Prière d'Habakuk, le prophète. Sur le mode des complaintes.
Eternel, j'ai entendu ce que tu as annoncé, je suis saisi de crainte. Accomplis ton oeuvre dans le cours des années, ô Eternel! Dans le cours des années manifeste-la! Mais dans ta colère souviens-toi de tes compassions!
Dieu vient de Théman, Le Saint vient de la montagne de Paran... Pause. Sa majesté couvre les cieux, Et sa gloire remplit la terre.
C'est comme l'éclat de la lumière; Des rayons partent de sa main; Là réside sa force.
Devant lui marche la peste, Et la peste est sur ses traces.
Il s'arrête, et de l'oeil il mesure la terre; Il regarde, et il fait trembler les nations; Les montagnes éternelles se brisent, Les collines antiques s'abaissent; Les sentiers d'autrefois s'ouvrent devant lui.
Je vois dans la détresse les tentes de l'Ethiopie, Et les tentes du pays de Madian sont dans l'épouvante.
L'Eternel est-il irrité contre les fleuves? Est-ce contre les fleuves que s'enflamme ta colère, Contre la mer que se répand ta fureur, Pour que tu sois monté sur tes chevaux, Sur ton char de victoire?
Ton arc est mis à nu; Les malédictions sont les traits de ta parole... Pause. Tu fends la terre pour donner cours aux fleuves.
A ton aspect, les montagnes tremblent; Des torrents d'eau se précipitent; L'abîme fait entendre sa voix, Il lève ses mains en haut.
Le soleil et la lune s'arrêtent dans leur demeure, A la lumière de tes flèches qui partent, A la clarté de ta lance qui brille.
Tu parcours la terre dans ta fureur, Tu écrases les nations dans ta colère.
Tu sors pour délivrer ton peuple, Pour délivrer ton oint; Tu brises le faîte de la maison du méchant, Tu la détruis de fond en comble. Pause.
Tu perces de tes traits la tête de ses chefs, Qui se précipitent comme la tempête pour me disperser, Poussant des cris de joie, Comme s'ils dévoraient déjà le malheureux dans leur repaire.
Avec tes chevaux tu foules la mer, La boue des grandes eaux.
J'ai entendu... Et mes entrailles sont émues. A cette voix, mes lèvres frémissent, Mes os se consument, Et mes genoux chancellent: En silence je dois attendre le jour de la détresse, Le jour où l'oppresseur marchera contre le peuple.
Car le figuier ne fleurira pas, La vigne ne produira rien, Le fruit de l'olivier manquera, Les champs ne donneront pas de nourriture; Les brebis disparaîtront du pâturage, Et il n'y aura plus de boeufs dans les étables.
Toutefois, je veux me réjouir en l'Eternel, Je veux me réjouir dans le Dieu de mon salut.
L'Eternel, le Seigneur, est ma force; Il rend mes pieds semblables à ceux des biches, Et il me fait marcher sur mes lieux élevés. Au chef des chantres. Avec instruments à cordes.
Querverweise zu Habakuk 3,11 Hab 3,11
Alors Josué parla à l'Eternel, le jour où l'Eternel livra les Amoréens aux enfants d'Israël, et il dit en présence d'Israël: Soleil, arrête-toi sur Gabaon, Et toi, lune, sur la vallée d'Ajalon!
Leur retentissement parcourt toute la terre, Leurs accents vont aux extrémités du monde, Où il a dressé une tente pour le soleil.
Comme ils fuyaient devant Israël, et qu'ils étaient à la descente de Beth-Horon, l'Eternel fit tomber du ciel sur eux de grosses pierres jusqu'à Azéka, et ils périrent; ceux qui moururent par les pierres de grêle furent plus nombreux que ceux qui furent tués avec l'épée par les enfants d'Israël.
Et le soleil s'arrêta, et la lune suspendit sa course, Jusqu'à ce que la nation eût tiré vengeance de ses ennemis. Cela n'est-il pas écrit dans le livre du Juste? Le soleil s'arrêta au milieu du ciel, Et ne se hâta point de se coucher, presque tout un jour.
De la splendeur qui le précédait s'échappaient les nuées, Lançant de la grêle et des charbons de feu.
L'Eternel tonna dans les cieux, Le Très-Haut fit retentir sa voix, Avec la grêle et les charbons de feu.
Il lança ses flèches et dispersa mes ennemis, Il multiplia les coups de la foudre et les mit en déroute.
Car l'Eternel se lèvera comme à la montagne de Peratsim, Il s'irritera comme dans la vallée de Gabaon, Pour faire son oeuvre, son oeuvre étrange, Pour exécuter son travail, son travail inouï.
Les nuages versèrent de l'eau par torrents, Le tonnerre retentit dans les nues, Et tes flèches volèrent de toutes parts.
Je ferai reculer de dix degrés en arrière avec le soleil l'ombre des degrés qui est descendue sur les degrés d'Achaz. Et le soleil recula de dix degrés sur les degrés où il était descendu.
Ton tonnerre éclata dans le tourbillon, Les éclairs illuminèrent le monde; La terre s'émut et trembla.
Eternel, abaisse tes cieux, et descends! Touche les montagnes, et qu'elles soient fumantes!
Fais briller les éclairs, et disperse mes ennemis! Lance tes flèches, et mets-les en déroute!