Louis Segond 1910
Versliste
Je te dis: Observe les ordres du roi, et cela à cause du serment fait à Dieu.
Ne te hâte pas de t'éloigner de lui, et ne persiste pas dans une chose mauvaise: car il peut faire tout ce qui lui plaît,
parce que la parole du roi est puissante; et qui lui dira: Que fais-tu?
Celui qui observe le commandement ne connaît point de chose mauvaise, et le coeur du sage connaît le temps et le jugement.
Car il y a pour toute chose un temps et un jugement, quand le malheur accable l'homme.
Mais il ne sait point ce qui arrivera, et qui lui dira comment cela arrivera?
L'homme n'est pas maître de son souffle pour pouvoir le retenir, et il n'a aucune puissance sur le jour de la mort; il n'y a point de délivrance dans ce combat, et la méchanceté ne saurait sauver les méchants.
Que toute personne soit soumise aux autorités supérieures; car il n'y a point d'autorité qui ne vienne de Dieu, et les autorités qui existent ont été instituées de Dieu.
C'est pourquoi celui qui s'oppose à l'autorité résiste à l'ordre que Dieu a établi, et ceux qui résistent attireront une condamnation sur eux-mêmes.
Ce n'est pas pour une bonne action, c'est pour une mauvaise, que les magistrats sont à redouter. Veux-tu ne pas craindre l'autorité? Fais-le bien, et tu auras son approbation.
Le magistrat est serviteur de Dieu pour ton bien. Mais si tu fais le mal, crains; car ce n'est pas en vain qu'il porte l'épée, étant serviteur de Dieu pour exercer la vengeance et punir celui qui fait le mal.
Il est donc nécessaire d'être soumis, non seulement par crainte de la punition, mais encore par motif de conscience.
C'est aussi pour cela que vous payez les impôts. Car les magistrats sont des ministres de Dieu entièrement appliqués à cette fonction.
Rendez à tous ce qui leur est dû: l'impôt à qui vous devez l'impôt, le tribut à qui vous devez le tribut, la crainte à qui vous devez la crainte, l'honneur à qui vous devez l'honneur.
La troisième année du règne de Jojakim, roi de Juda, Nebucadnetsar, roi de Babylone, marcha contre Jérusalem, et l'assiégea.
Le Seigneur livra entre ses mains Jojakim, roi de Juda, et une partie des ustensiles de la maison de Dieu. Nebucadnetsar emporta les ustensiles au pays de Schinear, dans la maison de son dieu, il les mit dans la maison du trésor de son dieu.
Le roi donna l'ordre à Aschpenaz, chef de ses eunuques, d'amener quelques-uns des enfants d'Israël de race royale ou de famille noble,
de jeunes garçons sans défaut corporel, beaux de figure, doués de sagesse, d'intelligence et d'instruction, capables de servir dans le palais du roi, et à qui l'on enseignerait les lettres et la langue des Chaldéens.
Le roi leur assigna pour chaque jour une portion des mets de sa table et du vin dont il buvait, voulant les élever pendant trois années, au bout desquelles ils seraient au service du roi.
Il y avait parmi eux, d'entre les enfants de Juda, Daniel, Hanania, Mischaël et Azaria.
Le chef des eunuques leur donna des noms, à Daniel celui de Beltschatsar, à Hanania celui de Schadrac, à Mischaël celui de Méschac, et à Azaria celui d'Abed-Nego.
Daniel résolut de ne pas se souiller par les mets du roi et par le vin dont le roi buvait, et il pria le chef des eunuques de ne pas l'obliger à se souiller.
Dieu fit trouver à Daniel faveur et grâce devant le chef des eunuques.
Le chef des eunuques dit à Daniel: Je crains mon seigneur le roi, qui a fixé ce que vous devez manger et boire; car pourquoi verrait-il votre visage plus abattu que celui des jeunes gens de votre âge? Vous exposeriez ma tête auprès du roi.
Alors Daniel dit à l'intendant à qui le chef des eunuques avait remis la surveillance de Daniel, de Hanania, de Mischaël et d'Azaria:
Eprouve tes serviteurs pendant dix jours, et qu'on nous donne des légumes à manger et de l'eau à boire;
tu regarderas ensuite notre visage et celui des jeunes gens qui mangent les mets du roi, et tu agiras avec tes serviteurs d'après ce que tu auras vu.
Il leur accorda ce qu'ils demandaient, et les éprouva pendant dix jours.
Au bout de dix jours, ils avaient meilleur visage et plus d'embonpoint que tous les jeunes gens qui mangeaient les mets du roi.
L'intendant emportait les mets et le vin qui leur étaient destinés, et il leur donnait des légumes.
Dieu accorda à ces quatre jeunes gens de la science, de l'intelligence dans toutes les lettres, et de la sagesse; et Daniel expliquait toutes les visions et tous les songes.
Au terme fixé par le roi pour qu'on les lui amenât, le chef des eunuques les présenta à Nebucadnetsar.
Le roi s'entretint avec eux; et, parmi tous ces jeunes gens, il ne s'en trouva aucun comme Daniel, Hanania, Mischaël et Azaria. Ils furent donc admis au service du roi.
Sur tous les objets qui réclamaient de la sagesse et de l'intelligence, et sur lesquels le roi les interrogeait, il les trouvait dix fois supérieurs à tous les magiciens et astrologues qui étaient dans tout son royaume.
Mon fils, crains l'Eternel et le roi; Ne te mêle pas avec les hommes remuants;
Car soudain leur ruine surgira, Et qui connaît les châtiments des uns et des autres?
Pierre et les apôtres répondirent: Il faut obéir à Dieu plutôt qu'aux hommes.
Nebucadnetsar prit la parole et leur dit: Est-ce de propos délibéré, Schadrac, Méschac et Abed-Nego, que vous ne servez pas mes dieux, et que vous n'adorez pas la statue d'or que j'ai élevée?
Maintenant tenez-vous prêts, et au moment où vous entendrez le son de la trompette, du chalumeau, de la guitare, de la sambuque, du psaltérion, de la cornemuse, et de toutes sortes d'instruments, vous vous prosternerez et vous adorerez la statue que j'ai faite; si vous ne l'adorez pas, vous serez jetés à l'instant même au milieu d'une fournaise ardente. Et quel est le dieu qui vous délivrera de ma main?
Schadrac, Méschac et Abed-Nego répliquèrent au roi Nebucadnetsar: Nous n'avons pas besoin de te répondre là-dessus.
Voici, notre Dieu que nous servons peut nous délivrer de la fournaise ardente, et il nous délivrera de ta main, ô roi.
Sinon, sache, ô roi, que nous ne servirons pas tes dieux, et que nous n'adorerons pas la statue d'or que tu as élevée.
Toutes les tribus d'Israël vinrent auprès de David, à Hébron, et dirent: Voici, nous sommes tes os et ta chair.
Autrefois déjà, lorsque Saül était notre roi, c'était toi qui conduisais et qui ramenais Israël. L'Eternel t'a dit: Tu paîtras mon peuple d'Israël, et tu seras le chef d'Israël.
Ainsi tous les anciens d'Israël vinrent auprès du roi à Hébron, et le roi David fit alliance avec eux à Hébron, devant l'Eternel. Ils oignirent David pour roi sur Israël.
Jehojada traita entre l'Eternel, le roi et le peuple, l'alliance par laquelle ils devaient être le peuple de l'Eternel; il établit aussi l'alliance entre le roi et le peuple.
Tous les chefs et les héros, et même tous les fils du roi David se soumirent au roi Salomon.
Soyez soumis, à cause du Seigneur, à toute autorité établie parmi les hommes, soit au roi comme souverain,
soit aux gouverneurs comme envoyés par lui pour punir les malfaiteurs et pour approuver les gens de bien.
Car c'est la volonté de Dieu qu'en pratiquant le bien vous réduisiez au silence les hommes ignorants et insensés,
tant libres, sans faire de la liberté un voile qui couvre la méchanceté, mais agissant comme des serviteurs de Dieu.
On annonça au roi Salomon que Joab s'était réfugié vers la tente de l'Eternel, et qu'il était auprès de l'autel. Et Salomon envoya Benaja, fils de Jehojada, en lui disant: Va, frappe-le.
Benaja arriva à la tente de l'Eternel, et dit à Joab: Sors! c'est le roi qui l'ordonne. Mais il répondit: Non! je veux mourir ici. Benaja rapporta la chose au roi, en disant: C'est ainsi qu'a parlé Joab, et c'est ainsi qu'il m'a répondu.
Le roi dit à Benaja: Fais comme il a dit, frappe-le, et enterre-le; tu ôteras ainsi de dessus moi et de dessus la maison de mon père le sang que Joab a répandu sans cause.
L'Eternel fera retomber son sang sur sa tête, parce qu'il a frappé deux hommes plus justes et meilleurs que lui et les a tués par l'épée, sans que mon père David le sût: Abner, fils de Ner, chef de l'armée d'Israël, et Amasa, fils de Jéther, chef de l'armée de Juda.
Leur sang retombera sur la tête de Joab et sur la tête de ses descendants à perpétuité; mais il y aura paix à toujours, de par l'Eternel, pour David, pour sa postérité, pour sa maison et pour son trône.
Benaja, fils de Jehojada, monta, frappa Joab, et le fit mourir. Il fut enterré dans sa maison, au désert.
Le roi mit à la tête de l'armée Benaja, fils de Jehojada, en remplacement de Joab, et il mit le sacrificateur Tsadok à la place d'Abiathar.
Le roi fit appeler Schimeï, et lui dit: Bâtis-toi une maison à Jérusalem; tu y demeureras, et tu n'en sortiras point pour aller de côté ou d'autre.
Sache bien que tu mourras le jour où tu sortiras et passeras le torrent de Cédron; ton sang sera sur ta tête.
Schimeï répondit au roi: C'est bien! ton serviteur fera ce que dit mon seigneur le roi. Et Schimeï demeura longtemps à Jérusalem.
Au bout de trois ans, il arriva que deux serviteurs de Schimeï s'enfuirent chez Akisch, fils de Maaca, roi de Gath. On le rapporta à Schimeï, en disant: Voici, tes serviteurs sont à Gath.
Schimeï se leva, sella son âne, et s'en alla à Gath chez Akisch pour chercher ses serviteurs. Schimeï donc s'en alla, et il ramena de Gath ses serviteurs.
On informa Salomon que Schimeï était allé de Jérusalem à Gath, et qu'il était de retour.
Le roi fit appeler Schimeï, et lui dit: Ne t'avais-je pas fait jurer par l'Eternel, et ne t'avais-je pas fait cette déclaration formelle: Sache bien que tu mourras le jour où tu sortiras pour aller de côté ou d'autre? Et ne m'as-tu pas répondu: C'est bien! j'ai entendu?
Pourquoi donc n'as-tu pas observé le serment de l'Eternel et l'ordre que je t'avais donné?
Et le roi dit à Schimeï: Tu sais au dedans de ton coeur tout le mal que tu as fait à David, mon père; l'Eternel fait retomber ta méchanceté sur ta tête.
Mais le roi Salomon sera béni, et le trône de David sera pour toujours affermi devant l'Eternel.
Et le roi donna ses ordres à Benaja, fils de Jehojada, qui sortit et frappa Schimeï; et Schimeï mourut. La royauté fut ainsi affermie entre les mains de Salomon.
Le roi fut attristé; mais, à cause de ses serments et des convives, il commanda qu'on la lui donne,
et il envoya décapiter Jean dans la prison.
Jésus répondit: Tu n'aurais sur moi aucun pouvoir, s'il ne t'avait été donné d'en haut. C'est pourquoi celui qui me livre à toi commet un plus grand péché.
Samuel rapporta toutes les paroles de l'Eternel au peuple qui lui demandait un roi.
Il dit: Voici quel sera le droit du roi qui régnera sur vous. Il prendra vos fils, et il les mettra sur ses chars et parmi ses cavaliers, afin qu'ils courent devant son char;
il s'en fera des chefs de mille et des chefs de cinquante, et il les emploiera à labourer ses terres, à récolter ses moissons, à fabriquer ses armes de guerre et l'attirail de ses chars.
Il prendra vos filles, pour en faire des parfumeuses, des cuisinières et des boulangères.
Il prendra la meilleure partie de vos champs, de vos vignes et de vos oliviers, et la donnera à ses serviteurs.
Il prendra la dîme du produit de vos semences et de vos vignes, et la donnera à ses serviteurs.
Il prendra vos serviteurs et vos servantes, vos meilleurs boeufs et vos ânes, et s'en servira pour ses travaux.
Il prendra la dîme de vos troupeaux, et vous-mêmes serez ses esclaves.
Et alors vous crierez contre votre roi que vous vous serez choisi, mais l'Eternel ne vous exaucera point.
S'il enlève, qui s'y opposera? Qui lui dira: Que fais-tu?
Malheur à qui conteste avec son créateur! -Vase parmi des vases de terre! -L'argile dit-elle à celui qui la façonne: Que fais-tu? Et ton oeuvre: Il n'a point de mains?
O homme, toi plutôt, qui es-tu pour contester avec Dieu? Le vase d'argile dira-t-il à celui qui l'a formé: Pourquoi m'as-tu fait ainsi?
Ce n'est pas pour une bonne action, c'est pour une mauvaise, que les magistrats sont à redouter. Veux-tu ne pas craindre l'autorité? Fais-le bien, et tu auras son approbation.
Le magistrat est serviteur de Dieu pour ton bien. Mais si tu fais le mal, crains; car ce n'est pas en vain qu'il porte l'épée, étant serviteur de Dieu pour exercer la vengeance et punir celui qui fait le mal.
L'amour ne fait point de mal au prochain: l'amour est donc l'accomplissement de la loi.
Jonathan parla favorablement de David à Saül, son père: Que le roi, dit-il, ne commette pas un péché à l'égard de son serviteur David, car il n'en a point commis envers toi. Au contraire, il a agi pour ton bien;
il a exposé sa vie, il a tué le Philistin, et l'Eternel a opéré une grande délivrance pour tout Israël. Tu l'as vu, et tu t'en es réjoui. Pourquoi pécherais-tu contre le sang innocent, et ferais-tu sans raison mourir David?
Saül écouta la voix de Jonathan, et il jura, disant: L'Eternel est vivant! David ne mourra pas.
L'Eternel envoya Nathan vers David. Et Nathan vint à lui, et lui dit: Il y avait dans une ville deux hommes, l'un riche et l'autre pauvre.
Le riche avait des brebis et des boeufs en très grand nombre.
Le pauvre n'avait rien du tout qu'une petite brebis, qu'il avait achetée; il la nourrissait, et elle grandissait chez lui avec ses enfants; elle mangeait de son pain, buvait dans sa coupe, dormait sur son sein, et il la regardait comme sa fille.
Un voyageur arriva chez l'homme riche. Et le riche n'a pas voulu toucher à ses brebis ou à ses boeufs, pour préparer un repas au voyageur qui était venu chez lui; il a pris la brebis du pauvre, et l'a apprêtée pour l'homme qui était venu chez lui.
La colère de David s'enflamma violemment contre cet homme, et il dit à Nathan: L'Eternel est vivant! L'homme qui a fait cela mérite la mort.
Et il rendra quatre brebis, pour avoir commis cette action et pour avoir été sans pitié.
Et Nathan dit à David: Tu es cet homme-là! Ainsi parle l'Eternel, le Dieu d'Israël: Je t'ai oint pour roi sur Israël, et je t'ai délivré de la main de Saül;
je t'ai mis en possession de la maison de ton maître, j'ai placé dans ton sein les femmes de ton maître, et je t'ai donné la maison d'Israël et de Juda. Et si cela eût été peu, j'y aurais encore ajouté.
Pourquoi donc as-tu méprisé la parole de l'Eternel, en faisant ce qui est mal à ses yeux? Tu as frappé de l'épée Urie, le Héthien; tu as pris sa femme pour en faire ta femme, et lui, tu l'as tué par l'épée des fils d'Ammon.
Maintenant, l'épée ne s'éloignera jamais de ta maison, parce que tu m'as méprisé, et parce que tu as pris la femme d'Urie, le Héthien, pour en faire ta femme.
Ainsi parle l'Eternel: Voici, je vais faire sortir de ta maison le malheur contre toi, et je vais prendre sous tes yeux tes propres femmes pour les donner à un autre, qui couchera avec elles à la vue de ce soleil.
Car tu as agi en secret; et moi, je ferai cela en présence de tout Israël et à la face du soleil.
David dit à Nathan: J'ai péché contre l'Eternel! Et Nathan dit à David: L'Eternel pardonne ton péché, tu ne mourras point.
Mais, parce que tu as fait blasphémer les ennemis de l'Eternel, en commettant cette action, le fils qui t'est né mourra.
Ce second jour, le roi dit encore à Esther, pendant qu'on buvait le vin: Quelle est ta demande, reine Esther? Elle te sera accordée. Que désires-tu? Quand ce serait la moitié du royaume, tu l'obtiendras.
La reine Esther répondit: Si j'ai trouvé grâce à tes yeux, ô roi, et si le roi le trouve bon, accorde-moi la vie, voilà ma demande, et sauve mon peuple, voilà mon désir!
Car nous sommes vendus, moi et mon peuple, pour être détruits, égorgés, anéantis. Encore si nous étions vendus pour devenir esclaves et servantes, je me tairais, mais l'ennemi ne saurait compenser le dommage fait au roi.
Ne vous y trompez pas: on ne se moque pas de Dieu. Ce qu'un homme aura semé, il le moissonnera aussi.
J'annonce dès le commencement ce qui doit arriver, Et longtemps d'avance ce qui n'est pas encore accompli; Je dis: Mes arrêts subsisteront, Et j'exécuterai toute ma volonté.
C'est moi qui appelle de l'orient un oiseau de proie, D'une terre lointaine un homme pour accomplir mes desseins, Je l'ai dit, et je le réaliserai; Je l'ai conçu, et je l'exécuterai.
Il y aura des signes dans le soleil, dans la lune et dans les étoiles. Et sur la terre, il y aura de l'angoisse chez les nations qui ne sauront que faire, au bruit de la mer et des flots,
les hommes rendant l'âme de terreur dans l'attente de ce qui surviendra pour la terre; car les puissances des cieux seront ébranlées.
Tu t'es élevé contre le Seigneur des cieux; les vases de sa maison ont été apportés devant toi, et vous vous en êtes servis pour boire du vin, toi et tes grands, tes femmes et tes concubines; tu as loué les dieux d'argent, d'or, d'airain, de fer, de bois et de pierre, qui ne voient point, qui n'entendent point, et qui ne savent rien, et tu n'as pas glorifié le Dieu qui a dans sa main ton souffle et toutes tes voies.
La seconde année du règne de Nebucadnetsar, Nebucadnetsar eut des songes. Il avait l'esprit agité, et ne pouvait dormir.
Le roi fit appeler les magiciens, les astrologues, les enchanteurs et les Chaldéens, pour qu'ils lui disent ses songes. Ils vinrent, et se présentèrent devant le roi.
Le roi leur dit: J'ai eu un songe; mon esprit est agité, et je voudrais connaître ce songe.
Les Chaldéens répondirent au roi en langue araméenne: O roi, vis éternellement! dis le songe à tes serviteurs, et nous en donnerons l'explication.
Le roi reprit la parole et dit aux Chaldéens: La chose m'a échappé; si vous ne me faites connaître le songe et son explication, vous serez mis en pièces, et vos maisons seront réduites en un tas d'immondices.
Mais si vous me dites le songe et son explication, vous recevrez de moi des dons et des présents, et de grands honneurs. C'est pourquoi dites-moi le songe et son explication.
Ils répondirent pour la seconde fois: Que le roi dise le songe à ses serviteurs, et nous en donnerons l'explication.
Le roi reprit la parole et dit: Je m'aperçois, en vérité, que vous voulez gagner du temps, parce que vous voyez que la chose m'a échappé.
Si donc vous ne me faites pas connaître le songe, la même sentence vous enveloppera tous; vous voulez vous préparer à me dire des mensonges et des faussetés, en attendant que les temps soient changés. C'est pourquoi dites-moi le songe, et je saurai si vous êtes capables de m'en donner l'explication.
Les Chaldéens répondirent au roi: Il n'est personne sur la terre qui puisse dire ce que demande le roi; aussi jamais roi, quelque grand et puissant qu'il ait été, n'a exigé une pareille chose d'aucun magicien, astrologue ou Chaldéen.
Ce que le roi demande est difficile; il n'y a personne qui puisse le dire au roi, excepté les dieux, dont la demeure n'est pas parmi les hommes.
Là-dessus le roi se mit en colère, et s'irrita violemment. Il ordonna qu'on fasse périr tous les sages de Babylone.
Sachez donc que c'est moi qui suis Dieu, Et qu'il n'y a point de dieu près de moi; Je fais vivre et je fais mourir, Je blesse et je guéris, Et personne ne délivre de ma main.
Mes destinées sont dans ta main; Délivre-moi de mes ennemis et de mes persécuteurs!
Eternel! dis-moi quel est le terme de ma vie, Quelle est la mesure de mes jours; Que je sache combien je suis fragile.
Si ses jours sont fixés, si tu as compté ses mois, Si tu en as marqué le terme qu'il ne saurait franchir,
depuis l'âge de vingt ans et au-dessus, tous ceux d'Israël en état de porter les armes; vous en ferez le dénombrement selon leurs divisions, toi et Aaron.
Les officiers parleront ensuite au peuple et diront: Qui est-ce qui a bâti une maison neuve, et ne s'y est point encore établi? Qu'il s'en aille et retourne chez lui, de peur qu'il ne meure dans la bataille et qu'un autre ne s'y établisse.
Qui est-ce qui a planté une vigne, et n'en a point encore joui? Qu'il s'en aille et retourne chez lui, de peur qu'il ne meure dans la bataille et qu'un autre n'en jouisse.
Qui est-ce qui a fiancé une femme, et ne l'a point encore prise? Qu'il s'en aille et retourne chez lui, de peur qu'il ne meure dans la bataille et qu'un autre ne la prenne.
Les officiers continueront à parler au peuple, et diront: Qui est-ce qui a peur et manque de courage? Qu'il s'en aille et retourne chez lui, afin que ses frères ne se découragent pas comme lui.
Car le salaire du péché, c'est la mort; mais le don gratuit de Dieu, c'est la vie éternelle en Jésus-Christ notre Seigneur.