Louis Segond 1910
Versliste
disant: Père, si tu voulais éloigner de moi cette coupe! Toutefois, que ma volonté ne se fasse pas, mais la tienne.
vous savez comment Dieu a oint du Saint-Esprit et de force Jésus de Nazareth, qui allait de lieu en lieu faisant du bien et guérissant tous ceux qui étaient sous l'empire du diable, car Dieu était avec lui.
Jésus dit à Pierre: Remets ton épée dans le fourreau. Ne boirai-je pas la coupe que le Père m'a donnée à boire?
Jeanne, femme de Chuza, intendant d'Hérode, Susanne, et plusieurs autres, qui l'assistaient de leurs biens.
Et moi j'ai dit: C'est en vain que j'ai travaillé, C'est pour le vide et le néant que j'ai consumé ma force; Mais mon droit est auprès de l'Eternel, Et ma récompense auprès de mon Dieu.
Il a sauvé les autres, et il ne peut se sauver lui-même! S'il est roi d'Israël, qu'il descende de la croix, et nous croirons en lui.
Six jours avant la Pâque, Jésus arriva à Béthanie, où était Lazare, qu'il avait ressuscité des morts.
Là, on lui fit un souper; Marthe servait, et Lazare était un de ceux qui se trouvaient à table avec lui.
Marie, ayant pris une livre d'un parfum de nard pur de grand prix, oignit les pieds de Jésus, et elle lui essuya les pieds avec ses cheveux; et la maison fut remplie de l'odeur du parfum.
Un de ses disciples, Judas Iscariot, fils de Simon, celui qui devait le livrer, dit:
Pourquoi n'a-t-on pas vendu ce parfum trois cents deniers, pour les donner aux pauvres?
Il disait cela, non qu'il se mît en peine des pauvres, mais parce qu'il était voleur, et que, tenant la bourse, il prenait ce qu'on y mettait.
Mais Jésus dit: Laisse-la garder ce parfum pour le jour de ma sépulture.
Vous avez toujours les pauvres avec vous, mais vous ne m'avez pas toujours.
Une grande multitude de Juifs apprirent que Jésus était à Béthanie; et ils y vinrent, non pas seulement à cause de lui, mais aussi pour voir Lazare, qu'il avait ressuscité des morts.
Les principaux sacrificateurs délibérèrent de faire mourir aussi Lazare,
parce que beaucoup de Juifs se retiraient d'eux à cause de lui, et croyaient en Jésus.
Le lendemain, une foule nombreuse de gens venus à la fête ayant entendu dire que Jésus se rendait à Jérusalem,
prirent des branches de palmiers, et allèrent au-devant de lui, en criant: Hosanna! Béni soit celui qui vient au nom du Seigneur, le roi d'Israël!
Jésus trouva un ânon, et s'assit dessus, selon ce qui est écrit:
Ne crains point, fille de Sion; Voici, ton roi vient, Assis sur le petit d'une ânesse.
Ses disciples ne comprirent pas d'abord ces choses; mais, lorsque Jésus eut été glorifié, ils se souvinrent qu'elles étaient écrites de lui, et qu'ils les avaient accomplies à son égard.
Tous ceux qui étaient avec Jésus, quand il appela Lazare du sépulcre et le ressuscita des morts, lui rendaient témoignage;
et la foule vint au-devant de lui, parce qu'elle avait appris qu'il avait fait ce miracle.
Les pharisiens se dirent donc les uns aux autres: Vous voyez que vous ne gagnez rien; voici, le monde est allé après lui.
Quelques Grecs, du nombre de ceux qui étaient montés pour adorer pendant la fête,
s'adressèrent à Philippe, de Bethsaïda en Galilée, et lui dirent avec instance: Seigneur, nous voudrions voir Jésus.
Philippe alla le dire à André, puis André et Philippe le dirent à Jésus.
Jésus leur répondit: L'heure est venue où le Fils de l'homme doit être glorifié.
En vérité, en vérité, je vous le dis, si le grain de blé qui est tombé en terre ne meurt, il reste seul; mais, s'il meurt, il porte beaucoup de fruit.
Celui qui aime sa vie la perdra, et celui qui hait sa vie dans ce monde la conservera pour la vie éternelle.
Si quelqu'un me sert, qu'il me suive; et là où je suis, là aussi sera mon serviteur. Si quelqu'un me sert, le Père l'honorera.
Maintenant mon âme est troublée. Et que dirai-je?... Père, délivre-moi de cette heure?... Mais c'est pour cela que je suis venu jusqu'à cette heure.
Père, glorifie ton nom! Et une voix vint du ciel: Je l'ai glorifié, et je le glorifierai encore.
La foule qui était là, et qui avait entendu, disait que c'était un tonnerre. D'autres disaient: Un ange lui a parlé.
Jésus dit: Ce n'est pas à cause de moi que cette voix s'est fait entendre; c'est à cause de vous.
Maintenant a lieu le jugement de ce monde; maintenant le prince de ce monde sera jeté dehors.
Et moi, quand j'aurai été élevé de la terre, j'attirerai tous les hommes à moi.
En parlant ainsi, il indiquait de quelle mort il devait mourir. -
La foule lui répondit: Nous avons appris par la loi que le Christ demeure éternellement; comment donc dis-tu: Il faut que le Fils de l'homme soit élevé? Qui est ce Fils de l'homme?
Jésus leur dit: La lumière est encore pour un peu de temps au milieu de vous. Marchez, pendant que vous avez la lumière, afin que les ténèbres ne vous surprennent point: celui qui marche dans les ténèbres ne sait où il va.
Pendant que vous avez la lumière, croyez en la lumière, afin que vous soyez des enfants de lumière. Jésus dit ces choses, puis il s'en alla, et se cacha loin d'eux.
Malgré tant de miracles qu'il avait faits en leur présence, ils ne croyaient pas en lui,
afin que s'accomplît la parole qu'Esaïe, le prophète, a prononcée: Seigneur, Qui a cru à notre prédication? Et à qui le bras du Seigneur a-t-il été révélé?
Aussi ne pouvaient-ils croire, parce qu'Esaïe a dit encore:
Il a aveuglé leurs yeux; et il a endurci leur coeur, De peur qu'ils ne voient des yeux, Qu'ils ne comprennent du coeur, Qu'ils ne se convertissent, et que je ne les guérisse.
Esaïe dit ces choses, lorsqu'il vit sa gloire, et qu'il parla de lui.
Cependant, même parmi les chefs, plusieurs crurent en lui; mais, à cause des pharisiens, ils n'en faisaient pas l'aveu, dans la crainte d'être exclus de la synagogue.
Car ils aimèrent la gloire des hommes plus que la gloire de Dieu.
Or, Jésus s'était écrié: Celui qui croit en moi croit, non pas en moi, mais en celui qui m'a envoyé;
et celui qui me voit voit celui qui m'a envoyé.
Je suis venu comme une lumière dans le monde, afin que quiconque croit en moi ne demeure pas dans les ténèbres.
Si quelqu'un entend mes paroles et ne les garde point, ce n'est pas moi qui le juge; car je suis venu non pour juger le monde, mais pour sauver le monde.
Celui qui me rejette et qui ne reçoit pas mes paroles a son juge; la parole que j'ai annoncée, c'est elle qui le jugera au dernier jour.
Car je n'ai point parlé de moi-même; mais le Père, qui m'a envoyé, m'a prescrit lui-même ce que je dois dire et annoncer.
Et je sais que son commandement est la vie éternelle. C'est pourquoi les choses que je dis, je les dis comme le Père me les a dites.
La fête des pains sans levain, appelée la Pâque, approchait.
Les principaux sacrificateurs et les scribes cherchaient les moyens de faire mourir Jésus; car ils craignaient le peuple.
Or, Satan entra dans Judas, surnommé Iscariot, qui était du nombre des douze.
Et Judas alla s'entendre avec les principaux sacrificateurs et les chefs des gardes, sur la manière de le leur livrer.
Ils furent dans la joie, et ils convinrent de lui donner de l'argent.
Après s'être engagé, il cherchait une occasion favorable pour leur livrer Jésus à l'insu de la foule.
Le jour des pains sans levain, où l'on devait immoler la Pâque, arriva,
et Jésus envoya Pierre et Jean, en disant: Allez nous préparer la Pâque, afin que nous la mangions.
Ils lui dirent: Où veux-tu que nous la préparions?
Il leur répondit: Voici, quand vous serez entrés dans la ville, vous rencontrerez un homme portant une cruche d'eau; suivez-le dans la maison où il entrera,
et vous direz au maître de la maison: Le maître te dit: Où est le lieu où je mangerai la Pâque avec mes disciples?
Et il vous montrera une grande chambre haute, meublée: c'est là que vous préparerez la Pâque.
Ils partirent, et trouvèrent les choses comme il le leur avait dit; et ils préparèrent la Pâque.
L'heure étant venue, il se mit à table, et les apôtres avec lui.
Il leur dit: J'ai désiré vivement manger cette Pâque avec vous, avant de souffrir;
car, je vous le dis, je ne la mangerai plus, jusqu'à ce qu'elle soit accomplie dans le royaume de Dieu.
Et, ayant pris une coupe et rendu grâces, il dit: Prenez cette coupe, et distribuez-la entre vous;
car, je vous le dis, je ne boirai plus désormais du fruit de la vigne, jusqu'à ce que le royaume de Dieu soit venu.
Ensuite il prit du pain; et, après avoir rendu grâces, il le rompit, et le leur donna, en disant: Ceci est mon corps, qui est donné pour vous; faites ceci en mémoire de moi.
Il prit de même la coupe, après le souper, et la leur donna, en disant: Cette coupe est la nouvelle alliance en mon sang, qui est répandu pour vous.
Cependant voici, la main de celui qui me livre est avec moi à cette table.
Le Fils de l'homme s'en va selon ce qui est déterminé. Mais malheur à l'homme par qui il est livré!
Et ils commencèrent à se demander les uns aux autres qui était celui d'entre eux qui ferait cela.
Il s'éleva aussi parmi les apôtres une contestation: lequel d'entre eux devait être estimé le plus grand?
Jésus leur dit: Les rois des nations les maîtrisent, et ceux qui les dominent sont appelés bienfaiteurs.
Qu'il n'en soit pas de même pour vous. Mais que le plus grand parmi vous soit comme le plus petit, et celui qui gouverne comme celui qui sert.
Car quel est le plus grand, celui qui est à table, ou celui qui sert? N'est-ce pas celui qui est à table? Et moi, cependant, je suis au milieu de vous comme celui qui sert.
Vous, vous êtes ceux qui avez persévéré avec moi dans mes épreuves;
c'est pourquoi je dispose du royaume en votre faveur, comme mon Père en a disposé en ma faveur,
afin que vous mangiez et buviez à ma table dans mon royaume, et que vous soyez assis sur des trônes, pour juger les douze tribus d'Israël.
Le Seigneur dit: Simon, Simon, Satan vous a réclamés, pour vous cribler comme le froment.
Mais j'ai prié pour toi, afin que ta foi ne défaille point; et toi, quand tu seras converti, affermis tes frères.
Seigneur, lui dit Pierre, je suis prêt à aller avec toi et en prison et à la mort.
Et Jésus dit: Pierre, je te le dis, le coq ne chantera pas aujourd'hui que tu n'aies nié trois fois de me connaître.
Il leur dit encore: Quand je vous ai envoyés sans bourse, sans sac, et sans souliers, avez-vous manqué de quelque chose? Ils répondirent: De rien.
Et il leur dit: Maintenant, au contraire, que celui qui a une bourse la prenne et que celui qui a un sac le prenne également, que celui qui n'a point d'épée vende son vêtement et achète une épée.
Car, je vous le dis, il faut que cette parole qui est écrite s'accomplisse en moi: Il a été mis au nombre des malfaiteurs. Et ce qui me concerne est sur le point d'arriver.
Ils dirent: Seigneur, voici deux épées. Et il leur dit: Cela suffit.
Après être sorti, il alla, selon sa coutume, à la montagne des oliviers. Ses disciples le suivirent.
Lorsqu'il fut arrivé dans ce lieu, il leur dit: Priez, afin que vous ne tombiez pas en tentation.
Puis il s'éloigna d'eux à la distance d'environ un jet de pierre, et, s'étant mis à genoux, il pria,
disant: Père, si tu voulais éloigner de moi cette coupe! Toutefois, que ma volonté ne se fasse pas, mais la tienne.
Alors un ange lui apparut du ciel, pour le fortifier.
Etant en agonie, il priait plus instamment, et sa sueur devint comme des grumeaux de sang, qui tombaient à terre.
Après avoir prié, il se leva, et vint vers les disciples, qu'il trouva endormis de tristesse,
et il leur dit: Pourquoi dormez-vous? Levez-vous et priez, afin que vous ne tombiez pas en tentation.
Comme il parlait encore, voici, une foule arriva; et celui qui s'appelait Judas, l'un des douze, marchait devant elle. Il s'approcha de Jésus, pour le baiser.
Et Jésus lui dit: Judas, c'est par un baiser que tu livres le Fils de l'homme!
Ceux qui étaient avec Jésus, voyant ce qui allait arriver, dirent: Seigneur, frapperons-nous de l'épée?
Et l'un d'eux frappa le serviteur du souverain sacrificateur, et lui emporta l'oreille droite.
Mais Jésus, prenant la parole, dit: Laissez, arrêtez! Et, ayant touché l'oreille de cet homme, il le guérit.
Jésus dit ensuite aux principaux sacrificateurs, aux chefs des gardes du temple, et aux anciens, qui étaient venus contre lui: Vous êtes venus, comme après un brigand, avec des épées et des bâtons.
J'étais tous les jours avec vous dans le temple, et vous n'avez pas mis la main sur moi. Mais c'est ici votre heure, et la puissance des ténèbres.
Après avoir saisi Jésus, ils l'emmenèrent, et le conduisirent dans la maison du souverain sacrificateur. Pierre suivait de loin.
Ils allumèrent du feu au milieu de la cour, et ils s'assirent. Pierre s'assit parmi eux.
Une servante, qui le vit assis devant le feu, fixa sur lui les regards, et dit: Cet homme était aussi avec lui.
Mais il le nia disant: Femme, je ne le connais pas.
Peu après, un autre, l'ayant vu, dit: Tu es aussi de ces gens-là. Et Pierre dit: Homme, je n'en suis pas.
Environ une heure plus tard, un autre insistait, disant: Certainement cet homme était aussi avec lui, car il est Galiléen.
Pierre répondit: Homme, je ne sais ce que tu dis. Au même instant, comme il parlait encore, le coq chanta.
Le Seigneur, s'étant retourné, regarda Pierre. Et Pierre se souvint de la parole que le Seigneur lui avait dite: Avant que le coq chante aujourd'hui, tu me renieras trois fois.
Et étant sorti, il pleura amèrement.
Les hommes qui tenaient Jésus se moquaient de lui, et le frappaient.
Ils lui voilèrent le visage, et ils l'interrogeaient, en disant: Devine qui t'a frappé.
Et ils proféraient contre lui beaucoup d'autres injures.
Quand le jour fut venu, le collège des anciens du peuple, les principaux sacrificateurs et les scribes, s'assemblèrent, et firent amener Jésus dans leur sanhédrin. Ils dirent:
Si tu es le Christ, dis-le nous. Jésus leur répondit: Si je vous le dis, vous ne le croirez pas;
et, si je vous interroge, vous ne répondrez pas.
Désormais le Fils de l'homme sera assis à la droite de la puissance de Dieu.
Tous dirent: Tu es donc le Fils de Dieu? Et il leur répondit: Vous le dites, je le suis.
Alors ils dirent: Qu'avons-nous encore besoin de témoignage? Nous l'avons entendu nous-mêmes de sa bouche.
Et l'un d'eux frappa le serviteur du souverain sacrificateur, et lui emporta l'oreille droite.
Mais Jésus, prenant la parole, dit: Laissez, arrêtez! Et, ayant touché l'oreille de cet homme, il le guérit.
Jésus dit à Pierre: Remets ton épée dans le fourreau. Ne boirai-je pas la coupe que le Père m'a donnée à boire?
Jérusalem, Jérusalem, qui tues les prophètes et qui lapides ceux qui te sont envoyés, combien de fois ai-je voulu rassembler tes enfants, comme une poule rassemble sa couvée sous ses ailes, et vous ne l'avez pas voulu!
Voici, votre maison vous sera laissée; mais, je vous le dis, vous ne me verrez plus, jusqu'à ce que vous disiez: Béni soit celui qui vient au nom du Seigneur!
Comme il approchait de la ville, Jésus, en la voyant, pleura sur elle,
et dit: Si toi aussi, au moins en ce jour qui t'est donné, tu connaissais les choses qui appartiennent à ta paix! Mais maintenant elles sont cachées à tes yeux.
Il viendra sur toi des jours où tes ennemis t'environneront de tranchées, t'enfermeront, et te serreront de toutes parts;
ils te détruiront, toi et tes enfants au milieu de toi, et ils ne laisseront pas en toi pierre sur pierre, parce que tu n'as pas connu le temps où tu as été visitée.
L'opprobre me brise le coeur, et je suis malade; J'attends de la pitié, mais en vain, Des consolateurs, et je n'en trouve aucun.
Ajoute des iniquités à leurs iniquités, Et qu'ils n'aient point part à ta miséricorde!
Au chef des chantres. Psaume de David. Heureux celui qui s'intéresse au pauvre! Au jour du malheur l'Eternel le délivre;
L'Eternel le garde et lui conserve la vie. Il est heureux sur la terre, Et tu ne le livres pas au bon plaisir de ses ennemis.
L'Eternel le soutient sur son lit de douleur; Tu le soulages dans toutes ses maladies.
Je dis: Eternel, aie pitié de moi! Guéris mon âme! car j'ai péché contre toi.
Mes ennemis disent méchamment de moi: Quand mourra-t-il? quand périra son nom?
Si quelqu'un vient me voir, il prend un langage faux, Il recueille des sujets de médire; Il s'en va, et il parle au dehors.
Tous mes ennemis chuchotent entre eux contre moi; Ils pensent que mon malheur causera ma ruine:
Il est dangereusement atteint, Le voilà couché, il ne se relèvera pas!
Celui-là même avec qui j'étais en paix, Qui avait ma confiance et qui mangeait mon pain, Lève le talon contre moi.
Toi, Eternel, aie pitié de moi et rétablis-moi! Et je leur rendrai ce qui leur est dû.
Je connaîtrai que tu m'aimes, Si mon ennemi ne triomphe pas de moi.
Tu m'as soutenu à cause de mon intégrité, Et tu m'as placé pour toujours en ta présence.
Béni soit l'Eternel, le Dieu d'Israël, d'éternité en éternité! Amen! Amen!
Et si on lui demande: D'où viennent ces blessures que tu as aux mains? Il répondra: C'est dans la maison de ceux qui m'aimaient que je les ai reçues.
Jésus leur dit: En vérité, en vérité, je vous le dis, avant qu'Abraham fût, je suis.
Jésus leur répondit: Détruisez ce temple, et en trois jours je le relèverai.
a appris, bien qu'il fût Fils, l'obéissance par les choses qu'il a souffertes,
Hymne de David. Garde-moi, ô Dieu! car je cherche en toi mon refuge.
Je dis à l'Eternel: Tu es mon Seigneur, Tu es mon souverain bien!
Les saints qui sont dans le pays, Les hommes pieux sont l'objet de toute mon affection.
On multiplie les idoles, on court après les dieux étrangers: Je ne répands pas leurs libations de sang, Je ne mets pas leurs noms sur mes lèvres.
L'Eternel est mon partage et mon calice; C'est toi qui m'assures mon lot;
Un héritage délicieux m'est échu, Une belle possession m'est accordée.
Je bénis l'Eternel, mon conseiller; La nuit même mon coeur m'exhorte.
J'ai constamment l'Eternel sous mes yeux; Quand il est à ma droite, je ne chancelle pas.
Aussi mon coeur est dans la joie, mon esprit dans l'allégresse, Et mon corps repose en sécurité.
Car tu ne livreras pas mon âme au séjour des morts, Tu ne permettras pas que ton bien-aimé voie la corruption.
Tu me feras connaître le sentier de la vie; Il y a d'abondantes joies devant ta face, Des délices éternelles à ta droite.
J'ai constamment l'Eternel sous mes yeux; Quand il est à ma droite, je ne chancelle pas.
Au chef des chantres. De David. Psaume. J'avais mis en l'Eternel mon espérance; Et il s'est incliné vers moi, il a écouté mes cris.
Iles, écoutez-moi! Peuples lointains, soyez attentifs! L'Eternel m'a appelé dès ma naissance, Il m'a nommé dès ma sortie des entrailles maternelles.
Il a rendu ma bouche semblable à un glaive tranchant, Il m'a couvert de l'ombre de sa main; Il a fait de moi une flèche aiguë, Il m'a caché dans son carquois.
Et il m'a dit: Tu es mon serviteur, Israël en qui je me glorifierai.
Et moi j'ai dit: C'est en vain que j'ai travaillé, C'est pour le vide et le néant que j'ai consumé ma force; Mais mon droit est auprès de l'Eternel, Et ma récompense auprès de mon Dieu.
Maintenant, l'Eternel parle, Lui qui m'a formé dès ma naissance Pour être son serviteur, Pour ramener à lui Jacob, Et Israël encore dispersé; Car je suis honoré aux yeux de l'Eternel, Et mon Dieu est ma force.
Il dit: C'est peu que tu sois mon serviteur Pour relever les tribus de Jacob Et pour ramener les restes d'Israël: Je t'établis pour être la lumière des nations, Pour porter mon salut jusqu'aux extrémités de la terre.
Ainsi parle l'Eternel, le rédempteur, le Saint d'Israël, A celui qu'on méprise, qui est en horreur au peuple, A l'esclave des puissants: Des rois le verront, et ils se lèveront, Des princes, et ils se prosterneront, A cause de l'Eternel, qui est fidèle, Du Saint d'Israël, qui t'a choisi.
Ainsi parle l'Eternel: Au temps de la grâce je t'exaucerai, Et au jour du salut je te secourrai; Je te garderai, et je t'établirai pour traiter alliance avec le peuple, Pour relever le pays, Et pour distribuer les héritages désolés;
Pour dire aux captifs: Sortez! Et à ceux qui sont dans les ténèbres: Paraissez! Ils paîtront sur les chemins, Et ils trouveront des pâturages sur tous les coteaux.
Ils n'auront pas faim et ils n'auront pas soif; Le mirage et le soleil ne les feront point souffrir; Car celui qui a pitié d'eux sera leur guide, Et il les conduira vers des sources d'eaux.
Je changerai toutes mes montagnes en chemins, Et mes routes seront frayées.
Les voici, ils viennent de loin, Les uns du septentrion et de l'occident, Les autres du pays de Sinim.
Cieux, réjouissez-vous! Terre, sois dans l'allégresse! Montagnes, éclatez en cris de joie! Car l'Eternel console son peuple, Il a pitié de ses malheureux.
Sion disait: L'Eternel m'abandonne, Le Seigneur m'oublie! -
Une femme oublie-t-elle l'enfant qu'elle allaite? N'a-t-elle pas pitié du fruit de ses entrailles? Quand elle l'oublierait, Moi je ne t'oublierai point.
Voici, je t'ai gravée sur mes mains; Tes murs sont toujours devant mes yeux.
Tes fils accourent; Ceux qui t'avaient détruite et ravagée Sortiront du milieu de toi.
Porte tes yeux alentour, et regarde: Tous ils s'assemblent, ils viennent vers toi. Je suis vivant! dit l'Eternel, Tu les revêtiras tous comme une parure, Tu t'en ceindras comme une fiancée.
Dans tes places ravagées et désertes, Dans ton pays ruiné, Tes habitants seront désormais à l'étroit; Et ceux qui te dévoraient s'éloigneront.
Ils répéteront à tes oreilles, Ces fils dont tu fus privée: L'espace est trop étroit pour moi; Fais-moi de la place, pour que je puisse m'établir.
Et tu diras en ton coeur: Qui me les a engendrés? Car j'étais sans enfants, j'étais stérile. J'étais exilée, répudiée: qui les a élevés? J'étais restée seule: ceux-ci, où étaient-ils?
Ainsi a parlé le Seigneur, l'Eternel: Voici: Je lèverai ma main vers les nations, Je dresserai ma bannière vers les peuples; Et ils ramèneront tes fils entre leurs bras, Ils porteront tes filles sur les épaules.
Des rois seront tes nourriciers, et leurs princesses tes nourrices; Ils se prosterneront devant toi la face contre terre, Et ils lécheront la poussière de tes pieds, Et tu sauras que je suis l'Eternel, Et que ceux qui espèrent en moi ne seront point confus.
Le butin du puissant lui sera-t-il enlevé? Et la capture faite sur le juste échappera-t-elle? -
Oui, dit l'Eternel, la capture du puissant lui sera enlevée, Et le butin du tyran lui échappera; Je combattrai tes ennemis, Et je sauverai tes fils.
Je ferai manger à tes oppresseurs leur propre chair; Ils s'enivreront de leur sang comme du moût; Et toute chair saura que je suis l'Eternel, ton sauveur, Ton rédempteur, le puissant de Jacob.
Lorsque Jésus eut achevé de donner ses instructions à ses douze disciples, il partit de là, pour enseigner et prêcher dans les villes du pays.
Jean, ayant entendu parler dans sa prison des oeuvres du Christ, lui fit dire par ses disciples:
Es-tu celui qui doit venir, ou devons-nous en attendre un autre?
Jésus leur répondit: Allez rapporter à Jean ce que vous entendez et ce que vous voyez:
les aveugles voient, les boiteux marchent, les lépreux sont purifiés, les sourds entendent, les morts ressuscitent, et la bonne nouvelle est annoncée aux pauvres.
Heureux celui pour qui je ne serai pas une occasion de chute!
Comme ils s'en allaient, Jésus se mit à dire à la foule, au sujet de Jean: Qu'êtes-vous allés voir au désert? un roseau agité par le vent?
Mais, qu'êtes-vous allés voir? un homme vêtu d'habits précieux? Voici, ceux qui portent des habits précieux sont dans les maisons des rois.
Qu'êtes-vous donc allés voir? un prophète? Oui, vous dis-je, et plus qu'un prophète.
Car c'est celui dont il est écrit: Voici, j'envoie mon messager devant ta face, Pour préparer ton chemin devant toi.
Je vous le dis en vérité, parmi ceux qui sont nés de femmes, il n'en a point paru de plus grand que Jean-Baptiste. Cependant, le plus petit dans le royaume des cieux est plus grand que lui.
Depuis le temps de Jean-Baptiste jusqu'à présent, le royaume des cieux est forcé, et ce sont les violents qui s'en emparent.
Car tous les prophètes et la loi ont prophétisé jusqu'à Jean;
et, si vous voulez le comprendre, c'est lui qui est l'Elie qui devait venir.
Que celui qui a des oreilles pour entendre entende.
A qui comparerai-je cette génération? Elle ressemble à des enfants assis dans des places publiques, et qui, s'adressant à d'autres enfants,
disent: Nous vous avons joué de la flûte, et vous n'avez pas dansé; nous avons chanté des complaintes, et vous ne vous êtes pas lamentés.
Car Jean est venu, ne mangeant ni ne buvant, et ils disent: Il a un démon.
Le Fils de l'homme est venu, mangeant et buvant, et ils disent: C'est un mangeur et un buveur, un ami des publicains et des gens de mauvaise vie. Mais la sagesse a été justifiée par ses oeuvres.
Alors il se mit à faire des reproches aux villes dans lesquelles avaient eu lieu la plupart de ses miracles, parce qu'elles ne s'étaient pas repenties.
Malheur à toi, Chorazin! malheur à toi, Bethsaïda! car, si les miracles qui ont été faits au milieu de vous avaient été faits dans Tyr et dans Sidon, il y a longtemps qu'elles se seraient repenties, en prenant le sac et la cendre.
C'est pourquoi je vous le dis: au jour du jugement, Tyr et Sidon seront traitées moins rigoureusement que vous.
Et toi, Capernaüm, seras-tu élevée jusqu'au ciel? Non. Tu seras abaissée jusqu'au séjour des morts; car, si les miracles qui ont été faits au milieu de toi avaient été faits dans Sodome, elle subsisterait encore aujourd'hui.
C'est pourquoi je vous le dis: au jour du jugement, le pays de Sodome sera traité moins rigoureusement que toi.
En ce temps-là, Jésus prit la parole, et dit: Je te loue, Père, Seigneur du ciel et de la terre, de ce que tu as caché ces choses aux sages et aux intelligents, et de ce que tu les as révélées aux enfants.
Oui, Père, je te loue de ce que tu l'as voulu ainsi.
Toutes choses m'ont été données par mon Père, et personne ne connaît le Fils, si ce n'est le Père; personne non plus ne connaît le Père, si ce n'est le Fils et celui à qui le Fils veut le révéler.
Venez à moi, vous tous qui êtes fatigués et chargés, et je vous donnerai du repos.
Prenez mon joug sur vous et recevez mes instructions, car je suis doux et humble de coeur; et vous trouverez du repos pour vos âmes.
Car mon joug est doux, et mon fardeau léger.
Au chef des chantres. Sur Biche de l'aurore. Psaume de David. Mon Dieu! mon Dieu! pourquoi m'as-tu abandonné, Et t'éloignes-tu sans me secourir, sans écouter mes plaintes?
Pourtant tu es le Saint, Tu sièges au milieu des louanges d'Israël.