m'environnent; Je n'oublie point ta loi.
Au milieu de la nuit je me lève pour te louer, A cause des jugements de ta justice.
Je suis l'ami de tous ceux qui te craignent, Et de ceux qui gardent tes ordonnances.
La terre, ô Eternel! est pleine de ta bonté; Enseigne-moi tes statuts!
Tu fais du bien à ton serviteur, O Eternel! selon ta promesse.
Enseigne-moi le bon sens et l'intelligence! Car je crois à tes commandements.
Avant d'avoir été humilié, je m'égarais; Maintenant j'observe ta parole.
Tu es bon et bienfaisant; Enseigne-moi tes statuts!
Des orgueilleux imaginent contre moi des faussetés; Moi, je garde de tout mon coeur tes ordonnances.
Leur coeur est insensible comme la graisse; Moi, je fais mes délices de ta loi.
Il m'est bon d'être humilié, Afin que j'apprenne tes statuts.
Mieux vaut pour moi la loi de ta bouche Que mille objets d'or et d'argent.
Tes mains m'ont créé, elles m'ont formé; Donne-moi l'intelligence, pour que j'apprenne tes commandements!
Ceux qui te craignent me voient et se réjouissent, Car j'espère en tes promesses.
Je sais, ô Eternel! que tes jugements sont justes; C'est par fidélité que tu m'as humilié.
Que ta bonté soit ma consolation, Comme tu l'as promis à ton serviteur!
Que tes compassions viennent sur moi, pour que je vive! Car ta loi fait mes délices.
Qu'ils soient confondus, les orgueilleux qui m'oppriment sans cause! Moi, je médite sur tes ordonnances.
Qu'ils reviennent à moi, ceux qui te craignent, Et ceux qui connaissent tes préceptes!
Que mon coeur soit sincère dans tes statuts, Afin que je ne sois pas couvert de honte!
Mon âme languit après ton salut; J'espère en ta promesse.
Mes yeux languissent après ta promesse; Je dis: Quand me consoleras-tu?
Car je suis comme une outre dans la fumée; Je n'oublie point tes statuts.
Quel est le nombre des jours de ton serviteur? Quand feras-tu justice de ceux qui me persécutent?
Des orgueilleux creusent des fosses devant moi; Ils n'agissent point selon ta loi.
Tous tes commandements ne sont que fidélité; Ils me persécutent sans cause: secours-moi!
Ils ont failli me terrasser et m'anéantir; Et moi, je n'abandonne point tes ordonnances.
Rends-moi la vie selon ta bonté, Afin que j'observe les préceptes de ta bouche!
A toujours, ô Eternel! Ta parole subsiste dans les cieux.
De génération en génération ta fidélité subsiste; Tu as fondé la terre, et elle demeure ferme.
C'est d'après tes lois que tout subsiste aujourd'hui, Car toutes choses te sont assujetties.
Si ta loi n'eût fait mes délices, J'eusse alors péri dans ma misère.
Je n'oublierai jamais tes ordonnances, Car c'est par elles que tu me rends la vie.
Je suis à toi: sauve-moi! Car je recherche tes ordonnances.
Des méchants m'attendent pour me faire périr; Je suis attentif à tes préceptes.
Je vois des bornes à tout ce qui est parfait: Tes commandements n'ont point de limite.
Combien j'aime ta loi! Elle est tout le jour l'objet de ma méditation.
Tes commandements me rendent plus sage que mes ennemis, Car je les ai toujours avec moi.
Je suis plus instruit que tous mes maîtres, Car tes préceptes sont l'objet de ma méditation.
J'ai plus d'intelligence que les vieillards, Car j'observe tes ordonnances.
Je retiens mon pied loin de tout mauvais chemin, Afin de garder ta parole.
Je ne m'écarte pas de tes lois, Car c'est toi qui m'enseignes.
Que tes paroles sont douces à mon palais, Plus que le miel à ma bouche!
Par tes ordonnances je deviens intelligent, Aussi je hais toute voie de mensonge.
Ta parole est une lampe à mes pieds, Et une lumière sur mon sentier.
Je jure, et je le tiendrai, D'observer les lois de ta justice.
Je suis bien humilié: Eternel, rends-moi la vie selon ta parole!
Agrée, ô Eternel! les sentiments que ma bouche exprime, Et enseigne-moi tes lois!
Ma vie est continuellement exposée, Et je n'oublie point ta loi.
Des méchants me tendent des pièges, Et je ne m'égare pas loin de tes ordonnances.
Tes préceptes sont pour toujours mon héritage, Car ils sont la joie de mon coeur.
J'incline mon coeur à pratiquer tes statuts, Toujours, jusqu'à la fin.
Je hais les hommes indécis, Et j'aime ta loi.
Tu es mon asile et mon bouclier; J'espère en ta promesse.
Eloignez-vous de moi, méchants, Afin que j'observe les commandements de mon Dieu!
Soutiens-moi selon ta promesse, afin que je vive, Et ne me rends point confus dans mon espérance!
Sois mon appui, pour que je sois sauvé, Et que je m'occupe sans cesse de tes statuts!
Tu méprises tous ceux qui s'écartent de tes statuts, Car leur tromperie est sans effet.
Tu enlèves comme de l'écume tous les méchants de la terre; C'est pourquoi j'aime tes préceptes.
Ma chair frissonne de l'effroi que tu m'inspires, Et je crains tes jugements.
J'observe la loi et la justice: Ne m'abandonne pas à mes oppresseurs!
Prends sous ta garantie le bien de ton serviteur, Ne me laisse pas opprimer par des orgueilleux!
Mes yeux languissent après ton salut, Et après la promesse de ta justice.
Agis envers ton serviteur selon ta bonté, Et enseigne-moi tes statuts!
Je suis ton serviteur: donne-moi l'intelligence, Pour que je connaisse tes préceptes!
Il est temps que l'Eternel agisse: Ils transgressent ta loi.
C'est pourquoi j'aime tes commandements, Plus que l'or et que l'or fin;
C'est pourquoi je trouve justes toutes tes ordonnances, Je hais toute voie de mensonge.
Tes préceptes sont admirables: Aussi mon âme les observe.
La révélation de tes paroles éclaire, Elle donne de l'intelligence aux simples.
J'ouvre la bouche et je soupire, Car je suis avide de tes commandements.
Tourne vers moi ta face, et aie pitié de moi, Selon ta coutume à l'égard de ceux qui aiment ton nom!
Affermis mes pas dans ta parole, Et ne laisse aucune iniquité dominer sur moi!
Délivre-moi de l'oppression des hommes, Afin que je garde tes ordonnances!
Fais luire ta face sur ton serviteur, Et enseigne-moi tes statuts!
Mes yeux répandent des torrents d'eaux, Parce qu'on n'observe point ta loi.
Tu es juste, ô Eternel! Et tes jugements sont équitables;
Tu fondes tes préceptes sur la justice Et sur la plus grande fidélité.
Mon zèle me consume, Parce que mes adversaires oublient tes paroles.
Ta parole est entièrement éprouvée, Et ton serviteur l'aime.
Je suis petit et méprisé; Je n'oublie point tes ordonnances.
Ta justice est une justice éternelle, Et ta loi est la vérité.
La détresse et l'angoisse m'atteignent: Tes commandements font mes délices.
Tes préceptes sont éternellement justes: Donne-moi l'intelligence, pour que je vive!
Je t'invoque de tout mon coeur: exauce-moi, Eternel, Afin que je garde tes statuts!
Je t'invoque: sauve-moi, Afin que j'observe tes préceptes!
Je devance l'aurore et je crie; J'espère en tes promesses.
Je devance les veilles et j'ouvre les yeux, Pour méditer ta parole.
Ecoute ma voix selon ta bonté! Rends-moi la vie selon ton jugement!
Ils s'approchent, ceux qui poursuivent le crime, Ils s'éloignent de la loi.
Tu es proche, ô Eternel! Et tous tes commandements sont la vérité.
Dès longtemps je sais par tes préceptes Que tu les as établis pour toujours.
Vois ma misère, et délivre-moi! Car je n'oublie point ta loi.
Défends ma cause, et rachète-moi; Rends-moi la vie selon ta promesse!
Le salut est loin des méchants, Car ils ne recherchent pas tes statuts.
Tes compassions sont grandes, ô Eternel! Rends-moi la vie selon tes jugements!
Mes persécuteurs et mes adversaires sont nombreux; Je ne m'écarte point de tes préceptes,
Je vois avec dégoût des traîtres Qui n'observent pas ta parole.
Considère que j'aime tes ordonnances: Eternel, rends-moi la vie selon ta bonté!
Le fondement de ta parole est la vérité, Et toutes les lois de ta justice sont éternelles.
Des princes me persécutent sans cause; Mais mon coeur ne tremble qu'à tes paroles.
Je me réjouis de ta parole, Comme celui qui trouve un grand butin.
Je hais, je déteste le mensonge; J'aime ta loi.
Sept fois le jour je te célèbre, A cause des lois de ta justice.
Il y a beaucoup de paix pour ceux qui aiment ta loi, Et il ne leur arrive aucun malheur.
J'espère en ton salut, ô Eternel! Et je pratique tes commandements.
Mon âme observe tes préceptes, Et je les aime beaucoup.
Je garde tes ordonnances et tes préceptes, Car toutes mes voies sont devant toi.
Que mon cri parvienne jusqu'à toi, ô Eternel! Donne-moi l'intelligence, selon ta promesse!
Que ma supplication arrive jusqu'à toi! Délivre-moi, selon ta promesse!
Que mes lèvres publient ta louange! Car tu m'enseignes tes statuts.
Que ma langue chante ta parole! Car tous tes commandements sont justes.
Que ta main me soit en aide! Car j'ai choisi tes ordonnances.
Je soupire après ton salut, ô Eternel! Et ta loi fait mes délices.
Que mon âme vive et qu'elle te loue! Et que tes jugements me soutiennent!
Je suis errant comme une brebis perdue; cherche ton serviteur, Car je n'oublie point tes commandements.
Espérant contre toute espérance, il crut, en sorte qu'il devint père d'un grand nombre de nations, selon ce qui lui avait été dit: Telle sera ta postérité.
Au chef des chantres. Sur les lis lyriques. D'Asaph. Psaume. Prête l'oreille, berger d'Israël, Toi qui conduis Joseph comme un troupeau! Parais dans ta splendeur, Toi qui es assis sur les chérubins!
Devant Ephraïm, Benjamin et Manassé, réveille ta force, Et viens à notre secours!
O Dieu, relève-nous! Fais briller ta face, et nous serons sauvés!
Eternel, Dieu des armées! Jusques à quand t'irriteras-tu contre la prière de ton peuple?
Tu les nourris d'un pain de larmes. Tu les abreuves de larmes à pleine mesure.
Tu fais de nous un objet de discorde pour nos voisins, Et nos ennemis se raillent de nous.
Dieu des armées, relève-nous! Fais briller ta face, et nous serons sauvés!
Tu avais arraché de l'Egypte une vigne; Tu as chassé des nations, et tu l'as plantée.
Tu as fait place devant elle: Elle a jeté des racines et rempli la terre;
Les montagnes étaient couvertes de son ombre, Et ses rameaux étaient comme des cèdres de Dieu;
Elle étendait ses branches jusqu'à la mer, Et ses rejetons jusqu'au fleuve.
Pourquoi as-tu rompu ses clôtures, En sorte que tous les passants la dépouillent?
Le sanglier de la forêt la ronge, Et les bêtes des champs en font leur pâture.
Dieu des armées, reviens donc! Regarde du haut des cieux, et vois! considère cette vigne!
Protège ce que ta droite a planté, Et le fils que tu t'es choisi!...
Elle est brûlée par le feu, elle est coupée! Ils périssent devant ta face menaçante.
Que ta main soit sur l'homme de ta droite, Sur le fils de l'homme que tu t'es choisi!
Et nous ne nous éloignerons plus de toi. Fais-nous revivre, et nous invoquerons ton nom.
Eternel, Dieu des armées, relève-nous! Fais briller ta face, et nous serons sauvés!
Cantique de David. L'Eternel est mon berger: je ne manquerai de rien.
Il me fait reposer dans de verts pâturages, Il me dirige près des eaux paisibles.
Il restaure mon âme, Il me conduit dans les sentiers de la justice, A cause de son nom.
Quand je marche dans la vallée de l'ombre de la mort, Je ne crains aucun mal, car tu es avec moi: Ta houlette et ton bâton me rassurent.
Tu dresses devant moi une table, En face de mes adversaires; Tu oins d'huile ma tête, Et ma coupe déborde.
Oui, le bonheur et la grâce m'accompagneront Tous les jours de ma vie, Et j'habiterai dans la maison de l'Eternel Jusqu'à la fin de mes jours.
En vérité, en vérité, je vous le dis, celui qui n'entre pas par la porte dans la bergerie, mais qui y monte par ailleurs, est un voleur et un brigand.
Mais celui qui entre par la porte est le berger des brebis.
Le portier lui ouvre, et les brebis entendent sa voix; il appelle par leur nom les brebis qui lui appartiennent, et il les conduit dehors.
Lorsqu'il a fait sortir toutes ses propres brebis, il marche devant elles; et les brebis le suivent, parce qu'elles connaissent sa voix.
Elles ne suivront point un étranger; mais elles fuiront loin de lui, parce qu'elles ne connaissent pas la voix des étrangers.
Jésus leur dit cette parabole, mais ils ne comprirent pas de quoi il leur parlait.
Jésus leur dit encore: En vérité, en vérité, je vous le dis, je suis la porte des brebis.
Tous ceux qui sont venus avant moi sont des voleurs et des brigands; mais les brebis ne les ont point écoutés.
Je suis la porte. Si quelqu'un entre par moi, il sera sauvé; il entrera et il sortira, et il trouvera des pâturages.
Le voleur ne vient que pour dérober, égorger et détruire; moi, je suis venu afin que les brebis aient la vie, et qu'elles soient dans l'abondance.
Je suis le bon berger. Le bon berger donne sa vie pour ses brebis.
Mais le mercenaire, qui n'est pas le berger, et à qui n'appartiennent pas les brebis, voit venir le loup, abandonne les brebis, et prend la fuite; et le loup les ravit et les disperse.
Le mercenaire s'enfuit, parce qu'il est mercenaire, et qu'il ne se met point en peine des brebis.
Je suis le bon berger. Je connais mes brebis, et elles me connaissent,
comme le Père me connaît et comme je connais le Père; et je donne ma vie pour mes brebis.
J'ai encore d'autres brebis, qui ne sont pas de cette bergerie; celles-là, il faut que je les amène; elles entendront ma voix, et il y aura un seul troupeau, un seul berger.
Le Père m'aime, parce que je donne ma vie, afin de la reprendre.
Personne ne me l'ôte, mais je la donne de moi-même; j'ai le pouvoir de la donner, et j'ai le pouvoir de la reprendre: tel est l'ordre que j'ai reçu de mon Père.
Il y eut de nouveau, à cause de ces paroles, division parmi les Juifs.
Plusieurs d'entre eux disaient: Il a un démon, il est fou; pourquoi l'écoutez-vous?
D'autres disaient: Ce ne sont pas les paroles d'un démoniaque; un démon peut-il ouvrir les yeux des aveugles?
On célébrait à Jérusalem la fête de la Dédicace. C'était l'hiver.
Et Jésus se promenait dans le temple, sous le portique de Salomon.
Les Juifs l'entourèrent, et lui dirent: Jusques à quand tiendras-tu notre esprit en suspens? Si tu es le Christ, dis-le nous franchement.
Jésus leur répondit: Je vous l'ai dit, et vous ne croyez pas. Les oeuvres que je fais au nom de mon Père rendent témoignage de moi.
Mais vous ne croyez pas, parce que vous n'êtes pas de mes brebis.
Mes brebis entendent ma voix; je les connais, et elles me suivent.
Je leur donne la vie éternelle; et elles ne périront jamais, et personne ne les ravira de ma main.
Mon Père, qui me les a données, est plus grand que tous; et personne ne peut les ravir de la main de mon Père.
Moi et le Père nous sommes un.
Alors les Juifs prirent de nouveau des pierres pour le lapider.
Jésus leur dit: Je vous ai fait voir plusieurs bonnes oeuvres venant de mon Père: pour laquelle me lapidez-vous?
Les Juifs lui répondirent: Ce n'est point pour une bonne oeuvre que nous te lapidons, mais pour un blasphème, et parce que toi, qui es un homme, tu te fais Dieu.
Jésus leur répondit: N'est-il pas écrit dans votre loi: J'ai dit: Vous êtes des dieux?
Si elle a appelé dieux ceux à qui la parole de Dieu a été adressée, et si l'Ecriture ne peut être anéantie,
celui que le Père a sanctifié et envoyé dans le monde, vous lui dites: Tu blasphèmes! Et cela parce que j'ai dit: Je suis le Fils de Dieu.
Si je ne fais pas les oeuvres de mon Père, ne me croyez pas.
Mais si je les fais, quand même vous ne me croyez point, croyez à ces oeuvres, afin que vous sachiez et reconnaissiez que le Père est en moi et que je suis dans le Père.
Là-dessus, ils cherchèrent encore à le saisir, mais il s'échappa de leurs mains.
Jésus s'en alla de nouveau au delà du Jourdain, dans le lieu où Jean avait d'abord baptisé. Et il y demeura.
Beaucoup de gens vinrent à lui, et ils disaient: Jean n'a fait aucun miracle; mais tout ce que Jean a dit de cet homme était vrai.
Et, dans ce lieu-là, plusieurs crurent en lui.
Il bénit Joseph, et dit: Que le Dieu en présence duquel ont marché mes pères, Abraham et Isaac, que le Dieu qui m'a conduit depuis que j'existe jusqu'à ce jour,
Car l'agneau qui est au milieu du trône les paîtra et les conduira aux sources des eaux de la vie, et Dieu essuiera toute larme de leurs yeux.
Au chef des chantres. De David. Psaume. Cantique. Dieu se lève, ses ennemis se dispersent, Et ses adversaires fuient devant sa face.
Comme la fumée se dissipe, tu les dissipes; Comme la cire se fond au feu, Les méchants disparaissent devant Dieu.
Mais les justes se réjouissent, ils triomphent devant Dieu, Ils ont des transports d'allégresse.
Chantez à Dieu, célébrez son nom! Frayez le chemin à celui qui s'avance à travers les plaines! L'Eternel est son nom: réjouissez-vous devant lui!
Le père des orphelins, le défenseur des veuves, C'est Dieu dans sa demeure sainte.
Dieu donne une famille à ceux qui étaient abandonnés, Il délivre les captifs et les rend heureux; Les rebelles seuls habitent des lieux arides.
O Dieu! quand tu sortis à la tête de ton peuple, Quand tu marchais dans le désert, -Pause.
La terre trembla, les cieux se fondirent devant Dieu, Le Sinaï s'ébranla devant Dieu, le Dieu d'Israël.
Tu fis tomber une pluie bienfaisante, ô Dieu! Tu fortifias ton héritage épuisé.
Ton peuple établit sa demeure dans le pays Que par ta bonté, ô Dieu! tu avais préparé pour les malheureux.
Le Seigneur dit une parole, Et les messagères de bonnes nouvelles sont une grande armée: -
Les rois des armées fuient, fuient, Et celle qui reste à la maison partage le butin.
Tandis que vous reposez au milieu des étables, Les ailes de la colombe sont couvertes d'argent, Et son plumage est d'un jaune d'or. -
Lorsque le Tout-Puissant dispersa les rois dans le pays, La terre devint blanche comme la neige du Tsalmon.
Montagnes de Dieu, montagnes de Basan, Montagnes aux cimes nombreuses, montagnes de Basan,
Pourquoi, montagnes aux cimes nombreuses, avez-vous de l'envie Contre la montagne que Dieu a voulue pour résidence? L'Eternel n'en fera pas moins sa demeure à perpétuité.
Les chars de l'Eternel se comptent par vingt mille, Par milliers et par milliers; Le Seigneur est au milieu d'eux, le Sinaï est dans le sanctuaire.
Tu es monté dans les hauteurs, tu as emmené des captifs, Tu as pris en don des hommes; Les rebelles habiteront aussi près de l'Eternel Dieu.
Béni soit le Seigneur chaque jour! Quand on nous accable, Dieu nous délivre. -Pause.
Dieu est pour nous le Dieu des délivrances, Et l'Eternel, le Seigneur, peut nous garantir de la mort.
Oui, Dieu brisera la tête de ses ennemis, Le sommet de la tête de ceux qui vivent dans le péché.
Le Seigneur dit: Je les ramènerai de Basan, Je les ramènerai du fond de la mer,
Afin que tu plonges ton pied dans le sang, Et que la langue de tes chiens ait sa part des ennemis.
Ils voient ta marche, ô Dieu! La marche de mon Dieu, de mon roi, dans le sanctuaire.
En tête vont les chanteurs, puis ceux qui jouent des instruments, Au milieu de jeunes filles battant du tambourin.
Bénissez Dieu dans les assemblées, Bénissez le Seigneur, descendants d'Israël!
Là sont Benjamin, le plus jeune, qui domine sur eux, Les chefs de Juda et leur troupe, Les chefs de Zabulon, les chefs de Nephthali.
Ton Dieu ordonne que tu sois puissant; Affermis, ô Dieu, ce que tu as fait pour nous!
De ton temple tu règnes sur Jérusalem; Les rois t'apporteront des présents.
Epouvante l'animal des roseaux, La troupe des taureaux avec les veaux des peuples, Qui se prosternent avec des pièces d'argent! Disperse les peuples qui prennent plaisir à combattre!
Des grands viennent de l'Egypte; L'Ethiopie accourt, les mains tendues vers Dieu.
Royaumes de la terre, chantez à Dieu, Célébrez le Seigneur! -Pause.
Chantez à celui qui s'avance dans les cieux, les cieux éternels! Voici, il fait entendre sa voix, sa voix puissante.
Rendez gloire à Dieu! Sa majesté est sur Israël, et sa force dans les cieux.
De ton sanctuaire, ô Dieu! tu es redoutable. Le Dieu d'Israël donne à son peuple la force et la puissance. Béni soit Dieu!
Au chef des chantres. Psaume de David. Les cieux racontent la gloire de Dieu, Et l'étendue manifeste l'oeuvre de ses mains.
Le jour en instruit un autre jour, La nuit en donne connaissance à une autre nuit.
Ce n'est pas un langage, ce ne sont pas des paroles Dont le son ne soit point entendu:
Leur retentissement parcourt toute la terre, Leurs accents vont aux extrémités du monde, Où il a dressé une tente pour le soleil.
Et le soleil, semblable à un époux qui sort de sa chambre, S'élance dans la carrière avec la joie d'un héros;
Il se lève à une extrémité des cieux, Et achève sa course à l'autre extrémité: Rien ne se dérobe à sa chaleur.
La loi de l'Eternel est parfaite, elle restaure l'âme; Le témoignage de l'Eternel est véritable, il rend sage l'ignorant.
Les ordonnances de l'Eternel sont droites, elles réjouissent le coeur; Les commandements de l'Eternel sont purs, ils éclairent les yeux.
La crainte de l'Eternel est pure, elle subsiste à toujours; Les jugements de l'Eternel sont vrais, ils sont tous justes.
Ils sont plus précieux que l'or, que beaucoup d'or fin; Ils sont plus doux que le miel, que celui qui coule des rayons.
Ton serviteur aussi en reçoit instruction; Pour qui les observe la récompense est grande.
Qui connaît ses égarements? Pardonne-moi ceux que j'ignore.
Préserve aussi ton serviteur des orgueilleux; Qu'ils ne dominent point sur moi! Alors je serai intègre, innocent de grands péchés.
Reçois favorablement les paroles de ma bouche Et les sentiments de mon coeur, O Eternel, mon rocher et mon libérateur!
Au chef des chantres. Psaume de David. Que l'Eternel t'exauce au jour de la détresse, Que le nom du Dieu de Jacob te protège!
Que du sanctuaire il t'envoie du secours, Que de Sion il te soutienne!
Qu'il se souvienne de toutes tes offrandes, Et qu'il agrée tes holocaustes! -Pause.
Qu'il te donne ce que ton coeur désire, Et qu'il accomplisse tous tes desseins!
Nous nous réjouirons de ton salut, Nous lèverons l'étendard au nom de notre Dieu; L'Eternel exaucera tous tes voeux.
Je sais déjà que l'Eternel sauve son oint; Il l'exaucera des cieux, de sa sainte demeure, Par le secours puissant de sa droite.
Ceux-ci s'appuient sur leurs chars, ceux-là sur leurs chevaux; Nous, nous invoquons le nom de l'Eternel, notre Dieu.
Eux, ils plient, et ils tombent; Nous, nous tenons ferme, et restons debout.
Eternel, sauve le roi! Qu'il nous exauce, quand nous l'invoquons!
C'est aussi pour cela qu'il peut sauver parfaitement ceux qui s'approchent de Dieu par lui, étant toujours vivant pour intercéder en leur faveur.
que manifestera en son temps le bienheureux et seul souverain, le roi des rois, et le Seigneur des seigneurs,
Ils dirent: Est-ce seulement par Moïse que l'Eternel parle? N'est-ce pas aussi par nous qu'il parle? Et l'Eternel l'entendit.
Il y avait un homme malade, Lazare, de Béthanie, village de Marie et de Marthe, sa soeur.
C'était cette Marie qui oignit de parfum le Seigneur et qui lui essuya les pieds avec ses cheveux, et c'était son frère Lazare qui était malade.
Les soeurs envoyèrent dire à Jésus: Seigneur, voici, celui que tu aimes est malade.
Après avoir entendu cela, Jésus dit: Cette maladie n'est point à la mort; mais elle est pour la gloire de Dieu, afin que le Fils de Dieu soit glorifié par elle.
Or, Jésus aimait Marthe, et sa soeur, et Lazare.
Lors donc qu'il eut appris que Lazare était malade, il resta deux jours encore dans le lieu où il était,
et il dit ensuite aux disciples: Retournons en Judée.
Les disciples lui dirent: Rabbi, les Juifs tout récemment cherchaient à te lapider, et tu retournes en Judée!
Jésus répondit: N'y a-t-il pas douze heures au jour? Si quelqu'un marche pendant le jour, il ne bronche point, parce qu'il voit la lumière de ce monde;
mais, si quelqu'un marche pendant la nuit, il bronche, parce que la lumière n'est pas en lui.
Après ces paroles, il leur dit: Lazare, notre ami, dort; mais je vais le réveiller.
Les disciples lui dirent: Seigneur, s'il dort, il sera guéri.
Jésus avait parlé de sa mort, mais ils crurent qu'il parlait de l'assoupissement du sommeil.
Alors Jésus leur dit ouvertement: Lazare est mort.
Et, à cause de vous, afin que vous croyiez, je me réjouis de ce que je n'étais pas là. Mais allons vers lui.
Sur quoi Thomas, appelé Didyme, dit aux autres disciples: Allons aussi, afin de mourir avec lui.
Jésus, étant arrivé, trouva que Lazare était déjà depuis quatre jours dans le sépulcre.
Et, comme Béthanie était près de Jérusalem, à quinze stades environ,
beaucoup de Juifs étaient venus vers Marthe et Marie, pour les consoler de la mort de leur frère.
Lorsque Marthe apprit que Jésus arrivait, elle alla au-devant de lui, tandis que Marie se tenait assise à la maison.
Marthe dit à Jésus: Seigneur, si tu eusses été ici, mon frère ne serait pas mort.
Mais, maintenant même, je sais que tout ce que tu demanderas à Dieu, Dieu te l'accordera.
Jésus lui dit: Ton frère ressuscitera.
Je sais, lui répondit Marthe, qu'il ressuscitera à la résurrection, au dernier jour.
Jésus lui dit: Je suis la résurrection et la vie. Celui qui croit en moi vivra, quand même il serait mort;
et quiconque vit et croit en moi ne mourra jamais. Crois-tu cela?
Elle lui dit: Oui, Seigneur, je crois que tu es le Christ, le Fils de Dieu, qui devait venir dans le monde.
Ayant ainsi parlé, elle s'en alla. Puis elle appela secrètement Marie, sa soeur, et lui dit: Le maître est ici, et il te demande.
Dès que Marie eut entendu, elle se leva promptement, et alla vers lui.
Car Jésus n'était pas encore entré dans le village, mais il était dans le lieu où Marthe l'avait rencontré.
Les Juifs qui étaient avec Marie dans la maison et qui la consolaient, l'ayant vue se lever promptement et sortir, la suivirent, disant: Elle va au sépulcre, pour y pleurer.
Lorsque Marie fut arrivée là où était Jésus, et qu'elle le vit, elle tomba à ses pieds, et lui dit: Seigneur, si tu eusses été ici, mon frère ne serait pas mort.
Jésus, la voyant pleurer, elle et les Juifs qui étaient venus avec elle, frémit en son esprit, et fut tout ému.
Et il dit: Où l'avez-vous mis? Seigneur, lui répondirent-ils, viens et vois.
Jésus pleura.
Sur quoi les Juifs dirent: Voyez comme il l'aimait.
Et quelques-uns d'entre eux dirent: Lui qui a ouvert les yeux de l'aveugle, ne pouvait-il pas faire aussi que cet homme ne mourût point?
Jésus frémissant de nouveau en lui-même, se rendit au sépulcre. C'était une grotte, et une pierre était placée devant.
Jésus dit: Otez la pierre. Marthe, la soeur du mort, lui dit: Seigneur, il sent déjà, car il y a quatre jours qu'il est là.
Jésus lui dit: Ne t'ai-je pas dit que, si tu crois, tu verras la gloire de Dieu?
Ils ôtèrent donc la pierre. Et Jésus leva les yeux en haut, et dit: Père, je te rends grâces de ce que tu m'as exaucé.
Pour moi, je savais que tu m'exauces toujours; mais j'ai parlé à cause de la foule qui m'entoure, afin qu'ils croient que c'est toi qui m'as envoyé.
Ayant dit cela, il cria d'une voix forte: Lazare, sors!
Et le mort sortit, les pieds et les mains liés de bandes, et le visage enveloppé d'un linge. Jésus leur dit: Déliez-le, et laissez-le aller.
Plusieurs des Juifs qui étaient venus vers Marie, et qui virent ce que fit Jésus, crurent en lui.
Mais quelques-uns d'entre eux allèrent trouver les pharisiens, et leur dirent ce que Jésus avait fait.
Alors les principaux sacrificateurs et les pharisiens assemblèrent le sanhédrin, et dirent: Que ferons-nous? Car cet homme fait beaucoup de miracles.
Si nous le laissons faire, tous croiront en lui, et les Romains viendront détruire et notre ville et notre nation.
L'un d'eux, Caïphe, qui était souverain sacrificateur cette année-là, leur dit: Vous n'y entendez rien;
vous ne réfléchissez pas qu'il est dans votre intérêt qu'un seul homme meure pour le peuple, et que la nation entière ne périsse pas.
Or, il ne dit pas cela de lui-même; mais étant souverain sacrificateur cette année-là, il prophétisa que Jésus devait mourir pour la nation.
Et ce n'était pas pour la nation seulement; c'était aussi afin de réunir en un seul corps les enfants de Dieu dispersés.
Dès ce jour, ils résolurent de le faire mourir.
C'est pourquoi Jésus ne se montra plus ouvertement parmi les Juifs; mais il se retira dans la contrée voisine du désert, dans une ville appelée Ephraïm; et là il demeurait avec ses disciples.
La Pâque des Juifs était proche. Et beaucoup de gens du pays montèrent à Jérusalem avant la Pâque, pour se purifier.
Ils cherchaient Jésus, et ils se disaient les uns aux autres dans le temple: Que vous en semble? Ne viendra-t-il pas à la fête?
Or, les principaux sacrificateurs et les pharisiens avaient donné l'ordre que, si quelqu'un savait où il était, il le déclarât, afin qu'on se saisît de lui.
et m'a dit: Paul, ne crains point; il faut que tu comparaisses devant César, et voici, Dieu t'a donné tous ceux qui naviguent avec toi.
Je suis persuadé que celui qui a commencé en vous cette bonne oeuvre la rendra parfaite pour le jour de Jésus-Christ.
Il vous affermira aussi jusqu'à la fin, pour que vous soyez irréprochables au jour de notre Seigneur Jésus-Christ.
Le roi d'Arad, Cananéen, qui habitait le midi, apprit qu'Israël venait par le chemin d'Atharim. Il combattit Israël, et emmena des prisonniers.
Alors Israël fit un voeu à l'Eternel, et dit: Si tu livres ce peuple entre mes mains, je dévouerai ses villes par interdit.
L'Eternel entendit la voix d'Israël, et livra les Cananéens. On les dévoua par interdit, eux et leurs villes; et l'on nomma ce lieu Horma.
Ils partirent de la montagne de Hor par le chemin de la mer Rouge, pour contourner le pays d'Edom. Le peuple s'impatienta en route,
et parla contre Dieu et contre Moïse: Pourquoi nous avez-vous fait monter hors d'Egypte, pour que nous mourions dans le désert? car il n'y a point de pain, et il n'y a point d'eau, et notre âme est dégoûtée de cette misérable nourriture.
Alors l'Eternel envoya contre le peuple des serpents brûlants; ils mordirent le peuple, et il mourut beaucoup de gens en Israël.
Le peuple vint à Moïse, et dit: Nous avons péché, car nous avons parlé contre l'Eternel et contre toi. Prie l'Eternel, afin qu'il éloigne de nous ces serpents. Moïse pria pour le peuple.
L'Eternel dit à Moïse: Fais-toi un serpent brûlant, et place-le sur une perche; quiconque aura été mordu, et le regardera, conservera la vie.
Moïse fit un serpent d'airain, et le plaça sur une perche; et quiconque avait été mordu par un serpent, et regardait le serpent d'airain, conservait la vie.
Les enfants d'Israël partirent, et ils campèrent à Oboth.
Ils partirent d'Oboth et ils campèrent à Ijjé-Abarim, dans le désert qui est vis-à-vis de Moab, vers le soleil levant.
De là ils partirent, et ils campèrent dans la vallée de Zéred.
De là ils partirent, et ils campèrent de l'autre côté de l'Arnon, qui coule dans le désert en sortant du territoire des Amoréens; car l'Arnon est la frontière de Moab, entre Moab et les Amoréens.
C'est pourquoi il est dit dans le livre des Guerres de l'Eternel: ...Vaheb en Supha, et les torrents de l'Arnon,
et le cours des torrents, qui s'étend du côté d'Ar et touche à la frontière de Moab.
De là ils allèrent à Beer. C'est ce Beer, où l'Eternel dit à Moïse: Rassemble le peuple, et je leur donnerai de l'eau.
Alors Israël chanta ce cantique: Monte, puits! Chantez en son honneur!
Puits, que des princes ont creusé, Que les grands du peuple ont creusé, Avec le sceptre, avec leurs bâtons! Du désert ils allèrent à Matthana;
de Matthana, à Nahaliel; de Nahaliel, à Bamoth;
de Bamoth, à la vallée qui est dans le territoire de Moab, au sommet du Pisga, en regard du désert.
Israël envoya des messagers à Sihon, roi des Amoréens, pour lui dire:
Laisse-moi passer par ton pays; nous n'entrerons ni dans les champs, ni dans les vignes, et nous ne boirons pas l'eau des puits; nous suivrons la route royale, jusqu'à ce que nous ayons franchi ton territoire.
Sihon n'accorda point à Israël le passage sur son territoire; il rassembla tout son peuple, et sortit à la rencontre d'Israël, dans le désert; il vint à Jahats, et combattit Israël.
Israël le frappa du tranchant de l'épée et s'empara de son pays depuis l'Arnon jusqu'au Jabbok, jusqu'à la frontière des enfants d'Ammon; car la frontière des enfants d'Ammon était fortifiée.
Israël prit toutes les villes, et s'établit dans toutes les villes des Amoréens, à Hesbon et dans toutes les villes de son ressort.
Car Hesbon était la ville de Sihon, roi des Amoréens; il avait fait la guerre au précédent roi de Moab, et lui avait enlevé tout son pays jusqu'à l'Arnon.
C'est pourquoi les poètes disent: Venez à Hesbon! Que la ville de Sihon soit rebâtie et fortifiée!
Car il est sorti un feu de Hesbon, Une flamme de la ville de Sihon; Elle a dévoré Ar-Moab, Les habitants des hauteurs de l'Arnon.
Malheur à toi, Moab! Tu es perdu, peuple de Kemosch! Il a fait de ses fils des fuyards, Et il a livré ses filles captives A Sihon, roi des Amoréens.
Nous avons lancé sur eux nos traits: De Hesbon à Dibon tout est détruit; Nous avons étendu nos ravages jusqu'à Nophach, Jusqu'à Médeba.
Israël s'établit dans le pays des Amoréens.
Moïse envoya reconnaître Jaezer; et ils prirent les villes de son ressort, et chassèrent les Amoréens qui y étaient.
Ils changèrent ensuite de direction, et montèrent par le chemin de Basan. Og, roi de Basan, sortit à leur rencontre, avec tout son peuple, pour les combattre à Edréi.
L'Eternel dit à Moïse: Ne le crains point; car je le livre entre tes mains, lui et tout son peuple, et son pays; tu le traiteras comme tu as traité Sihon, roi des Amoréens, qui habitait à Hesbon.
Et ils le battirent, lui et ses fils, et tout son peuple, sans en laisser échapper un seul, et ils s'emparèrent de son pays.
Dieu, sans tenir compte des temps d'ignorance, annonce maintenant à tous les hommes, en tous lieux, qu'ils aient à se repentir,
Avant la fête de Pâque, Jésus, sachant que son heure était venue de passer de ce monde au Père, et ayant aimé les siens qui étaient dans le monde, mit le comble à son amour pour eux.