Bildad de Schuach prit la parole et dit:
Jusqu'à quand veux-tu discourir de la sorte, Et les paroles de ta bouche seront-elles un vent impétueux?
Dieu renverserait-il le droit? Le Tout-Puissant renverserait-il la justice?
Si tes fils ont péché contre lui, Il les a livrés à leur péché.
Mais toi, si tu as recours à Dieu, Si tu implores le Tout-Puissant;
Si tu es juste et droit, Certainement alors il veillera sur toi, Et rendra le bonheur à ton innocente demeure;
Ton ancienne prospérité semblera peu de chose, Celle qui t'est réservée sera bien plus grande.
Interroge ceux des générations passées, Sois attentif à l'expérience de leurs pères.
Car nous sommes d'hier, et nous ne savons rien, Nos jours sur la terre ne sont qu'une ombre.
Ils t'instruiront, ils te parleront, Ils tireront de leur coeur ces sentences:
Le jonc croît-il sans marais? Le roseau croît-il sans humidité?
Encore vert et sans qu'on le coupe, Il sèche plus vite que toutes les herbes.
Ainsi arrive-t-il à tous ceux qui oublient Dieu, Et l'espérance de l'impie périra.
Son assurance est brisée, Son soutien est une toile d'araignée.
Il s'appuie sur sa maison, et elle n'est pas ferme; Il s'y cramponne, et elle ne résiste pas.
Dans toute sa vigueur, en plein soleil, Il étend ses rameaux sur son jardin,
Il entrelace ses racines parmi les pierres, Il pénètre jusque dans les murailles;
L'arrache-t-on du lieu qu'il occupe, Ce lieu le renie: Je ne t'ai point connu!
Telles sont les délices que ses voies lui procurent. Puis sur le même sol d'autres s'élèvent après lui.
Non, Dieu ne rejette point l'homme intègre, Et il ne protège point les méchants.
Il remplira ta bouche de cris de joie, Et tes lèvres de chants d'allégresse.
Tes ennemis seront couverts de honte; La tente des méchants disparaîtra.
Querverweise zu Hiob 8,9 Hiob 8,9
Mes jours sont plus rapides que la navette du tisserand, Ils s'évanouissent: plus d'espérance!
Jacob répondit à Pharaon: Les jours des années de mon pèlerinage sont de cent trente ans. Les jours des années de ma vie ont été peu nombreux et mauvais, et ils n'ont point atteint les jours des années de la vie de mes pères durant leur pèlerinage.
Nous sommes devant toi des étrangers et des habitants, comme tous nos pères; nos jours sur la terre sont comme l'ombre, et il n'y a point d'espérance.
Voici, tu as donné à mes jours la largeur de la main, Et ma vie est comme un rien devant toi. Oui, tout homme debout n'est qu'un souffle. -Pause.
Car mille ans sont, à tes yeux, Comme le jour d'hier, quand il n'est plus, Et comme une veille de la nuit.
Mes jours sont comme l'ombre à son déclin, Et je me dessèche comme l'herbe.
L'homme est semblable à un souffle, Ses jours sont comme l'ombre qui passe.