Louis Segond 1910
Versliste
Le fils d'une femme israélite et d'un homme égyptien, étant venu au milieu des enfants d'Israël, se querella dans le camp avec un homme israélite.
Le fils de la femme israélite blasphéma et maudit le nom de Dieu. On l'amena à Moïse. Sa mère s'appelait Schelomith, fille de Dibri, de la tribu de Dan.
On le mit en prison, jusqu'à ce que Moïse eût déclaré ce que l'Eternel ordonnerait.
L'Eternel parla à Moïse, et dit:
Fais sortir du camp le blasphémateur; tous ceux qui l'ont entendu poseront leurs mains sur sa tête, et toute l'assemblée le lapidera.
Tu parleras aux enfants d'Israël, et tu diras: Quiconque maudira son Dieu portera la peine de son péché.
Celui qui blasphémera le nom de l'Eternel sera puni de mort: toute l'assemblée le lapidera. Qu'il soit étranger ou indigène, il mourra, pour avoir blasphémé le nom de Dieu.
Celui qui frappera un homme mortellement sera puni de mort.
Celui qui frappera un animal mortellement le remplacera: vie pour vie.
Si quelqu'un blesse son prochain, il lui sera fait comme il a fait:
fracture pour fracture, oeil pour oeil, dent pour dent; il lui sera fait la même blessure qu'il a faite à son prochain.
Celui qui tuera un animal le remplacera, mais celui qui tuera un homme sera puni de mort.
Vous aurez la même loi, l'étranger comme l'indigène; car je suis l'Eternel, votre Dieu.
Moïse parla aux enfants d'Israël; ils firent sortir du camp le blasphémateur, et ils le lapidèrent. Les enfants d'Israël se conformèrent à l'ordre que l'Eternel avait donné à Moïse.
En ce temps-là se lèvera Micaël, le grand chef, le défenseur des enfants de ton peuple; et ce sera une époque de détresse, telle qu'il n'y en a point eu de semblable depuis que les nations existent jusqu'à cette époque. En ce temps-là, ceux de ton peuple qui seront trouvés inscrits dans le livre seront sauvés.
Plusieurs de ceux qui dorment dans la poussière de la terre se réveilleront, les uns pour la vie éternelle, et les autres pour l'opprobre, pour la honte éternelle.
Ceux qui auront été intelligents brilleront comme la splendeur du ciel, et ceux qui auront enseigné la justice, à la multitude brilleront comme les étoiles, à toujours et à perpétuité.
Toi, Daniel, tiens secrètes ces paroles, et scelle le livre jusqu'au temps de la fin. Plusieurs alors le liront, et la connaissance augmentera.
Et moi, Daniel, je regardai, et voici, deux autres hommes se tenaient debout, l'un en deçà du bord du fleuve, et l'autre au delà du bord du fleuve.
L'un d'eux dit à l'homme vêtu de lin, qui se tenait au-dessus des eaux du fleuve: Quand sera la fin de ces prodiges?
Et j'entendis l'homme vêtu de lin, qui se tenait au-dessus des eaux du fleuve; il leva vers les cieux sa main droite et sa main gauche, et il jura par celui qui vit éternellement que ce sera dans un temps, des temps, et la moitié d'un temps, et que toutes ces choses finiront quand la force du peuple saint sera entièrement brisée.
J'entendis, mais je ne compris pas; et je dis: Mon seigneur, quelle sera l'issue de ces choses?
Il répondit: Va, Daniel, car ces paroles seront tenues secrètes et scellées jusqu'au temps de la fin.
Plusieurs seront purifiés, blanchis et épurés; les méchants feront le mal et aucun des méchants ne comprendra, mais ceux qui auront de l'intelligence comprendront.
Depuis le temps où cessera le sacrifice perpétuel, et où sera dressée l'abomination du dévastateur, il y aura mille deux cent quatre-vingt-dix jours.
Heureux celui qui attendra, et qui arrivera jusqu'à mille trois cent trente-cinq jours!
Et toi, marche vers ta fin; tu te reposeras, et tu seras debout pour ton héritage à la fin des jours.
Une multitude de gens de toute espèce montèrent avec eux; ils avaient aussi des troupeaux considérables de brebis et de boeufs.
Et leurs cadavres seront sur la place de la grande ville, qui est appelée, dans un sens spirituel, Sodome et Egypte, là même où leur Seigneur a été crucifié.
Et l'Eternel dit: Donne-lui le nom de Lo-Ammi; car vous n'êtes pas mon peuple, et je ne suis pas votre Dieu.
Dan jugera son peuple, Comme l'une des tribus d'Israël.
Dan sera un serpent sur le chemin, Une vipère sur le sentier, Mordant les talons du cheval, Pour que le cavalier tombe à la renverse.
Il y avait un homme de la montagne d'Ephraïm, nommé Mica.
Il dit à sa mère: Les mille et cent sicles d'argent qu'on t'a pris, et pour lesquels tu as fait des imprécations même à mes oreilles, voici, cet argent est entre mes mains, c'est moi qui l'avais pris. Et sa mère dit: Béni soit mon fils par l'Eternel!
Il rendit à sa mère les mille et cent sicles d'argent; et sa mère dit: Je consacre de ma main cet argent à l'Eternel, afin d'en faire pour mon fils une image taillée et une image en fonte; et c'est ainsi que je te le rendrai.
Il rendit à sa mère l'argent. Sa mère prit deux cents sicles d'argent. Et elle donna l'argent au fondeur, qui en fit une image taillée et une image en fonte. On les plaça dans la maison de Mica.
Ce Mica avait une maison de Dieu; il fit un éphod et des théraphim, et il consacra l'un de ses fils, qui lui servit de prêtre.
En ce temps-là, il n'y avait point de roi en Israël. Chacun faisait ce qui lui semblait bon.
Il y avait un jeune homme de Bethléhem de Juda, de la famille de Juda; il était Lévite, et il séjournait là.
Cet homme partit de la ville de Bethléhem de Juda, pour chercher une demeure qui lui convînt. En poursuivant son chemin, il arriva dans la montagne d'Ephraïm jusqu'à la maison de Mica.
Mica lui dit: D'où viens-tu? Il lui répondit: Je suis Lévite, de Bethléhem de Juda, et je voyage pour chercher une demeure qui me convienne.
Mica lui dit: Reste avec moi; tu me serviras de père et de prêtre, et je te donnerai dix sicles d'argent par année, les vêtements dont tu auras besoin, et ton entretien. Et le Lévite entra.
Il se décida ainsi à rester avec cet homme, qui regarda le jeune homme comme l'un de ses fils.
Mica consacra le Lévite, et ce jeune homme lui servit de prêtre et demeura dans sa maison.
Et Mica dit: Maintenant, je sais que l'Eternel me fera du bien, puisque j'ai ce Lévite pour prêtre.
En ce temps-là, il n'y avait point de roi en Israël; et la tribu des Danites se cherchait une possession pour s'établir, car jusqu'à ce jour il ne lui était point échu d'héritage au milieu des tribus d'Israël.
Les fils de Dan prirent sur eux tous, parmi leurs familles, cinq hommes vaillants, qu'ils envoyèrent de Tsorea et d'Eschthaol, pour explorer le pays et pour l'examiner. Ils leur dirent: Allez, examinez le pays. Ils arrivèrent dans la montagne d'Ephraïm jusqu'à la maison de Mica, et ils y passèrent la nuit.
Comme ils étaient près de la maison de Mica, ils reconnurent la voix du jeune Lévite, s'approchèrent et lui dirent: Qui t'a amené ici? que fais-tu dans ce lieu? et qu'as-tu ici?
Il leur répondit: Mica fait pour moi telle et telle chose, il me donne un salaire, et je lui sers de prêtre.
Ils lui dirent: Consulte Dieu, afin que nous sachions si notre voyage aura du succès.
Et le prêtre leur répondit: Allez en paix; le voyage que vous faites est sous le regard de l'Eternel.
Les cinq hommes partirent, et ils arrivèrent à Laïs. Ils virent le peuple qui y était vivant en sécurité à la manière des Sidoniens, tranquille et sans inquiétude; il n'y avait dans le pays personne qui leur fît le moindre outrage en dominant sur eux; ils étaient éloignés des Sidoniens, et ils n'avaient pas de liaison avec d'autres hommes.
Ils revinrent auprès de leurs frères à Tsorea et Eschthaol, et leurs frères leur dirent: Quelle nouvelle apportez-vous?
Allons! répondirent-ils, montons contre eux; car nous avons vu le pays, et voici, il est très bon. Quoi! vous restez sans rien dire! Ne soyez point paresseux à vous mettre en marche pour aller prendre possession de ce pays.
Quand vous y entrerez, vous arriverez vers un peuple en sécurité. Le pays est vaste, et Dieu l'a livré entre vos mains; c'est un lieu où rien ne manque de tout ce qui est sur la terre.
Six cents hommes de la famille de Dan partirent de Tsorea et d'Eschthaol, munis de leurs armes de guerre.
Ils montèrent, et campèrent à Kirjath-Jearim en Juda; c'est pourquoi ce lieu, qui est derrière Kirjath-Jearim, a été appelé jusqu'à ce jour Machané-Dan.
Ils passèrent de là dans la montagne d'Ephraïm, et ils arrivèrent jusqu'à la maison de Mica.
Alors les cinq hommes qui étaient allés pour explorer le pays de Laïs prirent la parole et dirent à leurs frères: Savez-vous qu'il y a dans ces maisons-là un éphod, des théraphim, une image taillée et une image en fonte? Voyez maintenant ce que vous avez à faire.
Ils s'approchèrent de là, entrèrent dans la maison du jeune Lévite, dans la maison de Mica, et lui demandèrent comment il se portait.
Les six cents hommes d'entre les fils de Dan, munis de leurs armes de guerre, se tenaient à l'entrée de la porte.
Et les cinq hommes qui étaient allés pour explorer le pays montèrent et entrèrent dans la maison; ils prirent l'image taillée, l'éphod, les théraphim, et l'image en fonte, pendant que le prêtre était à l'entrée de la porte avec les six cents hommes munis de leurs armes de guerre.
Lorsqu'ils furent entrés dans la maison de Mica, et qu'ils eurent pris l'image taillée, l'éphod, les théraphim, et l'image en fonte, le prêtre leur dit: Que faites-vous?
Ils lui répondirent: Tais-toi, mets ta main sur ta bouche, et viens avec nous; tu nous serviras de père et de prêtre. Vaut-il mieux que tu serves de prêtre à la maison d'un seul homme, ou que tu serves de prêtre à une tribu et à une famille en Israël?
Le prêtre éprouva de la joie dans son coeur; il prit l'éphod, les théraphim, et l'image taillée, et se joignit à la troupe.
Ils se remirent en route et partirent, en plaçant devant eux les enfants, le bétail et les bagages.
Comme ils étaient déjà loin de la maison de Mica, les gens qui habitaient les maisons voisines de celle de Mica se rassemblèrent et poursuivirent les fils de Dan.
Ils appelèrent les fils de Dan, qui se retournèrent et dirent à Mica: Qu'as-tu, et que signifie ce rassemblement?
Il répondit: Mes dieux que j'avais faits, vous les avez enlevés avec le prêtre et vous êtes partis: que me reste-t-il? Comment donc pouvez-vous me dire: Qu'as-tu?
Les fils de Dan lui dirent: Ne fais pas entendre ta voix près de nous; sinon des hommes irrités se jetteront sur vous, et tu causeras ta perte et celle de ta maison.
Et les fils de Dan continuèrent leur route. Mica, voyant qu'ils étaient plus forts que lui, s'en retourna et revint dans sa maison.
Ils enlevèrent ainsi ce qu'avait fait Mica et emmenèrent le prêtre qui était à son service, et ils tombèrent sur Laïs, sur un peuple tranquille et en sécurité; ils le passèrent au fil de l'épée, et ils brûlèrent la ville.
Personne ne la délivra, car elle était éloignée de Sidon, et ses habitants n'avaient pas de liaison avec d'autres hommes: elle était dans la vallée qui s'étend vers Beth-Rehob. Les fils de Dan rebâtirent la ville, et y habitèrent;
ils l'appelèrent Dan, d'après le nom de Dan, leur père, qui était né à Israël; mais la ville s'appelait auparavant Laïs.
Ils dressèrent pour eux l'image taillée; et Jonathan, fils de Guerschom, fils de Manassé, lui et ses fils, furent prêtres pour la tribu des Danites, jusqu'à l'époque de la captivité du pays.
Ils établirent pour eux l'image taillée qu'avait faite Mica, pendant tout le temps que la maison de Dieu fut à Silo.
Alors le souverain sacrificateur déchira ses vêtements, disant: Il a blasphémé! Qu'avons-nous encore besoin de témoins? Voici, vous venez d'entendre son blasphème.
Que vous en semble? Ils répondirent: Il mérite la mort.
Alors ils subornèrent des hommes qui dirent: Nous l'avons entendu proférer des paroles blasphématoires contre Moïse et contre Dieu.
Celui qui frappera un homme mortellement sera puni de mort.
S'il ne lui a point dressé d'embûches, et que Dieu l'ait fait tomber sous sa main, je t'établirai un lieu où il pourra se réfugier.
Mais si quelqu'un agit méchamment contre son prochain, en employant la ruse pour le tuer, tu l'arracheras même de mon autel, pour le faire mourir.
Celui qui frappera son père ou sa mère sera puni de mort.
Celui qui dérobera un homme, et qui l'aura vendu ou retenu entre ses mains, sera puni de mort.
Celui qui maudira son père ou sa mère sera puni de mort.
Si des hommes se querellent, et que l'un d'eux frappe l'autre avec une pierre ou avec le poing, sans causer sa mort, mais en l'obligeant à garder le lit,
celui qui aura frappé ne sera point puni, dans le cas où l'autre viendrait à se lever et à se promener dehors avec son bâton. Seulement, il le dédommagera de son interruption de travail, et il le fera soigner jusqu'à sa guérison.
Si un homme frappe du bâton son esclave, homme ou femme, et que l'esclave meure sous sa main, le maître sera puni.
Mais s'il survit un jour ou deux, le maître ne sera point puni; car c'est son argent.
Si des hommes se querellent, et qu'ils heurtent une femme enceinte, et la fassent accoucher, sans autre accident, ils seront punis d'une amende imposée par le mari de la femme, et qu'ils paieront devant les juges.
Mais s'il y a un accident, tu donneras vie pour vie,
oeil pour oeil, dent pour dent, main pour main, pied pour pied,
brûlure pour brûlure, blessure pour blessure, meurtrissure pour meurtrissure.
Si un homme frappe l'oeil de son esclave, homme ou femme, et qu'il lui fasse perdre l'oeil, il le mettra en liberté, pour prix de son oeil.
Et s'il fait tomber une dent à son esclave, homme ou femme, il le mettra en liberté, pour prix de sa dent.
Si un boeuf frappe de ses cornes un homme ou une femme, et que la mort en soit la suite, le boeuf sera lapidé, sa chair ne sera point mangée, et le maître du boeuf ne sera point puni.
Mais si le boeuf était auparavant sujet à frapper, et qu'on en ait averti le maître, qui ne l'a point surveillé, le boeuf sera lapidé, dans le cas où il tuerait un homme ou une femme, et son maître sera puni de mort.
Si on impose au maître un prix pour le rachat de sa vie, il paiera tout ce qui lui sera imposé.
Lorsque le boeuf frappera un fils ou une fille, cette loi recevra son application;
mais si le boeuf frappe un esclave, homme ou femme, on donnera trente sicles d'argent au maître de l'esclave, et le boeuf sera lapidé.
Si un homme met à découvert une citerne, ou si un homme en creuse une et ne la couvre pas, et qu'il y tombe un boeuf ou un âne,
le possesseur de la citerne paiera au maître la valeur de l'animal en argent, et aura pour lui l'animal mort.
Si le boeuf d'un homme frappe de ses cornes le boeuf d'un autre homme, et que la mort en soit la suite, ils vendront le boeuf vivant et en partageront le prix; ils partageront aussi le boeuf mort.
Mais s'il est connu que le boeuf était auparavant sujet à frapper, et que son maître ne l'ait point surveillé, ce maître rendra boeuf pour boeuf, et aura pour lui le boeuf mort.