Louis Segond 1910
Versliste
Leurs idoles sont de l'argent et de l'or, Elles sont l'ouvrage de la main des hommes.
Elles ont une bouche et ne parlent point, Elles ont des yeux et ne voient point,
Elles ont des oreilles et n'entendent point, Elles ont un nez et ne sentent point,
Elles ont des mains et ne touchent point, Des pieds et ne marchent point, Elles ne produisent aucun son dans leur gosier.
Ils leur ressemblent, ceux qui les fabriquent, Tous ceux qui se confient en elles.
Les idoles des nations sont de l'argent et de l'or, Elles sont l'ouvrage de la main des hommes.
Elles ont une bouche et ne parlent point, Elles ont des yeux et ne voient point,
Elles ont des oreilles et n'entendent point, Elles n'ont point de souffle dans leur bouche.
Ils leur ressemblent, ceux qui les fabriquent, Tous ceux qui se confient en elles.
Elie dit aux prophètes de Baal: Choisissez pour vous l'un des taureaux, préparez-le les premiers, car vous êtes les plus nombreux, et invoquez le nom de votre dieu; mais ne mettez pas le feu.
Ils prirent le taureau qu'on leur donna, et le préparèrent; et ils invoquèrent le nom de Baal, depuis le matin jusqu'à midi, en disant: Baal réponds nous! Mais il n'y eut ni voix ni réponse. Et ils sautaient devant l'autel qu'ils avaient fait.
A midi, Elie se moqua d'eux, et dit: Criez à haute voix, puisqu'il est dieu; il pense à quelque chose, ou il est occupé, ou il est en voyage; peut-être qu'il dort, et il se réveillera.
Et ils crièrent à haute voix, et ils se firent, selon leur coutume, des incisions avec des épées et avec des lances, jusqu'à ce que le sang coulât sur eux.
Lorsque midi fut passé, ils prophétisèrent jusqu'au moment de la présentation de l'offrande. Mais il n'y eut ni voix, ni réponse, ni signe d'attention.
Ceux qui fabriquent des idoles ne sont tous que vanité, Et leurs plus belles oeuvres ne servent à rien; Elles le témoignent elles-mêmes: Elles n'ont ni la vue, ni l'intelligence, Afin qu'ils soient dans la confusion.
Qui est-ce qui fabrique un dieu, ou fond une idole, Pour n'en retirer aucune utilité?
Voici, tous ceux qui y travaillent seront confondus, Et les ouvriers ne sont que des hommes; Qu'ils se réunissent tous, qu'ils se présentent, Et tous ensemble ils seront tremblants et couverts de honte.
Le forgeron fait une hache, Il travaille avec le charbon, Et il la façonne à coups de marteau; Il la forge d'un bras vigoureux; Mais a-t-il faim, le voilà sans force; Ne boit-il pas d'eau, le voilà épuisé.
Le charpentier étend le cordeau, Fait un tracé au crayon, Façonne le bois avec un couteau, Et marque ses dimensions avec le compas; Et il produit une figure d'homme, Une belle forme humaine, Pour qu'elle habite dans une maison.
Il se coupe des cèdres, Il prend des rouvres et des chênes, Et fait un choix parmi les arbres de la forêt; Il plante des pins, Et la pluie les fait croître.
Ces arbres servent à l'homme pour brûler, Il en prend et il se chauffe. Il y met aussi le feu pour cuire du pain; Et il en fait également un dieu, qu'il adore, Il en fait une idole, devant laquelle il se prosterne.
Il brûle au feu la moitié de son bois, Avec cette moitié il cuit de la viande, Il apprête un rôti, et se rassasie; Il se chauffe aussi, et dit: Ha! Ha! Je me chauffe, je vois la flamme!
Et avec le reste il fait un dieu, son idole, Il se prosterne devant elle, il l'adore, il l'invoque, Et s'écrie: Sauve-moi! Car tu es mon dieu!
Ils n'ont ni intelligence, ni entendement, Car on leur a fermé les yeux pour qu'ils ne voient point, Et le coeur pour qu'ils ne comprennent point.
Il ne rentre pas en lui-même, Et il n'a ni l'intelligence, ni le bon sens de dire: J'en ai brûlé une moitié au feu, J'ai cuit du pain sur les charbons, J'ai rôti de la viande et je l'ai mangée; Et avec le reste je ferais une abomination! Je me prosternerais devant un morceau de bois!
Il se repaît de cendres, Son coeur abusé l'égare, Et il ne sauvera point son âme, et ne dira point: N'est-ce pas du mensonge que j'ai dans ma main?
Ils versent l'or de leur bourse, Et pèsent l'argent à la balance; Ils paient un orfèvre, pour qu'il en fasse un dieu, Et ils adorent et se prosternent.
Ils le portent, ils le chargent sur l'épaule, Ils le mettent en place, et il y reste; Il ne bouge pas de sa place; Puis on crie vers lui, mais il ne répond pas, Il ne sauve pas de la détresse.
Ecoutez la parole que l'Eternel vous adresse, Maison d'Israël!
Ainsi parle l'Eternel: N'imitez pas la voie des nations, Et ne craignez pas les signes du ciel, Parce que les nations les craignent.
Car les coutumes des peuples ne sont que vanité. On coupe le bois dans la forêt; La main de l'ouvrier le travaille avec la hache;
On l'embellit avec de l'argent et de l'or, On le fixe avec des clous et des marteaux, Pour qu'il ne branle pas.
Ces dieux sont comme une colonne massive, et ils ne parlent point; On les porte, parce qu'ils ne peuvent marcher. Ne les craignez pas, car ils ne sauraient faire aucun mal, Et ils sont incapables de faire du bien.
Nul n'est semblable à toi, ô Eternel! Tu es grand, et ton nom est grand par ta puissance.
Qui ne te craindrait, roi des nations? C'est à toi que la crainte est due; Car, parmi tous les sages des nations et dans tous leurs royaumes, Nul n'est semblable à toi.
Tous ensemble, ils sont stupides et insensés; Leur science n'est que vanité, c'est du bois!
On apporte de Tarsis des lames d'argent, et d'Uphaz de l'or, L'ouvrier et la main de l'orfèvre les mettent en oeuvre; Les vêtements de ces dieux sont d'étoffes teintes en bleu et en pourpre, Tous sont l'ouvrage d'habiles artisans.
A quoi sert une image taillée, pour qu'un ouvrier la taille? A quoi sert une image en fonte et qui enseigne le mensonge, Pour que l'ouvrier qui l'a faite place en elle sa confiance, Tandis qu'il fabrique des idoles muettes?
Malheur à celui qui dit au bois: Lève-toi! A une pierre muette: Réveille-toi! Donnera-t-elle instruction? Voici, elle est garnie d'or et d'argent, Mais il n'y a point en elle un esprit qui l'anime.
Quand il fit jour, les soldats furent dans une grande agitation, pour savoir ce que Pierre était devenu.
Hérode, s'étant mis à sa recherche et ne l'ayant pas trouvé, interrogea les gardes, et donna l'ordre de les mener au supplice. Ensuite il descendit de la Judée à Césarée, pour y séjourner.
Hérode avait des dispositions hostiles à l'égard des Tyriens et des Sidoniens. Mais ils vinrent le trouver d'un commun accord; et, après avoir gagné Blaste, son chambellan, ils sollicitèrent la paix, parce que leur pays tirait sa subsistance de celui du roi.
A un jour fixé, Hérode, revêtu de ses habits royaux, et assis sur son trône, les harangua publiquement.
Le peuple s'écria: Voix d'un dieu, et non d'un homme!
Au même instant, un ange du Seigneur le frappa, parce qu'il n'avait pas donné gloire à Dieu. Et il expira, rongé des vers.
Et la bête fut prise, et avec elle le faux prophète, qui avait fait devant elle les prodiges par lesquels il avait séduit ceux qui avaient pris la marque de la bête et adoré son image. Ils furent tous les deux jetés vivants dans l'étang ardent de feu et de soufre.
Elle appela Atta-El-roï le nom de l'Eternel qui lui avait parlé; car elle dit: Ai-je rien vu ici, après qu'il m'a vue?
Car l'Eternel étend ses regards sur toute la terre, pour soutenir ceux dont le coeur est tout entier à lui. Tu as agi en insensé dans cette affaire, car dès à présent tu auras des guerres.
Car il a penché son oreille vers moi; Et je l'invoquerai toute ma vie.
Au chef des chantres. Psaume de David. Cantique. Avec confiance, ô Dieu! on te louera dans Sion, Et l'on accomplira les voeux qu'on t'a faits.
Cantique des degrés. Dans ma détresse, c'est à l'Eternel Que je crie, et il m'exauce.
Il étendit sa main d'en haut, il me saisit, Il me retira des grandes eaux;
Je leur donne la vie éternelle; et elles ne périront jamais, et personne ne les ravira de ma main.
Bel s'écroule, Nebo tombe; On met leurs idoles sur des animaux, sur des bêtes; Vous les portiez, et les voilà chargées, Devenues un fardeau pour l'animal fatigué!
Ils sont tombés, ils se sont écroulés ensemble, Ils ne peuvent sauver le fardeau, Et ils s'en vont eux-mêmes en captivité.
Ecoutez-moi, maison de Jacob, Et vous tous, restes de la maison d'Israël, Vous que j'ai pris à ma charge dès votre origine, Que j'ai portés dès votre naissance!
Jusqu'à votre vieillesse je serai le même, Jusqu'à votre vieillesse je vous soutiendrai; Je l'ai fait, et je veux encore vous porter, Vous soutenir et vous sauver.
A qui me comparerez-vous, pour le faire mon égal? A qui me ferez-vous ressembler, pour que nous soyons semblables?
Ils versent l'or de leur bourse, Et pèsent l'argent à la balance; Ils paient un orfèvre, pour qu'il en fasse un dieu, Et ils adorent et se prosternent.
Ils le portent, ils le chargent sur l'épaule, Ils le mettent en place, et il y reste; Il ne bouge pas de sa place; Puis on crie vers lui, mais il ne répond pas, Il ne sauve pas de la détresse.
Sourds, écoutez! Aveugles, regardez et voyez!
Qui est aveugle, sinon mon serviteur, Et sourd comme mon messager que j'envoie? Qui est aveugle, comme l'ami de Dieu, Aveugle comme le serviteur de l'Eternel?
Alors on lui amena un démoniaque aveugle et muet, et il le guérit, de sorte que le muet parlait et voyait.
Toute la foule étonnée disait: N'est-ce point là le Fils de David?
Les pharisiens, ayant entendu cela, dirent: Cet homme ne chasse les démons que par Béelzébul, prince des démons.
Comme Jésus connaissait leurs pensées, il leur dit: Tout royaume divisé contre lui-même est dévasté, et toute ville ou maison divisée contre elle-même ne peut subsister.
Si Satan chasse Satan, il est divisé contre lui-même; comment donc son royaume subsistera-t-il?
Et si moi, je chasse les démons par Béelzébul, vos fils, par qui les chassent-ils? C'est pourquoi ils seront eux-mêmes vos juges.