Louis Segond 1910
Versliste
Soyez mes imitateurs, comme je le suis moi-même de Christ.
Je vous loue de ce que vous vous souvenez de moi à tous égards, et de ce que vous retenez mes instructions telles que je vous les ai données.
Je veux cependant que vous sachiez que Christ est le chef de tout homme, que l'homme est le chef de la femme, et que Dieu est le chef de Christ.
Tout homme qui prie ou qui prophétise, la tête couverte, déshonore son chef.
Toute femme, au contraire, qui prie ou qui prophétise, la tête non voilée, déshonore son chef: c'est comme si elle était rasée.
Car si une femme n'est pas voilée, qu'elle se coupe aussi les cheveux. Or, s'il est honteux pour une femme d'avoir les cheveux coupés ou d'être rasée, qu'elle se voile.
L'homme ne doit pas se couvrir la tête, puisqu'il est l'image et la gloire de Dieu, tandis que la femme est la gloire de l'homme.
En effet, l'homme n'a pas été tiré de la femme, mais la femme a été tirée de l'homme;
et l'homme n'a pas été créé à cause de la femme, mais la femme a été créée à cause de l'homme.
C'est pourquoi la femme, à cause des anges, doit avoir sur la tête une marque de l'autorité dont elle dépend.
Toutefois, dans le Seigneur, la femme n'est point sans l'homme, ni l'homme sans la femme.
Car, de même que la femme a été tirée de l'homme, de même l'homme existe par la femme, et tout vient de Dieu.
Jugez-en vous-mêmes: est-il convenable qu'une femme prie Dieu sans être voilée?
La nature elle-même ne vous enseigne-t-elle pas que c'est une honte pour l'homme de porter de longs cheveux,
mais que c'est une gloire pour la femme d'en porter, parce que la chevelure lui a été donnée comme voile?
Si quelqu'un se plaît à contester, nous n'avons pas cette habitude, non plus que les Eglises de Dieu.
En donnant cet avertissement, ce que je ne loue point, c'est que vous vous assemblez, non pour devenir meilleurs, mais pour devenir pires.
Et d'abord, j'apprends que, lorsque vous vous réunissez en assemblée, il y a parmi vous des divisions, -et je le crois en partie,
car il faut qu'il y ait aussi des sectes parmi vous, afin que ceux qui sont approuvés soient reconnus comme tels au milieu de vous. -
Lors donc que vous vous réunissez, ce n'est pas pour manger le repas du Seigneur;
car, quand on se met à table, chacun commence par prendre son propre repas, et l'un a faim, tandis que l'autre est ivre.
N'avez-vous pas des maisons pour y manger et boire? Ou méprisez-vous l'Eglise de Dieu, et faites-vous honte à ceux qui n'ont rien? Que vous dirai-je? Vous louerai-je? En cela je ne vous loue point.
Car j'ai reçu du Seigneur ce que je vous ai enseigné; c'est que le Seigneur Jésus, dans la nuit où il fut livré, prit du pain,
et, après avoir rendu grâces, le rompit, et dit: Ceci est mon corps, qui est rompu pour vous; faites ceci en mémoire de moi.
De même, après avoir soupé, il prit la coupe, et dit: Cette coupe est la nouvelle alliance en mon sang; faites ceci en mémoire de moi toutes les fois que vous en boirez.
Car toutes les fois que vous mangez ce pain et que vous buvez cette coupe, vous annoncez la mort du Seigneur, jusqu'à ce qu'il vienne.
C'est pourquoi celui qui mangera le pain ou boira la coupe du Seigneur indignement, sera coupable envers le corps et le sang du Seigneur.
Que chacun donc s'éprouve soi-même, et qu'ainsi il mange du pain et boive de la coupe;
car celui qui mange et boit sans discerner le corps du Seigneur, mange et boit un jugement contre lui-même.
C'est pour cela qu'il y a parmi vous beaucoup d'infirmes et de malades, et qu'un grand nombre sont morts.
Si nous nous jugions nous-mêmes, nous ne serions pas jugés.
Mais quand nous sommes jugés, nous sommes châtiés par le Seigneur, afin que nous ne soyons pas condamnés avec le monde.
Ainsi, mes frères, lorsque vous vous réunissez pour le repas, attendez-vous les uns les autres.
Si quelqu'un a faim, qu'il mange chez lui, afin que vous ne vous réunissiez pas pour attirer un jugement sur vous. Je réglerai les autres choses quand je serai arrivé.
ne rien dérober, mais à montrer toujours une parfaite fidélité, afin de faire honorer en tout la doctrine de Dieu notre Sauveur.
Car la grâce de Dieu, source de salut pour tous les hommes, a été manifestée.
Elle nous enseigne à renoncer à l'impiété et aux convoitises mondaines, et à vivre dans le siècle présent selon la sagesse, la justice et la piété,
en attendant la bienheureuse espérance, et la manifestation de la gloire du grand Dieu et de notre Sauveur Jésus-Christ,
qui s'est donné lui-même pour nous, afin de nous racheter de toute iniquité, et de se faire un peuple qui lui appartienne, purifié par lui et zélé pour les bonnes oeuvres.
Car Dieu, ce me semble, a fait de nous, apôtres, les derniers des hommes, des condamnés à mort en quelque sorte, puisque nous avons été en spectacle au monde, aux anges et aux hommes.
Maintenant donc, Job, écoute mes discours, Prête l'oreille à toutes mes paroles!
Voici, j'ouvre la bouche, Ma langue se remue dans mon palais.
C'est avec droiture de coeur que je vais parler, C'est la vérité pure qu'exprimeront mes lèvres:
L'esprit de Dieu m'a créé, Et le souffle du Tout-Puissant m'anime.
Si tu le peux, réponds-moi, Défends ta cause, tiens-toi prêt!
Devant Dieu je suis ton semblable, J'ai été comme toi formé de la boue;
Ainsi mes terreurs ne te troubleront pas, Et mon poids ne saurait t'accabler.
Mais tu as dit à mes oreilles, Et j'ai entendu le son de tes paroles:
Je suis pur, je suis sans péché, Je suis net, il n'y a point en moi d'iniquité.
Et Dieu trouve contre moi des motifs de haine, Il me traite comme son ennemi;
Il met mes pieds dans les ceps, Il surveille tous mes mouvements.
Je te répondrai qu'en cela tu n'as pas raison, Car Dieu est plus grand que l'homme.
Veux-tu donc disputer avec lui, Parce qu'il ne rend aucun compte de ses actes?
Dieu parle cependant, tantôt d'une manière, Tantôt d'une autre, et l'on n'y prend point garde.
Il parle par des songes, par des visions nocturnes, Quand les hommes sont livrés à un profond sommeil, Quand ils sont endormis sur leur couche.
Alors il leur donne des avertissements Et met le sceau à ses instructions,
Afin de détourner l'homme du mal Et de le préserver de l'orgueil,
Afin de garantir son âme de la fosse Et sa vie des coups du glaive.
Par la douleur aussi l'homme est repris sur sa couche, Quand une lutte continue vient agiter ses os.
Alors il prend en dégoût le pain, Même les aliments les plus exquis;
Sa chair se consume et disparaît, Ses os qu'on ne voyait pas sont mis à nu;
Son âme s'approche de la fosse, Et sa vie des messagers de la mort.
Mais s'il se trouve pour lui un ange intercesseur, Un d'entre les mille Qui annoncent à l'homme la voie qu'il doit suivre,
Dieu a compassion de lui et dit à l'ange: Délivre-le, afin qu'il ne descende pas dans la fosse; J'ai trouvé une rançon!
Et sa chair a plus de fraîcheur qu'au premier âge, Il revient aux jours de sa jeunesse.
Il adresse à Dieu sa prière; et Dieu lui est propice, Lui laisse voir sa face avec joie, Et lui rend son innocence.
Il chante devant les hommes et dit: J'ai péché, j'ai violé la justice, Et je n'ai pas été puni comme je le méritais;
Dieu a délivré mon âme pour qu'elle n'entrât pas dans la fosse, Et ma vie s'épanouit à la lumière!
Voilà tout ce que Dieu fait, Deux fois, trois fois, avec l'homme,
Pour ramener son âme de la fosse, Pour l'éclairer de la lumière des vivants.
Sois attentif, Job, écoute-moi! Tais-toi, et je parlerai!
Si tu as quelque chose à dire, réponds-moi! Parle, car je voudrais te donner raison.
Si tu n'as rien à dire, écoute-moi! Tais-toi, et je t'enseignerai la sagesse.
Elihu continua et dit:
Attends un peu, et je vais poursuivre, Car j'ai des paroles encore pour la cause de Dieu.
Je prendrai mes raisons de haut, Et je prouverai la justice de mon créateur.
Sois-en sûr, mes discours ne sont pas des mensonges, Mes sentiments devant toi sont sincères.
Dieu est puissant, mais il ne rejette personne; Il est puissant par la force de son intelligence.
Il ne laisse pas vivre le méchant, Et il fait droit aux malheureux.
Il ne détourne pas les yeux de dessus les justes, Il les place sur le trône avec les rois, Il les y fait asseoir pour toujours, afin qu'ils soient élevés.
Viennent-ils à tomber dans les chaînes, Sont-ils pris dans les liens de l'adversité,
Il leur dénonce leurs oeuvres, Leurs transgressions, leur orgueil;
Il les avertit pour leur instruction, Il les exhorte à se détourner de l'iniquité.
S'ils écoutent et se soumettent, Ils achèvent leurs jours dans le bonheur, Leurs années dans la joie.
S'ils n'écoutent pas, ils périssent par le glaive, Ils expirent dans leur aveuglement.
Les impies se livrent à la colère, Ils ne crient pas à Dieu quand il les enchaîne;
Ils perdent la vie dans leur jeunesse, Ils meurent comme les débauchés.
Mais Dieu sauve le malheureux dans sa misère, Et c'est par la souffrance qu'il l'avertit.
Il te retirera aussi de la détresse, Pour te mettre au large, en pleine liberté, Et ta table sera chargée de mets succulents.
Mais si tu défends ta cause comme un impie, Le châtiment est inséparable de ta cause.
Que l'irritation ne t'entraîne pas à la moquerie, Et que la grandeur de la rançon ne te fasse pas dévier!
Tes cris suffiraient-ils pour te sortir d'angoisse, Et même toutes les forces que tu pourrais déployer?
Ne soupire pas après la nuit, Qui enlève les peuples de leur place.
Garde-toi de te livrer au mal, Car la souffrance t'y dispose.
Dieu est grand par sa puissance; Qui saurait enseigner comme lui?
Qui lui prescrit ses voies? Qui ose dire: Tu fais mal?
Souviens-toi d'exalter ses oeuvres, Que célèbrent tous les hommes.
Tout homme les contemple, Chacun les voit de loin.
Dieu est grand, mais sa grandeur nous échappe, Le nombre de ses années est impénétrable.
Il attire à lui les gouttes d'eau, Il les réduit en vapeur et forme la pluie;
Les nuages la laissent couler, Ils la répandent sur la foule des hommes.
Et qui comprendra le déchirement de la nuée, Le fracas de sa tente?
Voici, il étend autour de lui sa lumière, Et il se cache jusque dans les profondeurs de la mer.
Par ces moyens il juge les peuples, Et il donne la nourriture avec abondance.
Il prend la lumière dans sa main, Il la dirige sur ses adversaires.
Il s'annonce par un grondement; Les troupeaux pressentent son approche.
Si quelqu'un voit son frère commettre un péché qui ne mène point à la mort, qu'il prie, et Dieu donnera la vie à ce frère, il la donnera à ceux qui commettent un péché qui ne mène point à la mort. Il y a un péché qui mène à la mort; ce n'est pas pour ce péché-là que je dis de prier.
Quelqu'un parmi vous est-il malade? Qu'il appelle les anciens de l'Eglise, et que les anciens prient pour lui, en l'oignant d'huile au nom du Seigneur;
la prière de la foi sauvera le malade, et le Seigneur le relèvera; et s'il a commis des péchés, il lui sera pardonné.
Que la femme écoute l'instruction en silence, avec une entière soumission.
Je ne permets pas à la femme d'enseigner, ni de prendre de l'autorité sur l'homme; mais elle doit demeurer dans le silence.
Car Adam a été formé le premier, Eve ensuite;
et ce n'est pas Adam qui a été séduit, c'est la femme qui, séduite, s'est rendue coupable de transgression.
Elle sera néanmoins sauvée en devenant mère, si elle persévère avec modestie dans la foi, dans la charité, et dans la sainteté.
Puisqu'il y a un seul pain, nous qui sommes plusieurs, nous formons un seul corps; car nous participons tous à un même pain.