Mon souffle se perd, Mes jours s'éteignent, Le sépulcre m'attend.
Je suis environné de moqueurs, Et mon oeil doit contempler leurs insultes.
Sois auprès de toi-même ma caution; Autrement, qui répondrait pour moi?
Car tu as fermé leur coeur à l'intelligence; Aussi ne les laisseras-tu pas triompher.
On invite ses amis au partage du butin, Et l'on a des enfants dont les yeux se consument.
Il m'a rendu la fable des peuples, Et ma personne est un objet de mépris.
Mon oeil est obscurci par la douleur; Tous mes membres sont comme une ombre.
Les hommes droits en sont stupéfaits, Et l'innocent se soulève contre l'impie.
Le juste néanmoins demeure ferme dans sa voie, Celui qui a les mains pures se fortifie de plus en plus.
Mais vous tous, revenez à vos mêmes discours, Et je ne trouverai pas un sage parmi vous.
Quoi! mes jours sont passés, mes projets sont anéantis, Les projets qui remplissaient mon coeur...
Et ils prétendent que la nuit c'est le jour, Que la lumière est proche quand les ténèbres sont là!
C'est le séjour des morts que j'attends pour demeure, C'est dans les ténèbres que je dresserai ma couche;
Je crie à la fosse: Tu es mon père! Et aux vers: Vous êtes ma mère et ma soeur!
Mon espérance, où donc est-elle? Mon espérance, qui peut la voir?
Elle descendra vers les portes du séjour des morts, Quand nous irons ensemble reposer dans la poussière.
Querverweise zu Hiob 17,11 Hiob 17,11
Mes jours sont plus rapides que la navette du tisserand, Ils s'évanouissent: plus d'espérance!
Le coeur de l'homme médite sa voie, Mais c'est l'Eternel qui dirige ses pas.
Mes jours sont plus rapides qu'un courrier; Ils fuient sans avoir vu le bonheur;
Il y a dans le coeur de l'homme beaucoup de projets, Mais c'est le dessein de l'Eternel qui s'accomplit.
Ils passent comme les navires de jonc, Comme l'aigle qui fond sur sa proie.
Tout ce que ta main trouve à faire avec ta force, fais-le; car il n'y a ni oeuvre, ni pensée, ni science, ni sagesse, dans le séjour des morts, où tu vas.
Je disais: Quand mes jours sont en repos, je dois m'en aller Aux portes du séjour des morts. Je suis privé du reste de mes années!
Formez des projets, et ils seront anéantis; Donnez des ordres, et ils seront sans effet: Car Dieu est avec nous.
Qui dira qu'une chose arrive, Sans que le Seigneur l'ait ordonnée?
Je ne veux pas vous laisser ignorer, frères, que j'ai souvent formé le projet d'aller vous voir, afin de recueillir quelque fruit parmi vous, comme parmi les autres nations; mais j'en ai été empêché jusqu'ici.
Dans cette persuasion, je voulais aller d'abord vers vous, afin que vous eussiez une double grâce;
je voulais passer chez vous pour me rendre en Macédoine, puis revenir de la Macédoine chez vous, et vous m'auriez fait accompagner en Judée.
Est-ce que, en voulant cela, j'ai donc usé de légèreté? Ou bien, mes résolutions sont-elles des résolutions selon la chair, de sorte qu'il y ait en moi le oui et le non?
A vous maintenant, qui dites: Aujourd'hui ou demain nous irons dans telle ville, nous y passerons une année, nous trafiquerons, et nous gagnerons!
Vous qui ne savez pas ce qui arrivera demain! car, qu'est-ce que votre vie? Vous êtes une vapeur qui paraît pour un peu de temps, et qui ensuite disparaît.
Vous devriez dire, au contraire: Si Dieu le veut, nous vivrons, et nous ferons ceci ou cela.