Bildad de Schuach prit la parole et dit:
Quand mettrez-vous un terme à ces discours? Ayez de l'intelligence, puis nous parlerons.
Pourquoi sommes-nous regardés comme des bêtes? Pourquoi ne sommes-nous à vos yeux que des brutes?
O toi qui te déchires dans ta fureur, Faut-il, à cause de toi, que la terre devienne déserte? Faut-il que les rochers disparaissent de leur place?
La lumière du méchant s'éteindra, Et la flamme qui en jaillit cessera de briller.
La lumière s'obscurcira sous sa tente, Et sa lampe au-dessus de lui s'éteindra.
Ses pas assurés seront à l'étroit; Malgré ses efforts, il tombera.
Car il met les pieds sur un filet, Il marche dans les mailles,
Il est saisi au piège par le talon, Et le filet s'empare de lui;
Le cordeau est caché dans la terre, Et la trappe est sur son sentier.
Des terreurs l'assiègent, l'entourent, Le poursuivent par derrière.
La faim consume ses forces, La misère est à ses côtés.
Les parties de sa peau sont l'une après l'autre dévorées, Ses membres sont dévorés par le premier-né de la mort.
Il est arraché de sa tente où il se croyait en sûreté, Il se traîne vers le roi des épouvantements.
Nul des siens n'habite sa tente, Le soufre est répandu sur sa demeure.
En bas, ses racines se dessèchent; En haut, ses branches sont coupées.
Sa mémoire disparaît de la terre, Son nom n'est plus sur la face des champs.
Il est poussé de la lumière dans les ténèbres, Il est chassé du monde.
Il ne laisse ni descendants ni postérité parmi son peuple, Ni survivant dans les lieux qu'il habitait.
Les générations à venir seront étonnées de sa ruine, Et la génération présente sera saisie d'effroi.
Point d'autre destinée pour le méchant, Point d'autre sort pour qui ne connaît pas Dieu!
Querverweise zu Hiob 18,4 Hiob 18,4
L'insensé périt dans sa colère, Le fou meurt dans ses emportements.
Anéantiras-tu jusqu'à ma justice? Me condamneras-tu pour te donner droit?
La montagne s'écroule et périt, Le rocher disparaît de sa place,
Pourquoi saisirais-je ma chair entre les dents? J'exposerai plutôt ma vie.
Il me répondit: L'iniquité de la maison d'Israël et de Juda est grande, excessive; le pays est rempli de meurtres, la ville est pleine d'injustice, car ils disent: L'Eternel a abandonné le pays, l'Eternel ne voit rien.
Quand les montagnes s'éloigneraient, Quand les collines chancelleraient, Mon amour ne s'éloignera point de toi, Et mon alliance de paix ne chancellera point, Dit l'Eternel, qui a compassion de toi.
Il me déchire et me poursuit dans sa fureur, Il grince des dents contre moi, Il m'attaque et me perce de son regard.
Le ciel et la terre passeront, mais mes paroles ne passeront point.
Dieu dit à Jonas: Fais-tu bien de t'irriter à cause du ricin? Il répondit: Je fais bien de m'irriter jusqu'à la mort.
En quelque lieu qu'il le saisisse, il le jette par terre; l'enfant écume, grince des dents, et devient tout raide. J'ai prié tes disciples de chasser l'esprit, et ils n'ont pas pu.
Un esprit le saisit, et aussitôt il pousse des cris; et l'esprit l'agite avec violence, le fait écumer, et a de la peine à se retirer de lui, après l'avoir tout brisé.