Louis Segond 1910
Versliste
Soumettez-vous donc à Dieu; résistez au diable, et il fuira loin de vous.
Approchez-vous de Dieu, et il s'approchera de vous. Nettoyez vos mains, pécheurs; purifiez vos coeurs, hommes irrésolus.
Sentez votre misère; soyez dans le deuil et dans les larmes; que votre rire se change en deuil, et votre joie en tristesse.
Humiliez-vous devant le Seigneur, et il vous élèvera.
qui nous devons d'avoir eu par la foi accès à cette grâce, dans laquelle nous demeurons fermes, et nous nous glorifions dans l'espérance de la gloire de Dieu.
Anne pria, et dit: Mon coeur se réjouit en l'Eternel, Ma force a été relevée par l'Eternel; Ma bouche s'est ouverte contre mes ennemis, Car je me réjouis de ton secours.
Nul n'est saint comme l'Eternel; Il n'y a point d'autre Dieu que toi; Il n'y a point de rocher comme notre Dieu.
Ne parlez plus avec tant de hauteur; Que l'arrogance ne sorte plus de votre bouche; Car l'Eternel est un Dieu qui sait tout, Et par lui sont pesées toutes les actions.
L'arc des puissants est brisé, Et les faibles ont la force pour ceinture.
Ceux qui étaient rassasiés se louent pour du pain, Et ceux qui étaient affamés se reposent; Même la stérile enfante sept fois, Et celle qui avait beaucoup d'enfants est flétrie.
L'Eternel fait mourir et il fait vivre. Il fait descendre au séjour des morts et il en fait remonter.
L'Eternel appauvrit et il enrichit, Il abaisse et il élève.
De la poussière il retire le pauvre, Du fumier il relève l'indigent, Pour les faire asseoir avec les grands. Et il leur donne en partage un trône de gloire; Car à l'Eternel sont les colonnes de la terre, Et c'est sur elles qu'il a posé le monde.
Il gardera les pas de ses bien-aimés. Mais les méchants seront anéantis dans les ténèbres; Car l'homme ne triomphera point par la force.
Les ennemis de l'Eternel trembleront; Du haut des cieux il lancera sur eux son tonnerre; L'Eternel jugera les extrémités de la terre. Il donnera la puissance à son roi, Et il relèvera la force de son oint.
Elkana s'en alla dans sa maison à Rama, et l'enfant fut au service de l'Eternel devant le sacrificateur Eli.
Les fils d'Eli étaient des hommes pervers, ils ne connaissaient point l'Eternel.
Et voici quelle était la manière d'agir de ces sacrificateurs à l'égard du peuple. Lorsque quelqu'un offrait un sacrifice, le serviteur du sacrificateur arrivait au moment où l'on faisait cuire la chair. Tenant à la main une fourchette à trois dents,
il piquait dans la chaudière, dans le chaudron, dans la marmite, ou dans le pot; et tout ce que la fourchette amenait, le sacrificateur le prenait pour lui. C'est ainsi qu'ils agissaient à l'égard de tous ceux d'Israël qui venaient là à Silo.
Même avant qu'on fît brûler la graisse, le serviteur du sacrificateur arrivait et disait à celui qui offrait le sacrifice: Donne pour le sacrificateur de la chair à rôtir; il ne recevra de toi point de chair cuite, c'est de la chair crue qu'il veut.
Et si l'homme lui disait: Quand on aura brûlé la graisse, tu prendras ce qui te plaira, le serviteur répondait: Non! tu donneras maintenant, sinon je prends de force.
Ces jeunes gens se rendaient coupables devant l'Eternel d'un très grand péché, parce qu'ils méprisaient les offrandes de l'Eternel.
Samuel faisait le service devant l'Eternel, et cet enfant était revêtu d'un éphod de lin.
Sa mère lui faisait chaque année une petite robe, et la lui apportait en montant avec son mari pour offrir le sacrifice annuel.
Eli bénit Elkana et sa femme, en disant: Que l'Eternel te fasse avoir des enfants de cette femme, pour remplacer celui qu'elle a prêté à l'Eternel! Et ils s'en retournèrent chez eux.
Lorsque l'Eternel eut visité Anne, elle devint enceinte, et elle enfanta trois fils et deux filles. Et le jeune Samuel grandissait auprès de l'Eternel.
Eli était fort âgé et il apprit comment ses fils agissaient à l'égard de tout Israël; il apprit aussi qu'ils couchaient avec les femmes qui s'assemblaient à l'entrée de la tente d'assignation.
Il leur dit: Pourquoi faites-vous de telles choses? car j'apprends de tout le peuple vos mauvaises actions.
Non, mes enfants, ce que j'entends dire n'est pas bon; vous faites pécher le peuple de l'Eternel.
Si un homme pèche contre un autre homme, Dieu le jugera; mais s'il pèche contre l'Eternel, qui intercédera pour lui? Et ils n'écoutèrent point la voix de leur père, car l'Eternel voulait les faire mourir.
Le jeune Samuel continuait à grandir, et il était agréable à l'Eternel et aux hommes.
Un homme de Dieu vint auprès d'Eli, et lui dit: Ainsi parle l'Eternel: Ne me suis-je pas révélé à la maison de ton père, lorsqu'ils étaient en Egypte dans la maison de Pharaon?
Je l'ai choisie parmi toutes les tribus d'Israël pour être à mon service dans le sacerdoce, pour monter à mon autel, pour brûler le parfum, pour porter l'éphod devant moi, et j'ai donné à la maison de ton père tous les sacrifices consumés par le feu et offerts par les enfants d'Israël.
Pourquoi foulez-vous aux pieds mes sacrifices et mes offrandes, que j'ai ordonné de faire dans ma demeure? Et d'où vient que tu honores tes fils plus que moi, afin de vous engraisser des prémices de toutes les offrandes d'Israël, mon peuple?
C'est pourquoi voici ce que dit l'Eternel, le Dieu d'Israël: J'avais déclaré que ta maison et la maison de ton père marcheraient devant moi à perpétuité. Et maintenant, dit l'Eternel, loin de moi! Car j'honorerai celui qui m'honore, mais ceux qui me méprisent seront méprisés.
Voici, le temps arrive où je retrancherai ton bras et le bras de la maison de ton père, en sorte qu'il n'y aura plus de vieillard dans ta maison.
Tu verras un adversaire dans ma demeure, tandis qu'Israël sera comblé de biens par l'Eternel; et il n'y aura plus jamais de vieillard dans ta maison.
Je laisserai subsister auprès de mon autel l'un des tiens, afin de consumer tes yeux et d'attrister ton âme; mais tous ceux de ta maison mourront dans la force de l'âge.
Et tu auras pour signe ce qui arrivera à tes deux fils, Hophni et Phinées; ils mourront tous les deux le même jour.
Je m'établirai un sacrificateur fidèle, qui agira selon mon coeur et selon mon âme; je lui bâtirai une maison stable, et il marchera toujours devant mon oint.
Et quiconque restera de ta maison viendra se prosterner devant lui pour avoir une pièce d'argent et un morceau de pain, et dira: Attache-moi, je te prie, à l'une des fonctions du sacerdoce, afin que j'aie un morceau de pain à manger.
Après cela, le Seigneur désigna encore soixante-dix autres disciples, et il les envoya deux à deux devant lui dans toutes les villes et dans tous les lieux où lui-même devait aller.
Il leur dit: La moisson est grande, mais il y a peu d'ouvriers. Priez donc le maître de la moisson d'envoyer des ouvriers dans sa moisson.
Partez; voici, je vous envoie comme des agneaux au milieu des loups.
Ne portez ni bourse, ni sac, ni souliers, et ne saluez personne en chemin.
Dans quelque maison que vous entriez, dites d'abord: Que la paix soit sur cette maison!
Et s'il se trouve là un enfant de paix, votre paix reposera sur lui; sinon, elle reviendra à vous.
Demeurez dans cette maison-là, mangeant et buvant ce qu'on vous donnera; car l'ouvrier mérite son salaire. N'allez pas de maison en maison.
Dans quelque ville que vous entriez, et où l'on vous recevra, mangez ce qui vous sera présenté,
guérissez les malades qui s'y trouveront, et dites-leur: Le royaume de Dieu s'est approché de vous.
Mais dans quelque ville que vous entriez, et où l'on ne vous recevra pas, allez dans ses rues, et dites:
Nous secouons contre vous la poussière même de votre ville qui s'est attachée à nos pieds; sachez cependant que le royaume de Dieu s'est approché.
Je vous dis qu'en ce jour Sodome sera traitée moins rigoureusement que cette ville-là.
Malheur à toi, Chorazin! malheur à toi, Bethsaïda! car, si les miracles qui ont été faits au milieu de vous avaient été faits dans Tyr et dans Sidon, il y a longtemps qu'elles se seraient repenties, en prenant le sac et la cendre.
C'est pourquoi, au jour du jugement, Tyr et Sidon seront traitées moins rigoureusement que vous.
Et toi, Capernaüm, qui as été élevée jusqu'au ciel, tu seras abaissée jusqu'au séjour des morts.
Celui qui vous écoute m'écoute, et celui qui vous rejette me rejette; et celui qui me rejette rejette celui qui m'a envoyé.
Les soixante-dix revinrent avec joie, disant: Seigneur, les démons mêmes nous sont soumis en ton nom.
Jésus leur dit: Je voyais Satan tomber du ciel comme un éclair.
Voici, je vous ai donné le pouvoir de marcher sur les serpents et les scorpions, et sur toute la puissance de l'ennemi; et rien ne pourra vous nuire.
Cependant, ne vous réjouissez pas de ce que les esprits vous sont soumis; mais réjouissez-vous de ce que vos noms sont écrits dans les cieux.
En ce moment même, Jésus tressaillit de joie par le Saint-Esprit, et il dit: Je te loue, Père, Seigneur du ciel et de la terre, de ce que tu as caché ces choses aux sages et aux intelligents, et de ce que tu les as révélées aux enfants. Oui, Père, je te loue de ce que tu l'as voulu ainsi.
Toutes choses m'ont été données par mon Père, et personne ne connaît qui est le Fils, si ce n'est le Père, ni qui est le Père, si ce n'est le Fils et celui à qui le Fils veut le révéler.
Et, se tournant vers les disciples, il leur dit en particulier: Heureux les yeux qui voient ce que vous voyez!
Car je vous dis que beaucoup de prophètes et de rois ont désiré voir ce que vous voyez, et ne l'ont pas vu, entendre ce que vous entendez, et ne l'ont pas entendu.
Un docteur de la loi se leva, et dit à Jésus, pour l'éprouver: Maître, que dois-je faire pour hériter la vie éternelle?
Jésus lui dit: Qu'est-il écrit dans la loi? Qu'y lis-tu?
Il répondit: Tu aimeras le Seigneur, ton Dieu, de tout ton coeur, de toute ton âme, de toute ta force, et de toute ta pensée; et ton prochain comme toi-même.
Tu as bien répondu, lui dit Jésus; fais cela, et tu vivras.
Mais lui, voulant se justifier, dit à Jésus: Et qui est mon prochain?
Jésus reprit la parole, et dit: Un homme descendait de Jérusalem à Jéricho. Il tomba au milieu des brigands, qui le dépouillèrent, le chargèrent de coups, et s'en allèrent, le laissant à demi mort.
Un sacrificateur, qui par hasard descendait par le même chemin, ayant vu cet homme, passa outre.
Un Lévite, qui arriva aussi dans ce lieu, l'ayant vu, passa outre.
Mais un Samaritain, qui voyageait, étant venu là, fut ému de compassion lorsqu'il le vit.
Il s'approcha, et banda ses plaies, en y versant de l'huile et du vin; puis il le mit sur sa propre monture, le conduisit à une hôtellerie, et prit soin de lui.
Le lendemain, il tira deux deniers, les donna à l'hôte, et dit: Aie soin de lui, et ce que tu dépenseras de plus, je te le rendrai à mon retour.
Lequel de ces trois te semble avoir été le prochain de celui qui était tombé au milieu des brigands?
C'est celui qui a exercé la miséricorde envers lui, répondit le docteur de la loi. Et Jésus lui dit: Va, et toi, fais de même.
Comme Jésus était en chemin avec ses disciples, il entra dans un village, et une femme, nommée Marthe, le reçut dans sa maison.
Elle avait une soeur, nommée Marie, qui, s'étant assise aux pieds du Seigneur, écoutait sa parole.
Marthe, occupée à divers soins domestiques, survint et dit: Seigneur, cela ne te fait-il rien que ma soeur me laisse seule pour servir? Dis-lui donc de m'aider.
Le Seigneur lui répondit: Marthe, Marthe, tu t'inquiètes et tu t'agites pour beaucoup de choses.
Une seule chose est nécessaire. Marie a choisi la bonne part, qui ne lui sera point ôtée.
Heureux les affligés, car ils seront consolés!