Louis Segond 1910
Versliste
Jésus dit à ses disciples: Il est impossible qu'il n'arrive pas des scandales; mais malheur à celui par qui ils arrivent!
Il vaudrait mieux pour lui qu'on mît à son cou une pierre de moulin et qu'on le jetât dans la mer, que s'il scandalisait un de ces petits.
Prenez garde à vous-mêmes. Si ton frère a péché, reprends-le; et, s'il se repent, pardonne-lui.
Et s'il a péché contre toi sept fois dans un jour et que sept fois il revienne à toi, disant: Je me repens, -tu lui pardonneras.
Les apôtres dirent au Seigneur: Augmente-nous la foi.
Et le Seigneur dit: Si vous aviez de la foi comme un grain de sénevé, vous diriez à ce sycomore: Déracine-toi, et plante-toi dans la mer; et il vous obéirait.
Qui de vous, ayant un serviteur qui laboure ou paît les troupeaux, lui dira, quand il revient des champs: Approche vite, et mets-toi à table?
Ne lui dira-t-il pas au contraire: Prépare-moi à souper, ceins-toi, et sers-moi, jusqu'à ce que j'aie mangé et bu; après cela, toi, tu mangeras et boiras?
Doit-il de la reconnaissance à ce serviteur parce qu'il a fait ce qui lui était ordonné?
Vous de même, quand vous avez fait tout ce qui vous a été ordonné, dites: Nous sommes des serviteurs inutiles, nous avons fait ce que nous devions faire.
Jésus, se rendant à Jérusalem, passait entre la Samarie et la Galilée.
Comme il entrait dans un village, dix lépreux vinrent à sa rencontre. Se tenant à distance,
ils élevèrent la voix, et dirent: Jésus, maître, aie pitié de nous!
Dès qu'il les eut vus, il leur dit: Allez vous montrer aux sacrificateurs. Et, pendant qu'ils y allaient, il arriva qu'ils furent guéris.
L'un d'eux, se voyant guéri, revint sur ses pas, glorifiant Dieu à haute voix.
Il tomba sur sa face aux pieds de Jésus, et lui rendit grâces. C'était un Samaritain.
Jésus, prenant la parole, dit: Les dix n'ont-ils pas été guéris? Et les neuf autres, où sont-ils?
Ne s'est-il trouvé que cet étranger pour revenir et donner gloire à Dieu?
Puis il lui dit: Lève-toi, va; ta foi t'a sauvé.
Or la foi est une ferme assurance des choses qu'on espère, une démonstration de celles qu'on ne voit pas.
Pour l'avoir possédée, les anciens ont obtenu un témoignage favorable.
C'est par la foi que nous reconnaissons que le monde a été formé par la parole de Dieu, en sorte que ce qu'on voit n'a pas été fait de choses visibles.
C'est par la foi qu'Abel offrit à Dieu un sacrifice plus excellent que celui de Caïn; c'est par elle qu'il fut déclaré juste, Dieu approuvant ses offrandes; et c'est par elle qu'il parle encore, quoique mort.
C'est par la foi qu'Enoch fut enlevé pour qu'il ne vît point la mort, et qu'il ne parut plus parce que Dieu l'avait enlevé; car, avant son enlèvement, il avait reçu le témoignage qu'il était agréable à Dieu.
Or sans la foi il est impossible de lui être agréable; car il faut que celui qui s'approche de Dieu croie que Dieu existe, et qu'il est le rémunérateur de ceux qui le cherchent.
C'est par la foi que Noé, divinement averti des choses qu'on ne voyait pas encore, et saisi d'une crainte respectueuse, construisit une arche pour sauver sa famille; c'est par elle qu'il condamna le monde, et devint héritier de la justice qui s'obtient par la foi.
C'est par la foi qu'Abraham, lors de sa vocation, obéit et partit pour un lieu qu'il devait recevoir en héritage, et qu'il partit sans savoir où il allait.
C'est par la foi qu'il vint s'établir dans la terre promise comme dans une terre étrangère, habitant sous des tentes, ainsi qu'Isaac et Jacob, les cohéritiers de la même promesse.
Car il attendait la cité qui a de solides fondements, celle dont Dieu est l'architecte et le constructeur.
C'est par la foi que Sara elle-même, malgré son âge avancé, fut rendue capable d'avoir une postérité, parce qu'elle crut à la fidélité de celui qui avait fait la promesse.
C'est pourquoi d'un seul homme, déjà usé de corps, naquit une postérité nombreuse comme les étoiles du ciel, comme le sable qui est sur le bord de la mer et qu'on ne peut compter.
C'est dans la foi qu'ils sont tous morts, sans avoir obtenu les choses promises; mais ils les ont vues et saluées de loin, reconnaissant qu'ils étaient étrangers et voyageurs sur la terre.
Ceux qui parlent ainsi montrent qu'ils cherchent une patrie.
S'ils avaient eu en vue celle d'où ils étaient sortis, ils auraient eu le temps d'y retourner.
Mais maintenant ils en désirent une meilleure, c'est-à-dire une céleste. C'est pourquoi Dieu n'a pas honte d'être appelé leur Dieu, car il leur a préparé une cité.
C'est par la foi qu'Abraham offrit Isaac, lorsqu'il fut mis à l'épreuve, et qu'il offrit son fils unique, lui qui avait reçu les promesses,
et à qui il avait été dit: En Isaac sera nommée pour toi une postérité.
Il pensait que Dieu est puissant, même pour ressusciter les morts; aussi le recouvra-t-il par une sorte de résurrection.
C'est par la foi qu'Isaac bénit Jacob et Esaü, en vue des choses à venir.
C'est par la foi que Jacob mourant bénit chacun des fils de Joseph, et qu'il adora, appuyé sur l'extrémité de son bâton.
C'est par la foi que Joseph mourant fit mention de la sortie des fils d'Israël, et qu'il donna des ordres au sujet de ses os.
C'est par la foi que Moïse, à sa naissance, fut caché pendant trois mois par ses parents, parce qu'ils virent que l'enfant était beau, et qu'ils ne craignirent pas l'ordre du roi.
C'est par la foi que Moïse, devenu grand, refusa d'être appelé fils de la fille de Pharaon,
aimant mieux être maltraité avec le peuple de Dieu que d'avoir pour un temps la jouissance du péché,
regardant l'opprobre de Christ comme une richesse plus grande que les trésors de l'Egypte, car il avait les yeux fixés sur la rémunération.
C'est par la foi qu'il quitta l'Egypte, sans être effrayé de la colère du roi; car il se montra ferme, comme voyant celui qui est invisible.
C'est par la foi qu'il fit la Pâque et l'aspersion du sang, afin que l'exterminateur ne touchât pas aux premiers-nés des Israélites.
C'est par la foi qu'ils traversèrent la mer Rouge comme un lieu sec, tandis que les Egyptiens qui en firent la tentative furent engloutis.
C'est par la foi que les murailles de Jéricho tombèrent, après qu'on en eut fait le tour pendant sept jours.
C'est par la foi que Rahab la prostituée ne périt pas avec les rebelles, parce qu'elle avait reçu les espions avec bienveillance.
Et que dirai-je encore? Car le temps me manquerait pour parler de Gédéon, de Barak, de Samson, de Jephthé, de David, de Samuel, et des prophètes,
qui, par la foi, vainquirent des royaumes, exercèrent la justice, obtinrent des promesses, fermèrent la gueule des lions,
teignirent la puissance du feu, échappèrent au tranchant de l'épée, guérirent de leurs maladies, furent vaillants à la guerre, mirent en fuite des armées étrangères.
Des femmes recouvrèrent leurs morts par la résurrection; d'autres furent livrés aux tourments, et n'acceptèrent point de délivrance, afin d'obtenir une meilleure résurrection;
d'autres subirent les moqueries et le fouet, les chaînes et la prison;
ils furent lapidés, sciés, torturés, ils moururent tués par l'épée, ils allèrent çà et là vêtus de peaux de brebis et de peaux de chèvres, dénués de tout, persécutés, maltraités,
eux dont le monde n'était pas digne, errants dans les déserts et les montagnes, dans les cavernes et les antres de la terre.
Tous ceux-là, à la foi desquels il a été rendu témoignage, n'ont pas obtenu ce qui leur était promis,
Dieu ayant en vue quelque chose de meilleur pour nous, afin qu'ils ne parvinssent pas sans nous à la perfection.
Que dirons-nous donc qu'Abraham, notre père, a obtenu selon la chair?
Si Abraham a été justifié par les oeuvres, il a sujet de se glorifier, mais non devant Dieu.
Car que dit l'Ecriture? Abraham crut à Dieu, et cela lui fut imputé à justice.
Or, à celui qui fait une oeuvre, le salaire est imputé, non comme une grâce, mais comme une chose due;
et à celui qui ne fait point d'oeuvre, mais qui croit en celui qui justifie l'impie, sa foi lui est imputée à justice.
De même David exprime le bonheur de l'homme à qui Dieu impute la justice sans les oeuvres:
Heureux ceux dont les iniquités sont pardonnées, Et dont les péchés sont couverts!
Heureux l'homme à qui le Seigneur n'impute pas son péché!
Ce bonheur n'est-il que pour les circoncis, ou est-il également pour les incirconcis? Car nous disons que la foi fut imputée à justice à Abraham.
Comment donc lui fut-elle imputée? Etait-ce après, ou avant sa circoncision? Il n'était pas encore circoncis, il était incirconcis.
Et il reçut le signe de la circoncision, comme sceau de la justice qu'il avait obtenue par la foi quand il était incirconcis, afin d'être le père de tous les incirconcis qui croient, pour que la justice leur fût aussi imputée,
et le père des circoncis, qui ne sont pas seulement circoncis, mais encore qui marchent sur les traces de la foi de notre père Abraham quand il était incirconcis.
En effet, ce n'est pas par la loi que l'héritage du monde a été promis à Abraham ou à sa postérité, c'est par la justice de la foi.
Car, si les héritiers le sont par la loi, la foi est vaine, et la promesse est anéantie,
parce que la loi produit la colère, et que là où il n'y a point de loi il n'y a point non plus de transgression.
C'est pourquoi les héritiers le sont par la foi, pour que ce soit par grâce, afin que la promesse soit assurée à toute la postérité, non seulement à celle qui est sous la loi, mais aussi à celle qui a la foi d'Abraham, notre père à tous,
selon qu'il est écrit: Je t'ai établi père d'un grand nombre de nations. Il est notre père devant celui auquel il a cru, Dieu, qui donne la vie aux morts, et qui appelle les choses qui ne sont point comme si elles étaient.
Espérant contre toute espérance, il crut, en sorte qu'il devint père d'un grand nombre de nations, selon ce qui lui avait été dit: Telle sera ta postérité.
Et, sans faiblir dans la foi, il ne considéra point que son corps était déjà usé, puisqu'il avait près de cent ans, et que Sara n'était plus en état d'avoir des enfants.
Il ne douta point, par incrédulité, au sujet de la promesse de Dieu; mais il fut fortifié par la foi, donnant gloire à Dieu,
et ayant la pleine conviction que ce qu'il promet il peut aussi l'accomplir.
C'est pourquoi cela lui fut imputé à justice.
Mais ce n'est pas à cause de lui seul qu'il est écrit que cela lui fut imputé;
c'est encore à cause de nous, à qui cela sera imputé, à nous qui croyons en celui qui a ressuscité des morts Jésus notre Seigneur,
lequel a été livré pour nos offenses, et est ressuscité pour notre justification.
Vous adorez ce que vous ne connaissez pas; nous, nous adorons ce que nous connaissons, car le salut vient des Juifs.
Les enfants d'Israël firent ce qui déplaît à l'Eternel; et l'Eternel les livra entre les mains de Madian, pendant sept ans.
La main de Madian fut puissante contre Israël. Pour échapper à Madian, les enfants d'Israël se retiraient dans les ravins des montagnes, dans les cavernes et sur les rochers fortifiés.
Quand Israël avait semé, Madian montait avec Amalek et les fils de l'Orient, et ils marchaient contre lui.
Ils campaient en face de lui, détruisaient les productions du pays jusque vers Gaza, et ne laissaient en Israël ni vivres, ni brebis, ni boeufs, ni ânes.
Car ils montaient avec leurs troupeaux et leurs tentes, ils arrivaient comme une multitude de sauterelles, ils étaient innombrables, eux et leurs chameaux, et ils venaient dans le pays pour le ravager.
Israël fut très malheureux à cause de Madian, et les enfants d'Israël crièrent à l'Eternel.
Lorsque les enfants d'Israël crièrent à l'Eternel au sujet de Madian,
l'Eternel envoya un prophète aux enfants d'Israël. Il leur dit: Ainsi parle l'Eternel, le Dieu d'Israël: Je vous ai fait monter d'Egypte, et je vous ai fait sortir de la maison de servitude.
Je vous ai délivrés de la main des Egyptiens et de la main de tous ceux qui vous opprimaient; je les ai chassés devant vous, et je vous ai donné leur pays.
Je vous ai dit: Je suis l'Eternel, votre Dieu; vous ne craindrez point les dieux des Amoréens, dans le pays desquels vous habitez. Mais vous n'avez point écouté ma voix.
Puis vint l'ange de l'Eternel, et il s'assit sous le térébinthe d'Ophra, qui appartenait à Joas, de la famille d'Abiézer. Gédéon, son fils, battait du froment au pressoir, pour le mettre à l'abri de Madian.
L'ange de l'Eternel lui apparut, et lui dit: L'Eternel est avec toi, vaillant héros!
Gédéon lui dit: Ah! mon seigneur, si l'Eternel est avec nous, pourquoi toutes ces choses nous sont-elles arrivées? Et où sont tous ces prodiges que nos pères nous racontent, quand ils disent: L'Eternel ne nous a-t-il pas fait monter hors d'Egypte? Maintenant l'Eternel nous abandonne, et il nous livre entre les mains de Madian!
L'Eternel se tourna vers lui, et dit: Va avec cette force que tu as, et délivre Israël de la main de Madian; n'est-ce pas moi qui t'envoie?
Gédéon lui dit: Ah! mon seigneur, avec quoi délivrerai-je Israël? Voici, ma famille est la plus pauvre en Manassé, et je suis le plus petit dans la maison de mon père.
L'Eternel lui dit: Mais je serai avec toi, et tu battras Madian comme un seul homme.
Gédéon lui dit: Si j'ai trouvé grâce à tes yeux, donne-moi un signe pour montrer que c'est toi qui me parles.
Ne t'éloigne point d'ici jusqu'à ce que je revienne auprès de toi, que j'apporte mon offrande, et que je la dépose devant toi. Et l'Eternel dit: Je resterai jusqu'à ce que tu reviennes.
Gédéon entra, prépara un chevreau, et fit avec un épha de farine des pains sans levain. Il mit la chair dans un panier et le jus dans un pot, les lui apporta sous le térébinthe, et les présenta.
L'ange de Dieu lui dit: Prends la chair et les pains sans levain, pose-les sur ce rocher, et répands le jus. Et il fit ainsi.
L'ange de l'Eternel avança l'extrémité du bâton qu'il avait à la main, et toucha la chair et les pains sans levain. Alors il s'éleva du rocher un feu qui consuma la chair et les pains sans levain. Et l'ange de l'Eternel disparut à ses yeux.
Gédéon, voyant que c'était l'ange de l'Eternel, dit: Malheur à moi, Seigneur Eternel! car j'ai vu l'ange de l'Eternel face à face.
Et l'Eternel lui dit: Sois en paix, ne crains point, tu ne mourras pas.
Gédéon bâtit là un autel à l'Eternel, et lui donna pour nom l'Eternel paix: il existe encore aujourd'hui à Ophra, qui appartenait à la famille d'Abiézer.
Dans la même nuit, l'Eternel dit à Gédéon: Prends le jeune taureau de ton père, et un second taureau de sept ans. Renverse l'autel de Baal qui est à ton père, et abats le pieu sacré qui est dessus.
Tu bâtiras ensuite et tu disposeras, sur le haut de ce rocher, un autel à l'Eternel ton Dieu. Tu prendras le second taureau, et tu offriras un holocauste, avec le bois de l'idole que tu auras abattue.
Gédéon prit dix hommes parmi ses serviteurs, et fit ce que l'Eternel avait dit; mais, comme il craignait la maison de son père et les gens de la ville, il l'exécuta de nuit, et non de jour.
Lorsque les gens de la ville se furent levés de bon matin, voici, l'autel de Baal était renversé, le pieu sacré placé dessus était abattu, et le second taureau était offert en holocauste sur l'autel qui avait été bâti.
Ils se dirent l'un à l'autre: Qui a fait cela? Et ils s'informèrent et firent des recherches. On leur dit: C'est Gédéon, fils de Joas, qui a fait cela.
Alors les gens de la ville dirent à Joas: Fais sortir ton fils, et qu'il meure, car il a renversé l'autel de Baal et abattu le pieu sacré qui était dessus.
Joas répondit à tous ceux qui se présentèrent à lui: Est-ce à vous de prendre parti pour Baal? est-ce à vous de venir à son secours? Quiconque prendra parti pour Baal mourra avant que le matin vienne. Si Baal est un dieu, qu'il plaide lui-même sa cause, puisqu'on a renversé son autel.
Et en ce jour l'on donna à Gédéon le nom de Jerubbaal, en disant: Que Baal plaide contre lui, puisqu'il a renversé son autel.
Tout Madian, Amalek et les fils de l'Orient, se rassemblèrent; ils passèrent le Jourdain, et campèrent dans la vallée de Jizréel.
Gédéon fut revêtu de l'esprit de l'Eternel; il sonna de la trompette, et Abiézer fut convoqué pour marcher à sa suite.
Il envoya des messagers dans tout Manassé, qui fut aussi convoqué pour marcher à sa suite. Il envoya des messagers dans Aser, dans Zabulon et dans Nephthali, qui montèrent à leur rencontre.
Gédéon dit à Dieu: Si tu veux délivrer Israël par ma main, comme tu l'as dit,
voici, je vais mettre une toison de laine dans l'aire; si la toison seule se couvre de rosée et que tout le terrain reste sec, je connaîtrai que tu délivreras Israël par ma main, comme tu l'as dit.
Et il arriva ainsi. Le jour suivant, il se leva de bon matin, pressa la toison, et en fit sortir la rosée, qui donna de l'eau plein une coupe.
Gédéon dit à Dieu: Que ta colère ne s'enflamme point contre moi, et je ne parlerai plus que cette fois: Je voudrais seulement faire encore une épreuve avec la toison: que la toison seule reste sèche, et que tout le terrain se couvre de rosée.
Et Dieu fit ainsi cette nuit-là. La toison seule resta sèche, et tout le terrain se couvrit de rosée.
Les enfants d'Israël firent encore ce qui déplaît à l'Eternel; et l'Eternel les livra entre les mains des Philistins, pendant quarante ans.
Il y avait un homme de Tsorea, de la famille des Danites, et qui s'appelait Manoach. Sa femme était stérile, et n'enfantait pas.
Un ange de l'Eternel apparut à la femme, et lui dit: Voici, tu es stérile, et tu n'as point d'enfants; tu deviendras enceinte, et tu enfanteras un fils.
Maintenant prends bien garde, ne bois ni vin ni liqueur forte, et ne mange rien d'impur.
Car tu vas devenir enceinte et tu enfanteras un fils. Le rasoir ne passera point sur sa tête, parce que cet enfant sera consacré à Dieu dès le ventre de sa mère; et ce sera lui qui commencera à délivrer Israël de la main des Philistins.
La femme alla dire à son mari; Un homme de Dieu est venu vers moi, et il avait l'aspect d'un ange de Dieu, un aspect redoutable. Je ne lui ai pas demandé d'où il était, et il ne m'a pas fait connaître son nom.
Mais il m'a dit: Tu vas devenir enceinte, et tu enfanteras un fils; et maintenant ne bois ni vin ni liqueur forte, et ne mange rien d'impur, parce que cet enfant sera consacré à Dieu dès le ventre de sa mère jusqu'au jour de sa mort.
Manoach fit cette prière à l'Eternel: Ah! Seigneur, que l'homme de Dieu que tu as envoyé vienne encore vers nous, et qu'il nous enseigne ce que nous devons faire pour l'enfant qui naîtra!
Dieu exauça la prière de Manoach, et l'ange de Dieu vint encore vers la femme. Elle était assise dans un champ, et Manoach, son mari, n'était pas avec elle.
Elle courut promptement donner cette nouvelle à son mari, et lui dit: Voici, l'homme qui était venu l'autre jour vers moi m'est apparu.
Manoach se leva, suivit sa femme, alla vers l'homme, et lui dit: Est-ce toi qui as parlé à cette femme? Il répondit: C'est moi.
Manoach dit: Maintenant, si ta parole s'accomplit, que faudra-t-il observer à l'égard de l'enfant, et qu'y aura-t-il à faire?
L'ange de l'Eternel répondit à Manoach: La femme s'abstiendra de tout ce que je lui ai dit.
Elle ne goûtera d'aucun produit de la vigne, elle ne boira ni vin ni liqueur forte, et elle ne mangera rien d'impur; elle observera tout ce que je lui ai prescrit.
Manoach dit à l'ange de l'Eternel: Permets-nous de te retenir, et de t'apprêter un chevreau.
L'ange de l'Eternel répondit à Manoach: Quand tu me retiendrais, je ne mangerais pas de ton mets; mais si tu veux faire un holocauste, tu l'offriras à l'Eternel. Manoach ne savait point que ce fût un ange de l'Eternel.
Et Manoach dit à l'ange de l'Eternel: Quel est ton nom, afin que nous te rendions gloire, quand ta parole s'accomplira?
L'ange de l'Eternel lui répondit: Pourquoi demandes-tu mon nom? Il est merveilleux.
Manoach prit le chevreau et l'offrande, et fit un sacrifice à l'Eternel sur le rocher. Il s'opéra un prodige, pendant que Manoach et sa femme regardaient.
Comme la flamme montait de dessus l'autel vers le ciel, l'ange de l'Eternel monta dans la flamme de l'autel. A cette vue, Manoach et sa femme tombèrent la face contre terre.
L'ange de l'Eternel n'apparut plus à Manoach et à sa femme. Alors Manoach comprit que c'était l'ange de l'Eternel,
et il dit à sa femme: Nous allons mourir, car nous avons vu Dieu.
Sa femme lui répondit: Si l'Eternel eût voulu nous faire mourir, il n'aurait pas pris de nos mains l'holocauste et l'offrande, il ne nous aurait pas fait voir tout cela, et il ne nous aurait pas maintenant fait entendre pareilles choses.
La femme enfanta un fils, et lui donna le nom de Samson. L'enfant grandit, et l'Eternel le bénit.
Et l'esprit de l'Eternel commença à l'agiter à Machané-Dan, entre Tsorea et Eschthaol.
Et David dit: Ici sera la maison de l'Eternel Dieu, et ici sera l'autel des holocaustes pour Israël.
David fit rassembler les étrangers qui étaient dans le pays d'Israël, et il chargea des tailleurs de pierres de préparer des pierres de taille pour la construction de la maison de Dieu.
Il prépara aussi du fer en abondance pour les clous des battants des portes et pour les crampons, de l'airain en quantité telle qu'il n'était pas possible de le peser,
et des bois de cèdre sans nombre, car les Sidoniens et les Tyriens avaient amené à David des bois de cèdre en abondance.
David disait: Mon fils Salomon est jeune et d'un âge faible, et la maison qui sera bâtie à l'Eternel s'élèvera à un haut degré de renommée et de gloire dans tous les pays; c'est pourquoi je veux faire pour lui des préparatifs. Et David fit beaucoup de préparatifs avant sa mort.
David appela Salomon, son fils, et lui ordonna de bâtir une maison à l'Eternel, le Dieu d'Israël.
David dit à Salomon: Mon fils, j'avais l'intention de bâtir une maison au nom de l'Eternel, mon Dieu.
Mais la parole de l'Eternel m'a été ainsi adressée: Tu as versé beaucoup de sang, et tu as fait de grandes guerres; tu ne bâtiras pas une maison à mon nom, car tu as versé devant moi beaucoup de sang sur la terre.
Voici, il te naîtra un fils, qui sera un homme de repos, et à qui je donnerai du repos en le délivrant de tous ses ennemis d'alentour; car Salomon sera son nom, et je ferai venir sur Israël la paix et la tranquillité pendant sa vie.
Ce sera lui qui bâtira une maison à mon nom. Il sera pour moi un fils, et je serai pour lui un père; et j'affermirai pour toujours le trône de son royaume en Israël.
Maintenant, mon fils, que l'Eternel soit avec toi, afin que tu prospères et que tu bâtisses la maison de l'Eternel, ton Dieu, comme il l'a déclaré à ton égard!
Veuille seulement l'Eternel t'accorder de la sagesse et de l'intelligence, et te faire régner sur Israël dans l'observation de la loi de l'Eternel, ton Dieu!
Alors tu prospéreras, si tu as soin de mettre en pratique les lois et les ordonnances que l'Eternel a prescrites à Moïse pour Israël. Fortifie-toi et prends courage, ne crains point et ne t'effraie point.
Voici, par mes efforts, j'ai préparé pour la maison de l'Eternel cent mille talents d'or, un million de talents d'argent, et une quantité d'airain et de fer qu'il n'est pas possible de peser, car il y en a en abondance; j'ai aussi préparé du bois et des pierres, et tu en ajouteras encore.
Tu as auprès de toi un grand nombre d'ouvriers, des tailleurs de pierres, et des charpentiers, et des hommes habiles dans toute espèce d'ouvrages.
L'or, l'argent, l'airain et le fer, sont sans nombre. Lève-toi et agis, et que l'Eternel soit avec toi!
David ordonna à tous les chefs d'Israël de venir en aide à Salomon, son fils.
L'Eternel, votre Dieu, n'est-il pas avec vous, et ne vous a-t-il pas donné du repos de tous côtés? Car il a livré entre mes mains les habitants du pays, et le pays est assujetti devant l'Eternel et devant son peuple.
Appliquez maintenant votre coeur et votre âme à chercher l'Eternel, votre Dieu; levez-vous, et bâtissez le sanctuaire de l'Eternel Dieu, afin d'amener l'arche de l'alliance de l'Eternel et les ustensiles consacrés à Dieu dans la maison qui sera bâtie au nom de l'Eternel.
Après avoir lu la lettre, le roi d'Israël déchira ses vêtements, et dit: Suis-je un dieu, pour faire mourir et pour faire vivre, qu'il s'adresse à moi afin que je guérisse un homme de sa lèpre? Sachez donc et comprenez qu'il cherche une occasion de dispute avec moi.
combien plus le sang de Christ, qui, par un esprit éternel, s'est offert lui-même sans tache à Dieu, purifiera-t-il votre conscience des oeuvres mortes, afin que vous serviez le Dieu vivant!
Je vous exhorte donc, frères, par les compassions de Dieu, à offrir vos corps comme un sacrifice vivant, saint, agréable à Dieu, ce qui sera de votre part un culte raisonnable.