Louis Segond 1910
Versliste
Voici ceux de la province qui revinrent de l'exil, ceux que Nebucadnetsar, roi de Babylone, avait emmenés captifs à Babylone, et qui retournèrent à Jérusalem et en Juda, chacun dans sa ville.
Ils partirent avec Zorobabel, Josué, Néhémie, Seraja, Reélaja, Mardochée, Bilschan, Mispar, Bigvaï, Rehum, Baana. Nombre des hommes du peuple d'Israël:
les fils de Pareosch, deux mille cent soixante-douze;
les fils de Schephathia, trois cent soixante-douze;
les fils d'Arach, sept cent soixante-quinze;
les fils de Pachath-Moab, des fils de Josué et de Joab, deux mille huit cent douze;
les fils d'Elam, mille deux cent cinquante-quatre;
les fils de Zatthu, neuf cent quarante-cinq;
les fils de Zaccaï, sept cent soixante;
les fils de Bani, six cent quarante-deux;
les fils de Bébaï, six cent vingt-trois;
les fils d'Azgad, mille deux cent vingt-deux;
les fils d'Adonikam, six cent soixante-six;
les fils de Bigvaï, deux mille cinquante-six;
les fils d'Adin, quatre cent cinquante-quatre;
les fils d'Ather, de la famille d'Ezéchias, quatre-vingt-dix-huit;
les fils de Betsaï, trois cent vingt-trois;
les fils de Jora, cent douze;
les fils de Haschum, deux cent vingt-trois;
les fils de Guibbar, quatre-vingt-quinze;
les fils de Bethléhem, cent vingt-trois;
les gens de Nethopha, cinquante-six;
les gens d'Anathoth, cent vingt-huit;
les fils d'Azmaveth, quarante-deux;
les fils de Kirjath-Arim, de Kephira et de Beéroth, sept cent quarante trois;
les fils de Rama et de Guéba, six cent vingt et un;
les gens de Micmas, cent vingt-deux;
les gens de Béthel et d'Aï, deux cent vingt-trois;
les fils de Nebo, cinquante-deux;
les fils de Magbisch, cent cinquante-six;
les fils de l'autre Elam, mille deux cent cinquante-quatre;
les fils de Harim, trois cent vingt;
les fils de Lod, de Hadid et d'Ono, sept cent vingt-cinq;
les fils de Jéricho, trois cent quarante-cinq;
les fils de Senaa, trois mille six cent trente.
Sacrificateurs: les fils de Jedaeja, de la maison de Josué, neuf cent soixante-treize;
les fils d'Immer, mille cinquante-deux;
les fils de Paschhur, mille deux cent quarante-sept;
les fils de Harim, mille dix-sept.
Lévites: les fils de Josué et de Kadmiel, des fils d'Hodavia, soixante quatorze.
Chantres: les fils d'Asaph, cent vingt-huit.
Fils des portiers: les fils de Schallum, les fils d'Ather, les fils de Thalmon, les fils d'Akkub, les fils de Hathitha, les fils de Schobaï, en tout cent trente-neuf.
Néthiniens: les fils de Tsicha, les fils de Hasupha, les fils de Thabbaoth,
les fils de Kéros, les fils de Siaha, les fils de Padon,
les fils de Lebana, les fils de Hagaba, les fils d'Akkub,
les fils de Hagab, les fils de Schamlaï, les fils de Hanan,
les fils de Guiddel, les fils de Gachar, les fils de Reaja,
les fils de Retsin, les fils de Nekoda, les fils de Gazzam,
les fils d'Uzza, les fils de Paséach, les fils de Bésaï,
les fils d'Asna, les fils de Mehunim, les fils de Nephusim,
les fils de Bakbuk, les fils de Hakupha, les fils de Harhur,
les fils de Batsluth, les fils de Mehida, les fils de Harscha,
les fils de Barkos, les fils de Sisera, les fils de Thamach,
les fils de Netsiach, les fils de Hathipha.
Fils des serviteurs de Salomon: les fils de Sothaï, les fils de Sophéreth, les fils de Peruda,
les fils de Jaala, les fils de Darkon, les fils de Guiddel,
les fils de Schephathia, les fils de Hatthil, les fils de Pokéreth-Hatsebaïm, les fils d'Ami.
Total des Néthiniens et des fils des serviteurs de Salomon: trois cent quatre-vingt-douze.
Voici ceux qui partirent de Thel-Mélach, de Thel-Harscha, de Kerub-Addan, et qui ne purent pas faire connaître leur maison paternelle et leur race, pour prouver qu'ils étaient d'Israël.
Les fils de Delaja, les fils de Tobija, les fils de Nekoda, six cent cinquante-deux.
Et parmi les fils des sacrificateurs: les fils de Habaja, les fils d'Hakkots, les fils de Barzillaï, qui avait pris pour femme une des filles de Barzillaï, le Galaadite, et fut appelé de leur nom.
Ils cherchèrent leurs titres généalogiques, mais ils ne les trouvèrent point. On les exclut du sacerdoce,
et le gouverneur leur dit de ne pas manger des choses très saintes jusqu'à ce qu'un sacrificateur ait consulté l'urim et le thummim.
L'assemblée tout entière était de quarante-deux mille trois cent soixante personnes,
sans compter leurs serviteurs et leurs servantes, au nombre de sept mille trois cent trente-sept. Parmi eux se trouvaient deux cents chantres et chanteuses.
Ils avaient sept cent trente-six chevaux, deux cent quarante-cinq mulets,
quatre cent trente-cinq chameaux, et six mille sept cent vingt ânes.
Plusieurs des chefs de famille, à leur arrivée vers la maison de l'Eternel à Jérusalem, firent des offrandes volontaires pour la maison de Dieu, afin qu'on la rétablît sur le lieu où elle avait été.
Ils donnèrent au trésor de l'oeuvre, selon leurs moyens, soixante et un mille dariques d'or, cinq mille mines d'argent, et cent tuniques sacerdotales.
Les sacrificateurs et les Lévites, les gens du peuple, les chantres, les portiers et les Néthiniens s'établirent dans leurs villes. Tout Israël habita dans ses villes.
Vous avez pris mon argent mon or; Et ce que j'avais de plus précieux et de plus beau, Vous l'avez emporté dans vos temples.
Saul avait approuvé le meurtre d'Etienne. Il y eut, ce jour-là, une grande persécution contre l'Eglise de Jérusalem; et tous, excepté les apôtres, se dispersèrent dans les contrées de la Judée et de la Samarie.
Des hommes pieux ensevelirent Etienne, et le pleurèrent à grand bruit.
Saul, de son côté, ravageait l'Eglise; pénétrant dans les maisons, il en arrachait hommes et femmes, et les faisait jeter en prison.
Ceux qui avaient été dispersés allaient de lieu en lieu, annonçant la bonne nouvelle de la parole.
Philippe, étant descendu dans la ville de Samarie, y prêcha le Christ.
Les foules tout entières étaient attentives à ce que disait Philippe, lorsqu'elles apprirent et virent les miracles qu'il faisait.
Car des esprits impurs sortirent de plusieurs démoniaques, en poussant de grands cris, et beaucoup de paralytiques et de boiteux furent guéris.
Et il y eut une grande joie dans cette ville.
Il y avait auparavant dans la ville un homme nommé Simon, qui, se donnant pour un personnage important, exerçait la magie et provoquait l'étonnement du peuple de la Samarie.
Tous, depuis le plus petit jusqu'au plus grand, l'écoutaient attentivement, et disaient: Celui-ci est la puissance de Dieu, celle qui s'appelle la grande.
Ils l'écoutaient attentivement, parce qu'il les avait longtemps étonnés par ses actes de magie.
Mais, quand ils eurent cru à Philippe, qui leur annonçait la bonne nouvelle du royaume de Dieu et du nom de Jésus-Christ, hommes et femmes se firent baptiser.
Simon lui-même crut, et, après avoir été baptisé, il ne quittait plus Philippe, et il voyait avec étonnement les miracles et les grands prodiges qui s'opéraient.
Les apôtres, qui étaient à Jérusalem, ayant appris que la Samarie avait reçu la parole de Dieu, y envoyèrent Pierre et Jean.
Ceux-ci, arrivés chez les Samaritains, prièrent pour eux, afin qu'ils reçussent le Saint-Esprit.
Car il n'était encore descendu sur aucun d'eux; ils avaient seulement été baptisés au nom du Seigneur Jésus.
Alors Pierre et Jean leur imposèrent les mains, et ils reçurent le Saint-Esprit.
Lorsque Simon vit que le Saint-Esprit était donné par l'imposition des mains des apôtres, il leur offrit de l'argent,
en disant: Accordez-moi aussi ce pouvoir, afin que celui à qui j'imposerai les mains reçoive le Saint-Esprit.
Mais Pierre lui dit: Que ton argent périsse avec toi, puisque tu as cru que le don de Dieu s'acquérait à prix d'argent!
Il n'y a pour toi ni part ni lot dans cette affaire, car ton coeur n'est pas droit devant Dieu.
Repens-toi donc de ta méchanceté, et prie le Seigneur pour que la pensée de ton coeur te soit pardonnée, s'il est possible;
car je vois que tu es dans un fiel amer et dans les liens de l'iniquité.
Simon répondit: Priez vous-mêmes le Seigneur pour moi, afin qu'il ne m'arrive rien de ce que vous avez dit.
Après avoir rendu témoignage à la parole du Seigneur, et après l'avoir prêchée, Pierre et Jean retournèrent à Jérusalem, en annonçant la bonne nouvelle dans plusieurs villages des Samaritains.
Un ange du Seigneur, s'adressant à Philippe, lui dit: Lève-toi, et va du côté du midi, sur le chemin qui descend de Jérusalem à Gaza, celui qui est désert.
Il se leva, et partit. Et voici, un Ethiopien, un eunuque, ministre de Candace, reine d'Ethiopie, et surintendant de tous ses trésors, venu à Jérusalem pour adorer,
s'en retournait, assis sur son char, et lisait le prophète Esaïe.
L'Esprit dit à Philippe: Avance, et approche-toi de ce char.
Philippe accourut, et entendit l'Ethiopien qui lisait le prophète Esaïe. Il lui dit: Comprends-tu ce que tu lis?
Il répondit: Comment le pourrais-je, si quelqu'un ne me guide? Et il invita Philippe à monter et à s'asseoir avec lui.
Le passage de l'Ecriture qu'il lisait était celui-ci: Il a été mené comme une brebis à la boucherie; Et, comme un agneau muet devant celui qui le tond, Il n'a point ouvert la bouche.
Dans son humiliation, son jugement a été levé. Et sa postérité, qui la dépeindra? Car sa vie a été retranchée de la terre.
L'eunuque dit à Philippe: Je te prie, de qui le prophète parle-t-il ainsi? Est-ce de lui-même, ou de quelque autre?
Alors Philippe, ouvrant la bouche et commençant par ce passage, lui annonça la bonne nouvelle de Jésus.
Comme ils continuaient leur chemin, ils rencontrèrent de l'eau. Et l'eunuque dit: Voici de l'eau; qu'est-ce qui empêche que je sois baptisé?
Philippe dit: Si tu crois de tout ton coeur, cela est possible. L'eunuque répondit: Je crois que Jésus-Christ est le Fils de Dieu.
Il fit arrêter le char; Philippe et l'eunuque descendirent tous deux dans l'eau, et Philippe baptisa l'eunuque.
Quand ils furent sortis de l'eau, l'Esprit du Seigneur enleva Philippe, et l'eunuque ne le vit plus. Tandis que, joyeux, il poursuivait sa route,
Philippe se trouva dans Azot, d'où il alla jusqu'à Césarée, en évangélisant toutes les villes par lesquelles il passait.