Sur les bords des fleuves de Babylone, Nous étions assis et nous pleurions, en nous souvenant de Sion.
Aux saules de la contrée Nous avions suspendu nos harpes.
Là, nos vainqueurs nous demandaient des chants, Et nos oppresseurs de la joie: Chantez-nous quelques-uns des cantiques de Sion!
Comment chanterions-nous les cantiques de l'Eternel Sur une terre étrangère?
Si je t'oublie, Jérusalem, Que ma droite m'oublie!
Que ma langue s'attache à mon palais, Si je ne me souviens de toi, Si je ne fais de Jérusalem Le principal sujet de ma joie!
Eternel, souviens-toi des enfants d'Edom, Qui, dans la journée de Jérusalem, Disaient: Rasez, rasez Jusqu'à ses fondements!
Fille de Babylone, la dévastée, Heureux qui te rend la pareille, Le mal que tu nous as fait!
Heureux qui saisit tes enfants, Et les écrase sur le roc!
Querverweise zu Psalm 137,4 Ps 137,4
un temps pour pleurer, et un temps pour rire; un temps pour se lamenter, et un temps pour danser;
Et tu diras en ton coeur: Qui me les a engendrés? Car j'étais sans enfants, j'étais stérile. J'étais exilée, répudiée: qui les a élevés? J'étais restée seule: ceux-ci, où étaient-ils?
Le Seigneur, l'Eternel des armées, vous appelle en ce jour A pleurer et à vous frapper la poitrine, A vous raser la tête et à ceindre le sac.
Les vieillards ne vont plus à la porte, Les jeunes hommes ont cessé leurs chants.
La joie a disparu de nos coeurs, Le deuil a remplacé nos danses.
Ils ne feront pas à l'Eternel des libations de vin: Elles ne lui seraient point agréables. Leurs sacrifices seront pour eux comme un pain de deuil; Tous ceux qui en mangeront se rendront impurs; Car leur pain ne sera que pour eux, Il n'entrera point dans la maison de l'Eternel.
En ce jour-là, les chants du palais seront des gémissements, Dit le Seigneur, l'Eternel; On jettera partout en silence une multitude de cadavres.