Louis Segond 1910
Versliste
Je veux, en effet, que vous sachiez combien est grand le combat que je soutiens pour vous, et pour ceux qui sont à Laodicée, et pour tous ceux qui n'ont pas vu mon visage en la chair,
afin qu'ils aient le coeur rempli de consolation, qu'ils soient unis dans la charité, et enrichis d'une pleine intelligence pour connaître le mystère de Dieu, savoir Christ,
mystère dans lequel sont cachés tous les trésors de la sagesse et de la science.
Je dis cela afin que personne ne vous trompe par des discours séduisants.
Car, si je suis absent de corps, je suis avec vous en esprit, voyant avec joie le bon ordre qui règne parmi vous, et la fermeté de votre foi en Christ.
Ainsi donc, comme vous avez reçu le Seigneur Jésus-Christ, marchez en lui,
tant enracinés et fondés en lui, et affermis par la foi, d'après les instructions qui vous ont été données, et abondez en actions de grâces.
Prenez garde que personne ne fasse de vous sa proie par la philosophie et par une vaine tromperie, s'appuyant sur la tradition des hommes, sur les rudiments du monde, et non sur Christ.
Car en lui habite corporellement toute la plénitude de la divinité.
Vous avez tout pleinement en lui, qui est le chef de toute domination et de toute autorité.
Et c'est en lui que vous avez été circoncis d'une circoncision que la main n'a pas faite, mais de la circoncision de Christ, qui consiste dans le dépouillement du corps de la chair:
ayant été ensevelis avec lui par le baptême, vous êtes aussi ressuscités en lui et avec lui, par la foi en la puissance de Dieu, qui l'a ressuscité des morts.
Vous qui étiez morts par vos offenses et par l'incirconcision de votre chair, il vous a rendus à la vie avec lui, en nous faisant grâce pour toutes nos offenses;
il a effacé l'acte dont les ordonnances nous condamnaient et qui subsistait contre nous, et il l'a détruit en le clouant à la croix;
il a dépouillé les dominations et les autorités, et les a livrées publiquement en spectacle, en triomphant d'elles par la croix.
Mais quand tu pries, entre dans ta chambre, ferme ta porte, et prie ton Père qui est là dans le lieu secret; et ton Père, qui voit dans le secret, te le rendra.
Garde ton coeur plus que toute autre chose, Car de lui viennent les sources de la vie.
Il y a pour l'argent une mine d'où on le fait sortir, Et pour l'or un lieu d'où on l'extrait pour l'affiner;
Le fer se tire de la poussière, Et la pierre se fond pour produire l'airain.
L'homme fait cesser les ténèbres; Il explore, jusque dans les endroits les plus profonds, Les pierres cachées dans l'obscurité et dans l'ombre de la mort.
Il creuse un puits loin des lieux habités; Ses pieds ne lui sont plus en aide, Et il est suspendu, balancé, loin des humains.
La terre, d'où sort le pain, Est bouleversée dans ses entrailles comme par le feu.
Ses pierres contiennent du saphir, Et l'on y trouve de la poudre d'or.
L'oiseau de proie n'en connaît pas le sentier, L'oeil du vautour ne l'a point aperçu;
Les plus fiers animaux ne l'ont point foulé, Le lion n'y a jamais passé.
L'homme porte sa main sur le roc, Il renverse les montagnes depuis la racine;
Il ouvre des tranchées dans les rochers, Et son oeil contemple tout ce qu'il y a de précieux;
Il arrête l'écoulement des eaux, Et il produit à la lumière ce qui est caché.
Mais la sagesse, où se trouve-t-elle? Où est la demeure de l'intelligence?
L'homme n'en connaît point le prix; Elle ne se trouve pas dans la terre des vivants.
L'abîme dit: Elle n'est point en moi; Et la mer dit: Elle n'est point avec moi.
Elle ne se donne pas contre de l'or pur, Elle ne s'achète pas au poids de l'argent;
Elle ne se pèse pas contre l'or d'Ophir, Ni contre le précieux onyx, ni contre le saphir;
Elle ne peut se comparer à l'or ni au verre, Elle ne peut s'échanger pour un vase d'or fin.
Le corail et le cristal ne sont rien auprès d'elle: La sagesse vaut plus que les perles.
La topaze d'Ethiopie n'est point son égale, Et l'or pur n'entre pas en balance avec elle.
D'où vient donc la sagesse? Où est la demeure de l'intelligence?
Elle est cachée aux yeux de tout vivant, Elle est cachée aux oiseaux du ciel.
Le gouffre et la mort disent: Nous en avons entendu parler.
C'est Dieu qui en sait le chemin, C'est lui qui en connaît la demeure;
Car il voit jusqu'aux extrémités de la terre, Il aperçoit tout sous les cieux.
Quand il régla le poids du vent, Et qu'il fixa la mesure des eaux,
Quand il donna des lois à la pluie, Et qu'il traça la route de l'éclair et du tonnerre,
Alors il vit la sagesse et la manifesta, Il en posa les fondements et la mit à l'épreuve.
Puis il dit à l'homme: Voici, la crainte du Seigneur, c'est la sagesse; S'éloigner du mal, c'est l'intelligence.
Mais la sagesse, où se trouve-t-elle? Où est la demeure de l'intelligence?
afin que les dominations et les autorités dans les lieux célestes connaissent aujourd'hui par l'Eglise la sagesse infiniment variée de Dieu,
et ma parole et ma prédication ne reposaient pas sur les discours persuasifs de la sagesse, mais sur une démonstration d'Esprit et de puissance,
afin que votre foi fût fondée, non sur la sagesse des hommes, mais sur la puissance de Dieu.
Et, sans parler d'autres choses, je suis assiégé chaque jour par les soucis que me donnent toutes les Eglises.