Louis Segond 1910
Versliste
Traite-les comme Madian, Comme Sisera, comme Jabin au torrent de Kison!
Ils ont été détruits à En-Dor, Ils sont devenus du fumier pour la terre.
Traite leurs chefs comme Oreb et Zeeb, Et tous leurs princes comme Zébach et Tsalmunna!
Car ils disent: Emparons-nous Des demeures de Dieu!
Mon Dieu! rends-les semblables au tourbillon, Au chaume qu'emporte le vent,
Au feu qui brûle la forêt, A la flamme qui embrase les montagnes!
Poursuis-les ainsi de ta tempête, Et fais-les trembler par ton ouragan!
Couvre leur face d'ignominie, Afin qu'ils cherchent ton nom, ô Eternel!
Et l'Eternel les vendit entre les mains de Jabin, roi de Canaan, qui régnait à Hatsor. Le chef de son armée était Sisera, et habitait à Haroscheth-Goïm.
j'attirerai vers toi, au torrent de Kison, Sisera, chef de l'armée de Jabin, avec ses chars et ses troupes, et je le livrerai entre tes mains.
Jaël, femme de Héber, saisit un pieu de la tente, prit en main le marteau, s'approcha de lui doucement, et lui enfonça dans la tempe le pieu, qui pénétra en terre. Il était profondément endormi et accablé de fatigue; et il mourut.
Comme Barak poursuivait Sisera, Jaël sortit à sa rencontre et lui dit: Viens, et je te montrerai l'homme que tu cherches. Il entra chez elle, et voici, Sisera était étendu mort, le pieu dans la tempe.
En ce jour, Dieu humilia Jabin, roi de Canaan, devant les enfants d'Israël.
Et la main des enfants d'Israël s'appesantit de plus en plus sur Jabin, roi de Canaan, jusqu'à ce qu'ils eussent exterminé Jabin, roi de Canaan.
Manassé possédait dans Issacar et dans Aser: Beth-Schean et les villes de son ressort, Jibleam et les villes de son ressort, les habitants de Dor et les villes de son ressort, les habitants d'En-Dor et les villes de son ressort, les habitants de Thaanac et les villes de son ressort, et les habitants de Meguiddo et les villes de son ressort, trois contrées.
Les rois vinrent, ils combattirent, Alors combattirent les rois de Canaan, A Thaanac, aux eaux de Meguiddo; Ils ne remportèrent nul butin, nul argent.
Des cieux on combattit, De leurs sentiers les étoiles combattirent contre Sisera.
Le torrent de Kison les a entraînés, Le torrent des anciens temps, le torrent de Kison. Mon âme, foule aux pieds les héros!
On les étendra devant le soleil, devant la lune, et devant toute l'armée des cieux, qu'ils ont aimés, qu'ils ont servis, qu'ils ont suivis, qu'ils ont recherchés, et devant lesquels ils se sont prosternés; on ne les recueillera point, on ne les enterrera point, et ils seront comme du fumier sur la terre.
Car la mort est montée par nos fenêtres, Elle a pénétré dans nos palais; Elle extermine les enfants dans la rue, Les jeunes gens sur les places.
Ils mourront consumés par la maladie; On ne leur donnera ni larmes ni sépulture; Ils seront comme du fumier sur la terre; Ils périront par l'épée et par la famine; Et leurs cadavres serviront de pâture Aux oiseaux du ciel et aux bêtes de la terre.
Ceux que tuera l'Eternel en ce jour seront étendus D'un bout à l'autre de la terre; Ils ne seront ni pleurés, ni recueillis, ni enterrés, Ils seront comme du fumier sur la terre.
Et quand on sortira, on verra Les cadavres des hommes qui se sont rebellés contre moi; Car leur ver ne mourra point, et leur feu ne s'éteindra point; Et ils seront pour toute chair un objet d'horreur.
Ils saisirent deux chefs de Madian, Oreb et Zeeb; ils tuèrent Oreb au rocher d'Oreb, et ils tuèrent Zeeb au pressoir de Zeeb. Ils poursuivirent Madian, et ils apportèrent les têtes d'Oreb et de Zeeb à Gédéon de l'autre côté du Jourdain.
L'Eternel des armées agitera le fouet contre lui, Comme il frappa Madian au rocher d'Oreb; Et, de même qu'il leva son bâton sur la mer, Il le lèvera encore, comme en Egypte.
Il dit aux gens de Succoth: Donnez, je vous prie, quelques pains au peuple qui m'accompagne, car ils sont fatigués, et je suis à la poursuite de Zébach et de Tsalmunna, rois de Madian.
Zébach et Tsalmunna prirent la fuite; Gédéon les poursuivit, il s'empara des deux rois de Madian, Zébach et Tsalmunna, et il mit en déroute toute l'armée.
Zébach et Tsalmunna dirent: Lève-toi toi-même, et tue-nous! car tel est l'homme, telle est sa force. Et Gédéon se leva, et tua Zébach et Tsalmunna. Il prit ensuite les croissants qui étaient aux cous de leurs chameaux.
Les enfants d'Israël firent encore ce qui déplaît à l'Eternel, après qu'Ehud fut mort.
Et l'Eternel les vendit entre les mains de Jabin, roi de Canaan, qui régnait à Hatsor. Le chef de son armée était Sisera, et habitait à Haroscheth-Goïm.
Les enfants d'Israël crièrent à l'Eternel, car Jabin avait neuf cents chars de fer, et il opprimait avec violence les enfants d'Israël depuis vingt ans.
Dans ce temps-là, Débora, prophétesse, femme de Lappidoth, était juge en Israël.
Elle siégeait sous le palmier de Débora, entre Rama et Béthel, dans la montagne d'Ephraïm; et les enfants d'Israël montaient vers elle pour être jugés.
Elle envoya appeler Barak, fils d'Abinoam, de Kédesch-Nephthali, et elle lui dit: N'est-ce pas l'ordre qu'a donné l'Eternel, le Dieu d'Israël? Va, dirige-toi sur le mont Thabor, et prends avec toi dix mille hommes des enfants de Nephthali et des enfants de Zabulon;
j'attirerai vers toi, au torrent de Kison, Sisera, chef de l'armée de Jabin, avec ses chars et ses troupes, et je le livrerai entre tes mains.
Barak lui dit: Si tu viens avec moi, j'irai; mais si tu ne viens pas avec moi, je n'irai pas.
Elle répondit: J'irai bien avec toi; mais tu n'auras point de gloire sur la voie où tu marches, car l'Eternel livrera Sisera entre les mains d'une femme. Et Débora se leva, et elle se rendit avec Barak à Kédesch.
Barak convoqua Zabulon et Nephthali à Kédesch; dix mille hommes marchèrent à sa suite, et Débora partit avec lui.
Héber, le Kénien, s'était séparé des Kéniens, des fils de Hobab, beau-père de Moïse, et il avait dressé sa tente jusqu'au chêne de Tsaannaïm, près de Kédesch.
On informa Sisera que Barak, fils d'Abinoam, s'était dirigé sur le mont Thabor.
Et, depuis Haroscheth-Goïm, Sisera rassembla vers le torrent de Kison tous ses chars, neuf cents chars de fer, et tout le peuple qui était avec lui.
Alors Débora dit à Barak: Lève-toi, car voici le jour où l'Eternel livre Sisera entre tes mains. L'Eternel ne marche-t-il pas devant toi? Et Barak descendit du mont Thabor, ayant dix mille hommes à sa suite.
L'Eternel mit en déroute devant Barak, par le tranchant de l'épée, Sisera, tous ses chars et tout le camp. Sisera descendit de son char, et s'enfuit à pied.
Barak poursuivit les chars et l'armée jusqu'à Haroscheth-Goïm; et toute l'armée de Sisera tomba sous le tranchant de l'épée, sans qu'il en restât un seul homme.
Sisera se réfugia à pied dans la tente de Jaël, femme de Héber, le Kénien; car il y avait paix entre Jabin, roi de Hatsor, et la maison de Héber, le Kénien.
Jaël sortit au-devant de Sisera, et lui dit: Entre, mon seigneur, entre chez moi, ne crains point. Il entra chez elle dans la tente, et elle le cacha sous une couverture.
Il lui dit: Donne-moi, je te prie, un peu d'eau à boire, car j'ai soif. Elle ouvrit l'outre du lait, lui donna à boire, et le couvrit.
Il lui dit encore: Tiens-toi à l'entrée de la tente, et si l'on vient t'interroger en disant: Y a-t-il ici quelqu'un? tu répondras: Non.
Jaël, femme de Héber, saisit un pieu de la tente, prit en main le marteau, s'approcha de lui doucement, et lui enfonça dans la tempe le pieu, qui pénétra en terre. Il était profondément endormi et accablé de fatigue; et il mourut.
Comme Barak poursuivait Sisera, Jaël sortit à sa rencontre et lui dit: Viens, et je te montrerai l'homme que tu cherches. Il entra chez elle, et voici, Sisera était étendu mort, le pieu dans la tempe.
En ce jour, Dieu humilia Jabin, roi de Canaan, devant les enfants d'Israël.
Et la main des enfants d'Israël s'appesantit de plus en plus sur Jabin, roi de Canaan, jusqu'à ce qu'ils eussent exterminé Jabin, roi de Canaan.
Puis je vis le ciel ouvert, et voici, parut un cheval blanc. Celui qui le montait s'appelle Fidèle et Véritable, et il juge et combat avec justice.
Ses yeux étaient comme une flamme de feu; sur sa tête étaient plusieurs diadèmes; il avait un nom écrit, que personne ne connaît, si ce n'est lui-même;
et il était revêtu d'un vêtement teint de sang. Son nom est la Parole de Dieu.
Les armées qui sont dans le ciel le suivaient sur des chevaux blancs, revêtues d'un fin lin, blanc, pur.
De sa bouche sortait une épée aiguë, pour frapper les nations; il les paîtra avec une verge de fer; et il foulera la cuve du vin de l'ardente colère du Dieu tout-puissant.
Il avait sur son vêtement et sur sa cuisse un nom écrit: Roi des rois et Seigneur des seigneurs.
Et je vis un ange qui se tenait dans le soleil. Et il cria d'une voix forte, disant à tous les oiseaux qui volaient par le milieu du ciel: Venez, rassemblez-vous pour le grand festin de Dieu,
afin de manger la chair des rois, la chair des chefs militaires, la chair des puissants, la chair des chevaux et de ceux qui les montent, la chair de tous, libres et esclaves, petits et grands.
Et je vis la bête, et les rois de la terre, et leurs armées rassemblées pour faire la guerre à celui qui était assis sur le cheval et à son armée.
Et la bête fut prise, et avec elle le faux prophète, qui avait fait devant elle les prodiges par lesquels il avait séduit ceux qui avaient pris la marque de la bête et adoré son image. Ils furent tous les deux jetés vivants dans l'étang ardent de feu et de soufre.
Et les autres furent tués par l'épée qui sortait de la bouche de celui qui était assis sur le cheval; et tous les oiseaux se rassasièrent de leur chair.
Je dis donc: Dieu a-t-il rejeté son peuple? Loin de là! Car moi aussi je suis Israélite, de la postérité d'Abraham, de la tribu de Benjamin.
Dieu n'a point rejeté son peuple, qu'il a connu d'avance. Ne savez-vous pas ce que l'Ecriture rapporte d'Elie, comment il adresse à Dieu cette plainte contre Israël:
Seigneur, ils ont tué tes prophètes, ils ont renversé tes autels; je suis resté moi seul, et ils cherchent à m'ôter la vie?
Mais quelle réponse Dieu lui fait-il? Je me suis réservé sept mille hommes, qui n'ont point fléchi le genou devant Baal.
De même aussi dans le temps présent il y a un reste, selon l'élection de la grâce.
Or, si c'est par grâce, ce n'est plus par les oeuvres; autrement la grâce n'est plus une grâce. Et si c'est par les oeuvres, ce n'est plus une grâce; autrement l'oeuvre n'est plus une oeuvre.
Quoi donc? Ce qu'Israël cherche, il ne l'a pas obtenu, mais l'élection l'a obtenu, tandis que les autres ont été endurcis,
selon qu'il est écrit: Dieu leur a donné un esprit d'assoupissement, Des yeux pour ne point voir, Et des oreilles pour ne point entendre, Jusqu'à ce jour.
Et David dit: Que leur table soit pour eux un piège, Un filet, une occasion de chute, et une rétribution!
Que leurs yeux soient obscurcis pour ne point voir, Et tiens leur dos continuellement courbé!
Je dis donc: Est-ce pour tomber qu'ils ont bronché? Loin de là! Mais, par leur chute, le salut est devenu accessible aux païens, afin qu'ils fussent excités à la jalousie.
Or, si leur chute a été la richesse du monde, et leur amoindrissement la richesse des païens, combien plus en sera-t-il ainsi quand ils se convertiront tous.
Je vous le dis à vous, païens: en tant que je suis apôtre des païens, je glorifie mon ministère,
afin, s'il est possible, d'exciter la jalousie de ceux de ma race, et d'en sauver quelques-uns.
Car si leur rejet a été la réconciliation du monde, que sera leur réintégration, sinon une vie d'entre les morts?
Or, si les prémices sont saintes, la masse l'est aussi; et si la racine est sainte, les branches le sont aussi.
Mais si quelques-unes des branches ont été retranchées, et si toi, qui étais un olivier sauvage, tu as été enté à leur place, et rendu participant de la racine et de la graisse de l'olivier,
ne te glorifie pas aux dépens de ces branches. Si tu te glorifies, sache que ce n'est pas toi qui portes la racine, mais que c'est la racine qui te porte.
Tu diras donc: Les branches ont été retranchées, afin que moi je fusse enté.
Cela est vrai; elles ont été retranchées pour cause d'incrédulité, et toi, tu subsistes par la foi. Ne t'abandonne pas à l'orgueil, mais crains;
car si Dieu n'a pas épargné les branches naturelles, il ne t'épargnera pas non plus.
Considère donc la bonté et la sévérité de Dieu: sévérité envers ceux qui sont tombés, et bonté de Dieu envers toi, si tu demeures ferme dans cette bonté; autrement, tu seras aussi retranché.
Eux de même, s'ils ne persistent pas dans l'incrédulité, ils seront entés; car Dieu est puissant pour les enter de nouveau.
Si toi, tu as été coupé de l'olivier naturellement sauvage, et enté contrairement à ta nature sur l'olivier franc, à plus forte raison eux seront-ils entés selon leur nature sur leur propre olivier.
Car je ne veux pas, frères, que vous ignoriez ce mystère, afin que vous ne vous regardiez point comme sages, c'est qu'une partie d'Israël est tombée dans l'endurcissement, jusqu'à ce que la totalité des païens soit entrée.
Et ainsi tout Israël sera sauvé, selon qu'il est écrit: Le libérateur viendra de Sion, Et il détournera de Jacob les impiétés;
Et ce sera mon alliance avec eux, Lorsque j'ôterai leurs péchés.
En ce qui concerne l'Evangile, ils sont ennemis à cause de vous; mais en ce qui concerne l'élection, ils sont aimés à cause de leurs pères.
Car Dieu ne se repent pas de ses dons et de son appel.
De même que vous avez autrefois désobéi à Dieu et que par leur désobéissance vous avez maintenant obtenu miséricorde,
de même ils ont maintenant désobéi, afin que, par la miséricorde qui vous a été faite, ils obtiennent aussi miséricorde.
Car Dieu a renfermé tous les hommes dans la désobéissance, pour faire miséricorde à tous.
O profondeur de la richesse, de la sagesse et de la science de Dieu! Que ses jugements sont insondables, et ses voies incompréhensibles! Car
Qui a connu la pensée du Seigneur, Ou qui a été son conseiller?
Qui lui a donné le premier, pour qu'il ait à recevoir en retour?
C'est de lui, par lui, et pour lui que sont toutes choses. A lui la gloire dans tous les siècles! Amen!
Et ainsi tout Israël sera sauvé, selon qu'il est écrit: Le libérateur viendra de Sion, Et il détournera de Jacob les impiétés;
L'Eternel te donnera la victoire sur tes ennemis qui s'élèveront contre toi; ils sortiront contre toi par un seul chemin, et ils s'enfuiront devant toi par sept chemins.
Les nations grondent comme grondent les grandes eaux... Il les menace, et elles fuient au loin, Chassées comme la balle des montagnes au souffle du vent, Comme la poussière par un tourbillon.
Malheur à ceux qui prononcent des ordonnances iniques, Et à ceux qui transcrivent des arrêts injustes,
Pour refuser justice aux pauvres, Et ravir leur droit aux malheureux de mon peuple, Pour faire des veuves leur proie, Et des orphelins leur butin!
Que ferez-vous au jour du châtiment, Et de la ruine qui du lointain fondra sur vous? Vers qui fuirez-vous, pour avoir du secours, Et où laisserez-vous votre gloire?
Les uns seront courbés parmi les captifs, Les autres tomberont parmi les morts. Malgré tout cela, sa colère ne s'apaise point, Et sa main est encore étendue.
Malheur à l'Assyrien, verge de ma colère! La verge dans sa main, c'est l'instrument de ma fureur.
Je l'ai lâché contre une nation impie, Je l'ai fait marcher contre le peuple de mon courroux, Pour qu'il se livre au pillage et fasse du butin, Pour qu'il le foule aux pieds comme la boue des rues.
Mais il n'en juge pas ainsi, Et ce n'est pas là la pensée de son coeur; Il ne songe qu'à détruire, Qu'à exterminer les nations en foule.
Car il dit: Mes princes ne sont-ils pas autant de rois?
N'en a-t-il pas été de Calno comme de Carkemisch? N'en a-t-il pas été de Hamath comme d'Arpad? N'en a-t-il pas été de Samarie comme de Damas?
De même que ma main a atteint les royaumes des idoles, Où il y avait plus d'images qu'à Jérusalem et à Samarie,
Ce que j'ai fait à Samarie et à ses idoles, Ne le ferai-je pas à Jérusalem et à ses images?
Mais, quand le Seigneur aura accompli toute son oeuvre Sur la montagne de Sion et à Jérusalem, Je punirai le roi d'Assyrie pour le fruit de son coeur orgueilleux, Et pour l'arrogance de ses regards hautains.
Car il dit: C'est par la force de ma main que j'ai agi, C'est par ma sagesse, car je suis intelligent; J'ai reculé les limites des peuples, et pillé leurs trésors, Et, comme un héros, j'ai renversé ceux qui siégeaient sur des trônes;
J'ai mis la main sur les richesses des peuples, comme sur un nid, Et, comme on ramasse des oeufs abandonnés, J'ai ramassé toute la terre: Nul n'a remué l'aile, Ni ouvert le bec, ni poussé un cri. -
La hache se glorifie-t-elle envers celui qui s'en sert? Ou la scie est-elle arrogante envers celui qui la manie? Comme si la verge faisait mouvoir celui qui la lève, Comme si le bâton soulevait celui qui n'est pas du bois!
C'est pourquoi le Seigneur, le Seigneur des armées, enverra Le dépérissement parmi ses robustes guerriers; Et, sous sa magnificence, éclatera un embrasement, Comme l'embrasement d'un feu.
La lumière d'Israël deviendra un feu, Et son Saint une flamme, Qui consumera et dévorera ses épines et ses ronces, En un seul jour;
Qui consumera, corps et âme, La magnificence de sa forêt et de ses campagnes. Il en sera comme d'un malade, qui tombe en défaillance.
Le reste des arbres de sa forêt pourra être compté, Et un enfant en écrirait le nombre.
En ce jour-là, Le reste d'Israël et les réchappés de la maison de Jacob, Cesseront de s'appuyer sur celui qui les frappait; Ils s'appuieront avec confiance sur l'Eternel, le Saint d'Israël.
Le reste reviendra, le reste de Jacob, Au Dieu puissant.
Quand ton peuple, ô Israël, serait comme le sable de la mer, Un reste seulement reviendra; La destruction est résolue, elle fera déborder la justice.
Et cette destruction qui a été résolue, Le Seigneur, l'Eternel des armées, l'accomplira dans tout le pays.
Cependant, ainsi parle le Seigneur, l'Eternel des armées: O mon peuple, qui habites en Sion, ne crains pas l'Assyrien! Il te frappe de la verge, Et il lève son bâton sur toi, comme faisaient les Egyptiens.
Mais, encore un peu de temps, Et le châtiment cessera, Puis ma colère se tournera contre lui pour l'anéantir.
L'Eternel des armées agitera le fouet contre lui, Comme il frappa Madian au rocher d'Oreb; Et, de même qu'il leva son bâton sur la mer, Il le lèvera encore, comme en Egypte.
En ce jour, son fardeau sera ôté de dessus ton épaule, Et son joug de dessus ton cou; Et la graisse fera éclater le joug.
Il marche sur Ajjath, traverse Migron, Laisse ses bagages à Micmasch.
Ils passent le défilé, Ils couchent à Guéba; Rama tremble, Guibea de Saül prend la fuite.
Fais éclater ta voix, fille de Gallim! Prends garde, Laïs! malheur à toi, Anathoth!
Madména se disperse, Les habitants de Guébim sont en fuite.
Encore un jour de halte à Nob, Et il menace de sa main la montagne de la fille de Sion, La colline de Jérusalem.
Voici, le Seigneur, l'Eternel des armées, Brise les rameaux avec violence: Les plus grands sont coupés, Les plus élevés sont abattus.
Il renverse avec le fer les taillis de la forêt, Et le Liban tombe sous le Puissant.
C'est pourquoi le Seigneur, le Seigneur des armées, enverra Le dépérissement parmi ses robustes guerriers; Et, sous sa magnificence, éclatera un embrasement, Comme l'embrasement d'un feu.
La lumière d'Israël deviendra un feu, Et son Saint une flamme, Qui consumera et dévorera ses épines et ses ronces, En un seul jour;
Qui consumera, corps et âme, La magnificence de sa forêt et de ses campagnes. Il en sera comme d'un malade, qui tombe en défaillance.
Le reste des arbres de sa forêt pourra être compté, Et un enfant en écrirait le nombre.