Psaume. Cantique pour la dédicace de la maison. De David. Je t'exalte, ô Eternel, car tu m'as relevé, Tu n'as pas voulu que mes ennemis se réjouissent à mon sujet.
Eternel, mon Dieu! J'ai crié à toi, et tu m'as guéri.
Eternel! tu as fait remonter mon âme du séjour des morts, Tu m'as fait revivre loin de ceux qui descendent dans la fosse.
Chantez à l'Eternel, vous qui l'aimez, Célébrez par vos louanges sa sainteté!
Car sa colère dure un instant, Mais sa grâce toute la vie; Le soir arrivent les pleurs, Et le matin l'allégresse.
Je disais dans ma sécurité: Je ne chancellerai jamais!
Eternel! par ta grâce tu avais affermi ma montagne... Tu cachas ta face, et je fus troublé.
Eternel! j'ai crié à toi, J'ai imploré l'Eternel:
Que gagnes-tu à verser mon sang, A me faire descendre dans la fosse? La poussière a-t-elle pour toi des louanges? Raconte-t-elle ta fidélité?
Ecoute, Eternel, aie pitié de moi! Eternel, secours-moi! -
Et tu as changé mes lamentations en allégresse, Tu as délié mon sac, et tu m'as ceint de joie,
Afin que mon coeur te chante et ne soit pas muet. Eternel, mon Dieu! je te louerai toujours.
Querverweise zu Psalm 30,7 Ps 30,7
Car sa colère dure un instant, Mais sa grâce toute la vie; Le soir arrivent les pleurs, Et le matin l'allégresse.
Il m'a retiré de la fosse de destruction, Du fond de la boue; Et il a dressé mes pieds sur le roc, Il a affermi mes pas.
Pourquoi, ô Eternel! te tiens-tu éloigné? Pourquoi te caches-tu au temps de la détresse?
Car tu bénis le juste, ô Eternel! Tu l'entoures de ta grâce comme d'un bouclier.
Maintenant, ô Eternel! tu es Dieu, et tu as annoncé cette grâce à ton serviteur.
Au chef des chantres. Psaume de David. Jusques à quand, Eternel! m'oublieras-tu sans cesse? Jusques à quand me cacheras-tu ta face?
Tu me donnes le bouclier de ton salut, Ta droite me soutient, Et je deviens grand par ta bonté.
Veuille donc bénir la maison de ton serviteur, afin qu'elle subsiste à toujours devant toi! Car ce que tu bénis, ô Eternel! est béni pour l'éternité.
Jusques à quand aurai-je des soucis dans mon âme, Et chaque jour des chagrins dans mon coeur? Jusques à quand mon ennemi s'élèvera-t-il contre moi?
Tu élargis le chemin sous mes pas, Et mes pieds ne chancellent point.
A cause de ta colère et de ta fureur; Car tu m'as soulevé et jeté au loin.
Car ce n'est point par leur épée qu'ils se sont emparés du pays, Ce n'est point leur bras qui les a sauvés; Mais c'est ta droite, c'est ton bras, c'est la lumière de ta face, Parce que tu les aimais.
Tu caches ta face: ils sont tremblants; Tu leur retires le souffle: ils expirent, Et retournent dans leur poussière.
Car tu es la gloire de sa puissance; C'est ta faveur qui relève notre force.
Hâte-toi de m'exaucer, ô Eternel! Mon esprit se consume. Ne me cache pas ta face! Je serais semblable à ceux qui descendent dans la fosse.
Tu m'as accordé ta grâce avec la vie, Tu m'as conservé par tes soins et sous ta garde.
J'attendais le bonheur, et le malheur est arrivé; J'espérais la lumière, et les ténèbres sont venues.
Mes entrailles bouillonnent sans relâche, Les jours de la calamité m'ont surpris.
Je marche noirci, mais non par le soleil; Je me lève en pleine assemblée, et je crie.
Je suis devenu le frère des chacals, Le compagnon des autruches.
Ma peau noircit et tombe, Mes os brûlent et se dessèchent.
Ma harpe n'est plus qu'un instrument de deuil, Et mon chalumeau ne peut rendre que des sons plaintifs.
Voici, mes souffrances mêmes sont devenues mon salut; Tu as pris plaisir à retirer mon âme de la fosse du néant, Car tu as jeté derrière toi tous mes péchés.