Louis Segond 1910
Versliste
Et j'ai eu de la haine pour Esaü, J'ai fait de ses montagnes une solitude, J'ai livré son héritage aux chacals du désert.
Et l'Eternel lui dit: Deux nations sont dans ton ventre, et deux peuples se sépareront au sortir de tes entrailles; un de ces peuples sera plus fort que l'autre, et le plus grand sera assujetti au plus petit.
Isaac, son père, répondit, et lui dit: Voici! Ta demeure sera privée de la graisse de la terre Et de la rosée du ciel, d'en haut.
Tu vivras de ton épée, Et tu seras asservi à ton frère; Mais en errant librement çà et là, Tu briseras son joug de dessus ton cou.
De son temps, Edom se révolta contre l'autorité de Juda, et se donna un roi.
Laisse séjourner chez toi les exilés de Moab, Sois pour eux un refuge contre le dévastateur! Car l'oppression cessera, la dévastation finira, Celui qui foule le pays disparaîtra.
et je suis saisi d'une grande irritation contre les nations orgueilleuses; car je n'étais que peu irrité, mais elles ont contribué au mal.
Et l'ange qui parlait avec moi me dit: Crie, et dis: Ainsi parle l'Eternel des armées: Je suis ému d'une grande jalousie pour Jérusalem et pour Sion,
Sur les bords des fleuves de Babylone, Nous étions assis et nous pleurions, en nous souvenant de Sion.
Aux saules de la contrée Nous avions suspendu nos harpes.
Là, nos vainqueurs nous demandaient des chants, Et nos oppresseurs de la joie: Chantez-nous quelques-uns des cantiques de Sion!
Comment chanterions-nous les cantiques de l'Eternel Sur une terre étrangère?
Si je t'oublie, Jérusalem, Que ma droite m'oublie!
Que ma langue s'attache à mon palais, Si je ne me souviens de toi, Si je ne fais de Jérusalem Le principal sujet de ma joie!
Eternel, souviens-toi des enfants d'Edom, Qui, dans la journée de Jérusalem, Disaient: Rasez, rasez Jusqu'à ses fondements!
Fille de Babylone, la dévastée, Heureux qui te rend la pareille, Le mal que tu nous as fait!
Heureux qui saisit tes enfants, Et les écrase sur le roc!
Alors un ange puissant prit une pierre semblable à une grande meule, et il la jeta dans la mer, en disant: Ainsi sera précipitée avec violence Babylone, la grande ville, et elle ne sera plus trouvée.
Et quand tu auras achevé la lecture de ce livre, tu y attacheras une pierre, et tu le jetteras dans l'Euphrate,
et tu diras: Ainsi Babylone sera submergée, elle ne se relèvera pas des malheurs que j'amènerai sur elle; ils tomberont épuisés. Jusqu'ici sont les paroles de Jérémie.
Je ferai de toi des solitudes éternelles, Tes villes ne seront plus habitées, Et vous saurez que je suis l'Eternel.
Ce que j'ai fait à Samarie et à ses idoles, Ne le ferai-je pas à Jérusalem et à ses images?
Le Seigneur livra entre ses mains Jojakim, roi de Juda, et une partie des ustensiles de la maison de Dieu. Nebucadnetsar emporta les ustensiles au pays de Schinear, dans la maison de son dieu, il les mit dans la maison du trésor de son dieu.
N'entre pas dans les portes de mon peuple au jour de sa ruine, Ne repais pas ta vue de son malheur au jour de sa ruine, Et ne porte pas la main sur ses richesses au jour de sa ruine!
Et le roi leur répondra: Je vous le dis en vérité, toutes les fois que vous avez fait ces choses à l'un de ces plus petits de mes frères, c'est à moi que vous les avez faites.
Les Edomites vinrent encore, battirent Juda, et emmenèrent des captifs.
Mon épée s'est enivrée dans les cieux; Voici, elle va descendre sur Edom, Sur le peuple que j'ai voué à l'extermination, pour le châtier.
Si Edom dit: Nous sommes détruits, Nous relèverons les ruines! Ainsi parle l'Eternel des armées: Qu'ils bâtissent, je renverserai, Et on les appellera pays de la méchanceté, Peuple contre lequel l'Eternel est irrité pour toujours.
Ainsi parle le Seigneur, l'Eternel: Lorsque tout le pays sera dans la joie, Je ferai de toi une solitude.
Samuel dit à Saül: C'est moi que l'Eternel a envoyé pour t'oindre roi sur son peuple, sur Israël: écoute donc ce que dit l'Eternel.
Ainsi parle l'Eternel des armées: Je me souviens de ce qu'Amalek fit à Israël, lorsqu'il lui ferma le chemin à sa sortie d'Egypte.
Va maintenant, frappe Amalek, et dévouez par interdit tout ce qui lui appartient; tu ne l'épargneras point, et tu feras mourir hommes et femmes, enfants et nourrissons, boeufs et brebis, chameaux et ânes.
Saül convoqua le peuple, et en fit la revue à Thelaïm: il y avait deux cent mille hommes de pied, et dix mille hommes de Juda.
Saül marcha jusqu'à la ville d'Amalek, et mit une embuscade dans la vallée.
Il dit aux Kéniens: Allez, retirez-vous, sortez du milieu d'Amalek, afin que je ne vous fasse pas périr avec lui; car vous avez eu de la bonté pour tous les enfants d'Israël, lorsqu'ils montèrent d'Egypte. Et les Kéniens se retirèrent du milieu d'Amalek.
Saül battit Amalek depuis Havila jusqu'à Schur, qui est en face de l'Egypte.
Il prit vivant Agag, roi d'Amalek, et il dévoua par interdit tout le peuple en le passant au fil de l'épée.
Mais Saül et le peuple épargnèrent Agag, et les meilleures brebis, les meilleurs boeufs, les meilleures bêtes de la seconde portée, les agneaux gras, et tout ce qu'il y avait de bon; ils ne voulurent pas le dévouer par interdit, et ils dévouèrent seulement tout ce qui était méprisable et chétif.
L'Eternel adressa la parole à Samuel, et lui dit:
Je me repens d'avoir établi Saül pour roi, car il se détourne de moi et il n'observe point mes paroles. Samuel fut irrité, et il cria à l'Eternel toute la nuit.
Il se leva de bon matin, pour aller au-devant de Saül. Et on vint lui dire: Saül est allé à Carmel, et voici, il s'est érigé un monument; puis il s'en est retourné, et, passant plus loin, il est descendu à Guilgal.
Samuel se rendit auprès de Saül, et Saül lui dit: Sois béni de l'Eternel! J'ai observé la parole de l'Eternel.
Samuel dit: Qu'est-ce donc que ce bêlement de brebis qui parvient à mes oreilles, et ce mugissement de boeufs que j'entends?
Saül répondit: Ils les ont amenés de chez les Amalécites, parce que le peuple a épargné les meilleures brebis et les meilleurs boeufs, afin de les sacrifier à l'Eternel, ton Dieu; et le reste, nous l'avons dévoué par interdit.
Samuel dit à Saül: Arrête, et je te déclarerai ce que l'Eternel m'a dit cette nuit. Et Saül lui dit: Parle!
Samuel dit: Lorsque tu étais petit à tes yeux, n'es-tu pas devenu le chef des tribus d'Israël, et l'Eternel ne t'a-t-il pas oint pour que tu sois roi sur Israël?
L'Eternel t'avait fait partir, en disant: Va, et dévoue par interdit ces pécheurs, les Amalécites; tu leur feras la guerre jusqu'à ce que tu les aies exterminés.
Pourquoi n'as-tu pas écouté la voix de l'Eternel? pourquoi t'es-tu jeté sur le butin, et as-tu fait ce qui est mal aux yeux de l'Eternel?
Saül répondit à Samuel: J'ai bien écouté la voix de l'Eternel, et j'ai suivi le chemin par lequel m'envoyait l'Eternel. J'ai amené Agag, roi d'Amalek, et j'ai dévoué par interdit les Amalécites;
mais le peuple a pris sur le butin des brebis et des boeufs, comme prémices de ce qui devait être dévoué, afin de les sacrifier à l'Eternel, ton Dieu, à Guilgal.
Samuel dit: L'Eternel trouve-t-il du plaisir dans les holocaustes et les sacrifices, comme dans l'obéissance à la voix de l'Eternel? Voici, l'obéissance vaut mieux que les sacrifices, et l'observation de sa parole vaut mieux que la graisse des béliers.
Car la désobéissance est aussi coupable que la divination, et la résistance ne l'est pas moins que l'idolâtrie et les théraphim. Puisque tu as rejeté la parole de l'Eternel, il te rejette aussi comme roi.
Alors Saül dit à Samuel: J'ai péché, car j'ai transgressé l'ordre de l'Eternel, et je n'ai pas obéi à tes paroles; je craignais le peuple, et j'ai écouté sa voix.
Maintenant, je te prie, pardonne mon péché, reviens avec moi, et je me prosternerai devant l'Eternel.
Samuel dit à Saül: Je ne retournerai point avec toi; car tu as rejeté la parole de l'Eternel, et l'Eternel te rejette, afin que tu ne sois plus roi sur Israël.
Et comme Samuel se tournait pour s'en aller, Saül le saisit par le pan de son manteau, qui se déchira.
Samuel lui dit: L'Eternel déchire aujourd'hui de dessus toi la royauté d'Israël, et il la donne à un autre, qui est meilleur que toi.
Celui qui est la force d'Israël ne ment point et ne se repent point, car il n'est pas un homme pour se repentir.
Saül dit encore: J'ai péché! Maintenant, je te prie, honore-moi en présence des anciens de mon peuple et en présence d'Israël; reviens avec moi, et je me prosternerai devant l'Eternel, ton Dieu.
Samuel retourna et suivit Saül, et Saül se prosterna devant l'Eternel.
Puis Samuel dit: Amenez-moi Agag, roi d'Amalek. Et Agag s'avança vers lui d'un air joyeux; il disait: Certainement, l'amertume de la mort est passée.
Samuel dit: De même que ton épée a privé des femmes de leurs enfants, ainsi ta mère entre les femmes sera privée d'un fils. Et Samuel mit Agag en pièces devant l'Eternel, à Guilgal.
Samuel partit pour Rama, et Saül monta dans sa maison à Guibea de Saül.
Samuel n'alla plus voir Saül jusqu'au jour de sa mort; car Samuel pleurait sur Saül, parce que l'Eternel se repentait d'avoir établi Saül roi d'Israël.
Après ces choses, le roi Assuérus fit monter au pouvoir Haman, fils d'Hammedatha, l'Agaguite; il l'éleva en dignité et plaça son siège au-dessus de ceux de tous les chefs qui étaient auprès de lui.
Là, ce même jour, un homme d'entre les serviteurs de Saül se trouvait enfermé devant l'Eternel; c'était un Edomite, nommé Doëg, chef des bergers de Saül.
Qui est celui-ci qui vient d'Edom, De Botsra, en vêtements rouges, En habits éclatants, Et se redressant avec fierté dans la plénitude de sa force? -C'est moi qui ai promis le salut, Qui ai le pouvoir de délivrer. -
Pourquoi tes habits sont-ils rouges, Et tes vêtements comme les vêtements de celui qui foule dans la cuve? -
J'ai été seul à fouler au pressoir, Et nul homme d'entre les peuples n'était avec moi; Je les ai foulés dans ma colère, Je les ai écrasés dans ma fureur; Leur sang a jailli sur mes vêtements, Et j'ai souillé tous mes habits.
Car un jour de vengeance était dans mon coeur, Et l'année de mes rachetés est venue.
Je regardais, et personne pour m'aider; J'étais étonné, et personne pour me soutenir; Alors mon bras m'a été en aide, Et ma fureur m'a servi d'appui.
J'ai foulé des peuples dans ma colère, Je les ai rendus ivres dans ma fureur, Et j'ai répandu leur sang sur la terre.
Je publierai les grâces de l'Eternel, les louanges de l'Eternel, D'après tout ce que l'Eternel a fait pour nous; Je dirai sa grande bonté envers la maison d'Israël, Qu'il a traitée selon ses compassions et la richesse de son amour.
Il avait dit: Certainement ils sont mon peuple, Des enfants qui ne seront pas infidèles! Et il a été pour eux un sauveur.
Dans toutes leurs détresses ils n'ont pas été sans secours, Et l'ange qui est devant sa face les a sauvés; Il les a lui-même rachetés, dans son amour et sa miséricorde, Et constamment il les a soutenus et portés, aux anciens jours.
Mais ils ont été rebelles, ils ont attristé son esprit saint; Et il est devenu leur ennemi, il a combattu contre eux.
Alors son peuple se souvint des anciens jours de Moïse: Où est celui qui les fit monter de la mer, Avec le berger de son troupeau? Où est celui qui mettait au milieu d'eux son esprit saint;
Qui dirigea la droite de Moïse, Par son bras glorieux; Qui fendit les eaux devant eux, Pour se faire un nom éternel;
Qui les dirigea au travers des flots, Comme un coursier dans le désert, Sans qu'ils bronchassent?
Comme la bête qui descend dans la vallée, L'esprit de l'Eternel les a menés au repos. C'est ainsi que tu as conduit ton peuple, Pour te faire un nom glorieux.
Regarde du ciel, et vois, De ta demeure sainte et glorieuse: Où sont ton zèle et ta puissance? Le frémissement de tes entrailles et tes compassions Ne se font plus sentir envers moi.
Tu es cependant notre père, Car Abraham ne nous connaît pas, Et Israël ignore qui nous sommes; C'est toi, Eternel, qui es notre père, Qui, dès l'éternité, t'appelles notre sauveur.
Pourquoi, ô Eternel, nous fais-tu errer loin de tes voies, Et endurcis-tu notre coeur contre ta crainte? Reviens, pour l'amour de tes serviteurs, Des tribus de ton héritage!
Ton peuple saint n'a possédé le pays que peu de temps; Nos ennemis ont foulé ton sanctuaire.
Nous sommes depuis longtemps comme un peuple que tu ne gouvernes pas, Et qui n'est point appelé de ton nom...