Louis Segond 1910
Versliste
En ce temps-là, l'Eternel me dit: Taille deux tables de pierre comme les premières, et monte vers moi sur la montagne; tu feras aussi une arche de bois.
J'écrirai sur ces tables les paroles qui étaient sur les premières tables que tu as brisées, et tu les mettras dans l'arche.
Je fis une arche de bois d'acacia, je taillai deux tables de pierre comme les premières, et je montai sur la montagne, les deux tables dans ma main.
L'Eternel écrivit sur les tables ce qui avait été écrit sur les premières, les dix paroles qu'il vous avait dites sur la montagne, du milieu du feu, le jour de l'assemblée; et l'Eternel me les donna.
Je retournai et je descendis de la montagne, je mis les tables dans l'arche que j'avais faite, et elles restèrent là, comme l'Eternel me l'avait ordonné.
Cantique d'Asaph. Mon peuple, écoute mes instructions! Prêtez l'oreille aux paroles de ma bouche!
J'ouvre la bouche par des sentences, Je publie la sagesse des temps anciens.
Ce que nous avons entendu, ce que nous savons, Ce que nos pères nous ont raconté,
Nous ne le cacherons point à leurs enfants; Nous dirons à la génération future les louanges de l'Eternel, Et sa puissance, et les prodiges qu'il a opérés.
Il a établi un témoignage en Jacob, Il a mis une loi en Israël, Et il a ordonné à nos pères de l'enseigner à leurs enfants,
Pour qu'elle fût connue de la génération future, Des enfants qui naîtraient, Et que, devenus grands, ils en parlassent à leurs enfants,
Afin qu'ils missent en Dieu leur confiance, Qu'ils n'oubliassent pas les oeuvres de Dieu, Et qu'ils observassent ses commandements,
Afin qu'ils ne fussent pas, comme leurs pères, Une race indocile et rebelle, Une race dont le coeur n'était pas ferme, Et dont l'esprit n'était pas fidèle à Dieu.
Les fils d'Ephraïm, armés et tirant de l'arc, Tournèrent le dos le jour du combat.
Ils ne gardèrent point l'alliance de Dieu, Et ils refusèrent de marcher selon sa loi.
Ils mirent en oubli ses oeuvres, Ses merveilles qu'il leur avait fait voir.
Devant leurs pères il avait fait des prodiges, Au pays d'Egypte, dans les campagnes de Tsoan.
Il fendit la mer et leur ouvrit un passage, Il fit dresser les eaux comme une muraille.
Il les conduisit le jour par la nuée, Et toute la nuit par un feu éclatant.
Il fendit des rochers dans le désert, Et il donna à boire comme des flots abondants;
Du rocher il fit jaillir des sources, Et couler des eaux comme des fleuves.
Mais ils continuèrent à pécher contre lui, A se révolter contre le Très-Haut dans le désert.
Ils tentèrent Dieu dans leur coeur, En demandant de la nourriture selon leur désir.
Ils parlèrent contre Dieu, Ils dirent: Dieu pourrait-il Dresser une table dans le désert?
Voici, il a frappé le rocher, et des eaux ont coulé, Et des torrents se sont répandus; Pourra-t-il aussi donner du pain, Ou fournir de la viande à son peuple?
L'Eternel entendit, et il fut irrité; Un feu s'alluma contre Jacob, Et la colère s'éleva contre Israël,
Parce qu'ils ne crurent pas en Dieu, Parce qu'ils n'eurent pas confiance dans son secours.
Il commanda aux nuages d'en haut, Et il ouvrit les portes des cieux;
Il fit pleuvoir sur eux la manne pour nourriture, Il leur donna le blé du ciel.
Ils mangèrent tous le pain des grands, Il leur envoya de la nourriture à satiété.
Il fit souffler dans les cieux le vent d'orient, Et il amena par sa puissance le vent du midi;
Il fit pleuvoir sur eux la viande comme de la poussière, Et comme le sable des mers les oiseaux ailés;
Il les fit tomber au milieu de leur camp, Tout autour de leurs demeures.
Ils mangèrent et se rassasièrent abondamment: Dieu leur donna ce qu'ils avaient désiré.
Ils n'avaient pas satisfait leur désir, Ils avaient encore leur nourriture dans la bouche,
Lorsque la colère de Dieu s'éleva contre eux; Il frappa de mort les plus vigoureux, Il abattit les jeunes hommes d'Israël.
Malgré tout cela, ils continuèrent à pécher, Et ne crurent point à ses prodiges.
Il consuma leurs jours par la vanité, Et leurs années par une fin soudaine.
Quand il les frappait de mort, ils le cherchaient, Ils revenaient et se tournaient vers Dieu;
Ils se souvenaient que Dieu était leur rocher, Que le Dieu Très-Haut était leur libérateur.
Mais ils le trompaient de la bouche, Et ils lui mentaient de la langue;
Leur coeur n'était pas ferme envers lui, Et ils n'étaient pas fidèles à son alliance.
Toutefois, dans sa miséricorde, il pardonne l'iniquité et ne détruit pas; Il retient souvent sa colère et ne se livre pas à toute sa fureur.
Il se souvint qu'ils n'étaient que chair, Un souffle qui s'en va et ne revient pas.
Que de fois ils se révoltèrent contre lui dans le désert! Que de fois ils l'irritèrent dans la solitude!
Ils ne cessèrent de tenter Dieu, Et de provoquer le Saint d'Israël.
Ils ne se souvinrent pas de sa puissance, Du jour où il les délivra de l'ennemi,
Des miracles qu'il accomplit en Egypte, Et de ses prodiges dans les campagnes de Tsoan.
Il changea leurs fleuves en sang, Et ils ne purent en boire les eaux.
Il envoya contre eux des mouches venimeuses qui les dévorèrent, Et des grenouilles qui les détruisirent.
Il livra leurs récoltes aux sauterelles, Le produit de leur travail aux sauterelles.
Il fit périr leurs vignes par la grêle, Et leurs sycomores par la gelée.
Il abandonna leur bétail à la grêle, Et leurs troupeaux au feu du ciel.
Il lança contre eux son ardente colère, La fureur, la rage et la détresse, Une troupe de messagers de malheur.
Il donna libre cours à sa colère, Il ne sauva pas leur âme de la mort, Il livra leur vie à la mortalité;
Il frappa tous les premiers-nés en Egypte, Les prémices de la force sous les tentes de Cham.
Il fit partir son peuple comme des brebis, Il les conduisit comme un troupeau dans le désert.
Il les dirigea sûrement, pour qu'ils fussent sans crainte, Et la mer couvrit leurs ennemis.
Il les amena vers sa frontière sainte, Vers cette montagne que sa droite a acquise.
Il chassa devant eux les nations, Leur distribua le pays en héritage, Et fit habiter dans leurs tentes les tribus d'Israël.
Mais ils tentèrent le Dieu Très-Haut et se révoltèrent contre lui, Et ils n'observèrent point ses ordonnances.
Ils s'éloignèrent et furent infidèles, comme leurs pères, Ils tournèrent, comme un arc trompeur.
Ils l'irritèrent par leurs hauts lieux, Et ils excitèrent sa jalousie par leurs idoles.
Dieu entendit, et il fut irrité; Il repoussa fortement Israël.
Il abandonna la demeure de Silo, La tente où il habitait parmi les hommes;
Il livra sa gloire à la captivité, Et sa majesté entre les mains de l'ennemi.
Il mit son peuple à la merci du glaive, Et il s'indigna contre son héritage.
Le feu dévora ses jeunes hommes, Et ses vierges ne furent pas célébrées;
Ses sacrificateurs tombèrent par l'épée, Et ses veuves ne pleurèrent pas.
Le Seigneur s'éveilla comme celui qui a dormi, Comme un héros qu'a subjugué le vin.
Il frappa ses adversaires en fuite, Il les couvrit d'un opprobre éternel.
Cependant il rejeta la tente de Joseph, Et il ne choisit point la tribu d'Ephraïm;
Il préféra la tribu de Juda, La montagne de Sion qu'il aimait.
Et il bâtit son sanctuaire comme les lieux élevés, Comme la terre qu'il a fondée pour toujours.
Il choisit David, son serviteur, Et il le tira des bergeries;
Il le prit derrière les brebis qui allaitent, Pour lui faire paître Jacob, son peuple, Et Israël, son héritage.
Et David les dirigea avec un coeur intègre, Et les conduisit avec des mains intelligentes.
Louez l'Eternel, invoquez son nom! Faites connaître parmi les peuples ses hauts faits!
Chantez, chantez en son honneur! Parlez de toutes ses merveilles!
Glorifiez-vous de son saint nom! Que le coeur de ceux qui cherchent l'Eternel se réjouisse!
Ayez recours à l'Eternel et à son appui, Cherchez continuellement sa face!
Souvenez-vous des prodiges qu'il a faits, De ses miracles et des jugements de sa bouche,
Postérité d'Abraham, son serviteur, Enfants de Jacob, ses élus!
L'Eternel est notre Dieu; Ses jugements s'exercent sur toute la terre.
Il se rappelle à toujours son alliance, Ses promesses pour mille générations,
L'alliance qu'il a traitée avec Abraham, Et le serment qu'il a fait à Isaac;
Il l'a érigée pour Jacob en loi, Pour Israël en alliance éternelle,
Disant: Je te donnerai le pays de Canaan Comme héritage qui vous est échu.
Ils étaient alors peu nombreux, Très peu nombreux, et étrangers dans le pays,
Et ils allaient d'une nation à l'autre Et d'un royaume vers un autre peuple;
Mais il ne permit à personne de les opprimer, Et il châtia des rois à cause d'eux:
Ne touchez pas à mes oints, Et ne faites pas de mal à mes prophètes!
Il appela sur le pays la famine, Il coupa tout moyen de subsistance.
Il envoya devant eux un homme: Joseph fut vendu comme esclave.
On serra ses pieds dans des liens, On le mit aux fers,
Jusqu'au temps où arriva ce qu'il avait annoncé, Et où la parole de l'Eternel l'éprouva.
Le roi fit ôter ses liens, Le dominateur des peuples le délivra.
Il l'établit seigneur sur sa maison, Et gouverneur de tous ses biens,
Afin qu'il pût à son gré enchaîner ses princes, Et qu'il enseignât la sagesse à ses anciens.
Alors Israël vint en Egypte, Et Jacob séjourna dans le pays de Cham.
Il rendit son peuple très fécond, Et plus puissant que ses adversaires.
Il changea leur coeur, au point qu'ils haïrent son peuple Et qu'ils traitèrent ses serviteurs avec perfidie.
Il envoya Moïse, son serviteur, Et Aaron, qu'il avait choisi.
Ils accomplirent par son pouvoir des prodiges au milieu d'eux, Ils firent des miracles dans le pays de Cham.
Il envoya des ténèbres et amena l'obscurité, Et ils ne furent pas rebelles à sa parole.
Il changea leurs eaux en sang, Et fit périr leurs poissons.
Le pays fourmilla de grenouilles, Jusque dans les chambres de leurs rois.
Il dit, et parurent les mouches venimeuses, Les poux sur tout leur territoire.
Il leur donna pour pluie de la grêle, Des flammes de feu dans leur pays.
Il frappa leurs vignes et leurs figuiers, Et brisa les arbres de leur contrée.
Il dit, et parurent les sauterelles, Des sauterelles sans nombre,
Qui dévorèrent toute l'herbe du pays, Qui dévorèrent les fruits de leurs champs.
Il frappa tous les premiers-nés dans leur pays, Toutes les prémices de leur force.
Il fit sortir son peuple avec de l'argent et de l'or, Et nul ne chancela parmi ses tribus.
Les Egyptiens se réjouirent de leur départ, Car la terreur qu'ils avaient d'eux les saisissait.
Il étendit la nuée pour les couvrir, Et le feu pour éclairer la nuit.
A leur demande, il fit venir des cailles, Et il les rassasia du pain du ciel.
Il ouvrit le rocher, et des eaux coulèrent; Elles se répandirent comme un fleuve dans les lieux arides.
Car il se souvint de sa parole sainte, Et d'Abraham, son serviteur.
Il fit sortir son peuple dans l'allégresse, Ses élus au milieu des cris de joie.
Il leur donna les terres des nations, Et ils possédèrent le fruit du travail des peuples,
Afin qu'ils gardassent ses ordonnances, Et qu'ils observassent ses lois. Louez l'Eternel!
Louez l'Eternel! Louez l'Eternel, car il est bon, Car sa miséricorde dure à toujours!
Qui dira les hauts faits de l'Eternel? Qui publiera toute sa louange?
Heureux ceux qui observent la loi, Qui pratiquent la justice en tout temps!
Eternel, souviens-toi de moi dans ta bienveillance pour ton peuple! Souviens-toi de moi en lui accordant ton secours,
Afin que je voie le bonheur de tes élus, Que je me réjouisse de la joie de ton peuple, Et que je me glorifie avec ton héritage!
Nous avons péché comme nos pères, Nous avons commis l'iniquité, nous avons fait le mal.
Nos pères en Egypte ne furent pas attentifs à tes miracles, Ils ne se rappelèrent pas la multitude de tes grâces, Ils furent rebelles près de la mer, près de la mer Rouge.
Mais il les sauva à cause de son nom, Pour manifester sa puissance.
Il menaça la mer Rouge, et elle se dessécha; Et il les fit marcher à travers les abîmes comme dans un désert.
Il les sauva de la main de celui qui les haïssait, Il les délivra de la main de l'ennemi.
Les eaux couvrirent leurs adversaires: Il n'en resta pas un seul.
Et ils crurent à ses paroles, Ils chantèrent ses louanges.
Mais ils oublièrent bientôt ses oeuvres, Ils n'attendirent pas l'exécution de ses desseins.
Ils furent saisis de convoitise dans le désert, Et ils tentèrent Dieu dans la solitude.
Il leur accorda ce qu'ils demandaient; Puis il envoya le dépérissement dans leur corps.
Ils se montrèrent, dans le camp, jaloux contre Moïse, Contre Aaron, le saint de l'Eternel.
La terre s'ouvrit et engloutit Dathan, Et elle se referma sur la troupe d'Abiram;
Le feu embrasa leur troupe, La flamme consuma les méchants.
Ils firent un veau en Horeb, Ils se prosternèrent devant une image de fonte,
Ils échangèrent leur gloire Contre la figure d'un boeuf qui mange l'herbe.
Ils oublièrent Dieu, leur sauveur, Qui avait fait de grandes choses en Egypte,
Des miracles dans le pays de Cham, Des prodiges sur la mer Rouge.
Et il parla de les exterminer; Mais Moïse, son élu, se tint à la brèche devant lui, Pour détourner sa fureur et l'empêcher de les détruire.
Ils méprisèrent le pays des délices; Ils ne crurent pas à la parole de l'Eternel,
Ils murmurèrent dans leurs tentes, Ils n'obéirent point à sa voix.
Et il leva la main pour jurer De les faire tomber dans le désert,
De faire tomber leur postérité parmi les nations, Et de les disperser au milieu des pays.
Ils s'attachèrent à Baal-Peor, Et mangèrent des victimes sacrifiées aux morts.
Ils irritèrent l'Eternel par leurs actions, Et une plaie fit irruption parmi eux.
Phinées se leva pour intervenir, Et la plaie s'arrêta;
Cela lui fut imputé à justice, De génération en génération pour toujours.
Ils irritèrent l'Eternel près des eaux de Meriba; Et Moïse fut puni à cause d'eux,
Car ils aigrirent son esprit, Et il s'exprima légèrement des lèvres.
Ils ne détruisirent point les peuples Que l'Eternel leur avait ordonné de détruire.
Ils se mêlèrent avec les nations, Et ils apprirent leurs oeuvres.
Ils servirent leurs idoles, Qui furent pour eux un piège;
Ils sacrifièrent leurs fils Et leurs filles aux idoles,
Ils répandirent le sang innocent, Le sang de leurs fils et de leurs filles, Qu'ils sacrifièrent aux idoles de Canaan, Et le pays fut profané par des meurtres.
Ils se souillèrent par leurs oeuvres, Ils se prostituèrent par leurs actions.
La colère de l'Eternel s'enflamma contre son peuple, Et il prit en horreur son héritage.
Il les livra entre les mains des nations; Ceux qui les haïssaient dominèrent sur eux;
Leurs ennemis les opprimèrent, Et ils furent humiliés sous leur puissance.
Plusieurs fois il les délivra; Mais ils se montrèrent rebelles dans leurs desseins, Et ils devinrent malheureux par leur iniquité.
Il vit leur détresse, Lorsqu'il entendit leurs supplications.
Il se souvint en leur faveur de son alliance;
Il eut pitié selon sa grande bonté, Et il excita pour eux la compassion De tous ceux qui les retenaient captifs.
Sauve-nous, Eternel, notre Dieu! Et rassemble-nous du milieu des nations, Afin que nous célébrions ton saint nom, Et que nous mettions notre gloire à te louer!
Béni soit l'Eternel, le Dieu d'Israël, d'éternité en éternité! Et que tout le peuple dise: Amen! Louez l'Eternel!
En ce temps-là, l'Eternel sépara la tribu de Lévi, et lui ordonna de porter l'arche de l'alliance de l'Eternel, de se tenir devant l'Eternel pour le servir, et de bénir le peuple en son nom: ce qu'elle a fait jusqu'à ce jour.
La main de l'Eternel fut aussi sur eux pour les détruire du milieu du camp, jusqu'à ce qu'ils eussent disparu.
Prière de Moïse, homme de Dieu. Seigneur! tu as été pour nous un refuge, De génération en génération.
Avant que les montagnes fussent nées, Et que tu eusses créé la terre et le monde, D'éternité en éternité tu es Dieu.
Tu fais rentrer les hommes dans la poussière, Et tu dis: Fils de l'homme, retournez!
Car mille ans sont, à tes yeux, Comme le jour d'hier, quand il n'est plus, Et comme une veille de la nuit.
Tu les emportes, semblables à un songe, Qui, le matin, passe comme l'herbe:
Elle fleurit le matin, et elle passe, On la coupe le soir, et elle sèche.
Nous sommes consumés par ta colère, Et ta fureur nous épouvante.
Tu mets devant toi nos iniquités, Et à la lumière de ta face nos fautes cachées.
Tous nos jours disparaissent par ton courroux; Nous voyons nos années s'évanouir comme un son.
Les jours de nos années s'élèvent à soixante-dix ans, Et, pour les plus robustes, à quatre-vingts ans; Et l'orgueil qu'ils en tirent n'est que peine et misère, Car il passe vite, et nous nous envolons.
Qui prend garde à la force de ta colère, Et à ton courroux, selon la crainte qui t'est due?
Enseigne-nous à bien compter nos jours, Afin que nous appliquions notre coeur à la sagesse.
Reviens, Eternel! Jusques à quand?... Aie pitié de tes serviteurs!
Rassasie-nous chaque matin de ta bonté, Et nous serons toute notre vie dans la joie et l'allégresse.
Réjouis-nous autant de jours que tu nous as humiliés, Autant d'années que nous avons vu le malheur.
Que ton oeuvre se manifeste à tes serviteurs, Et ta gloire sur leurs enfants!
Que la grâce de l'Eternel, notre Dieu, soit sur nous! Affermis l'ouvrage de nos mains, Oui, affermis l'ouvrage de nos mains!
Celui qui demeure sous l'abri du Très-Haut Repose à l'ombre du Tout Puissant.
Je dis à l'Eternel: Mon refuge et ma forteresse, Mon Dieu en qui je me confie!
Car c'est lui qui te délivre du filet de l'oiseleur, De la peste et de ses ravages.
Il te couvrira de ses plumes, Et tu trouveras un refuge sous ses ailes; Sa fidélité est un bouclier et une cuirasse.
Tu ne craindras ni les terreurs de la nuit, Ni la flèche qui vole de jour,
Ni la peste qui marche dans les ténèbres, Ni la contagion qui frappe en plein midi.
Que mille tombent à ton côté, Et dix mille à ta droite, Tu ne seras pas atteint;
De tes yeux seulement tu regarderas, Et tu verras la rétribution des méchants.
Car tu es mon refuge, ô Eternel! Tu fais du Très-Haut ta retraite.
Aucun malheur ne t'arrivera, Aucun fléau n'approchera de ta tente.
Car il ordonnera à ses anges De te garder dans toutes tes voies;
Ils te porteront sur les mains, De peur que ton pied ne heurte contre une pierre.
Tu marcheras sur le lion et sur l'aspic, Tu fouleras le lionceau et le dragon.
Puisqu'il m'aime, je le délivrerai; Je le protégerai, puisqu'il connaît mon nom.
Il m'invoquera, et je lui répondrai; Je serai avec lui dans la détresse, Je le délivrerai et je le glorifierai.
Je le rassasierai de longs jours, Et je lui ferai voir mon salut.
Je veux faire ta volonté, mon Dieu! Et ta loi est au fond de mon coeur.
J'annonce la justice dans la grande assemblée; Voici, je ne ferme pas mes lèvres, Eternel, tu le sais!
car l'affection de la chair est inimitié contre Dieu, parce qu'elle ne se soumet pas à la loi de Dieu, et qu'elle ne le peut même pas.
car je suis descendu du ciel pour faire, non ma volonté, mais la volonté de celui qui m'a envoyé.
Jésus leur dit: Ma nourriture est de faire la volonté de celui qui m'a envoyé, et d'accomplir son oeuvre.
afin qu'il rachetât ceux qui étaient sous la loi, afin que nous reçussions l'adoption.
Christ nous a rachetés de la malédiction de la loi, étant devenu malédiction pour nous-car il est écrit: Maudit est quiconque est pendu au bois, -
Il vint au temple, poussé par l'Esprit. Et, comme les parents apportaient le petit enfant Jésus pour accomplir à son égard ce qu'ordonnait la loi,
Il leur dit: Pourquoi me cherchiez-vous? Ne saviez-vous pas qu'il faut que je m'occupe des affaires de mon Père?
Pourquoi tes disciples transgressent-ils la tradition des anciens? Car ils ne se lavent pas les mains, quand ils prennent leurs repas.
Or, les pharisiens et tous les Juifs ne mangent pas sans s'être lavé soigneusement les mains, conformément à la tradition des anciens;
Et les pharisiens et les scribes lui demandèrent: Pourquoi tes disciples ne suivent-ils pas la tradition des anciens, mais prennent-ils leurs repas avec des mains impures?
Il leur répondit: Et vous, pourquoi transgressez-vous le commandement de Dieu au profit de votre tradition?
Qui de vous me convaincra de péché? Si je dis la vérité, pourquoi ne me croyez-vous pas?
Celui qui m'a envoyé est avec moi; il ne m'a pas laissé seul, parce que je fais toujours ce qui lui est agréable.
Si vous saviez ce que signifie: Je prends plaisir à la miséricorde, et non aux sacrifices, vous n'auriez pas condamné des innocents.
Que le Dieu de paix, qui a ramené d'entre les morts le grand pasteur des brebis, par le sang d'une alliance éternelle, notre Seigneur Jésus,
Mais voici l'alliance que je ferai avec la maison d'Israël, Après ces jours-là, dit le Seigneur: Je mettrai mes lois dans leur esprit, Je les écrirai dans leur coeur; Et je serai leur Dieu, Et ils seront mon peuple.
Combien j'aime ta loi! Elle est tout le jour l'objet de ma méditation.
Quiconque est né de Dieu ne pratique pas le péché, parce que la semence de Dieu demeure en lui; et il ne peut pécher, parce qu'il est né de Dieu.
Mes petits enfants, je vous écris ces choses, afin que vous ne péchiez point. Et si quelqu'un a péché, nous avons un avocat auprès du Père, Jésus-Christ le juste.
Car la chair a des désirs contraires à ceux de l'Esprit, et l'Esprit en a de contraires à ceux de la chair; ils sont opposés entre eux, afin que vous ne fassiez point ce que vous voudriez.
Quand cette rosée fut dissipée, il y avait à la surface du désert quelque chose de menu comme des grains, quelque chose de menu comme la gelée blanche sur la terre.
Tous les matins, chacun ramassait ce qu'il fallait pour sa nourriture; et quand venait la chaleur du soleil, cela fondait.
Ils n'écoutèrent pas Moïse, et il y eut des gens qui en laissèrent jusqu'au matin; mais il s'y mit des vers, et cela devint infect. Moïse fut irrité contre ces gens.
Jésus leur dit: En vérité, en vérité, je vous le dis, Moïse ne vous a pas donné le pain du ciel, mais mon Père vous donne le vrai pain du ciel;
car le pain de Dieu, c'est celui qui descend du ciel et qui donne la vie au monde.
Il me glorifiera, parce qu'il prendra de ce qui est à moi, et vous l'annoncera.
Abraham se leva de bon matin, sella son âne, et prit avec lui deux serviteurs et son fils Isaac. Il fendit du bois pour l'holocauste, et partit pour aller au lieu que Dieu lui avait dit.
en sorte que vous ne vous relâchiez point, et que vous imitiez ceux qui, par la foi et la persévérance, héritent des promesses.
Cherchez premièrement le royaume et la justice de Dieu; et toutes ces choses vous seront données par-dessus.
Celui qui a reçu la semence parmi les épines, c'est celui qui entend la parole, mais en qui les soucis du siècle et la séduction des richesses étouffent cette parole, et la rendent infructueuse.
Souviens-toi de tout le chemin que l'Eternel, ton Dieu, t'a fait faire pendant ces quarante années dans le désert, afin de t'humilier et de t'éprouver, pour savoir quelles étaient les dispositions de ton coeur et si tu garderais ou non ses commandements.
Il t'a humilié, il t'a fait souffrir de la faim, et il t'a nourri de la manne, que tu ne connaissais pas et que n'avaient pas connue tes pères, afin de t'apprendre que l'homme ne vit pas de pain seulement, mais que l'homme vit de tout ce qui sort de la bouche de l'Eternel.
Moïse dit: Voici ce que l'Eternel a ordonné: Qu'un omer rempli de manne soit conservé pour vos descendants, afin qu'ils voient le pain que je vous ai fait manger dans le désert, après vous avoir fait sortir du pays d'Egypte.
Et Moïse dit à Aaron: Prends un vase, mets-y de la manne plein un omer, et dépose-le devant l'Eternel, afin qu'il soit conservé pour vos descendants.
Suivant l'ordre donné par l'Eternel à Moïse, Aaron le déposa devant le témoignage, afin qu'il fût conservé.
Que celui qui a des oreilles entende ce que l'Esprit dit aux Eglises: A celui qui vaincra je donnerai de la manne cachée, et je lui donnerai un caillou blanc; et sur ce caillou est écrit un nom nouveau, que personne ne connaît, si ce n'est celui qui le reçoit.
et les patriarches, et de qui est issu, selon la chair, le Christ, qui est au-dessus de toutes choses, Dieu béni éternellement. Amen!
afin qu'au nom de Jésus tout genou fléchisse dans les cieux, sur la terre et sous la terre,
Frères, je ne pense pas l'avoir saisi; mais je fais une chose: oubliant ce qui est en arrière et me portant vers ce qui est en avant,
je cours vers le but, pour remporter le prix de la vocation céleste de Dieu en Jésus-Christ.
Ils mangèrent tous le pain des grands, Il leur envoya de la nourriture à satiété.
Voici, je m'en vais maintenant par le chemin de toute la terre. Reconnaissez de tout votre coeur et de toute votre âme qu'aucune de toutes les bonnes paroles prononcées sur vous par l'Eternel, votre Dieu, n'est restée sans effet; toutes se sont accomplies pour vous, aucune n'est restée sans effet.
Koré, fils de Jitsehar, fils de Kehath, fils de Lévi, se révolta avec Dathan et Abiram, fils d'Eliab, et On, fils de Péleth, tous trois fils de Ruben.
Ils se soulevèrent contre Moïse, avec deux cent cinquante hommes des enfants d'Israël, des principaux de l'assemblée, de ceux que l'on convoquait à l'assemblée, et qui étaient des gens de renom.
Ils s'assemblèrent contre Moïse et Aaron, et leur dirent: C'en est assez! car toute l'assemblée, tous sont saints, et l'Eternel est au milieu d'eux. Pourquoi vous élevez-vous au-dessus de l'assemblée de l'Eternel?
Quand Moïse eut entendu cela, il tomba sur son visage.
Il parla à Koré et à toute sa troupe, en disant: Demain, l'Eternel fera connaître qui est à lui et qui est saint, et il le fera approcher de lui; il fera approcher de lui celui qu'il choisira.
Faites ceci. Prenez des brasiers, Koré et toute sa troupe.
Demain, mettez-y du feu, et posez-y du parfum devant l'Eternel; celui que l'Eternel choisira, c'est celui-là qui sera saint. C'en est assez, enfants de Lévi!
Moïse dit à Koré: Ecoutez donc, enfants de Lévi:
Est-ce trop peu pour vous que le Dieu d'Israël vous ait choisis dans l'assemblée d'Israël, en vous faisant approcher de lui, afin que vous soyez employés au service du tabernacle de l'Eternel, et que vous vous présentiez devant l'assemblée pour la servir?
Il vous a fait approcher de lui, toi, et tous tes frères, les enfants de Lévi, et vous voulez encore le sacerdoce!
C'est à cause de cela que toi et toute ta troupe, vous vous assemblez contre l'Eternel! car qui est Aaron, pour que vous murmuriez contre lui?
Moïse envoya appeler Dathan et Abiram, fils d'Eliab. Mais ils dirent: Nous ne monterons pas.
N'est-ce pas assez que tu nous aies fait sortir d'un pays où coulent le lait et le miel pour nous faire mourir au désert, sans que tu continues à dominer sur nous?
Et ce n'est pas dans un pays où coulent le lait et le miel que tu nous as menés, ce ne sont pas des champs et des vignes que tu nous as donnés en possession. Penses-tu crever les yeux de ces gens? Nous ne monterons pas.
Moïse fut très irrité, et il dit à l'Eternel: N'aie point égard à leur offrande. Je ne leur ai pas même pris un âne, et je n'ai fait de mal à aucun d'eux.
Moïse dit à Koré: Toi et toute ta troupe, trouvez-vous demain devant l'Eternel, toi et eux, avec Aaron.
Prenez chacun votre brasier, mettez-y du parfum, et présentez devant l'Eternel chacun votre brasier: il y aura deux cent cinquante brasiers; toi et Aaron, vous prendrez aussi chacun votre brasier.
Ils prirent chacun leur brasier, y mirent du feu et y posèrent du parfum, et ils se tinrent à l'entrée de la tente d'assignation, avec Moïse et Aaron.
Et Koré convoqua toute l'assemblée contre Moïse et Aaron, à l'entrée de la tente d'assignation. Alors la gloire de l'Eternel apparut à toute l'assemblée.
Et l'Eternel parla à Moïse et à Aaron, et dit:
Séparez-vous du milieu de cette assemblée, et je les consumerai en un seul instant.
Ils tombèrent sur leur visage, et dirent: O Dieu, Dieu des esprits de toute chair! un seul homme a péché, et tu t'irriterais contre toute l'assemblée?
L'Eternel parla à Moïse, et dit:
Parle à l'assemblée, et dis: Retirez-vous de toutes parts loin de la demeure de Koré, de Dathan et d'Abiram.
Moïse se leva, et alla vers Dathan et Abiram; et les anciens d'Israël le suivirent.
Il parla à l'assemblée, et dit: Eloignez-vous des tentes de ces méchants hommes, et ne touchez à rien de ce qui leur appartient, de peur que vous ne périssiez en même temps qu'ils seront punis pour tous leurs péchés.
Ils se retirèrent de toutes parts loin de la demeure de Koré, de Dathan et d'Abiram. Dathan et Abiram sortirent, et se tinrent à l'entrée de leurs tentes, avec leurs femmes, leurs fils et leurs petits-enfants.
Moïse dit: A ceci vous connaîtrez que l'Eternel m'a envoyé pour faire toutes ces choses, et que je n'agis pas de moi-même.
Si ces gens meurent comme tous les hommes meurent, s'ils subissent le sort commun à tous les hommes, ce n'est pas l'Eternel qui m'a envoyé;
mais si l'Eternel fait une chose inouïe, si la terre ouvre sa bouche pour les engloutir avec tout ce qui leur appartient, et qu'ils descendent vivants dans le séjour des morts, vous saurez alors que ces gens ont méprisé l'Eternel.
Comme il achevait de prononcer toutes ces paroles, la terre qui était sous eux se fendit.
La terre ouvrit sa bouche, et les engloutit, eux et leurs maisons, avec tous les gens de Koré et tous leurs biens.
Ils descendirent vivants dans le séjour des morts, eux et tout ce qui leur appartenait; la terre les recouvrit, et ils disparurent au milieu de l'assemblée.
Tout Israël, qui était autour d'eux, s'enfuit à leur cri; car ils disaient: Fuyons, de peur que la terre ne nous engloutisse!
Un feu sortit d'auprès de l'Eternel, et consuma les deux cent cinquante hommes qui offraient le parfum.
L'Eternel parla à Moïse, et dit:
Dis à Eléazar, fils du sacrificateur Aaron, de retirer de l'incendie les brasiers et d'en répandre au loin le feu, car ils sont sanctifiés.
Avec les brasiers de ces gens qui ont péché au péril de leur vie, que l'on fasse des lames étendues dont on couvrira l'autel. Puisqu'ils ont été présentés devant l'Eternel et qu'ils sont sanctifiés, ils serviront de souvenir aux enfants d'Israël.
Le sacrificateur Eléazar prit les brasiers d'airain qu'avaient présentés les victimes de l'incendie, et il en fit des lames pour couvrir l'autel.
C'est un souvenir pour les enfants d'Israël, afin qu'aucun étranger à la race d'Aaron ne s'approche pour offrir du parfum devant l'Eternel et ne soit comme Koré et comme sa troupe, selon ce que l'Eternel avait déclaré par Moïse.
Dès le lendemain, toute l'assemblée des enfants d'Israël murmura contre Moïse et Aaron, en disant: Vous avez fait mourir le peuple de l'Eternel.
Comme l'assemblée se formait contre Moïse et Aaron, et comme ils tournaient les regards vers la tente d'assignation, voici, la nuée la couvrit, et la gloire de l'Eternel apparut.
Moïse et Aaron arrivèrent devant la tente d'assignation.
Et l'Eternel parla à Moïse, et dit:
Retirez-vous du milieu de cette assemblée, et je les consumerai en un instant. Ils tombèrent sur leur visage;
et Moïse dit à Aaron: Prends le brasier, mets-y du feu de dessus l'autel, poses-y du parfum, va promptement vers l'assemblée, et fais pour eux l'expiation; car la colère de l'Eternel a éclaté, la plaie a commencé.
Aaron prit le brasier, comme Moïse avait dit, et courut au milieu de l'assemblée; et voici, la plaie avait commencé parmi le peuple. Il offrit le parfum, et il fit l'expiation pour le peuple.
Il se plaça entre les morts et les vivants, et la plaie fut arrêtée.
Il y eut quatorze mille sept cents personnes qui moururent de cette plaie, outre ceux qui étaient morts à cause de Koré.
Aaron retourna auprès de Moïse, à l'entrée de la tente d'assignation. La plaie était arrêtée.
Ruben, toi, mon premier-né, Ma force et les prémices de ma vigueur, Supérieur en dignité et supérieur en puissance,
Impétueux comme les eaux, tu n'auras pas la prééminence! Car tu es monté sur la couche de ton père, Tu as souillé ma couche en y montant.
C'est à cause de cela que toi et toute ta troupe, vous vous assemblez contre l'Eternel! car qui est Aaron, pour que vous murmuriez contre lui?
Malheur à eux! car ils ont suivi la voie de Caïn, ils se sont jetés pour un salaire dans l'égarement de Balaam, ils se sont perdus par la révolte de Coré.
Jésus leur dit: Je voyais Satan tomber du ciel comme un éclair.
Et la bête fut prise, et avec elle le faux prophète, qui avait fait devant elle les prodiges par lesquels il avait séduit ceux qui avaient pris la marque de la bête et adoré son image. Ils furent tous les deux jetés vivants dans l'étang ardent de feu et de soufre.
et tu écriras le nom d'Aaron sur la verge de Lévi; car il y aura une verge pour chaque chef des maisons de leurs pères.
Mais, voyant venir à son baptême beaucoup de pharisiens et de sadducéens, il leur dit: Races de vipères, qui vous a appris à fuir la colère à venir?
Les enfants d'Israël dirent à Moïse: Voici, nous expirons, nous périssons, nous périssons tous!
Quiconque s'approche du tabernacle de l'Eternel, meurt. Nous faudra-t-il tous expirer?
Il a été enlevé par l'angoisse et le châtiment; Et parmi ceux de sa génération, qui a cru Qu'il était retranché de la terre des vivants Et frappé pour les péchés de mon peuple?
Dieu l'a ressuscité, en le délivrant des liens de la mort, parce qu'il n'était pas possible qu'il fût retenu par elle.
En effet, ce Melchisédek, roi de Salem, sacrificateur du Dieu Très-Haut, -qui alla au-devant d'Abraham lorsqu'il revenait de la défaite des rois, qui le bénit,
et à qui Abraham donna la dîme de tout, -qui est d'abord roi de justice, d'après la signification de son nom, ensuite roi de Salem, c'est-à-dire roi de paix, -
qui est sans père, sans mère, sans généalogie, qui n'a ni commencement de jours ni fin de vie, -mais qui est rendu semblable au Fils de Dieu, -ce Melchisédek demeure sacrificateur à perpétuité.
Considérez combien est grand celui auquel le patriarche Abraham donna la dîme du butin.
Ceux des fils de Lévi qui exercent le sacerdoce ont, d'après la loi, l'ordre de lever la dîme sur le peuple, c'est-à-dire, sur leurs frères, qui cependant sont issus des reins d'Abraham;
et lui, qui ne tirait pas d'eux son origine, il leva la dîme sur Abraham, et il bénit celui qui avait les promesses.
Or c'est sans contredit l'inférieur qui est béni par le supérieur.
Et ici, ceux qui perçoivent la dîme sont des hommes mortels; mais là, c'est celui dont il est attesté qu'il est vivant.
De plus, Lévi, qui perçoit la dîme, l'a payée, pour ainsi dire, par Abraham;
car il était encore dans les reins de son père, lorsque Melchisédek alla au-devant d'Abraham.
Si donc la perfection avait été possible par le sacerdoce Lévitique, -car c'est sur ce sacerdoce que repose la loi donnée au peuple, -qu'était-il encore besoin qu'il parût un autre sacrificateur selon l'ordre de Melchisédek, et non selon l'ordre d'Aaron?
Car, le sacerdoce étant changé, nécessairement aussi il y a un changement de loi.
En effet, celui de qui ces choses sont dites appartient à une autre tribu, dont aucun membre n'a fait le service de l'autel;
car il est notoire que notre Seigneur est sorti de Juda, tribu dont Moïse n'a rien dit pour ce qui concerne le sacerdoce.
Cela devient plus évident encore, quand il paraît un autre sacrificateur à la ressemblance de Melchisédek,
institué, non d'après la loi d'une ordonnance charnelle, mais selon la puissance d'une vie impérissable;
car ce témoignage lui est rendu: Tu es sacrificateur pour toujours Selon l'ordre de Melchisédek.
Il y a ainsi abolition d'une ordonnance antérieure, à cause de son impuissance et de son inutilité, -
car la loi n'a rien amené à la perfection, -et introduction d'une meilleure espérance, par laquelle nous nous approchons de Dieu.
Et, comme cela n'a pas eu lieu sans serment,
car, tandis que les Lévites sont devenus sacrificateurs sans serment, Jésus l'est devenu avec serment par celui qui lui a dit: Le Seigneur a juré, et il ne se repentira pas: Tu es sacrificateur pour toujours, Selon l'ordre de Melchisédek. -
Jésus est par cela même le garant d'une alliance plus excellente.
De plus, il y a eu des sacrificateurs en grand nombre, parce que la mort les empêchait d'être permanents.
Mais lui, parce qu'il demeure éternellement, possède un sacerdoce qui n'est pas transmissible.
C'est aussi pour cela qu'il peut sauver parfaitement ceux qui s'approchent de Dieu par lui, étant toujours vivant pour intercéder en leur faveur.
Il nous convenait, en effet, d'avoir un souverain sacrificateur comme lui, saint, innocent, sans tache, séparé des pécheurs, et plus élevé que les cieux,
qui n'a pas besoin, comme les souverains sacrificateurs, d'offrir chaque jour des sacrifices, d'abord pour ses propres péchés, ensuite pour ceux du peuple, -car ceci, il l'a fait une fois pour toutes en s'offrant lui-même.
En effet, la loi établit souverains sacrificateurs des hommes sujets à la faiblesse; mais la parole du serment qui a été fait après la loi établit le Fils, qui est parfait pour l'éternité.
qui est sans père, sans mère, sans généalogie, qui n'a ni commencement de jours ni fin de vie, -mais qui est rendu semblable au Fils de Dieu, -ce Melchisédek demeure sacrificateur à perpétuité.
Et ici, ceux qui perçoivent la dîme sont des hommes mortels; mais là, c'est celui dont il est attesté qu'il est vivant.
institué, non d'après la loi d'une ordonnance charnelle, mais selon la puissance d'une vie impérissable;
et à qui Abraham donna la dîme de tout, -qui est d'abord roi de justice, d'après la signification de son nom, ensuite roi de Salem, c'est-à-dire roi de paix, -
Mais maintenant, Christ est ressuscité des morts, il est les prémices de ceux qui sont morts.
En vérité, en vérité, je vous le dis, si le grain de blé qui est tombé en terre ne meurt, il reste seul; mais, s'il meurt, il porte beaucoup de fruit.
Il convenait, en effet, que celui pour qui et par qui sont toutes choses, et qui voulait conduire à la gloire beaucoup de fils, élevât à la perfection par les souffrances le Prince de leur salut.
Jésus lui dit: Ne me touche pas; car je ne suis pas encore monté vers mon Père. Mais va trouver mes frères, et dis-leur que je monte vers mon Père et votre Père, vers mon Dieu et votre Dieu.
Car celui qui sanctifie et ceux qui sont sanctifiés sont tous issus d'un seul. C'est pourquoi il n'a pas honte de les appeler frères,
A cause du travail de son âme, il rassasiera ses regards; Par sa connaissance mon serviteur juste justifiera beaucoup d'hommes, Et il se chargera de leurs iniquités.
Et ils chantaient un cantique nouveau, en disant: Tu es digne de prendre le livre, et d'en ouvrir les sceaux; car tu as été immolé, et tu as racheté pour Dieu par ton sang des hommes de toute tribu, de toute langue, de tout peuple, et de toute nation;
tu as fait d'eux un royaume et des sacrificateurs pour notre Dieu, et ils régneront sur la terre.
et le vivant. J'étais mort; et voici, je suis vivant aux siècles des siècles. Je tiens les clefs de la mort et du séjour des morts.
Prenez ce livre de la loi, et mettez-le à côté de l'arche de l'alliance de l'Eternel, votre Dieu, et il sera là comme témoin contre toi.
Mais qui trouve son plaisir dans la loi de l'Eternel, Et qui la médite jour et nuit!
Si elle a appelé dieux ceux à qui la parole de Dieu a été adressée, et si l'Ecriture ne peut être anéantie,
L'Eternel a voulu, pour le bonheur d'Israël, Publier une loi grande et magnifique.