Louis Segond 1910
Versliste
A vous maintenant, qui dites: Aujourd'hui ou demain nous irons dans telle ville, nous y passerons une année, nous trafiquerons, et nous gagnerons!
Vous qui ne savez pas ce qui arrivera demain! car, qu'est-ce que votre vie? Vous êtes une vapeur qui paraît pour un peu de temps, et qui ensuite disparaît.
Vous devriez dire, au contraire: Si Dieu le veut, nous vivrons, et nous ferons ceci ou cela.
Mais maintenant vous vous glorifiez dans vos pensées orgueilleuses. C'est chose mauvaise que de se glorifier de la sorte.
Celui donc qui sait faire ce qui est bien, et qui ne le fait pas, commet un péché.
La balance fausse est en horreur à l'Eternel, Mais le poids juste lui est agréable.
Mais ceux qui veulent s'enrichir tombent dans la tentation, dans le piège, et dans beaucoup de désirs insensés et pernicieux qui plongent les hommes dans la ruine et la perdition.
Ne te tourmente pas pour t'enrichir, N'y applique pas ton intelligence.
Car l'amour de l'argent est une racine de tous les maux; et quelques-uns, en étant possédés, se sont égarés loin de la foi, et se sont jetés eux-mêmes dans bien des tourments.
Mettez en pratique la parole, et ne vous bornez pas à l'écouter, en vous trompant vous-mêmes par de faux raisonnements.
Ne te vante pas du lendemain, Car tu ne sais pas ce qu'un jour peut enfanter.
et il prit congé d'eux, en disant: Il faut absolument que je célèbre la fête prochaine à Jérusalem. Je reviendrai vers vous, si Dieu le veut. Et il partit d'Ephèse.
Mais j'irai bientôt chez vous, si c'est la volonté du Seigneur, et je connaîtrai, non les paroles, mais la puissance de ceux qui se sont enflés.
Je ne veux pas cette fois vous voir en passant, mais j'espère demeurer quelque temps auprès de vous, si le Seigneur le permet.
La balance fausse est en horreur à l'Eternel, Mais le poids juste lui est agréable.
L'Eternel a en horreur deux sortes de poids, Et la balance fausse n'est pas une chose bonne.
Maudit soit le trompeur qui a dans son troupeau un mâle, Et qui voue et sacrifie au Seigneur une bête chétive! Car je suis un grand roi, dit l'Eternel des armées, Et mon nom est redoutable parmi les nations.
Malheur à vous, scribes et pharisiens hypocrites! parce que vous dévorez les maisons des veuves, et que vous faites pour l'apparence de longues prières; à cause de cela, vous serez jugés plus sévèrement.
Il faut qu'il ne soit ni adonné au vin, ni violent, mais indulgent, pacifique, désintéressé.
Car il faut que l'évêque soit irréprochable, comme économe de Dieu; qu'il ne soit ni arrogant, ni colère, ni adonné au vin, ni violent, ni porté à un gain déshonnête;
Après cela, je vis descendre du ciel un autre ange, qui avait une grande autorité; et la terre fut éclairée de sa gloire.
Il cria d'une voix forte, disant: Elle est tombée, elle est tombée, Babylone la grande! Elle est devenue une habitation de démons, un repaire de tout esprit impur, un repaire de tout oiseau impur et odieux,
parce que toutes les nations ont bu du vin de la fureur de son impudicité, et que les rois de la terre se sont livrés avec elle à l'impudicité, et que les marchands de la terre se sont enrichis par la puissance de son luxe.
Et j'entendis du ciel une autre voix qui disait: Sortez du milieu d'elle, mon peuple, afin que vous ne participiez point à ses péchés, et que vous n'ayez point de part à ses fléaux.
Car ses péchés se sont accumulés jusqu'au ciel, et Dieu s'est souvenu de ses iniquités.
Payez-la comme elle a payé, et rendez-lui au double selon ses oeuvres. Dans la coupe où elle a versé, versez-lui au double.
Autant elle s'est glorifiée et plongée dans le luxe, autant donnez-lui de tourment et de deuil. Parce qu'elle dit en son coeur: Je suis assise en reine, je ne suis point veuve, et je ne verrai point de deuil!
A cause de cela, en un même jour, ses fléaux arriveront, la mort, le deuil et la famine, et elle sera consumée par le feu. Car il est puissant, le Seigneur Dieu qui l'a jugée.
Et tous les rois de la terre, qui se sont livrés avec elle à l'impudicité et au luxe, pleureront et se lamenteront à cause d'elle, quand ils verront la fumée de son embrasement.
Se tenant éloignés, dans la crainte de son tourment, ils diront: Malheur! malheur! La grande ville, Babylone, la ville puissante! En une seule heure est venu ton jugement!
Et les marchands de la terre pleurent et sont dans le deuil à cause d'elle, parce que personne n'achète plus leur cargaison,
cargaison d'or, d'argent, de pierres précieuses, de perles, de fin lin, de pourpre, de soie, d'écarlate, de toute espèce de bois de senteur, de toute espèce d'objets d'ivoire, de toute espèce d'objets en bois très précieux, en airain, en fer et en marbre,
de cinnamome, d'aromates, de parfums, de myrrhe, d'encens, de vin, d'huile, de fine farine, de blé, de boeufs, de brebis, de chevaux, de chars, de corps et d'âmes d'hommes.
Les fruits que désirait ton âme sont allés loin de toi; et toutes les choses délicates et magnifiques sont perdues pour toi, et tu ne les retrouveras plus.
Les marchands de ces choses, qui se sont enrichis par elle, se tiendront éloignés, dans la crainte de son tourment; ils pleureront et seront dans le deuil,
et diront: Malheur! malheur! La grande ville, qui était vêtue de fin lin, de pourpre et d'écarlate, et parée d'or, de pierres précieuses et de perles!
En une seule heure tant de richesses ont été détruites! Et tous les pilotes, tous ceux qui naviguent vers ce lieu, les marins, et tous ceux qui exploitent la mer, se tenaient éloignés,
et ils s'écriaient, en voyant la fumée de son embrasement: Quelle ville était semblable à la grande ville?
Et ils jetaient de la poussière sur leurs têtes, ils pleuraient et ils étaient dans le deuil, ils criaient et disaient: Malheur! malheur! La grande ville, où se sont enrichis par son opulence tous ceux qui ont des navires sur la mer, en une seule heure elle a été détruite!
Ciel, réjouis-toi sur elle! Et vous, les saints, les apôtres, et les prophètes, réjouissez-vous aussi! Car Dieu vous a fait justice en la jugeant.
Alors un ange puissant prit une pierre semblable à une grande meule, et il la jeta dans la mer, en disant: Ainsi sera précipitée avec violence Babylone, la grande ville, et elle ne sera plus trouvée.
Et l'on n'entendra plus chez toi les sons des joueurs de harpe, des musiciens, des joueurs de flûte et des joueurs de trompette, on ne trouvera plus chez toi aucun artisan d'un métier quelconque, on n'entendra plus chez toi le bruit de la meule,
la lumière de la lampe ne brillera plus chez toi, et la voix de l'époux et de l'épouse ne sera plus entendue chez toi, parce que tes marchands étaient les grands de la terre, parce que toutes les nations ont été séduites par tes enchantements,
et parce qu'on a trouvé chez elle le sang des prophètes et des saints et de tous ceux qui ont été égorgés sur la terre.
L'ange qui parlait avec moi s'avança, et il me dit: Lève les yeux, et regarde ce qui sort là.
Je répondis: Qu'est-ce? Et il dit: C'est l'épha qui sort. Il ajouta: C'est leur iniquité dans tout le pays.
Et voici, une masse de plomb s'éleva, et il y avait une femme assise au milieu de l'épha.
Il dit: C'est l'iniquité. Et il la repoussa dans l'épha, et il jeta sur l'ouverture la masse de plomb.
Je levai les yeux et je regardai, et voici, deux femmes parurent. Le vent soufflait dans leurs ailes; elles avaient des ailes comme celles de la cigogne. Elles enlevèrent l'épha entre la terre et le ciel.
Je dis à l'ange qui parlait avec moi: Où emportent-elles l'épha?
Il me répondit: Elles vont lui bâtir une maison dans le pays de Schinear; et quand elle sera prête, il sera déposé là dans son lieu.
Jérémie écrivit dans un livre tous les malheurs qui devaient arriver à Babylone, toutes ces paroles qui sont écrites sur Babylone.
Jérémie dit à Seraja: Lorsque tu seras arrivé à Babylone, tu auras soin de lire toutes ces paroles,
et tu diras: Eternel, c'est toi qui as déclaré que ce lieu serait détruit, et qu'il ne serait plus habité ni par les hommes ni par les bêtes, mais qu'il deviendrait un désert pour toujours.
Et quand tu auras achevé la lecture de ce livre, tu y attacheras une pierre, et tu le jetteras dans l'Euphrate,
et tu diras: Ainsi Babylone sera submergée, elle ne se relèvera pas des malheurs que j'amènerai sur elle; ils tomberont épuisés. Jusqu'ici sont les paroles de Jérémie.
La parole de l'Eternel me fut adressée, en ces mots:
Et toi, fils de l'homme, Prononce sur Tyr une complainte!
Tu diras à Tyr: O toi qui es assise au bord de la mer, Et qui trafiques avec les peuples d'un grand nombre d'îles! Ainsi parle le Seigneur, l'Eternel: Tyr, tu disais: Je suis parfaite en beauté!
Ton territoire est au coeur des mers; Ceux qui t'ont bâtie t'ont rendue parfaite en beauté.
Avec des cyprès de Senir ils ont fait tous tes lambris; Ils ont pris des cèdres du Liban pour t'élever un mât;
Ils ont fabriqué tes rames avec des chênes de Basan, Et tes bancs avec de l'ivoire travaillé dans du buis, Et apporté des îles de Kittim.
Le fin lin d'Egypte avec des broderies Te servait de voiles et de pavillon; Des étoffes teintes en bleu et en pourpre des îles d'Elischa Formaient tes tentures.
Les habitants de Sidon et d'Arvad étaient tes rameurs, Et les plus experts du milieu de toi, ô Tyr, étaient tes pilotes.
Les anciens de Guebal et ses ouvriers habiles étaient chez toi, Pour réparer tes fissures; Tous les navires de la mer et leurs mariniers étaient chez toi, Pour faire l'échange de tes marchandises.
Ceux de Perse, de Lud et de Puth, servaient dans ton armée, C'étaient des hommes de guerre; Ils suspendaient chez toi le bouclier et le casque, Ils te donnaient de la splendeur.
Les enfants d'Arvad et tes guerriers garnissaient tes murs, Et de vaillants hommes occupaient tes tours; Ils suspendaient leurs boucliers à tous tes murs, Ils rendaient ta beauté parfaite.
Ceux de Tarsis trafiquaient avec toi, A cause de tous les biens que tu avais en abondance; D'argent, de fer, d'étain et de plomb, Ils pourvoyaient tes marchés.
Javan, Tubal et Méschec trafiquaient avec toi; Ils donnaient des esclaves et des ustensiles d'airain En échange de tes marchandises.
Ceux de la maison de Togarma Pourvoyaient tes marchés de chevaux, de cavaliers et de mulets.
Les enfants de Dedan trafiquaient avec toi; Le commerce de beaucoup d'îles passait par tes mains; On te payait avec des cornes d'ivoire et de l'ébène.
La Syrie trafiquait avec toi, A cause du grand nombre de tes produits; D'escarboucles, de pourpre, de broderies, De byssus, de corail et de rubis, Elle pourvoyait tes marchés.
Juda et le pays d'Israël trafiquaient avec toi; Ils donnaient le froment de Minnith, La pâtisserie, le miel, l'huile et le baume, En échange de tes marchandises.
Damas trafiquait avec toi, A cause du grand nombre de tes produits, A cause de tous les biens que tu avais en abondance; Elle te fournissait du vin de Helbon et de la laine blanche.
Vedan et Javan, depuis Uzal, Pourvoyaient tes marchés; Le fer travaillé, la casse et le roseau aromatique, Etaient échangés avec toi.
Dedan trafiquait avec toi En couvertures pour s'asseoir à cheval.
L'Arabie et tous les princes de Kédar trafiquaient avec toi, Et faisaient le commerce en agneaux, en béliers et en boucs.
Les marchands de Séba et de Raema trafiquaient avec toi; De tous les meilleurs aromates, De toute espèce de pierres précieuses et d'or, Ils pourvoyaient tes marchés.
Charan, Canné et Eden, Les marchands de Séba, d'Assyrie, de Kilmad, Trafiquaient avec toi;
Ils trafiquaient avec toi en belles marchandises, En manteaux teints en bleu, en broderies, En riches étoffes contenues dans des coffres Attachés avec des cordes, faits en bois de cèdre, Et amenés sur tes marchés.
Les navires de Tarsis naviguaient pour ton commerce; Tu étais au comble de la richesse et de la gloire, Au coeur des mers.
Tes rameurs t'ont fait voguer sur les grandes eaux: Un vent d'orient t'a brisée au coeur des mers.
Tes richesses, tes marchés et tes marchandises, Tes mariniers et tes pilotes, Ceux qui réparent tes fissures Et ceux qui s'occupent de ton commerce, Tous tes hommes de guerre qui sont chez toi Et toute la multitude qui est au milieu de toi Tomberont dans le coeur des mers, Au jour de ta chute.
Aux cris de tes pilotes, Les plages d'alentour trembleront;
Et tous ceux qui manient la rame descendront de leurs navires, Les mariniers, tous les pilotes de la mer. Ils se tiendront sur la terre;
Ils feront entendre leurs voix sur toi, Et pousseront des cris amers; Ils jetteront de la poussière sur leurs têtes Et se rouleront dans la cendre;
Ils se raseront la tête à cause de toi, Ils se revêtiront de sacs, Et ils pleureront sur toi dans l'amertume de leur âme, Avec une vive affliction.
Dans leur douleur, ils diront une complainte sur toi, Ils se lamenteront sur toi: Qui était comme Tyr, Comme cette ville détruite au milieu de la mer?
Quand tes produits sortaient des mers, Tu rassasiais un grand nombre de peuples; Par l'abondance de tes biens et de tes marchandises, Tu enrichissais les rois de la terre.
Et quand tu as été brisée par les mers, Quand tu as disparu dans les profondeurs des eaux, Tes marchandises et toute ta multitude Sont tombées avec toi.
Tous les habitants des îles sont dans la stupeur à cause de toi, Leurs rois sont saisis d'épouvante, Leur visage est bouleversé.
Les marchands parmi les peuples sifflent sur toi; Tu es réduite au néant, tu ne seras plus à jamais!
A vous maintenant, qui dites: Aujourd'hui ou demain nous irons dans telle ville, nous y passerons une année, nous trafiquerons, et nous gagnerons!
Vous qui ne savez pas ce qui arrivera demain! car, qu'est-ce que votre vie? Vous êtes une vapeur qui paraît pour un peu de temps, et qui ensuite disparaît.
Vous devriez dire, au contraire: Si Dieu le veut, nous vivrons, et nous ferons ceci ou cela.
Mais maintenant vous vous glorifiez dans vos pensées orgueilleuses. C'est chose mauvaise que de se glorifier de la sorte.
Celui donc qui sait faire ce qui est bien, et qui ne le fait pas, commet un péché.
Mais j'irai bientôt chez vous, si c'est la volonté du Seigneur, et je connaîtrai, non les paroles, mais la puissance de ceux qui se sont enflés.
et il prit congé d'eux, en disant: Il faut absolument que je célèbre la fête prochaine à Jérusalem. Je reviendrai vers vous, si Dieu le veut. Et il partit d'Ephèse.
Les habitants de Gabaon, de leur côté, lorsqu'ils apprirent de quelle manière Josué avait traité Jéricho et Aï,
eurent recours à la ruse, et se mirent en route avec des provisions de voyage. Ils prirent de vieux sacs pour leurs ânes, et de vieilles outres à vin déchirées et recousues,
ils portaient à leurs pieds de vieux souliers raccommodés, et sur eux de vieux vêtements; et tout le pain qu'ils avaient pour nourriture était sec et en miettes.
Ils allèrent auprès de Josué au camp de Guilgal, et ils lui dirent, ainsi qu'à tous ceux d'Israël: Nous venons d'un pays éloigné, et maintenant faites alliance avec nous.
Les hommes d'Israël répondirent à ces Héviens: Peut-être que vous habitez au milieu de nous, et comment ferions-nous alliance avec vous?
Ils dirent à Josué: Nous sommes tes serviteurs. Et Josué leur dit: Qui êtes-vous, et d'où venez-vous?
Ils lui répondirent: Tes serviteurs viennent d'un pays très éloigné, sur le renom de l'Eternel, ton Dieu; car nous avons entendu parler de lui, de tout ce qu'il a fait en Egypte,
et de la manière dont il a traité les deux rois des Amoréens au delà du Jourdain, Sihon, roi de Hesbon, et Og, roi de Basan, qui était à Aschtaroth.
Et nos anciens et tous les habitants de notre pays nous ont dit: Prenez avec vous des provisions pour le voyage, allez au-devant d'eux, et vous leur direz: Nous sommes vos serviteurs, et maintenant faites alliance avec nous.
Voici notre pain: il était encore chaud quand nous en avons fait provision dans nos maisons, le jour où nous sommes partis pour venir vers vous, et maintenant il est sec et en miettes.
Ces outres à vin, que nous avons remplies toutes neuves, les voilà déchirées; nos vêtements et nos souliers se sont usés par l'excessive longueur de la marche.
Les hommes d'Israël prirent de leurs provisions, et ils ne consultèrent point l'Eternel.
Josué fit la paix avec eux, et conclut une alliance par laquelle il devait leur laisser la vie, et les chefs de l'assemblée le leur jurèrent.
Trois jours après la conclusion de cette alliance, les enfants d'Israël apprirent qu'ils étaient leurs voisins, et qu'ils habitaient au milieu d'eux.
Car les enfants d'Israël partirent, et arrivèrent à leurs villes le troisième jour; leurs villes étaient Gabaon, Kephira, Beéroth et Kirjath-Jearim.
Ils ne les frappèrent point, parce que les chefs de l'assemblée leur avaient juré par l'Eternel, le Dieu d'Israël, de leur laisser la vie. Mais toute l'assemblée murmura contre les chefs.
Et tous les chefs dirent à toute l'assemblée: Nous leur avons juré par l'Eternel, le Dieu d'Israël, et maintenant nous ne pouvons les toucher.
Voici comment nous les traiterons: nous leur laisserons la vie, afin de ne pas attirer sur nous la colère de l'Eternel, à cause du serment que nous leur avons fait.
Ils vivront, leur dirent les chefs. Mais ils furent employés à couper le bois et à puiser l'eau pour toute l'assemblée, comme les chefs le leur avaient dit.
Josué les fit appeler, et leur parla ainsi: Pourquoi nous avez-vous trompés, en disant: Nous sommes très éloignés de vous, tandis que vous habitez au milieu de nous?
Maintenant vous êtes maudits, et vous ne cesserez point d'être dans la servitude, de couper le bois et de puiser l'eau pour la maison de mon Dieu.
Ils répondirent à Josué, et dirent: On avait rapporté à tes serviteurs les ordres de l'Eternel, ton Dieu, à Moïse, son serviteur, pour vous livrer tout le pays et pour en détruire devant vous tous les habitants, et votre présence nous a inspiré une grande crainte pour notre vie: voilà pourquoi nous avons agi de la sorte.
Et maintenant nous voici entre tes mains; traite-nous comme tu trouveras bon et juste de nous traiter.
Josué agit à leur égard comme il avait été décidé; il les délivra de la main des enfants d'Israël, qui ne les firent pas mourir;
mais il les destina dès ce jour à couper le bois et à puiser l'eau pour l'assemblée, et pour l'autel de l'Eternel dans le lieu que l'Eternel choisirait: ce qu'ils font encore aujourd'hui.
Que personne ne vous séduise d'aucune manière; car il faut que l'apostasie soit arrivée auparavant, et qu'on ait vu paraître l'homme du péché, le fils de la perdition,
l'adversaire qui s'élève au-dessus de tout ce qu'on appelle Dieu ou de ce qu'on adore, jusqu'à s'asseoir dans le temple de Dieu, se proclamant lui-même Dieu.
Le roi fera ce qu'il voudra; il s'élèvera, il se glorifiera au-dessus de tous les dieux, et il dira des choses incroyables contre le Dieu des dieux; il prospérera jusqu'à ce que la colère soit consommée, car ce qui est arrêté s'accomplira.
Je considérai les cornes, et voici, une autre petite corne sortit du milieu d'elles, et trois des premières cornes furent arrachées devant cette corne; et voici, elle avait des yeux comme des yeux d'homme, et une bouche, qui parlait avec arrogance.
Les dix cornes, ce sont dix rois qui s'élèveront de ce royaume. Un autre s'élèvera après eux, il sera différent des premiers, et il abaissera trois rois.
Il prononcera des paroles contre le Très-Haut, il opprimera les saints du Très Haut, et il espérera changer les temps et la loi; et les saints seront livrés entre ses mains pendant un temps, des temps, et la moitié d'un temps.
Et il lui fut donné une bouche qui proférait des paroles arrogantes et des blasphèmes; et il lui fut donné le pouvoir d'agir pendant quarante-deux mois.
Et elle ouvrit sa bouche pour proférer des blasphèmes contre Dieu, pour blasphémer son nom, et son tabernacle, et ceux qui habitent dans le ciel.
Et il lui fut donné d'animer l'image de la bête, afin que l'image de la bête parlât, et qu'elle fît que tous ceux qui n'adoreraient pas l'image de la bête fussent tués.
C'est, en effet, une grande source de gain que la piété avec le contentement;
car nous n'avons rien apporté dans le monde, et il est évident que nous n'en pouvons rien emporter;
si donc nous avons la nourriture et le vêtement, cela nous suffira.
Recommande aux riches du présent siècle de ne pas être orgueilleux, et de ne pas mettre leur espérance dans des richesses incertaines, mais de la mettre en Dieu, qui nous donne avec abondance toutes choses pour que nous en jouissions.
Recommande-leur de faire du bien, d'être riches en bonnes oeuvres, d'avoir de la libéralité, de la générosité,
et de s'amasser ainsi pour l'avenir un trésor placé sur un fondement solide, afin de saisir la vie véritable.
mais amassez-vous des trésors dans le ciel, où la teigne et la rouille ne détruisent point, et où les voleurs ne percent ni ne dérobent.
Jésus lui dit: Si tu veux être parfait, va, vends ce que tu possèdes, donne-le aux pauvres, et tu auras un trésor dans le ciel. Puis viens, et suis-moi.
Et il leur dit cette parabole: Les terres d'un homme riche avaient beaucoup rapporté.
Et il raisonnait en lui-même, disant: Que ferai-je? car je n'ai pas de place pour serrer ma récolte.
Voici, dit-il, ce que je ferai: j'abattrai mes greniers, j'en bâtirai de plus grands, j'y amasserai toute ma récolte et tous mes biens;
et je dirai à mon âme: Mon âme, tu as beaucoup de biens en réserve pour plusieurs années; repose-toi, mange, bois, et réjouis-toi.
Mais Dieu lui dit: Insensé! cette nuit même ton âme te sera redemandée; et ce que tu as préparé, pour qui cela sera-t-il?
Il en est ainsi de celui qui amasse des trésors pour lui-même, et qui n'est pas riche pour Dieu.
ayant l'apparence de la piété, mais reniant ce qui en fait la force. Eloigne-toi de ces hommes-là.
Tout m'est permis, mais tout n'est pas utile; tout m'est permis, mais je ne me laisserai asservir par quoi que ce soit.
Tout est permis, mais tout n'est pas utile; tout est permis, mais tout n'édifie pas.
Si je mange avec actions de grâces, pourquoi serais-je blâmé au sujet d'une chose dont je rends grâces?
Soit donc que vous mangiez, soit que vous buviez, soit que vous fassiez quelque autre chose, faites tout pour la gloire de Dieu.
Elle est plus heureuse, néanmoins, si elle demeure comme elle est, suivant mon avis. Et moi aussi, je crois avoir l'Esprit de Dieu.
Ne suis-je pas libre? Ne suis-je pas apôtre? N'ai-je pas vu Jésus notre Seigneur? N'êtes-vous pas mon oeuvre dans le Seigneur?
Si pour d'autres je ne suis pas apôtre, je le suis au moins pour vous; car vous êtes le sceau de mon apostolat dans le Seigneur.
C'est là ma défense contre ceux qui m'accusent.
N'avons-nous pas le droit de manger et de boire?
N'avons-nous pas le droit de mener avec nous une soeur qui soit notre femme, comme font les autres apôtres, et les frères du Seigneur, et Céphas?
Ou bien, est-ce que moi seul et Barnabas nous n'avons pas le droit de ne point travailler?
Qui jamais fait le service militaire à ses propres frais? Qui est-ce qui plante une vigne, et n'en mange pas le fruit? Qui est-ce qui fait paître un troupeau, et ne se nourrit pas du lait du troupeau?
Ces choses que je dis, n'existent-elles que dans les usages des hommes? la loi ne les dit-elle pas aussi?
Car il est écrit dans la loi de Moïse: Tu n'emmuselleras point le boeuf quand il foule le grain. Dieu se met-il en peine des boeufs,
ou parle-t-il uniquement à cause de nous? Oui, c'est à cause de nous qu'il a été écrit que celui qui laboure doit labourer avec espérance, et celui qui foule le grain fouler avec l'espérance d'y avoir part.
Si nous avons semé parmi vous les biens spirituels, est-ce une grosse affaire si nous moissonnons vos biens temporels.
Si d'autres jouissent de ce droit sur vous, n'est-ce pas plutôt à nous d'en jouir? Mais nous n'avons point usé de ce droit; au contraire, nous souffrons tout, afin de ne pas créer d'obstacle à l'Evangile de Christ.
Ne savez-vous pas que ceux qui remplissent les fonctions sacrées sont nourris par le temple, que ceux qui servent à l'autel ont part à l'autel?
De même aussi, le Seigneur a ordonné à ceux qui annoncent l'Evangile de vivre de l'Evangile.
Pour moi, je n'ai usé d'aucun de ces droits, et ce n'est pas afin de les réclamer en ma faveur que j'écris ainsi; car j'aimerais mieux mourir que de me laisser enlever ce sujet de gloire.
Si j'annonce l'Evangile, ce n'est pas pour moi un sujet de gloire, car la nécessité m'en est imposée, et malheur à moi si je n'annonce pas l'Evangile!
Si je le fais de bon coeur, j'en ai la récompense; mais si je le fais malgré moi, c'est une charge qui m'est confiée.
Quelle est donc ma récompense? C'est d'offrir gratuitement l'Evangile que j'annonce, sans user de mon droit de prédicateur de l'Evangile.
Ou bien, ai-je commis un péché parce que, m'abaissant moi-même afin que vous fussiez élevés, je vous ai annoncé gratuitement l'Evangile de Dieu?
J'ai dépouillé d'autres Eglises, en recevant d'elles un salaire, pour vous servir.
Et lorsque j'étais chez vous et que je me suis trouvé dans le besoin, je n'ai été à charge à personne; car les frères venus de Macédoine ont pourvu à ce qui me manquait. En toutes choses je me suis gardé de vous être à charge, et je m'en garderai.
et, comme il avait le même métier, il demeura chez eux et y travailla: ils étaient faiseurs de tentes.
Je n'ai désiré ni l'argent, ni l'or, ni les vêtements de personne.
Vous savez vous-mêmes que ces mains ont pourvu à mes besoins et à ceux des personnes qui étaient avec moi.
Je vous ai montré de toutes manières que c'est en travaillant ainsi qu'il faut soutenir les faibles, et se rappeler les paroles du Seigneur, qui a dit lui-même: Il y a plus de bonheur à donner qu'à recevoir.
Il est la tête du corps de l'Eglise; il est le commencement, le premier-né d'entre les morts, afin d'être en tout le premier.
Tout ce que vous faites, faites-le de bon coeur, comme pour le Seigneur et non pour des hommes,
sachant que vous recevrez du Seigneur l'héritage pour récompense. Servez Christ, le Seigneur.
Il accorde, au contraire, une grâce plus excellente; c'est pourquoi l'Ecriture dit: Dieu résiste aux orgueilleux, Mais il fait grâce aux humbles.
Humiliez-vous devant le Seigneur, et il vous élèvera.
C'est pourquoi exhortez-vous réciproquement, et édifiez-vous les uns les autres, comme en réalité vous le faites.
Et il leur dit: C'est pourquoi, tout scribe instruit de ce qui regarde le royaume des cieux est semblable à un maître de maison qui tire de son trésor des choses nouvelles et des choses anciennes.