Louis Segond 1910
Versliste
des fils de Joab, Abdias, fils de Jehiel, et avec lui deux cent dix-huit mâles;
Matthania, Bakbukia, Abdias, Meschullam, Thalmon et Akkub, portiers, faisaient la garde aux seuils des portes.
Le jour où tu te tenais en face de lui, Le jour où des étrangers emmenaient captive son armée, Où des étrangers entraient dans ses portes, Et jetaient le sort sur Jérusalem, Toi aussi tu étais comme l'un d'eux.
La cinquième année du règne de Roboam, Schischak, roi d'Egypte, monta contre Jérusalem.
Il prit les trésors de la maison de l'Eternel et les trésors de la maison du roi, il prit tout. Il prit tous les boucliers d'or que Salomon avait faits.
Et l'Eternel excita contre Joram l'esprit des Philistins et des Arabes qui sont dans le voisinage des Ethiopiens.
Ils montèrent contre Juda, y firent une invasion, pillèrent toutes les richesses qui se trouvaient dans la maison du roi, et emmenèrent ses fils et ses femmes, de sorte qu'il ne lui resta d'autre fils que Joachaz, le plus jeune de ses fils.
Joas, roi d'Israël, prit à Beth-Schémesch Amatsia, roi de Juda, fils de Joas, fils d'Achazia. Il vint à Jérusalem, et fit une brèche de quatre cents coudées dans la muraille de Jérusalem, depuis la porte d'Ephraïm jusqu'à la porte de l'angle.
Il prit tout l'or et l'argent et tous les vases qui se trouvaient dans la maison de l'Eternel et dans les trésors de la maison du roi; il prit aussi des otages, et il retourna à Samarie.
Fuyez, tournez le dos, retirez-vous dans les cavernes, Habitants de Dedan! Car je fais venir le malheur sur Esaü, Le temps de son châtiment.
Si des vendangeurs viennent chez toi, Ne laissent-ils rien à grappiller? Si des voleurs viennent de nuit, Ils ne dévastent que ce qu'ils peuvent.
Mais moi, je dépouillerai Esaü, Je découvrirai ses retraites, Il ne pourra se cacher; Ses enfants, ses frères, ses voisins, périront, Et il ne sera plus.
La parole que l'Eternel prononça sur Babylone, sur le pays des Chaldéens, par Jérémie, le prophète:
Annoncez-le parmi les nations, publiez-le, élevez une bannière! Publiez-le, ne cachez rien! Dites: Babylone est prise! Bel est confondu, Merodac est brisé! Ses idoles sont confondues, ses idoles sont brisées!
Car une nation monte contre elle du septentrion, Elle réduira son pays en désert, Il n'y aura plus d'habitants; Hommes et bêtes fuient, s'en vont.
En ces jours, en ce temps-là, dit l'Eternel, Les enfants d'Israël et les enfants de Juda reviendront ensemble; Ils marcheront en pleurant, Et ils chercheront l'Eternel, leur Dieu.
Ils s'informeront du chemin de Sion, Ils tourneront vers elle leurs regards: Venez, attachez-vous à l'Eternel, Par une alliance éternelle qui ne soit jamais oubliée!
Mon peuple était un troupeau de brebis perdues; Leurs bergers les égaraient, les faisaient errer par les montagnes; Elles allaient des montagnes sur les collines, Oubliant leur bercail.
Tous ceux qui les trouvaient les dévoraient, Et leurs ennemis disaient: Nous ne sommes point coupables, Puisqu'ils ont péché contre l'Eternel, la demeure de la justice, Contre l'Eternel, l'espérance de leurs pères.
Fuyez de Babylone, sortez du pays des Chaldéens, Et soyez comme des boucs à la tête du troupeau!
Car voici, je vais susciter et faire monter contre Babylone Une multitude de grandes nations du pays du septentrion; Elles se rangeront en bataille contre elle, et s'en empareront; Leurs flèches sont comme un habile guerrier, Qui ne revient pas à vide.
Et la Chaldée sera livrée au pillage; Tous ceux qui la pilleront seront rassasiés, dit l'Eternel.
Oui, soyez dans la joie, dans l'allégresse, Vous qui avez pillé mon héritage! Oui, bondissez comme une génisse dans l'herbe, Hennissez comme des chevaux fougueux!
Votre mère est couverte de confusion, Celle qui vous a enfantés rougit de honte; Voici, elle est la dernière des nations, C'est un désert, une terre sèche et aride.
A cause de la colère de l'Eternel, elle ne sera plus habitée, Elle ne sera plus qu'une solitude. Tous ceux qui passeront près de Babylone Seront dans l'étonnement et siffleront sur toutes ses plaies.
Rangez-vous en bataille autour de Babylone, vous tous, archers! Tirez contre elle, n'épargnez pas les flèches! Car elle a péché contre l'Eternel.
Poussez de tous côtés contre elle un cri de guerre! Elle tend les mains; Ses fondements s'écroulent; Ses murs sont renversés. Car c'est la vengeance de l'Eternel. Vengez-vous sur elle! Faites-lui comme elle a fait!
Exterminez de Babylone celui qui sème, Et celui qui manie la faucille au temps de la moisson! Devant le glaive destructeur, Que chacun se tourne vers son peuple, Que chacun fuie vers son pays.
Israël est une brebis égarée, que les lions ont chassée; Le roi d'Assyrie l'a dévorée le premier; Et ce dernier lui a brisé les os, Nebucadnetsar, roi de Babylone.
C'est pourquoi ainsi parle l'Eternel des armées, le Dieu d'Israël: Voici, je châtierai le roi de Babylone et son pays, Comme j'ai châtié le roi d'Assyrie.
Je ramènerai Israël dans sa demeure; Il aura ses pâturages du Carmel et du Basan, Et son âme se rassasiera sur la montagne d'Ephraïm et dans Galaad.
En ces jours, en ce temps-là, dit l'Eternel, On cherchera l'iniquité d'Israël, et elle n'existera plus, Le péché de Juda, et il ne se trouvera plus; Car je pardonnerai au reste que j'aurai laissé.
Monte contre le pays doublement rebelle, Contre ses habitants, et châtie-les! Poursuis, massacre, extermine-les! dit l'Eternel, Exécute entièrement mes ordres!
Des cris de guerre retentissent dans le pays, Et le désastre est grand.
Eh quoi! il est rompu, brisé, le marteau de toute la terre! Babylone est détruite au milieu des nations!
Je t'ai tendu un piège, et tu as été prise, Babylone, A l'improviste; Tu as été atteinte, saisie, Parce que tu as lutté contre l'Eternel.
L'Eternel a ouvert son arsenal, Et il en a tiré les armes de sa colère; Car c'est là une oeuvre du Seigneur, de l'Eternel des armées, Dans le pays des Chaldéens.
Pénétrez de toutes parts dans Babylone, ouvrez ses greniers, Faites-y des monceaux comme des tas de gerbes, Et détruisez-la! Qu'il ne reste plus rien d'elle!
Tuez tous ses taureaux, qu'on les égorge! Malheur à eux! car leur jour est arrivé, Le temps de leur châtiment.
Ecoutez les cris des fuyards, de ceux qui se sauvent du pays de Babylone Pour annoncer dans Sion la vengeance de l'Eternel, notre Dieu, La vengeance de son temple!
Appelez contre Babylone les archers, vous tous qui maniez l'arc! Campez autour d'elle, que personne n'échappe, Rendez-lui selon ses oeuvres, Faites-lui entièrement comme elle a fait! Car elle s'est élevée avec fierté contre l'Eternel, Contre le Saint d'Israël.
C'est pourquoi ses jeunes gens tomberont dans les rues, Et tous ses hommes de guerre périront en ce jour, Dit l'Eternel.
Voici, j'en veux à toi, orgueilleuse! Dit le Seigneur, l'Eternel des armées; Car ton jour est arrivé, Le temps de ton châtiment.
L'orgueilleuse chancellera et tombera, Et personne ne la relèvera; Je mettrai le feu à ses villes, Et il en dévorera tous les alentours.
Ainsi parle l'Eternel des armées: Les enfants d'Israël et les enfants de Juda sont ensemble opprimés; Tous ceux qui les ont emmenés captifs les retiennent, Et refusent de les relâcher.
Mais leur vengeur est puissant, Lui dont l'Eternel des armées est le nom; Il défendra leur cause, Afin de donner le repos au pays, Et de faire trembler les habitants de Babylone.
L'épée contre les Chaldéens! dit l'Eternel, Contre les habitants de Babylone, ses chefs et ses sages!
L'épée contre les prophètes de mensonge! qu'ils soient comme des insensés! L'épée contre ses vaillants hommes! qu'ils soient consternés!
L'épée contre ses chevaux et ses chars! Contre les gens de toute espèce qui sont au milieu d'elle! Qu'ils deviennent semblables à des femmes! L'épée contre ses trésors! qu'ils soient pillés!
La sécheresse contre ses eaux! qu'elles tarissent! Car c'est un pays d'idoles; Ils sont fous de leurs idoles.
C'est pourquoi les animaux du désert s'y établiront avec les chacals, Et les autruches y feront leur demeure; Elle ne sera plus jamais habitée, Elle ne sera plus jamais peuplée.
Comme Sodome et Gomorrhe, et les villes voisines, que Dieu détruisit, Dit l'Eternel, Elle ne sera plus habitée, Elle ne sera le séjour d'aucun homme.
Voici, un peuple vient du septentrion, Une grande nation et des rois puissants Se lèvent des extrémités de la terre.
Ils portent l'arc et le javelot; Ils sont cruels, sans miséricorde; Leur voix mugit comme la mer; Ils sont montés sur des chevaux, Prêts à combattre comme un seul homme, Contre toi, fille de Babylone!
Le roi de Babylone apprend la nouvelle, Et ses mains s'affaiblissent, L'angoisse le saisit, Comme la douleur d'une femme qui accouche...
Voici, tel qu'un lion, il monte des rives orgueilleuses du Jourdain Contre la demeure forte; Soudain je les en chasserai, Et j'établirai sur elle celui que j'ai choisi. Car qui est semblable à moi? qui me donnera des ordres? Et quel est le chef qui me résistera?
C'est pourquoi écoutez la résolution que l'Eternel a prise contre Babylone, Et les desseins qu'il a conçus contre le pays des Chaldéens! Certainement on les traînera comme de faibles brebis, Certainement on ravagera leur demeure.
Au bruit de la prise de Babylone la terre tremble, Et un cri se fait entendre parmi les nations.
Ainsi parle l'Eternel: Voici, je fais lever contre Babylone, Et contre les habitants de la Chaldée, Un vent destructeur.
J'envoie contre Babylone des vanneurs qui la vanneront, Qui videront son pays; Ils fondront de toutes parts sur elle, Au jour du malheur.
Qu'on tende l'arc contre celui qui tend son arc, Contre celui qui est fier dans sa cuirasse! N'épargnez pas ses jeunes hommes! Exterminez toute son armée!
Qu'ils tombent blessés à mort dans le pays des Chaldéens, Percés de coups dans les rues de Babylone!
Car Israël et Juda ne sont point abandonnés de leur Dieu, De l'Eternel des armées, Et le pays des Chaldéens est rempli de crimes Contre le Saint d'Israël.
Fuyez de Babylone, et que chacun sauve sa vie, De peur que vous ne périssiez dans sa ruine! Car c'est un temps de vengeance pour l'Eternel; Il va lui rendre selon ses oeuvres.
Babylone était dans la main de l'Eternel une coupe d'or, Qui enivrait toute la terre; Les nations ont bu de son vin: C'est pourquoi les nations ont été comme en délire.
Soudain Babylone tombe, elle est brisée! Gémissez sur elle, prenez du baume pour sa plaie: Peut-être guérira-t-elle. -
Nous avons voulu guérir Babylone, mais elle n'a pas guéri. Abandonnons-la, et allons chacun dans son pays; Car son châtiment atteint jusqu'aux cieux, Et s'élève jusqu'aux nues.
L'Eternel manifeste la justice de notre cause; Venez, et racontons dans Sion L'oeuvre de l'Eternel, notre Dieu.
Aiguisez les flèches, saisissez les boucliers! L'Eternel a excité l'esprit des rois de Médie, Parce qu'il veut détruire Babylone; Car c'est la vengeance de l'Eternel, La vengeance de son temple.
Elevez une bannière contre les murs de Babylone! Fortifiez les postes, placez des gardes, dressez des embuscades! Car l'Eternel a pris une résolution, Et il exécute ce qu'il a prononcé contre les habitants de Babylone.
Toi qui habites près des grandes eaux, Et qui as d'immenses trésors, Ta fin est venue, ta cupidité est à son terme!
L'Eternel des armées l'a juré par lui-même: Oui, je te remplirai d'hommes comme de sauterelles, Et ils pousseront contre toi des cris de guerre.
Il a crée la terre par sa puissance, Il a fondé le monde par sa sagesse, Il a étendu les cieux par son intelligence.
A sa voix, les eaux mugissent dans les cieux, Il fait monter les nuages des extrémités de la terre, Il produit les éclairs et la pluie, Il tire le vent de ses trésors.
Tout homme devient stupide par sa science, Tout orfèvre est honteux de son image taillée; Car ses idoles ne sont que mensonge, Il n'y a point en elles de souffle.
Elles sont une chose de néant, une oeuvre de tromperie; Elles périront, quand viendra le châtiment.
Celui qui est la part de Jacob n'est pas comme elles; Car c'est lui qui a tout formé, Et Israël est la tribu de son héritage. L'Eternel des armées est son nom.
Tu as été pour moi un marteau, un instrument de guerre. J'ai brisé par toi des nations, Par toi j'ai détruit des royaumes.
Par toi j'ai brisé le cheval et son cavalier; Par toi j'ai brisé le char et celui qui était dessus.
Par toi j'ai brisé l'homme et la femme; Par toi j'ai brisé le vieillard et l'enfant; Par toi j'ai brisé le jeune homme et la jeune fille.
Par toi j'ai brisé le berger et son troupeau; Par toi j'ai brisé le laboureur et ses boeufs; Par toi j'ai brisé les gouverneurs et les chefs.
Je rendrai à Babylone et à tous les habitants de la Chaldée Tout le mal qu'ils ont fait à Sion sous vos yeux, Dit l'Eternel.
Voici, j'en veux à toi, montagne de destruction, dit l'Eternel, A toi qui détruisais toute la terre! J'étendrai ma main sur toi, Je te roulerai du haut des rochers, Et je ferai de toi une montagne embrasée.
On ne tirera de toi ni pierres angulaires, ni pierres pour fondements; Car tu seras à jamais une ruine, dit l'Eternel...
Elevez une bannière dans le pays! Sonnez de la trompette parmi les nations! Préparez les nations contre elle, Appelez contre elle les royaumes d'Ararat, de Minni et d'Aschkenaz! Etablissez contre elle des chefs! Faites avancer des chevaux comme des sauterelles hérissées!
Préparez contre elle les nations, les rois de Médie, Ses gouverneurs et tous ses chefs, Et tout le pays sous leur domination!
La terre s'ébranle, elle tremble; Car le dessein de l'Eternel contre Babylone s'accomplit; Il va faire du pays de Babylone un désert sans habitants.
Les guerriers de Babylone cessent de combattre, Ils se tiennent dans les forteresses; Leur force est épuisée, ils sont comme des femmes. On met le feu aux habitations, On brise les barres.
Les courriers se rencontrent, Les messagers se croisent, Pour annoncer au roi de Babylone Que sa ville est prise par tous les côtés,
Que les passages sont envahis, Les marais embrasés par le feu, Et les hommes de guerre consternés.
Car ainsi parle l'Eternel des armées, le Dieu d'Israël: La fille de Babylone est comme une aire dans le temps où on la foule; Encore un instant, et le moment de la moisson sera venu pour elle.
Nebucadnetsar, roi de Babylone, m'a dévorée, m'a détruite; Il a fait de moi un vase vide; Tel un dragon, il m'a engloutie, Il a rempli son ventre de ce que j'avais de précieux; Il m'a chassée.
Que la violence envers moi et ma chair déchirée retombent sur Babylone! Dit l'habitante de Sion. Que mon sang retombe sur les habitants de la Chaldée! Dit Jérusalem. -
C'est pourquoi ainsi parle l'Eternel: Voici, je défendrai ta cause, Je te vengerai! Je mettrai à sec la mer de Babylone, Et je ferai tarir sa source.
Babylone sera un monceau de ruines, un repaire de chacals, Un objet de désolation et de moquerie; Il n'y aura plus d'habitants.
Ils rugiront ensemble comme des lions, Ils pousseront des cris comme des lionceaux.
Quand ils seront échauffés, je les ferai boire, Et je les enivrerai, pour qu'ils se livrent à la gaîté, Puis s'endorment d'un sommeil éternel, et ne se réveillent plus, Dit l'Eternel.
Je les ferai descendre comme des agneaux à la tuerie, Comme des béliers et des boucs.
Eh quoi! Schéschac est prise! Celle dont la gloire remplissait toute la terre est conquise! Eh quoi! Babylone est détruite au milieu des nations!
La mer est montée sur Babylone: Babylone a été couverte par la multitude de ses flots.
Ses villes sont ravagées, La terre est aride et déserte; C'est un pays où personne n'habite, Où ne passe aucun homme.
Je châtierai Bel à Babylone, J'arracherai de sa bouche ce qu'il a englouti, Et les nations n'afflueront plus vers lui. La muraille même de Babylone est tombée!
Sortez du milieu d'elle, mon peuple, Et que chacun sauve sa vie, En échappant à la colère ardente de l'Eternel!
Que votre coeur ne se trouble point, et ne vous effrayez pas Des bruits qui se répandront dans le pays; Car cette année surviendra un bruit, Et l'année suivante un autre bruit, La violence régnera dans le pays, Et un dominateur s'élèvera contre un autre dominateur.
C'est pourquoi voici, les jours viennent Où je châtierai les idoles de Babylone, Et tout son pays sera couvert de honte; Tous ses morts tomberont au milieu d'elle.
Sur Babylone retentiront les cris de joie des cieux et de la terre, Et de tout ce qu'ils renferment; Car du septentrion les dévastateurs fondront sur elle, Dit l'Eternel.
Babylone aussi tombera, ô morts d'Israël, Comme elle a fait tomber les morts de tout le pays.
Vous qui avez échappé au glaive, partez, ne tardez pas! De la terre lointaine, pensez à l'Eternel, Et que Jérusalem soit présente à vos coeurs! -
Nous étions confus, quand nous entendions l'insulte; La honte couvrait nos visages, Quand des étrangers sont venus Dans le sanctuaire de la maison de l'Eternel. -
C'est pourquoi voici, les jours viennent, dit l'Eternel, Où je châtierai ses idoles; Et dans tout son pays les blessés gémiront.
Quand Babylone s'élèverait jusqu'aux cieux, Quand elle rendrait inaccessibles ses hautes forteresses, J'enverrai contre elle les dévastateurs, dit l'Eternel...
Des cris s'échappent de Babylone, Et le désastre est grand dans le pays des Chaldéens.
Car l'Eternel ravage Babylone, Il en fait cesser les cris retentissants; Les flots des dévastateurs mugissent comme de grandes eaux, Dont le bruit tumultueux se fait entendre.
Oui, le dévastateur fond sur elle, sur Babylone; Les guerriers de Babylone sont pris, Leurs arcs sont brisés. Car l'Eternel est un Dieu qui rend à chacun selon ses oeuvres, Qui paie à chacun son salaire.
J'enivrerai ses princes et ses sages, Ses gouverneurs, ses chefs et ses guerriers; Ils s'endormiront d'un sommeil éternel, et ne se réveilleront plus, Dit le roi, dont l'Eternel des armées est le nom.
Ainsi parle l'Eternel des armées: Les larges murailles de Babylone seront renversées, Ses hautes portes seront brûlées par le feu; Ainsi les peuples auront travaillé en vain, Les nations se seront fatiguées pour le feu.
Ordre donné par Jérémie, le prophète, à Seraja, fils de Nérija, fils de Machséja, lorsqu'il se rendit à Babylone avec Sédécias, roi de Juda, la quatrième année du règne de Sédécias. Or, Seraja était premier chambellan.
Jérémie écrivit dans un livre tous les malheurs qui devaient arriver à Babylone, toutes ces paroles qui sont écrites sur Babylone.
Jérémie dit à Seraja: Lorsque tu seras arrivé à Babylone, tu auras soin de lire toutes ces paroles,
et tu diras: Eternel, c'est toi qui as déclaré que ce lieu serait détruit, et qu'il ne serait plus habité ni par les hommes ni par les bêtes, mais qu'il deviendrait un désert pour toujours.
Et quand tu auras achevé la lecture de ce livre, tu y attacheras une pierre, et tu le jetteras dans l'Euphrate,
et tu diras: Ainsi Babylone sera submergée, elle ne se relèvera pas des malheurs que j'amènerai sur elle; ils tomberont épuisés. Jusqu'ici sont les paroles de Jérémie.
Prophétie d'Abdias. Ainsi parle le Seigneur, l'Eternel, sur Edom: -Nous avons appris une nouvelle de la part de l'Eternel, Et un messager a été envoyé parmi les nations: Levez-vous, marchons contre Edom pour lui faire la guerre! -
Quand tu placerais ton nid aussi haut que celui de l'aigle, Quand tu le placerais parmi les étoiles, Je t'en précipiterai, dit l'Eternel.
N'est-ce pas en ce jour, dit l'Eternel, Que je ferai disparaître d'Edom les sages, Et de la montagne d'Esaü l'intelligence?
Qui a cru à ce qui nous était annoncé? Qui a reconnu le bras de l'Eternel?
J'ai appris de l'Eternel une nouvelle, Et un messager a été envoyé parmi les nations: Assemblez-vous, et marchez contre elle! Levez-vous pour la guerre!
Malheur à l'Assyrien, verge de ma colère! La verge dans sa main, c'est l'instrument de ma fureur.
Je l'ai lâché contre une nation impie, Je l'ai fait marcher contre le peuple de mon courroux, Pour qu'il se livre au pillage et fasse du butin, Pour qu'il le foule aux pieds comme la boue des rues.
Mais il n'en juge pas ainsi, Et ce n'est pas là la pensée de son coeur; Il ne songe qu'à détruire, Qu'à exterminer les nations en foule.
Car il dit: Mes princes ne sont-ils pas autant de rois?
N'en a-t-il pas été de Calno comme de Carkemisch? N'en a-t-il pas été de Hamath comme d'Arpad? N'en a-t-il pas été de Samarie comme de Damas?
De même que ma main a atteint les royaumes des idoles, Où il y avait plus d'images qu'à Jérusalem et à Samarie,
Ce que j'ai fait à Samarie et à ses idoles, Ne le ferai-je pas à Jérusalem et à ses images?
Jésus, prenant la parole, leur parla de nouveau en paraboles, et il dit:
Le royaume des cieux est semblable à un roi qui fit des noces pour son fils.
Il envoya ses serviteurs appeler ceux qui étaient invités aux noces; mais ils ne voulurent pas venir.
Il envoya encore d'autres serviteurs, en disant: Dites aux conviés: Voici, j'ai préparé mon festin; mes boeufs et mes bêtes grasses sont tués, tout est prêt, venez aux noces.
Mais, sans s'inquiéter de l'invitation, ils s'en allèrent, celui-ci à son champ, celui-là à son trafic;
et les autres se saisirent des serviteurs, les outragèrent et les tuèrent.
Le roi fut irrité; il envoya ses troupes, fit périr ces meurtriers, et brûla leur ville.
Alors il dit à ses serviteurs: Les noces sont prêtes; mais les conviés n'en étaient pas dignes.
Allez donc dans les carrefours, et appelez aux noces tous ceux que vous trouverez.
Ces serviteurs allèrent dans les chemins, rassemblèrent tous ceux qu'ils trouvèrent, méchants et bons, et la salle des noces fut pleine de convives.
Le roi entra pour voir ceux qui étaient à table, et il aperçut là un homme qui n'avait pas revêtu un habit de noces.
Il lui dit: Mon ami, comment es-tu entré ici sans avoir un habit de noces? Cet homme eut la bouche fermée.
Alors le roi dit aux serviteurs: Liez-lui les pieds et les mains, et jetez-le dans les ténèbres du dehors, où il y aura des pleurs et des grincements de dents.
Car il y a beaucoup d'appelés, mais peu d'élus.
La seconde année du règne de Nebucadnetsar, Nebucadnetsar eut des songes. Il avait l'esprit agité, et ne pouvait dormir.
Le roi fit appeler les magiciens, les astrologues, les enchanteurs et les Chaldéens, pour qu'ils lui disent ses songes. Ils vinrent, et se présentèrent devant le roi.
Le roi leur dit: J'ai eu un songe; mon esprit est agité, et je voudrais connaître ce songe.
Les Chaldéens répondirent au roi en langue araméenne: O roi, vis éternellement! dis le songe à tes serviteurs, et nous en donnerons l'explication.
Le roi reprit la parole et dit aux Chaldéens: La chose m'a échappé; si vous ne me faites connaître le songe et son explication, vous serez mis en pièces, et vos maisons seront réduites en un tas d'immondices.
Mais si vous me dites le songe et son explication, vous recevrez de moi des dons et des présents, et de grands honneurs. C'est pourquoi dites-moi le songe et son explication.
Ils répondirent pour la seconde fois: Que le roi dise le songe à ses serviteurs, et nous en donnerons l'explication.
Le roi reprit la parole et dit: Je m'aperçois, en vérité, que vous voulez gagner du temps, parce que vous voyez que la chose m'a échappé.
Si donc vous ne me faites pas connaître le songe, la même sentence vous enveloppera tous; vous voulez vous préparer à me dire des mensonges et des faussetés, en attendant que les temps soient changés. C'est pourquoi dites-moi le songe, et je saurai si vous êtes capables de m'en donner l'explication.
Les Chaldéens répondirent au roi: Il n'est personne sur la terre qui puisse dire ce que demande le roi; aussi jamais roi, quelque grand et puissant qu'il ait été, n'a exigé une pareille chose d'aucun magicien, astrologue ou Chaldéen.
Ce que le roi demande est difficile; il n'y a personne qui puisse le dire au roi, excepté les dieux, dont la demeure n'est pas parmi les hommes.
Là-dessus le roi se mit en colère, et s'irrita violemment. Il ordonna qu'on fasse périr tous les sages de Babylone.
La sentence fut publiée, les sages étaient mis à mort, et l'on cherchait Daniel et ses compagnons pour les faire périr.
Alors Daniel s'adressa d'une manière prudente et sensée à Arjoc, chef des gardes du roi, qui était sorti pour mettre à mort les sages de Babylone.
Il prit la parole et dit à Arjoc, commandant du roi: Pourquoi la sentence du roi est-elle si sévère? Arjoc exposa la chose à Daniel.
Et Daniel se rendit vers le roi, et le pria de lui accorder du temps pour donner au roi l'explication.
Ensuite Daniel alla dans sa maison, et il instruisit de cette affaire Hanania, Mischaël et Azaria, ses compagnons,
les engageant à implorer la miséricorde du Dieu des cieux, afin qu'on ne fît pas périr Daniel et ses compagnons avec le reste des sages de Babylone.
Alors le secret fut révélé à Daniel dans une vision pendant la nuit. Et Daniel bénit le Dieu des cieux.
Daniel prit la parole et dit: Béni soit le nom de Dieu, d'éternité en éternité! A lui appartiennent la sagesse et la force.
C'est lui qui change les temps et les circonstances, qui renverse et qui établit les rois, qui donne la sagesse aux sages et la science à ceux qui ont de l'intelligence.
Il révèle ce qui est profond et caché, il connaît ce qui est dans les ténèbres, et la lumière demeure avec lui.
Dieu de mes pères, je te glorifie et je te loue de ce que tu m'as donné la sagesse et la force, et de ce que tu m'as fait connaître ce que nous t'avons demandé, de ce que tu nous as révélé le secret du roi.
Après cela, Daniel se rendit auprès d'Arjoc, à qui le roi avait ordonné de faire périr les sages de Babylone; il alla, et lui parla ainsi: Ne fais pas périr les sages de Babylone! Conduis-moi devant le roi, et je donnerai au roi l'explication.
Arjoc conduisit promptement Daniel devant le roi, et lui parla ainsi: J'ai trouvé parmi les captifs de Juda un homme qui donnera l'explication au roi.
Le roi prit la parole et dit à Daniel, qu'on nommait Beltschatsar: Es-tu capable de me faire connaître le songe que j'ai eu et son explication?
Daniel répondit en présence du roi et dit: Ce que le roi demande est un secret que les sages, les astrologues, les magiciens et les devins, ne sont pas capables de découvrir au roi.
Mais il y a dans les cieux un Dieu qui révèle les secrets, et qui a fait connaître au roi Nebucadnetsar ce qui arrivera dans la suite des temps. Voici ton songe et les visions que tu as eues sur ta couche.
Sur ta couche, ô roi, il t'est monté des pensées touchant ce qui sera après ce temps-ci; et celui qui révèle les secrets t'a fait connaître ce qui arrivera.
Si ce secret m'a été révélé, ce n'est point qu'il y ait en moi une sagesse supérieure à celle de tous les vivants; mais c'est afin que l'explication soit donnée au roi, et que tu connaisses les pensées de ton coeur.
O roi, tu regardais, et tu voyais une grande statue; cette statue était immense, et d'une splendeur extraordinaire; elle était debout devant toi, et son aspect était terrible.
La tête de cette statue était d'or pur; sa poitrine et ses bras étaient d'argent; son ventre et ses cuisses étaient d'airain;
ses jambes, de fer; ses pieds, en partie de fer et en partie d'argile.
Tu regardais, lorsqu'une pierre se détacha sans le secours d'aucune main, frappa les pieds de fer et d'argile de la statue, et les mit en pièces.
Alors le fer, l'argile, l'airain, l'argent et l'or, furent brisés ensemble, et devinrent comme la balle qui s'échappe d'une aire en été; le vent les emporta, et nulle trace n'en fut retrouvée. Mais la pierre qui avait frappé la statue devint une grande montagne, et remplit toute la terre.
Voilà le songe. Nous en donnerons l'explication devant le roi.
O roi, tu es le roi des rois, car le Dieu des cieux t'a donné l'empire, la puissance, la force et la gloire;
il a remis entre tes mains, en quelque lieu qu'ils habitent, les enfants des hommes, les bêtes des champs et les oiseaux du ciel, et il t'a fait dominer sur eux tous: c'est toi qui es la tête d'or.
Après toi, il s'élèvera un autre royaume, moindre que le tien; puis un troisième royaume, qui sera d'airain, et qui dominera sur toute la terre.
Il y aura un quatrième royaume, fort comme du fer; de même que le fer brise et rompt tout, il brisera et rompra tout, comme le fer qui met tout en pièces.
Et comme tu as vu les pieds et les orteils en partie d'argile de potier et en partie de fer, ce royaume sera divisé; mais il y aura en lui quelque chose de la force du fer, parce que tu as vu le fer mêlé avec l'argile.
Et comme les doigts des pieds étaient en partie de fer et en partie d'argile, ce royaume sera en partie fort et en partie fragile.
Tu as vu le fer mêlé avec l'argile, parce qu'ils se mêleront par des alliances humaines; mais ils ne seront point unis l'un à l'autre, de même que le fer ne s'allie point avec l'argile.
Dans le temps de ces rois, le Dieu des cieux suscitera un royaume qui ne sera jamais détruit, et qui ne passera point sous la domination d'un autre peuple; il brisera et anéantira tous ces royaumes-là, et lui-même subsistera éternellement.
C'est ce qu'indique la pierre que tu as vue se détacher de la montagne sans le secours d'aucune main, et qui a brisé le fer, l'airain, l'argile, l'argent et l'or. Le grand Dieu a fait connaître au roi ce qui doit arriver après cela. Le songe est véritable, et son explication est certaine.
Alors le roi Nebucadnetsar tomba sur sa face et se prosterna devant Daniel, et il ordonna qu'on lui offrît des sacrifices et des parfums.
Le roi adressa la parole à Daniel et dit: En vérité, votre Dieu est le Dieu des dieux et le Seigneur des rois, et il révèle les secrets, puisque tu as pu découvrir ce secret.
Ensuite le roi éleva Daniel, et lui fit de nombreux et riches présents; il lui donna le commandement de toute la province de Babylone, et l'établit chef suprême de tous les sages de Babylone.
Daniel pria le roi de remettre l'intendance de la province de Babylone à Schadrac, Méschac et Abed-Nego. Et Daniel était à la cour du roi.
La première année de Belschatsar, roi de Babylone, Daniel eut un songe et des visions de son esprit, pendant qu'il était sur sa couche. Ensuite il écrivit le songe, et raconta les principales choses.
Daniel commença et dit: Je regardais pendant ma vision nocturne, et voici, les quatre vents des cieux firent irruption sur la grande mer.
Et quatre grands animaux sortirent de la mer, différents l'un de l'autre.
Le premier était semblable à un lion, et avait des ailes d'aigles; je regardai, jusqu'au moment où ses ailes furent arrachées; il fut enlevé de terre et mis debout sur ses pieds comme un homme, et un coeur d'homme lui fut donné.
Et voici, un second animal était semblable à un ours, et se tenait sur un côté; il avait trois côtes dans la gueule entre les dents, et on lui disait: Lève-toi, mange beaucoup de chair.
Après cela je regardai, et voici, un autre était semblable à un léopard, et avait sur le dos quatre ailes comme un oiseau; cet animal avait quatre têtes, et la domination lui fut donnée.
Après cela, je regardai pendant mes visions nocturnes, et voici, il y avait un quatrième animal, terrible, épouvantable et extraordinairement fort; il avait de grandes dents de fer, il mangeait, brisait, et il foulait aux pieds ce qui restait; il était différent de tous les animaux précédents, et il avait dix cornes.
Je considérai les cornes, et voici, une autre petite corne sortit du milieu d'elles, et trois des premières cornes furent arrachées devant cette corne; et voici, elle avait des yeux comme des yeux d'homme, et une bouche, qui parlait avec arrogance.
Je regardai, pendant que l'on plaçait des trônes. Et l'ancien des jours s'assit. Son vêtement était blanc comme la neige, et les cheveux de sa tête étaient comme de la laine pure; son trône était comme des flammes de feu, et les roues comme un feu ardent.
Un fleuve de feu coulait et sortait de devant lui. Mille milliers le servaient, et dix mille millions se tenaient en sa présence. Les juges s'assirent, et les livres furent ouverts.
Je regardai alors, à cause des paroles arrogantes que prononçait la corne; et tandis que je regardais, l'animal fut tué, et son corps fut anéanti, livré au feu pour être brûlé.
Les autres animaux furent dépouillés de leur puissance, mais une prolongation de vie leur fut accordée jusqu'à un certain temps.
Je regardai pendant mes visions nocturnes, et voici, sur les nuées des cieux arriva quelqu'un de semblable à un fils de l'homme; il s'avança vers l'ancien des jours, et on le fit approcher de lui.
On lui donna la domination, la gloire et le règne; et tous les peuples, les nations, et les hommes de toutes langues le servirent. Sa domination est une domination éternelle qui ne passera point, et son règne ne sera jamais détruit.
Moi, Daniel, j'eus l'esprit troublé au dedans de moi, et les visions de ma tête m'effrayèrent.
Je m'approchai de l'un de ceux qui étaient là, et je lui demandai ce qu'il y avait de vrai dans toutes ces choses. Il me le dit, et m'en donna l'explication:
Ces quatre grands animaux, ce sont quatre rois qui s'élèveront de la terre;
mais les saints du Très-Haut recevront le royaume, et ils posséderont le royaume éternellement, d'éternité en éternité.
Ensuite je désirai savoir la vérité sur le quatrième animal, qui était différent de tous les autres, extrêmement terrible, qui avait des dents de fer et des ongles d'airain, qui mangeait, brisait, et foulait aux pieds ce qui restait;
et sur les dix cornes qu'il avait à la tête, et sur l'autre qui était sortie et devant laquelle trois étaient tombées, sur cette corne qui avait des yeux, une bouche parlant avec arrogance, et une plus grande apparence que les autres.
Je vis cette corne faire la guerre aux saints, et l'emporter sur eux,
jusqu'au moment où l'ancien des jours vint donner droit aux saints du Très-Haut, et le temps arriva où les saints furent en possession du royaume.
Il me parla ainsi: Le quatrième animal, c'est un quatrième royaume qui existera sur la terre, différent de tous les royaumes, et qui dévorera toute la terre, la foulera et la brisera.
Les dix cornes, ce sont dix rois qui s'élèveront de ce royaume. Un autre s'élèvera après eux, il sera différent des premiers, et il abaissera trois rois.
Il prononcera des paroles contre le Très-Haut, il opprimera les saints du Très Haut, et il espérera changer les temps et la loi; et les saints seront livrés entre ses mains pendant un temps, des temps, et la moitié d'un temps.
Puis viendra le jugement, et on lui ôtera sa domination, qui sera détruite et anéantie pour jamais.
Le règne, la domination, et la grandeur de tous les royaumes qui sont sous les cieux, seront donnés au peuple des saints du Très-Haut. Son règne est un règne éternel, et tous les dominateurs le serviront et lui obéiront.
Ici finirent les paroles. Moi, Daniel, je fus extrêmement troublé par mes pensées, je changeai de couleur, et je conservai ces paroles dans mon coeur.
Nous savons, du reste, que toutes choses concourent au bien de ceux qui aiment Dieu, de ceux qui sont appelés selon son dessein.