Louis Segond 1910
Versliste
La bouche du juste est une source de vie, Mais la violence couvre la bouche des méchants.
La haine excite des querelles, Mais l'amour couvre toutes les fautes.
Sur les lèvres de l'homme intelligent se trouve la sagesse, Mais la verge est pour le dos de celui qui est dépourvu de sens.
Les sages tiennent la science en réserve, Mais la bouche de l'insensé est une ruine prochaine.
La fortune est pour le riche une ville forte; La ruine des misérables, c'est leur pauvreté.
L'oeuvre du juste est pour la vie, Le gain du méchant est pour le péché.
Celui qui se souvient de la correction prend le chemin de la vie, Mais celui qui oublie la réprimande s'égare.
Celui qui dissimule la haine a des lèvres menteuses, Et celui qui répand la calomnie est un insensé.
Celui qui parle beaucoup ne manque pas de pécher, Mais celui qui retient ses lèvres est un homme prudent.
La langue du juste est un argent de choix; Le coeur des méchants est peu de chose.
Les lèvres du juste dirigent beaucoup d'hommes, Et les insensés meurent par défaut de raison.
Saraï, femme d'Abram, ne lui avait point donné d'enfants. Elle avait une servante Egyptienne, nommée Agar.
Et Saraï dit à Abram: Voici, l'Eternel m'a rendue stérile; viens, je te prie, vers ma servante; peut-être aurai-je par elle des enfants. Abram écouta la voix de Saraï.
Alors Saraï, femme d'Abram, prit Agar, l'Egyptienne, sa servante, et la donna pour femme à Abram, son mari, après qu'Abram eut habité dix années dans le pays de Canaan.
Il alla vers Agar, et elle devint enceinte. Quand elle se vit enceinte, elle regarda sa maîtresse avec mépris.
Et Saraï dit à Abram: L'outrage qui m'est fait retombe sur toi. J'ai mis ma servante dans ton sein; et, quand elle a vu qu'elle était enceinte, elle m'a regardée avec mépris. Que l'Eternel soit juge entre moi et toi!
Abram répondit à Saraï: Voici, ta servante est en ton pouvoir, agis à son égard comme tu le trouveras bon. Alors Saraï la maltraita; et Agar s'enfuit loin d'elle.
L'ange de l'Eternel la trouva près d'une source d'eau dans le désert, près de la source qui est sur le chemin de Schur.
Il dit: Agar, servante de Saraï, d'où viens-tu, et où vas-tu? Elle répondit: Je fuis loin de Saraï, ma maîtresse.
L'ange de l'Eternel lui dit: Retourne vers ta maîtresse, et humilie-toi sous sa main.
L'ange de l'Eternel lui dit: Je multiplierai ta postérité, et elle sera si nombreuse qu'on ne pourra la compter.
L'ange de l'Eternel lui dit: Voici, tu es enceinte, et tu enfanteras un fils, à qui tu donneras le nom d'Ismaël; car l'Eternel t'a entendue dans ton affliction.
Il sera comme un âne sauvage; sa main sera contre tous, et la main de tous sera contre lui; et il habitera en face de tous ses frères.
Elle appela Atta-El-roï le nom de l'Eternel qui lui avait parlé; car elle dit: Ai-je rien vu ici, après qu'il m'a vue?
C'est pourquoi l'on a appelé ce puits le puits de Lachaï-roï; il est entre Kadès et Bared.
Agar enfanta un fils à Abram; et Abram donna le nom d'Ismaël au fils qu'Agar lui enfanta.
Abram était âgé de quatre-vingt-six ans lorsqu'Agar enfanta Ismaël à Abram.
Avant tout, ayez les uns pour les autres une ardente charité, car La charité couvre une multitude de péchés.
Tes témoignages sont entièrement véritables; La sainteté convient à ta maison, O Eternel! pour toute la durée des temps.
Vous avez appris qu'il a été dit: oeil pour oeil, et dent pour dent.
Mais moi, je vous dis de ne pas résister au méchant. Si quelqu'un te frappe sur la joue droite, présente-lui aussi l'autre.
Si quelqu'un veut plaider contre toi, et prendre ta tunique, laisse-lui encore ton manteau.
Si quelqu'un te force à faire un mille, fais-en deux avec lui.
Donne à celui qui te demande, et ne te détourne pas de celui qui veut emprunter de toi.
On entend dire généralement qu'il y a parmi vous de l'impudicité, et une impudicité telle qu'elle ne se rencontre pas même chez les païens; c'est au point que l'un de vous a la femme de son père.
Et vous êtes enflés d'orgueil! Et vous n'avez pas été plutôt dans l'affliction, afin que celui qui a commis cet acte fût ôté du milieu de vous!
Pour moi, absent de corps, mais présent d'esprit, j'ai déjà jugé, comme si j'étais présent, celui qui a commis un tel acte.
Au nom du Seigneur Jésus, vous et mon esprit étant assemblés avec la puissance de notre Seigneur Jésus,
qu'un tel homme soit livré à Satan pour la destruction de la chair, afin que l'esprit soit sauvé au jour du Seigneur Jésus.
C'est bien à tort que vous vous glorifiez. Ne savez-vous pas qu'un peu de levain fait lever toute la pâte?
Faites disparaître le vieux levain, afin que vous soyez une pâte nouvelle, puisque vous êtes sans levain, car Christ, notre Pâque, a été immolé.
Célébrons donc la fête, non avec du vieux levain, non avec un levain de malice et de méchanceté, mais avec les pains sans levain de la pureté et de la vérité.
Je vous ai écrit dans ma lettre de ne pas avoir des relations avec les impudiques, -
non pas d'une manière absolue avec les impudiques de ce monde, ou avec les cupides et les ravisseurs, ou avec les idolâtres; autrement, il vous faudrait sortir du monde.
Maintenant, ce que je vous ai écrit, c'est de ne pas avoir des relations avec quelqu'un qui, se nommant frère, est impudique, ou cupide, ou idolâtre, ou outrageux, ou ivrogne, ou ravisseur, de ne pas même manger avec un tel homme.
Qu'ai-je, en effet, à juger ceux du dehors? N'est-ce pas ceux du dedans que vous avez à juger?
Pour ceux du dehors, Dieu les juge. Otez le méchant du milieu de vous.
Non, dit-il, de peur qu'en arrachant l'ivraie, vous ne déraciniez en même temps le blé.
Eternel, mets une garde à ma bouche, Veille sur la porte de mes lèvres!
Frères, si un homme vient à être surpris en quelque faute, vous qui êtes spirituels, redressez-le avec un esprit de douceur. Prends garde à toi-même, de peur que tu ne sois aussi tenté.