Mon souffle se perd, Mes jours s'éteignent, Le sépulcre m'attend.
Je suis environné de moqueurs, Et mon oeil doit contempler leurs insultes.
Sois auprès de toi-même ma caution; Autrement, qui répondrait pour moi?
Car tu as fermé leur coeur à l'intelligence; Aussi ne les laisseras-tu pas triompher.
On invite ses amis au partage du butin, Et l'on a des enfants dont les yeux se consument.
Il m'a rendu la fable des peuples, Et ma personne est un objet de mépris.
Mon oeil est obscurci par la douleur; Tous mes membres sont comme une ombre.
Les hommes droits en sont stupéfaits, Et l'innocent se soulève contre l'impie.
Le juste néanmoins demeure ferme dans sa voie, Celui qui a les mains pures se fortifie de plus en plus.
Mais vous tous, revenez à vos mêmes discours, Et je ne trouverai pas un sage parmi vous.
Quoi! mes jours sont passés, mes projets sont anéantis, Les projets qui remplissaient mon coeur...
Et ils prétendent que la nuit c'est le jour, Que la lumière est proche quand les ténèbres sont là!
C'est le séjour des morts que j'attends pour demeure, C'est dans les ténèbres que je dresserai ma couche;
Je crie à la fosse: Tu es mon père! Et aux vers: Vous êtes ma mère et ma soeur!
Mon espérance, où donc est-elle? Mon espérance, qui peut la voir?
Elle descendra vers les portes du séjour des morts, Quand nous irons ensemble reposer dans la poussière.
Querverweise zu Hiob 17,13 Hiob 17,13
Si l'homme une fois mort pouvait revivre, J'aurais de l'espoir tout le temps de mes souffrances, Jusqu'à ce que mon état vînt à changer.
Mon souffle se perd, Mes jours s'éteignent, Le sépulcre m'attend.
Si je monte aux cieux, tu y es; Si je me couche au séjour des morts, t'y voilà.
Espère en l'Eternel! Fortifie-toi et que ton coeur s'affermisse! Espère en l'Eternel!
Avant que je m'en aille, pour ne plus revenir, Dans le pays des ténèbres et de l'ombre de la mort,
Il entrera dans la paix, Il reposera sur sa couche, Celui qui aura suivi le droit chemin.
L'Eternel a de la bonté pour qui espère en lui, Pour l'âme qui le cherche.
Pays d'une obscurité profonde, Où règnent l'ombre de la mort et la confusion, Et où la lumière est semblable aux ténèbres.
Il est bon d'attendre en silence Le secours de l'Eternel.
Car, je le sais, tu me mènes à la mort, Au rendez-vous de tous les vivants.