Louis Segond 1910
Versliste
Comme une massue, une épée et une flèche aiguë, Ainsi est un homme qui porte un faux témoignage contre son prochain.
Comme une dent cassée et un pied qui chancelle, Ainsi est la confiance en un perfide au jour de la détresse.
Oter son vêtement dans un jour froid, Répandre du vinaigre sur du nitre, C'est dire des chansons à un coeur attristé.
Tel, qui parle légèrement, blesse comme un glaive; Mais la langue des sages apporte la guérison.
Mon âme est parmi des lions; Je suis couché au milieu de gens qui vomissent la flamme, Au milieu d'hommes qui ont pour dents la lance et les flèches, Et dont la langue est un glaive tranchant.
Que te donne, que te rapporte Une langue trompeuse?
Les traits aigus du guerrier, Avec les charbons ardents du genêt.
Tu ne porteras point de faux témoignage contre ton prochain.
Tu ne porteras point de faux témoignage contre ton prochain.
C'est pourquoi nous sommes sans crainte quand la terre est bouleversée, Et que les montagnes chancellent au coeur des mers,
Il m'invoquera, et je lui répondrai; Je serai avec lui dans la détresse, Je le délivrerai et je le glorifierai.
Sur les bords des fleuves de Babylone, Nous étions assis et nous pleurions, en nous souvenant de Sion.
Aux saules de la contrée Nous avions suspendu nos harpes.
Là, nos vainqueurs nous demandaient des chants, Et nos oppresseurs de la joie: Chantez-nous quelques-uns des cantiques de Sion!
Réjouissez-vous avec ceux qui se réjouissent; pleurez avec ceux qui pleurent.