Louis Segond 1910
Versliste
Maintenant, va, je t'enverrai auprès de Pharaon, et tu feras sortir d'Egypte mon peuple, les enfants d'Israël.
Moïse dit à Dieu: Qui suis-je, pour aller vers Pharaon, et pour faire sortir d'Egypte les enfants d'Israël?
Dieu dit: Je serai avec toi; et ceci sera pour toi le signe que c'est moi qui t'envoie: quand tu auras fait sortir d'Egypte le peuple, vous servirez Dieu sur cette montagne.
Moïse dit à Dieu: J'irai donc vers les enfants d'Israël, et je leur dirai: Le Dieu de vos pères m'envoie vers vous. Mais, s'ils me demandent quel est son nom, que leur répondrai-je?
Dieu dit à Moïse: Je suis celui qui suis. Et il ajouta: C'est ainsi que tu répondras aux enfants d'Israël: Celui qui s'appelle "je suis" m'a envoyé vers vous.
Moïse répondit, et dit: Voici, ils ne me croiront point, et ils n'écouteront point ma voix. Mais ils diront: L'Eternel ne t'est point apparu.
L'Eternel lui dit: Qu'y a-t-il dans ta main? Il répondit: Une verge.
L'Eternel dit: Jette-la par terre. Il la jeta par terre, et elle devint un serpent. Moïse fuyait devant lui.
L'Eternel dit à Moïse: Etends ta main, et saisis-le par la queue. Il étendit la main et le saisit et le serpent redevint une verge dans sa main.
C'est là, dit l'Eternel, ce que tu feras, afin qu'ils croient que l'Eternel, le Dieu de leurs pères, t'est apparu, le Dieu d'Abraham, le Dieu d'Isaac et le Dieu de Jacob.
L'Eternel lui dit encore: Mets ta main dans ton sein. Il mit sa main dans son sein; puis il la retira, et voici, sa main était couverte de lèpre, blanche comme la neige.
L'Eternel dit: Remets ta main dans ton sein. Il remit sa main dans son sein; puis il la retira de son sein, et voici, elle était redevenue comme sa chair.
S'ils ne te croient pas, dit l'Eternel, et n'écoutent pas la voix du premier signe, ils croiront à la voix du dernier signe.
S'ils ne croient pas même à ces deux signes, et n'écoutent pas ta voix, tu prendras de l'eau du fleuve, tu la répandras sur la terre, et l'eau que tu auras prise du fleuve deviendra du sang sur la terre.
Moïse dit à l'Eternel: Ah! Seigneur, je ne suis pas un homme qui ait la parole facile, et ce n'est ni d'hier ni d'avant-hier, ni même depuis que tu parles à ton serviteur; car j'ai la bouche et la langue embarrassées.
L'Eternel lui dit: Qui a fait la bouche de l'homme? et qui rend muet ou sourd, voyant ou aveugle? N'est-ce pas moi, l'Eternel?
Va donc, je serai avec ta bouche, et je t'enseignerai ce que tu auras à dire.
Moïse dit: Ah! Seigneur, envoie qui tu voudras envoyer.
Alors la colère de l'Eternel s'enflamma contre Moïse, et il dit: N'y a t-il pas ton frère Aaron, le Lévite? Je sais qu'il parlera facilement. Le voici lui-même, qui vient au-devant de toi; et, quand il te verra, il se réjouira dans son coeur.
Tu lui parleras, et tu mettras les paroles dans sa bouche; et moi, je serai avec ta bouche et avec sa bouche, et je vous enseignerai ce que vous aurez à faire.
Il parlera pour toi au peuple; il te servira de bouche, et tu tiendras pour lui la place de Dieu.
Prends dans ta main cette verge, avec laquelle tu feras les signes.
Puis vint l'ange de l'Eternel, et il s'assit sous le térébinthe d'Ophra, qui appartenait à Joas, de la famille d'Abiézer. Gédéon, son fils, battait du froment au pressoir, pour le mettre à l'abri de Madian.
L'ange de l'Eternel lui apparut, et lui dit: L'Eternel est avec toi, vaillant héros!
Gédéon lui dit: Ah! mon seigneur, si l'Eternel est avec nous, pourquoi toutes ces choses nous sont-elles arrivées? Et où sont tous ces prodiges que nos pères nous racontent, quand ils disent: L'Eternel ne nous a-t-il pas fait monter hors d'Egypte? Maintenant l'Eternel nous abandonne, et il nous livre entre les mains de Madian!
L'Eternel se tourna vers lui, et dit: Va avec cette force que tu as, et délivre Israël de la main de Madian; n'est-ce pas moi qui t'envoie?
Gédéon lui dit: Ah! mon seigneur, avec quoi délivrerai-je Israël? Voici, ma famille est la plus pauvre en Manassé, et je suis le plus petit dans la maison de mon père.
L'Eternel lui dit: Mais je serai avec toi, et tu battras Madian comme un seul homme.
Gédéon lui dit: Si j'ai trouvé grâce à tes yeux, donne-moi un signe pour montrer que c'est toi qui me parles.
Ne t'éloigne point d'ici jusqu'à ce que je revienne auprès de toi, que j'apporte mon offrande, et que je la dépose devant toi. Et l'Eternel dit: Je resterai jusqu'à ce que tu reviennes.
Gédéon entra, prépara un chevreau, et fit avec un épha de farine des pains sans levain. Il mit la chair dans un panier et le jus dans un pot, les lui apporta sous le térébinthe, et les présenta.
L'ange de Dieu lui dit: Prends la chair et les pains sans levain, pose-les sur ce rocher, et répands le jus. Et il fit ainsi.
L'ange de l'Eternel avança l'extrémité du bâton qu'il avait à la main, et toucha la chair et les pains sans levain. Alors il s'éleva du rocher un feu qui consuma la chair et les pains sans levain. Et l'ange de l'Eternel disparut à ses yeux.
Gédéon, voyant que c'était l'ange de l'Eternel, dit: Malheur à moi, Seigneur Eternel! car j'ai vu l'ange de l'Eternel face à face.
Et l'Eternel lui dit: Sois en paix, ne crains point, tu ne mourras pas.
Gédéon bâtit là un autel à l'Eternel, et lui donna pour nom l'Eternel paix: il existe encore aujourd'hui à Ophra, qui appartenait à la famille d'Abiézer.
Il y avait à Joppé, parmi les disciples, une femme nommée Tabitha, ce qui signifie Dorcas: elle faisait beaucoup de bonnes oeuvres et d'aumônes.
Pierre demeura quelque temps à Joppé, chez un corroyeur nommé Simon.
Je suis descendu jusqu'aux racines des montagnes, Les barres de la terre m'enfermaient pour toujours; Mais tu m'as fait remonter vivant de la fosse, Eternel, mon Dieu!
Puis, Caïn s'éloigna de la face de l'Eternel, et habita dans la terre de Nod, à l'orient d'Eden.
Au chef des chantres. De David. Psaume. Eternel! tu me sondes et tu me connais,
Tu sais quand je m'assieds et quand je me lève, Tu pénètres de loin ma pensée;
Tu sais quand je marche et quand je me couche, Et tu pénètres toutes mes voies.
Car la parole n'est pas sur ma langue, Que déjà, ô Eternel! tu la connais entièrement.
Tu m'entoures par derrière et par devant, Et tu mets ta main sur moi.
Une science aussi merveilleuse est au-dessus de ma portée, Elle est trop élevée pour que je puisse la saisir.
Où irais-je loin de ton esprit, Et où fuirais-je loin de ta face?
Si je monte aux cieux, tu y es; Si je me couche au séjour des morts, t'y voilà.
Si je prends les ailes de l'aurore, Et que j'aille habiter à l'extrémité de la mer,
Là aussi ta main me conduira, Et ta droite me saisira.
Si je dis: Au moins les ténèbres me couvriront, La nuit devient lumière autour de moi;
Même les ténèbres ne sont pas obscures pour toi, La nuit brille comme le jour, Et les ténèbres comme la lumière.
C'est toi qui as formé mes reins, Qui m'as tissé dans le sein de ma mère.
Je te loue de ce que je suis une créature si merveilleuse. Tes oeuvres sont admirables, Et mon âme le reconnaît bien.
Mon corps n'était point caché devant toi, Lorsque j'ai été fait dans un lieu secret, Tissé dans les profondeurs de la terre.
Quand je n'étais qu'une masse informe, tes yeux me voyaient; Et sur ton livre étaient tous inscrits Les jours qui m'étaient destinés, Avant qu'aucun d'eux existât.
Que tes pensées, ô Dieu, me semblent impénétrables! Que le nombre en est grand!
Si je les compte, elles sont plus nombreuses que les grains de sable. Je m'éveille, et je suis encore avec toi.
O Dieu, puisses-tu faire mourir le méchant! Hommes de sang, éloignez-vous de moi!
Ils parlent de toi d'une manière criminelle, Ils prennent ton nom pour mentir, eux, tes ennemis!
Eternel, n'aurais-je pas de la haine pour ceux qui te haïssent, Du dégoût pour ceux qui s'élèvent contre toi?
Je les hais d'une parfaite haine; Ils sont pour moi des ennemis.
Sonde-moi, ô Dieu, et connais mon coeur! Eprouve-moi, et connais mes pensées!
Regarde si je suis sur une mauvaise voie, Et conduis-moi sur la voie de l'éternité!
Au chef des chantres. De David. Psaume. Eternel! tu me sondes et tu me connais,
Tu sais quand je m'assieds et quand je me lève, Tu pénètres de loin ma pensée;
Tu sais quand je marche et quand je me couche, Et tu pénètres toutes mes voies.
Car la parole n'est pas sur ma langue, Que déjà, ô Eternel! tu la connais entièrement.
Ecoutez une autre parabole. Il y avait un homme, maître de maison, qui planta une vigne. Il l'entoura d'une haie, y creusa un pressoir, et bâtit une tour; puis il l'afferma à des vignerons, et quitta le pays.
Lorsque le temps de la récolte fut arrivé, il envoya ses serviteurs vers les vignerons, pour recevoir le produit de sa vigne.
Les vignerons, s'étant saisis de ses serviteurs, battirent l'un, tuèrent l'autre, et lapidèrent le troisième.
Il envoya encore d'autres serviteurs, en plus grand nombre que les premiers; et les vignerons les traitèrent de la même manière.
Enfin, il envoya vers eux son fils, en disant: Ils auront du respect pour mon fils.
Mais, quand les vignerons virent le fils, ils dirent entre eux: Voici l'héritier; venez, tuons-le, et emparons-nous de son héritage.
Et ils se saisirent de lui, le jetèrent hors de la vigne, et le tuèrent.
Maintenant, lorsque le maître de la vigne viendra, que fera-t-il à ces vignerons?
Ils lui répondirent: Il fera périr misérablement ces misérables, et il affermera la vigne à d'autres vignerons, qui lui en donneront le produit au temps de la récolte.
Jésus leur dit: N'avez-vous jamais lu dans les Ecritures: La pierre qu'ont rejetée ceux qui bâtissaient Est devenue la principale de l'angle; C'est du Seigneur que cela est venu, Et c'est un prodige à nos yeux?
C'est pourquoi, je vous le dis, le royaume de Dieu vous sera enlevé, et sera donné à une nation qui en rendra les fruits.
Celui qui tombera sur cette pierre s'y brisera, et celui sur qui elle tombera sera écrasé.
Après avoir entendu ses paraboles, les principaux sacrificateurs et les pharisiens comprirent que c'était d'eux que Jésus parlait,
et ils cherchaient à se saisir de lui; mais ils craignaient la foule, parce qu'elle le tenait pour un prophète.
De retour à Jérusalem, comme je priais dans le temple, je fus ravi en extase,
et je vis le Seigneur qui me disait: Hâte-toi, et sors promptement de Jérusalem, parce qu'ils ne recevront pas ton témoignage sur moi.
Et je dis: Seigneur, ils savent eux-mêmes que je faisais mettre en prison et battre de verges dans les synagogues ceux qui croyaient en toi,
et que, lorsqu'on répandit le sang d'Etienne, ton témoin, j'étais moi-même présent, joignant mon approbation à celle des autres, et gardant les vêtements de ceux qui le faisaient mourir.
Alors il me dit: Va, je t'enverrai au loin vers les nations....
Ils l'écoutèrent jusqu'à cette parole. Mais alors ils élevèrent la voix, disant: Ote de la terre un pareil homme! Il n'est pas digne de vivre.
Il y avait à Césarée un homme nommé Corneille, centenier dans la cohorte dite italienne.
Cet homme était pieux et craignait Dieu, avec toute sa maison; il faisait beaucoup d'aumônes au peuple, et priait Dieu continuellement.
Vers la neuvième heure du jour, il vit clairement dans une vision un ange de Dieu qui entra chez lui, et qui lui dit: Corneille!
Les regards fixés sur lui, et saisi d'effroi, il répondit: Qu'est-ce, Seigneur? Et l'ange lui dit: Tes prières et tes aumônes sont montées devant Dieu, et il s'en est souvenu.
Envoie maintenant des hommes à Joppé, et fais venir Simon, surnommé Pierre;
il est logé chez un certain Simon, corroyeur, dont la maison est près de la mer.
Dès que l'ange qui lui avait parlé fut parti, Corneille appela deux de ses serviteurs, et un soldat pieux d'entre ceux qui étaient attachés à sa personne;
et, après leur avoir tout raconté, il les envoya à Joppé.
Le lendemain, comme ils étaient en route, et qu'ils approchaient de la ville, Pierre monta sur le toit, vers la sixième heure, pour prier.
Il eut faim, et il voulut manger. Pendant qu'on lui préparait à manger, il tomba en extase.
Il vit le ciel ouvert, et un objet semblable à une grande nappe attachée par les quatre coins, qui descendait et s'abaissait vers la terre,
et où se trouvaient tous les quadrupèdes et les reptiles de la terre et les oiseaux du ciel.
Et une voix lui dit: Lève-toi, Pierre, tue et mange.
Mais Pierre dit: Non, Seigneur, car je n'ai jamais rien mangé de souillé ni d'impur.
Et pour la seconde fois la voix se fit encore entendre à lui: Ce que Dieu a déclaré pur, ne le regarde pas comme souillé.
Cela arriva jusqu'à trois fois; et aussitôt après, l'objet fut retiré dans le ciel.
Tandis que Pierre ne savait en lui-même que penser du sens de la vision qu'il avait eue, voici, les hommes envoyés par Corneille, s'étant informés de la maison de Simon, se présentèrent à la porte,
et demandèrent à haute voix si c'était là que logeait Simon, surnommé Pierre.
Et comme Pierre était à réfléchir sur la vision, l'Esprit lui dit: Voici, trois hommes te demandent;
lève-toi, descends, et pars avec eux sans hésiter, car c'est moi qui les ai envoyés.
Pierre donc descendit, et il dit à ces hommes: Voici, je suis celui que vous cherchez; quel est le motif qui vous amène?
Ils répondirent: Corneille, centenier, homme juste et craignant Dieu, et de qui toute la nation des Juifs rend un bon témoignage, a été divinement averti par un saint ange de te faire venir dans sa maison et d'entendre tes paroles.
Pierre donc les fit entrer, et les logea. Le lendemain, il se leva, et partit avec eux. Quelques-uns des frères de Joppé l'accompagnèrent.
La seconde année de Joas, fils de Joachaz, roi d'Israël, Amatsia, fils de Joas, roi de Juda, régna.
Il avait vingt-cinq ans lorsqu'il devint roi, et il régna vingt-neuf ans à Jérusalem. Sa mère s'appelait Joaddan, de Jérusalem.
Il fit ce qui est droit aux yeux de l'Eternel, non pas toutefois comme David, son père; il agit entièrement comme avait agi Joas, son père.
Seulement, les hauts lieux ne disparurent point; le peuple offrait encore des sacrifices et des parfums sur les hauts lieux.
Lorsque la royauté fut affermie entre ses mains, il frappa ses serviteurs qui avaient tué le roi, son père.
Mais il ne fit pas mourir les fils des meurtriers, selon ce qui est écrit dans le livre de la loi de Moïse, où l'Eternel donne ce commandement: On ne fera point mourir les pères pour les enfants, et l'on ne fera point mourir les enfants pour les pères; mais on fera mourir chacun pour son péché.
Il battit dix mille Edomites dans la vallée du sel; et durant la guerre, il prit Séla, et l'appela Joktheel, nom qu'elle a conservé jusqu'à ce jour.
Alors Amatsia envoya des messagers à Joas, fils de Joachaz, fils de Jéhu, roi d'Israël, pour lui dire: Viens, voyons-nous en face!
Et Joas, roi d'Israël, fit dire à Amatsia, roi de Juda: L'épine du Liban envoya dire au cèdre du Liban: Donne ta fille pour femme à mon fils! Et les bêtes sauvages qui sont au Liban passèrent et foulèrent l'épine.
Tu as battu les Edomites, et ton coeur s'élève. Jouis de ta gloire, et reste chez toi. Pourquoi t'engager dans une malheureuse entreprise, qui amènerait ta ruine et celle de Juda?
Mais Amatsia ne l'écouta pas. Et Joas, roi d'Israël, monta; et ils se virent en face, lui et Amatsia, roi de Juda, à Beth-Schémesch, qui est à Juda.
Juda fut battu par Israël, et chacun s'enfuit dans sa tente.
Joas, roi d'Israël, prit à Beth-Schémesch Amatsia, roi de Juda, fils de Joas, fils d'Achazia. Il vint à Jérusalem, et fit une brèche de quatre cents coudées dans la muraille de Jérusalem, depuis la porte d'Ephraïm jusqu'à la porte de l'angle.
Il prit tout l'or et l'argent et tous les vases qui se trouvaient dans la maison de l'Eternel et dans les trésors de la maison du roi; il prit aussi des otages, et il retourna à Samarie.
Le reste des actions de Joas, ce qu'il a fait, ses exploits, et la guerre qu'il eut avec Amatsia, roi de Juda, cela n'est-il pas écrit dans le livre des Chroniques des rois d'Israël?
Joas se coucha avec ses pères, et il fut enterré à Samarie avec les rois d'Israël. Et Jéroboam, son fils, régna à sa place.
Amatsia, fils de Joas, roi de Juda, vécut quinze ans après la mort de Joas, fils de Joachaz, roi d'Israël.
Le reste des actions d'Amatsia, cela n'est-il pas écrit dans le livre des Chroniques des rois de Juda?
On forma contre lui une conspiration à Jérusalem, et il s'enfuit à Lakis; mais on le poursuivit à Lakis, où on le fit mourir.
On le transporta sur des chevaux, et il fut enterré à Jérusalem avec ses pères, dans la ville de David.
Et tout le peuple de Juda prit Azaria, âgé de seize ans, et l'établit roi à la place de son père Amatsia.
Azaria rebâtit Elath et la fit rentrer sous la puissance de Juda, après que le roi fut couché avec ses pères.
La quinzième année d'Amatsia, fils de Joas, roi de Juda, Jéroboam, fils de Joas, roi d'Israël, régna à Samarie. Il régna quarante et un ans.
Il fit ce qui est mal aux yeux de l'Eternel; il ne se détourna d'aucun des péchés de Jéroboam, fils de Nebath, qui avait fait pécher Israël.
Il rétablit les limites d'Israël depuis l'entrée de Hamath jusqu'à la mer de la plaine, selon la parole que l'Eternel, le Dieu d'Israël, avait prononcée par son serviteur Jonas, le prophète, fils d'Amitthaï, de Gath-Hépher.
Car l'Eternel vit l'affliction d'Israël à son comble et l'extrémité à laquelle se trouvaient réduits esclaves et hommes libres, sans qu'il y eût personne pour venir au secours d'Israël.
Or l'Eternel n'avait point résolu d'effacer le nom d'Israël de dessous les cieux, et il les délivra par Jéroboam, fils de Joas.
Le reste des actions de Jéroboam, tout ce qu'il a fait, ses exploits à la guerre, et comment il fit rentrer sous la puissance d'Israël Damas et Hamath qui avaient appartenu à Juda, cela n'est-il pas écrit dans le livre des Chroniques des rois d'Israël?
Jéroboam se coucha avec ses pères, avec les rois d'Israël. Et Zacharie, son fils, régna à sa place.
Il rétablit les limites d'Israël depuis l'entrée de Hamath jusqu'à la mer de la plaine, selon la parole que l'Eternel, le Dieu d'Israël, avait prononcée par son serviteur Jonas, le prophète, fils d'Amitthaï, de Gath-Hépher.
Il implora l'Eternel, et il dit: Ah! Eternel, n'est-ce pas ce que je disais quand j'étais encore dans mon pays? C'est ce que je voulais prévenir en fuyant à Tarsis. Car je savais que tu es un Dieu compatissant et miséricordieux, lent à la colère et riche en bonté, et qui te repens du mal.