Cantique d'Ethan, l'Ezrachite. Je chanterai toujours les bontés de l'Eternel; Ma bouche fera connaître à jamais ta fidélité.
Car je dis: La bonté a des fondements éternels; Tu établis ta fidélité dans les cieux.
J'ai fait alliance avec mon élu; Voici ce que j'ai juré à David, mon serviteur:
J'affermirai ta postérité pour toujours, Et j'établirai ton trône à perpétuité. Pause.
Les cieux célèbrent tes merveilles, ô Eternel! Et ta fidélité dans l'assemblée des saints.
Car qui, dans le ciel, peut se comparer à l'Eternel? Qui est semblable à toi parmi les fils de Dieu?
Dieu est terrible dans la grande assemblée des saints, Il est redoutable pour tous ceux qui l'entourent.
Eternel, Dieu des armées! qui est comme toi puissant, ô Eternel? Ta fidélité t'environne.
Tu domptes l'orgueil de la mer; Quand ses flots se soulèvent, tu les apaises.
Tu écrasas l'Egypte comme un cadavre, Tu dispersas tes ennemis par la puissance de ton bras.
C'est à toi qu'appartiennent les cieux et la terre, C'est toi qui as fondé le monde et ce qu'il renferme.
Tu as créé le nord et le midi; Le Thabor et l'Hermon se réjouissent à ton nom.
Ton bras est puissant, Ta main forte, ta droite élevée.
La justice et l'équité sont la base de ton trône. La bonté et la fidélité sont devant ta face.
Heureux le peuple qui connaît le son de la trompette; Il marche à la clarté de ta face, ô Eternel!
Il se réjouit sans cesse de ton nom, Et il se glorifie de ta justice.
Car tu es la gloire de sa puissance; C'est ta faveur qui relève notre force.
Car l'Eternel est notre bouclier, Le Saint d'Israël est notre roi.
Alors tu parlas dans une vision à ton bien-aimé, Et tu dis: J'ai prêté mon secours à un héros, J'ai élevé du milieu du peuple un jeune homme;
J'ai trouvé David, mon serviteur, Je l'ai oint de mon huile sainte.
Ma main le soutiendra, Et mon bras le fortifiera.
L'ennemi ne le surprendra pas, Et le méchant ne l'opprimera point;
J'écraserai devant lui ses adversaires, Et je frapperai ceux qui le haïssent.
Ma fidélité et ma bonté seront avec lui, Et sa force s'élèvera par mon nom.
Je mettrai sa main sur la mer, Et sa droite sur les fleuves.
Lui, il m'invoquera: Tu es mon père, Mon Dieu et le rocher de mon salut!
Et moi, je ferai de lui le premier-né, Le plus élevé des rois de la terre.
Je lui conserverai toujours ma bonté, Et mon alliance lui sera fidèle;
Je rendrai sa postérité éternelle, Et son trône comme les jours des cieux.
Si ses fils abandonnent ma loi Et ne marchent pas selon ses ordonnances,
S'ils violent mes préceptes Et n'observent pas mes commandements,
Je punirai de la verge leurs transgressions, Et par des coups leurs iniquités;
Mais je ne lui retirerai point ma bonté Et je ne trahirai pas ma fidélité,
Je ne violerai point mon alliance Et je ne changerai pas ce qui est sorti de mes lèvres.
J'ai juré une fois par ma sainteté: Mentirai-je à David?
Sa postérité subsistera toujours; Son trône sera devant moi comme le soleil,
Comme la lune il aura une éternelle durée. Le témoin qui est dans le ciel est fidèle. Pause.
Et pourtant, tu as rejeté, tu as repoussé! Tu t'es irrité contre ton oint!
Tu as dédaigné l'alliance avec ton serviteur; Tu as abattu, profané sa couronne.
Tu as détruit toutes ses murailles, Tu as mis en ruines ses forteresses.
Tous les passants le dépouillent; Il est un objet d'opprobre pour ses voisins.
Tu as élevé la droite de ses adversaires, Tu as réjoui tous ses ennemis;
Tu as fait reculer le tranchant de son glaive, Et tu ne l'as pas soutenu dans le combat.
Tu as mis un terme à sa splendeur, Et tu as jeté son trône à terre;
Tu as abrégé les jours de sa jeunesse, Tu l'as couvert de honte. Pause.
Jusques à quand, Eternel! te cacheras-tu sans cesse, Et ta fureur s'embrasera-t-elle comme le feu?
Rappelle-toi ce qu'est la durée de ma vie, Et pour quel néant tu as créé tous les fils de l'homme.
Y a-t-il un homme qui puisse vivre et ne pas voir la mort, Qui puisse sauver son âme du séjour des morts? Pause.
Où sont, Seigneur! tes bontés premières, Que tu juras à David dans ta fidélité?
Souviens-toi, Seigneur! de l'opprobre de tes serviteurs, Souviens-toi que je porte en mon sein tous les peuples nombreux;
Souviens-toi des outrages de tes ennemis, ô Eternel! De leurs outrages contre les pas de ton oint.
Béni soit à jamais l'Eternel! Amen! Amen!
Querverweise zu Psalm 89,9 Ps 89,9
L'Eternel était sur son trône lors du déluge; L'Eternel sur son trône règne éternellement.
Il apaise le mugissement des mers, le mugissement de leurs flots, Et le tumulte des peuples.
Venez et contemplez les oeuvres de Dieu! Il est redoutable quand il agit sur les fils de l'homme.
Il changea la mer en une terre sèche, On traversa le fleuve à pied: Alors nous nous réjouîmes en lui.
Les fleuves élèvent, ô Eternel! Les fleuves élèvent leur voix, Les fleuves élèvent leurs ondes retentissantes.
Plus que la voix des grandes, des puissantes eaux, Des flots impétueux de la mer, L'Eternel est puissant dans les lieux célestes.
Il dit, et il fit souffler la tempête, Qui souleva les flots de la mer.
Ils montaient vers les cieux, ils descendaient dans l'abîme; Leur âme était éperdue en face du danger;
Saisis de vertige, ils chancelaient comme un homme ivre, Et toute leur habileté était anéantie.
Dans leur détresse, ils crièrent à l'Eternel, Et il les délivra de leurs angoisses;
Il arrêta la tempête, ramena le calme, Et les ondes se turent.
Qui a fermé la mer avec des portes, Quand elle s'élança du sein maternel;
Quand je fis de la nuée son vêtement, Et de l'obscurité ses langes;
Quand je lui imposai ma loi, Et que je lui mis des barrières et des portes;
Quand je dis: Tu viendras jusqu'ici, tu n'iras pas au delà; Ici s'arrêtera l'orgueil de tes flots?
Il menace la mer et la dessèche, Il fait tarir tous les fleuves; Le Basan et le Carmel languissent, La fleur du Liban se flétrit.
Et voici, il s'éleva sur la mer une si grande tempête que la barque était couverte par les flots. Et lui, il dormait.
Les disciples s'étant approchés le réveillèrent, et dirent: Seigneur, sauve-nous, nous périssons!
Il leur dit: Pourquoi avez-vous peur, gens de peu de foi? Alors il se leva, menaça les vents et la mer, et il y eut un grand calme.
Ces hommes furent saisis d'étonnement: Quel est celui-ci, disaient-ils, à qui obéissent même les vents et la mer?
Et ils montèrent dans la barque, et le vent cessa.
S'étant réveillé, il menaça le vent, et dit à la mer: Silence! tais-toi! Et le vent cessa, et il y eut un grand calme.
Ils furent saisis d'une grande frayeur, et ils se dirent les uns aux autres: Quel est donc celui-ci, à qui obéissent même le vent et la mer?