Louis Segond 1910
Versliste
Une parole est arrivée furtivement jusqu'à moi, Et mon oreille en a recueilli les sons légers.
Au moment où les visions de la nuit agitent la pensée, Quand les hommes sont livrés à un profond sommeil,
Je fus saisi de frayeur et d'épouvante, Et tous mes os tremblèrent.
Un esprit passa près de moi.... Tous mes cheveux se hérissèrent....
Une figure d'un aspect inconnu était devant mes yeux, Et j'entendis une voix qui murmurait doucement:
L'homme serait-il juste devant Dieu? Serait-il pur devant celui qui l'a fait?
Si Dieu n'a pas confiance en ses serviteurs, S'il trouve de la folie chez ses anges,
Combien plus chez ceux qui habitent des maisons d'argile, Qui tirent leur origine de la poussière, Et qui peuvent être écrasés comme un vermisseau!
Du matin au soir ils sont brisés, Ils périssent pour toujours, et nul n'y prend garde;
Le fil de leur vie est coupé, Ils meurent, et ils n'ont pas acquis la sagesse.
Et cela n'est pas étonnant, puisque Satan lui-même se déguise en ange de lumière.
Au coucher du soleil, un profond sommeil tomba sur Abram; et voici, une frayeur et une grande obscurité vinrent l'assaillir.
Il parle par des songes, par des visions nocturnes, Quand les hommes sont livrés à un profond sommeil, Quand ils sont endormis sur leur couche.
à un autre, le don d'opérer des miracles; à un autre, la prophétie; à un autre, le discernement des esprits; à un autre, la diversité des langues; à un autre, l'interprétation des langues.
Bien-aimés, n'ajoutez pas foi à tout esprit; mais éprouvez les esprits, pour savoir s'ils sont de Dieu, car plusieurs faux prophètes sont venus dans le monde.
Tu as été intègre dans tes voies, Depuis le jour où tu fus créé Jusqu'à celui où l'iniquité a été trouvée chez toi.
L'Eternel Dieu forma l'homme de la poussière de la terre, il souffla dans ses narines un souffle de vie et l'homme devint un être vivant.
Nous portons ce trésor dans des vases de terre, afin que cette grande puissance soit attribuée à Dieu, et non pas à nous.
avant que le cordon d'argent se détache, que le vase d'or se brise, que le seau se rompe sur la source, et que la roue se casse sur la citerne;
avant que la poussière retourne à la terre, comme elle y était, et que l'esprit retourne à Dieu qui l'a donné.
Ma demeure est enlevée et transportée loin de moi, Comme une tente de berger; Je sens le fil de ma vie coupé comme par un tisserand Qui me retrancherait de sa trame. Du jour à la nuit tu m'auras achevé!
Nous savons, en effet, que, si cette tente où nous habitons sur la terre est détruite, nous avons dans le ciel un édifice qui est l'ouvrage de Dieu, une demeure éternelle qui n'a pas été faite de main d'homme.