Louis Segond 1910
Versliste
En ce jour-là, Débora chanta ce cantique, avec Barak, fils d'Abinoam:
Des chefs se sont mis à la tête du peuple en Israël, Et le peuple s'est montré prêt à combattre: Bénissez-en l'Eternel!
Rois, écoutez! Princes, prêtez l'oreille! Je chanterai, oui, je chanterai à l'Eternel, Je chanterai à l'Eternel, le Dieu d'Israël.
O Eternel! quand tu sortis de Séir, Quand tu t'avanças des champs d'Edom, La terre trembla, et les cieux se fondirent Et les nuées se fondirent en eaux;
Les montagnes s'ébranlèrent devant l'Eternel, Ce Sinaï devant l'Eternel, le Dieu d'Israël.
Le Dieu de paix écrasera bientôt Satan sous vos pieds. Que la grâce de notre Seigneur Jésus-Christ soit avec vous!
Alors Moïse et les enfants d'Israël chantèrent ce cantique à l'Eternel. Ils dirent: Je chanterai à l'Eternel, car il a fait éclater sa gloire; Il a précipité dans la mer le cheval et son cavalier.
Par ta miséricorde tu as conduit, Tu as délivré ce peuple; Par ta puissance tu le diriges Vers la demeure de ta sainteté.
Tu les amèneras et tu les établiras sur la montagne de ton héritage, Au lieu que tu as préparé pour ta demeure, ô Eternel! Au sanctuaire, Seigneur! que tes mains ont fondé.
En ce jour, Dieu humilia Jabin, roi de Canaan, devant les enfants d'Israël.
Par lui, offrons sans cesse à Dieu un sacrifice de louange, c'est-à-dire le fruit de lèvres qui confessent son nom.
Pendant tout le temps de son naziréat, le rasoir ne passera point sur sa tête; jusqu'à l'accomplissement des jours pour lesquels il s'est consacré à l'Eternel, il sera saint, il laissera croître librement ses cheveux.
Le naziréen rasera, à l'entrée de la tente d'assignation, sa tête consacrée; il prendra les cheveux de sa tête consacrée, et il les mettra sur le feu qui est sous le sacrifice d'actions de grâces.
Mon épée dévorera leur chair, Et j'enivrerai mes flèches de sang, Du sang des blessés et des captifs, De la tête des chefs de l'ennemi.
Mon épée dévorera leur chair, Et j'enivrerai mes flèches de sang, Du sang des blessés et des captifs, De la tête des chefs de l'ennemi.
mais que c'est une gloire pour la femme d'en porter, parce que la chevelure lui a été donnée comme voile?
Prenez donc garde à vous-mêmes, et à tout le troupeau sur lequel le Saint-Esprit vous a établis évêques, pour paître l'Eglise du Seigneur, qu'il s'est acquise par son propre sang.
Vous, au contraire, vous êtes une race élue, un sacerdoce royal, une nation sainte, un peuple acquis, afin que vous annonciez les vertus de celui qui vous a appelés des ténèbres à son admirable lumière,
tu as fait d'eux un royaume et des sacrificateurs pour notre Dieu, et ils régneront sur la terre.
Au chef des chantres. De David. Psaume. Cantique. Dieu se lève, ses ennemis se dispersent, Et ses adversaires fuient devant sa face.
Comme la fumée se dissipe, tu les dissipes; Comme la cire se fond au feu, Les méchants disparaissent devant Dieu.
Mais les justes se réjouissent, ils triomphent devant Dieu, Ils ont des transports d'allégresse.
Chantez à Dieu, célébrez son nom! Frayez le chemin à celui qui s'avance à travers les plaines! L'Eternel est son nom: réjouissez-vous devant lui!
Le père des orphelins, le défenseur des veuves, C'est Dieu dans sa demeure sainte.
Dieu donne une famille à ceux qui étaient abandonnés, Il délivre les captifs et les rend heureux; Les rebelles seuls habitent des lieux arides.
O Dieu! quand tu sortis à la tête de ton peuple, Quand tu marchais dans le désert, -Pause.
La terre trembla, les cieux se fondirent devant Dieu, Le Sinaï s'ébranla devant Dieu, le Dieu d'Israël.
Tu fis tomber une pluie bienfaisante, ô Dieu! Tu fortifias ton héritage épuisé.
Ton peuple établit sa demeure dans le pays Que par ta bonté, ô Dieu! tu avais préparé pour les malheureux.
Le Seigneur dit une parole, Et les messagères de bonnes nouvelles sont une grande armée: -
Les rois des armées fuient, fuient, Et celle qui reste à la maison partage le butin.
Tandis que vous reposez au milieu des étables, Les ailes de la colombe sont couvertes d'argent, Et son plumage est d'un jaune d'or. -
Lorsque le Tout-Puissant dispersa les rois dans le pays, La terre devint blanche comme la neige du Tsalmon.
Montagnes de Dieu, montagnes de Basan, Montagnes aux cimes nombreuses, montagnes de Basan,
Pourquoi, montagnes aux cimes nombreuses, avez-vous de l'envie Contre la montagne que Dieu a voulue pour résidence? L'Eternel n'en fera pas moins sa demeure à perpétuité.
Les chars de l'Eternel se comptent par vingt mille, Par milliers et par milliers; Le Seigneur est au milieu d'eux, le Sinaï est dans le sanctuaire.
Tu es monté dans les hauteurs, tu as emmené des captifs, Tu as pris en don des hommes; Les rebelles habiteront aussi près de l'Eternel Dieu.
Béni soit le Seigneur chaque jour! Quand on nous accable, Dieu nous délivre. -Pause.
Dieu est pour nous le Dieu des délivrances, Et l'Eternel, le Seigneur, peut nous garantir de la mort.
Oui, Dieu brisera la tête de ses ennemis, Le sommet de la tête de ceux qui vivent dans le péché.
Le Seigneur dit: Je les ramènerai de Basan, Je les ramènerai du fond de la mer,
Afin que tu plonges ton pied dans le sang, Et que la langue de tes chiens ait sa part des ennemis.
Ils voient ta marche, ô Dieu! La marche de mon Dieu, de mon roi, dans le sanctuaire.
En tête vont les chanteurs, puis ceux qui jouent des instruments, Au milieu de jeunes filles battant du tambourin.
Bénissez Dieu dans les assemblées, Bénissez le Seigneur, descendants d'Israël!
Là sont Benjamin, le plus jeune, qui domine sur eux, Les chefs de Juda et leur troupe, Les chefs de Zabulon, les chefs de Nephthali.
Ton Dieu ordonne que tu sois puissant; Affermis, ô Dieu, ce que tu as fait pour nous!
De ton temple tu règnes sur Jérusalem; Les rois t'apporteront des présents.
Epouvante l'animal des roseaux, La troupe des taureaux avec les veaux des peuples, Qui se prosternent avec des pièces d'argent! Disperse les peuples qui prennent plaisir à combattre!
Des grands viennent de l'Egypte; L'Ethiopie accourt, les mains tendues vers Dieu.
Royaumes de la terre, chantez à Dieu, Célébrez le Seigneur! -Pause.
Chantez à celui qui s'avance dans les cieux, les cieux éternels! Voici, il fait entendre sa voix, sa voix puissante.
Rendez gloire à Dieu! Sa majesté est sur Israël, et sa force dans les cieux.
De ton sanctuaire, ô Dieu! tu es redoutable. Le Dieu d'Israël donne à son peuple la force et la puissance. Béni soit Dieu!
Dieu donne une famille à ceux qui étaient abandonnés, Il délivre les captifs et les rend heureux; Les rebelles seuls habitent des lieux arides.
O Dieu! quand tu sortis à la tête de ton peuple, Quand tu marchais dans le désert, -Pause.
Dieu vient de Théman, Le Saint vient de la montagne de Paran... Pause. Sa majesté couvre les cieux, Et sa gloire remplit la terre.
C'est comme l'éclat de la lumière; Des rayons partent de sa main; Là réside sa force.
Devant lui marche la peste, Et la peste est sur ses traces.
Il s'arrête, et de l'oeil il mesure la terre; Il regarde, et il fait trembler les nations; Les montagnes éternelles se brisent, Les collines antiques s'abaissent; Les sentiers d'autrefois s'ouvrent devant lui.
Je vois dans la détresse les tentes de l'Ethiopie, Et les tentes du pays de Madian sont dans l'épouvante.
L'Eternel est-il irrité contre les fleuves? Est-ce contre les fleuves que s'enflamme ta colère, Contre la mer que se répand ta fureur, Pour que tu sois monté sur tes chevaux, Sur ton char de victoire?
Ton arc est mis à nu; Les malédictions sont les traits de ta parole... Pause. Tu fends la terre pour donner cours aux fleuves.
A ton aspect, les montagnes tremblent; Des torrents d'eau se précipitent; L'abîme fait entendre sa voix, Il lève ses mains en haut.
Le soleil et la lune s'arrêtent dans leur demeure, A la lumière de tes flèches qui partent, A la clarté de ta lance qui brille.
Tu parcours la terre dans ta fureur, Tu écrases les nations dans ta colère.
Tu sors pour délivrer ton peuple, Pour délivrer ton oint; Tu brises le faîte de la maison du méchant, Tu la détruis de fond en comble. Pause.
Tu perces de tes traits la tête de ses chefs, Qui se précipitent comme la tempête pour me disperser, Poussant des cris de joie, Comme s'ils dévoraient déjà le malheureux dans leur repaire.
Avec tes chevaux tu foules la mer, La boue des grandes eaux.
De Kadès, Moïse envoya des messagers au roi d'Edom, pour lui dire: Ainsi parle ton frère Israël: Tu sais toutes les souffrances que nous avons éprouvées.
Nos pères descendirent en Egypte, et nous y demeurâmes longtemps. Mais les Egyptiens nous ont maltraités, nous et nos pères.
Nous avons crié à l'Eternel, et il a entendu notre voix. Il a envoyé un ange, et nous a fait sortir de l'Egypte. Et voici, nous sommes à Kadès, ville à l'extrémité de ton territoire.
Laisse-nous passer par ton pays; nous ne traverserons ni les champs, ni les vignes, et nous ne boirons pas l'eau des puits; nous suivrons la route royale, sans nous détourner à droite ou à gauche, jusqu'à ce que nous ayons franchi ton territoire.
Edom lui dit: Tu ne passeras point chez moi, sinon je sortirai à ta rencontre avec l'épée.
Les enfants d'Israël lui dirent: Nous monterons par la grande route; et, si nous buvons de ton eau, moi et mes troupeaux, j'en paierai le prix; je ne ferai que passer avec mes pieds, pas autre chose.
Il répondit: Tu ne passeras pas! Et Edom sortit à sa rencontre avec un peuple nombreux et à main forte.
Ainsi Edom refusa de donner passage à Israël par son territoire. Et Israël se détourna de lui.
Nous nous tournâmes, et nous partîmes pour le désert, par le chemin de la mer Rouge, comme l'Eternel me l'avait ordonné; nous suivîmes longtemps les contours de la montagne de Séir.
L'Eternel me dit:
Vous avez assez suivi les contours de cette montagne. Tournez-vous vers le nord.
Donne cet ordre au peuple: Vous allez passer à la frontière de vos frères, les enfants d'Esaü, qui habitent en Séir. Ils vous craindront; mais soyez bien sur vos gardes.
Ne les attaquez pas; car je ne vous donnerai dans leur pays pas même de quoi poser la plante du pied: j'ai donné la montagne de Séir en propriété à Esaü.
Vous achèterez d'eux à prix d'argent la nourriture que vous mangerez, et vous achèterez d'eux à prix d'argent même l'eau que vous boirez.
Car l'Eternel, ton Dieu, t'a béni dans tout le travail de tes mains, il a connu ta marche dans ce grand désert. Voilà quarante années que l'Eternel, ton Dieu, est avec toi: tu n'as manqué de rien.
Nous passâmes à distance de nos frères, les enfants d'Esaü, qui habitent en Séir, et à distance du chemin de la plaine, d'Elath et d'Etsjon-Guéber, puis nous nous tournâmes, et nous prîmes la direction du désert de Moab.
Vous ne vous êtes pas approchés d'une montagne qu'on pouvait toucher et qui était embrasée par le feu, ni de la nuée, ni des ténèbres, ni de la tempête,
ni du retentissement de la trompette, ni du bruit des paroles, tel que ceux qui l'entendirent demandèrent qu'il ne leur en fût adressé aucune de plus,
car ils ne supportaient pas cette déclaration: Si même une bête touche la montagne, elle sera lapidée.
Et ce spectacle était si terrible que Moïse dit: Je suis épouvanté et tout tremblant!
car notre Dieu est aussi un feu dévorant.