Louis Segond 1910
Versliste
Que ceux qui espèrent en toi ne soient pas confus à cause de moi, Seigneur, Eternel des armées! Que ceux qui te cherchent ne soient pas dans la honte à cause de moi, Dieu d'Israël!
Car c'est pour toi que je porte l'opprobre, Que la honte couvre mon visage;
Je suis devenu un étranger pour mes frères, Un inconnu pour les fils de ma mère.
Car le zèle de ta maison me dévore, Et les outrages de ceux qui t'insultent tombent sur moi.
Je verse des larmes et je jeûne, Et c'est ce qui m'attire l'opprobre;
Je prends un sac pour vêtement, Et je suis l'objet de leurs sarcasmes.
Ceux qui sont assis à la porte parlent de moi, Et les buveurs de liqueurs fortes me mettent en chansons.
Avant la fête de Pâque, Jésus, sachant que son heure était venue de passer de ce monde au Père, et ayant aimé les siens qui étaient dans le monde, mit le comble à son amour pour eux.
Car j'ai reçu du Seigneur ce que je vous ai enseigné; c'est que le Seigneur Jésus, dans la nuit où il fut livré, prit du pain,
et, après avoir rendu grâces, le rompit, et dit: Ceci est mon corps, qui est rompu pour vous; faites ceci en mémoire de moi.
De même, après avoir soupé, il prit la coupe, et dit: Cette coupe est la nouvelle alliance en mon sang; faites ceci en mémoire de moi toutes les fois que vous en boirez.
Jésus, voyant sa mère, et auprès d'elle le disciple qu'il aimait, dit à sa mère: Femme, voilà ton fils.
Puis il dit au disciple: Voilà ta mère. Et, dès ce moment, le disciple la prit chez lui.
Mais l'autre le reprenait, et disait: Ne crains-tu pas Dieu, toi qui subis la même condamnation?
Pour nous, c'est justice, car nous recevons ce qu'ont mérité nos crimes; mais celui-ci n'a rien fait de mal.
Et il dit à Jésus: Souviens-toi de moi, quand tu viendras dans ton règne.
Jésus lui répondit: Je te le dis en vérité, aujourd'hui tu seras avec moi dans le paradis.
Jésus dit: Père, pardonne-leur, car ils ne savent ce qu'ils font. Ils se partagèrent ses vêtements, en tirant au sort.
Les parents de Jésus, ayant appris ce qui se passait, vinrent pour se saisir de lui; car ils disaient: Il est hors de sens.
Et ses frères lui dirent: Pars d'ici, et va en Judée, afin que tes disciples voient aussi les oeuvres que tu fais.
Personne n'agit en secret, lorsqu'il désire paraître: si tu fais ces choses, montre-toi toi-même au monde.
Car ses frères non plus ne croyaient pas en lui.
Jésus leur dit: Mon temps n'est pas encore venu, mais votre temps est toujours prêt.
Le monde ne peut vous haïr; moi, il me hait, parce que je rends de lui le témoignage que ses oeuvres sont mauvaises.
Montez, vous, à cette fête; pour moi, je n'y monte point, parce que mon temps n'est pas encore accompli.
Après leur avoir dit cela, il resta en Galilée.
Ses disciples se souvinrent qu'il est écrit: Le zèle de ta maison me dévore.
et il dit aux vendeurs de pigeons: Otez cela d'ici, ne faites pas de la maison de mon Père une maison de trafic.
Et il leur dit: Il est écrit: Ma maison sera appelée une maison de prière. Mais vous, vous en faites une caverne de voleurs.
Nous qui sommes forts, nous devons supporter les faiblesses de ceux qui ne le sont pas, et ne pas nous complaire en nous-mêmes.
Que chacun de nous complaise au prochain pour ce qui est bien en vue de l'édification.
Car Christ ne s'est point complu en lui-même, mais, selon qu'il est écrit: Les outrages de ceux qui t'insultent sont tombés sur moi.
Car le zèle de ta maison me dévore, Et les outrages de ceux qui t'insultent tombent sur moi.
Je t'ai glorifié sur la terre, j'ai achevé l'oeuvre que tu m'as donnée à faire.
Les principaux sacrificateurs, avec les scribes et les anciens, se moquaient aussi de lui, et disaient:
Le meurtrier s'enfuira vers l'une de ces villes, s'arrêtera à l'entrée de la porte de la ville, et exposera son cas aux anciens de cette ville; ils le recueilleront auprès d'eux dans la ville, et lui donneront une demeure, afin qu'il habite avec eux.
Boaz monta à la porte, et s'y arrêta. Or voici, celui qui avait droit de rachat, et dont Boaz avait parlé, vint à passer. Boaz lui dit: Approche, reste ici, toi un tel. Et il s'approcha, et s'arrêta.
Boaz prit alors dix hommes parmi les anciens de la ville, et il dit: Asseyez-vous ici. Et ils s'assirent.
Les vieillards ne vont plus à la porte, Les jeunes hommes ont cessé leurs chants.
Les brigands, crucifiés avec lui, l'insultaient de la même manière.
Je suis pour tout mon peuple un objet de raillerie, Chaque jour l'objet de leurs chansons.