Louis Segond 1910
Versliste
La terre fut ébranlée et trembla, Les fondements des montagnes frémirent, Et ils furent ébranlés, parce qu'il était irrité.
Il s'élevait de la fumée dans ses narines, Et un feu dévorant sortait de sa bouche: Il en jaillissait des charbons embrasés.
Il abaissa les cieux, et il descendit: Il y avait une épaisse nuée sous ses pieds.
Il était monté sur un chérubin, et il volait, Il planait sur les ailes du vent.
Il faisait des ténèbres sa retraite, sa tente autour de lui, Il était enveloppé des eaux obscures et de sombres nuages.
De la splendeur qui le précédait s'échappaient les nuées, Lançant de la grêle et des charbons de feu.
L'Eternel tonna dans les cieux, Le Très-Haut fit retentir sa voix, Avec la grêle et les charbons de feu.
Il lança ses flèches et dispersa mes ennemis, Il multiplia les coups de la foudre et les mit en déroute.
Le lit des eaux apparut, Les fondements du monde furent découverts, Par ta menace, ô Eternel! Par le bruit du souffle de tes narines.
L'Eternel dit: Sors, et tiens-toi dans la montagne devant l'Eternel! Et voici, l'Eternel passa. Et devant l'Eternel, il y eut un vent fort et violent qui déchirait les montagnes et brisait les rochers: l'Eternel n'était pas dans le vent. Et après le vent, ce fut un tremblement de terre: l'Eternel n'était pas dans le tremblement de terre.
Et après le tremblement de terre, un feu: l'Eternel n'était pas dans le feu. Et après le feu, un murmure doux et léger.
Quand Elie l'entendit, il s'enveloppa le visage de son manteau, il sortit et se tint à l'entrée de la caverne. Et voici, une voix lui fit entendre ces paroles: Que fais-tu ici, Elie?
Lève-toi, Eternel, marche à sa rencontre, renverse-le! Délivre-moi du méchant par ton glaive!
Qui dit: Retire-toi, Ne m'approche pas, car je suis saint!... De pareilles choses, c'est une fumée dans mes narines, C'est un feu qui brûle toujours.
car notre Dieu est aussi un feu dévorant.
Au centre encore, apparaissaient quatre animaux, dont l'aspect avait une ressemblance humaine.
Chacun d'eux avait quatre faces, et chacun avait quatre ailes.
Leurs pieds étaient droits, et la plante de leurs pieds était comme celle du pied d'un veau, ils étincelaient comme de l'airain poli.
Ils avaient des mains d'homme sous les ailes à leurs quatre côtés; et tous les quatre avaient leurs faces et leurs ailes.
Leurs ailes étaient jointes l'une à l'autre; ils ne se tournaient point en marchant, mais chacun marchait droit devant soi.
Quant à la figure de leurs faces, ils avaient tous une face d'homme, tous quatre une face de lion à droite, tous quatre une face de boeuf à gauche, et tous quatre une face d'aigle.
Leurs faces et leurs ailes étaient séparées par le haut; deux de leurs ailes étaient jointes l'une à l'autre, et deux couvraient leurs corps.
Chacun marchait droit devant soi; ils allaient où l'esprit les poussait à aller, et ils ne se tournaient point dans leur marche.
L'aspect de ces animaux ressemblait à des charbons de feu ardents, c'était comme l'aspect des flambeaux, et ce feu circulait entre les animaux; il jetait une lumière éclatante, et il en sortait des éclairs.
Et les animaux couraient et revenaient comme la foudre.
Je regardai, et voici, sur le ciel qui était au-dessus de la tête des chérubins, il y avait comme une pierre de saphir; on voyait au-dessus d'eux quelque chose de semblable à une forme de trône.
C'est là que je me rencontrerai avec toi; du haut du propitiatoire, entre les deux chérubins placés sur l'arche du témoignage, je te donnerai tous mes ordres pour les enfants d'Israël.
Il forme avec les eaux le faîte de sa demeure; Il prend les nuées pour son char, Il s'avance sur les ailes du vent.
Il fait des vents ses messagers, Des flammes de feu ses serviteurs.
L'Eternel dit à Moïse: Etends ta main vers le ciel; et qu'il tombe de la grêle dans tout le pays d'Egypte sur les hommes, sur les animaux, et sur toutes les herbes des champs, dans le pays d'Egypte.
Moïse étendit sa verge vers le ciel; et l'Eternel envoya des tonnerres et de la grêle, et le feu se promenait sur la terre. L'Eternel fit pleuvoir de la grêle sur le pays d'Egypte.
La voix de l'Eternel retentit sur les eaux, Le Dieu de gloire fait gronder le tonnerre; L'Eternel est sur les grandes eaux.
La voix de l'Eternel est puissante, La voix de l'Eternel est majestueuse.
La voix de l'Eternel brise les cèdres; L'Eternel brise les cèdres du Liban,
Il les fait bondir comme des veaux, Et le Liban et le Sirion comme de jeunes buffles.
La voix de l'Eternel fait jaillir des flammes de feu.
La voix de l'Eternel fait trembler le désert; L'Eternel fait trembler le désert de Kadès.
La voix de l'Eternel fait enfanter les biches, Elle dépouille les forêts. Dans son palais tout s'écrie: Gloire!
Les nuages versèrent de l'eau par torrents, Le tonnerre retentit dans les nues, Et tes flèches volèrent de toutes parts.
Fais briller les éclairs, et disperse mes ennemis! Lance tes flèches, et mets-les en déroute!
Le soleil et la lune s'arrêtent dans leur demeure, A la lumière de tes flèches qui partent, A la clarté de ta lance qui brille.