Eh quoi! elle est assise solitaire, cette ville si peuplée! Elle est semblable à une veuve! Grande entre les nations, souveraine parmi les états, Elle est réduite à la servitude!
Elle pleure durant la nuit, et ses joues sont couvertes de larmes; De tous ceux qui l'aimaient nul ne la console; Tous ses amis lui sont devenus infidèles, Ils sont devenus ses ennemis.
Juda est en exil, victime de l'oppression et d'une grande servitude; Il habite au milieu des nations, Et il n'y trouve point de repos; Tous ses persécuteurs l'ont surpris dans l'angoisse.
Les chemins de Sion sont dans le deuil, car on ne va plus aux fêtes; Toutes ses portes sont désertes, Ses sacrificateurs gémissent, Ses vierges sont affligées, et elle est remplie d'amertume.
Ses oppresseurs triomphent, ses ennemis sont en paix; Car l'Eternel l'a humiliée, A cause de la multitude de ses péchés; Ses enfants ont marché captifs devant l'oppresseur.
La fille de Sion a perdu toute sa gloire; Ses chefs sont comme des cerfs Qui ne trouvent point de pâture, Et qui fuient sans force devant celui qui les chasse.
Aux jours de sa détresse et de sa misère, Jérusalem s'est souvenue De tous les biens dès longtemps son partage, Quand son peuple est tombé sans secours sous la main de l'oppresseur; Ses ennemis l'ont vue, et ils ont ri de sa chute.
Jérusalem a multiplié ses péchés, C'est pourquoi elle est un objet d'aversion; Tous ceux qui l'honoraient la méprisent, en voyant sa nudité; Elle-même soupire, et détourne la face.
La souillure était dans les pans de sa robe, et elle ne songeait pas à sa fin; Elle est tombée d'une manière étonnante, et nul ne la console. -Vois ma misère, ô Eternel! Quelle arrogance chez l'ennemi! -
L'oppresseur a étendu la main Sur tout ce qu'elle avait de précieux; Elle a vu pénétrer dans son sanctuaire les nations Auxquelles tu avais défendu d'entrer dans ton assemblée.
Tout son peuple soupire, il cherche du pain; Ils ont donné leurs choses précieuses pour de la nourriture, Afin de ranimer leur vie. -Vois, Eternel, regarde comme je suis avilie!
Je m'adresse à vous, à vous tous qui passez ici! Regardez et voyez s'il est une douleur pareille à ma douleur, A celle dont j'ai été frappée! L'Eternel m'a affligée au jour de son ardente colère.
D'en haut il a lancé dans mes os un feu qui les dévore; Il a tendu un filet sous mes pieds, Il m'a fait tomber en arrière; Il m'a jetée dans la désolation, dans une langueur de tous les jours.
Sa main a lié le joug de mes iniquités; Elles se sont entrelacées, appliquées sur mon cou; Il a brisé ma force; Le Seigneur m'a livrée à des mains auxquelles je ne puis résister.
Le Seigneur a terrassé tous mes guerriers au milieu de moi; Il a rassemblé contre moi une armée, Pour détruire mes jeunes hommes; Le Seigneur a foulé au pressoir la vierge, fille de Juda.
C'est pour cela que je pleure, que mes yeux fondent en larmes; Car il s'est éloigné de moi, celui qui me consolerait, Qui ranimerait ma vie. Mes fils sont dans la désolation, parce que l'ennemi a triomphé. -
Sion a étendu les mains, Et personne ne l'a consolée; L'Eternel a envoyé contre Jacob les ennemis d'alentour; Jérusalem a été un objet d'horreur au milieu d'eux. -
L'Eternel est juste, Car j'ai été rebelle à ses ordres. Ecoutez, vous tous, peuples, et voyez ma douleur! Mes vierges et mes jeunes hommes sont allés en captivité.
J'ai appelé mes amis, et ils m'ont trompée. Mes sacrificateurs et mes anciens ont expiré dans la ville: Ils cherchaient de la nourriture, Afin de ranimer leur vie.
Eternel, regarde ma détresse! Mes entrailles bouillonnent, Mon coeur est bouleversé au dedans de moi, Car j'ai été rebelle. Au dehors l'épée a fait ses ravages, au dedans la mort.
On a entendu mes soupirs, et personne ne m'a consolée; Tous mes ennemis ont appris mon malheur, Ils se sont réjouis de ce que tu l'as causé; Tu amèneras, tu publieras le jour où ils seront comme moi.
Que toute leur méchanceté vienne devant toi, Et traite-les comme tu m'as traitée, A cause de toutes mes transgressions! Car mes soupirs sont nombreux, et mon coeur est souffrant.
Querverweise zu Klagelieder 1,21 Klgl 1,21
Elle pleure durant la nuit, et ses joues sont couvertes de larmes; De tous ceux qui l'aimaient nul ne la console; Tous ses amis lui sont devenus infidèles, Ils sont devenus ses ennemis.
Tous les passants battent des mains sur toi, Ils sifflent, ils secouent la tête contre la fille de Jérusalem: Est-ce là cette ville qu'on appelait une beauté parfaite, La joie de toute la terre?
Oracle sur Babylone, révélé à Esaïe, fils d'Amots.
Sur une montagne nue dressez une bannière, Elevez la voix vers eux, Faites des signes avec la main, Et qu'ils franchissent les portes des tyrans!
J'ai donné des ordres à ma sainte milice, J'ai appelé les héros de ma colère, Ceux qui se réjouissent de ma grandeur.
On entend une rumeur sur les montagnes, Comme celle d'un peuple nombreux; On entend un tumulte de royaumes, de nations rassemblées: L'Eternel des armées passe en revue l'armée qui va combattre.
Ils viennent d'un pays lointain, De l'extrémité des cieux: L'Eternel et les instruments de sa colère Vont détruire toute la contrée.
Gémissez, car le jour de l'Eternel est proche: Il vient comme un ravage du Tout-Puissant.
C'est pourquoi toutes les mains s'affaiblissent, Et tout coeur d'homme est abattu.
Ils sont frappés d'épouvante; Les spasmes et les douleurs les saisissent; Ils se tordent comme une femme en travail; Ils se regardent les uns les autres avec stupeur; Leurs visages sont enflammés.
Voici, le jour de l'Eternel arrive, Jour cruel, jour de colère et d'ardente fureur, Qui réduira la terre en solitude, Et en exterminera les pécheurs.
Car les étoiles des cieux et leurs astres Ne feront plus briller leur lumière, Le soleil s'obscurcira dès son lever, Et la lune ne fera plus luire sa clarté.
Je punirai le monde pour sa malice, Et les méchants pour leurs iniquités; Je ferai cesser l'orgueil des hautains, Et j'abattrai l'arrogance des tyrans.
Je rendrai les hommes plus rares que l'or fin, Je les rendrai plus rares que l'or d'Ophir.
C'est pourquoi j'ébranlerai les cieux, Et la terre sera secouée sur sa base, Par la colère de l'Eternel des armées, Au jour de son ardente fureur.
Alors, comme une gazelle effarouchée, Comme un troupeau sans berger, Chacun se tournera vers son peuple, Chacun fuira vers son pays;
Le Seigneur se rit du méchant, Car il voit que son jour arrive.
Fille de Sion, ton iniquité est expiée; Il ne t'enverra plus en captivité. Fille d'Edom, il châtiera ton iniquité, Il mettra tes péchés à découvert.
Jérusalem a multiplié ses péchés, C'est pourquoi elle est un objet d'aversion; Tous ceux qui l'honoraient la méprisent, en voyant sa nudité; Elle-même soupire, et détourne la face.
Réjouis-toi, tressaille d'allégresse, fille d'Edom, Habitante du pays d'Uts! Vers toi aussi passera la coupe; Tu t'enivreras, et tu seras mise à nu.
Descends, et assieds-toi dans la poussière, Vierge, fille de Babylone! Assieds-toi à terre, sans trône, Fille des Chaldéens! On ne t'appellera plus délicate et voluptueuse.
Prends les meules, et mouds de la farine; Ote ton voile, relève les pans de ta robe, Découvre tes jambes, traverse les fleuves!
Ta nudité sera découverte, Et ta honte sera vue. J'exercerai ma vengeance, Je n'épargnerai personne. -
Notre rédempteur, c'est celui qui s'appelle l'Eternel des armées, C'est le Saint d'Israël. -
Assieds-toi en silence, et va dans les ténèbres, Fille des Chaldéens! On ne t'appellera plus la souveraine des royaumes.
J'étais irrité contre mon peuple, J'avais profané mon héritage, Et je les avais livrés entre tes mains: Tu n'as pas eu pour eux de la compassion, Tu as durement appesanti ton joug sur le vieillard.
Tu disais: A toujours je serai souveraine! Tu n'as point mis dans ton esprit, Tu n'as point songé que cela prendrait fin.
Ecoute maintenant ceci, voluptueuse, Qui t'assieds avec assurance, Et qui dis en ton coeur: Moi, et rien que moi! Je ne serai jamais veuve, Et je ne serai jamais privée d'enfants!
Ces deux choses t'arriveront subitement, au même jour, La privation d'enfants et le veuvage; Elles fondront en plein sur toi, Malgré la multitude de tes sortilèges, Malgré le grand nombre de tes enchantements.
Tu avais confiance dans ta méchanceté, Tu disais: Personne ne me voit! Ta sagesse et ta science t'ont séduite. Et tu disais en ton coeur: Moi, et rien que moi!
Le malheur viendra sur toi, Sans que tu en voies l'aurore; La calamité tombera sur toi, Sans que tu puisses la conjurer; Et la ruine fondra sur toi tout à coup, A l'improviste.
Reste donc au milieu de tes enchantements Et de la multitude de tes sortilèges, Auxquels tu as consacré ton travail dès ta jeunesse; Peut-être pourras-tu en tirer profit, Peut-être deviendras-tu redoutable.
Tu t'es fatiguée à force de consulter: Qu'ils se lèvent donc et qu'ils te sauvent, Ceux qui connaissent le ciel, Qui observent les astres, Qui annoncent, d'après les nouvelles lunes, Ce qui doit t'arriver!
Voici, ils sont comme de la paille, le feu les consume, Ils ne sauveront pas leur vie des flammes: Ce ne sera pas du charbon dont on se chauffe, Ni un feu auprès duquel on s'assied.
Tel sera le sort de ceux que tu te fatiguais à consulter. Et ceux avec qui tu as trafiqué dès ta jeunesse Se disperseront chacun de son côté: Il n'y aura personne qui vienne à ton secours.
C'est une multitude, une multitude, Dans la vallée du jugement; Car le jour de l'Eternel est proche, Dans la vallée du jugement.
Si j'aiguise l'éclair de mon épée Et si ma main saisit la justice, Je me vengerai de mes adversaires Et je punirai ceux qui me haïssent;
Mon épée dévorera leur chair, Et j'enivrerai mes flèches de sang, Du sang des blessés et des captifs, De la tête des chefs de l'ennemi.
Nations, chantez les louanges de son peuple! Car l'Eternel venge le sang de ses serviteurs, Il se venge de ses adversaires, Et il fait l'expiation pour son pays, pour son peuple.
Tout son peuple soupire, il cherche du pain; Ils ont donné leurs choses précieuses pour de la nourriture, Afin de ranimer leur vie. -Vois, Eternel, regarde comme je suis avilie!
Fille de Sion, ton iniquité est expiée; Il ne t'enverra plus en captivité. Fille d'Edom, il châtiera ton iniquité, Il mettra tes péchés à découvert.
Et je pris la coupe de la main de l'Eternel, Et je la fis boire à toutes les nations Vers lesquelles l'Eternel m'envoyait:
A Jérusalem et aux villes de Juda, A ses rois et à ses chefs, Pour en faire une ruine, Un objet de désolation, de moquerie et de malédiction, Comme cela se voit aujourd'hui;
A Pharaon, roi d'Egypte, A ses serviteurs, à ses chefs, et à tout son peuple;
A toute l'Arabie, à tous les rois du pays d'Uts, A tous les rois du pays des Philistins, A Askalon, à Gaza, à Ekron, et à ce qui reste d'Asdod;
A Edom, A Moab, et aux enfants d'Ammon;
A tous les rois de Tyr, à tous les rois de Sidon, Et aux rois des îles qui sont au delà de la mer;
A Dedan, à Théma, à Buz, Et à tous ceux qui se rasent les coins de la barbe;
A tous les rois d'Arabie, Et à tous les rois des Arabes qui habitent dans le désert;
A tous les rois de Zimri, A tous les rois d'Elam, Et à tous les rois de Médie;
A tous les rois du septentrion, Proches ou éloignés, Aux uns et aux autres, Et à tous les royaumes du monde Qui sont sur la face de la terre. Et le roi de Schéschac boira après eux.
Tu leur diras: Ainsi parle l'Eternel des armées, le Dieu d'Israël: Buvez, enivrez-vous, et vomissez, Et tombez sans vous relever, A la vue du glaive que j'enverrai au milieu de vous!
Et s'ils refusent de prendre de ta main la coupe pour boire, Dis-leur: Ainsi parle l'Eternel des armées: Vous boirez!
Car voici, dans la ville sur laquelle mon nom est invoqué Je commence à faire du mal; Et vous, vous resteriez impunis! Vous ne resterez pas impunis; Car j'appellerai le glaive sur tous les habitants de la terre, Dit l'Eternel des armées.
Fille de Babylone, la dévastée, Heureux qui te rend la pareille, Le mal que tu nous as fait!
Je m'adresse à vous, à vous tous qui passez ici! Regardez et voyez s'il est une douleur pareille à ma douleur, A celle dont j'ai été frappée! L'Eternel m'a affligée au jour de son ardente colère.
Puis, quand je chancelle, ils se réjouissent et s'assemblent, Ils s'assemblent à mon insu pour m'outrager, Ils me déchirent sans relâche;
La parole de l'Eternel qui fut adressée à Jérémie, le prophète, sur les nations.
Sur l'Egypte. Sur l'armée de Pharaon Neco, roi d'Egypte, qui était près du fleuve de l'Euphrate, à Carkemisch, et qui fut battue par Nebucadnetsar, roi de Babylone, la quatrième année de Jojakim, fils de Josias, roi de Juda.
Préparez le petit et le grand bouclier, Et marchez au combat!
Attelez les chevaux, Montez, cavaliers! Paraissez avec vos casques, Polissez vos lances, Revêtez la cuirasse!...
Que vois-je? Ils ont peur, ils reculent; Leurs vaillants hommes sont battus; Ils fuient sans se retourner... L'épouvante est de toutes parts, dit l'Eternel.
Que le plus léger ne trouve aucun salut dans la fuite, Que le plus vaillant n'échappe pas! Au septentrion, sur les rives de l'Euphrate, Ils chancellent, ils tombent.
Qui est celui qui s'avance comme le Nil, Et dont les eaux sont agitées comme les torrents?
C'est l'Egypte. Elle s'avance comme le Nil, Et ses eaux sont agitées comme les torrents. Elle dit: Je monterai, je couvrirai la terre, Je détruirai les villes et leurs habitants.
Montez, chevaux! précipitez-vous, chars! Qu'ils se montrent, les vaillants hommes, Ceux d'Ethiopie et de Puth qui portent le bouclier, Et ceux de Lud qui manient et tendent l'arc!
Ce jour est au Seigneur, à l'Eternel des armées; C'est un jour de vengeance, où il se venge de ses ennemis. L'épée dévore, elle se rassasie, Elle s'enivre de leur sang. Car il y a des victimes du Seigneur, de l'Eternel des armées, Au pays du septentrion, sur les rives de l'Euphrate.
Monte en Galaad, prends du baume, Vierge, fille de l'Egypte! En vain tu multiplies les remèdes, Il n'y a point de guérison pour toi.
Les nations apprennent ta honte, Et tes cris remplissent la terre, Car les guerriers chancellent l'un sur l'autre, Ils tombent tous ensemble.
La parole qui fut adressée par l'Eternel à Jérémie, le prophète, sur l'arrivée de Nebucadnetsar, roi de Babylone, qui voulait frapper le pays d'Egypte.
Annoncez-le en Egypte, Publiez-le à Migdol, Publiez-le à Noph et à Tachpanès! Dites: Lève-toi, prépare-toi, Car l'épée dévore autour de toi!
Pourquoi tes vaillants hommes sont-ils emportés? Ils ne tiennent pas ferme, car l'Eternel les renverse.
Il en fait chanceler un grand nombre; Ils tombent l'un sur l'autre, et ils disent: Allons, retournons vers notre peuple, Dans notre pays natal, Loin du glaive destructeur!
Là, on s'écrie: Pharaon, roi d'Egypte, Ce n'est qu'un bruit; il a laissé passer le moment.
Je suis vivant! dit le roi, Dont l'Eternel des armées est le nom, Comme le Thabor parmi les montagnes, Comme le Carmel qui s'avance dans la mer, il viendra.
Fais ton bagage pour la captivité, Habitante, fille de L'Egypte! Car Noph deviendra un désert, Elle sera ravagée, elle n'aura plus d'habitants.
L'Egypte est une très belle génisse... Le destructeur vient du septentrion, il arrive...
Ses mercenaires aussi sont au milieu d'elle comme des veaux engraissés. Et eux aussi, ils tournent le dos, ils fuient tous sans résister. Car le jour de leur malheur fond sur eux, Le temps de leur châtiment.
Sa voix se fait entendre comme celle du serpent; Car ils s'avancent avec une armée, Ils marchent contre elle avec des haches, Pareils à des bûcherons.
Ils abattent sa forêt, dit l'Eternel, Bien qu'elle soit impénétrable; Car ils sont plus nombreux que les sauterelles, On ne pourrait les compter.
La fille de l'Egypte est confuse, Elle est livrée entre les mains du peuple du septentrion.
L'Eternel des armées, le Dieu d'Israël, dit: Voici, je vais châtier Amon de No, Pharaon, l'Egypte, ses dieux et ses rois, Pharaon et ceux qui se confient en lui.
Je les livrerai entre les mains de ceux qui en veulent à leur vie, Entre les mains de Nebucadnetsar, roi de Babylone, Et entre les mains de ses serviteurs; Et après cela, l'Egypte sera habitée comme aux jours d'autrefois, Dit l'Eternel.
Et toi, mon serviteur Jacob, ne crains pas; Ne t'effraie pas, Israël! Car je te délivrerai de la terre lointaine, Je délivrerai ta postérité du pays où elle est captive; Jacob reviendra, il jouira du repos et de la tranquillité, Et il n'y aura personne pour le troubler.
Toi, mon serviteur Jacob, ne crains pas! dit l'Eternel; Car je suis avec toi. J'anéantirai toutes les nations parmi lesquelles je t'ai dispersé, Mais toi, je ne t'anéantirai pas; Je te châtierai avec équité, Je ne puis pas te laisser impuni.
Heureux qui saisit tes enfants, Et les écrase sur le roc!
C'est pour cela que je pleure, que mes yeux fondent en larmes; Car il s'est éloigné de moi, celui qui me consolerait, Qui ranimerait ma vie. Mes fils sont dans la désolation, parce que l'ennemi a triomphé. -
Car je dis: Ne permets pas qu'ils se réjouissent à mon sujet, Qu'ils s'élèvent contre moi, si mon pied chancelle!
La parole de l'Eternel me fut adressée, en ces mots:
Fils de l'homme, tourne ta face vers les enfants d'Ammon, Et prophétise contre eux!
Tu diras aux enfants d'Ammon: Ecoutez la parole du Seigneur, de l'Eternel! Ainsi parle le Seigneur, l'Eternel: Parce que tu as dit: Ah! ah! Sur mon sanctuaire qui était profané, Sur la terre d'Israël qui était dévastée, Et sur la maison de Juda qui allait en captivité,
Voici, je te donne en possession aux fils de l'Orient; Ils établiront au milieu de toi leurs enclos, Et ils y placeront leurs demeures; Ils mangeront tes fruits, Ils boiront ton lait.
Je ferai de Rabba un parc pour les chameaux, Et du pays des enfants d'Ammon un bercail pour les brebis. Et vous saurez que je suis l'Eternel.
Car ainsi parle le Seigneur, l'Eternel: Parce que tu as battu des mains Et frappé du pied, Parce que tu t'es réjoui dédaigneusement et du fond de l'âme Au sujet de la terre d'Israël,
Voici, j'étends ma main sur toi, Et je te livre en proie aux nations; Je t'extermine du milieu des peuples, Je te retranche du nombre des pays, Je te détruis. Et tu sauras que je suis l'Eternel.
Ainsi parle le Seigneur, l'Eternel: Parce que Moab et Séir ont dit: Voici, la maison de Juda est comme toutes les nations!
A cause de cela, voici, j'ouvre le territoire de Moab Du côté des villes, de ses villes frontières, L'ornement du pays, Beth-Jeschimoth, Baal-Meon et Kirjathaïm,
Je l'ouvre aux fils de l'orient Qui marchent contre les enfants d'Ammon, Et je le leur donne en possession, Afin que les enfants d'Ammon ne soient plus comptés parmi les nations.
J'exercerai mes jugements contre Moab. Et ils sauront que je suis l'Eternel.
Ainsi parle le Seigneur, l'Eternel: Parce qu'Edom s'est livré à la vengeance Envers la maison de Juda, Parce qu'il s'est rendu coupable Et s'est vengé d'elle,
Ainsi parle le Seigneur, l'Eternel: J'étends ma main sur Edom, J'en extermine les hommes et les bêtes, J'en fais un désert, de Théman à Dedan; Ils tomberont par l'épée.
J'exercerai ma vengeance sur Edom Par la main de mon peuple d'Israël; Il traitera Edom selon ma colère et ma fureur; Et ils reconnaîtront ma vengeance, Dit le Seigneur, l'Eternel.
Ainsi parle le Seigneur, l'Eternel: Parce que les Philistins se sont livrés à la vengeance, Parce qu'ils se sont vengés dédaigneusement et du fond de l'âme, Voulant tout détruire, dans leur haine éternelle,
Ainsi parle le Seigneur, l'Eternel: Voici, j'étends ma main sur les Philistins, J'extermine les Kéréthiens, Et je détruis ce qui reste sur la côte de la mer.
J'exercerai sur eux de grandes vengeances, En les châtiant avec fureur. Et ils sauront que je suis l'Eternel, Quand j'exercerai sur eux ma vengeance.
Ainsi parle ton Seigneur, l'Eternel, Ton Dieu, qui défend son peuple: Voici, je prends de ta main la coupe d'étourdissement, La coupe de ma colère; Tu ne la boiras plus!
Que toute leur méchanceté vienne devant toi, Et traite-les comme tu m'as traitée, A cause de toutes mes transgressions! Car mes soupirs sont nombreux, et mon coeur est souffrant.
Eternel, souviens-toi des enfants d'Edom, Qui, dans la journée de Jérusalem, Disaient: Rasez, rasez Jusqu'à ses fondements!
Paroles d'Amos, l'un des bergers de Tekoa, visions qu'il eut sur Israël, au temps d'Ozias, roi de Juda, et au temps de Jéroboam, fils de Joas, roi d'Israël, deux ans avant le tremblement de terre.
Il dit: De Sion l'Eternel rugit, De Jérusalem il fait entendre sa voix. Les pâturages des bergers sont dans le deuil, Et le sommet du Carmel est desséché.
Ainsi parle l'Eternel: A cause de trois crimes de Damas, Même de quatre, je ne révoque pas mon arrêt, Parce qu'ils ont foulé Galaad sous des traîneaux de fer.
J'enverrai le feu dans la maison de Hazaël, Et il dévorera les palais de Ben-Hadad.
Je briserai les verrous de Damas, J'exterminerai de Bikath-Aven les habitants, Et de Beth-Eden celui qui tient le sceptre; Et le peuple de Syrie sera mené captif à Kir, dit l'Eternel.
Ainsi parle l'Eternel: A cause de trois crimes de Gaza, Même de quatre, je ne révoque pas mon arrêt, Parce qu'ils ont fait une foule de captifs pour les livrer à Edom.
J'enverrai le feu dans les murs de Gaza, Et il en dévorera les palais.
J'exterminerai d'Asdod les habitants, Et d'Askalon celui qui tient le sceptre; Je tournerai ma main contre Ekron, Et le reste des Philistins périra, dit le Seigneur, l'Eternel.
Ainsi parle l'Eternel: A cause de trois crimes de Tyr, Même de quatre, je ne révoque pas mon arrêt, Parce qu'ils ont livré à Edom une foule de captifs, Sans se souvenir de l'alliance fraternelle.
J'enverrai le feu dans les murs de Tyr, Et il en dévorera les palais.
Ainsi parle l'Eternel: A cause de trois crimes d'Edom, Même de quatre, je ne révoque pas mon arrêt, Parce qu'il a poursuivi ses frères avec l'épée, En étouffant sa compassion, Parce que sa colère déchire toujours, Et qu'il garde éternellement sa fureur.
J'enverrai le feu dans Théman, Et il dévorera les palais de Botsra.
Ainsi parle l'Eternel: A cause de trois crimes des enfants d'Ammon, Même de quatre, je ne révoque pas mon arrêt, Parce qu'ils ont fendu le ventre des femmes enceintes de Galaad, Afin d'agrandir leur territoire.
J'allumerai le feu dans les murs de Rabba, Et il en dévorera les palais, Au milieu des cris de guerre au jour du combat, Au milieu de l'ouragan au jour de la tempête;
Et leur roi s'en ira en captivité, Lui, et ses chefs avec lui, dit l'Eternel.
Je la mettrai dans la main de tes oppresseurs, Qui te disaient: Courbe-toi, et nous passerons! Tu faisais alors de ton dos comme une terre, Comme une rue pour les passants.
Israël n'a-t-il pas été pour toi un objet de raillerie? Avait-il donc été surpris parmi les voleurs, Pour que tu ne parles de lui qu'en secouant la tête?
Poussez de tous côtés contre elle un cri de guerre! Elle tend les mains; Ses fondements s'écroulent; Ses murs sont renversés. Car c'est la vengeance de l'Eternel. Vengez-vous sur elle! Faites-lui comme elle a fait!
Oui, soyez dans la joie, dans l'allégresse, Vous qui avez pillé mon héritage! Oui, bondissez comme une génisse dans l'herbe, Hennissez comme des chevaux fougueux!
Appelez contre Babylone les archers, vous tous qui maniez l'arc! Campez autour d'elle, que personne n'échappe, Rendez-lui selon ses oeuvres, Faites-lui entièrement comme elle a fait! Car elle s'est élevée avec fierté contre l'Eternel, Contre le Saint d'Israël.
Tu diras aux enfants d'Ammon: Ecoutez la parole du Seigneur, de l'Eternel! Ainsi parle le Seigneur, l'Eternel: Parce que tu as dit: Ah! ah! Sur mon sanctuaire qui était profané, Sur la terre d'Israël qui était dévastée, Et sur la maison de Juda qui allait en captivité,
Voici, j'en veux à toi, orgueilleuse! Dit le Seigneur, l'Eternel des armées; Car ton jour est arrivé, Le temps de ton châtiment.
Car ainsi parle le Seigneur, l'Eternel: Parce que tu as battu des mains Et frappé du pied, Parce que tu t'es réjoui dédaigneusement et du fond de l'âme Au sujet de la terre d'Israël,
Je rendrai à Babylone et à tous les habitants de la Chaldée Tout le mal qu'ils ont fait à Sion sous vos yeux, Dit l'Eternel.
Ainsi parle le Seigneur, l'Eternel: Parce que Moab et Séir ont dit: Voici, la maison de Juda est comme toutes les nations!
Babylone aussi tombera, ô morts d'Israël, Comme elle a fait tomber les morts de tout le pays.
Ainsi parle le Seigneur, l'Eternel: Parce que les Philistins se sont livrés à la vengeance, Parce qu'ils se sont vengés dédaigneusement et du fond de l'âme, Voulant tout détruire, dans leur haine éternelle,
Je supporterai la colère de l'Eternel, Puisque j'ai péché contre lui, Jusqu'à ce qu'il défende ma cause et me fasse droit; Il me conduira à la lumière, Et je contemplerai sa justice.
Fils de l'homme, parce que Tyr a dit sur Jérusalem: Ah! ah! Elle est brisée, la porte des peuples! On se tourne vers moi, Je me remplirai, elle est déserte!
Mon ennemie le verra et sera couverte de honte, Elle qui me disait: Où est l'Eternel, ton Dieu? Mes yeux se réjouiront à sa vue; Alors elle sera foulée aux pieds comme la boue des rues. -
Ne repais pas ta vue du jour de ton frère, du jour de son malheur, Ne te réjouis pas sur les enfants de Juda au jour de leur ruine, Et n'ouvre pas une grande bouche au jour de la détresse!
Malheur à celui qui fait boire son prochain, A toi qui verses ton outre et qui l'enivres, Afin de voir sa nudité!
Tu seras rassasié de honte plus que de gloire; Bois aussi toi-même, et découvre-toi! La coupe de la droite de l'Eternel se tournera vers toi, Et l'ignominie souillera ta gloire.
Car les violences contre le Liban retomberont sur toi, Et les ravages des bêtes t'effraieront, Parce que tu as répandu le sang des hommes, Et commis des violences dans le pays, Contre la ville et tous ses habitants.
N'entre pas dans les portes de mon peuple au jour de sa ruine, Ne repais pas ta vue de son malheur au jour de sa ruine, Et ne porte pas la main sur ses richesses au jour de sa ruine!
Payez-la comme elle a payé, et rendez-lui au double selon ses oeuvres. Dans la coupe où elle a versé, versez-lui au double.