Louis Segond 1910
Versliste
L'Eternel dit à Samuel: Quand cesseras-tu de pleurer sur Saül? Je l'ai rejeté, afin qu'il ne règne plus sur Israël. Remplis ta corne d'huile, et va; je t'enverrai chez Isaï, Bethléhémite, car j'ai vu parmi ses fils celui que je désire pour roi.
Samuel dit: Comment irai-je? Saül l'apprendra, et il me tuera. Et l'Eternel dit: Tu emmèneras avec toi une génisse, et tu diras: Je viens pour offrir un sacrifice à l'Eternel.
Tu inviteras Isaï au sacrifice; je te ferai connaître ce que tu dois faire, et tu oindras pour moi celui que je te dirai.
Samuel fit ce que l'Eternel avait dit, et il alla à Bethléhem. Les anciens de la ville accoururent effrayés au-devant de lui et dirent: Ton arrivée annonce-t-elle quelque chose d'heureux?
Il répondit: Oui; je viens pour offrir un sacrifice à l'Eternel. Sanctifiez-vous, et venez avec moi au sacrifice. Il fit aussi sanctifier Isaï et ses fils, et il les invita au sacrifice.
Lorsqu'ils entrèrent, il se dit, en voyant Eliab: Certainement, l'oint de l'Eternel est ici devant lui.
Et l'Eternel dit à Samuel: Ne prends point garde à son apparence et à la hauteur de sa taille, car je l'ai rejeté. L'Eternel ne considère pas ce que l'homme considère; l'homme regarde à ce qui frappe les yeux, mais l'Eternel regarde au coeur.
Isaï appela Abinadab, et le fit passer devant Samuel; et Samuel dit: L'Eternel n'a pas non plus choisi celui-ci.
Isaï fit passer Schamma; et Samuel dit: L'Eternel n'a pas non plus choisi celui-ci.
Isaï fit passer ses sept fils devant Samuel; et Samuel dit à Isaï: L'Eternel n'a choisi aucun d'eux.
Puis Samuel dit à Isaï: Sont-ce là tous tes fils? Et il répondit: Il reste encore le plus jeune, mais il fait paître les brebis. Alors Samuel dit à Isaï: Envoie-le chercher, car nous ne nous placerons pas avant qu'il ne soit venu ici.
Isaï l'envoya chercher. Or il était blond, avec de beaux yeux et une belle figure. L'Eternel dit à Samuel: Lève-toi, oins-le, car c'est lui!
Samuel prit la corne d'huile, et l'oignit au milieu de ses frères. L'esprit de l'Eternel saisit David, à partir de ce jour et dans la suite. Samuel se leva, et s'en alla à Rama.
L'esprit de l'Eternel se retira de Saül, qui fut agité par un mauvais esprit venant de l'Eternel.
Les serviteurs de Saül lui dirent: Voici, un mauvais esprit de Dieu t'agite.
Que notre seigneur parle! Tes serviteurs sont devant toi. Ils chercheront un homme qui sache jouer de la harpe; et, quand le mauvais esprit de Dieu sera sur toi, il jouera de sa main, et tu seras soulagé.
Saül répondit à ses serviteurs: Trouvez-moi donc un homme qui joue bien, et amenez-le-moi.
L'un des serviteurs prit la parole, et dit: Voici, j'ai vu un fils d'Isaï, Bethléhémite, qui sait jouer; c'est aussi un homme fort et vaillant, un guerrier, parlant bien et d'une belle figure, et l'Eternel est avec lui.
Saül envoya des messagers à Isaï, pour lui dire: Envoie-moi David, ton fils, qui est avec les brebis.
Isaï prit un âne, qu'il chargea de pain, d'une outre de vin et d'un chevreau, et il envoya ces choses à Saül par David, son fils.
David arriva auprès de Saül, et se présenta devant lui; il plut beaucoup à Saül, et il fut désigné pour porter ses armes.
Saül fit dire à Isaï: Je te prie de laisser David à mon service, car il a trouvé grâce à mes yeux.
Et lorsque l'esprit de Dieu était sur Saül, David prenait la harpe et jouait de sa main; Saül respirait alors plus à l'aise et se trouvait soulagé, et le mauvais esprit se retirait de lui.
Les Philistins réunirent leurs armées pour faire la guerre, et ils se rassemblèrent à Soco, qui appartient à Juda; ils campèrent entre Soco et Azéka, à Ephès-Dammim.
Saül et les hommes d'Israël se rassemblèrent aussi; ils campèrent dans la vallée des térébinthes, et ils se mirent en ordre de bataille contre les Philistins.
Les Philistins étaient vers la montagne d'un côté, et Israël était vers la montagne de l'autre côté: la vallée les séparait.
Un homme sortit alors du camp des Philistins et s'avança entre les deux armées. Il se nommait Goliath, il était de Gath, et il avait une taille de six coudées et un empan.
Sur sa tête était un casque d'airain, et il portait une cuirasse à écailles du poids de cinq mille sicles d'airain.
Il avait aux jambes une armure d'airain, et un javelot d'airain entre les épaules.
Le bois de sa lance était comme une ensouple de tisserand, et la lance pesait six cents sicles de fer. Celui qui portait son bouclier marchait devant lui.
Le Philistin s'arrêta; et, s'adressant aux troupes d'Israël rangées en bataille, il leur cria: Pourquoi sortez-vous pour vous ranger en bataille? Ne suis-je pas le Philistin, et n'êtes-vous pas des esclaves de Saül? Choisissez un homme qui descende contre moi!
S'il peut me battre et qu'il me tue, nous vous serons assujettis; mais si je l'emporte sur lui et que je le tue, vous nous serez assujettis et vous nous servirez.
Le Philistin dit encore: Je jette en ce jour un défi à l'armée d'Israël! Donnez-moi un homme, et nous nous battrons ensemble.
Saül et tout Israël entendirent ces paroles du Philistin, et ils furent effrayés et saisis d'une grande crainte.
Or David était fils de cet Ephratien de Bethléhem de Juda, nommé Isaï, qui avait huit fils, et qui, du temps de Saül, était vieux, avancé en âge.
Les trois fils aînés d'Isaï avaient suivi Saül à la guerre; le premier-né de ses trois fils qui étaient partis pour la guerre s'appelait Eliab, le second Abinadab, et le troisième Schamma.
David était le plus jeune. Et lorsque les trois aînés eurent suivi Saül,
David s'en alla de chez Saül et revint à Bethléhem pour faire paître les brebis de son père.
Le Philistin s'avançait matin et soir, et il se présenta pendant quarante jours.
Isaï dit à David, son fils: Prends pour tes frères cet épha de grain rôti et ces dix pains, et cours au camp vers tes frères;
porte aussi ces dix fromages au chef de leur millier. Tu verras si tes frères se portent bien, et tu m'en donneras des nouvelles sûres.
Ils sont avec Saül et tous les hommes d'Israël dans la vallée des térébinthes, faisant la guerre aux Philistins.
David se leva de bon matin. Il laissa les brebis à un gardien, prit sa charge, et partit, comme Isaï le lui avait ordonné. Lorsqu'il arriva au camp, l'armée était en marche pour se ranger en bataille et poussait des cris de guerre.
Israël et les Philistins se formèrent en bataille, armée contre armée.
David remit les objets qu'il portait entre les mains du gardien des bagages, et courut vers les rangs de l'armée. Aussitôt arrivé, il demanda à ses frères comment ils se portaient.
Tandis qu'il parlait avec eux, voici, le Philistin de Gath, nommé Goliath, s'avança entre les deux armées, hors des rangs des Philistins. Il tint les mêmes discours que précédemment, et David les entendit.
A la vue de cet homme, tous ceux d'Israël s'enfuirent devant lui et furent saisis d'une grande crainte.
Chacun disait: Avez-vous vu s'avancer cet homme? C'est pour jeter à Israël un défi qu'il s'est avancé! Si quelqu'un le tue, le roi le comblera de richesses, il lui donnera sa fille, et il affranchira la maison de son père en Israël.
David dit aux hommes qui se trouvaient près de lui: Que fera-t-on à celui qui tuera ce Philistin, et qui ôtera l'opprobre de dessus Israël? Qui est donc ce Philistin, cet incirconcis, pour insulter l'armée du Dieu vivant?
Le peuple, répétant les mêmes choses, lui dit: C'est ainsi que l'on fera à celui qui le tuera.
Eliab, son frère aîné, qui l'avait entendu parler à ces hommes, fut enflammé de colère contre David. Et il dit: Pourquoi es-tu descendu, et à qui as-tu laissé ce peu de brebis dans le désert? Je connais ton orgueil et la malice de ton coeur. C'est pour voir la bataille que tu es descendu.
David répondit: Qu'ai-je donc fait? ne puis-je pas parler ainsi?
Et il se détourna de lui pour s'adresser à un autre, et fit les mêmes questions. Le peuple lui répondit comme la première fois.
Lorsqu'on eut entendu les paroles prononcées par David, on les répéta devant Saül, qui le fit chercher.
David dit à Saül: Que personne ne se décourage à cause de ce Philistin! Ton serviteur ira se battre avec lui.
Saül dit à David: Tu ne peux pas aller te battre avec ce Philistin, car tu es un enfant, et il est un homme de guerre dès sa jeunesse.
David dit à Saül: Ton serviteur faisait paître les brebis de son père. Et quand un lion ou un ours venait en enlever une du troupeau,
je courais après lui, je le frappais, et j'arrachais la brebis de sa gueule. S'il se dressait contre moi, je le saisissais par la gorge, je le frappais, et je le tuais.
C'est ainsi que ton serviteur a terrassé le lion et l'ours, et il en sera du Philistin, de cet incirconcis, comme de l'un d'eux, car il a insulté l'armée du Dieu vivant.
David dit encore: L'Eternel, qui m'a délivré de la griffe du lion et de la patte de l'ours, me délivrera aussi de la main de ce Philistin. Et Saül dit à David: Va, et que l'Eternel soit avec toi!
Saül fit mettre ses vêtements à David, il plaça sur sa tête un casque d'airain, et le revêtit d'une cuirasse.
David ceignit l'épée de Saül par-dessus ses habits, et voulut marcher, car il n'avait pas encore essayé. Mais il dit à Saül: Je ne puis pas marcher avec cette armure, je n'y suis pas accoutumé. Et il s'en débarrassa.
Il prit en main son bâton, choisit dans le torrent cinq pierres polies, et les mit dans sa gibecière de berger et dans sa poche. Puis, sa fronde à la main, il s'avança contre le Philistin.
Le Philistin s'approcha peu à peu de David, et l'homme qui portait son bouclier marchait devant lui.
Le Philistin regarda, et lorsqu'il aperçut David, il le méprisa, ne voyant en lui qu'un enfant, blond et d'une belle figure.
Le Philistin dit à David: Suis-je un chien, pour que tu viennes à moi avec des bâtons? Et, après l'avoir maudit par ses dieux,
il ajouta: Viens vers moi, et je donnerai ta chair aux oiseaux du ciel et aux bêtes des champs.
David dit au Philistin: Tu marches contre moi avec l'épée, la lance et le javelot; et moi, je marche contre toi au nom de l'Eternel des armées, du Dieu de l'armée d'Israël, que tu as insultée.
Aujourd'hui l'Eternel te livrera entre mes mains, je t'abattrai et je te couperai la tête; aujourd'hui je donnerai les cadavres du camp des Philistins aux oiseaux du ciel et aux animaux de la terre. Et toute la terre saura qu'Israël a un Dieu.
Et toute cette multitude saura que ce n'est ni par l'épée ni par la lance que l'Eternel sauve. Car la victoire appartient à l'Eternel. Et il vous livre entre nos mains.
Aussitôt que le Philistin se mit en mouvement pour marcher au-devant de David, David courut sur le champ de bataille à la rencontre du Philistin.
Il mit la main dans sa gibecière, y prit une pierre, et la lança avec sa fronde; il frappa le Philistin au front, et la pierre s'enfonça dans le front du Philistin, qui tomba le visage contre terre.
Ainsi, avec une fronde et une pierre, David fut plus fort que le Philistin; il le terrassa et lui ôta la vie, sans avoir d'épée à la main.
Il courut, s'arrêta près du Philistin, se saisit de son épée qu'il tira du fourreau, le tua et lui coupa la tête. Les Philistins, voyant que leur héros était mort, prirent la fuite.
Et les hommes d'Israël et de Juda poussèrent des cris, et allèrent à la poursuite des Philistins jusque dans la vallée et jusqu'aux portes d'Ekron. Les Philistins blessés à mort tombèrent dans le chemin de Schaaraïm jusqu'à Gath et jusqu'à Ekron.
Et les enfants d'Israël revinrent de la poursuite des Philistins, et pillèrent leur camp.
David prit la tête du Philistin et la porta à Jérusalem, et il mit dans sa tente les armes du Philistin.
Lorsque Saül avait vu David marcher à la rencontre du Philistin, il avait dit à Abner, chef de l'armée: De qui ce jeune homme est-il fils, Abner? Abner répondit: Aussi vrai que ton âme est vivante, ô roi! je l'ignore.
Informe-toi donc de qui ce jeune homme est fils, dit le roi.
Et quand David fut de retour après avoir tué le Philistin, Abner le prit et le mena devant Saül. David avait à la main la tête du Philistin.
Saül lui dit: De qui es-tu fils, jeune homme? Et David répondit: Je suis fils de ton serviteur Isaï, Bethléhémite.
David partit de là, et se sauva dans la caverne d'Adullam. Ses frères et toute la maison de son père l'apprirent, et ils descendirent vers lui.
Tous ceux qui se trouvaient dans la détresse, qui avaient des créanciers, ou qui étaient mécontents, se rassemblèrent auprès de lui, et il devint leur chef. Ainsi se joignirent à lui environ quatre cents hommes.
De là David s'en alla à Mitspé dans le pays de Moab. Il dit au roi de Moab: Permets, je te prie, à mon père et à ma mère de se retirer chez vous, jusqu'à ce que je sache ce que Dieu fera de moi.
Et il les conduisit devant le roi de Moab, et ils demeurèrent avec lui tout le temps que David fut dans la forteresse.
Le prophète Gad dit à David: Ne reste pas dans la forteresse, va-t'en, et entre dans le pays de Juda. Et David s'en alla, et parvint à la forêt de Héreth.
Saül apprit que l'on avait des renseignements sur David et sur ses gens. Saül était assis sous le tamarisc, à Guibea, sur la hauteur; il avait sa lance à la main, et tous ses serviteurs se tenaient près de lui.
Et Saül dit à ses serviteurs qui se tenaient près de lui: Ecoutez, Benjamites! Le fils d'Isaï vous donnera-t-il à tous des champs et des vignes? Fera-t-il de vous tous des chefs de mille et des chefs de cent?
Sinon, pourquoi avez-vous tous conspiré contre moi, et n'y a-t-il personne qui m'informe de l'alliance de mon fils avec le fils d'Isaï? Pourquoi n'y a-t-il personne de vous qui souffre à mon sujet, et qui m'avertisse que mon fils a soulevé mon serviteur contre moi, afin qu'il me dressât des embûches, comme il le fait aujourd'hui?
Doëg, l'Edomite, qui se trouvait aussi parmi les serviteurs de Saül, répondit: J'ai vu le fils d'Isaï venir à Nob, auprès d'Achimélec, fils d'Achithub.
Achimélec a consulté pour lui l'Eternel, il lui a donné des vivres et lui a remis l'épée de Goliath, le Philistin.
Le roi envoya chercher Achimélec, fils d'Achithub, le sacrificateur, et toute la maison de son père, les sacrificateurs qui étaient à Nob. Ils se rendirent tous vers le roi.
Saül dit: Ecoute, fils d'Achithub! Il répondit: Me voici, mon seigneur!
Saül lui dit: Pourquoi avez-vous conspiré contre moi, toi et le fils d'Isaï? Pourquoi lui as-tu donné du pain et une épée, et as-tu consulté Dieu pour lui, afin qu'il s'élevât contre moi et me dressât des embûches, comme il le fait aujourd'hui?
Achimélec répondit au roi: Lequel d'entre tous tes serviteurs peut être comparé au fidèle David, gendre du roi, dévoué à ses ordres, et honoré dans ta maison?
Est-ce aujourd'hui que j'ai commencé à consulter Dieu pour lui? Loin de moi! Que le roi ne mette rien à la charge de son serviteur ni de personne de la maison de mon père, car ton serviteur ne connaît de tout ceci aucune chose, petite ou grande.
Le roi dit: Tu mourras, Achimélec, toi et toute la maison de ton père.
Et le roi dit aux coureurs qui se tenaient près de lui: Tournez-vous, et mettez à mort les sacrificateurs de l'Eternel; car ils sont d'accord avec David, ils ont bien su qu'il s'enfuyait, et ils ne m'ont point averti. Mais les serviteurs du roi ne voulurent pas avancer la main pour frapper les sacrificateurs de l'Eternel.
Alors le roi dit à Doëg: Tourne-toi, et frappe les sacrificateurs. Et Doëg, l'Edomite, se tourna, et ce fut lui qui frappa les sacrificateurs; il fit mourir en ce jour quatre-vingt-cinq hommes portant l'éphod de lin.
Saül frappa encore du tranchant de l'épée Nob, ville sacerdotale; hommes et femmes, enfants et nourrissons, boeufs, ânes, et brebis, tombèrent sous le tranchant de l'épée.
Un fils d'Achimélec, fils d'Achithub, échappa. Son nom était Abiathar. Il s'enfuit auprès de David,
et lui rapporta que Saül avait tué les sacrificateurs de l'Eternel.
David dit à Abiathar: J'ai bien pensé ce jour même que Doëg, l'Edomite, se trouvant là, ne manquerait pas d'informer Saül. C'est moi qui suis cause de la mort de toutes les personnes de la maison de ton père.
Reste avec moi, ne crains rien, car celui qui cherche ma vie cherche la tienne; près de moi tu seras bien gardé.
Samuel mourut. Tout Israël s'étant assemblé le pleura, et on l'enterra dans sa demeure à Rama. Ce fut alors que David se leva et descendit au désert de Paran.
Il y avait à Maon un homme fort riche, possédant des biens à Carmel; il avait trois mille brebis et mille chèvres, et il se trouvait à Carmel pour la tonte de ses brebis.
Le nom de cet homme était Nabal, et sa femme s'appelait Abigaïl; c'était une femme de bon sens et belle de figure, mais l'homme était dur et méchant dans ses actions. Il descendait de Caleb.
David apprit au désert que Nabal tondait ses brebis.
Il envoya vers lui dix jeunes gens, auxquels il dit: Montez à Carmel, et allez auprès de Nabal. Vous le saluerez en mon nom,
et vous lui parlerez ainsi: Pour la vie sois en paix, et que la paix soit avec ta maison et tout ce qui t'appartient!
Et maintenant, j'ai appris que tu as les tondeurs. Or tes bergers ont été avec nous; nous ne leur avons fait aucun outrage, et rien ne leur a été enlevé pendant tout le temps qu'ils ont été à Carmel.
Demande-le à tes serviteurs, et ils te le diront. Que ces jeunes gens trouvent donc grâce à tes yeux, puisque nous venons dans un jour de joie. Donne donc, je te prie, à tes serviteurs et à ton fils David ce qui se trouvera sous ta main.
Lorsque les gens de David furent arrivés, ils répétèrent à Nabal toutes ces paroles, au nom de David. Puis ils se turent.
Nabal répondit aux serviteurs de David: Qui est David, et qui est le fils d'Isaï? Il y a aujourd'hui beaucoup de serviteurs qui s'échappent d'auprès de leurs maîtres.
Et je prendrais mon pain, mon eau, et mon bétail que j'ai tué pour mes tondeurs, et je les donnerais à des gens qui sont je ne sais d'où?
Les gens de David rebroussèrent chemin; ils s'en retournèrent, et redirent, à leur arrivée, toutes ces paroles à David.
Alors David dit à ses gens: Que chacun de vous ceigne son épée! Et ils ceignirent chacun leur épée. David aussi ceignit son épée, et environ quatre cents hommes montèrent à sa suite. Il en resta deux cents près des bagages.
Un des serviteurs de Nabal vint dire à Abigaïl, femme de Nabal: Voici, David a envoyé du désert des messagers pour saluer notre maître, qui les a rudoyés.
Et pourtant ces gens ont été très bons pour nous; ils ne nous ont fait aucun outrage, et rien ne nous a été enlevé, tout le temps que nous avons été avec eux lorsque nous étions dans les champs.
Ils nous ont nuit et jour servi de muraille, tout le temps que nous avons été avec eux, faisant paître les troupeaux.
Sache maintenant et vois ce que tu as à faire, car la perte de notre maître et de toute sa maison est résolue, et il est si méchant qu'on n'ose lui parler.
Abigaïl prit aussitôt deux cents pains, deux outres de vin, cinq pièces de bétail apprêtées, cinq mesures de grain rôti, cent masses de raisins secs, et deux cents de figues sèches. Elle les mit sur des ânes,
et elle dit à ses serviteurs: Passez devant moi, je vais vous suivre. Elle ne dit rien à Nabal, son mari.
Montée sur un âne, elle descendit la montagne par un chemin couvert; et voici, David et ses gens descendaient en face d'elle, en sorte qu'elle les rencontra.
David avait dit: C'est bien en vain que j'ai gardé tout ce que cet homme a dans le désert, et que rien n'a été enlevé de tout ce qu'il possède; il m'a rendu le mal pour le bien.
Que Dieu traite son serviteur David dans toute sa rigueur, si je laisse subsister jusqu'à la lumière du matin qui que ce soit de tout ce qui appartient à Nabal!
Lorsque Abigaïl aperçut David, elle descendit rapidement de l'âne, tomba sur sa face en présence de David, et se prosterna contre terre.
Puis, se jetant à ses pieds, elle dit: A moi la faute, mon seigneur! Permets à ta servante de parler à tes oreilles, et écoute les paroles de ta servante.
Que mon seigneur ne prenne pas garde à ce méchant homme, à Nabal, car il est comme son nom; Nabal est son nom, et il y a chez lui de la folie. Et moi, ta servante, je n'ai pas vu les gens que mon seigneur a envoyés.
Maintenant, mon seigneur, aussi vrai que l'Eternel est vivant et que ton âme est vivante, c'est l'Eternel qui t'a empêché de répandre le sang et qui a retenu ta main. Que tes ennemis, que ceux qui veulent du mal à mon seigneur soient comme Nabal!
Accepte ce présent que ta servante apporte à mon seigneur, et qu'il soit distribué aux gens qui marchent à la suite de mon seigneur.
Pardonne, je te prie, la faute de ta servante, car l'Eternel fera à mon seigneur une maison stable; pardonne, car mon seigneur soutient les guerres de l'Eternel, et la méchanceté ne se trouvera jamais en toi.
S'il s'élève quelqu'un qui te poursuive et qui en veuille à ta vie, l'âme de mon seigneur sera liée dans le faisceau des vivants auprès de l'Eternel, ton Dieu, et il lancera du creux de la fronde l'âme de tes ennemis.
Lorsque l'Eternel aura fait à mon seigneur tout le bien qu'il t'a annoncé, et qu'il t'aura établi chef sur Israël,
mon seigneur n'aura ni remords ni souffrance de coeur pour avoir répandu le sang inutilement et pour s'être vengé lui-même. Et lorsque l'Eternel aura fait du bien à mon seigneur, souviens-toi de ta servante.
David dit à Abigaïl: Béni soit l'Eternel, le Dieu d'Israël, qui t'a envoyée aujourd'hui à ma rencontre!
Béni soit ton bon sens, et bénie sois-tu, toi qui m'as empêché en ce jour de répandre le sang, et qui as retenu ma main!
Mais l'Eternel, le Dieu d'Israël, qui m'a empêché de te faire du mal, est vivant! si tu ne t'étais hâtée de venir au-devant de moi, il ne serait resté qui que ce soit à Nabal, d'ici à la lumière du matin.
Et David prit de la main d'Abigaïl ce qu'elle lui avait apporté, et lui dit: Monte en paix dans ta maison; vois, j'ai écouté ta voix, et je t'ai favorablement accueillie.
Abigaïl arriva auprès de Nabal. Et voici, il faisait dans sa maison un festin comme un festin de roi; il avait le coeur joyeux, et il était complètement dans l'ivresse. Elle ne lui dit aucune chose, petite ou grande, jusqu'à la lumière du matin.
Mais le matin, l'ivresse de Nabal s'étant dissipée, sa femme lui raconta ce qui s'était passé. Le coeur de Nabal reçut un coup mortel, et devint comme une pierre.
Environ dix jours après, l'Eternel frappa Nabal, et il mourut.
David apprit que Nabal était mort, et il dit: Béni soit l'Eternel, qui a défendu ma cause dans l'outrage que m'a fait Nabal, et qui a empêché son serviteur de faire le mal! L'Eternel a fait retomber la méchanceté de Nabal sur sa tête. David envoya proposer à Abigaïl de devenir sa femme.
Les serviteurs de David arrivèrent chez Abigaïl à Carmel, et lui parlèrent ainsi: David nous a envoyés vers toi, afin de te prendre pour sa femme.
Elle se leva, se prosterna le visage contre terre, et dit: Voici, ta servante sera une esclave pour laver les pieds des serviteurs de mon seigneur.
Et aussitôt Abigaïl partit, montée sur un âne, et accompagnée de cinq jeunes filles; elle suivit les messagers de David, et elle devint sa femme.
David avait aussi pris Achinoam de Jizreel, et toutes les deux furent ses femmes.
Et Saül avait donné sa fille Mical, femme de David, à Palthi de Gallim, fils de Laïsch.
David dit en lui-même: je périrai un jour par la main de Saül; il n'y a rien de mieux pour moi que de me réfugier au pays des Philistins, afin que Saül renonce à me chercher encore dans tout le territoire d'Israël; ainsi j'échapperai à sa main.
Et David se leva, lui et les six cents hommes qui étaient avec lui, et ils passèrent chez Akisch, fils de Maoc, roi de Gath.
David et ses gens restèrent à Gath auprès d'Akisch; ils avaient chacun leur famille, et David avait ses deux femmes, Achinoam de Jizreel, et Abigaïl de Carmel, femme de Nabal.
Saül, informé que David s'était enfui à Gath, cessa de le chercher.
David dit à Akisch: Si j'ai trouvé grâce à tes yeux, qu'on me donne dans l'une des villes du pays un lieu où je puisse demeurer; car pourquoi ton serviteur habiterait-il avec toi dans la ville royale?
Et ce même jour Akisch lui donna Tsiklag. C'est pourquoi Tsiklag a appartenu aux rois de Juda jusqu'à ce jour.
Le temps que David demeura dans le pays des Philistins fut d'un an et quatre mois.
David et ses gens montaient et faisaient des incursions chez les Gueschuriens, les Guirziens et les Amalécites; car ces nations habitaient dès les temps anciens la contrée, du côté de Schur et jusqu'au pays d'Egypte.
David ravageait cette contrée; il ne laissait en vie ni homme ni femme, et il enlevait les brebis, les boeufs, les ânes, les chameaux, les vêtements, puis s'en retournait et allait chez Akisch.
Akisch disait: Où avez-vous fait aujourd'hui vos courses? Et David répondait: Vers le midi de Juda, vers le midi des Jerachmeélites et vers le midi des Kéniens.
David ne laissait en vie ni homme ni femme, pour les amener à Gath; car, pensait-il, ils pourraient parler contre nous et dire: Ainsi a fait David. Et ce fut là sa manière d'agir tout le temps qu'il demeura dans le pays des Philistins.
Akisch se fiait à David, et il disait: Il se rend odieux à Israël, son peuple, et il sera mon serviteur à jamais.
Les Philistins rassemblèrent toutes leurs troupes à Aphek, et Israël campa près de la source de Jizreel.
Les princes des Philistins s'avancèrent avec leurs centaines et leurs milliers, et David et ses gens marchaient à l'arrière-garde avec Akisch.
Les princes des Philistins dirent: Que font ici ces Hébreux? Et Akisch répondit aux princes des Philistins: N'est-ce pas David, serviteur de Saül, roi d'Israël? il y a longtemps qu'il est avec moi, et je n'ai pas trouvé la moindre chose à lui reprocher depuis son arrivée jusqu'à ce jour.
Mais les princes des Philistins s'irritèrent contre Akisch, et lui dirent: Renvoie cet homme, et qu'il retourne dans le lieu où tu l'as établi; qu'il ne descende pas avec nous sur le champ de bataille, afin qu'il ne soit pas pour nous un ennemi pendant le combat. Et comment cet homme rentrerait-il en grâce auprès de son maître, si ce n'est au moyen des têtes de nos gens?
N'est-ce pas ce David pour qui l'on chantait en dansant: Saül a frappé ses mille, Et David ses dix mille?
Akisch appela David, et lui dit: L'Eternel est vivant! tu es un homme droit, et j'aime à te voir aller et venir avec moi dans le camp, car je n'ai rien trouvé de mauvais en toi depuis ton arrivée auprès de moi jusqu'à ce jour; mais tu ne plais pas aux princes.
Retourne donc et va-t'en en paix, pour ne rien faire de désagréable aux yeux des princes des Philistins.
David dit à Akisch: Mais qu'ai-je fait, et qu'as-tu trouvé en ton serviteur depuis que je suis auprès de toi jusqu'à ce jour, pour que je n'aille pas combattre les ennemis de mon seigneur le roi?
Akisch répondit à David: Je le sais, car tu es agréable à mes yeux comme un ange de Dieu; mais les princes des Philistins disent: Il ne montera point avec nous pour combattre.
Ainsi lève-toi de bon matin, toi et les serviteurs de ton maître qui sont venus avec toi; levez-vous de bon matin, et partez dès que vous verrez la lumière.
David et ses gens se levèrent de bonne heure, pour partir dès le matin, et retourner dans le pays des Philistins. Et les Philistins montèrent à Jizreel.
David rassembla encore toute l'élite d'Israël, au nombre de trente mille hommes.
Et David, avec tout le peuple qui était auprès de lui, se mit en marche depuis Baalé-Juda, pour faire monter de là l'arche de Dieu, devant laquelle est invoqué le nom de l'Eternel des armées qui réside entre les chérubins au-dessus de l'arche.
Ils mirent sur un char neuf l'arche de Dieu, et l'emportèrent de la maison d'Abinadab sur la colline; Uzza et Achjo, fils d'Abinadab, conduisaient le char neuf.
Ils l'emportèrent donc de la maison d'Abinadab sur la colline; Uzza marchait à côté de l'arche de Dieu, et Achjo allait devant l'arche.
David et toute la maison d'Israël jouaient devant l'Eternel de toutes sortes d'instruments de bois de cyprès, des harpes, des luths, des tambourins, des sistres et des cymbales.
Lorsqu'ils furent arrivés à l'aire de Nacon, Uzza étendit la main vers l'arche de Dieu et la saisit, parce que les boeufs la faisaient pencher.
La colère de l'Eternel s'enflamma contre Uzza, et Dieu le frappa sur place à cause de sa faute. Uzza mourut là, près de l'arche de Dieu.
David fut irrité de ce que l'Eternel avait frappé Uzza d'un tel châtiment. Et ce lieu a été appelé jusqu'à ce jour Pérets-Uzza.
David eut peur de l'Eternel en ce jour-là, et il dit: Comment l'arche de l'Eternel entrerait-elle chez moi?
Il ne voulut pas retirer l'arche de l'Eternel chez lui dans la cité de David, et il la fit conduire dans la maison d'Obed-Edom de Gath.
L'arche de l'Eternel resta trois mois dans la maison d'Obed-Edom de Gath, et l'Eternel bénit Obed-Edom et toute sa maison.
On vint dire au roi David: L'Eternel a béni la maison d'Obed-Edom et tout ce qui est à lui, à cause de l'arche de Dieu. Et David se mit en route, et il fit monter l'arche de Dieu depuis la maison d'Obed-Edom jusqu'à la cité de David, au milieu des réjouissances.
Quand ceux qui portaient l'arche de l'Eternel eurent fait six pas, on sacrifia un boeuf et un veau gras.
David dansait de toute sa force devant l'Eternel, et il était ceint d'un éphod de lin.
David et toute la maison d'Israël firent monter l'arche de l'Eternel avec des cris de joie et au son des trompettes.
Comme l'arche de l'Eternel entrait dans la cité de David, Mical, fille de Saül, regardait par la fenêtre, et, voyant le roi David sauter et danser devant l'Eternel, elle le méprisa dans son coeur.
Après qu'on eut amené l'arche de l'Eternel, on la mit à sa place au milieu de la tente que David avait dressée pour elle; et David offrit devant l'Eternel des holocaustes et des sacrifices d'actions de grâces.
Quand David eut achevé d'offrir les holocaustes et les sacrifices d'actions de grâces, il bénit le peuple au nom de l'Eternel des armées.
Puis il distribua à tout le peuple, à toute la multitude d'Israël, hommes et femmes, à chacun un pain, une portion de viande et un gâteau de raisins. Et tout le peuple s'en alla, chacun dans sa maison.
David s'en retourna pour bénir sa maison, et Mical, fille de Saül, sortit à sa rencontre. Elle dit: Quel honneur aujourd'hui pour le roi d'Israël de s'être découvert aux yeux des servantes de ses serviteurs, comme se découvrirait un homme de rien!
David répondit à Mical: C'est devant l'Eternel, qui m'a choisi de préférence à ton père et à toute sa maison pour m'établir chef sur le peuple de l'Eternel, sur Israël, c'est devant l'Eternel que j'ai dansé.
Je veux paraître encore plus vil que cela, et m'abaisser à mes propres yeux; néanmoins je serai en honneur auprès des servantes dont tu parles.
Or Mical, fille de Saül, n'eut point d'enfants jusqu'au jour de sa mort.
David tint conseil avec les chefs de milliers et de centaines, avec tous les princes.
Et David dit à toute l'assemblée d'Israël: Si vous le trouvez bon, et si cela vient de l'Eternel, notre Dieu, envoyons de tous côtés vers nos frères qui restent dans toutes les contrées d'Israël, et aussi vers les sacrificateurs et les Lévites dans les villes où sont leurs banlieues, afin qu'ils se réunissent à nous,
et ramenons auprès de nous l'arche de notre Dieu, car nous ne nous en sommes pas occupés du temps de Saül.
Toute l'assemblée décida de faire ainsi, car la chose parut convenable à tout le peuple.
David assembla tout Israël, depuis le Schichor d'Egypte jusqu'à l'entrée de Hamath, pour faire venir de Kirjath-Jearim l'arche de Dieu.
Et David, avec tout Israël, monta à Baala, à Kirjath-Jearim, qui est à Juda, pour faire monter de là l'arche de Dieu, devant laquelle est invoqué le nom de l'Eternel qui réside entre les chérubins.
Ils mirent sur un char neuf l'arche de Dieu, qu'ils emportèrent de la maison d'Abinadab: Uzza et Achjo conduisaient le char.
David et tout Israël dansaient devant Dieu de toute leur force, en chantant, et en jouant des harpes, des luths, des tambourins, des cymbales et des trompettes.
Lorsqu'ils furent arrivés à l'aire de Kidon, Uzza étendit la main pour saisir l'arche, parce que les boeufs la faisaient pencher.
La colère de l'Eternel s'enflamma contre Uzza, et l'Eternel le frappa parce qu'il avait étendu la main sur l'arche. Uzza mourut là, devant Dieu.
David fut irrité de ce que l'Eternel avait frappé Uzza d'un tel châtiment. Et ce lieu a été appelé jusqu'à ce jour Pérets-Uzza.
David eut peur de Dieu en ce jour-là, et il dit: Comment ferais-je entrer chez moi l'arche de Dieu?
David ne retira pas l'arche chez lui dans la cité de David, et il la fit conduire dans la maison d'Obed-Edom de Gath.
L'arche de Dieu resta trois mois dans la maison d'Obed-Edom, dans sa maison. Et l'Eternel bénit la maison d'Obed-Edom et tout ce qui lui appartenait.
Lorsque le roi habita dans sa maison, et que l'Eternel lui eut donné du repos, après l'avoir délivré de tous les ennemis qui l'entouraient,
il dit à Nathan le prophète: Vois donc! j'habite dans une maison de cèdre, et l'arche de Dieu habite au milieu d'une tente.
Nathan répondit au roi: Va, fais tout ce que tu as dans le coeur, car l'Eternel est avec toi.
La nuit suivante, la parole de l'Eternel fut adressée à Nathan:
Va dire à mon serviteur David: Ainsi parle l'Eternel: Est-ce toi qui me bâtirais une maison pour que j'en fasse ma demeure?
Mais je n'ai point habité dans une maison depuis le jour où j'ai fait monter les enfants d'Israël hors d'Egypte jusqu'à ce jour; j'ai voyagé sous une tente et dans un tabernacle.
Partout où j'ai marché avec tous les enfants d'Israël, ai-je dit un mot à quelqu'une des tribus d'Israël à qui j'avais ordonné de paître mon peuple d'Israël, ai-je dit: Pourquoi ne me bâtissez-vous pas une maison de cèdre?
Maintenant tu diras à mon serviteur David: Ainsi parle l'Eternel des armées: Je t'ai pris au pâturage, derrière les brebis, pour que tu fusses chef sur mon peuple, sur Israël;
j'ai été avec toi partout où tu as marché, j'ai exterminé tous tes ennemis devant toi, et j'ai rendu ton nom grand comme le nom des grands qui sont sur la terre;
j'ai donné une demeure à mon peuple, à Israël, et je l'ai planté pour qu'il y soit fixé et ne soit plus agité, pour que les méchants ne l'oppriment plus comme auparavant
et comme à l'époque où j'avais établi des juges sur mon peuple d'Israël. Je t'ai accordé du repos en te délivrant de tous tes ennemis. Et l'Eternel t'annonce qu'il te créera une maison.
Quand tes jours seront accomplis et que tu seras couché avec tes pères, j'élèverai ta postérité après toi, celui qui sera sorti de tes entrailles, et j'affermirai son règne.
Ce sera lui qui bâtira une maison à mon nom, et j'affermirai pour toujours le trône de son royaume.
Je serai pour lui un père, et il sera pour moi un fils. S'il fait le mal, je le châtierai avec la verge des hommes et avec les coups des enfants des hommes;
mais ma grâce ne se retirera point de lui, comme je l'ai retirée de Saül, que j'ai rejeté devant toi.
Ta maison et ton règne seront pour toujours assurés, ton trône sera pour toujours affermi.
Nathan rapporta à David toutes ces paroles et toute cette vision.
Et le roi David alla se présenter devant l'Eternel, et dit: Qui suis-je, Seigneur Eternel, et quelle est ma maison, pour que tu m'aies fait parvenir où je suis?
C'est encore peu de chose à tes yeux, Seigneur Eternel; tu parles aussi de la maison de ton serviteur pour les temps à venir. Et tu daignes instruire un homme de ces choses, Seigneur Eternel!
Que pourrait te dire de plus David? Tu connais ton serviteur, Seigneur Eternel!
A cause de ta parole, et selon ton coeur, tu as fait toutes ces grandes choses pour les révéler à ton serviteur.
Que tu es donc grand, Eternel Dieu! car nul n'est semblable à toi, et il n'y a point d'autre Dieu que toi, d'après tout ce que nous avons entendu de nos oreilles.
Est-il sur la terre une seule nation qui soit comme ton peuple, comme Israël, que Dieu est venu racheter pour en former son peuple, pour se faire un nom et pour accomplir en sa faveur, en faveur de ton pays, des miracles et des prodiges, en chassant devant ton peuple, que tu as racheté d'Egypte, des nations et leurs dieux?
Tu as affermi ton peuple d'Israël, pour qu'il fût ton peuple à toujours; et toi, Eternel, tu es devenu son Dieu.
Maintenant, Eternel Dieu, fais subsister jusque dans l'éternité la parole que tu as prononcée sur ton serviteur et sur sa maison, et agis selon ta parole.
Que ton nom soit à jamais glorifié, et que l'on dise: L'Eternel des armées est le Dieu d'Israël! Et que la maison de ton serviteur David soit affermie devant toi!
Car toi-même, Eternel des armées, Dieu d'Israël, tu t'es révélé à ton serviteur, en disant: Je te fonderai une maison! C'est pourquoi ton serviteur a pris courage pour t'adresser cette prière.
Maintenant, Seigneur Eternel, tu es Dieu, et tes paroles sont vérité, et tu as annoncé cette grâce à ton serviteur.
Veuille donc bénir la maison de ton serviteur, afin qu'elle subsiste à toujours devant toi! Car c'est toi, Seigneur Eternel, qui as parlé, et par ta bénédiction la maison de ton serviteur sera bénie éternellement.
Le roi David dit à toute l'assemblée: Mon fils Salomon, le seul que Dieu ait choisi, est jeune et d'un âge faible, et l'ouvrage est considérable, car ce palais n'est pas pour un homme, mais il est pour l'Eternel Dieu.
J'ai mis toutes mes forces à préparer pour la maison de mon Dieu de l'or pour ce qui doit être d'or, de l'argent pour ce qui doit être d'argent, de l'airain pour ce qui doit être d'airain, du fer pour ce qui doit être de fer, et du bois pour ce qui doit être de bois, des pierres d'onyx et des pierres à enchâsser, des pierres brillantes et de diverses couleurs, toutes sortes de pierres précieuses, et du marbre blanc en quantité.
De plus, dans mon attachement pour la maison de mon Dieu, je donne à la maison de mon Dieu l'or et l'argent que je possède en propre, outre tout ce que j'ai préparé pour la maison du sanctuaire:
trois mille talents d'or, d'or d'Ophir, et sept mille talents d'argent épuré, pour en revêtir les parois des bâtiments,
l'or pour ce qui doit être d'or, et l'argent pour ce qui doit être d'argent, et pour tous les travaux qu'exécuteront les ouvriers. Qui veut encore présenter volontairement aujourd'hui ses offrandes à l'Eternel?
Les chefs des maisons paternelles, les chefs des tribus d'Israël, les chefs de milliers et de centaines, et les intendants du roi firent volontairement des offrandes.
Ils donnèrent pour le service de la maison de Dieu cinq mille talents d'or, dix mille dariques, dix mille talents d'argent, dix-huit mille talents d'airain, et cent mille talents de fer.
Ceux qui possédaient des pierres les livrèrent pour le trésor de la maison de l'Eternel entre les mains de Jehiel, le Guerschonite.
Le peuple se réjouit de leurs offrandes volontaires, car c'était avec un coeur bien disposé qu'ils les faisaient à l'Eternel; et le roi David en eut aussi une grande joie.
David bénit l'Eternel en présence de toute l'assemblée. Il dit: Béni sois-tu, d'éternité en éternité, Eternel, Dieu de notre père Israël.
A toi, Eternel, la grandeur, la force et la magnificence, l'éternité et la gloire, car tout ce qui est au ciel et sur la terre t'appartient; à toi, Eternel, le règne, car tu t'élèves souverainement au-dessus de tout!
C'est de toi que viennent la richesse et la gloire, c'est toi qui domines sur tout, c'est dans ta main que sont la force et la puissance, et c'est ta main qui a le pouvoir d'agrandir et d'affermir toutes choses.
Maintenant, ô notre Dieu, nous te louons, et nous célébrons ton nom glorieux.
Car qui suis-je et qui est mon peuple, pour que nous puissions te faire volontairement ces offrandes? Tout vient de toi, et nous recevons de ta main ce que nous t'offrons.
Nous sommes devant toi des étrangers et des habitants, comme tous nos pères; nos jours sur la terre sont comme l'ombre, et il n'y a point d'espérance.
Eternel, notre Dieu, c'est de ta main que viennent toutes ces richesses que nous avons préparées pour te bâtir une maison, à toi, à ton saint nom, et c'est à toi que tout appartient.
Je sais, ô mon Dieu, que tu sondes le coeur, et que tu aimes la droiture; aussi je t'ai fait toutes ces offrandes volontaires dans la droiture de mon coeur, et j'ai vu maintenant avec joie ton peuple qui se trouve ici t'offrir volontairement ses dons.
Eternel, Dieu d'Abraham, d'Isaac et d'Israël, nos pères, maintiens à toujours dans le coeur de ton peuple ces dispositions et ces pensées, et affermis son coeur en toi.
Donne à mon fils Salomon un coeur dévoué à l'observation de tes commandements, de tes préceptes et de tes lois, afin qu'il mette en pratique toutes ces choses, et qu'il bâtisse le palais pour lequel j'ai fait des préparatifs.
David dit à toute l'assemblée: Bénissez l'Eternel, votre Dieu! Et toute l'assemblée bénit l'Eternel, le Dieu de leurs pères. Ils s'inclinèrent et se prosternèrent devant l'Eternel et devant le roi.
Le lendemain de ce jour, ils offrirent en sacrifice et en holocauste à l'Eternel mille taureaux, mille béliers et mille agneaux, avec les libations ordinaires, et d'autres sacrifices en grand nombre pour tout Israël.
Ils mangèrent et burent ce jour-là devant l'Eternel avec une grande joie, ils proclamèrent roi pour la seconde fois Salomon, fils de David, ils l'oignirent devant l'Eternel comme chef, et ils oignirent Tsadok comme sacrificateur.
Salomon s'assit sur le trône de l'Eternel, comme roi à la place de David, son père. Il prospéra, et tout Israël lui obéit.
Tous les chefs et les héros, et même tous les fils du roi David se soumirent au roi Salomon.
L'Eternel éleva au plus haut degré Salomon sous les yeux de tout Israël, et il rendit son règne plus éclatant que ne fut celui d'aucun roi d'Israël avant lui.
David, fils d'Isaï, régna sur tout Israël.
Le temps qu'il régna sur Israël fut de quarante ans: à Hébron il régna sept ans, et à Jérusalem il régna trente-trois ans.
Il mourut dans une heureuse vieillesse, rassasié de jours, de richesse et de gloire. Et Salomon, son fils, régna à sa place.
Les actions du roi David, les premières et les dernières, sont écrites dans le livre de Samuel le voyant, dans le livre de Nathan, le prophète, et dans le livre de Gad, le prophète,
avec tout son règne et tous ses exploits, et ce qui s'est passé de son temps, soit en Israël, soit dans tous les royaumes des autres pays.
David adressa à l'Eternel les paroles de ce cantique, lorsque l'Eternel l'eut délivré de la main de tous ses ennemis et de la main de Saül.
Il dit: L'Eternel est mon rocher, ma forteresse, mon libérateur.
Dieu est mon rocher, où je trouve un abri, Mon bouclier et la force qui me sauve, Ma haute retraite et mon refuge. O mon Sauveur! tu me garantis de la violence.
Je m'écrie: Loué soit l'Eternel! Et je suis délivré de mes ennemis.
Car les flots de la mort m'avaient environné, Les torrents de la destruction m'avaient épouvanté;
Les liens du sépulcre m'avaient entouré, Les filets de la mort m'avaient surpris.
Dans ma détresse, j'ai invoqué l'Eternel, J'ai invoqué mon Dieu; De son palais, il a entendu ma voix, Et mon cri est parvenu à ses oreilles.
La terre fut ébranlée et trembla, Les fondements des cieux frémirent, Et ils furent ébranlés, parce qu'il était irrité.
Il s'élevait de la fumée dans ses narines, Et un feu dévorant sortait de sa bouche: Il en jaillissait des charbons embrasés.
Il abaissa les cieux, et il descendit: Il y avait une épaisse nuée sous ses pieds.
Il était monté sur un chérubin, et il volait, Il paraissait sur les ailes du vent.
Il faisait des ténèbres une tente autour de lui, Il était enveloppé d'amas d'eaux et de sombres nuages.
De la splendeur qui le précédait S'élançaient des charbons de feu.
L'Eternel tonna des cieux, Le Très-Haut fit retentir sa voix;
Il lança des flèches et dispersa mes ennemis, La foudre, et les mit en déroute.
Le lit de la mer apparut, Les fondements du monde furent découverts, Par la menace de l'Eternel, Par le bruit du souffle de ses narines.
Il étendit sa main d'en haut, il me saisit, Il me retira des grandes eaux;
Il me délivra de mon adversaire puissant, De mes ennemis qui étaient plus forts que moi.
Ils m'avaient surpris au jour de ma détresse, Mais l'Eternel fut mon appui.
Il m'a mis au large, Il m'a sauvé, parce qu'il m'aime.
L'Eternel m'a traité selon ma droiture, Il m'a rendu selon la pureté de mes mains;
Car j'ai observé les voies de l'Eternel, Et je n'ai point été coupable envers mon Dieu.
Toutes ses ordonnances ont été devant moi, Et je ne me suis point écarté de ses lois.
J'ai été sans reproche envers lui, Et je me suis tenu en garde contre mon iniquité.
Aussi l'Eternel m'a rendu selon ma droiture, Selon ma pureté devant ses yeux.
Avec celui qui est bon tu te montres bon, Avec l'homme droit tu agis selon la droiture,
Avec celui qui est pur tu te montres pur, Et avec le pervers tu agis selon sa perversité.
Tu sauves le peuple qui s'humilie, Et de ton regard, tu abaisses les orgueilleux.
Oui, tu es ma lumière, ô Eternel! L'Eternel éclaire mes ténèbres.
Avec toi je me précipite sur une troupe en armes, Avec mon Dieu je franchis une muraille.
Les voies de Dieu sont parfaites, La parole de l'Eternel est éprouvée; Il est un bouclier pour tous ceux qui se confient en lui.
Car qui est Dieu, si ce n'est l'Eternel? Et qui est un rocher, si ce n'est notre Dieu?
C'est Dieu qui est ma puissante forteresse, Et qui me conduit dans la voie droite.
Il rend mes pieds semblables à ceux des biches, Et il me place sur mes lieux élevés.
Il exerce mes mains au combat, Et mes bras tendent l'arc d'airain.
Tu me donnes le bouclier de ton salut, Et je deviens grand par ta bonté.
Tu élargis le chemin sous mes pas, Et mes pieds ne chancellent point.
Je poursuis mes ennemis, et je les détruis; Je ne reviens pas avant de les avoir anéantis.
Je les anéantis, je les brise, et ils ne se relèvent plus; Ils tombent sous mes pieds.
Tu me ceins de force pour le combat, Tu fais plier sous moi mes adversaires.
Tu fais tourner le dos à mes ennemis devant moi, Et j'extermine ceux qui me haïssent.
Ils regardent autour d'eux, et personne pour les sauver! Ils crient à l'Eternel, et il ne leur répond pas!
Je les broie comme la poussière de la terre, Je les écrase, je les foule, comme la boue des rues.
Tu me délivres des dissensions de mon peuple; Tu me conserves pour chef des nations; Un peuple que je ne connaissais pas m'est asservi.
Les fils de l'étranger me flattent, Ils m'obéissent au premier ordre.
Les fils de l'étranger sont en défaillance, Ils tremblent hors de leurs forteresses.
Vive l'Eternel, et béni soit mon rocher! Que Dieu, le rocher de mon salut, soit exalté,
Le Dieu qui est mon vengeur, Qui m'assujettit les peuples,
Et qui me fait échapper à mes ennemis! Tu m'élèves au-dessus de mes adversaires, Tu me délivres de l'homme violent.
C'est pourquoi je te louerai parmi les nations, ô Eternel! Et je chanterai à la gloire de ton nom.
Il accorde de grandes délivrances à son roi, Et il fait miséricorde à son oint, A David, et à sa postérité, pour toujours.
Voici les dernières paroles de David. Parole de David, fils d'Isaï, Parole de l'homme haut placé, De l'oint du Dieu de Jacob, Du chantre agréable d'Israël.
L'esprit de l'Eternel parle par moi, Et sa parole est sur ma langue.
Le Dieu d'Israël a parlé, Le rocher d'Israël m'a dit: Celui qui règne parmi les hommes avec justice, Celui qui règne dans la crainte de Dieu,
Est pareil à la lumière du matin, quand le soleil brille Et que la matinée est sans nuages; Ses rayons après la pluie font sortir de terre la verdure.
N'en est-il pas ainsi de ma maison devant Dieu, Puisqu'il a fait avec moi une alliance éternelle, En tous points bien réglée et offrant pleine sécurité? Ne fera-t-il pas germer tout mon salut et tous mes désirs?
Mais les méchants sont tous comme des épines que l'on rejette, Et que l'on ne prend pas avec la main;
Celui qui les touche s'arme d'un fer ou du bois d'une lance, Et on les brûle au feu sur place.
Voici les noms des vaillants hommes qui étaient au service de David. Joscheb-Basschébeth, le Tachkemonite, l'un des principaux officiers. Il brandit sa lance sur huit cents hommes, qu'il fit périr en une seule fois.
Après lui, Eléazar, fils de Dodo, fils d'Achochi. Il était l'un des trois guerriers qui affrontèrent avec David les Philistins rassemblés pour combattre, tandis que les hommes d'Israël se retiraient sur les hauteurs.
Il se leva, et frappa les Philistins jusqu'à ce que sa main fût lasse et qu'elle restât attachée à son épée. L'Eternel opéra une grande délivrance ce jour-là. Le peuple revint après Eléazar, seulement pour prendre les dépouilles.
Après lui, Schamma, fils d'Agué, d'Harar. Les Philistins s'étaient rassemblés à Léchi. Il y avait là une pièce de terre remplie de lentilles; et le peuple fuyait devant les Philistins.
Schamma se plaça au milieu du champ, le protégea, et battit les Philistins. Et l'Eternel opéra une grande délivrance.
Trois des trente chefs descendirent au temps de la moisson et vinrent auprès de David, dans la caverne d'Adullam, lorsqu'une troupe de Philistins était campée dans la vallée des Rephaïm.
David était alors dans la forteresse, et il y avait un poste de Philistins à Bethléhem.
David eut un désir, et il dit: Qui me fera boire de l'eau de la citerne qui est à la porte de Bethléhem?
Alors les trois vaillants hommes passèrent au travers du camp des Philistins, et puisèrent de l'eau de la citerne qui est à la porte de Bethléhem. Ils l'apportèrent et la présentèrent à David; mais il ne voulut pas la boire, et il la répandit devant l'Eternel.
Il dit: Loin de moi, ô Eternel, la pensée de faire cela! Boirais-je le sang de ces hommes qui sont allés au péril de leur vie? Et il ne voulut pas la boire. Voilà ce que firent ces trois vaillants hommes.
Abischaï, frère de Joab, fils de Tseruja, était le chef des trois. Il brandit sa lance sur trois cents hommes, et les tua; et il eut du renom parmi les trois.
Il était le plus considéré des trois, et il fut leur chef; mais il n'égala pas les trois premiers.
Benaja, fils de Jehojada, fils d'un homme de Kabtseel, rempli de valeur et célèbre par ses exploits. Il frappa les deux lions de Moab. Il descendit au milieu d'une citerne, où il frappa un lion, un jour de neige.
Il frappa un Egyptien d'un aspect formidable et ayant une lance à la main; il descendit contre lui avec un bâton, arracha la lance de la main de l'Egyptien, et s'en servit pour le tuer.
Voilà ce que fit Benaja, fils de Jehojada; et il eut du renom parmi les trois vaillants hommes.
Il était le plus considéré des trente; mais il n'égala pas les trois premiers. David l'admit dans son conseil secret.
Asaël, frère de Joab, du nombre des trente. Elchanan, fils de Dodo, de Bethléhem.
Schamma, de Harod. Elika, de Harod.
Hélets, de Péleth. Ira, fils d'Ikkesch, de Tekoa.
Abiézer, d'Anathoth. Mebunnaï, de Huscha.
Tsalmon, d'Achoach. Maharaï, de Nethopha.
Héleb, fils de Baana, de Nethopha. Ittaï, fils de Ribaï, de Guibea des fils de Benjamin.
Benaja, de Pirathon. Hiddaï, de Nachalé-Gaasch.
Abi-Albon, d'Araba. Azmaveth, de Barchum.
Eliachba, de Schaalbon. Bené-Jaschen. Jonathan.
Schamma, d'Harar. Achiam, fils de Scharar, d'Arar.
Eliphéleth, fils d'Achasbaï, fils d'un Maacathien. Eliam, fils d'Achitophel, de Guilo.
Hetsraï, de Carmel. Paaraï, d'Arab.
Jigueal, fils de Nathan, de Tsoba. Bani, de Gad.
Tsélek, l'Ammonite. Naharaï, de Beéroth, qui portait les armes de Joab, fils de Tseruja.
Ira, de Jéther. Gareb, de Jéther.
Urie, le Héthien. En tout, trente-sept.