Mon souffle se perd, Mes jours s'éteignent, Le sépulcre m'attend.
Je suis environné de moqueurs, Et mon oeil doit contempler leurs insultes.
Sois auprès de toi-même ma caution; Autrement, qui répondrait pour moi?
Car tu as fermé leur coeur à l'intelligence; Aussi ne les laisseras-tu pas triompher.
On invite ses amis au partage du butin, Et l'on a des enfants dont les yeux se consument.
Il m'a rendu la fable des peuples, Et ma personne est un objet de mépris.
Mon oeil est obscurci par la douleur; Tous mes membres sont comme une ombre.
Les hommes droits en sont stupéfaits, Et l'innocent se soulève contre l'impie.
Le juste néanmoins demeure ferme dans sa voie, Celui qui a les mains pures se fortifie de plus en plus.
Mais vous tous, revenez à vos mêmes discours, Et je ne trouverai pas un sage parmi vous.
Quoi! mes jours sont passés, mes projets sont anéantis, Les projets qui remplissaient mon coeur...
Et ils prétendent que la nuit c'est le jour, Que la lumière est proche quand les ténèbres sont là!
C'est le séjour des morts que j'attends pour demeure, C'est dans les ténèbres que je dresserai ma couche;
Je crie à la fosse: Tu es mon père! Et aux vers: Vous êtes ma mère et ma soeur!
Mon espérance, où donc est-elle? Mon espérance, qui peut la voir?
Elle descendra vers les portes du séjour des morts, Quand nous irons ensemble reposer dans la poussière.
Querverweise zu Hiob 17,14 Hiob 17,14
Il est porté dans un sépulcre, Et il veille encore sur sa tombe.
Quand ma peau sera détruite, il se lèvera; Quand je n'aurai plus de chair, je verrai Dieu.
Les mottes de la vallée lui sont légères; Et tous après lui suivront la même voie, Comme une multitude l'a déjà suivie.
Quoi! le sein maternel l'oublie, Les vers en font leurs délices, On ne se souvient plus de lui! L'impie est brisé comme un arbre,
Car tu ne livreras pas mon âme au séjour des morts, Tu ne permettras pas que ton bien-aimé voie la corruption.
Ta magnificence est descendue dans le séjour des morts, Avec le son de tes luths; Sous toi est une couche de vers, Et les vers sont ta couverture.
Ils ne vivront pas toujours, Ils n'éviteront pas la vue de la fosse.
Car tu n'abandonneras pas mon âme dans le séjour des morts, Et tu ne permettras pas que ton Saint voie la corruption.
Tu m'as fait connaître les sentiers de la vie, Tu me rempliras de joie par ta présence.
Hommes frères, qu'il me soit permis de vous dire librement, au sujet du patriarche David, qu'il est mort, qu'il a été enseveli, et que son sépulcre existe encore aujourd'hui parmi nous.
Comme il était prophète, et qu'il savait que Dieu lui avait promis avec serment de faire asseoir un de ses descendants sur son trône,
c'est la résurrection du Christ qu'il a prévue et annoncée, en disant qu'il ne serait pas abandonné dans le séjour des morts et que sa chair ne verrait pas la corruption.
Qu'il l'ait ressuscité des morts, de telle sorte qu'il ne retournera pas à la corruption, c'est ce qu'il a déclaré, en disant: Je vous donnerai Les grâces saintes promises à David, ces grâces qui sont assurées.
C'est pourquoi il dit encore ailleurs: Tu ne permettras pas que ton Saint voie la corruption.
Or, David, après avoir en son temps servi au dessein de Dieu, est mort, a été réuni à ses pères, et a vu la corruption.
Mais celui que Dieu a ressuscité n'a pas vu la corruption.
Ainsi en est-il de la résurrection des morts. Le corps est semé corruptible; il ressuscite incorruptible;
Car il faut que ce corps corruptible revête l'incorruptibilité, et que ce corps mortel revête l'immortalité.
Lorsque ce corps corruptible aura revêtu l'incorruptibilité, et que ce corps mortel aura revêtu l'immortalité, alors s'accomplira la parole qui est écrite: La mort a été engloutie dans la victoire.