Elihu reprit et dit:
Imagines-tu avoir raison, Penses-tu te justifier devant Dieu,
Quand tu dis: Que me sert-il, Que me revient-il de ne pas pécher?
C'est à toi que je vais répondre, Et à tes amis en même temps.
Considère les cieux, et regarde! Vois les nuées, comme elles sont au-dessus de toi!
Si tu pèches, quel tort lui causes-tu? Et quand tes péchés se multiplient, que lui fais-tu?
Si tu es juste, que lui donnes-tu? Que reçoit-il de ta main?
Ta méchanceté ne peut nuire qu'à ton semblable, Ta justice n'est utile qu'au fils de l'homme.
On crie contre la multitude des oppresseurs, On se plaint de la violence d'un grand nombre;
Mais nul ne dit: Où est Dieu, mon créateur, Qui inspire des chants d'allégresse pendant la nuit,
Qui nous instruit plus que les bêtes de la terre, Et nous donne l'intelligence plus qu'aux oiseaux du ciel?
On a beau crier alors, Dieu ne répond pas, A cause de l'orgueil des méchants.
C'est en vain que l'on crie, Dieu n'écoute pas, Le Tout-Puissant n'y a point égard.
Bien que tu dises que tu ne le vois pas, Ta cause est devant lui: attends-le!
Mais, parce que sa colère ne sévit point encore, Ce n'est pas à dire qu'il ait peu souci du crime.
Ainsi Job ouvre vainement la bouche, Il multiplie les paroles sans intelligence.
Querverweise zu Hiob 35,9 Hiob 35,9
Dans les villes s'exhalent les soupirs des mourants, L'âme des blessés jette des cris.... Et Dieu ne prend pas garde à ces infamies!
As-tu un bras comme celui de Dieu, Une voix tonnante comme la sienne?
Ils ont fait monter à Dieu le cri du pauvre, Ils l'ont rendu attentif aux cris des malheureux.
Brise le bras du méchant, Punis ses iniquités, et qu'il disparaisse à tes yeux!
Longtemps après, le roi d'Egypte mourut, et les enfants d'Israël gémissaient encore sous la servitude, et poussaient des cris. Ces cris, que leur arrachait la servitude, montèrent jusqu'à Dieu.
L'Eternel dit: J'ai vu la souffrance de mon peuple qui est en Egypte, et j'ai entendu les cris que lui font pousser ses oppresseurs, car je connais ses douleurs.
Voici, les cris d'Israël sont venus jusqu'à moi, et j'ai vu l'oppression que leur font souffrir les Egyptiens.
Il s'éleva de la part des gens du peuple et de leurs femmes de grandes plaintes contre leurs frères les Juifs.
Les uns disaient: Nous, nos fils et nos filles, nous sommes nombreux; qu'on nous donne du blé, afin que nous mangions et que nous vivions.
D'autres disaient: Nous engageons nos champs, nos vignes, et nos maisons, pour avoir du blé pendant la famine.
D'autres disaient: Nous avons emprunté de l'argent sur nos champs et nos vignes pour le tribut du roi.
Et pourtant notre chair est comme la chair de nos frères, nos enfants sont comme leurs enfants; et voici, nous soumettons à la servitude nos fils et nos filles, et plusieurs de nos filles y sont déjà réduites; nous sommes sans force, et nos champs et nos vignes sont à d'autres.
Parce que les malheureux sont opprimés et que les pauvres gémissent, Maintenant, dit l'Eternel, je me lève, J'apporte le salut à ceux contre qui l'on souffle.
Toi, mon Dieu protecteur, pourquoi me repousses-tu? Pourquoi dois-je marcher dans la tristesse, Sous l'oppression de l'ennemi?
Ecoute-moi, et réponds-moi! J'erre çà et là dans mon chagrin et je m'agite,
A cause de la voix de l'ennemi et de l'oppression du méchant; Car ils font tomber sur moi le malheur, Et me poursuivent avec colère.
Au chef des chantres. Sur Colombe des térébinthes lointains. Hymne de David. Lorsque les Philistins le saisirent à Gath. Aie pitié de moi, ô Dieu! car des hommes me harcèlent; Tout le jour ils me font la guerre, ils me tourmentent.
Tout le jour mes adversaires me harcèlent; Ils sont nombreux, ils me font la guerre comme des hautains.
Il y avait aussi dans cette ville une veuve qui venait lui dire: Fais-moi justice de ma partie adverse.
Pendant longtemps il refusa. Mais ensuite il dit en lui-même: Quoique je ne craigne point Dieu et que je n'aie d'égard pour personne,
néanmoins, parce que cette veuve m'importune, je lui ferai justice, afin qu'elle ne vienne pas sans cesse me rompre la tête.
Le Seigneur ajouta: Entendez ce que dit le juge inique.
Et Dieu ne fera-t-il pas justice à ses élus, qui crient à lui jour et nuit, et tardera-t-il à leur égard?