Louis Segond 1910
Versliste
Psaume. Cantique pour la dédicace de la maison. De David. Je t'exalte, ô Eternel, car tu m'as relevé, Tu n'as pas voulu que mes ennemis se réjouissent à mon sujet.
Eternel, mon Dieu! J'ai crié à toi, et tu m'as guéri.
Eternel! tu as fait remonter mon âme du séjour des morts, Tu m'as fait revivre loin de ceux qui descendent dans la fosse.
Chantez à l'Eternel, vous qui l'aimez, Célébrez par vos louanges sa sainteté!
Car sa colère dure un instant, Mais sa grâce toute la vie; Le soir arrivent les pleurs, Et le matin l'allégresse.
Je disais dans ma sécurité: Je ne chancellerai jamais!
Eternel! par ta grâce tu avais affermi ma montagne... Tu cachas ta face, et je fus troublé.
Eternel! j'ai crié à toi, J'ai imploré l'Eternel:
Que gagnes-tu à verser mon sang, A me faire descendre dans la fosse? La poussière a-t-elle pour toi des louanges? Raconte-t-elle ta fidélité?
Ecoute, Eternel, aie pitié de moi! Eternel, secours-moi! -
Et tu as changé mes lamentations en allégresse, Tu as délié mon sac, et tu m'as ceint de joie,
Afin que mon coeur te chante et ne soit pas muet. Eternel, mon Dieu! je te louerai toujours.
Psaume. Cantique pour la dédicace de la maison. De David. Je t'exalte, ô Eternel, car tu m'as relevé, Tu n'as pas voulu que mes ennemis se réjouissent à mon sujet.
Eternel, mon Dieu! J'ai crié à toi, et tu m'as guéri.
Eternel! tu as fait remonter mon âme du séjour des morts, Tu m'as fait revivre loin de ceux qui descendent dans la fosse.
Chantez à l'Eternel, vous qui l'aimez, Célébrez par vos louanges sa sainteté!
Car sa colère dure un instant, Mais sa grâce toute la vie; Le soir arrivent les pleurs, Et le matin l'allégresse.
Je disais dans ma sécurité: Je ne chancellerai jamais!
Eternel! par ta grâce tu avais affermi ma montagne... Tu cachas ta face, et je fus troublé.
Eternel! j'ai crié à toi, J'ai imploré l'Eternel:
Que gagnes-tu à verser mon sang, A me faire descendre dans la fosse? La poussière a-t-elle pour toi des louanges? Raconte-t-elle ta fidélité?
Ecoute, Eternel, aie pitié de moi! Eternel, secours-moi! -
Et tu as changé mes lamentations en allégresse, Tu as délié mon sac, et tu m'as ceint de joie,
Afin que mon coeur te chante et ne soit pas muet. Eternel, mon Dieu! je te louerai toujours.
Oh! si tu déchirais les cieux, et si tu descendais, Les montagnes s'ébranleraient devant toi,
Comme s'allume un feu de bois sec, Comme s'évapore l'eau qui bouillonne; Tes ennemis connaîtraient ton nom, Et les nations trembleraient devant toi.
Lorsque tu fis des prodiges que nous n'attendions pas, Tu descendis, et les montagnes s'ébranlèrent devant toi.
Jamais on n'a appris ni entendu dire, Et jamais l'oeil n'a vu qu'un autre dieu que toi Fît de telles choses pour ceux qui se confient en lui.
Tu vas au-devant de celui qui pratique avec joie la justice, De ceux qui marchent dans tes voies et se souviennent de toi. Mais tu as été irrité, parce que nous avons péché; Et nous en souffrons longtemps jusqu'à ce que nous soyons sauvés.
Nous sommes tous comme des impurs, Et toute notre justice est comme un vêtement souillé; Nous sommes tous flétris comme une feuille, Et nos crimes nous emportent comme le vent.
Il n'y a personne qui invoque ton nom, Qui se réveille pour s'attacher à toi: Aussi nous as-tu caché ta face, Et nous laisses-tu périr par l'effet de nos crimes.
Cependant, ô Eternel, tu es notre père; Nous sommes l'argile, et c'est toi qui nous as formés, Nous sommes tous l'ouvrage de tes mains.
Ne t'irrite pas à l'extrême, ô Eternel, Et ne te souviens pas à toujours du crime; Regarde donc, nous sommes tous ton peuple.
Tes villes saintes sont un désert; Sion est un désert, Jérusalem une solitude.
Notre maison sainte et glorieuse, Où nos pères célébraient tes louanges, Est devenue la proie des flammes; Tout ce que nous avions de précieux a été dévasté.
Après cela, ô Eternel, te contiendras-tu? Est-ce que tu te tairas, et nous affligeras à l'excès?