Louis Segond 1910
Versliste
L'Eternel parla à Moïse dans le désert de Sinaï, dans la tente d'assignation, le premier jour du second mois, la seconde année après leur sortie du pays d'Egypte. Il dit:
Faites le dénombrement de toute l'assemblée des enfants d'Israël, selon leurs familles, selon les maisons de leurs pères, en comptant par tête les noms de tous les mâles,
depuis l'âge de vingt ans et au-dessus, tous ceux d'Israël en état de porter les armes; vous en ferez le dénombrement selon leurs divisions, toi et Aaron.
Il y aura avec vous un homme par tribu, chef de la maison de ses pères.
Voici les noms des hommes qui se tiendront avec vous. Pour Ruben: Elitsur, fils de Schedéur;
pour Siméon: Schelumiel, fils de Tsurischaddaï;
pour Juda: Nachschon, fils d'Amminadab;
pour Issacar: Nethaneel, fils de Tsuar;
pour Zabulon: Eliab, fils de Hélon;
pour les fils de Joseph, -pour Ephraïm: Elischama, fils d'Ammihud; -pour Manassé: Gamliel, fils de Pedahtsur;
pour Benjamin: Abidan, fils de Guideoni;
pour Dan: Ahiézer, fils d'Ammischaddaï;
pour Aser: Paguiel, fils d'Ocran;
pour Gad: Eliasaph, fils de Déuel;
pour Nephthali: Ahira, fils d'Enan.
Tels sont ceux qui furent convoqués à l'assemblée, princes des tribus de leurs pères, chefs des milliers d'Israël.
Moïse et Aaron prirent ces hommes, qui avaient été désignés par leurs noms,
et ils convoquèrent toute l'assemblée, le premier jour du second mois. On les enregistra selon leurs familles, selon les maisons de leurs pères, en comptant par tête les noms depuis l'âge de vingt ans et au-dessus.
Moïse en fit le dénombrement dans le désert de Sinaï, comme l'Eternel le lui avait ordonné.
On enregistra les fils de Ruben, premier-né d'Israël, selon leurs familles, selon les maisons de leurs pères, en comptant par tête les noms de tous les mâles, depuis l'âge de vingt ans et au-dessus, tous ceux en état de porter les armes:
les hommes de la tribu de Ruben dont on fit le dénombrement furent quarante-six mille cinq cents.
On enregistra les fils de Siméon, selon leurs familles, selon les maisons de leurs pères; on en fit le dénombrement, en comptant par tête les noms de tous les mâles depuis l'âge de vingt ans et au-dessus, tous ceux en état de porter les armes:
les hommes de la tribu de Siméon dont on fit le dénombrement furent cinquante-neuf mille trois cents.
On enregistra les fils de Gad, selon leurs familles, selon les maisons de leurs pères, en comptant les noms depuis l'âge de vingt ans et au-dessus, tous ceux en état de porter les armes:
les hommes de la tribu de Gad dont on fit le dénombrement furent quarante-cinq mille six cent cinquante.
On enregistra les fils de Juda, selon leurs familles, selon les maisons de leurs pères, en comptant les noms depuis l'âge de vingt ans et au-dessus, tous ceux en état de porter les armes:
les hommes de la tribu de Juda dont on fit le dénombrement furent soixante-quatorze mille six cents.
On enregistra les fils d'Issacar, selon leurs familles, selon les maisons de leurs pères, en comptant les noms depuis l'âge de vingt ans et au-dessus, tous ceux en état de porter les armes:
les hommes de la tribu d'Issacar dont on fit le dénombrement furent cinquante-quatre mille quatre cents.
On enregistra les fils de Zabulon, selon leurs familles, selon les maisons de leurs pères, en comptant les noms depuis l'âge de vingt ans et au-dessus, tous ceux en état de porter les armes:
les hommes de la tribu de Zabulon dont on fit le dénombrement furent cinquante-sept mille quatre cents.
On enregistra, d'entre les fils de Joseph, les fils d'Ephraïm, selon leurs familles, selon les maisons de leurs pères, en comptant les noms depuis l'âge de vingt ans et au-dessus, tous ceux en état de porter les armes:
les hommes de la tribu d'Ephraïm dont on fit le dénombrement furent quarante mille cinq cents.
On enregistra les fils de Manassé, selon leurs familles, selon les maisons de leurs pères, en comptant les noms depuis l'âge de vingt ans et au-dessus, tous ceux en état de porter les armes:
les hommes de la tribu de Manassé dont on fit le dénombrement furent trente-deux mille deux cents.
On enregistra les fils de Benjamin, selon leurs familles, selon les maisons de leurs pères, en comptant les noms depuis l'âge de vingt ans et au-dessus, tous ceux en état de porter les armes:
les hommes de la tribu de Benjamin dont on fit le dénombrement furent trente-cinq mille quatre cents.
On enregistra les fils de Dan, selon leurs familles, selon les maisons de leurs pères, en comptant les noms depuis l'âge de vingt ans et au-dessus, tous ceux en état de porter les armes:
les hommes de la tribu de Dan dont on fit le dénombrement furent soixante-deux mille sept cents.
On enregistra les fils d'Aser, selon leurs familles, selon les maisons de leurs pères, en comptant les noms depuis l'âge de vingt ans et au-dessus, tous ceux en état de porter les armes:
les hommes de la tribu d'Aser dont on fit le dénombrement furent quarante et un mille cinq cents.
On enregistra les fils de Nephthali, selon leurs familles, selon les maisons de leurs pères, en comptant les noms depuis l'âge de vingt ans et au-dessus, tous ceux en état de porter les armes:
les hommes de la tribu de Nephthali dont on fit le dénombrement furent cinquante-trois mille quatre cents.
Tels sont ceux dont le dénombrement fut fait par Moïse et Aaron, et par les douze hommes, princes d'Israël; il y avait un homme pour chacune des maisons de leurs pères.
Tous ceux des enfants d'Israël dont on fit le dénombrement, selon les maisons de leurs pères, depuis l'âge de vingt ans et au-dessus, tous ceux d'Israël en état de porter les armes,
tous ceux dont on fit le dénombrement furent six cent trois mille cinq cent cinquante.
Les Lévites, selon la tribu de leurs pères, ne firent point partie de ce dénombrement.
L'Eternel parla à Moïse, et dit:
Tu ne feras point le dénombrement de la tribu de Lévi, et tu n'en compteras point les têtes au milieu des enfants d'Israël.
Remets aux soins des Lévites le tabernacle du témoignage, tous ses ustensiles et tout ce qui lui appartient. Ils porteront le tabernacle et tous ses ustensiles, ils en feront le service, et ils camperont autour du tabernacle.
Quand le tabernacle partira, les Lévites le démonteront; quand le tabernacle campera, les Lévites le dresseront; et l'étranger qui en approchera sera puni de mort.
Les enfants d'Israël camperont chacun dans son camp, chacun près de sa bannière, selon leurs divisions.
Mais les Lévites camperont autour du tabernacle du témoignage, afin que ma colère n'éclate point sur l'assemblée des enfants d'Israël; et les Lévites auront la garde du tabernacle du témoignage.
Les enfants d'Israël se conformèrent à tous les ordres que l'Eternel avait donnés à Moïse; ils firent ainsi.
C'est pourquoi, frères saints, qui avez part à la vocation céleste, considérez l'apôtre et le souverain sacrificateur de la foi que nous professons,
Jésus, qui a été fidèle à celui qui l'a établi, comme le fut Moïse dans toute sa maison.
Car il a été jugé digne d'une gloire d'autant supérieure à celle de Moïse que celui qui a construit une maison a plus d'honneur que la maison même.
Chaque maison est construite par quelqu'un, mais celui qui a construit toutes choses, c'est Dieu.
Pour Moïse, il a été fidèle dans toute la maison de Dieu, comme serviteur, pour rendre témoignage de ce qui devait être annoncé;
mais Christ l'est comme Fils sur sa maison; et sa maison, c'est nous, pourvu que nous retenions jusqu'à la fin la ferme confiance et l'espérance dont nous nous glorifions.
C'est pourquoi, selon ce que dit le Saint-Esprit: Aujourd'hui, si vous entendez sa voix,
N'endurcissez pas vos coeurs, comme lors de la révolte, Le jour de la tentation dans le désert,
Où vos pères me tentèrent Pour m'éprouver, et ils virent mes oeuvres Pendant quarante ans.
Aussi je fus irrité contre cette génération, et je dis: Ils ont toujours un coeur qui s'égare. Ils n'ont pas connu mes voies.
Je jurai donc dans ma colère: Ils n'entreront pas dans mon repos!
Prenez garde, frères, que quelqu'un de vous n'ait un coeur mauvais et incrédule, au point de se détourner du Dieu vivant.
Mais exhortez-vous les uns les autres chaque jour, aussi longtemps qu'on peut dire: Aujourd'hui! afin qu'aucun de vous ne s'endurcisse par la séduction du péché.
Car nous sommes devenus participants de Christ, pourvu que nous retenions fermement jusqu'à la fin l'assurance que nous avions au commencement,
pendant qu'il est dit: Aujourd'hui, si vous entendez sa voix, N'endurcissez pas vos coeurs, comme lors de la révolte.
Qui furent, en effet, ceux qui se révoltèrent après l'avoir entendue, sinon tous ceux qui étaient sortis d'Egypte sous la conduite de Moïse?
Et contre qui Dieu fut-il irrité pendant quarante ans, sinon contre ceux qui péchaient, et dont les cadavres tombèrent dans le désert?
Et à qui jura-t-il qu'ils n'entreraient pas dans son repos, sinon à ceux qui avaient désobéi?
Aussi voyons-nous qu'ils ne purent y entrer à cause de leur incrédulité.
Paul, apôtre de Jésus-Christ par la volonté de Dieu, aux saints qui sont à Ephèse et aux fidèles en Jésus-Christ:
Que la grâce et la paix vous soient données de la part de Dieu notre Père et du Seigneur Jésus-Christ!
Béni soit Dieu, le Père de notre Seigneur Jésus-Christ, qui nous a bénis de toutes sortes de bénédictions spirituelles dans les lieux célestes en Christ!
En lui Dieu nous a élus avant la fondation du monde, pour que nous soyons saints et irrépréhensibles devant lui,
nous ayant prédestinés dans son amour à être ses enfants d'adoption par Jésus-Christ, selon le bon plaisir de sa volonté,
la louange de la gloire de sa grâce qu'il nous a accordée en son bien-aimé.
En lui nous avons la rédemption par son sang, la rémission des péchés, selon la richesse de sa grâce,
que Dieu a répandue abondamment sur nous par toute espèce de sagesse et d'intelligence,
nous faisant connaître le mystère de sa volonté, selon le bienveillant dessein qu'il avait formé en lui-même,
pour le mettre à exécution lorsque les temps seraient accomplis, de réunir toutes choses en Christ, celles qui sont dans les cieux et celles qui sont sur la terre.
En lui nous sommes aussi devenus héritiers, ayant été prédestinés suivant la résolution de celui qui opère toutes choses d'après le conseil de sa volonté,
afin que nous servions à la louange de sa gloire, nous qui d'avance avons espéré en Christ.
En lui vous aussi, après avoir entendu la parole de la vérité, l'Evangile de votre salut, en lui vous avez cru et vous avez été scellés du Saint-Esprit qui avait été promis,
lequel est un gage de notre héritage, pour la rédemption de ceux que Dieu s'est acquis, à la louange de sa gloire.
C'est pourquoi moi aussi, ayant entendu parler de votre foi au Seigneur Jésus et de votre charité pour tous les saints,
je ne cesse de rendre grâces pour vous, faisant mention de vous dans mes prières,
afin que le Dieu de notre Seigneur Jésus-Christ, le Père de gloire, vous donne un esprit de sagesse et de révélation, dans sa connaissance,
et qu'il illumine les yeux de votre coeur, pour que vous sachiez quelle est l'espérance qui s'attache à son appel, quelle est la richesse de la gloire de son héritage qu'il réserve aux saints,
et quelle est envers nous qui croyons l'infinie grandeur de sa puissance, se manifestant avec efficacité par la vertu de sa force.
Il l'a déployée en Christ, en le ressuscitant des morts, et en le faisant asseoir à sa droite dans les lieux célestes,
au-dessus de toute domination, de toute autorité, de toute puissance, de toute dignité, et de tout nom qui se peut nommer, non seulement dans le siècle présent, mais encore dans le siècle à venir.
Il a tout mis sous ses pieds, et il l'a donné pour chef suprême à l'Eglise,
qui est son corps, la plénitude de celui qui remplit tout en tous.
A cause de cela, moi Paul, le prisonnier de Christ pour vous païens...
si du moins vous avez appris quelle est la dispensation de la grâce de Dieu, qui m'a été donnée pour vous.
C'est par révélation que j'ai eu connaissance du mystère sur lequel je viens d'écrire en peu de mots.
En les lisant, vous pouvez vous représenter l'intelligence que j'ai du mystère de Christ.
Il n'a pas été manifesté aux fils des hommes dans les autres générations, comme il a été révélé maintenant par l'Esprit aux saints apôtres et prophètes de Christ.
Ce mystère, c'est que les païens sont cohéritiers, forment un même corps, et participent à la même promesse en Jésus-Christ par l'Evangile,
dont j'ai été fait ministre selon le don de la grâce de Dieu, qui m'a été accordée par l'efficacité de sa puissance.
A moi, qui suis le moindre de tous les saints, cette grâce a été accordée d'annoncer aux païens les richesses incompréhensibles de Christ,
et de mettre en lumière quelle est la dispensation du mystère caché de tout temps en Dieu qui a créé toutes choses,
afin que les dominations et les autorités dans les lieux célestes connaissent aujourd'hui par l'Eglise la sagesse infiniment variée de Dieu,
selon le dessein éternel qu'il a mis à exécution par Jésus-Christ notre Seigneur,
en qui nous avons, par la foi en lui, la liberté de nous approcher de Dieu avec confiance.
Aussi je vous demande de ne pas perdre courage à cause de mes tribulations pour vous: elles sont votre gloire.
A cause de cela, je fléchis les genoux devant le Père,
duquel tire son nom toute famille dans les cieux et sur la terre,
afin qu'il vous donne, selon la richesse de sa gloire, d'être puissamment fortifiés par son Esprit dans l'homme intérieur,
en sorte que Christ habite dans vos coeurs par la foi; afin qu'étant enracinés et fondés dans l'amour,
vous puissiez comprendre avec tous les saints quelle est la largeur, la longueur, la profondeur et la hauteur,
et connaître l'amour de Christ, qui surpasse toute connaissance, en sorte que vous soyez remplis jusqu'à toute la plénitude de Dieu.
Or, à celui qui peut faire, par la puissance qui agit en nous, infiniment au delà de tout ce que nous demandons ou pensons,
lui soit la gloire dans l'Eglise et en Jésus-Christ, dans toutes les générations, aux siècles des siècles! Amen!
Paul, apôtre de Jésus-Christ par la volonté de Dieu, aux saints qui sont à Ephèse et aux fidèles en Jésus-Christ:
Que la grâce et la paix vous soient données de la part de Dieu notre Père et du Seigneur Jésus-Christ!
Béni soit Dieu, le Père de notre Seigneur Jésus-Christ, qui nous a bénis de toutes sortes de bénédictions spirituelles dans les lieux célestes en Christ!
En lui Dieu nous a élus avant la fondation du monde, pour que nous soyons saints et irrépréhensibles devant lui,
nous ayant prédestinés dans son amour à être ses enfants d'adoption par Jésus-Christ, selon le bon plaisir de sa volonté,
la louange de la gloire de sa grâce qu'il nous a accordée en son bien-aimé.
En lui nous avons la rédemption par son sang, la rémission des péchés, selon la richesse de sa grâce,
que Dieu a répandue abondamment sur nous par toute espèce de sagesse et d'intelligence,
nous faisant connaître le mystère de sa volonté, selon le bienveillant dessein qu'il avait formé en lui-même,
pour le mettre à exécution lorsque les temps seraient accomplis, de réunir toutes choses en Christ, celles qui sont dans les cieux et celles qui sont sur la terre.
En lui nous sommes aussi devenus héritiers, ayant été prédestinés suivant la résolution de celui qui opère toutes choses d'après le conseil de sa volonté,
afin que nous servions à la louange de sa gloire, nous qui d'avance avons espéré en Christ.
En lui vous aussi, après avoir entendu la parole de la vérité, l'Evangile de votre salut, en lui vous avez cru et vous avez été scellés du Saint-Esprit qui avait été promis,
lequel est un gage de notre héritage, pour la rédemption de ceux que Dieu s'est acquis, à la louange de sa gloire.
C'est pourquoi moi aussi, ayant entendu parler de votre foi au Seigneur Jésus et de votre charité pour tous les saints,
je ne cesse de rendre grâces pour vous, faisant mention de vous dans mes prières,
afin que le Dieu de notre Seigneur Jésus-Christ, le Père de gloire, vous donne un esprit de sagesse et de révélation, dans sa connaissance,
et qu'il illumine les yeux de votre coeur, pour que vous sachiez quelle est l'espérance qui s'attache à son appel, quelle est la richesse de la gloire de son héritage qu'il réserve aux saints,
et quelle est envers nous qui croyons l'infinie grandeur de sa puissance, se manifestant avec efficacité par la vertu de sa force.
Il l'a déployée en Christ, en le ressuscitant des morts, et en le faisant asseoir à sa droite dans les lieux célestes,
au-dessus de toute domination, de toute autorité, de toute puissance, de toute dignité, et de tout nom qui se peut nommer, non seulement dans le siècle présent, mais encore dans le siècle à venir.
Il a tout mis sous ses pieds, et il l'a donné pour chef suprême à l'Eglise,
qui est son corps, la plénitude de celui qui remplit tout en tous.
Il y a un seul corps et un seul Esprit, comme aussi vous avez été appelés à une seule espérance par votre vocation;
il y a un seul Seigneur, une seule foi, un seul baptême,
un seul Dieu et Père de tous, qui est au-dessus de tous, et parmi tous, et en tous.
A cause de cela, moi Paul, le prisonnier de Christ pour vous païens...
si du moins vous avez appris quelle est la dispensation de la grâce de Dieu, qui m'a été donnée pour vous.
C'est par révélation que j'ai eu connaissance du mystère sur lequel je viens d'écrire en peu de mots.
En les lisant, vous pouvez vous représenter l'intelligence que j'ai du mystère de Christ.
Il n'a pas été manifesté aux fils des hommes dans les autres générations, comme il a été révélé maintenant par l'Esprit aux saints apôtres et prophètes de Christ.
Ce mystère, c'est que les païens sont cohéritiers, forment un même corps, et participent à la même promesse en Jésus-Christ par l'Evangile,
dont j'ai été fait ministre selon le don de la grâce de Dieu, qui m'a été accordée par l'efficacité de sa puissance.
A moi, qui suis le moindre de tous les saints, cette grâce a été accordée d'annoncer aux païens les richesses incompréhensibles de Christ,
et de mettre en lumière quelle est la dispensation du mystère caché de tout temps en Dieu qui a créé toutes choses,
afin que les dominations et les autorités dans les lieux célestes connaissent aujourd'hui par l'Eglise la sagesse infiniment variée de Dieu,
selon le dessein éternel qu'il a mis à exécution par Jésus-Christ notre Seigneur,
en qui nous avons, par la foi en lui, la liberté de nous approcher de Dieu avec confiance.
Aussi je vous demande de ne pas perdre courage à cause de mes tribulations pour vous: elles sont votre gloire.
A cause de cela, je fléchis les genoux devant le Père,
duquel tire son nom toute famille dans les cieux et sur la terre,
afin qu'il vous donne, selon la richesse de sa gloire, d'être puissamment fortifiés par son Esprit dans l'homme intérieur,
en sorte que Christ habite dans vos coeurs par la foi; afin qu'étant enracinés et fondés dans l'amour,
vous puissiez comprendre avec tous les saints quelle est la largeur, la longueur, la profondeur et la hauteur,
et connaître l'amour de Christ, qui surpasse toute connaissance, en sorte que vous soyez remplis jusqu'à toute la plénitude de Dieu.
Or, à celui qui peut faire, par la puissance qui agit en nous, infiniment au delà de tout ce que nous demandons ou pensons,
lui soit la gloire dans l'Eglise et en Jésus-Christ, dans toutes les générations, aux siècles des siècles! Amen!
Commençons-nous de nouveau à nous recommander nous-mêmes? Ou avons-nous besoin, comme quelques-uns, de lettres de recommandation auprès de vous, ou de votre part?
C'est vous qui êtes notre lettre, écrite dans nos coeurs, connue et lue de tous les hommes.
Vous êtes manifestement une lettre de Christ, écrite, par notre ministère, non avec de l'encre, mais avec l'Esprit du Dieu vivant, non sur des tables de pierre, mais sur des tables de chair, sur les coeurs.
Cette assurance-là, nous l'avons par Christ auprès de Dieu.
Ce n'est pas à dire que nous soyons par nous-mêmes capables de concevoir quelque chose comme venant de nous-mêmes. Notre capacité, au contraire, vient de Dieu.
Il nous a aussi rendus capables d'être ministres d'une nouvelle alliance, non de la lettre, mais de l'esprit; car la lettre tue, mais l'esprit vivifie.
Or, si le ministère de la mort, gravé avec des lettres sur des pierres, a été glorieux, au point que les fils d'Israël ne pouvaient fixer les regards sur le visage de Moïse, à cause de la gloire de son visage, bien que cette gloire fût passagère,
combien le ministère de l'esprit ne sera-t-il pas plus glorieux!
Si le ministère de la condamnation a été glorieux, le ministère de la justice est de beaucoup supérieur en gloire.
Et, sous ce rapport, ce qui a été glorieux ne l'a point été, à cause de cette gloire qui lui est supérieure.
En effet, si ce qui était passager a été glorieux, ce qui est permanent est bien plus glorieux.
Ayant donc cette espérance, nous usons d'une grande liberté,
et nous ne faisons pas comme Moïse, qui mettait un voile sur son visage, pour que les fils d'Israël ne fixassent pas les regards sur la fin de ce qui était passager.
Mais ils sont devenus durs d'entendement. Car jusqu'à ce jour le même voile demeure quand, ils font la lecture de l'Ancien Testament, et il ne se lève pas, parce que c'est en Christ qu'il disparaît.
Jusqu'à ce jour, quand on lit Moïse, un voile est jeté sur leurs coeurs;
mais lorsque les coeurs se convertissent au Seigneur, le voile est ôté.
Or, le Seigneur c'est l'Esprit; et là où est l'Esprit du Seigneur, là est la liberté.
Nous tous qui, le visage découvert, contemplons comme dans un miroir la gloire du Seigneur, nous sommes transformés en la même image, de gloire en gloire, comme par le Seigneur, l'Esprit.