Louis Segond 1910
Versliste
Et il dit: Maudit soit Canaan! qu'il soit l'esclave des esclaves de ses frères!
Ils vivront, leur dirent les chefs. Mais ils furent employés à couper le bois et à puiser l'eau pour toute l'assemblée, comme les chefs le leur avaient dit.
Josué les fit appeler, et leur parla ainsi: Pourquoi nous avez-vous trompés, en disant: Nous sommes très éloignés de vous, tandis que vous habitez au milieu de nous?
Maintenant vous êtes maudits, et vous ne cesserez point d'être dans la servitude, de couper le bois et de puiser l'eau pour la maison de mon Dieu.
Ils répondirent à Josué, et dirent: On avait rapporté à tes serviteurs les ordres de l'Eternel, ton Dieu, à Moïse, son serviteur, pour vous livrer tout le pays et pour en détruire devant vous tous les habitants, et votre présence nous a inspiré une grande crainte pour notre vie: voilà pourquoi nous avons agi de la sorte.
Et maintenant nous voici entre tes mains; traite-nous comme tu trouveras bon et juste de nous traiter.
Josué agit à leur égard comme il avait été décidé; il les délivra de la main des enfants d'Israël, qui ne les firent pas mourir;
mais il les destina dès ce jour à couper le bois et à puiser l'eau pour l'assemblée, et pour l'autel de l'Eternel dans le lieu que l'Eternel choisirait: ce qu'ils font encore aujourd'hui.
Lorsqu'Israël fut assez fort, il assujettit les Cananéens à un tribut, mais il ne les chassa point.
Ephraïm ne chassa point les Cananéens qui habitaient à Guézer, et les Cananéens habitèrent au milieu d'Ephraïm à Guézer.
Zabulon ne chassa point les habitants de Kitron, ni les habitants de Nahalol; et les Cananéens habitèrent au milieu de Zabulon, mais ils furent assujettis à un tribut.
Tout le peuple qui était resté des Amoréens, des Héthiens, des Phéréziens, des Héviens et des Jébusiens, ne faisant point partie des enfants d'Israël,
Après ces choses, voici ce qui arriva. Naboth, de Jizreel, avait une vigne à Jizreel, à côté du palais d'Achab, roi de Samarie.
Et Achab parla ainsi à Naboth: Cède-moi ta vigne, pour que j'en fasse un jardin potager, car elle est tout près de ma maison. Je te donnerai à la place une vigne meilleure; ou, si cela te convient, je te paierai la valeur en argent.
Mais Naboth répondit à Achab: Que l'Eternel me garde de te donner l'héritage de mes pères!
Achab rentra dans sa maison, triste et irrité, à cause de cette parole que lui avait dite Naboth de Jizreel: Je ne te donnerai pas l'héritage de mes pères! Et il se coucha sur son lit, détourna le visage, et ne mangea rien.
Jézabel, sa femme, vint auprès de lui, et lui dit: Pourquoi as-tu l'esprit triste et ne manges-tu point?
Il lui répondit: J'ai parlé à Naboth de Jizreel, et je lui ai dit: Cède-moi ta vigne pour de l'argent; ou, si tu veux, je te donnerai une autre vigne à la place. Mais il a dit: Je ne te donnerai pas ma vigne!
Alors Jézabel, sa femme, lui dit: Est-ce bien toi maintenant qui exerces la souveraineté sur Israël? Lève-toi, prends de la nourriture, et que ton coeur se réjouisse; moi, je te donnerai la vigne de Naboth de Jizreel.
Et elle écrivit au nom d'Achab des lettres qu'elle scella du sceau d'Achab, et qu'elle envoya aux anciens et aux magistrats qui habitaient avec Naboth dans sa ville.
Voici ce qu'elle écrivit dans ces lettres: Publiez un jeûne; placez Naboth à la tête du peuple,
et mettez en face de lui deux méchants hommes qui déposeront ainsi contre lui: Tu as maudit Dieu et le roi! Puis menez-le dehors, lapidez-le, et qu'il meure.
Les gens de la ville de Naboth, les anciens et les magistrats qui habitaient dans la ville, agirent comme Jézabel le leur avait fait dire, d'après ce qui était écrit dans les lettres qu'elle leur avait envoyées.
Ils publièrent un jeûne, et ils placèrent Naboth à la tête du peuple;
les deux méchants hommes vinrent se mettre en face de lui, et ces méchants hommes déposèrent ainsi devant le peuple contre Naboth: Naboth a maudit Dieu et le roi! Puis ils le menèrent hors de la ville, ils le lapidèrent, et il mourut.
Et ils envoyèrent dire à Jézabel: Naboth a été lapidé, et il est mort.
Lorsque Jézabel apprit que Naboth avait été lapidé et qu'il était mort, elle dit à Achab: Lève-toi, prends possession de la vigne de Naboth de Jizreel, qui a refusé de te la céder pour de l'argent; car Naboth n'est plus en vie, il est mort.
Achab, entendant que Naboth était mort, se leva pour descendre à la vigne de Naboth de Jizreel, afin d'en prendre possession.
Alors la parole de l'Eternel fut adressée à Elie, le Thischbite, en ces mots:
Lève-toi, descends au-devant d'Achab, roi d'Israël à Samarie; le voilà dans la vigne de Naboth, où il est descendu pour en prendre possession.
Tu lui diras: Ainsi parle l'Eternel: N'es-tu pas un assassin et un voleur? Et tu lui diras: Ainsi parle l'Eternel: Au lieu même où les chiens ont léché le sang de Naboth, les chiens lécheront aussi ton propre sang.
Achab dit à Elie: M'as-tu trouvé, mon ennemi? Et il répondit: Je t'ai trouvé, parce que tu t'es vendu pour faire ce qui est mal aux yeux de l'Eternel.
Voici, je vais faire venir le malheur sur toi; je te balaierai, j'exterminerai quiconque appartient à Achab, celui qui est esclave et celui qui est libre en Israël,
et je rendrai ta maison semblable à la maison de Jéroboam, fils de Nebath, et à la maison de Baescha, fils d'Achija, parce que tu m'as irrité et que tu as fait pécher Israël.
L'Eternel parle aussi sur Jézabel, et il dit: Les chiens mangeront Jézabel près du rempart de Jizreel.
Celui de la maison d'Achab qui mourra dans la ville sera mangé par les chiens, et celui qui mourra dans les champs sera mangé par les oiseaux du ciel.
Il n'y a eu personne qui se soit vendu comme Achab pour faire ce qui est mal aux yeux de l'Eternel, et Jézabel, sa femme, l'y excitait.
Il a agi de la manière la plus abominable, en allant après les idoles, comme le faisaient les Amoréens, que l'Eternel chassa devant les enfants d'Israël.
Après avoir entendu les paroles d'Elie, Achab déchira ses vêtements, il mit un sac sur son corps, et il jeûna; il couchait avec ce sac, et il marchait lentement.
Et la parole de l'Eternel fut adressée à Elie, le Thischbite, en ces mots:
As-tu vu comment Achab s'est humilié devant moi? Parce qu'il s'est humilié devant moi, je ne ferai pas venir le malheur pendant sa vie; ce sera pendant la vie de son fils que je ferai venir le malheur sur sa maison.
Il dit encore: Béni soit l'Eternel, Dieu de Sem, et que Canaan soit leur esclave!
Que Dieu étende les possessions de Japhet, qu'il habite dans les tentes de Sem, et que Canaan soit leur esclave!
fils de Kaïnam, fils d'Arphaxad, fils de Sem, fils de Noé, fils de Lamech,
Vous adorez ce que vous ne connaissez pas; nous, nous adorons ce que nous connaissons, car le salut vient des Juifs.
Si toi, tu as été coupé de l'olivier naturellement sauvage, et enté contrairement à ta nature sur l'olivier franc, à plus forte raison eux seront-ils entés selon leur nature sur leur propre olivier.
C'est pourquoi, vous autrefois païens dans la chair, appelés incirconcis par ceux qu'on appelle circoncis et qui le sont en la chair par la main de l'homme, souvenez-vous
que vous étiez en ce temps-là sans Christ, privés du droit de cité en Israël, étrangers aux alliances de la promesse, sans espérance et sans Dieu dans le monde.
Mais maintenant, en Jésus-Christ, vous qui étiez jadis éloignés, vous avez été rapprochés par le sang de Christ.
Car il est notre paix, lui qui des deux n'en a fait qu'un, et qui a renversé le mur de séparation,
l'inimitié, ayant anéanti par sa chair la loi des ordonnances dans ses prescriptions, afin de créer en lui-même avec les deux un seul homme nouveau, en établissant la paix,
et de les réconcilier, l'un et l'autre en un seul corps, avec Dieu par la croix, en détruisant par elle l'inimitié.
Il est venu annoncer la paix à vous qui étiez loin, et la paix à ceux qui étaient près;
car par lui nous avons les uns et les autres accès auprès du Père, dans un même Esprit.
Ainsi donc, vous n'êtes plus des étrangers, ni des gens du dehors; mais vous êtes concitoyens des saints, gens de la maison de Dieu.
Vous avez été édifiés sur le fondement des apôtres et des prophètes, Jésus-Christ lui-même étant la pierre angulaire.
En lui tout l'édifice, bien coordonné, s'élève pour être un temple saint dans le Seigneur.
En lui vous êtes aussi édifiés pour être une habitation de Dieu en Esprit.
Ce mystère, c'est que les païens sont cohéritiers, forment un même corps, et participent à la même promesse en Jésus-Christ par l'Evangile,
Elles l'ont bien voulu, et elles le leur devaient; car si les païens ont eu part à leurs avantages spirituels, ils doivent aussi les assister dans les choses temporelles.
de sorte que ceux qui croient sont bénis avec Abraham le croyant.
Ne croyez pas que je sois venu pour abolir la loi ou les prophètes; je suis venu non pour abolir, mais pour accomplir.
En ce moment, les disciples s'approchèrent de Jésus, et dirent: Qui donc est le plus grand dans le royaume des cieux?
Jésus, ayant appelé un petit enfant, le plaça au milieu d'eux,
et dit: Je vous le dis en vérité, si vous ne vous convertissez et si vous ne devenez comme les petits enfants, vous n'entrerez pas dans le royaume des cieux.
C'est pourquoi, quiconque se rendra humble comme ce petit enfant sera le plus grand dans le royaume des cieux.
Et quiconque reçoit en mon nom un petit enfant comme celui-ci, me reçoit moi-même.
Mais, si quelqu'un scandalisait un de ces petits qui croient en moi, il vaudrait mieux pour lui qu'on suspendît à son cou une meule de moulin, et qu'on le jetât au fond de la mer.
Malheur au monde à cause des scandales! Car il est nécessaire qu'il arrive des scandales; mais malheur à l'homme par qui le scandale arrive!
Si ta main ou ton pied est pour toi une occasion de chute, coupe-les et jette-les loin de toi; mieux vaut pour toi entrer dans la vie boiteux ou manchot, que d'avoir deux pieds ou deux mains et d'être jeté dans le feu éternel.
Et si ton oeil est pour toi une occasion de chute, arrache-le et jette-le loin de toi; mieux vaut pour toi entrer dans la vie, n'ayant qu'un oeil, que d'avoir deux yeux et d'être jeté dans le feu de la géhenne.
Gardez-vous de mépriser un seul de ces petits; car je vous dis que leurs anges dans les cieux voient continuellement la face de mon Père qui est dans les cieux.
Car le Fils de l'homme est venu sauver ce qui était perdu.
Que vous en semble? Si un homme a cent brebis, et que l'une d'elles s'égare, ne laisse-t-il pas les quatre-vingt-dix-neuf autres sur les montagnes, pour aller chercher celle qui s'est égarée?
Et, s'il la trouve, je vous le dis en vérité, elle lui cause plus de joie que les quatre-vingt-dix-neuf qui ne se sont pas égarées.
De même, ce n'est pas la volonté de votre Père qui est dans les cieux qu'il se perde un seul de ces petits.
Si ton frère a péché, va et reprends-le entre toi et lui seul. S'il t'écoute, tu as gagné ton frère.
Mais, s'il ne t'écoute pas, prends avec toi une ou deux personnes, afin que toute l'affaire se règle sur la déclaration de deux ou de trois témoins.
S'il refuse de les écouter, dis-le à l'Eglise; et s'il refuse aussi d'écouter l'Eglise, qu'il soit pour toi comme un païen et un publicain.
Je vous le dis en vérité, tout ce que vous lierez sur la terre sera lié dans le ciel, et tout ce que vous délierez sur la terre sera délié dans le ciel.
Je vous dis encore que, si deux d'entre vous s'accordent sur la terre pour demander une chose quelconque, elle leur sera accordée par mon Père qui est dans les cieux.
Car là où deux ou trois sont assemblés en mon nom, je suis au milieu d'eux.
Alors Pierre s'approcha de lui, et dit: Seigneur, combien de fois pardonnerai-je à mon frère, lorsqu'il péchera contre moi? Sera-ce jusqu'à sept fois?
Jésus lui dit: Je ne te dis pas jusqu'à sept fois, mais jusqu'à septante fois sept fois.
C'est pourquoi, le royaume des cieux est semblable à un roi qui voulut faire rendre compte à ses serviteurs.
Quand il se mit à compter, on lui en amena un qui devait dix mille talents.
Comme il n'avait pas de quoi payer, son maître ordonna qu'il fût vendu, lui, sa femme, ses enfants, et tout ce qu'il avait, et que la dette fût acquittée.
Le serviteur, se jetant à terre, se prosterna devant lui, et dit: Seigneur, aie patience envers moi, et je te paierai tout.
Emu de compassion, le maître de ce serviteur le laissa aller, et lui remit la dette.
Après qu'il fut sorti, ce serviteur rencontra un de ses compagnons qui lui devait cent deniers. Il le saisit et l'étranglait, en disant: Paie ce que tu me dois.
Son compagnon, se jetant à terre, le suppliait, disant: Aie patience envers moi, et je te paierai.
Mais l'autre ne voulut pas, et il alla le jeter en prison, jusqu'à ce qu'il eût payé ce qu'il devait.
Ses compagnons, ayant vu ce qui était arrivé, furent profondément attristés, et ils allèrent raconter à leur maître tout ce qui s'était passé.
Alors le maître fit appeler ce serviteur, et lui dit: Méchant serviteur, je t'avais remis en entier ta dette, parce que tu m'en avais supplié;
ne devais-tu pas aussi avoir pitié de ton compagnon, comme j'ai eu pitié de toi?
Et son maître, irrité, le livra aux bourreaux, jusqu'à ce qu'il eût payé tout ce qu'il devait.
C'est ainsi que mon Père céleste vous traitera, si chacun de vous ne pardonne à son frère de tout son coeur.
Si elle a appelé dieux ceux à qui la parole de Dieu a été adressée, et si l'Ecriture ne peut être anéantie,
Je t'avoue bien que je sers le Dieu de mes pères selon la voie qu'ils appellent une secte, croyant tout ce qui est écrit dans la loi et dans les prophètes,
Mais, grâce au secours de Dieu, j'ai subsisté jusqu'à ce jour, rendant témoignage devant les petits et les grands, sans m'écarter en rien de ce que les prophètes et Moïse ont déclaré devoir arriver,
Que Dieu étende les possessions de Japhet, qu'il habite dans les tentes de Sem, et que Canaan soit leur esclave!
Cusch engendra aussi Nimrod; c'est lui qui commença à être puissant sur la terre.
Il fut un vaillant chasseur devant l'Eternel; c'est pourquoi l'on dit: Comme Nimrod, vaillant chasseur devant l'Eternel.
Il régna d'abord sur Babel, Erec, Accad et Calné, au pays de Schinear.
De ce pays-là sortit Assur; il bâtit Ninive, Rehoboth Hir, Calach,
et Résen entre Ninive et Calach; c'est la grande ville.
Dans le temps d'Amraphel, roi de Schinear, d'Arjoc, roi d'Ellasar, de Kedorlaomer, roi d'Elam, et de Tideal, roi de Gojim,
il arriva qu'ils firent la guerre à Béra, roi de Sodome, à Birscha, roi de Gomorrhe, à Schineab, roi d'Adma, à Schémeéber, roi de Tseboïm, et au roi de Béla, qui est Tsoar.
Ces derniers s'assemblèrent tous dans la vallée de Siddim, qui est la mer Salée.
Pendant douze ans, ils avaient été soumis à Kedorlaomer; et la treizième année, ils s'étaient révoltés.
Les fils de Sem furent: Elam, Assur, Arpacschad, Lud et Aram.
Ainsi parle l'Eternel à son oint, à Cyrus, Qu'il tient par la main, Pour terrasser les nations devant lui, Et pour relâcher la ceinture des rois, Pour lui ouvrir les portes, Afin qu'elles ne soient plus fermées;
Je dis de Cyrus: Il est mon berger, Et il accomplira toute ma volonté; Il dira de Jérusalem: Qu'elle soit rebâtie! Et du temple: Qu'il soit fondé!
Cette même nuit, Belschatsar, roi des Chaldéens, fut tué.
Que Dieu étende les possessions de Japhet, qu'il habite dans les tentes de Sem, et que Canaan soit leur esclave!
afin que la bénédiction d'Abraham eût pour les païens son accomplissement en Jésus-Christ, et que nous reçussions par la foi l'Esprit qui avait été promis.
Le lendemain, comme ils étaient en route, et qu'ils approchaient de la ville, Pierre monta sur le toit, vers la sixième heure, pour prier.
Il eut faim, et il voulut manger. Pendant qu'on lui préparait à manger, il tomba en extase.
Il vit le ciel ouvert, et un objet semblable à une grande nappe attachée par les quatre coins, qui descendait et s'abaissait vers la terre,
et où se trouvaient tous les quadrupèdes et les reptiles de la terre et les oiseaux du ciel.
Et une voix lui dit: Lève-toi, Pierre, tue et mange.
Mais Pierre dit: Non, Seigneur, car je n'ai jamais rien mangé de souillé ni d'impur.
Et pour la seconde fois la voix se fit encore entendre à lui: Ce que Dieu a déclaré pur, ne le regarde pas comme souillé.
Cela arriva jusqu'à trois fois; et aussitôt après, l'objet fut retiré dans le ciel.
Tandis que Pierre ne savait en lui-même que penser du sens de la vision qu'il avait eue, voici, les hommes envoyés par Corneille, s'étant informés de la maison de Simon, se présentèrent à la porte,
Car il est notre paix, lui qui des deux n'en a fait qu'un, et qui a renversé le mur de séparation,
Pendant la nuit, Paul eut une vision: un Macédonien lui apparut, et lui fit cette prière: Passe en Macédoine, secours-nous!
Il y avait à Césarée un homme nommé Corneille, centenier dans la cohorte dite italienne.
Cet homme était pieux et craignait Dieu, avec toute sa maison; il faisait beaucoup d'aumônes au peuple, et priait Dieu continuellement.
Vers la neuvième heure du jour, il vit clairement dans une vision un ange de Dieu qui entra chez lui, et qui lui dit: Corneille!
Les regards fixés sur lui, et saisi d'effroi, il répondit: Qu'est-ce, Seigneur? Et l'ange lui dit: Tes prières et tes aumônes sont montées devant Dieu, et il s'en est souvenu.
Envoie maintenant des hommes à Joppé, et fais venir Simon, surnommé Pierre;
il est logé chez un certain Simon, corroyeur, dont la maison est près de la mer.
Dès que l'ange qui lui avait parlé fut parti, Corneille appela deux de ses serviteurs, et un soldat pieux d'entre ceux qui étaient attachés à sa personne;
et, après leur avoir tout raconté, il les envoya à Joppé.
Le lendemain, comme ils étaient en route, et qu'ils approchaient de la ville, Pierre monta sur le toit, vers la sixième heure, pour prier.
Il eut faim, et il voulut manger. Pendant qu'on lui préparait à manger, il tomba en extase.
Il vit le ciel ouvert, et un objet semblable à une grande nappe attachée par les quatre coins, qui descendait et s'abaissait vers la terre,
et où se trouvaient tous les quadrupèdes et les reptiles de la terre et les oiseaux du ciel.
Et une voix lui dit: Lève-toi, Pierre, tue et mange.
Mais Pierre dit: Non, Seigneur, car je n'ai jamais rien mangé de souillé ni d'impur.
Et pour la seconde fois la voix se fit encore entendre à lui: Ce que Dieu a déclaré pur, ne le regarde pas comme souillé.
Cela arriva jusqu'à trois fois; et aussitôt après, l'objet fut retiré dans le ciel.
Tandis que Pierre ne savait en lui-même que penser du sens de la vision qu'il avait eue, voici, les hommes envoyés par Corneille, s'étant informés de la maison de Simon, se présentèrent à la porte,
et demandèrent à haute voix si c'était là que logeait Simon, surnommé Pierre.
Et comme Pierre était à réfléchir sur la vision, l'Esprit lui dit: Voici, trois hommes te demandent;
lève-toi, descends, et pars avec eux sans hésiter, car c'est moi qui les ai envoyés.
Pierre donc descendit, et il dit à ces hommes: Voici, je suis celui que vous cherchez; quel est le motif qui vous amène?
Ils répondirent: Corneille, centenier, homme juste et craignant Dieu, et de qui toute la nation des Juifs rend un bon témoignage, a été divinement averti par un saint ange de te faire venir dans sa maison et d'entendre tes paroles.
Pierre donc les fit entrer, et les logea. Le lendemain, il se leva, et partit avec eux. Quelques-uns des frères de Joppé l'accompagnèrent.
Ils arrivèrent à Césarée le jour suivant. Corneille les attendait, et avait invité ses parents et ses amis intimes.
Lorsque Pierre entra, Corneille, qui était allé au-devant de lui, tomba à ses pieds et se prosterna.
Mais Pierre le releva, en disant: Lève-toi; moi aussi, je suis un homme.
Et conversant avec lui, il entra, et trouva beaucoup de personnes réunies.
Vous savez, leur dit-il, qu'il est défendu à un Juif de se lier avec un étranger ou d'entrer chez lui; mais Dieu m'a appris à ne regarder aucun homme comme souillé et impur.
C'est pourquoi je n'ai pas eu d'objection à venir, puisque vous m'avez appelé; je vous demande donc pour quel motif vous m'avez envoyé chercher.
Corneille dit: Il y a quatre jours, à cette heure-ci, je priais dans ma maison à la neuvième heure; et voici, un homme vêtu d'un habit éclatant se présenta devant moi,
et dit: Corneille, ta prière a été exaucée, et Dieu s'est souvenu de tes aumônes.
Envoie donc à Joppé, et fais venir Simon, surnommé Pierre; il est logé dans la maison de Simon, corroyeur, près de la mer.
Aussitôt j'ai envoyé vers toi, et tu as bien fait de venir. Maintenant donc nous sommes tous devant Dieu, pour entendre tout ce que le Seigneur t'a ordonné de nous dire.
Alors Pierre, ouvrant la bouche, dit: En vérité, je reconnais que Dieu ne fait point acception de personnes,
mais qu'en toute nation celui qui le craint et qui pratique la justice lui est agréable.
Il a envoyé la parole aux fils d'Israël, en leur annonçant la paix par Jésus-Christ, qui est le Seigneur de tous.
Vous savez ce qui est arrivé dans toute la Judée, après avoir commencé en Galilée, à la suite du baptême que Jean a prêché;
vous savez comment Dieu a oint du Saint-Esprit et de force Jésus de Nazareth, qui allait de lieu en lieu faisant du bien et guérissant tous ceux qui étaient sous l'empire du diable, car Dieu était avec lui.
Nous sommes témoins de tout ce qu'il a fait dans le pays des Juifs et à Jérusalem. Ils l'ont tué, en le pendant au bois.
Dieu l'a ressuscité le troisième jour, et il a permis qu'il apparût,
non à tout le peuple, mais aux témoins choisis d'avance par Dieu, à nous qui avons mangé et bu avec lui, après qu'il fut ressuscité des morts.
Et Jésus nous a ordonné de prêcher au peuple et d'attester que c'est lui qui a été établi par Dieu juge des vivants et des morts.
Tous les prophètes rendent de lui le témoignage que quiconque croit en lui reçoit par son nom le pardon des péchés.
Comme Pierre prononçait encore ces mots, le Saint-Esprit descendit sur tous ceux qui écoutaient la parole.
Tous les fidèles circoncis qui étaient venus avec Pierre furent étonnés de ce que le don du Saint-Esprit était aussi répandu sur les païens.
Car ils les entendaient parler en langues et glorifier Dieu. Alors Pierre dit:
Peut-on refuser l'eau du baptême à ceux qui ont reçu le Saint-Esprit aussi bien que nous?
Et il ordonna qu'ils fussent baptisés au nom du Seigneur. Sur quoi ils le prièrent de rester quelques jours auprès d'eux.
Que Dieu étende les possessions de Japhet, qu'il habite dans les tentes de Sem, et que Canaan soit leur esclave!
Canaan engendra Sidon, son premier-né, et Heth;
C'est pourquoi aussi Dieu l'a souverainement élevé, et lui a donné le nom qui est au-dessus de tout nom,
Père, glorifie ton nom! Et une voix vint du ciel: Je l'ai glorifié, et je le glorifierai encore.
J'ai fait connaître ton nom aux hommes que tu m'as donnés du milieu du monde. Ils étaient à toi, et tu me les as donnés; et ils ont gardé ta parole.
C'est pourquoi aussi Dieu l'a souverainement élevé, et lui a donné le nom qui est au-dessus de tout nom,
afin qu'au nom de Jésus tout genou fléchisse dans les cieux, sur la terre et sous la terre,
et que toute langue confesse que Jésus-Christ est Seigneur, à la gloire de Dieu le Père.
Les fils de Japhet furent: Gomer, Magog, Madaï, Javan, Tubal, Méschec et Tiras.
Les fils de Japhet furent: Gomer, Magog, Madaï, Javan, Tubal, Méschec et Tiras.
Les fils de Cham furent: Cusch, Mitsraïm, Puth et Canaan.
Il frappa tous les premiers-nés en Egypte, Les prémices de la force sous les tentes de Cham.
Alors Israël vint en Egypte, Et Jacob séjourna dans le pays de Cham.
De David. L'Eternel est ma lumière et mon salut: De qui aurais-je crainte? L'Eternel est le soutien de ma vie: De qui aurais-je peur?
Quand des méchants s'avancent contre moi, Pour dévorer ma chair, Ce sont mes persécuteurs et mes ennemis Qui chancellent et tombent.
Si une armée se campait contre moi, Mon coeur n'aurait aucune crainte; Si une guerre s'élevait contre moi, Je serais malgré cela plein de confiance.
Je demande à l'Eternel une chose, que je désire ardemment: Je voudrais habiter toute ma vie dans la maison de l'Eternel, Pour contempler la magnificence de l'Eternel Et pour admirer son temple.
Car il me protégera dans son tabernacle au jour du malheur, Il me cachera sous l'abri de sa tente; Il m'élèvera sur un rocher.
Et déjà ma tête s'élève sur mes ennemis qui m'entourent; J'offrirai des sacrifices dans sa tente, au son de la trompette; Je chanterai, je célébrerai l'Eternel.
Eternel! écoute ma voix, je t'invoque: Aie pitié de moi et exauce-moi!
Mon coeur dit de ta part: Cherchez ma face! Je cherche ta face, ô Eternel!
Ne me cache point ta face, Ne repousse pas avec colère ton serviteur! Tu es mon secours, ne me laisse pas, ne m'abandonne pas, Dieu de mon salut!
Car mon père et ma mère m'abandonnent, Mais l'Eternel me recueillera.
Eternel! enseigne-moi ta voie, Conduis-moi dans le sentier de la droiture, A cause de mes ennemis.
Ne me livre pas au bon plaisir de mes adversaires, Car il s'élève contre moi de faux témoins Et des gens qui ne respirent que la violence.
Oh! si je n'étais pas sûr de voir la bonté de l'Eternel Sur la terre des vivants!...
Espère en l'Eternel! Fortifie-toi et que ton coeur s'affermisse! Espère en l'Eternel!
Toute la terre avait une seule langue et les mêmes mots.
Comme ils étaient partis de l'orient, ils trouvèrent une plaine au pays de Schinear, et ils y habitèrent.
Ils se dirent l'un à l'autre: Allons! faisons des briques, et cuisons-les au feu. Et la brique leur servit de pierre, et le bitume leur servit de ciment.
Ils dirent encore: Allons! bâtissons-nous une ville et une tour dont le sommet touche au ciel, et faisons-nous un nom, afin que nous ne soyons pas dispersés sur la face de toute la terre.
L'Eternel descendit pour voir la ville et la tour que bâtissaient les fils des hommes.
Et l'Eternel dit: Voici, ils forment un seul peuple et ont tous une même langue, et c'est là ce qu'ils ont entrepris; maintenant rien ne les empêcherait de faire tout ce qu'ils auraient projeté.
Allons! descendons, et là confondons leur langage, afin qu'ils n'entendent plus la langue, les uns des autres.
Et l'Eternel les dispersa loin de là sur la face de toute la terre; et ils cessèrent de bâtir la ville.
C'est pourquoi on l'appela du nom de Babel, car c'est là que l'Eternel confondit le langage de toute la terre, et c'est de là que l'Eternel les dispersa sur la face de toute la terre.
Voici la postérité de Sem. Sem, âgé de cent ans, engendra Arpacschad, deux ans après le déluge.
Sem vécut, après la naissance d'Arpacschad, cinq cents ans; et il engendra des fils et des filles.
Arpacschad, âgé de trente-cinq ans, engendra Schélach.
Arpacschad vécut, après la naissance de Schélach, quatre cent trois ans; et il engendra des fils et des filles.
Schélach, âgé de trente ans, engendra Héber.
Schélach vécut, après la naissance d'Héber, quatre cent trois ans; et il engendra des fils et des filles.
Héber, âgé de trente-quatre ans, engendra Péleg.
Héber vécut, après la naissance de Péleg, quatre cent trente ans; et il engendra des fils et des filles.
Péleg, âgé de trente ans, engendra Rehu.
Péleg vécut, après la naissance de Rehu, deux cent neuf ans; et il engendra des fils et des filles.
Rehu, âgé de trente-deux ans, engendra Serug.
Rehu vécut, après la naissance de Serug, deux cent sept ans; et il engendra des fils et des filles.
Serug, âgé de trente ans, engendra Nachor.
Serug vécut, après la naissance de Nachor, deux cents ans; et il engendra des fils et des filles.
Nachor, âgé de vingt-neuf ans, engendra Térach.
Nachor vécut, après la naissance de Térach, cent dix-neuf ans; et il engendra des fils et des filles.
Térach, âgé de soixante-dix ans, engendra Abram, Nachor et Haran.
Voici la postérité de Térach. Térach engendra Abram, Nachor et Haran. -Haran engendra Lot.
Et Haran mourut en présence de Térach, son père, au pays de sa naissance, à Ur en Chaldée. -
Abram et Nachor prirent des femmes: le nom de la femme d'Abram était Saraï, et le nom de la femme de Nachor était Milca, fille d'Haran, père de Milca et père de Jisca.
Saraï était stérile: elle n'avait point d'enfants.
Térach prit Abram, son fils, et Lot, fils d'Haran, fils de son fils, et Saraï, sa belle-fille, femme d'Abram, son fils. Ils sortirent ensemble d'Ur en Chaldée, pour aller au pays de Canaan. Ils vinrent jusqu'à Charan, et ils y habitèrent.
Les jours de Térach furent de deux cent cinq ans; et Térach mourut à Charan.
Cusch engendra aussi Nimrod; c'est lui qui commença à être puissant sur la terre.
Il fut un vaillant chasseur devant l'Eternel; c'est pourquoi l'on dit: Comme Nimrod, vaillant chasseur devant l'Eternel.
Il régna d'abord sur Babel, Erec, Accad et Calné, au pays de Schinear.
De ce pays-là sortit Assur; il bâtit Ninive, Rehoboth Hir, Calach,
et Résen entre Ninive et Calach; c'est la grande ville.
Canaan engendra Sidon, son premier-né, et Heth;
et les Jébusiens, les Amoréens, les Guirgasiens,
les Héviens, les Arkiens, les Siniens,
les Arvadiens, les Tsemariens, les Hamathiens. Ensuite, les familles des Cananéens se dispersèrent.
Les limites des Cananéens allèrent depuis Sidon, du côté de Guérar, jusqu'à Gaza, et du côté de Sodome, de Gomorrhe, d'Adma et de Tseboïm, jusqu'à Léscha.
En ce jour, Dieu humilia Jabin, roi de Canaan, devant les enfants d'Israël.