Louis Segond 1910
Versliste
Esaü prit ses femmes parmi les filles de Canaan: Ada, fille d'Elon, le Héthien; Oholibama, fille d'Ana, fille de Tsibeon, le Hévien;
et Basmath, fille d'Ismaël, soeur de Nebajoth.
Mais le lendemain, Paschhur fit sortir Jérémie de prison. Et Jérémie lui dit: Ce n'est pas le nom de Paschhur que l'Eternel te donne, c'est celui de Magor-Missabib.
Ils s'assirent ensuite pour manger. Ayant levé les yeux, ils virent une caravane d'Ismaélites venant de Galaad; leurs chameaux étaient chargés d'aromates, de baume et de myrrhe, qu'ils transportaient en Egypte.
Au passage des marchands madianites, ils tirèrent et firent remonter Joseph hors de la citerne; et ils le vendirent pour vingt sicles d'argent aux Ismaélites, qui l'emmenèrent en Egypte.
Rachel mourut, et elle fut enterrée sur le chemin d'Ephrata, qui est Bethléhem.
Galaad s'empara des gués du Jourdain du côté d'Ephraïm. Et quand l'un des fuyards d'Ephraïm disait: Laissez-moi passer! les hommes de Galaad lui demandaient: Es-tu Ephraïmite? Il répondait: Non.
Il y avait un jeune homme de Bethléhem de Juda, de la famille de Juda; il était Lévite, et il séjournait là.
Il y avait un homme de Ramathaïm-Tsophim, de la montagne d'Ephraïm, nommé Elkana, fils de Jeroham, fils d'Elihu, fils de Thohu, fils de Tsuph, Ephratien.
La vie de Sara fut de cent vingt-sept ans: telles sont les années de la vie de Sara.
Sara mourut à Kirjath-Arba, qui est Hébron, dans le pays de Canaan; et Abraham vint pour mener deuil sur Sara et pour la pleurer.
Abraham se leva de devant son mort, et parla ainsi aux fils de Heth:
Je suis étranger et habitant parmi vous; donnez-moi la possession d'un sépulcre chez vous, pour enterrer mon mort et l'ôter de devant moi.
Les fils de Heth répondirent à Abraham, en lui disant:
Ecoute-nous, mon seigneur! Tu es un prince de Dieu au milieu de nous; enterre ton mort dans celui de nos sépulcres que tu choisiras; aucun de nous ne te refusera son sépulcre pour enterrer ton mort.
Abraham se leva, et se prosterna devant le peuple du pays, devant les fils de Heth.
Et il leur parla ainsi: Si vous permettez que j'enterre mon mort et que je l'ôte de devant mes yeux, écoutez-moi, et priez pour moi Ephron, fils de Tsochar,
de me céder la caverne de Macpéla, qui lui appartient, à l'extrémité de son champ, de me la céder contre sa valeur en argent, afin qu'elle me serve de possession sépulcrale au milieu de vous.
Ephron était assis parmi les fils de Heth. Et Ephron, le Héthien, répondit à Abraham, en présence des fils de Heth et de tous ceux qui entraient par la porte de sa ville:
Non, mon seigneur, écoute-moi! Je te donne le champ, et je te donne la caverne qui y est. Je te les donne, aux yeux des fils de mon peuple: enterre ton mort.
Abraham se prosterna devant le peuple du pays.
Et il parla ainsi à Ephron, en présence du peuple du pays: Ecoute-moi, je te prie! Je donne le prix du champ: accepte-le de moi; et j'y enterrerai mon mort.
Et Ephron répondit à Abraham, en lui disant:
Mon seigneur, écoute-moi! Une terre de quatre cents sicles d'argent, qu'est-ce que cela entre moi et toi? Enterre ton mort.
Abraham comprit Ephron; et Abraham pesa à Ephron l'argent qu'il avait dit, en présence des fils de Heth, quatre cents sicles d'argent ayant cours chez le marchand.
Le champ d'Ephron à Macpéla, vis-à-vis de Mamré, le champ et la caverne qui y est, et tous les arbres qui sont dans le champ et dans toutes ses limites alentour,
devinrent ainsi la propriété d'Abraham, aux yeux des fils de Heth et de tous ceux qui entraient par la porte de sa ville.
Après cela, Abraham enterra Sara, sa femme, dans la caverne du champ de Macpéla, vis-à-vis de Mamré, qui est Hébron, dans le pays de Canaan.
Le champ et la caverne qui y est demeurèrent à Abraham comme possession sépulcrale, acquise des fils de Heth.
et les Jébusiens, les Amoréens, les Guirgasiens,
les Héviens, les Arkiens, les Siniens,
Un fuyard vint l'annoncer à Abram, l'Hébreu; celui-ci habitait parmi les chênes de Mamré, l'Amoréen, frère d'Eschcol et frère d'Aner, qui avaient fait alliance avec Abram.
Au chef des chantres. Sur la flûte. Cantique de David. L'insensé dit en son coeur: Il n'y a point de Dieu! Ils se sont corrompus, ils ont commis des iniquités abominables; Il n'en est aucun qui fasse le bien.
Dieu, du haut des cieux, regarde les fils de l'homme, Pour voir s'il y a quelqu'un qui soit intelligent, Qui cherche Dieu.
Tous sont égarés, tous sont pervertis; Il n'en est aucun qui fasse le bien, Pas même un seul.
Ceux qui commettent l'iniquité ont-ils perdu le sens? Ils dévorent mon peuple, ils le prennent pour nourriture; Ils n'invoquent point Dieu.
Alors ils trembleront d'épouvante, Sans qu'il y ait sujet d'épouvante; Dieu dispersera les os de ceux qui campent contre toi; Tu les confondras, car Dieu les a rejetés.
Oh! qui fera partir de Sion la délivrance d'Israël? Quand Dieu ramènera les captifs de son peuple, Jacob sera dans l'allégresse, Israël se réjouira.
Cantique. Psaume des fils de Koré. Au chef des chantres. Pour chanter sur la flûte. Cantique d'Héman, l'Ezrachite. Eternel, Dieu de mon salut! Je crie jour et nuit devant toi.
Que ma prière parvienne en ta présence! Prête l'oreille à mes supplications!
Car mon âme est rassasiée de maux, Et ma vie s'approche du séjour des morts.
Je suis mis au rang de ceux qui descendent dans la fosse, Je suis comme un homme qui n'a plus de force.
Je suis étendu parmi les morts, Semblable à ceux qui sont tués et couchés dans le sépulcre, A ceux dont tu n'as plus le souvenir, Et qui sont séparés de ta main.
Tu m'as jeté dans une fosse profonde, Dans les ténèbres, dans les abîmes.
Ta fureur s'appesantit sur moi, Et tu m'accables de tous tes flots. Pause.
Tu as éloigné de moi mes amis, Tu m'as rendu pour eux un objet d'horreur; Je suis enfermé et je ne puis sortir.
Mes yeux se consument dans la souffrance; Je t'invoque tous les jours, ô Eternel! J'étends vers toi les mains.
Est-ce pour les morts que tu fais des miracles? Les morts se lèvent-ils pour te louer? Pause.
Parle-t-on de ta bonté dans le sépulcre, De ta fidélité dans l'abîme?
Tes prodiges sont-ils connus dans les ténèbres, Et ta justice dans la terre de l'oubli?
O Eternel! j'implore ton secours, Et le matin ma prière s'élève à toi.
Pourquoi, Eternel, repousses-tu mon âme? Pourquoi me caches-tu ta face?
Je suis malheureux et moribond dès ma jeunesse, Je suis chargé de tes terreurs, je suis troublé.
Tes fureurs passent sur moi, Tes terreurs m'anéantissent;
Elles m'environnent tout le jour comme des eaux, Elles m'enveloppent toutes à la fois.
Tu as éloigné de moi amis et compagnons; Mes intimes ont disparu.
Les hommes d'Israël dirent à Gédéon: Domine sur nous, et toi, et ton fils, et le fils de ton fils, car tu nous as délivrés de la main de Madian.
Gédéon leur dit: J'ai une demande à vous faire: donnez-moi chacun les anneaux que vous avez eus pour butin. -Les ennemis avaient des anneaux d'or, car ils étaient Ismaélites. -
Dina, la fille que Léa avait enfantée à Jacob, sortit pour voir les filles du pays.
Elle fut aperçue de Sichem, fils de Hamor, prince du pays. Il l'enleva, coucha avec elle, et la déshonora.
Son coeur s'attacha à Dina, fille de Jacob; il aima la jeune fille, et sut parler à son coeur.
Et Sichem dit à Hamor, son père: Donne-moi cette jeune fille pour femme.
Jacob apprit qu'il avait déshonoré Dina, sa fille; et, comme ses fils étaient aux champs avec son troupeau, Jacob garda le silence jusqu'à leur retour.
Hamor, père de Sichem, se rendit auprès de Jacob pour lui parler.
Et les fils de Jacob revenaient des champs, lorsqu'ils apprirent la chose; ces hommes furent irrités et se mirent dans une grande colère, parce que Sichem avait commis une infamie en Israël, en couchant avec la fille de Jacob, ce qui n'aurait pas dû se faire.
Hamor leur adressa ainsi la parole: Le coeur de Sichem, mon fils, s'est attaché à votre fille; donnez-la-lui pour femme, je vous prie.
Alliez-vous avec nous; vous nous donnerez vos filles, et vous prendrez pour vous les nôtres.
Vous habiterez avec nous, et le pays sera à votre disposition; restez, pour y trafiquer et y acquérir des propriétés.
Sichem dit au père et aux frères de Dina: Que je trouve grâce à vos yeux, et je donnerai ce que vous me direz.
Exigez de moi une forte dot et beaucoup de présents, et je donnerai ce que vous me direz; mais accordez-moi pour femme la jeune fille.
Les fils de Jacob répondirent et parlèrent avec ruse à Sichem et à Hamor, son père, parce que Sichem avait déshonoré Dina, leur soeur.
Ils leur dirent: C'est une chose que nous ne pouvons pas faire, que de donner notre soeur à un homme incirconcis; car ce serait un opprobre pour nous.
Nous ne consentirons à votre désir qu'à la condition que vous deveniez comme nous, et que tout mâle parmi vous soit circoncis.
Nous vous donnerons alors nos filles, et nous prendrons pour nous les vôtres; nous habiterons avec vous, et nous formerons un seul peuple.
Mais si vous ne voulez pas nous écouter et vous faire circoncire, nous prendrons notre fille, et nous nous en irons.
Leurs paroles eurent l'assentiment de Hamor et de Sichem, fils de Hamor.
Le jeune homme ne tarda pas à faire la chose, car il aimait la fille de Jacob. Il était considéré de tous dans la maison de son père.
Hamor et Sichem, son fils, se rendirent à la porte de leur ville, et ils parlèrent ainsi aux gens de leur ville:
Ces hommes sont paisibles à notre égard; qu'ils restent dans le pays, et qu'ils y trafiquent; le pays est assez vaste pour eux. Nous prendrons pour femmes leurs filles, et nous leur donnerons nos filles.
Mais ces hommes ne consentiront à habiter avec nous, pour former un seul peuple, qu'à la condition que tout mâle parmi nous soit circoncis, comme ils sont eux-mêmes circoncis.
Leurs troupeaux, leurs biens et tout leur bétail, ne seront-ils pas à nous? Acceptons seulement leur condition, pour qu'ils restent avec nous.
Tous ceux qui étaient venus à la porte de la ville écoutèrent Hamor et Sichem, son fils; et tous les mâles se firent circoncire, tous ceux qui étaient venus à la porte de la ville.
Le troisième jour, pendant qu'ils étaient souffrants, les deux fils de Jacob, Siméon et Lévi, frères de Dina, prirent chacun leur épée, tombèrent sur la ville qui se croyait en sécurité, et tuèrent tous les mâles.
Ils passèrent aussi au fil de l'épée Hamor et Sichem, son fils; ils enlevèrent Dina de la maison de Sichem, et sortirent.
Les fils de Jacob se jetèrent sur les morts, et pillèrent la ville, parce qu'on avait déshonoré leur soeur.
Ils prirent leurs troupeaux, leurs boeufs et leurs ânes, ce qui était dans la ville et ce qui était dans les champs;
ils emmenèrent comme butin toutes leurs richesses, leurs enfants et leurs femmes, et tout ce qui se trouvait dans les maisons.
Alors Jacob dit à Siméon et à Lévi: Vous me troublez, en me rendant odieux aux habitants du pays, aux Cananéens et aux Phérésiens. Je n'ai qu'un petit nombre d'hommes; et ils se rassembleront contre moi, ils me frapperont, et je serai détruit, moi et ma maison.
Ils répondirent: Traitera-t-on notre soeur comme une prostituée?
Les hommes d'Israël répondirent à ces Héviens: Peut-être que vous habitez au milieu de nous, et comment ferions-nous alliance avec vous?
Il n'y eut aucune ville qui fît la paix avec les enfants d'Israël, excepté Gabaon, habitée par les Héviens; ils les prirent toutes en combattant.
Les soeurs envoyèrent dire à Jésus: Seigneur, voici, celui que tu aimes est malade.
Ces nations étaient: les cinq princes des Philistins, tous les Cananéens, les Sidoniens, et les Héviens qui habitaient la montagne du Liban, depuis la montagne de Baal-Hermon jusqu'à l'entrée de Hamath.
Ils allèrent à la forteresse de Tyr, et dans toutes les villes des Héviens et des Cananéens. Ils terminèrent par le midi de Juda, à Beer-Schéba.