Louis Segond 1910
Versliste
Un jour Jésus enseignait. Des pharisiens et des docteurs de la loi étaient là assis, venus de tous les villages de la Galilée, de la Judée et de Jérusalem; et la puissance du Seigneur se manifestait par des guérisons.
Jésus leur répondit: Si vous étiez aveugles, vous n'auriez pas de péché. Mais maintenant vous dites: Nous voyons. C'est pour cela que votre péché subsiste.
Jésus, prenant la parole, leur dit: Ce ne sont pas ceux qui se portent bien qui ont besoin de médecin, mais les malades.
Je ne suis pas venu appeler à la repentance des justes, mais des pécheurs.
Des gens vinrent à lui, amenant un paralytique porté par quatre hommes.
Et voici, des gens, portant sur un lit un homme qui était paralytique, cherchaient à le faire entrer et à le placer sous ses regards.
Comme ils ne savaient par où l'introduire, à cause de la foule, ils montèrent sur le toit, et ils le descendirent par une ouverture, avec son lit, au milieu de l'assemblée, devant Jésus.
Voyant leur foi, Jésus dit: Homme, tes péchés te sont pardonnés.
Jésus, étant entré dans Jéricho, traversait la ville.
Paul et Silas répondirent: Crois au Seigneur Jésus, et tu seras sauvé, toi et ta famille.
Quelques jours après, Jésus revint à Capernaüm. On apprit qu'il était à la maison,
Commencement de l'Evangile de Jésus-Christ, Fils de Dieu.
Selon ce qui est écrit dans Esaïe, le prophète: Voici, j'envoie devant toi mon messager, Qui préparera ton chemin;
C'est la voix de celui qui crie dans le désert: Préparez le chemin du Seigneur, Aplanissez ses sentiers.
Jean parut, baptisant dans le désert, et prêchant le baptême de repentance, pour la rémission des péchés.
Tout le pays de Judée et tous les habitants de Jérusalem se rendaient auprès de lui; et, confessant leurs péchés, ils se faisaient baptiser par lui dans le fleuve du Jourdain.
Jean avait un vêtement de poils de chameau, et une ceinture de cuir autour des reins. Il se nourrissait de sauterelles et de miel sauvage.
Il prêchait, disant: Il vient après moi celui qui est plus puissant que moi, et je ne suis pas digne de délier, en me baissant, la courroie de ses souliers.
Moi, je vous ai baptisés d'eau; lui, il vous baptisera du Saint-Esprit.
En ce temps-là, Jésus vint de Nazareth en Galilée, et il fut baptisé par Jean dans le Jourdain.
Au moment où il sortait de l'eau, il vit les cieux s'ouvrir, et l'Esprit descendre sur lui comme une colombe.
Et une voix fit entendre des cieux ces paroles: Tu es mon Fils bien-aimé, en toi j'ai mis toute mon affection.
Aussitôt, l'Esprit poussa Jésus dans le désert,
où il passa quarante jours, tenté par Satan. Il était avec les bêtes sauvages, et les anges le servaient.
Après que Jean eut été livré, Jésus alla dans la Galilée, prêchant l'Evangile de Dieu.
Il disait: Le temps est accompli, et le royaume de Dieu est proche. Repentez-vous, et croyez à la bonne nouvelle.
Comme il passait le long de la mer de Galilée, il vit Simon et André, frère de Simon, qui jetaient un filet dans la mer; car ils étaient pêcheurs.
Jésus leur dit: Suivez-moi, et je vous ferai pêcheurs d'hommes.
Aussitôt, ils laissèrent leurs filets, et le suivirent.
Etant allé un peu plus loin, il vit Jacques, fils de Zébédée, et Jean, son frère, qui, eux aussi, étaient dans une barque et réparaient les filets.
Aussitôt, il les appela; et, laissant leur père Zébédée dans la barque avec les ouvriers, ils le suivirent.
Ils se rendirent à Capernaüm. Et, le jour du sabbat, Jésus entra d'abord dans la synagogue, et il enseigna.
Ils étaient frappés de sa doctrine; car il enseignait comme ayant autorité, et non pas comme les scribes.
Il se trouva dans leur synagogue un homme qui avait un esprit impur, et qui s'écria:
Qu'y a-t-il entre nous et toi, Jésus de Nazareth? Tu es venu pour nous perdre. Je sais qui tu es: le Saint de Dieu.
Jésus le menaça, disant: Tais-toi, et sors de cet homme.
Et l'esprit impur sortit de cet homme, en l'agitant avec violence, et en poussant un grand cri.
Tous furent saisis de stupéfaction, de sorte qu'ils se demandaient les uns aux autres: Qu'est-ce que ceci? Une nouvelle doctrine! Il commande avec autorité même aux esprits impurs, et ils lui obéissent!
Et sa renommée se répandit aussitôt dans tous les lieux environnants de la Galilée.
En sortant de la synagogue, ils se rendirent avec Jacques et Jean à la maison de Simon et d'André.
La belle-mère de Simon était couchée, ayant la fièvre; et aussitôt on parla d'elle à Jésus.
S'étant approché, il la fit lever en lui prenant la main, et à l'instant la fièvre la quitta. Puis elle les servit.
Le soir, après le coucher du soleil, on lui amena tous les malades et les démoniaques.
Et toute la ville était rassemblée devant sa porte.
Il guérit beaucoup de gens qui avaient diverses maladies; il chassa aussi beaucoup de démons, et il ne permettait pas aux démons de parler, parce qu'ils le connaissaient.
Vers le matin, pendant qu'il faisait encore très sombre, il se leva, et sortit pour aller dans un lieu désert, où il pria.
Simon et ceux qui étaient avec lui se mirent à sa recherche;
et, quand ils l'eurent trouvé, ils lui dirent: Tous te cherchent.
Il leur répondit: Allons ailleurs, dans les bourgades voisines, afin que j'y prêche aussi; car c'est pour cela que je suis sorti.
Et il alla prêcher dans les synagogues, par toute la Galilée, et il chassa les démons.
Un lépreux vint à lui; et, se jetant à genoux, il lui dit d'un ton suppliant: Si tu le veux, tu peux me rendre pur.
Jésus, ému de compassion, étendit la main, le toucha, et dit: Je le veux, sois pur.
Aussitôt la lèpre le quitta, et il fut purifié.
Jésus le renvoya sur-le-champ, avec de sévères recommandations,
et lui dit: Garde-toi de rien dire à personne; mais va te montrer au sacrificateur, et offre pour ta purification ce que Moïse a prescrit, afin que cela leur serve de témoignage.
Mais cet homme, s'en étant allé, se mit à publier hautement la chose et à la divulguer, de sorte que Jésus ne pouvait plus entrer publiquement dans une ville. Il se tenait dehors, dans des lieux déserts, et l'on venait à lui de toutes parts.
Et invoque-moi au jour de la détresse; Je te délivrerai, et tu me glorifieras.
Au reste, mes frères, réjouissez-vous dans le Seigneur. Je ne me lasse point de vous écrire les mêmes choses, et pour vous cela est salutaire.
Prenez garde aux chiens, prenez garde aux mauvais ouvriers, prenez garde aux faux circoncis.
Car les circoncis, c'est nous, qui rendons à Dieu notre culte par l'Esprit de Dieu, qui nous glorifions en Jésus-Christ, et qui ne mettons point notre confiance en la chair.
Moi aussi, cependant, j'aurais sujet de mettre ma confiance en la chair. Si quelque autre croit pouvoir se confier en la chair, je le puis bien davantage,
moi, circoncis le huitième jour, de la race d'Israël, de la tribu de Benjamin, Hébreu né d'Hébreux; quant à la loi, pharisien;
quant au zèle, persécuteur de l'Eglise; irréprochable, à l'égard de la justice de la loi.
Mais ces choses qui étaient pour moi des gains, je les ai regardées comme une perte, à cause de Christ.
Et même je regarde toutes choses comme une perte, à cause de l'excellence de la connaissance de Jésus-Christ mon Seigneur, pour lequel j'ai renoncé à tout, et je les regarde comme de la boue, afin de gagner Christ,
et d'être trouvé en lui, non avec ma justice, celle qui vient de la loi, mais avec celle qui s'obtient par la foi en Christ, la justice qui vient de Dieu par la foi,
Afin de connaître Christ, et la puissance de sa résurrection, et la communion de ses souffrances, en devenant conforme à lui dans sa mort,
pour parvenir, si je puis, à la résurrection d'entre les morts.
Ce n'est pas que j'aie déjà remporté le prix, ou que j'aie déjà atteint la perfection; mais je cours, pour tâcher de le saisir, puisque moi aussi j'ai été saisi par Jésus-Christ.
Frères, je ne pense pas l'avoir saisi; mais je fais une chose: oubliant ce qui est en arrière et me portant vers ce qui est en avant,
je cours vers le but, pour remporter le prix de la vocation céleste de Dieu en Jésus-Christ.
Nous tous donc qui sommes parfaits, ayons cette même pensée; et si vous êtes en quelque point d'un autre avis, Dieu vous éclairera aussi là-dessus.
Seulement, au point où nous sommes parvenus, marchons d'un même pas.
Soyez tous mes imitateurs, frères, et portez les regards sur ceux qui marchent selon le modèle que vous avez en nous.
Car il en est plusieurs qui marchent en ennemis de la croix de Christ, je vous en ai souvent parlé, et j'en parle maintenant encore en pleurant.
Leur fin sera la perdition; ils ont pour dieu leur ventre, ils mettent leur gloire dans ce qui fait leur honte, ils ne pensent qu'aux choses de la terre.
Mais notre cité à nous est dans les cieux, d'où nous attendons aussi comme Sauveur le Seigneur Jésus-Christ,
qui transformera le corps de notre humiliation, en le rendant semblable au corps de sa gloire, par le pouvoir qu'il a de s'assujettir toutes choses.
afin, comme il est écrit, Que celui qui se glorifie se glorifie dans le Seigneur.
Ne vous plaignez pas les uns des autres, frères, afin que vous ne soyez pas jugés: voici, le juge est à la porte.
Je vous dis encore que, si deux d'entre vous s'accordent sur la terre pour demander une chose quelconque, elle leur sera accordée par mon Père qui est dans les cieux.
Car personne ne peut poser un autre fondement que celui qui a été posé, savoir Jésus-Christ.
Néanmoins, le solide fondement de Dieu reste debout, avec ces paroles qui lui servent de sceau: Le Seigneur connaît ceux qui lui appartiennent; et: Quiconque prononce le nom du Seigneur, qu'il s'éloigne de l'iniquité.
Je connais tes oeuvres. Voici, parce que tu as peu de puissance, et que tu as gardé ma parole, et que tu n'as pas renié mon nom, j'ai mis devant toi une porte ouverte, que personne ne peut fermer.
Car, en Jésus-Christ, ni la circoncision ni l'incirconcision n'a de valeur, mais la foi qui est agissante par la charité.
Car Dieu n'est pas injuste, pour oublier votre travail et l'amour que vous avez montré pour son nom, ayant rendu et rendant encore des services aux saints.
Ta parole est une lampe à mes pieds, Et une lumière sur mon sentier.