Louis Segond 1910
Versliste
Et l'ange, que je voyais debout sur la mer et sur la terre, leva sa main droite vers le ciel,
et jura par celui qui vit aux siècles des siècles, qui a créé le ciel et les choses qui y sont, la terre et les choses qui y sont, et la mer et les choses qui y sont, qu'il n'y aurait plus de temps,
mais qu'aux jours de la voix du septième ange, quand il sonnerait de la trompette, le mystère de Dieu s'accomplirait, comme il l'a annoncé à ses serviteurs, les prophètes.
Mais ses concitoyens le haïssaient, et ils envoyèrent une ambassade après lui, pour dire: Nous ne voulons pas que cet homme règne sur nous.
nous faisant connaître le mystère de sa volonté, selon le bienveillant dessein qu'il avait formé en lui-même,
En ce jour-là, j'exaucerai, dit l'Eternel, j'exaucerai les cieux, et ils exauceront la terre;
Je planterai pour moi Lo-Ruchama dans le pays, et je lui ferai miséricorde; je dirai à Lo-Ammi: Tu es mon peuple! et il répondra: Mon Dieu!
Devenez donc les imitateurs de Dieu, comme des enfants bien-aimés;
et marchez dans la charité, à l'exemple de Christ, qui nous a aimés, et qui s'est livré lui-même à Dieu pour nous comme une offrande et un sacrifice de bonne odeur.
Que l'impudicité, qu'aucune espèce d'impureté, et que la cupidité, ne soient pas même nommées parmi vous, ainsi qu'il convient à des saints.
Qu'on n'entende ni paroles déshonnêtes, ni propos insensés, ni plaisanteries, choses qui sont contraires à la bienséance; qu'on entende plutôt des actions de grâces.
Car, sachez-le bien, aucun impudique, ou impur, ou cupide, c'est-à-dire, idolâtre, n'a d'héritage dans le royaume de Christ et de Dieu.
Que personne ne vous séduise par de vains discours; car c'est à cause de ces choses que la colère de Dieu vient sur les fils de la rébellion.
N'ayez donc aucune part avec eux.
Autrefois vous étiez ténèbres, et maintenant vous êtes lumière dans le Seigneur. Marchez comme des enfants de lumière!
Car le fruit de la lumière consiste en toute sorte de bonté, de justice et de vérité.
Examinez ce qui est agréable au Seigneur;
et ne prenez point part aux oeuvres infructueuses des ténèbres, mais plutôt condamnez-les.
Car il est honteux de dire ce qu'ils font en secret;
mais tout ce qui est condamné est manifesté par la lumière, car tout ce qui est manifesté est lumière.
C'est pour cela qu'il est dit: Réveille-toi, toi qui dors, Relève-toi d'entre les morts, Et Christ t'éclairera.
Prenez donc garde de vous conduire avec circonspection, non comme des insensés, mais comme des sages;
rachetez le temps, car les jours sont mauvais.
C'est pourquoi ne soyez pas inconsidérés, mais comprenez quelle est la volonté du Seigneur.
Ne vous enivrez pas de vin: c'est de la débauche. Soyez, au contraire, remplis de l'Esprit;
entretenez-vous par des psaumes, par des hymnes, et par des cantiques spirituels, chantant et célébrant de tout votre coeur les louanges du Seigneur;
rendez continuellement grâces pour toutes choses à Dieu le Père, au nom de notre Seigneur Jésus-Christ,
vous soumettant les uns aux autres dans la crainte de Christ.
Femmes, soyez soumises à vos maris, comme au Seigneur;
car le mari est le chef de la femme, comme Christ est le chef de l'Eglise, qui est son corps, et dont il est le Sauveur.
Or, de même que l'Eglise est soumise à Christ, les femmes aussi doivent l'être à leurs maris en toutes choses.
Maris, aimez vos femmes, comme Christ a aimé l'Eglise, et s'est livré lui-même pour elle,
afin de la sanctifier par la parole, après l'avoir purifiée par le baptême d'eau,
afin de faire paraître devant lui cette Eglise glorieuse, sans tache, ni ride, ni rien de semblable, mais sainte et irrépréhensible.
C'est ainsi que les maris doivent aimer leurs femmes comme leurs propres corps. Celui qui aime sa femme s'aime lui-même.
Car jamais personne n'a haï sa propre chair; mais il la nourrit et en prend soin, comme Christ le fait pour l'Eglise,
parce que nous sommes membres de son corps.
C'est pourquoi l'homme quittera son père et sa mère, et s'attachera à sa femme, et les deux deviendront une seule chair.
Ce mystère est grand; je dis cela par rapport à Christ et à l'Eglise.
Du reste, que chacun de vous aime sa femme comme lui-même, et que la femme respecte son mari.
Paul, apôtre de Jésus Christ par la volonté de Dieu, et le frère Timothée,
aux saints et fidèles frères en Christ qui sont à Colosses; que la grâce et la paix vous soient données de la part de Dieu notre Père!
Nous rendons grâces à Dieu, le Père de notre Seigneur Jésus-Christ, et nous ne cessons de prier pour vous,
ayant été informés de votre foi en Jésus-Christ et de votre charité pour tous les saints,
cause de l'espérance qui vous est réservée dans les cieux, et que la parole de la vérité, la parole de l'Evangile vous a précédemment fait connaître.
Il est au milieu de vous, et dans le monde entier; il porte des fruits, et il va grandissant, comme c'est aussi le cas parmi vous, depuis le jour où vous avez entendu et connu la grâce de Dieu conformément à la vérité,
d'après les instructions que vous avez reçues d'Epaphras, notre bien-aimé compagnon de service, qui est pour vous un fidèle ministre de Christ,
et qui nous a appris de quelle charité l'Esprit vous anime.
C'est pour cela que nous aussi, depuis le jour où nous en avons été informés, nous ne cessons de prier Dieu pour vous, et de demander que vous soyez remplis de la connaissance de sa volonté, en toute sagesse et intelligence spirituelle,
pour marcher d'une manière digne du Seigneur et lui être entièrement agréables, portant des fruits en toutes sortes de bonnes oeuvres et croissant par la connaissance de Dieu,
fortifiés à tous égards par sa puissance glorieuse, en sorte que vous soyez toujours et avec joie persévérants et patients.
Rendez grâces au Père, qui vous a rendus capables d'avoir part à l'héritage des saints dans la lumière,
qui nous a délivrés de la puissance des ténèbres et nous a transportés dans le royaume du Fils de son amour,
en qui nous avons la rédemption, la rémission des péchés.
Il est l'image du Dieu invisible, le premier-né de toute la création.
Car en lui ont été créées toutes les choses qui sont dans les cieux et sur la terre, les visibles et les invisibles, trônes, dignités, dominations, autorités. Tout a été créé par lui et pour lui.
Il est avant toutes choses, et toutes choses subsistent en lui.
Il est la tête du corps de l'Eglise; il est le commencement, le premier-né d'entre les morts, afin d'être en tout le premier.
Car Dieu a voulu que toute plénitude habitât en lui;
il a voulu par lui réconcilier tout avec lui-même, tant ce qui est sur la terre que ce qui est dans les cieux, en faisant la paix par lui, par le sang de sa croix.
Et vous, qui étiez autrefois étrangers et ennemis par vos pensées et par vos mauvaises oeuvres, il vous a maintenant réconciliés
par sa mort dans le corps de sa chair, pour vous faire paraître devant lui saints, irrépréhensibles et sans reproche,
si du moins vous demeurez fondés et inébranlables dans la foi, sans vous détourner de l'espérance de l'Evangile que vous avez entendu, qui a été prêché à toute créature sous le ciel, et dont moi Paul, j'ai été fait ministre.
Je me réjouis maintenant dans mes souffrances pour vous; et ce qui manque aux souffrances de Christ, je l'achève en ma chair, pour son corps, qui est l'Eglise.
C'est d'elle que j'ai été fait ministre, selon la charge que Dieu m'a donnée auprès de vous, afin que j'annonçasse pleinement la parole de Dieu,
le mystère caché de tout temps et dans tous les âges, mais révélé maintenant à ses saints,
qui Dieu a voulu faire connaître quelle est la glorieuse richesse de ce mystère parmi les païens, savoir: Christ en vous, l'espérance de la gloire.
C'est lui que nous annonçons, exhortant tout homme, et instruisant tout homme en toute sagesse, afin de présenter à Dieu tout homme, devenu parfait en Christ.
C'est à quoi je travaille, en combattant avec sa force, qui agit puissamment en moi.
Qui a cru à ce qui nous était annoncé? Qui a reconnu le bras de l'Eternel?
Il s'est élevé devant lui comme une faible plante, Comme un rejeton qui sort d'une terre desséchée; Il n'avait ni beauté, ni éclat pour attirer nos regards, Et son aspect n'avait rien pour nous plaire.
Méprisé et abandonné des hommes, Homme de douleur et habitué à la souffrance, Semblable à celui dont on détourne le visage, Nous l'avons dédaigné, nous n'avons fait de lui aucun cas.
Cependant, ce sont nos souffrances qu'il a portées, C'est de nos douleurs qu'il s'est chargé; Et nous l'avons considéré comme puni, Frappé de Dieu, et humilié.
Mais il était blessé pour nos péchés, Brisé pour nos iniquités; Le châtiment qui nous donne la paix est tombé sur lui, Et c'est par ses meurtrissures que nous sommes guéris.
Nous étions tous errants comme des brebis, Chacun suivait sa propre voie; Et l'Eternel a fait retomber sur lui l'iniquité de nous tous.
Il a été maltraité et opprimé, Et il n'a point ouvert la bouche, Semblable à un agneau qu'on mène à la boucherie, A une brebis muette devant ceux qui la tondent; Il n'a point ouvert la bouche.
Il a été enlevé par l'angoisse et le châtiment; Et parmi ceux de sa génération, qui a cru Qu'il était retranché de la terre des vivants Et frappé pour les péchés de mon peuple?
On a mis son sépulcre parmi les méchants, Son tombeau avec le riche, Quoiqu'il n'eût point commis de violence Et qu'il n'y eût point de fraude dans sa bouche.
Il a plu à l'Eternel de le briser par la souffrance... Après avoir livré sa vie en sacrifice pour le péché, Il verra une postérité et prolongera ses jours; Et l'oeuvre de l'Eternel prospérera entre ses mains.
A cause du travail de son âme, il rassasiera ses regards; Par sa connaissance mon serviteur juste justifiera beaucoup d'hommes, Et il se chargera de leurs iniquités.
C'est pourquoi je lui donnerai sa part avec les grands; Il partagera le butin avec les puissants, Parce qu'il s'est livré lui-même à la mort, Et qu'il a été mis au nombre des malfaiteurs, Parce qu'il a porté les péchés de beaucoup d'hommes, Et qu'il a intercédé pour les coupables.
Hymne de David. Garde-moi, ô Dieu! car je cherche en toi mon refuge.
Je dis à l'Eternel: Tu es mon Seigneur, Tu es mon souverain bien!
Les saints qui sont dans le pays, Les hommes pieux sont l'objet de toute mon affection.
On multiplie les idoles, on court après les dieux étrangers: Je ne répands pas leurs libations de sang, Je ne mets pas leurs noms sur mes lèvres.
L'Eternel est mon partage et mon calice; C'est toi qui m'assures mon lot;
Un héritage délicieux m'est échu, Une belle possession m'est accordée.
Je bénis l'Eternel, mon conseiller; La nuit même mon coeur m'exhorte.
J'ai constamment l'Eternel sous mes yeux; Quand il est à ma droite, je ne chancelle pas.
Aussi mon coeur est dans la joie, mon esprit dans l'allégresse, Et mon corps repose en sécurité.
Car tu ne livreras pas mon âme au séjour des morts, Tu ne permettras pas que ton bien-aimé voie la corruption.
Tu me feras connaître le sentier de la vie; Il y a d'abondantes joies devant ta face, Des délices éternelles à ta droite.
Au chef des chantres. Sur Biche de l'aurore. Psaume de David. Mon Dieu! mon Dieu! pourquoi m'as-tu abandonné, Et t'éloignes-tu sans me secourir, sans écouter mes plaintes?
Mon Dieu! je crie le jour, et tu ne réponds pas; La nuit, et je n'ai point de repos.
Pourtant tu es le Saint, Tu sièges au milieu des louanges d'Israël.
En toi se confiaient nos pères; Ils se confiaient, et tu les délivrais.
Ils criaient à toi, et ils étaient sauvés; Ils se confiaient en toi, et ils n'étaient point confus.
Et moi, je suis un ver et non un homme, L'opprobre des hommes et le méprisé du peuple.
Tous ceux qui me voient se moquent de moi, Ils ouvrent la bouche, secouent la tête:
Recommande-toi à l'Eternel! L'Eternel le sauvera, Il le délivrera, puisqu'il l'aime! -
Oui, tu m'as fait sortir du sein maternel, Tu m'as mis en sûreté sur les mamelles de ma mère;
Dès le sein maternel j'ai été sous ta garde, Dès le ventre de ma mère tu as été mon Dieu.
Ne t'éloigne pas de moi quand la détresse est proche, Quand personne ne vient à mon secours!
De nombreux taureaux sont autour de moi, Des taureaux de Basan m'environnent.
Ils ouvrent contre moi leur gueule, Semblables au lion qui déchire et rugit.
Je suis comme de l'eau qui s'écoule, Et tous mes os se séparent; Mon coeur est comme de la cire, Il se fond dans mes entrailles.
Ma force se dessèche comme l'argile, Et ma langue s'attache à mon palais; Tu me réduis à la poussière de la mort.
Car des chiens m'environnent, Une bande de scélérats rôdent autour de moi, Ils ont percé mes mains et mes pieds.
Je pourrais compter tous mes os. Eux, ils observent, ils me regardent;
Ils se partagent mes vêtements, Ils tirent au sort ma tunique.
Et toi, Eternel, ne t'éloigne pas! Toi qui es ma force, viens en hâte à mon secours!
Protège mon âme contre le glaive, Ma vie contre le pouvoir des chiens!
Sauve-moi de la gueule du lion, Délivre-moi des cornes du buffle!
Je publierai ton nom parmi mes frères, Je te célébrerai au milieu de l'assemblée.
Vous qui craignez l'Eternel, louez-le! Vous tous, postérité de Jacob, glorifiez-le! Tremblez devant lui, vous tous, postérité d'Israël!
Car il n'a ni mépris ni dédain pour les peines du misérable, Et il ne lui cache point sa face; Mais il l'écoute quand il crie à lui.
Tu seras dans la grande assemblée l'objet de mes louanges; J'accomplirai mes voeux en présence de ceux qui te craignent.
Les malheureux mangeront et se rassasieront, Ceux qui cherchent l'Eternel le célébreront. Que votre coeur vive à toujours!
Toutes les extrémités de la terre penseront à l'Eternel et se tourneront vers lui; Toutes les familles des nations se prosterneront devant ta face.
Car à l'Eternel appartient le règne: Il domine sur les nations.
Tous les puissants de la terre mangeront et se prosterneront aussi; Devant lui s'inclineront tous ceux qui descendent dans la poussière, Ceux qui ne peuvent conserver leur vie.
La postérité le servira; On parlera du Seigneur à la génération future.
Quand elle viendra, elle annoncera sa justice, Elle annoncera son oeuvre au peuple nouveau-né.
Au chef des chantres. Sur les lis. De David. Sauve-moi, ô Dieu! Car les eaux menacent ma vie.
J'enfonce dans la boue, sans pouvoir me tenir; Je suis tombé dans un gouffre, et les eaux m'inondent.
Je m'épuise à crier, mon gosier se dessèche, Mes yeux se consument, tandis que je regarde vers mon Dieu.
Ils sont plus nombreux que les cheveux de ma tête, Ceux qui me haïssent sans cause; Ils sont puissants, ceux qui veulent me perdre, Qui sont à tort mes ennemis. Ce que je n'ai pas dérobé, il faut que je le restitue.
O Dieu! tu connais ma folie, Et mes fautes ne te sont point cachées.
Que ceux qui espèrent en toi ne soient pas confus à cause de moi, Seigneur, Eternel des armées! Que ceux qui te cherchent ne soient pas dans la honte à cause de moi, Dieu d'Israël!
Car c'est pour toi que je porte l'opprobre, Que la honte couvre mon visage;
Je suis devenu un étranger pour mes frères, Un inconnu pour les fils de ma mère.
Car le zèle de ta maison me dévore, Et les outrages de ceux qui t'insultent tombent sur moi.
Je verse des larmes et je jeûne, Et c'est ce qui m'attire l'opprobre;
Je prends un sac pour vêtement, Et je suis l'objet de leurs sarcasmes.
Ceux qui sont assis à la porte parlent de moi, Et les buveurs de liqueurs fortes me mettent en chansons.
Mais je t'adresse ma prière, ô Eternel! Que ce soit le temps favorable, ô Dieu, par ta grande bonté! Réponds-moi, en m'assurant ton secours!
Retire-moi de la boue, et que je n'enfonce plus! Que je sois délivré de mes ennemis et du gouffre!
Que les flots ne m'inondent plus, Que l'abîme ne m'engloutisse pas, Et que la fosse ne se ferme pas sur moi!
Exauce-moi, Eternel! car ta bonté est immense. Dans tes grandes compassions, tourne vers moi les regards,
Et ne cache pas ta face à ton serviteur! Puisque je suis dans la détresse, hâte-toi de m'exaucer!
Approche-toi de mon âme, délivre-la! Sauve-moi, à cause de mes ennemis!
Tu connais mon opprobre, ma honte, mon ignominie; Tous mes adversaires sont devant toi.
L'opprobre me brise le coeur, et je suis malade; J'attends de la pitié, mais en vain, Des consolateurs, et je n'en trouve aucun.
Ils mettent du fiel dans ma nourriture, Et, pour apaiser ma soif, ils m'abreuvent de vinaigre.
Que leur table soit pour eux un piège, Et un filet au sein de leur sécurité!
Que leurs yeux s'obscurcissent et ne voient plus, Et fais continuellement chanceler leurs reins!
Répands sur eux ta colère, Et que ton ardente fureur les atteigne!
Que leur demeure soit dévastée, Qu'il n'y ait plus d'habitants dans leurs tentes!
Car ils persécutent celui que tu frappes, Ils racontent les souffrances de ceux que tu blesses.
Ajoute des iniquités à leurs iniquités, Et qu'ils n'aient point part à ta miséricorde!
Qu'ils soient effacés du livre de vie, Et qu'ils ne soient point inscrits avec les justes!
Moi, je suis malheureux et souffrant: O Dieu, que ton secours me relève!
Je célébrerai le nom de Dieu par des cantiques, Je l'exalterai par des louanges.
Cela est agréable à l'Eternel, plus qu'un taureau Avec des cornes et des sabots.
Les malheureux le voient et se réjouissent; Vous qui cherchez Dieu, que votre coeur vive!
Car l'Eternel écoute les pauvres, Et il ne méprise point ses captifs.
Que les cieux et la terre le célèbrent, Les mers et tout ce qui s'y meut!
Car Dieu sauvera Sion, et bâtira les villes de Juda; On s'y établira, et l'on en prendra possession;
La postérité de ses serviteurs en fera son héritage, Et ceux qui aiment son nom y auront leur demeure.
Louez l'Eternel! Louez l'Eternel, car il est bon, Car sa miséricorde dure à toujours!
Qui dira les hauts faits de l'Eternel? Qui publiera toute sa louange?
Heureux ceux qui observent la loi, Qui pratiquent la justice en tout temps!
Eternel, souviens-toi de moi dans ta bienveillance pour ton peuple! Souviens-toi de moi en lui accordant ton secours,
Afin que je voie le bonheur de tes élus, Que je me réjouisse de la joie de ton peuple, Et que je me glorifie avec ton héritage!
Nous avons péché comme nos pères, Nous avons commis l'iniquité, nous avons fait le mal.
Nos pères en Egypte ne furent pas attentifs à tes miracles, Ils ne se rappelèrent pas la multitude de tes grâces, Ils furent rebelles près de la mer, près de la mer Rouge.
Mais il les sauva à cause de son nom, Pour manifester sa puissance.
Il menaça la mer Rouge, et elle se dessécha; Et il les fit marcher à travers les abîmes comme dans un désert.
Il les sauva de la main de celui qui les haïssait, Il les délivra de la main de l'ennemi.
Les eaux couvrirent leurs adversaires: Il n'en resta pas un seul.
Et ils crurent à ses paroles, Ils chantèrent ses louanges.
Mais ils oublièrent bientôt ses oeuvres, Ils n'attendirent pas l'exécution de ses desseins.
Ils furent saisis de convoitise dans le désert, Et ils tentèrent Dieu dans la solitude.
Il leur accorda ce qu'ils demandaient; Puis il envoya le dépérissement dans leur corps.
Ils se montrèrent, dans le camp, jaloux contre Moïse, Contre Aaron, le saint de l'Eternel.
La terre s'ouvrit et engloutit Dathan, Et elle se referma sur la troupe d'Abiram;
Le feu embrasa leur troupe, La flamme consuma les méchants.
Ils firent un veau en Horeb, Ils se prosternèrent devant une image de fonte,
Ils échangèrent leur gloire Contre la figure d'un boeuf qui mange l'herbe.
Ils oublièrent Dieu, leur sauveur, Qui avait fait de grandes choses en Egypte,
Des miracles dans le pays de Cham, Des prodiges sur la mer Rouge.
Et il parla de les exterminer; Mais Moïse, son élu, se tint à la brèche devant lui, Pour détourner sa fureur et l'empêcher de les détruire.
Ils méprisèrent le pays des délices; Ils ne crurent pas à la parole de l'Eternel,
Ils murmurèrent dans leurs tentes, Ils n'obéirent point à sa voix.
Et il leva la main pour jurer De les faire tomber dans le désert,
De faire tomber leur postérité parmi les nations, Et de les disperser au milieu des pays.
Ils s'attachèrent à Baal-Peor, Et mangèrent des victimes sacrifiées aux morts.
Ils irritèrent l'Eternel par leurs actions, Et une plaie fit irruption parmi eux.
Phinées se leva pour intervenir, Et la plaie s'arrêta;
Cela lui fut imputé à justice, De génération en génération pour toujours.
Ils irritèrent l'Eternel près des eaux de Meriba; Et Moïse fut puni à cause d'eux,
Car ils aigrirent son esprit, Et il s'exprima légèrement des lèvres.
Ils ne détruisirent point les peuples Que l'Eternel leur avait ordonné de détruire.
Ils se mêlèrent avec les nations, Et ils apprirent leurs oeuvres.
Ils servirent leurs idoles, Qui furent pour eux un piège;
Ils sacrifièrent leurs fils Et leurs filles aux idoles,
Ils répandirent le sang innocent, Le sang de leurs fils et de leurs filles, Qu'ils sacrifièrent aux idoles de Canaan, Et le pays fut profané par des meurtres.
Ils se souillèrent par leurs oeuvres, Ils se prostituèrent par leurs actions.
La colère de l'Eternel s'enflamma contre son peuple, Et il prit en horreur son héritage.
Il les livra entre les mains des nations; Ceux qui les haïssaient dominèrent sur eux;
Leurs ennemis les opprimèrent, Et ils furent humiliés sous leur puissance.
Plusieurs fois il les délivra; Mais ils se montrèrent rebelles dans leurs desseins, Et ils devinrent malheureux par leur iniquité.
Il vit leur détresse, Lorsqu'il entendit leurs supplications.
Il se souvint en leur faveur de son alliance;
Il eut pitié selon sa grande bonté, Et il excita pour eux la compassion De tous ceux qui les retenaient captifs.
Sauve-nous, Eternel, notre Dieu! Et rassemble-nous du milieu des nations, Afin que nous célébrions ton saint nom, Et que nous mettions notre gloire à te louer!
Béni soit l'Eternel, le Dieu d'Israël, d'éternité en éternité! Et que tout le peuple dise: Amen! Louez l'Eternel!