Louis Segond 1910
Versliste
Alors Josué appela les Rubénites, les Gadites et la demi-tribu de Manassé.
Il leur dit: Vous avez observé tout ce que vous a prescrit Moïse, serviteur de l'Eternel, et vous avez obéi à ma voix dans tout ce que je vous ai ordonné.
Vous n'avez point abandonné vos frères, depuis un long espace de temps jusqu'à ce jour; et vous avez gardé les ordres, les commandements de l'Eternel, votre Dieu.
Maintenant que l'Eternel, votre Dieu, a accordé du repos à vos frères, comme il le leur avait dit, retournez et allez vers vos tentes, dans le pays qui vous appartient, et que Moïse, serviteur de l'Eternel, vous a donné de l'autre côté du Jourdain.
Ayez soin seulement d'observer et de mettre en pratique les ordonnances et les lois que vous a prescrites Moïse, serviteur de l'Eternel: aimez l'Eternel, votre Dieu, marchez dans toutes ses voies, gardez ses commandements, attachez-vous à lui, et servez-le de tout votre coeur et de toute votre âme.
Et Josué les bénit et les renvoya, et ils s'en allèrent vers leurs tentes.
Moïse avait donné à une moitié de la tribu de Manassé un héritage en Basan, et Josué donna à l'autre moitié un héritage auprès de ses frères en deçà du Jourdain, à l'occident. Lorsque Josué les renvoya vers leurs tentes, il les bénit,
et leur dit: Vous retournez à vos tentes avec de grandes richesses, avec des troupeaux fort nombreux, et avec une quantité considérable d'argent, d'or, d'airain, de fer, et de vêtements. Partagez avec vos frères le butin de vos ennemis.
Les fils de Ruben, les fils de Gad, et la demi-tribu de Manassé, s'en retournèrent, après avoir quitté les enfants d'Israël à Silo, dans le pays de Canaan, pour aller dans le pays de Galaad, qui était leur propriété et où ils s'étaient établis comme l'Eternel l'avait ordonné par Moïse.
Quand ils furent arrivés aux districts du Jourdain qui appartiennent au pays de Canaan, les fils de Ruben, les fils de Gad et la demi-tribu de Manassé, y bâtirent un autel sur le Jourdain, un autel dont la grandeur frappait les regards.
Les enfants d'Israël apprirent que l'on disait: Voici, les fils de Ruben, les fils de Gad et la demi-tribu de Manassé, ont bâti un autel en face du pays de Canaan, dans les districts du Jourdain, du côté des enfants d'Israël.
Lorsque les enfants d'Israël eurent appris cela, toute l'assemblée des enfants d'Israël se réunit à Silo, pour monter contre eux et leur faire la guerre.
Les enfants d'Israël envoyèrent auprès des fils de Ruben, des fils de Gad et de la demi-tribu de Manassé, au pays de Galaad, Phinées, fils du sacrificateur Eléazar,
et dix princes avec lui, un prince par maison paternelle pour chacune des tribus d'Israël; tous étaient chefs de maison paternelle parmi les milliers d'Israël.
Ils se rendirent auprès des fils de Ruben, des fils de Gad et de la demi-tribu de Manassé, au pays de Galaad, et ils leur adressèrent la parole, en disant:
Ainsi parle toute l'assemblée de l'Eternel: Que signifie cette infidélité que vous avez commise envers le Dieu d'Israël, et pourquoi vous détournez-vous maintenant de l'Eternel, en vous bâtissant un autel pour vous révolter aujourd'hui contre l'Eternel?
Regardons-nous comme peu de chose le crime de Peor, dont nous n'avons pas jusqu'à présent enlevé la tache de dessus nous, malgré la plaie qu'il attira sur l'assemblée de l'Eternel?
Et vous vous détournez aujourd'hui de l'Eternel! Si vous vous révoltez aujourd'hui contre l'Eternel, demain il s'irritera contre toute l'assemblée d'Israël.
Si vous tenez pour impur le pays qui est votre propriété, passez dans le pays qui est la propriété de l'Eternel, où est fixée la demeure de l'Eternel, et établissez-vous au milieu de nous; mais ne vous révoltez pas contre l'Eternel et ne vous séparez pas de nous, en vous bâtissant un autel, outre l'autel de l'Eternel, notre Dieu.
Acan, fils de Zérach, ne commit-il pas une infidélité au sujet des choses dévouées par interdit, et la colère de l'Eternel ne s'enflamma-t-elle pas contre toute l'assemblée d'Israël? Il ne fut pas le seul qui périt à cause de son crime.
Les fils de Ruben, les fils de Gad et la demi-tribu de Manassé, répondirent ainsi aux chefs des milliers d'Israël:
Dieu, Dieu, l'Eternel, Dieu, Dieu, l'Eternel le sait, et Israël le saura! Si c'est par rébellion et par infidélité envers l'Eternel, ne viens point à notre aide en ce jour!
Si nous nous sommes bâti un autel pour nous détourner de l'Eternel, si c'est pour y présenter des holocaustes et des offrandes, et si c'est pour y faire des sacrifices d'actions de grâces, que l'Eternel en demande compte!
C'est bien plutôt par une sorte d'inquiétude que nous avons fait cela, en pensant que vos fils diraient un jour à nos fils: Qu'y a-t-il de commun entre vous et l'Eternel, le Dieu d'Israël?
L'Eternel a mis le Jourdain pour limite entre nous et vous, fils de Ruben et fils de Gad; vous n'avez point de part à l'Eternel! Et vos fils seraient ainsi cause que nos fils cesseraient de craindre l'Eternel.
C'est pourquoi nous avons dit: Bâtissons-nous donc un autel, non pour des holocaustes et pour des sacrifices,
mais comme un témoin entre nous et vous, entre nos descendants et les vôtres, que nous voulons servir l'Eternel devant sa face par nos holocaustes et par nos sacrifices d'expiation et d'actions de grâces, afin que vos fils ne disent pas un jour à nos fils: Vous n'avez point de part à l'Eternel!
Nous avons dit: S'ils tiennent dans l'avenir ce langage à nous ou à nos descendants, nous répondrons: Voyez la forme de l'autel de l'Eternel, qu'ont fait nos pères, non pour des holocaustes et pour des sacrifices, mais comme témoin entre nous et vous.
Loin de nous la pensée de nous révolter contre l'Eternel et de nous détourner aujourd'hui de l'Eternel, en bâtissant un autel pour des holocaustes, pour des offrandes et pour des sacrifices, outre l'autel de l'Eternel, notre Dieu, qui est devant sa demeure!
Lorsque le sacrificateur Phinées, et les princes de l'assemblée, les chefs des milliers d'Israël, qui étaient avec lui, eurent entendu les paroles que prononcèrent les fils de Ruben, les fils de Gad et les fils de Manassé, ils furent satisfaits.
Et Phinées, fils du sacrificateur Eléazar, dit aux fils de Ruben, aux fils de Gad, et aux fils de Manassé: Nous reconnaissons maintenant que l'Eternel est au milieu de nous, puisque vous n'avez point commis cette infidélité contre l'Eternel; vous avez ainsi délivré les enfants d'Israël de la main de l'Eternel.
Phinées, fils du sacrificateur Eléazar, et les princes, quittèrent les fils de Ruben et les fils de Gad, et revinrent du pays de Galaad dans le pays de Canaan, auprès des enfants d'Israël, auxquels ils firent un rapport.
Les enfants d'Israël furent satisfaits; ils bénirent Dieu, et ne parlèrent plus de monter en armes pour ravager le pays qu'habitaient les fils de Ruben et les fils de Gad.
Les fils de Ruben et les fils de Gad appelèrent l'autel Ed, car, dirent-ils, il est témoin entre nous que l'Eternel est Dieu.
Roboam se rendit à Sichem, car tout Israël était venu à Sichem pour le faire roi.
Lorsque Jéroboam, fils de Nebath, eut des nouvelles, il était encore en Egypte, où il s'était enfui loin du roi Salomon, et c'était en Egypte qu'il demeurait.
On l'envoya appeler. Alors Jéroboam et toute l'assemblée d'Israël vinrent à Roboam et lui parlèrent ainsi:
Ton père a rendu notre joug dur; toi maintenant, allège cette rude servitude et le joug pesant que nous a imposé ton père. Et nous te servirons.
Il leur dit: Allez, et revenez vers moi dans trois jours. Et le peuple s'en alla.
Le roi Roboam consulta les vieillards qui avaient été auprès de Salomon, son père, pendant sa vie, et il dit: Que conseillez-vous de répondre à ce peuple?
Et voici ce qu'ils lui dirent: Si aujourd'hui tu rends service à ce peuple, si tu leur cèdes, et si tu leur réponds par des paroles bienveillantes, ils seront pour toujours tes serviteurs.
Mais Roboam laissa le conseil que lui donnaient les vieillards, et il consulta les jeunes gens qui avaient grandi avec lui et qui l'entouraient.
Il leur dit: Que conseillez-vous de répondre à ce peuple qui me tient ce langage: Allège le joug que nous a imposé ton père?
Et voici ce que lui dirent les jeunes gens qui avaient grandi avec lui: Tu parleras ainsi à ce peuple qui t'a tenu ce langage: Ton père a rendu notre joug pesant, et toi, allège-le-nous! tu leur parleras ainsi: Mon petit doigt est plus gros que les reins de mon père.
Maintenant, mon père vous a chargés d'un joug pesant, et moi je vous le rendrai plus pesant; mon père vous a châtiés avec des fouets, et moi je vous châtierai avec des scorpions.
Jéroboam et tout le peuple vinrent à Roboam le troisième jour, suivant ce qu'avait dit le roi: Revenez vers moi dans trois jours.
Le roi répondit durement au peuple. Il laissa le conseil que lui avaient donné les vieillards,
et il leur parla ainsi d'après le conseil des jeunes gens: Mon père a rendu votre joug pesant, et moi je vous le rendrai plus pesant; mon père vous a châtiés avec des fouets, et moi je vous châtierai avec des scorpions.
Ainsi le roi n'écouta point le peuple; car cela fut dirigé par l'Eternel, en vue de l'accomplissement de la parole que l'Eternel avait dite par Achija de Silo à Jéroboam, fils de Nebath.
Lorsque tout Israël vit que le roi ne l'écoutait pas, le peuple répondit au roi: Quelle part avons-nous avec David? Nous n'avons point d'héritage avec le fils d'Isaï! A tes tentes, Israël! Maintenant, pourvois à ta maison, David! Et Israël s'en alla dans ses tentes.
Les enfants d'Israël qui habitaient les villes de Juda furent les seuls sur qui régna Roboam.
Alors le roi Roboam envoya Adoram, qui était préposé aux impôts. Mais Adoram fut lapidé par tout Israël, et il mourut. Et le roi Roboam se hâta de monter sur un char, pour s'enfuir à Jérusalem.
C'est ainsi qu'Israël s'est détaché de la maison de David jusqu'à ce jour.
Tout Israël ayant appris que Jéroboam était de retour, ils l'envoyèrent appeler dans l'assemblée, et ils le firent roi sur tout Israël. La tribu de Juda fut la seule qui suivit la maison de David.
Roboam, arrivé à Jérusalem, rassembla toute la maison de Juda et la tribu de Benjamin, cent quatre-vingt mille hommes d'élite propres à la guerre, pour qu'ils combattissent contre la maison d'Israël afin de la ramener sous la domination de Roboam, fils de Salomon.
Mais la parole de Dieu fut ainsi adressée à Schemaeja, homme de Dieu:
Parle à Roboam, fils de Salomon, roi de Juda, et à toute la maison de Juda et de Benjamin, et au reste du peuple. Et dis-leur:
Ainsi parle l'Eternel: Ne montez point, et ne faites pas la guerre à vos frères, les enfants d'Israël! Que chacun de vous retourne dans sa maison, car c'est de par moi que cette chose est arrivée. Ils obéirent à la parole de l'Eternel, et ils s'en retournèrent, selon la parole de l'Eternel.
Jéroboam bâtit Sichem sur la montagne d'Ephraïm, et il y demeura; puis il en sortit, et bâtit Penuel.
Jéroboam dit en son coeur: Le royaume pourrait bien maintenant retourner à la maison de David.
Si ce peuple monte à Jérusalem pour faire des sacrifices dans la maison de l'Eternel, le coeur de ce peuple retournera à son seigneur, à Roboam, roi de Juda, et ils me tueront et retourneront à Roboam, roi de Juda.
Après s'être consulté, le roi fit deux veaux d'or, et il dit au peuple: Assez longtemps vous êtes montés à Jérusalem; Israël! voici ton Dieu, qui t'a fait sortir du pays d'Egypte.
Il plaça l'un de ces veaux à Béthel, et il mit l'autre à Dan.
Ce fut là une occasion de péché. Le peuple alla devant l'un des veaux jusqu'à Dan.
Jéroboam fit une maison de hauts lieux, et il créa des sacrificateurs pris parmi tout le peuple et n'appartenant point aux fils de Lévi.
Il établit une fête au huitième mois, le quinzième jour du mois, comme la fête qui se célébrait en Juda, et il offrit des sacrifices sur l'autel. Voici ce qu'il fit à Béthel afin que l'on sacrifiât aux veaux qu'il avait faits. Il plaça à Béthel les prêtres des hauts lieux qu'il avait élevés.
Et il monta sur l'autel qu'il avait fait à Béthel, le quinzième jour du huitième mois, mois qu'il avait choisi de son gré. Il fit une fête pour les enfants d'Israël, et il monta sur l'autel pour brûler des parfums.
Car, si vous vous détournez de lui, il continuera de laisser Israël au désert, et vous causerez la perte de tout ce peuple.
Ils mangèrent et se rassasièrent abondamment: Dieu leur donna ce qu'ils avaient désiré.
Ils n'avaient pas satisfait leur désir, Ils avaient encore leur nourriture dans la bouche,
Lorsque la colère de Dieu s'éleva contre eux; Il frappa de mort les plus vigoureux, Il abattit les jeunes hommes d'Israël.
Ce qui cause ta ruine, Israël, C'est que tu as été contre moi, contre celui qui pouvait te secourir.
Où donc est ton roi? Qu'il te délivre dans toutes tes villes! Où sont tes juges, au sujet desquels tu disais: Donne-moi un roi et des princes?
Je t'ai donné un roi dans ma colère, Je te l'ôterai dans ma fureur.
On entend dire généralement qu'il y a parmi vous de l'impudicité, et une impudicité telle qu'elle ne se rencontre pas même chez les païens; c'est au point que l'un de vous a la femme de son père.
Et vous êtes enflés d'orgueil! Et vous n'avez pas été plutôt dans l'affliction, afin que celui qui a commis cet acte fût ôté du milieu de vous!
Pour moi, absent de corps, mais présent d'esprit, j'ai déjà jugé, comme si j'étais présent, celui qui a commis un tel acte.
Au nom du Seigneur Jésus, vous et mon esprit étant assemblés avec la puissance de notre Seigneur Jésus,
qu'un tel homme soit livré à Satan pour la destruction de la chair, afin que l'esprit soit sauvé au jour du Seigneur Jésus.
C'est bien à tort que vous vous glorifiez. Ne savez-vous pas qu'un peu de levain fait lever toute la pâte?
Faites disparaître le vieux levain, afin que vous soyez une pâte nouvelle, puisque vous êtes sans levain, car Christ, notre Pâque, a été immolé.
Célébrons donc la fête, non avec du vieux levain, non avec un levain de malice et de méchanceté, mais avec les pains sans levain de la pureté et de la vérité.
Je vous ai écrit dans ma lettre de ne pas avoir des relations avec les impudiques, -
non pas d'une manière absolue avec les impudiques de ce monde, ou avec les cupides et les ravisseurs, ou avec les idolâtres; autrement, il vous faudrait sortir du monde.
Maintenant, ce que je vous ai écrit, c'est de ne pas avoir des relations avec quelqu'un qui, se nommant frère, est impudique, ou cupide, ou idolâtre, ou outrageux, ou ivrogne, ou ravisseur, de ne pas même manger avec un tel homme.
Qu'ai-je, en effet, à juger ceux du dehors? N'est-ce pas ceux du dedans que vous avez à juger?
Pour ceux du dehors, Dieu les juge. Otez le méchant du milieu de vous.
Car là où est ton trésor, là aussi sera ton coeur.
Ce sont là les familles des Rubénites: ceux dont on fit le dénombrement furent quarante-trois mille sept cent trente. -
Ce sont là les familles des fils de Gad, d'après leur dénombrement: quarante mille cinq cents.
Ce sont là les familles de Manassé, d'après leur dénombrement: cinquante-deux mille sept cents.
Environ quarante mille hommes, équipés pour la guerre et prêts à combattre, passèrent devant l'Eternel dans les plaines de Jéricho.
L'Eternel dit à Josué: Aujourd'hui, j'ai roulé de dessus vous l'opprobre de l'Egypte. Et ce lieu fut appelé du nom de Guilgal jusqu'à ce jour.
Ignorez-vous que nous tous qui avons été baptisés en Jésus-Christ, c'est en sa mort que nous avons été baptisés?
Et c'est en lui que vous avez été circoncis d'une circoncision que la main n'a pas faite, mais de la circoncision de Christ, qui consiste dans le dépouillement du corps de la chair:
Le Juif, ce n'est pas celui qui en a les dehors; et la circoncision, ce n'est pas celle qui est visible dans la chair.
Mais le Juif, c'est celui qui l'est intérieurement; et la circoncision, c'est celle du coeur, selon l'esprit et non selon la lettre. La louange de ce Juif ne vient pas des hommes, mais de Dieu.
Et si vous voyez le Fils de l'homme monter où il était auparavant?...
Si donc vous êtes ressuscités avec Christ, cherchez les choses d'en haut, où Christ est assis à la droite de Dieu.
Affectionnez-vous aux choses d'en haut, et non à celles qui sont sur la terre.
Car vous êtes morts, et votre vie est cachée avec Christ en Dieu.
Maintenant, fille de troupes, rassemble tes troupes! On nous assiège; Avec la verge on frappe sur la joue le juge d'Israël.
Après cela, Jésus s'en alla de l'autre côté de la mer de Galilée, de Tibériade.
Une grande foule le suivait, parce qu'elle voyait les miracles qu'il opérait sur les malades.
Jésus monta sur la montagne, et là il s'assit avec ses disciples.
Or, la Pâque était proche, la fête des Juifs.
Ayant levé les yeux, et voyant qu'une grande foule venait à lui, Jésus dit à Philippe: Où achèterons-nous des pains, pour que ces gens aient à manger?
Il disait cela pour l'éprouver, car il savait ce qu'il allait faire.
Philippe lui répondit: Les pains qu'on aurait pour deux cents deniers ne suffiraient pas pour que chacun en reçût un peu.
Un de ses disciples, André, frère de Simon Pierre, lui dit:
Il y a ici un jeune garçon qui a cinq pains d'orge et deux poissons; mais qu'est-ce que cela pour tant de gens?
Jésus dit: Faites-les asseoir. Il y avait dans ce lieu beaucoup d'herbe. Ils s'assirent donc, au nombre d'environ cinq mille hommes.
Jésus prit les pains, rendit grâces, et les distribua à ceux qui étaient assis; il leur donna de même des poissons, autant qu'ils en voulurent.
Lorsqu'ils furent rassasiés, il dit à ses disciples: Ramassez les morceaux qui restent, afin que rien ne se perde.
Ils les ramassèrent donc, et ils remplirent douze paniers avec les morceaux qui restèrent des cinq pains d'orge, après que tous eurent mangé.
Ces gens, ayant vu le miracle que Jésus avait fait, disaient: Celui-ci est vraiment le prophète qui doit venir dans le monde.
Et Jésus, sachant qu'ils allaient venir l'enlever pour le faire roi, se retira de nouveau sur la montagne, lui seul.
Quand le soir fut venu, ses disciples descendirent au bord de la mer.
Etant montés dans une barque, ils traversaient la mer pour se rendre à Capernaüm. Il faisait déjà nuit, et Jésus ne les avait pas encore rejoints.
Il soufflait un grand vent, et la mer était agitée.
Après avoir ramé environ vingt-cinq ou trente stades, ils virent Jésus marchant sur la mer et s'approchant de la barque. Et ils eurent peur.
Mais Jésus leur dit: C'est moi; n'ayez pas peur!
Ils voulaient donc le prendre dans la barque, et aussitôt la barque aborda au lieu où ils allaient.
La foule qui était restée de l'autre côté de la mer avait remarqué qu'il ne se trouvait là qu'une seule barque, et que Jésus n'était pas monté dans cette barque avec ses disciples, mais qu'ils étaient partis seuls.
Le lendemain, comme d'autres barques étaient arrivées de Tibériade près du lieu où ils avaient mangé le pain après que le Seigneur eut rendu grâces,
les gens de la foule, ayant vu que ni Jésus ni ses disciples n'étaient là, montèrent eux-mêmes dans ces barques et allèrent à Capernaüm à la recherche de Jésus.
Et l'ayant trouvé au delà de la mer, ils lui dirent: Rabbi, quand es-tu venu ici?
Jésus leur répondit: En vérité, en vérité, je vous le dis, vous me cherchez, non parce que vous avez vu des miracles, mais parce que vous avez mangé des pains et que vous avez été rassasiés.
Travaillez, non pour la nourriture qui périt, mais pour celle qui subsiste pour la vie éternelle, et que le Fils de l'homme vous donnera; car c'est lui que le Père, que Dieu a marqué de son sceau.
Ils lui dirent: Que devons-nous faire, pour faire les oeuvres de Dieu?
Jésus leur répondit: L'oeuvre de Dieu, c'est que vous croyiez en celui qu'il a envoyé.
Quel miracle fais-tu donc, lui dirent-ils, afin que nous le voyions, et que nous croyions en toi? Que fais-tu?
Nos pères ont mangé la manne dans le désert, selon ce qui est écrit: Il leur donna le pain du ciel à manger.
Jésus leur dit: En vérité, en vérité, je vous le dis, Moïse ne vous a pas donné le pain du ciel, mais mon Père vous donne le vrai pain du ciel;
car le pain de Dieu, c'est celui qui descend du ciel et qui donne la vie au monde.
Ils lui dirent: Seigneur, donne-nous toujours ce pain.
Jésus leur dit: Je suis le pain de vie. Celui qui vient à moi n'aura jamais faim, et celui qui croit en moi n'aura jamais soif.
Mais, je vous l'ai dit, vous m'avez vu, et vous ne croyez point.
Tous ceux que le Père me donne viendront à moi, et je ne mettrai pas dehors celui qui vient à moi;
car je suis descendu du ciel pour faire, non ma volonté, mais la volonté de celui qui m'a envoyé.
Or, la volonté de celui qui m'a envoyé, c'est que je ne perde rien de tout ce qu'il m'a donné, mais que je le ressuscite au dernier jour.
La volonté de mon Père, c'est que quiconque voit le Fils et croit en lui ait la vie éternelle; et je le ressusciterai au dernier jour.
Les Juifs murmuraient à son sujet, parce qu'il avait dit: Je suis le pain qui est descendu du ciel.
Et ils disaient: N'est-ce pas là Jésus, le fils de Joseph, celui dont nous connaissons le père et la mère? Comment donc dit-il: Je suis descendu du ciel?
Jésus leur répondit: Ne murmurez pas entre vous.
Nul ne peut venir à moi, si le Père qui m'a envoyé ne l'attire; et je le ressusciterai au dernier jour.
Il est écrit dans les prophètes: Ils seront tous enseignés de Dieu. Ainsi quiconque a entendu le Père et a reçu son enseignement vient à moi.
C'est que nul n'a vu le Père, sinon celui qui vient de Dieu; celui-là a vu le Père.
En vérité, en vérité, je vous le dis, celui qui croit en moi a la vie éternelle.
Je suis le pain de vie.
Vos pères ont mangé la manne dans le désert, et ils sont morts.
C'est ici le pain qui descend du ciel, afin que celui qui en mange ne meure point.
Je suis le pain vivant qui est descendu du ciel. Si quelqu'un mange de ce pain, il vivra éternellement; et le pain que je donnerai, c'est ma chair, que je donnerai pour la vie du monde.
Là-dessus, les Juifs disputaient entre eux, disant: Comment peut-il nous donner sa chair à manger?
Jésus leur dit: En vérité, en vérité, je vous le dis, si vous ne mangez la chair du Fils de l'homme, et si vous ne buvez son sang, vous n'avez point la vie en vous-mêmes.
Celui qui mange ma chair et qui boit mon sang a la vie éternelle; et je le ressusciterai au dernier jour.
Car ma chair est vraiment une nourriture, et mon sang est vraiment un breuvage.
Celui qui mange ma chair et qui boit mon sang demeure en moi, et je demeure en lui.
Comme le Père qui est vivant m'a envoyé, et que je vis par le Père, ainsi celui qui me mange vivra par moi.
C'est ici le pain qui est descendu du ciel. Il n'en est pas comme de vos pères qui ont mangé la manne et qui sont morts: celui qui mange ce pain vivra éternellement.
Jésus dit ces choses dans la synagogue, enseignant à Capernaüm.
Plusieurs de ses disciples, après l'avoir entendu, dirent: Cette parole est dure; qui peut l'écouter?
Jésus, sachant en lui-même que ses disciples murmuraient à ce sujet, leur dit: Cela vous scandalise-t-il?
Et si vous voyez le Fils de l'homme monter où il était auparavant?...
C'est l'esprit qui vivifie; la chair ne sert de rien. Les paroles que je vous ai dites sont esprit et vie.
Mais il en est parmi vous quelques-uns qui ne croient point. Car Jésus savait dès le commencement qui étaient ceux qui ne croyaient point, et qui était celui qui le livrerait.
Et il ajouta: C'est pourquoi je vous ai dit que nul ne peut venir à moi, si cela ne lui a été donné par le Père.
Dès ce moment, plusieurs de ses disciples se retirèrent, et ils n'allaient plus avec lui.
Jésus donc dit aux douze: Et vous, ne voulez-vous pas aussi vous en aller?
Simon Pierre lui répondit: Seigneur, à qui irions-nous? Tu as les paroles de la vie éternelle.
Et nous avons cru et nous avons connu que tu es le Christ, le Saint de Dieu.
Jésus leur répondit: N'est-ce pas moi qui vous ai choisis, vous les douze? Et l'un de vous est un démon!
Il parlait de Judas Iscariot, fils de Simon; car c'était lui qui devait le livrer, lui, l'un des douze.
Enfants, obéissez à vos parents, selon le Seigneur, car cela est juste.
Honore ton père et ta mère c'est le premier commandement avec une promesse,
afin que tu sois heureux et que tu vives longtemps sur la terre.
Et vous, pères, n'irritez pas vos enfants, mais élevez-les en les corrigeant et en les instruisant selon le Seigneur.
Serviteurs, obéissez à vos maîtres selon la chair, avec crainte et tremblement, dans la simplicité de votre coeur, comme à Christ,
non pas seulement sous leurs yeux, comme pour plaire aux hommes, mais comme des serviteurs de Christ, qui font de bon coeur la volonté de Dieu.
Servez-les avec empressement, comme servant le Seigneur et non des hommes,
sachant que chacun, soit esclave, soit libre, recevra du Seigneur selon ce qu'il aura fait de bien.
Et vous, maîtres, agissez de même à leur égard, et abstenez-vous de menaces, sachant que leur maître et le vôtre est dans les cieux, et que devant lui il n'y a point d'acception de personnes.
Au reste, fortifiez-vous dans le Seigneur, et par sa force toute-puissante.
Revêtez-vous de toutes les armes de Dieu, afin de pouvoir tenir ferme contre les ruses du diable.
Car nous n'avons pas à lutter contre la chair et le sang, mais contre les dominations, contre les autorités, contre les princes de ce monde de ténèbres, contre les esprits méchants dans les lieux célestes.
C'est pourquoi, prenez toutes les armes de Dieu, afin de pouvoir résister dans le mauvais jour, et tenir ferme après avoir tout surmonté.
Tenez donc ferme: ayez à vos reins la vérité pour ceinture; revêtez la cuirasse de la justice;
mettez pour chaussure à vos pieds le zèle que donne l'Evangile de paix;
prenez par-dessus tout cela le bouclier de la foi, avec lequel vous pourrez éteindre tous les traits enflammés du malin;
prenez aussi le casque du salut, et l'épée de l'Esprit, qui est la parole de Dieu.
Faites en tout temps par l'Esprit toutes sortes de prières et de supplications. Veillez à cela avec une entière persévérance, et priez pour tous les saints.
Priez pour moi, afin qu'il me soit donné, quand j'ouvre la bouche, de faire connaître hardiment et librement le mystère de l'Evangile,
pour lequel je suis ambassadeur dans les chaînes, et que j'en parle avec assurance comme je dois en parler.
Afin que vous aussi, vous sachiez ce qui me concerne, ce que je fais, Tychique, le bien-aimé frère et fidèle ministre dans le Seigneur, vous informera de tout.
Je l'envoie exprès vers vous, pour que vous connaissiez notre situation, et pour qu'il console vos coeurs.
Que la paix et la charité avec la foi soient données aux frères de la part de Dieu le Père et du Seigneur Jésus-Christ!
Que la grâce soit avec tous ceux qui aiment notre Seigneur Jésus-Christ d'un amour inaltérable!
Il est vrai que tout châtiment semble d'abord un sujet de tristesse, et non de joie; mais il produit plus tard pour ceux qui ont été ainsi exercés un fruit paisible de justice.
N'aimez point le monde, ni les choses qui sont dans le monde. Si quelqu'un aime le monde, l'amour du Père n'est point en lui;
demandant continuellement dans mes prières d'avoir enfin, par sa volonté, le bonheur d'aller vers vous.
Car je désire vous voir, pour vous communiquer quelque don spirituel, afin que vous soyez affermis,
ou plutôt, afin que nous soyons encouragés ensemble au milieu de vous par la foi qui nous est commune, à vous et à moi.
N'abandonnons pas notre assemblée, comme c'est la coutume de quelques-uns; mais exhortons-nous réciproquement, et cela d'autant plus que vous voyez s'approcher le jour.
Persévérez dans l'amour fraternel.
N'oubliez pas l'hospitalité; car, en l'exerçant, quelques-uns ont logé des anges, sans le savoir.
Souvenez-vous des prisonniers, comme si vous étiez aussi prisonniers; de ceux qui sont maltraités, comme étant aussi vous-mêmes dans un corps.
Que le mariage soit honoré de tous, et le lit conjugal exempt de souillure, car Dieu jugera les impudiques et les adultères.
Ne vous livrez pas à l'amour de l'argent; contentez- vous de ce que vous avez; car Dieu lui-même a dit: Je ne te délaisserai point, et je ne t'abandonnerai point.
C'est donc avec assurance que nous pouvons dire: Le Seigneur est mon aide, je ne craindrai rien; Que peut me faire un homme?
Souvenez-vous de vos conducteurs qui vous ont annoncé la parole de Dieu; considérez quelle a été la fin de leur vie, et imitez leur foi.
Jésus-Christ est le même hier, aujourd'hui, et éternellement.
Ne vous laissez pas entraîner par des doctrines diverses et étrangères; car il est bon que le coeur soit affermi par la grâce, et non par des aliments qui n'ont servi de rien à ceux qui s'y sont attachés.
Nous avons un autel dont ceux qui font le service au tabernacle n'ont pas le pouvoir de manger.
Les corps des animaux, dont le sang est porté dans le sanctuaire par le souverain sacrificateur pour le péché, sont brûlés hors du camp.
C'est pour cela que Jésus aussi, afin de sanctifier le peuple par son propre sang, a souffert hors de la porte.
Sortons donc pour aller à lui, hors du camp, en portant son opprobre.
Car nous n'avons point ici-bas de cité permanente, mais nous cherchons celle qui est à venir.
Par lui, offrons sans cesse à Dieu un sacrifice de louange, c'est-à-dire le fruit de lèvres qui confessent son nom.
Et n'oubliez pas la bienfaisance et la libéralité, car c'est à de tels sacrifices que Dieu prend plaisir.
Obéissez à vos conducteurs et ayez pour eux de la déférence, car ils veillent sur vos âmes comme devant en rendre compte; qu'il en soit ainsi, afin qu'ils le fassent avec joie, et non en gémissant, ce qui ne vous serait d'aucun avantage.
Priez pour nous; car nous croyons avoir une bonne conscience, voulant en toutes choses nous bien conduire.
C'est avec instance que je vous demande de le faire, afin que je vous sois rendu plus tôt.
Que le Dieu de paix, qui a ramené d'entre les morts le grand pasteur des brebis, par le sang d'une alliance éternelle, notre Seigneur Jésus,
vous rende capables de toute bonne oeuvre pour l'accomplissement de sa volonté, et fasse en vous ce qui lui est agréable, par Jésus-Christ, auquel soit la gloire aux siècles des siècles! Amen!
Je vous prie, frères, de supporter ces paroles d'exhortation, car je vous ai écrit brièvement.
Sachez que notre frère Timothée a été relâché; s'il vient bientôt, j'irai vous voir avec lui.
Saluez tous vos conducteurs, et tous les saints. Ceux d'Italie vous saluent.
Que la grâce soit avec vous tous! Amen!
Alors Josué appela les Rubénites, les Gadites et la demi-tribu de Manassé.
Il leur dit: Vous avez observé tout ce que vous a prescrit Moïse, serviteur de l'Eternel, et vous avez obéi à ma voix dans tout ce que je vous ai ordonné.
Vous n'avez point abandonné vos frères, depuis un long espace de temps jusqu'à ce jour; et vous avez gardé les ordres, les commandements de l'Eternel, votre Dieu.
Maintenant que l'Eternel, votre Dieu, a accordé du repos à vos frères, comme il le leur avait dit, retournez et allez vers vos tentes, dans le pays qui vous appartient, et que Moïse, serviteur de l'Eternel, vous a donné de l'autre côté du Jourdain.
Ayez soin seulement d'observer et de mettre en pratique les ordonnances et les lois que vous a prescrites Moïse, serviteur de l'Eternel: aimez l'Eternel, votre Dieu, marchez dans toutes ses voies, gardez ses commandements, attachez-vous à lui, et servez-le de tout votre coeur et de toute votre âme.
Et Josué les bénit et les renvoya, et ils s'en allèrent vers leurs tentes.
Moïse avait donné à une moitié de la tribu de Manassé un héritage en Basan, et Josué donna à l'autre moitié un héritage auprès de ses frères en deçà du Jourdain, à l'occident. Lorsque Josué les renvoya vers leurs tentes, il les bénit,
et leur dit: Vous retournez à vos tentes avec de grandes richesses, avec des troupeaux fort nombreux, et avec une quantité considérable d'argent, d'or, d'airain, de fer, et de vêtements. Partagez avec vos frères le butin de vos ennemis.
Les fils de Ruben, les fils de Gad, et la demi-tribu de Manassé, s'en retournèrent, après avoir quitté les enfants d'Israël à Silo, dans le pays de Canaan, pour aller dans le pays de Galaad, qui était leur propriété et où ils s'étaient établis comme l'Eternel l'avait ordonné par Moïse.
Quand ils furent arrivés aux districts du Jourdain qui appartiennent au pays de Canaan, les fils de Ruben, les fils de Gad et la demi-tribu de Manassé, y bâtirent un autel sur le Jourdain, un autel dont la grandeur frappait les regards.
Les enfants d'Israël apprirent que l'on disait: Voici, les fils de Ruben, les fils de Gad et la demi-tribu de Manassé, ont bâti un autel en face du pays de Canaan, dans les districts du Jourdain, du côté des enfants d'Israël.
Lorsque les enfants d'Israël eurent appris cela, toute l'assemblée des enfants d'Israël se réunit à Silo, pour monter contre eux et leur faire la guerre.
Les enfants d'Israël envoyèrent auprès des fils de Ruben, des fils de Gad et de la demi-tribu de Manassé, au pays de Galaad, Phinées, fils du sacrificateur Eléazar,
et dix princes avec lui, un prince par maison paternelle pour chacune des tribus d'Israël; tous étaient chefs de maison paternelle parmi les milliers d'Israël.
Ils se rendirent auprès des fils de Ruben, des fils de Gad et de la demi-tribu de Manassé, au pays de Galaad, et ils leur adressèrent la parole, en disant:
Ainsi parle toute l'assemblée de l'Eternel: Que signifie cette infidélité que vous avez commise envers le Dieu d'Israël, et pourquoi vous détournez-vous maintenant de l'Eternel, en vous bâtissant un autel pour vous révolter aujourd'hui contre l'Eternel?
Regardons-nous comme peu de chose le crime de Peor, dont nous n'avons pas jusqu'à présent enlevé la tache de dessus nous, malgré la plaie qu'il attira sur l'assemblée de l'Eternel?
Et vous vous détournez aujourd'hui de l'Eternel! Si vous vous révoltez aujourd'hui contre l'Eternel, demain il s'irritera contre toute l'assemblée d'Israël.
Si vous tenez pour impur le pays qui est votre propriété, passez dans le pays qui est la propriété de l'Eternel, où est fixée la demeure de l'Eternel, et établissez-vous au milieu de nous; mais ne vous révoltez pas contre l'Eternel et ne vous séparez pas de nous, en vous bâtissant un autel, outre l'autel de l'Eternel, notre Dieu.
Acan, fils de Zérach, ne commit-il pas une infidélité au sujet des choses dévouées par interdit, et la colère de l'Eternel ne s'enflamma-t-elle pas contre toute l'assemblée d'Israël? Il ne fut pas le seul qui périt à cause de son crime.
Les fils de Ruben, les fils de Gad et la demi-tribu de Manassé, répondirent ainsi aux chefs des milliers d'Israël:
Dieu, Dieu, l'Eternel, Dieu, Dieu, l'Eternel le sait, et Israël le saura! Si c'est par rébellion et par infidélité envers l'Eternel, ne viens point à notre aide en ce jour!
Si nous nous sommes bâti un autel pour nous détourner de l'Eternel, si c'est pour y présenter des holocaustes et des offrandes, et si c'est pour y faire des sacrifices d'actions de grâces, que l'Eternel en demande compte!
C'est bien plutôt par une sorte d'inquiétude que nous avons fait cela, en pensant que vos fils diraient un jour à nos fils: Qu'y a-t-il de commun entre vous et l'Eternel, le Dieu d'Israël?
L'Eternel a mis le Jourdain pour limite entre nous et vous, fils de Ruben et fils de Gad; vous n'avez point de part à l'Eternel! Et vos fils seraient ainsi cause que nos fils cesseraient de craindre l'Eternel.
C'est pourquoi nous avons dit: Bâtissons-nous donc un autel, non pour des holocaustes et pour des sacrifices,
mais comme un témoin entre nous et vous, entre nos descendants et les vôtres, que nous voulons servir l'Eternel devant sa face par nos holocaustes et par nos sacrifices d'expiation et d'actions de grâces, afin que vos fils ne disent pas un jour à nos fils: Vous n'avez point de part à l'Eternel!
Nous avons dit: S'ils tiennent dans l'avenir ce langage à nous ou à nos descendants, nous répondrons: Voyez la forme de l'autel de l'Eternel, qu'ont fait nos pères, non pour des holocaustes et pour des sacrifices, mais comme témoin entre nous et vous.
Loin de nous la pensée de nous révolter contre l'Eternel et de nous détourner aujourd'hui de l'Eternel, en bâtissant un autel pour des holocaustes, pour des offrandes et pour des sacrifices, outre l'autel de l'Eternel, notre Dieu, qui est devant sa demeure!
Lorsque le sacrificateur Phinées, et les princes de l'assemblée, les chefs des milliers d'Israël, qui étaient avec lui, eurent entendu les paroles que prononcèrent les fils de Ruben, les fils de Gad et les fils de Manassé, ils furent satisfaits.
Et Phinées, fils du sacrificateur Eléazar, dit aux fils de Ruben, aux fils de Gad, et aux fils de Manassé: Nous reconnaissons maintenant que l'Eternel est au milieu de nous, puisque vous n'avez point commis cette infidélité contre l'Eternel; vous avez ainsi délivré les enfants d'Israël de la main de l'Eternel.
Phinées, fils du sacrificateur Eléazar, et les princes, quittèrent les fils de Ruben et les fils de Gad, et revinrent du pays de Galaad dans le pays de Canaan, auprès des enfants d'Israël, auxquels ils firent un rapport.
Les enfants d'Israël furent satisfaits; ils bénirent Dieu, et ne parlèrent plus de monter en armes pour ravager le pays qu'habitaient les fils de Ruben et les fils de Gad.
Les fils de Ruben et les fils de Gad appelèrent l'autel Ed, car, dirent-ils, il est témoin entre nous que l'Eternel est Dieu.
Tous les enfants d'Israël sortirent, depuis Dan jusqu'à Beer-Schéba et au pays de Galaad, et l'assemblée se réunit comme un seul homme devant l'Eternel, à Mitspa.
Les chefs de tout le peuple, toutes les tribus d'Israël, se présentèrent dans l'assemblée du peuple de Dieu: quatre cent mille hommes de pied, tirant l'épée.
Et les fils de Benjamin apprirent que les enfants d'Israël étaient montés à Mitspa. Les enfants d'Israël dirent: Parlez, comment ce crime a-t-il été commis?
Alors le Lévite, le mari de la femme qui avait été tuée, prit la parole, et dit: J'étais arrivé, avec ma concubine, à Guibea de Benjamin, pour y passer la nuit.
Les habitants de Guibea se sont soulevés contre moi, et ont entouré pendant la nuit la maison où j'étais. Ils avaient l'intention de me tuer, et ils ont fait violence à ma concubine, et elle est morte.
J'ai saisi ma concubine, et je l'ai coupée en morceaux, que j'ai envoyés dans tout le territoire de l'héritage d'Israël; car ils ont commis un crime et une infamie en Israël.
Vous voici tous, enfants d'Israël; consultez-vous, et prenez ici une décision!
Tout le peuple se leva comme un seul homme, en disant: Nul de nous n'ira dans sa tente, et personne ne retournera dans sa maison.
Voici maintenant ce que nous ferons à Guibea: Nous marcherons contre elle d'après le sort.
Nous prendrons dans toutes les tribus d'Israël dix hommes sur cent, cent sur mille, et mille sur dix mille; ils iront chercher des vivres pour le peuple, afin qu'à leur retour on traite Guibea de Benjamin selon toute l'infamie qu'elle a commise en Israël.
Ainsi tous les hommes d'Israël s'assemblèrent contre la ville, unis comme un seul homme.
Les tribus d'Israël envoyèrent des hommes vers toutes les familles de Benjamin, pour dire: Qu'est-ce que ce crime qui s'est commis parmi vous?
Livrez maintenant les gens pervers qui sont à Guibea, afin que nous les fassions mourir et que nous ôtions le mal du milieu d'Israël. Mais les Benjamites ne voulurent point écouter la voix de leurs frères, les enfants d'Israël.
Les Benjamites sortirent de leurs villes, et s'assemblèrent à Guibea, pour combattre les enfants d'Israël.
Le dénombrement que l'on fit en ce jour des Benjamites sortis des villes fut de vingt-six mille hommes, tirant l'épée, sans compter les habitants de Guibea formant sept cents hommes d'élite.
Parmi tout ce peuple, il y avait sept cents hommes d'élite qui ne se servaient pas de la main droite; tous ceux-là pouvaient, en lançant une pierre avec la fronde, viser à un cheveu sans le manquer.
On fit aussi le dénombrement des hommes d'Israël, non compris ceux de Benjamin, et l'on en trouva quatre cent mille tirant l'épée, tous gens de guerre.
Et les enfants d'Israël se levèrent, montèrent à Béthel, et consultèrent Dieu, en disant: Qui de nous montera le premier pour combattre les fils de Benjamin? l'Eternel répondit: Juda montera le premier.
Dès le matin, les enfants d'Israël se mirent en marche, et ils campèrent près de Guibea.
Et les hommes d'Israël s'avancèrent pour combattre ceux de Benjamin, et ils se rangèrent en bataille contre eux devant Guibea.
Les fils de Benjamin sortirent de Guibea, et ils étendirent sur le sol ce jour-là vingt-deux mille hommes d'Israël.
Le peuple, les hommes d'Israël reprirent courage, et ils se rangèrent de nouveau en bataille dans le lieu où ils s'étaient placés le premier jour.
Et les enfants d'Israël montèrent, et ils pleurèrent devant l'Eternel jusqu'au soir; ils consultèrent l'Eternel, en disant: Dois-je m'avancer encore pour combattre les fils de Benjamin, mon frère? L'Eternel répondit: Montez contre lui.
Les enfants d'Israël s'avancèrent contre les fils de Benjamin, le second jour.
Et ce même jour, les Benjamites sortirent de Guibea à leur rencontre, et ils étendirent encore sur le sol dix-huit mille hommes des enfants d'Israël, tous tirant l'épée.
Tous les enfants d'Israël et tout le peuple montèrent et vinrent à Béthel; ils pleurèrent et restèrent là devant l'Eternel, ils jeûnèrent en ce jour jusqu'au soir, et ils offrirent des holocaustes et des sacrifices d'actions de grâces devant l'Eternel.
Et les enfants d'Israël consultèrent l'Eternel, -c'était là que se trouvait alors l'arche de l'alliance de Dieu,
et c'était Phinées, fils d'Eléazar, fils d'Aaron, qui se tenait à cette époque en présence de Dieu, -et ils dirent: Dois-je marcher encore pour combattre les fils de Benjamin, mon frère, ou dois-je m'en abstenir? L'Eternel répondit: Montez, car demain je les livrerai entre vos mains.
Alors Israël plaça une embuscade autour de Guibea.
Les enfants d'Israël montèrent contre les fils de Benjamin, le troisième jour, et ils se rangèrent en bataille devant Guibea, comme les autres fois.
Et les fils de Benjamin sortirent à la rencontre du peuple, et ils se laissèrent attirer loin de la ville. Ils commencèrent à frapper à mort parmi le peuple comme les autres fois, sur les routes dont l'une monte à Béthel et l'autre à Guibea par la campagne, et ils tuèrent environ trente hommes d'Israël.
Les fils de Benjamin disaient: Les voilà battus devant nous comme auparavant! Mais les enfants d'Israël disaient: Fuyons, et attirons-les loin de la ville dans les chemins.
Tous les hommes d'Israël quittèrent leur position, et se rangèrent à Baal-Thamar; et l'embuscade d'Israël s'élança du lieu où elle était, de Maaré-Guibea.
Dix mille hommes choisis sur tout Israël arrivèrent devant Guibea. Le combat fut rude, et les Benjamites ne se doutaient pas du désastre qu'ils allaient éprouver.
L'Eternel battit Benjamin devant Israël, et les enfants d'Israël tuèrent ce jour-là vingt-cinq mille et cent hommes de Benjamin, tous tirant l'épée.
Les fils de Benjamin regardaient comme battus les hommes d'Israël, qui cédaient du terrain à Benjamin et se reposaient sur l'embuscade qu'ils avaient placée contre Guibea.
Les gens en embuscade se jetèrent promptement sur Guibea, ils se portèrent en avant et frappèrent toute la ville du tranchant de l'épée.
Suivant un signal convenu avec les hommes d'Israël, ceux de l'embuscade devaient faire monter de la ville une épaisse fumée.
Les hommes d'Israël firent alors volte-face dans la bataille. Les Benjamites leur avaient tué déjà environ trente hommes, et ils disaient: Certainement les voilà battus devant nous comme dans le premier combat!
Cependant une épaisse colonne de fumée commençait à s'élever de la ville. Les Benjamites regardèrent derrière eux; et voici, de la ville entière les flammes montaient vers le ciel.
Les hommes d'Israël avaient fait volte-face; et ceux de Benjamin furent épouvantés, en voyant le désastre qui allait les atteindre.
Ils tournèrent le dos devant les hommes d'Israël, et s'enfuirent par le chemin du désert. Mais les assaillants s'attachèrent à leurs pas, et ils détruisirent pendant le trajet ceux qui étaient sortis des villes.
Ils enveloppèrent Benjamin, le poursuivirent, l'écrasèrent dès qu'il voulait se reposer, jusqu'en face de Guibea du côté du soleil levant.
Il tomba dix-huit mille hommes de Benjamin, tous vaillants.
Parmi ceux qui tournèrent le dos pour s'enfuir vers le désert au rocher de Rimmon, les hommes d'Israël en firent périr cinq mille sur les routes; ils les poursuivirent jusqu'à Guideom, et ils en tuèrent deux mille.
Le nombre total des Benjamites qui périrent ce jour-là fut de vingt-cinq mille hommes tirant l'épée, tous vaillants.
Six cents hommes, qui avaient tourné le dos et qui s'étaient enfuis vers le désert au rocher de Rimmon, demeurèrent là pendant quatre mois.
Les hommes d'Israël revinrent vers les fils de Benjamin, et ils les frappèrent du tranchant de l'épée, depuis les hommes des villes jusqu'au bétail, et tout ce que l'on trouva. Ils mirent aussi le feu à toutes les villes qui existaient.
Alors Josué appela les Rubénites, les Gadites et la demi-tribu de Manassé.
Il leur dit: Vous avez observé tout ce que vous a prescrit Moïse, serviteur de l'Eternel, et vous avez obéi à ma voix dans tout ce que je vous ai ordonné.
Vous n'avez point abandonné vos frères, depuis un long espace de temps jusqu'à ce jour; et vous avez gardé les ordres, les commandements de l'Eternel, votre Dieu.
Maintenant que l'Eternel, votre Dieu, a accordé du repos à vos frères, comme il le leur avait dit, retournez et allez vers vos tentes, dans le pays qui vous appartient, et que Moïse, serviteur de l'Eternel, vous a donné de l'autre côté du Jourdain.
Ayez soin seulement d'observer et de mettre en pratique les ordonnances et les lois que vous a prescrites Moïse, serviteur de l'Eternel: aimez l'Eternel, votre Dieu, marchez dans toutes ses voies, gardez ses commandements, attachez-vous à lui, et servez-le de tout votre coeur et de toute votre âme.
Et Josué les bénit et les renvoya, et ils s'en allèrent vers leurs tentes.
Moïse avait donné à une moitié de la tribu de Manassé un héritage en Basan, et Josué donna à l'autre moitié un héritage auprès de ses frères en deçà du Jourdain, à l'occident. Lorsque Josué les renvoya vers leurs tentes, il les bénit,
et leur dit: Vous retournez à vos tentes avec de grandes richesses, avec des troupeaux fort nombreux, et avec une quantité considérable d'argent, d'or, d'airain, de fer, et de vêtements. Partagez avec vos frères le butin de vos ennemis.
Les fils de Ruben, les fils de Gad, et la demi-tribu de Manassé, s'en retournèrent, après avoir quitté les enfants d'Israël à Silo, dans le pays de Canaan, pour aller dans le pays de Galaad, qui était leur propriété et où ils s'étaient établis comme l'Eternel l'avait ordonné par Moïse.
Quand ils furent arrivés aux districts du Jourdain qui appartiennent au pays de Canaan, les fils de Ruben, les fils de Gad et la demi-tribu de Manassé, y bâtirent un autel sur le Jourdain, un autel dont la grandeur frappait les regards.
Les enfants d'Israël apprirent que l'on disait: Voici, les fils de Ruben, les fils de Gad et la demi-tribu de Manassé, ont bâti un autel en face du pays de Canaan, dans les districts du Jourdain, du côté des enfants d'Israël.
Lorsque les enfants d'Israël eurent appris cela, toute l'assemblée des enfants d'Israël se réunit à Silo, pour monter contre eux et leur faire la guerre.
Les enfants d'Israël envoyèrent auprès des fils de Ruben, des fils de Gad et de la demi-tribu de Manassé, au pays de Galaad, Phinées, fils du sacrificateur Eléazar,
et dix princes avec lui, un prince par maison paternelle pour chacune des tribus d'Israël; tous étaient chefs de maison paternelle parmi les milliers d'Israël.
Ils se rendirent auprès des fils de Ruben, des fils de Gad et de la demi-tribu de Manassé, au pays de Galaad, et ils leur adressèrent la parole, en disant:
Ainsi parle toute l'assemblée de l'Eternel: Que signifie cette infidélité que vous avez commise envers le Dieu d'Israël, et pourquoi vous détournez-vous maintenant de l'Eternel, en vous bâtissant un autel pour vous révolter aujourd'hui contre l'Eternel?
Regardons-nous comme peu de chose le crime de Peor, dont nous n'avons pas jusqu'à présent enlevé la tache de dessus nous, malgré la plaie qu'il attira sur l'assemblée de l'Eternel?
Et vous vous détournez aujourd'hui de l'Eternel! Si vous vous révoltez aujourd'hui contre l'Eternel, demain il s'irritera contre toute l'assemblée d'Israël.
Si vous tenez pour impur le pays qui est votre propriété, passez dans le pays qui est la propriété de l'Eternel, où est fixée la demeure de l'Eternel, et établissez-vous au milieu de nous; mais ne vous révoltez pas contre l'Eternel et ne vous séparez pas de nous, en vous bâtissant un autel, outre l'autel de l'Eternel, notre Dieu.
Acan, fils de Zérach, ne commit-il pas une infidélité au sujet des choses dévouées par interdit, et la colère de l'Eternel ne s'enflamma-t-elle pas contre toute l'assemblée d'Israël? Il ne fut pas le seul qui périt à cause de son crime.
Les fils de Ruben, les fils de Gad et la demi-tribu de Manassé, répondirent ainsi aux chefs des milliers d'Israël:
Dieu, Dieu, l'Eternel, Dieu, Dieu, l'Eternel le sait, et Israël le saura! Si c'est par rébellion et par infidélité envers l'Eternel, ne viens point à notre aide en ce jour!
Si nous nous sommes bâti un autel pour nous détourner de l'Eternel, si c'est pour y présenter des holocaustes et des offrandes, et si c'est pour y faire des sacrifices d'actions de grâces, que l'Eternel en demande compte!
C'est bien plutôt par une sorte d'inquiétude que nous avons fait cela, en pensant que vos fils diraient un jour à nos fils: Qu'y a-t-il de commun entre vous et l'Eternel, le Dieu d'Israël?
L'Eternel a mis le Jourdain pour limite entre nous et vous, fils de Ruben et fils de Gad; vous n'avez point de part à l'Eternel! Et vos fils seraient ainsi cause que nos fils cesseraient de craindre l'Eternel.
C'est pourquoi nous avons dit: Bâtissons-nous donc un autel, non pour des holocaustes et pour des sacrifices,
mais comme un témoin entre nous et vous, entre nos descendants et les vôtres, que nous voulons servir l'Eternel devant sa face par nos holocaustes et par nos sacrifices d'expiation et d'actions de grâces, afin que vos fils ne disent pas un jour à nos fils: Vous n'avez point de part à l'Eternel!
Nous avons dit: S'ils tiennent dans l'avenir ce langage à nous ou à nos descendants, nous répondrons: Voyez la forme de l'autel de l'Eternel, qu'ont fait nos pères, non pour des holocaustes et pour des sacrifices, mais comme témoin entre nous et vous.
Loin de nous la pensée de nous révolter contre l'Eternel et de nous détourner aujourd'hui de l'Eternel, en bâtissant un autel pour des holocaustes, pour des offrandes et pour des sacrifices, outre l'autel de l'Eternel, notre Dieu, qui est devant sa demeure!
Lorsque le sacrificateur Phinées, et les princes de l'assemblée, les chefs des milliers d'Israël, qui étaient avec lui, eurent entendu les paroles que prononcèrent les fils de Ruben, les fils de Gad et les fils de Manassé, ils furent satisfaits.
Et Phinées, fils du sacrificateur Eléazar, dit aux fils de Ruben, aux fils de Gad, et aux fils de Manassé: Nous reconnaissons maintenant que l'Eternel est au milieu de nous, puisque vous n'avez point commis cette infidélité contre l'Eternel; vous avez ainsi délivré les enfants d'Israël de la main de l'Eternel.
Phinées, fils du sacrificateur Eléazar, et les princes, quittèrent les fils de Ruben et les fils de Gad, et revinrent du pays de Galaad dans le pays de Canaan, auprès des enfants d'Israël, auxquels ils firent un rapport.
Les enfants d'Israël furent satisfaits; ils bénirent Dieu, et ne parlèrent plus de monter en armes pour ravager le pays qu'habitaient les fils de Ruben et les fils de Gad.
Les fils de Ruben et les fils de Gad appelèrent l'autel Ed, car, dirent-ils, il est témoin entre nous que l'Eternel est Dieu.
Les hommes d'Ephraïm dirent à Gédéon: Que signifie cette manière d'agir envers nous? pourquoi ne pas nous avoir appelés, quand tu es allé combattre Madian? Et ils eurent avec lui une violente querelle.
Gédéon leur répondit: Qu'ai-je fait en comparaison de vous? Le grappillage d'Ephraïm ne vaut-il pas mieux que la vendange d'Abiézer?
C'est entre vos mains que Dieu a livré les chefs de Madian, Oreb et Zeeb. Qu'ai-je donc pu faire en comparaison de vous? Lorsqu'il eut ainsi parlé, leur colère contre lui s'apaisa.
Gédéon arriva au Jourdain, et il le passa, lui et les trois cents hommes qui étaient avec lui, fatigués, mais poursuivant toujours.
Il dit aux gens de Succoth: Donnez, je vous prie, quelques pains au peuple qui m'accompagne, car ils sont fatigués, et je suis à la poursuite de Zébach et de Tsalmunna, rois de Madian.
Les chefs de Succoth répondirent: La main de Zébach et de Tsalmunna est-elle déjà en ton pouvoir, pour que nous donnions du pain à ton armée?
Et Gédéon dit: Eh bien! lorsque l'Eternel aura livré entre mes mains Zébach et Tsalmunna, je broierai votre chair avec des épines du désert et avec des chardons.
De là il monta à Penuel, et il fit aux gens de Penuel la même demande. Ils lui répondirent comme avaient répondu ceux de Succoth.
Et il dit aussi aux gens de Penuel: Quand je reviendrai en paix, je renverserai cette tour.
Zébach et Tsalmunna étaient à Karkor et leur armée avec eux, environ quinze mille hommes, tous ceux qui étaient restés de l'armée entière des fils de l'Orient; cent vingt mille hommes tirant l'épée avaient été tués.
Gédéon monta par le chemin de ceux qui habitent sous les tentes, à l'orient de Nobach et de Jogbeha, et il battit l'armée qui se croyait en sûreté.
Zébach et Tsalmunna prirent la fuite; Gédéon les poursuivit, il s'empara des deux rois de Madian, Zébach et Tsalmunna, et il mit en déroute toute l'armée.
Gédéon, fils de Joas, revint de la bataille par la montée de Hérès.
Il saisit d'entre les gens de Succoth un jeune homme qu'il interrogea, et qui lui mit par écrit les noms des chefs et des anciens de Succoth, soixante-dix-sept hommes.
Puis il vint auprès des gens de Succoth, et dit: Voici Zébach et Tsalmunna, au sujet desquels vous m'avez insulté, en disant: La main de Zébach et de Tsalmunna est-elle déjà en ton pouvoir, pour que nous donnions du pain à tes hommes fatigués?
Et il prit les anciens de la ville, et châtia les gens de Succoth avec des épines du désert et avec des chardons.
Il renversa aussi la tour de Penuel, et tua les gens de la ville.
Il dit à Zébach et à Tsalmunna: Comment étaient les hommes que vous avez tués au Thabor? Ils répondirent: Ils étaient comme toi, chacun avait l'air d'un fils de roi.
Il dit: C'étaient mes frères, fils de ma mère. L'Eternel est vivant! si vous les eussiez laissés vivre, je ne vous tuerais pas.
Et il dit à Jéther, son premier-né: Lève-toi, tue-les! Mais le jeune homme ne tira point son épée, parce qu'il avait peur, car il était encore un enfant.
Zébach et Tsalmunna dirent: Lève-toi toi-même, et tue-nous! car tel est l'homme, telle est sa force. Et Gédéon se leva, et tua Zébach et Tsalmunna. Il prit ensuite les croissants qui étaient aux cous de leurs chameaux.
Les hommes d'Israël dirent à Gédéon: Domine sur nous, et toi, et ton fils, et le fils de ton fils, car tu nous as délivrés de la main de Madian.
Gédéon leur dit: Je ne dominerai point sur vous, et mes fils ne domineront point sur vous; c'est l'Eternel qui dominera sur vous.
Gédéon leur dit: J'ai une demande à vous faire: donnez-moi chacun les anneaux que vous avez eus pour butin. -Les ennemis avaient des anneaux d'or, car ils étaient Ismaélites. -
Ils dirent: Nous les donnerons volontiers. Et ils étendirent un manteau, sur lequel chacun jeta les anneaux de son butin.
Le poids des anneaux d'or que demanda Gédéon fut de mille sept cents sicles d'or, sans les croissants, les pendants d'oreilles, et les vêtements de pourpre que portaient les rois de Madian, et sans les colliers qui étaient aux cous de leurs chameaux.
Gédéon en fit un éphod, et il le plaça dans sa ville, à Ophra, où il devint l'objet des prostitutions de tout Israël; et il fut un piège pour Gédéon et pour sa maison.
Madian fut humilié devant les enfants d'Israël, et il ne leva plus la tête. Et le pays fut en repos pendant quarante ans, durant la vie de Gédéon.
Jerubbaal, fils de Joas, s'en retourna, et demeura dans sa maison.
Gédéon eut soixante-dix fils, issus de lui, car il eut plusieurs femmes.
Sa concubine, qui était à Sichem, lui enfanta aussi un fils, à qui on donna le nom d'Abimélec.
Gédéon, fils de Joas, mourut après une heureuse vieillesse; et il fut enterré dans le sépulcre de Joas, son père, à Ophra, qui appartenait à la famille d'Abiézer.
Lorsque Gédéon fut mort, les enfants d'Israël recommencèrent à se prostituer aux Baals, et ils prirent Baal-Berith pour leur dieu.
Les enfants d'Israël ne se souvinrent point de l'Eternel, leur Dieu, qui les avait délivrés de la main de tous les ennemis qui les entouraient.
Et ils n'eurent point d'attachement pour la maison de Jerubbaal, de Gédéon, après tout le bien qu'il avait fait à Israël.
Alors Josué appela les Rubénites, les Gadites et la demi-tribu de Manassé.
Il leur dit: Vous avez observé tout ce que vous a prescrit Moïse, serviteur de l'Eternel, et vous avez obéi à ma voix dans tout ce que je vous ai ordonné.
Vous n'avez point abandonné vos frères, depuis un long espace de temps jusqu'à ce jour; et vous avez gardé les ordres, les commandements de l'Eternel, votre Dieu.
Maintenant que l'Eternel, votre Dieu, a accordé du repos à vos frères, comme il le leur avait dit, retournez et allez vers vos tentes, dans le pays qui vous appartient, et que Moïse, serviteur de l'Eternel, vous a donné de l'autre côté du Jourdain.
Ayez soin seulement d'observer et de mettre en pratique les ordonnances et les lois que vous a prescrites Moïse, serviteur de l'Eternel: aimez l'Eternel, votre Dieu, marchez dans toutes ses voies, gardez ses commandements, attachez-vous à lui, et servez-le de tout votre coeur et de toute votre âme.
Et Josué les bénit et les renvoya, et ils s'en allèrent vers leurs tentes.
Moïse avait donné à une moitié de la tribu de Manassé un héritage en Basan, et Josué donna à l'autre moitié un héritage auprès de ses frères en deçà du Jourdain, à l'occident. Lorsque Josué les renvoya vers leurs tentes, il les bénit,
et leur dit: Vous retournez à vos tentes avec de grandes richesses, avec des troupeaux fort nombreux, et avec une quantité considérable d'argent, d'or, d'airain, de fer, et de vêtements. Partagez avec vos frères le butin de vos ennemis.
Les fils de Ruben, les fils de Gad, et la demi-tribu de Manassé, s'en retournèrent, après avoir quitté les enfants d'Israël à Silo, dans le pays de Canaan, pour aller dans le pays de Galaad, qui était leur propriété et où ils s'étaient établis comme l'Eternel l'avait ordonné par Moïse.
Quand ils furent arrivés aux districts du Jourdain qui appartiennent au pays de Canaan, les fils de Ruben, les fils de Gad et la demi-tribu de Manassé, y bâtirent un autel sur le Jourdain, un autel dont la grandeur frappait les regards.
Les enfants d'Israël apprirent que l'on disait: Voici, les fils de Ruben, les fils de Gad et la demi-tribu de Manassé, ont bâti un autel en face du pays de Canaan, dans les districts du Jourdain, du côté des enfants d'Israël.
Lorsque les enfants d'Israël eurent appris cela, toute l'assemblée des enfants d'Israël se réunit à Silo, pour monter contre eux et leur faire la guerre.
Les enfants d'Israël envoyèrent auprès des fils de Ruben, des fils de Gad et de la demi-tribu de Manassé, au pays de Galaad, Phinées, fils du sacrificateur Eléazar,
et dix princes avec lui, un prince par maison paternelle pour chacune des tribus d'Israël; tous étaient chefs de maison paternelle parmi les milliers d'Israël.
Ils se rendirent auprès des fils de Ruben, des fils de Gad et de la demi-tribu de Manassé, au pays de Galaad, et ils leur adressèrent la parole, en disant:
Ainsi parle toute l'assemblée de l'Eternel: Que signifie cette infidélité que vous avez commise envers le Dieu d'Israël, et pourquoi vous détournez-vous maintenant de l'Eternel, en vous bâtissant un autel pour vous révolter aujourd'hui contre l'Eternel?
Regardons-nous comme peu de chose le crime de Peor, dont nous n'avons pas jusqu'à présent enlevé la tache de dessus nous, malgré la plaie qu'il attira sur l'assemblée de l'Eternel?
Et vous vous détournez aujourd'hui de l'Eternel! Si vous vous révoltez aujourd'hui contre l'Eternel, demain il s'irritera contre toute l'assemblée d'Israël.
Si vous tenez pour impur le pays qui est votre propriété, passez dans le pays qui est la propriété de l'Eternel, où est fixée la demeure de l'Eternel, et établissez-vous au milieu de nous; mais ne vous révoltez pas contre l'Eternel et ne vous séparez pas de nous, en vous bâtissant un autel, outre l'autel de l'Eternel, notre Dieu.
Acan, fils de Zérach, ne commit-il pas une infidélité au sujet des choses dévouées par interdit, et la colère de l'Eternel ne s'enflamma-t-elle pas contre toute l'assemblée d'Israël? Il ne fut pas le seul qui périt à cause de son crime.
Les fils de Ruben, les fils de Gad et la demi-tribu de Manassé, répondirent ainsi aux chefs des milliers d'Israël:
Dieu, Dieu, l'Eternel, Dieu, Dieu, l'Eternel le sait, et Israël le saura! Si c'est par rébellion et par infidélité envers l'Eternel, ne viens point à notre aide en ce jour!
Si nous nous sommes bâti un autel pour nous détourner de l'Eternel, si c'est pour y présenter des holocaustes et des offrandes, et si c'est pour y faire des sacrifices d'actions de grâces, que l'Eternel en demande compte!
C'est bien plutôt par une sorte d'inquiétude que nous avons fait cela, en pensant que vos fils diraient un jour à nos fils: Qu'y a-t-il de commun entre vous et l'Eternel, le Dieu d'Israël?
L'Eternel a mis le Jourdain pour limite entre nous et vous, fils de Ruben et fils de Gad; vous n'avez point de part à l'Eternel! Et vos fils seraient ainsi cause que nos fils cesseraient de craindre l'Eternel.
C'est pourquoi nous avons dit: Bâtissons-nous donc un autel, non pour des holocaustes et pour des sacrifices,
mais comme un témoin entre nous et vous, entre nos descendants et les vôtres, que nous voulons servir l'Eternel devant sa face par nos holocaustes et par nos sacrifices d'expiation et d'actions de grâces, afin que vos fils ne disent pas un jour à nos fils: Vous n'avez point de part à l'Eternel!
Nous avons dit: S'ils tiennent dans l'avenir ce langage à nous ou à nos descendants, nous répondrons: Voyez la forme de l'autel de l'Eternel, qu'ont fait nos pères, non pour des holocaustes et pour des sacrifices, mais comme témoin entre nous et vous.
Loin de nous la pensée de nous révolter contre l'Eternel et de nous détourner aujourd'hui de l'Eternel, en bâtissant un autel pour des holocaustes, pour des offrandes et pour des sacrifices, outre l'autel de l'Eternel, notre Dieu, qui est devant sa demeure!
Lorsque le sacrificateur Phinées, et les princes de l'assemblée, les chefs des milliers d'Israël, qui étaient avec lui, eurent entendu les paroles que prononcèrent les fils de Ruben, les fils de Gad et les fils de Manassé, ils furent satisfaits.
Et Phinées, fils du sacrificateur Eléazar, dit aux fils de Ruben, aux fils de Gad, et aux fils de Manassé: Nous reconnaissons maintenant que l'Eternel est au milieu de nous, puisque vous n'avez point commis cette infidélité contre l'Eternel; vous avez ainsi délivré les enfants d'Israël de la main de l'Eternel.
Phinées, fils du sacrificateur Eléazar, et les princes, quittèrent les fils de Ruben et les fils de Gad, et revinrent du pays de Galaad dans le pays de Canaan, auprès des enfants d'Israël, auxquels ils firent un rapport.
Les enfants d'Israël furent satisfaits; ils bénirent Dieu, et ne parlèrent plus de monter en armes pour ravager le pays qu'habitaient les fils de Ruben et les fils de Gad.
Les fils de Ruben et les fils de Gad appelèrent l'autel Ed, car, dirent-ils, il est témoin entre nous que l'Eternel est Dieu.
Tous les enfants d'Israël sortirent, depuis Dan jusqu'à Beer-Schéba et au pays de Galaad, et l'assemblée se réunit comme un seul homme devant l'Eternel, à Mitspa.
Les chefs de tout le peuple, toutes les tribus d'Israël, se présentèrent dans l'assemblée du peuple de Dieu: quatre cent mille hommes de pied, tirant l'épée.
Et les fils de Benjamin apprirent que les enfants d'Israël étaient montés à Mitspa. Les enfants d'Israël dirent: Parlez, comment ce crime a-t-il été commis?
Alors le Lévite, le mari de la femme qui avait été tuée, prit la parole, et dit: J'étais arrivé, avec ma concubine, à Guibea de Benjamin, pour y passer la nuit.
Les habitants de Guibea se sont soulevés contre moi, et ont entouré pendant la nuit la maison où j'étais. Ils avaient l'intention de me tuer, et ils ont fait violence à ma concubine, et elle est morte.
J'ai saisi ma concubine, et je l'ai coupée en morceaux, que j'ai envoyés dans tout le territoire de l'héritage d'Israël; car ils ont commis un crime et une infamie en Israël.
Vous voici tous, enfants d'Israël; consultez-vous, et prenez ici une décision!
Tout le peuple se leva comme un seul homme, en disant: Nul de nous n'ira dans sa tente, et personne ne retournera dans sa maison.
Voici maintenant ce que nous ferons à Guibea: Nous marcherons contre elle d'après le sort.
Nous prendrons dans toutes les tribus d'Israël dix hommes sur cent, cent sur mille, et mille sur dix mille; ils iront chercher des vivres pour le peuple, afin qu'à leur retour on traite Guibea de Benjamin selon toute l'infamie qu'elle a commise en Israël.
Ainsi tous les hommes d'Israël s'assemblèrent contre la ville, unis comme un seul homme.
Les tribus d'Israël envoyèrent des hommes vers toutes les familles de Benjamin, pour dire: Qu'est-ce que ce crime qui s'est commis parmi vous?
Livrez maintenant les gens pervers qui sont à Guibea, afin que nous les fassions mourir et que nous ôtions le mal du milieu d'Israël. Mais les Benjamites ne voulurent point écouter la voix de leurs frères, les enfants d'Israël.
Les Benjamites sortirent de leurs villes, et s'assemblèrent à Guibea, pour combattre les enfants d'Israël.
Le dénombrement que l'on fit en ce jour des Benjamites sortis des villes fut de vingt-six mille hommes, tirant l'épée, sans compter les habitants de Guibea formant sept cents hommes d'élite.
Parmi tout ce peuple, il y avait sept cents hommes d'élite qui ne se servaient pas de la main droite; tous ceux-là pouvaient, en lançant une pierre avec la fronde, viser à un cheveu sans le manquer.
On fit aussi le dénombrement des hommes d'Israël, non compris ceux de Benjamin, et l'on en trouva quatre cent mille tirant l'épée, tous gens de guerre.
Et les enfants d'Israël se levèrent, montèrent à Béthel, et consultèrent Dieu, en disant: Qui de nous montera le premier pour combattre les fils de Benjamin? l'Eternel répondit: Juda montera le premier.
Dès le matin, les enfants d'Israël se mirent en marche, et ils campèrent près de Guibea.
Et les hommes d'Israël s'avancèrent pour combattre ceux de Benjamin, et ils se rangèrent en bataille contre eux devant Guibea.
Les fils de Benjamin sortirent de Guibea, et ils étendirent sur le sol ce jour-là vingt-deux mille hommes d'Israël.
Le peuple, les hommes d'Israël reprirent courage, et ils se rangèrent de nouveau en bataille dans le lieu où ils s'étaient placés le premier jour.
Et les enfants d'Israël montèrent, et ils pleurèrent devant l'Eternel jusqu'au soir; ils consultèrent l'Eternel, en disant: Dois-je m'avancer encore pour combattre les fils de Benjamin, mon frère? L'Eternel répondit: Montez contre lui.
Les enfants d'Israël s'avancèrent contre les fils de Benjamin, le second jour.
Et ce même jour, les Benjamites sortirent de Guibea à leur rencontre, et ils étendirent encore sur le sol dix-huit mille hommes des enfants d'Israël, tous tirant l'épée.
Tous les enfants d'Israël et tout le peuple montèrent et vinrent à Béthel; ils pleurèrent et restèrent là devant l'Eternel, ils jeûnèrent en ce jour jusqu'au soir, et ils offrirent des holocaustes et des sacrifices d'actions de grâces devant l'Eternel.
Et les enfants d'Israël consultèrent l'Eternel, -c'était là que se trouvait alors l'arche de l'alliance de Dieu,
et c'était Phinées, fils d'Eléazar, fils d'Aaron, qui se tenait à cette époque en présence de Dieu, -et ils dirent: Dois-je marcher encore pour combattre les fils de Benjamin, mon frère, ou dois-je m'en abstenir? L'Eternel répondit: Montez, car demain je les livrerai entre vos mains.
Alors Israël plaça une embuscade autour de Guibea.
Les enfants d'Israël montèrent contre les fils de Benjamin, le troisième jour, et ils se rangèrent en bataille devant Guibea, comme les autres fois.
Et les fils de Benjamin sortirent à la rencontre du peuple, et ils se laissèrent attirer loin de la ville. Ils commencèrent à frapper à mort parmi le peuple comme les autres fois, sur les routes dont l'une monte à Béthel et l'autre à Guibea par la campagne, et ils tuèrent environ trente hommes d'Israël.
Les fils de Benjamin disaient: Les voilà battus devant nous comme auparavant! Mais les enfants d'Israël disaient: Fuyons, et attirons-les loin de la ville dans les chemins.
Tous les hommes d'Israël quittèrent leur position, et se rangèrent à Baal-Thamar; et l'embuscade d'Israël s'élança du lieu où elle était, de Maaré-Guibea.
Dix mille hommes choisis sur tout Israël arrivèrent devant Guibea. Le combat fut rude, et les Benjamites ne se doutaient pas du désastre qu'ils allaient éprouver.
L'Eternel battit Benjamin devant Israël, et les enfants d'Israël tuèrent ce jour-là vingt-cinq mille et cent hommes de Benjamin, tous tirant l'épée.
Les fils de Benjamin regardaient comme battus les hommes d'Israël, qui cédaient du terrain à Benjamin et se reposaient sur l'embuscade qu'ils avaient placée contre Guibea.
Les gens en embuscade se jetèrent promptement sur Guibea, ils se portèrent en avant et frappèrent toute la ville du tranchant de l'épée.
Suivant un signal convenu avec les hommes d'Israël, ceux de l'embuscade devaient faire monter de la ville une épaisse fumée.
Les hommes d'Israël firent alors volte-face dans la bataille. Les Benjamites leur avaient tué déjà environ trente hommes, et ils disaient: Certainement les voilà battus devant nous comme dans le premier combat!
Cependant une épaisse colonne de fumée commençait à s'élever de la ville. Les Benjamites regardèrent derrière eux; et voici, de la ville entière les flammes montaient vers le ciel.
Les hommes d'Israël avaient fait volte-face; et ceux de Benjamin furent épouvantés, en voyant le désastre qui allait les atteindre.
Ils tournèrent le dos devant les hommes d'Israël, et s'enfuirent par le chemin du désert. Mais les assaillants s'attachèrent à leurs pas, et ils détruisirent pendant le trajet ceux qui étaient sortis des villes.
Ils enveloppèrent Benjamin, le poursuivirent, l'écrasèrent dès qu'il voulait se reposer, jusqu'en face de Guibea du côté du soleil levant.
Il tomba dix-huit mille hommes de Benjamin, tous vaillants.
Parmi ceux qui tournèrent le dos pour s'enfuir vers le désert au rocher de Rimmon, les hommes d'Israël en firent périr cinq mille sur les routes; ils les poursuivirent jusqu'à Guideom, et ils en tuèrent deux mille.
Le nombre total des Benjamites qui périrent ce jour-là fut de vingt-cinq mille hommes tirant l'épée, tous vaillants.
Six cents hommes, qui avaient tourné le dos et qui s'étaient enfuis vers le désert au rocher de Rimmon, demeurèrent là pendant quatre mois.
Les hommes d'Israël revinrent vers les fils de Benjamin, et ils les frappèrent du tranchant de l'épée, depuis les hommes des villes jusqu'au bétail, et tout ce que l'on trouva. Ils mirent aussi le feu à toutes les villes qui existaient.
Alors Josué appela les Rubénites, les Gadites et la demi-tribu de Manassé.
Il leur dit: Vous avez observé tout ce que vous a prescrit Moïse, serviteur de l'Eternel, et vous avez obéi à ma voix dans tout ce que je vous ai ordonné.
Vous n'avez point abandonné vos frères, depuis un long espace de temps jusqu'à ce jour; et vous avez gardé les ordres, les commandements de l'Eternel, votre Dieu.
Maintenant que l'Eternel, votre Dieu, a accordé du repos à vos frères, comme il le leur avait dit, retournez et allez vers vos tentes, dans le pays qui vous appartient, et que Moïse, serviteur de l'Eternel, vous a donné de l'autre côté du Jourdain.
Ayez soin seulement d'observer et de mettre en pratique les ordonnances et les lois que vous a prescrites Moïse, serviteur de l'Eternel: aimez l'Eternel, votre Dieu, marchez dans toutes ses voies, gardez ses commandements, attachez-vous à lui, et servez-le de tout votre coeur et de toute votre âme.
Et Josué les bénit et les renvoya, et ils s'en allèrent vers leurs tentes.
Moïse avait donné à une moitié de la tribu de Manassé un héritage en Basan, et Josué donna à l'autre moitié un héritage auprès de ses frères en deçà du Jourdain, à l'occident. Lorsque Josué les renvoya vers leurs tentes, il les bénit,
et leur dit: Vous retournez à vos tentes avec de grandes richesses, avec des troupeaux fort nombreux, et avec une quantité considérable d'argent, d'or, d'airain, de fer, et de vêtements. Partagez avec vos frères le butin de vos ennemis.
Les fils de Ruben, les fils de Gad, et la demi-tribu de Manassé, s'en retournèrent, après avoir quitté les enfants d'Israël à Silo, dans le pays de Canaan, pour aller dans le pays de Galaad, qui était leur propriété et où ils s'étaient établis comme l'Eternel l'avait ordonné par Moïse.
Quand ils furent arrivés aux districts du Jourdain qui appartiennent au pays de Canaan, les fils de Ruben, les fils de Gad et la demi-tribu de Manassé, y bâtirent un autel sur le Jourdain, un autel dont la grandeur frappait les regards.
Les enfants d'Israël apprirent que l'on disait: Voici, les fils de Ruben, les fils de Gad et la demi-tribu de Manassé, ont bâti un autel en face du pays de Canaan, dans les districts du Jourdain, du côté des enfants d'Israël.
Lorsque les enfants d'Israël eurent appris cela, toute l'assemblée des enfants d'Israël se réunit à Silo, pour monter contre eux et leur faire la guerre.
Les enfants d'Israël envoyèrent auprès des fils de Ruben, des fils de Gad et de la demi-tribu de Manassé, au pays de Galaad, Phinées, fils du sacrificateur Eléazar,
et dix princes avec lui, un prince par maison paternelle pour chacune des tribus d'Israël; tous étaient chefs de maison paternelle parmi les milliers d'Israël.
Ils se rendirent auprès des fils de Ruben, des fils de Gad et de la demi-tribu de Manassé, au pays de Galaad, et ils leur adressèrent la parole, en disant:
Ainsi parle toute l'assemblée de l'Eternel: Que signifie cette infidélité que vous avez commise envers le Dieu d'Israël, et pourquoi vous détournez-vous maintenant de l'Eternel, en vous bâtissant un autel pour vous révolter aujourd'hui contre l'Eternel?
Regardons-nous comme peu de chose le crime de Peor, dont nous n'avons pas jusqu'à présent enlevé la tache de dessus nous, malgré la plaie qu'il attira sur l'assemblée de l'Eternel?
Et vous vous détournez aujourd'hui de l'Eternel! Si vous vous révoltez aujourd'hui contre l'Eternel, demain il s'irritera contre toute l'assemblée d'Israël.
Si vous tenez pour impur le pays qui est votre propriété, passez dans le pays qui est la propriété de l'Eternel, où est fixée la demeure de l'Eternel, et établissez-vous au milieu de nous; mais ne vous révoltez pas contre l'Eternel et ne vous séparez pas de nous, en vous bâtissant un autel, outre l'autel de l'Eternel, notre Dieu.
Acan, fils de Zérach, ne commit-il pas une infidélité au sujet des choses dévouées par interdit, et la colère de l'Eternel ne s'enflamma-t-elle pas contre toute l'assemblée d'Israël? Il ne fut pas le seul qui périt à cause de son crime.
Les fils de Ruben, les fils de Gad et la demi-tribu de Manassé, répondirent ainsi aux chefs des milliers d'Israël:
Dieu, Dieu, l'Eternel, Dieu, Dieu, l'Eternel le sait, et Israël le saura! Si c'est par rébellion et par infidélité envers l'Eternel, ne viens point à notre aide en ce jour!
Si nous nous sommes bâti un autel pour nous détourner de l'Eternel, si c'est pour y présenter des holocaustes et des offrandes, et si c'est pour y faire des sacrifices d'actions de grâces, que l'Eternel en demande compte!
C'est bien plutôt par une sorte d'inquiétude que nous avons fait cela, en pensant que vos fils diraient un jour à nos fils: Qu'y a-t-il de commun entre vous et l'Eternel, le Dieu d'Israël?
L'Eternel a mis le Jourdain pour limite entre nous et vous, fils de Ruben et fils de Gad; vous n'avez point de part à l'Eternel! Et vos fils seraient ainsi cause que nos fils cesseraient de craindre l'Eternel.
C'est pourquoi nous avons dit: Bâtissons-nous donc un autel, non pour des holocaustes et pour des sacrifices,
mais comme un témoin entre nous et vous, entre nos descendants et les vôtres, que nous voulons servir l'Eternel devant sa face par nos holocaustes et par nos sacrifices d'expiation et d'actions de grâces, afin que vos fils ne disent pas un jour à nos fils: Vous n'avez point de part à l'Eternel!
Nous avons dit: S'ils tiennent dans l'avenir ce langage à nous ou à nos descendants, nous répondrons: Voyez la forme de l'autel de l'Eternel, qu'ont fait nos pères, non pour des holocaustes et pour des sacrifices, mais comme témoin entre nous et vous.
Loin de nous la pensée de nous révolter contre l'Eternel et de nous détourner aujourd'hui de l'Eternel, en bâtissant un autel pour des holocaustes, pour des offrandes et pour des sacrifices, outre l'autel de l'Eternel, notre Dieu, qui est devant sa demeure!
Lorsque le sacrificateur Phinées, et les princes de l'assemblée, les chefs des milliers d'Israël, qui étaient avec lui, eurent entendu les paroles que prononcèrent les fils de Ruben, les fils de Gad et les fils de Manassé, ils furent satisfaits.
Et Phinées, fils du sacrificateur Eléazar, dit aux fils de Ruben, aux fils de Gad, et aux fils de Manassé: Nous reconnaissons maintenant que l'Eternel est au milieu de nous, puisque vous n'avez point commis cette infidélité contre l'Eternel; vous avez ainsi délivré les enfants d'Israël de la main de l'Eternel.
Phinées, fils du sacrificateur Eléazar, et les princes, quittèrent les fils de Ruben et les fils de Gad, et revinrent du pays de Galaad dans le pays de Canaan, auprès des enfants d'Israël, auxquels ils firent un rapport.
Les enfants d'Israël furent satisfaits; ils bénirent Dieu, et ne parlèrent plus de monter en armes pour ravager le pays qu'habitaient les fils de Ruben et les fils de Gad.
Les fils de Ruben et les fils de Gad appelèrent l'autel Ed, car, dirent-ils, il est témoin entre nous que l'Eternel est Dieu.
mais que, professant la vérité dans la charité, nous croissions à tous égards en celui qui est le chef, Christ.
C'est de lui, et grâce à tous les liens de son assistance, que tout le corps, bien coordonné et formant un solide assemblage, tire son accroissement selon la force qui convient à chacune de ses parties, et s'édifie lui-même dans la charité.
Devenez donc les imitateurs de Dieu, comme des enfants bien-aimés;
Si quelqu'un n'aime pas le Seigneur, qu'il soit anathème! Maranatha.
Hébron s'appelait autrefois Kirjath-Arba: Arba avait été l'homme le plus grand parmi les Anakim. Le pays fut dès lors en repos et sans guerre.