Louis Segond 1910
Versliste
Pendant qu'Esdras, pleurant et prosterné devant la maison de Dieu, faisait cette prière et cette confession, il s'était rassemblé auprès de lui une foule très nombreuse de gens d'Israël, hommes, femmes et enfants, et le peuple répandait d'abondantes larmes.
Alors Schecania, fils de Jehiel, d'entre les fils d'Elam, prit la parole et dit à Esdras: Nous avons péché contre notre Dieu, en nous alliant à des femmes étrangères qui appartiennent aux peuples du pays. Mais Israël ne reste pas pour cela sans espérance.
Faisons maintenant une alliance avec notre Dieu pour le renvoi de toutes ces femmes et de leurs enfants, selon l'avis de mon seigneur et de ceux qui tremblent devant les commandements de notre Dieu. Et que l'on agisse d'après la loi.
Lève-toi, car cette affaire te regarde. Nous serons avec toi. Prends courage et agis.
Voici ceux de la province qui revinrent de l'exil, ceux que Nebucadnetsar, roi de Babylone, avait emmenés captifs à Babylone, et qui retournèrent à Jérusalem et en Juda, chacun dans sa ville.
Ils partirent avec Zorobabel, Josué, Néhémie, Seraja, Reélaja, Mardochée, Bilschan, Mispar, Bigvaï, Rehum, Baana. Nombre des hommes du peuple d'Israël:
les fils de Pareosch, deux mille cent soixante-douze;
les fils de Schephathia, trois cent soixante-douze;
les fils d'Arach, sept cent soixante-quinze;
les fils de Pachath-Moab, des fils de Josué et de Joab, deux mille huit cent douze;
les fils d'Elam, mille deux cent cinquante-quatre;
les fils de Zatthu, neuf cent quarante-cinq;
les fils de Zaccaï, sept cent soixante;
les fils de Bani, six cent quarante-deux;
les fils de Bébaï, six cent vingt-trois;
les fils d'Azgad, mille deux cent vingt-deux;
les fils d'Adonikam, six cent soixante-six;
les fils de Bigvaï, deux mille cinquante-six;
les fils d'Adin, quatre cent cinquante-quatre;
les fils d'Ather, de la famille d'Ezéchias, quatre-vingt-dix-huit;
les fils de Betsaï, trois cent vingt-trois;
les fils de Jora, cent douze;
les fils de Haschum, deux cent vingt-trois;
les fils de Guibbar, quatre-vingt-quinze;
les fils de Bethléhem, cent vingt-trois;
les gens de Nethopha, cinquante-six;
les gens d'Anathoth, cent vingt-huit;
les fils d'Azmaveth, quarante-deux;
les fils de Kirjath-Arim, de Kephira et de Beéroth, sept cent quarante trois;
les fils de Rama et de Guéba, six cent vingt et un;
les gens de Micmas, cent vingt-deux;
les gens de Béthel et d'Aï, deux cent vingt-trois;
les fils de Nebo, cinquante-deux;
les fils de Magbisch, cent cinquante-six;
les fils de l'autre Elam, mille deux cent cinquante-quatre;
les fils de Harim, trois cent vingt;
les fils de Lod, de Hadid et d'Ono, sept cent vingt-cinq;
les fils de Jéricho, trois cent quarante-cinq;
les fils de Senaa, trois mille six cent trente.
Sacrificateurs: les fils de Jedaeja, de la maison de Josué, neuf cent soixante-treize;
les fils d'Immer, mille cinquante-deux;
les fils de Paschhur, mille deux cent quarante-sept;
les fils de Harim, mille dix-sept.
Lévites: les fils de Josué et de Kadmiel, des fils d'Hodavia, soixante quatorze.
Chantres: les fils d'Asaph, cent vingt-huit.
Fils des portiers: les fils de Schallum, les fils d'Ather, les fils de Thalmon, les fils d'Akkub, les fils de Hathitha, les fils de Schobaï, en tout cent trente-neuf.
Néthiniens: les fils de Tsicha, les fils de Hasupha, les fils de Thabbaoth,
les fils de Kéros, les fils de Siaha, les fils de Padon,
les fils de Lebana, les fils de Hagaba, les fils d'Akkub,
les fils de Hagab, les fils de Schamlaï, les fils de Hanan,
les fils de Guiddel, les fils de Gachar, les fils de Reaja,
les fils de Retsin, les fils de Nekoda, les fils de Gazzam,
les fils d'Uzza, les fils de Paséach, les fils de Bésaï,
les fils d'Asna, les fils de Mehunim, les fils de Nephusim,
les fils de Bakbuk, les fils de Hakupha, les fils de Harhur,
les fils de Batsluth, les fils de Mehida, les fils de Harscha,
les fils de Barkos, les fils de Sisera, les fils de Thamach,
les fils de Netsiach, les fils de Hathipha.
Fils des serviteurs de Salomon: les fils de Sothaï, les fils de Sophéreth, les fils de Peruda,
les fils de Jaala, les fils de Darkon, les fils de Guiddel,
les fils de Schephathia, les fils de Hatthil, les fils de Pokéreth-Hatsebaïm, les fils d'Ami.
Total des Néthiniens et des fils des serviteurs de Salomon: trois cent quatre-vingt-douze.
Voici ceux qui partirent de Thel-Mélach, de Thel-Harscha, de Kerub-Addan, et qui ne purent pas faire connaître leur maison paternelle et leur race, pour prouver qu'ils étaient d'Israël.
Les fils de Delaja, les fils de Tobija, les fils de Nekoda, six cent cinquante-deux.
Et parmi les fils des sacrificateurs: les fils de Habaja, les fils d'Hakkots, les fils de Barzillaï, qui avait pris pour femme une des filles de Barzillaï, le Galaadite, et fut appelé de leur nom.
Ils cherchèrent leurs titres généalogiques, mais ils ne les trouvèrent point. On les exclut du sacerdoce,
et le gouverneur leur dit de ne pas manger des choses très saintes jusqu'à ce qu'un sacrificateur ait consulté l'urim et le thummim.
L'assemblée tout entière était de quarante-deux mille trois cent soixante personnes,
sans compter leurs serviteurs et leurs servantes, au nombre de sept mille trois cent trente-sept. Parmi eux se trouvaient deux cents chantres et chanteuses.
Ils avaient sept cent trente-six chevaux, deux cent quarante-cinq mulets,
quatre cent trente-cinq chameaux, et six mille sept cent vingt ânes.
Plusieurs des chefs de famille, à leur arrivée vers la maison de l'Eternel à Jérusalem, firent des offrandes volontaires pour la maison de Dieu, afin qu'on la rétablît sur le lieu où elle avait été.
Ils donnèrent au trésor de l'oeuvre, selon leurs moyens, soixante et un mille dariques d'or, cinq mille mines d'argent, et cent tuniques sacerdotales.
Les sacrificateurs et les Lévites, les gens du peuple, les chantres, les portiers et les Néthiniens s'établirent dans leurs villes. Tout Israël habita dans ses villes.
Les ennemis de Juda et de Benjamin apprirent que les fils de la captivité bâtissaient un temple à l'Eternel, le Dieu d'Israël.
Ils vinrent auprès de Zorobabel et des chefs de familles, et leur dirent: Nous bâtirons avec vous; car, comme vous, nous invoquons votre Dieu, et nous lui offrons des sacrifices depuis le temps d'Esar-Haddon, roi d'Assyrie, qui nous a fait monter ici.
Mais Zorobabel, Josué, et les autres chefs des familles d'Israël, leur répondirent: Ce n'est pas à vous et à nous de bâtir la maison de notre Dieu; nous la bâtirons nous seuls à l'Eternel, le Dieu d'Israël, comme nous l'a ordonné le roi Cyrus, roi de Perse.
Alors les gens du pays découragèrent le peuple de Juda; ils l'intimidèrent pour l'empêcher de bâtir,
et ils gagnèrent à prix d'argent des conseillers pour faire échouer son entreprise. Il en fut ainsi pendant toute la vie de Cyrus, roi de Perse, et jusqu'au règne de Darius, roi de Perse.
Sous le règne d'Assuérus, au commencement de son règne, ils écrivirent une accusation contre les habitants de Juda et de Jérusalem.
Et du temps d'Artaxerxès, Bischlam, Mithredath, Thabeel, et le reste de leurs collègues, écrivirent à Artaxerxès, roi de Perse. La lettre fut transcrite en caractères araméens et traduite en araméen.
Rehum, gouverneur, et Schimschaï, secrétaire écrivirent au roi Artaxerxès la lettre suivante concernant Jérusalem:
Rehum, gouverneur, Schimschaï, secrétaire, et le reste de leurs collègues, ceux de Din, d'Arpharsathac, de Tharpel, d'Apharas, d'Erec, de Babylone, de Suse, de Déha, d'Elam,
et les autres peuples que le grand et illustre Osnappar a transportés et établis dans la ville de Samarie et autres lieux de ce côté du fleuve, etc.
C'est ici la copie de la lettre qu'ils envoyèrent au roi Artaxerxès: Tes serviteurs, les gens de ce côté du fleuve, etc.
Que le roi sache que les Juifs partis de chez toi et arrivés parmi nous à Jérusalem rebâtissent la ville rebelle et méchante, en relèvent les murs et en restaurent les fondements.
Que le roi sache donc que, si cette ville est rebâtie et si ses murs sont relevés, ils ne paieront ni tribut, ni impôt, ni droit de passage, et que le trésor royal en souffrira.
Or, comme nous mangeons le sel du palais et qu'il ne nous paraît pas convenable de voir mépriser le roi, nous envoyons au roi ces informations.
Qu'on fasse des recherches dans le livre des mémoires de tes pères; et tu trouveras et verras dans le livre des mémoires que cette ville est une ville rebelle, funeste aux rois et aux provinces, et qu'on s'y est livré à la révolte dès les temps anciens. C'est pourquoi cette ville a été détruite.
Nous faisons savoir au roi que, si cette ville est rebâtie et si ses murs sont relevés, par cela même tu n'auras plus de possession de ce côté du fleuve.
Réponse envoyée par le roi à Rehum, gouverneur, à Schimschaï, secrétaire, et au reste de leurs collègues, demeurant à Samarie et autres lieux de l'autre côté du fleuve: Salut, etc.
La lettre que vous nous avez envoyée a été lue exactement devant moi.
J'ai donné ordre de faire des recherches; et l'on a trouvé que dès les temps anciens cette ville s'est soulevée contre les rois, et qu'on s'y est livré à la sédition et à la révolte.
Il y eut à Jérusalem des rois puissants, maîtres de tout le pays de l'autre côté du fleuve, et auxquels on payait tribut, impôt, et droit de passage.
En conséquence, ordonnez de faire cesser les travaux de ces gens, afin que cette ville ne se rebâtisse point avant une autorisation de ma part.
Gardez-vous de mettre en cela de la négligence, de peur que le mal n'augmente au préjudice des rois.
Aussitôt que la copie de la lettre du roi Artaxerxès eut été lue devant Rehum, Schimschaï, le secrétaire, et leurs collègues, ils allèrent en hâte à Jérusalem vers les Juifs, et firent cesser leurs travaux par violence et par force.
Alors s'arrêta l'ouvrage de la maison de Dieu à Jérusalem, et il fut interrompu jusqu'à la seconde année du règne de Darius, roi de Perse.
A ceux qui sont mariés, j'ordonne, non pas moi, mais le Seigneur, que la femme ne se sépare point de son mari
si elle est séparée, qu'elle demeure sans se marier ou qu'elle se réconcilie avec son mari, et que le mari ne répudie point sa femme.
Aux autres, ce n'est pas le Seigneur, c'est moi qui dis: Si un frère a une femme non-croyante, et qu'elle consente à habiter avec lui, qu'il ne la répudie point;
et si une femme a un mari non-croyant, et qu'il consente à habiter avec elle, qu'elle ne répudie point son mari.
Car le mari non-croyant est sanctifié par la femme, et la femme non-croyante est sanctifiée par le frère; autrement, vos enfants seraient impurs, tandis que maintenant ils sont saints.
Si le non-croyant se sépare, qu'il se sépare; le frère ou la soeur ne sont pas liés dans ces cas-là. Dieu nous a appelés à vivre en paix.
Car que sais-tu, femme, si tu sauveras ton mari? Ou que sais-tu, mari, si tu sauveras ta femme?
Ne vous mettez pas avec les infidèles sous un joug étranger. Car quel rapport y a-t-il entre la justice et l'iniquité? ou qu'y a-t-il de commun entre la lumière et les ténèbres?