Mon souffle se perd, Mes jours s'éteignent, Le sépulcre m'attend.
Je suis environné de moqueurs, Et mon oeil doit contempler leurs insultes.
Sois auprès de toi-même ma caution; Autrement, qui répondrait pour moi?
Car tu as fermé leur coeur à l'intelligence; Aussi ne les laisseras-tu pas triompher.
On invite ses amis au partage du butin, Et l'on a des enfants dont les yeux se consument.
Il m'a rendu la fable des peuples, Et ma personne est un objet de mépris.
Mon oeil est obscurci par la douleur; Tous mes membres sont comme une ombre.
Les hommes droits en sont stupéfaits, Et l'innocent se soulève contre l'impie.
Le juste néanmoins demeure ferme dans sa voie, Celui qui a les mains pures se fortifie de plus en plus.
Mais vous tous, revenez à vos mêmes discours, Et je ne trouverai pas un sage parmi vous.
Quoi! mes jours sont passés, mes projets sont anéantis, Les projets qui remplissaient mon coeur...
Et ils prétendent que la nuit c'est le jour, Que la lumière est proche quand les ténèbres sont là!
C'est le séjour des morts que j'attends pour demeure, C'est dans les ténèbres que je dresserai ma couche;
Je crie à la fosse: Tu es mon père! Et aux vers: Vous êtes ma mère et ma soeur!
Mon espérance, où donc est-elle? Mon espérance, qui peut la voir?
Elle descendra vers les portes du séjour des morts, Quand nous irons ensemble reposer dans la poussière.
Querverweise zu Hiob 17,10 Hiob 17,10
Revenez, ne soyez pas injustes; Revenez, et reconnaissez mon innocence.
Car tu as fermé leur coeur à l'intelligence; Aussi ne les laisseras-tu pas triompher.
Et vous verrez de nouveau la différence Entre le juste et le méchant, Entre celui qui sert Dieu Et celui qui ne le sert pas.
Que sais-tu que nous ne sachions pas? Quelle connaissance as-tu que nous n'ayons pas?
Ce n'est pas l'âge qui procure la sagesse, Ce n'est pas la vieillesse qui rend capable de juger.
Après que l'Eternel eut adressé ces paroles à Job, il dit à Eliphaz de Théman: Ma colère est enflammée contre toi et contre tes deux amis, parce que vous n'avez pas parlé de moi avec droiture comme l'a fait mon serviteur Job.
Où est le sage? où est le scribe? où est le disputeur de ce siècle? Dieu n'a-t-il pas convaincu de folie la sagesse du monde?
Je le dis à votre honte. Ainsi il n'y a parmi vous pas un seul homme sage qui puisse prononcer entre ses frères.