Cantique. Psaume d'Asaph. O Dieu, ne reste pas dans le silence! Ne te tais pas, et ne te repose pas, ô Dieu!
Car voici, tes ennemis s'agitent, Ceux qui te haïssent lèvent la tête.
Ils forment contre ton peuple des projets pleins de ruse, Et ils délibèrent contre ceux que tu protèges.
Venez, disent-ils, exterminons-les du milieu des nations, Et qu'on ne se souvienne plus du nom d'Israël!
Ils se concertent tous d'un même coeur, Ils font une alliance contre toi;
Les tentes d'Edom et les Ismaélites, Moab et les Hagaréniens,
Guebal, Ammon, Amalek, Les Philistins avec les habitants de Tyr;
L'Assyrie aussi se joint à eux, Elle prête son bras aux enfants de Lot. Pause.
Traite-les comme Madian, Comme Sisera, comme Jabin au torrent de Kison!
Ils ont été détruits à En-Dor, Ils sont devenus du fumier pour la terre.
Traite leurs chefs comme Oreb et Zeeb, Et tous leurs princes comme Zébach et Tsalmunna!
Car ils disent: Emparons-nous Des demeures de Dieu!
Mon Dieu! rends-les semblables au tourbillon, Au chaume qu'emporte le vent,
Au feu qui brûle la forêt, A la flamme qui embrase les montagnes!
Poursuis-les ainsi de ta tempête, Et fais-les trembler par ton ouragan!
Couvre leur face d'ignominie, Afin qu'ils cherchent ton nom, ô Eternel!
Qu'ils soient confus et épouvantés pour toujours, Qu'ils soient honteux et qu'ils périssent!
Qu'ils sachent que toi seul, dont le nom est l'Eternel, Tu es le Très-Haut sur toute la terre!
Querverweise zu Psalm 83,13 Ps 83,13
Au chef des chantres. Sur Biche de l'aurore. Psaume de David. Mon Dieu! mon Dieu! pourquoi m'as-tu abandonné, Et t'éloignes-tu sans me secourir, sans écouter mes plaintes?
Oh! quelle rumeur de peuples nombreux! Ils mugissent comme mugit la mer. Quel tumulte de nations! Elles grondent comme grondent les eaux puissantes.
Les nations grondent comme grondent les grandes eaux... Il les menace, et elles fuient au loin, Chassées comme la balle des montagnes au souffle du vent, Comme la poussière par un tourbillon.
Quand vient le soir, voici, c'est une ruine soudaine; Avant le matin, ils ne sont plus! Voilà le partage de ceux qui nous dépouillent, Le sort de ceux qui nous pillent.
Qu'ils soient comme la balle emportée par le vent, Et que l'ange de l'Eternel les chasse!
O Dieu! tu es mon roi: Ordonne la délivrance de Jacob!
Au chef des chantres. De David. Psaume. Cantique. Dieu se lève, ses ennemis se dispersent, Et ses adversaires fuient devant sa face.
Pourquoi retires-tu ta main et ta droite? Sors-la de ton sein! détruis!
Comme la fumée se dissipe, tu les dissipes; Comme la cire se fond au feu, Les méchants disparaissent devant Dieu.
Dieu est mon roi dès les temps anciens, Lui qui opère des délivrances au milieu de la terre.
Par la grandeur de ta majesté Tu renverses tes adversaires; Tu déchaînes ta colère: Elle les consume comme du chaume.
Veux-tu frapper une feuille agitée? Veux-tu poursuivre une paille desséchée?
Qu'ils soient comme la paille emportée par le vent, Comme la balle enlevée par le tourbillon?
Ils ne sont pas même plantés, pas même semés, Leur tronc n'a pas même de racine en terre: Il souffle sur eux, et ils se dessèchent, Et un tourbillon les emporte comme le chaume.
Qui a suscité de l'orient Celui que le salut appelle à sa suite? Qui lui a livré les nations et assujetti des rois? Qui a réduit leur glaive en poussière, Et leur arc en un chaume qui s'envole?
Je les disperserai, comme la paille emportée Par le vent du désert.
Il a son van à la main; il nettoiera son aire, et il amassera son blé dans le grenier, mais il brûlera la paille dans un feu qui ne s'éteint point.