Bildad de Schuach prit la parole et dit:
Quand mettrez-vous un terme à ces discours? Ayez de l'intelligence, puis nous parlerons.
Pourquoi sommes-nous regardés comme des bêtes? Pourquoi ne sommes-nous à vos yeux que des brutes?
O toi qui te déchires dans ta fureur, Faut-il, à cause de toi, que la terre devienne déserte? Faut-il que les rochers disparaissent de leur place?
La lumière du méchant s'éteindra, Et la flamme qui en jaillit cessera de briller.
La lumière s'obscurcira sous sa tente, Et sa lampe au-dessus de lui s'éteindra.
Ses pas assurés seront à l'étroit; Malgré ses efforts, il tombera.
Car il met les pieds sur un filet, Il marche dans les mailles,
Il est saisi au piège par le talon, Et le filet s'empare de lui;
Le cordeau est caché dans la terre, Et la trappe est sur son sentier.
Des terreurs l'assiègent, l'entourent, Le poursuivent par derrière.
La faim consume ses forces, La misère est à ses côtés.
Les parties de sa peau sont l'une après l'autre dévorées, Ses membres sont dévorés par le premier-né de la mort.
Il est arraché de sa tente où il se croyait en sûreté, Il se traîne vers le roi des épouvantements.
Nul des siens n'habite sa tente, Le soufre est répandu sur sa demeure.
En bas, ses racines se dessèchent; En haut, ses branches sont coupées.
Sa mémoire disparaît de la terre, Son nom n'est plus sur la face des champs.
Il est poussé de la lumière dans les ténèbres, Il est chassé du monde.
Il ne laisse ni descendants ni postérité parmi son peuple, Ni survivant dans les lieux qu'il habitait.
Les générations à venir seront étonnées de sa ruine, Et la génération présente sera saisie d'effroi.
Point d'autre destinée pour le méchant, Point d'autre sort pour qui ne connaît pas Dieu!
Querverweise zu Hiob 18,14 Hiob 18,14
Son assurance est brisée, Son soutien est une toile d'araignée.
Pour eux, le matin c'est l'ombre de la mort, Ils en éprouvent toutes les terreurs.
Mais les yeux des méchants seront consumés; Pour eux point de refuge; La mort, voilà leur espérance!
Il regarde avec dédain tout ce qui est élevé, Il est le roi des plus fiers animaux.
Le méchant le voit et s'irrite, Il grince les dents et se consume; Les désirs des méchants périssent.
Mon coeur tremble au dedans de moi, Et les terreurs de la mort me surprennent;
L'attente des justes n'est que joie, Mais l'espérance des méchants périra.
Le méchant est renversé par sa méchanceté, Mais le juste trouve un refuge même en sa mort.
Mais quiconque entend ces paroles que je dis, et ne les met pas en pratique, sera semblable à un homme insensé qui a bâti sa maison sur le sable.
O mort, où est ta victoire? O mort, où est ton aiguillon?
La pluie est tombée, les torrents sont venus, les vents ont soufflé et ont battu cette maison: elle est tombée, et sa ruine a été grande.
L'aiguillon de la mort, c'est le péché; et la puissance du péché, c'est la loi.
et qu'il délivrât tous ceux qui, par crainte de la mort, étaient toute leur vie retenus dans la servitude.