Louis Segond 1910
Versliste
Telles sont les paroles que prononça l'Eternel à haute voix sur la montagne, du milieu du feu, des nuées et de l'obscurité, et qu'il adressa à toute votre assemblée, sans rien ajouter. Il les écrivit sur deux tables de pierre, qu'il me donna.
Lorsque vous eûtes entendu la voix du milieu des ténèbres, et tandis que la montagne était toute en feu, vos chefs de tribus et vos anciens s'approchèrent tous de moi,
et vous dîtes: Voici, l'Eternel, notre Dieu, nous a montré sa gloire et sa grandeur, et nous avons entendu sa voix du milieu du feu; aujourd'hui, nous avons vu que Dieu a parlé à des hommes, et qu'ils sont demeurés vivants.
Et maintenant pourquoi mourrions-nous? car ce grand feu nous dévorera; si nous continuons à entendre la voix de l'Eternel, notre Dieu, nous mourrons.
Quel est l'homme, en effet, qui ait jamais entendu, comme nous, la voix du Dieu vivant parlant du milieu du feu, et qui soit demeuré vivant?
Approche, toi, et écoute tout ce que dira l'Eternel, notre Dieu; tu nous rapporteras toi-même tout ce que te dira l'Eternel, notre Dieu; nous l'écouterons, et nous le ferons.
L'Eternel entendit les paroles que vous m'adressâtes. Et l'Eternel me dit: J'ai entendu les paroles que ce peuple t'a adressées: tout ce qu'ils ont dit est bien.
Oh! s'ils avaient toujours ce même coeur pour me craindre et pour observer tous mes commandements, afin qu'ils fussent heureux à jamais, eux et leurs enfants!
Va, dis-leur: Retournez dans vos tentes.
Mais toi, reste ici avec moi, et je te dirai tous les commandements, les lois et les ordonnances, que tu leur enseigneras, afin qu'ils les mettent en pratique dans le pays dont je leur donne la possession.
Vous ferez avec soin ce que l'Eternel, votre Dieu, vous a ordonné; vous ne vous en détournerez ni à droite, ni à gauche.
Vous suivrez entièrement la voie que l'Eternel, votre Dieu, vous a prescrite, afin que vous viviez et que vous soyez heureux, afin que vous prolongiez vos jours dans le pays dont vous aurez la possession.
Mon fils, donne-moi ton coeur, Et que tes yeux se plaisent dans mes voies.
Heureux ceux qui sont intègres dans leur voie, Qui marchent selon la loi de l'Eternel!
Heureux ceux qui gardent ses préceptes, Qui le cherchent de tout leur coeur,
Qui ne commettent point d'iniquité, Et qui marchent dans ses voies!
Tu as prescrit tes ordonnances, Pour qu'on les observe avec soin.
Puissent mes actions être bien réglées, Afin que je garde tes statuts!
Alors je ne rougirai point, A la vue de tous tes commandements.
Je te louerai dans la droiture de mon coeur, En apprenant les lois de ta justice.
Je veux garder tes statuts: Ne m'abandonne pas entièrement!
Comment le jeune homme rendra-t-il pur son sentier? En se dirigeant d'après ta parole.
Je te cherche de tout mon coeur: Ne me laisse pas égarer loin de tes commandements!
Je serre ta parole dans mon coeur, Afin de ne pas pécher contre toi.
Béni sois-tu, ô Eternel! Enseigne-moi tes statuts!
De mes lèvres j'énumère Toutes les sentences de ta bouche.
Je me réjouis en suivant tes préceptes, Comme si je possédais tous les trésors.
Je médite tes ordonnances, J'ai tes sentiers sous les yeux.
Je fais mes délices de tes statuts, Je n'oublie point ta parole.
Fais du bien à ton serviteur, pour que je vive Et que j'observe ta parole!
Ouvre mes yeux, pour que je contemple Les merveilles de ta loi!
Je suis un étranger sur la terre: Ne me cache pas tes commandements!
Mon âme est brisée par le désir Qui toujours la porte vers tes lois.
Tu menaces les orgueilleux, ces maudits, Qui s'égarent loin de tes commandements.
Décharge-moi de l'opprobre et du mépris! Car j'observe tes préceptes.
Des princes ont beau s'asseoir et parler contre moi, Ton serviteur médite tes statuts.
Tes préceptes font mes délices, Ce sont mes conseillers.
Mon âme est attachée à la poussière: Rends-moi la vie selon ta parole!
Je raconte mes voies, et tu m'exauces: Enseigne-moi tes statuts!
Fais-moi comprendre la voie de tes ordonnances, Et je méditerai sur tes merveilles!
Mon âme pleure de chagrin: Relève-moi selon ta parole!
Eloigne de moi la voie du mensonge, Et accorde-moi la grâce de suivre ta loi!
Je choisis la voie de la vérité, Je place tes lois sous mes yeux.
Je m'attache à tes préceptes: Eternel, ne me rends point confus!
Je cours dans la voie de tes commandements, Car tu élargis mon coeur.
Enseigne-moi, Eternel, la voie de tes statuts, pour que je la retienne jusqu'à la fin!
Donne-moi l'intelligence, pour que je garde ta loi Et que je l'observe de tout mon coeur!
Conduis-moi dans le sentier de tes commandements! Car je l'aime.
Incline mon coeur vers tes préceptes, Et non vers le gain!
Détourne mes yeux de la vue des choses vaines, Fais-moi vivre dans ta voie!
Accomplis envers ton serviteur ta promesse, Qui est pour ceux qui te craignent!
Eloigne de moi l'opprobre que je redoute! Car tes jugements sont pleins de bonté.
Voici, je désire pratiquer tes ordonnances: Fais-moi vivre dans ta justice!
Eternel, que ta miséricorde vienne sur moi, Ton salut selon ta promesse!
Et je pourrai répondre à celui qui m'outrage, Car je me confie en ta parole.
N'ôte pas entièrement de ma bouche la parole de la vérité! Car j'espère en tes jugements.
Je garderai ta loi constamment, A toujours et à perpétuité.
Je marcherai au large, Car je recherche tes ordonnances.
Je parlerai de tes préceptes devant les rois, Et je ne rougirai point.
Je fais mes délices de tes commandements. Je les aime.
Je lève mes mains vers tes commandements que j'aime, Et je veux méditer tes statuts.
Souviens-toi de ta promesse à ton serviteur, Puisque tu m'as donné l'espérance!
C'est ma consolation dans ma misère, Car ta promesse me rend la vie.
Des orgueilleux me chargent de railleries; Je ne m'écarte point de ta loi.
Je pense à tes jugements d'autrefois, ô Eternel! Et je me console.
Une colère ardente me saisit à la vue des méchants Qui abandonnent ta loi.
Tes statuts sont le sujet de mes cantiques, Dans la maison où je suis étranger.
La nuit je me rappelle ton nom, ô Eternel! Et je garde ta loi.
C'est là ce qui m'est propre, Car j'observe tes ordonnances.
Ma part, ô Eternel! je le dis, C'est de garder tes paroles.
Je t'implore de tout mon coeur: Aie pitié de moi, selon ta promesse!
Je réfléchis à mes voies, Et je dirige mes pieds vers tes préceptes.
Je me hâte, je ne diffère point D'observer tes commandements.
Les pièges des méchants m'environnent; Je n'oublie point ta loi.
Au milieu de la nuit je me lève pour te louer, A cause des jugements de ta justice.
Je suis l'ami de tous ceux qui te craignent, Et de ceux qui gardent tes ordonnances.
La terre, ô Eternel! est pleine de ta bonté; Enseigne-moi tes statuts!
Tu fais du bien à ton serviteur, O Eternel! selon ta promesse.
Enseigne-moi le bon sens et l'intelligence! Car je crois à tes commandements.
Avant d'avoir été humilié, je m'égarais; Maintenant j'observe ta parole.
Tu es bon et bienfaisant; Enseigne-moi tes statuts!
Des orgueilleux imaginent contre moi des faussetés; Moi, je garde de tout mon coeur tes ordonnances.
Leur coeur est insensible comme la graisse; Moi, je fais mes délices de ta loi.
Il m'est bon d'être humilié, Afin que j'apprenne tes statuts.
Mieux vaut pour moi la loi de ta bouche Que mille objets d'or et d'argent.
Tes mains m'ont créé, elles m'ont formé; Donne-moi l'intelligence, pour que j'apprenne tes commandements!
Ceux qui te craignent me voient et se réjouissent, Car j'espère en tes promesses.
Je sais, ô Eternel! que tes jugements sont justes; C'est par fidélité que tu m'as humilié.
Que ta bonté soit ma consolation, Comme tu l'as promis à ton serviteur!
Que tes compassions viennent sur moi, pour que je vive! Car ta loi fait mes délices.
Qu'ils soient confondus, les orgueilleux qui m'oppriment sans cause! Moi, je médite sur tes ordonnances.
Qu'ils reviennent à moi, ceux qui te craignent, Et ceux qui connaissent tes préceptes!
Que mon coeur soit sincère dans tes statuts, Afin que je ne sois pas couvert de honte!
Mon âme languit après ton salut; J'espère en ta promesse.
Mes yeux languissent après ta promesse; Je dis: Quand me consoleras-tu?
Car je suis comme une outre dans la fumée; Je n'oublie point tes statuts.
Quel est le nombre des jours de ton serviteur? Quand feras-tu justice de ceux qui me persécutent?
Des orgueilleux creusent des fosses devant moi; Ils n'agissent point selon ta loi.
Tous tes commandements ne sont que fidélité; Ils me persécutent sans cause: secours-moi!
Ils ont failli me terrasser et m'anéantir; Et moi, je n'abandonne point tes ordonnances.
Rends-moi la vie selon ta bonté, Afin que j'observe les préceptes de ta bouche!
A toujours, ô Eternel! Ta parole subsiste dans les cieux.
De génération en génération ta fidélité subsiste; Tu as fondé la terre, et elle demeure ferme.
C'est d'après tes lois que tout subsiste aujourd'hui, Car toutes choses te sont assujetties.
Si ta loi n'eût fait mes délices, J'eusse alors péri dans ma misère.
Je n'oublierai jamais tes ordonnances, Car c'est par elles que tu me rends la vie.
Je suis à toi: sauve-moi! Car je recherche tes ordonnances.
Des méchants m'attendent pour me faire périr; Je suis attentif à tes préceptes.
Je vois des bornes à tout ce qui est parfait: Tes commandements n'ont point de limite.
Combien j'aime ta loi! Elle est tout le jour l'objet de ma méditation.
Tes commandements me rendent plus sage que mes ennemis, Car je les ai toujours avec moi.
Je suis plus instruit que tous mes maîtres, Car tes préceptes sont l'objet de ma méditation.
J'ai plus d'intelligence que les vieillards, Car j'observe tes ordonnances.
Je retiens mon pied loin de tout mauvais chemin, Afin de garder ta parole.
Je ne m'écarte pas de tes lois, Car c'est toi qui m'enseignes.
Que tes paroles sont douces à mon palais, Plus que le miel à ma bouche!
Par tes ordonnances je deviens intelligent, Aussi je hais toute voie de mensonge.
Ta parole est une lampe à mes pieds, Et une lumière sur mon sentier.
Je jure, et je le tiendrai, D'observer les lois de ta justice.
Je suis bien humilié: Eternel, rends-moi la vie selon ta parole!
Agrée, ô Eternel! les sentiments que ma bouche exprime, Et enseigne-moi tes lois!
Ma vie est continuellement exposée, Et je n'oublie point ta loi.
Des méchants me tendent des pièges, Et je ne m'égare pas loin de tes ordonnances.
Tes préceptes sont pour toujours mon héritage, Car ils sont la joie de mon coeur.
J'incline mon coeur à pratiquer tes statuts, Toujours, jusqu'à la fin.
Je hais les hommes indécis, Et j'aime ta loi.
Tu es mon asile et mon bouclier; J'espère en ta promesse.
Eloignez-vous de moi, méchants, Afin que j'observe les commandements de mon Dieu!
Soutiens-moi selon ta promesse, afin que je vive, Et ne me rends point confus dans mon espérance!
Sois mon appui, pour que je sois sauvé, Et que je m'occupe sans cesse de tes statuts!
Tu méprises tous ceux qui s'écartent de tes statuts, Car leur tromperie est sans effet.
Tu enlèves comme de l'écume tous les méchants de la terre; C'est pourquoi j'aime tes préceptes.
Ma chair frissonne de l'effroi que tu m'inspires, Et je crains tes jugements.
J'observe la loi et la justice: Ne m'abandonne pas à mes oppresseurs!
Prends sous ta garantie le bien de ton serviteur, Ne me laisse pas opprimer par des orgueilleux!
Mes yeux languissent après ton salut, Et après la promesse de ta justice.
Agis envers ton serviteur selon ta bonté, Et enseigne-moi tes statuts!
Je suis ton serviteur: donne-moi l'intelligence, Pour que je connaisse tes préceptes!
Il est temps que l'Eternel agisse: Ils transgressent ta loi.
C'est pourquoi j'aime tes commandements, Plus que l'or et que l'or fin;
C'est pourquoi je trouve justes toutes tes ordonnances, Je hais toute voie de mensonge.
Tes préceptes sont admirables: Aussi mon âme les observe.
La révélation de tes paroles éclaire, Elle donne de l'intelligence aux simples.
J'ouvre la bouche et je soupire, Car je suis avide de tes commandements.
Tourne vers moi ta face, et aie pitié de moi, Selon ta coutume à l'égard de ceux qui aiment ton nom!
Affermis mes pas dans ta parole, Et ne laisse aucune iniquité dominer sur moi!
Délivre-moi de l'oppression des hommes, Afin que je garde tes ordonnances!
Fais luire ta face sur ton serviteur, Et enseigne-moi tes statuts!
Mes yeux répandent des torrents d'eaux, Parce qu'on n'observe point ta loi.
Tu es juste, ô Eternel! Et tes jugements sont équitables;
Tu fondes tes préceptes sur la justice Et sur la plus grande fidélité.
Mon zèle me consume, Parce que mes adversaires oublient tes paroles.
Ta parole est entièrement éprouvée, Et ton serviteur l'aime.
Je suis petit et méprisé; Je n'oublie point tes ordonnances.
Ta justice est une justice éternelle, Et ta loi est la vérité.
La détresse et l'angoisse m'atteignent: Tes commandements font mes délices.
Tes préceptes sont éternellement justes: Donne-moi l'intelligence, pour que je vive!
Je t'invoque de tout mon coeur: exauce-moi, Eternel, Afin que je garde tes statuts!
Je t'invoque: sauve-moi, Afin que j'observe tes préceptes!
Je devance l'aurore et je crie; J'espère en tes promesses.
Je devance les veilles et j'ouvre les yeux, Pour méditer ta parole.
Ecoute ma voix selon ta bonté! Rends-moi la vie selon ton jugement!
Ils s'approchent, ceux qui poursuivent le crime, Ils s'éloignent de la loi.
Tu es proche, ô Eternel! Et tous tes commandements sont la vérité.
Dès longtemps je sais par tes préceptes Que tu les as établis pour toujours.
Vois ma misère, et délivre-moi! Car je n'oublie point ta loi.
Défends ma cause, et rachète-moi; Rends-moi la vie selon ta promesse!
Le salut est loin des méchants, Car ils ne recherchent pas tes statuts.
Tes compassions sont grandes, ô Eternel! Rends-moi la vie selon tes jugements!
Mes persécuteurs et mes adversaires sont nombreux; Je ne m'écarte point de tes préceptes,
Je vois avec dégoût des traîtres Qui n'observent pas ta parole.
Considère que j'aime tes ordonnances: Eternel, rends-moi la vie selon ta bonté!
Le fondement de ta parole est la vérité, Et toutes les lois de ta justice sont éternelles.
Des princes me persécutent sans cause; Mais mon coeur ne tremble qu'à tes paroles.
Je me réjouis de ta parole, Comme celui qui trouve un grand butin.
Je hais, je déteste le mensonge; J'aime ta loi.
Sept fois le jour je te célèbre, A cause des lois de ta justice.
Il y a beaucoup de paix pour ceux qui aiment ta loi, Et il ne leur arrive aucun malheur.
J'espère en ton salut, ô Eternel! Et je pratique tes commandements.
Mon âme observe tes préceptes, Et je les aime beaucoup.
Je garde tes ordonnances et tes préceptes, Car toutes mes voies sont devant toi.
Que mon cri parvienne jusqu'à toi, ô Eternel! Donne-moi l'intelligence, selon ta promesse!
Que ma supplication arrive jusqu'à toi! Délivre-moi, selon ta promesse!
Que mes lèvres publient ta louange! Car tu m'enseignes tes statuts.
Que ma langue chante ta parole! Car tous tes commandements sont justes.
Que ta main me soit en aide! Car j'ai choisi tes ordonnances.
Je soupire après ton salut, ô Eternel! Et ta loi fait mes délices.
Que mon âme vive et qu'elle te loue! Et que tes jugements me soutiennent!
Je suis errant comme une brebis perdue; cherche ton serviteur, Car je n'oublie point tes commandements.
Mon âme te désire pendant la nuit, Et mon esprit te cherche au dedans de moi; Car, lorsque tes jugements s'exercent sur la terre, Les habitants du monde apprennent la justice.
Quelques hommes, venus de la Judée, enseignaient les frères, en disant: Si vous n'êtes circoncis selon le rite de Moïse, vous ne pouvez être sauvés.
Paul et Barnabas eurent avec eux un débat et une vive discussion; et les frères décidèrent que Paul et Barnabas, et quelques-uns des leurs, monteraient à Jérusalem vers les apôtres et les anciens, pour traiter cette question.
Après avoir été accompagnés par l'Eglise, ils poursuivirent leur route à travers la Phénicie et la Samarie, racontant la conversion des païens, et ils causèrent une grande joie à tous les frères.
Arrivés à Jérusalem, ils furent reçus par l'Eglise, les apôtres et les anciens, et ils racontèrent tout ce que Dieu avait fait avec eux.
Alors quelques-uns du parti des pharisiens, qui avaient cru, se levèrent, en disant qu'il fallait circoncire les païens et exiger l'observation de la loi de Moïse.
Les apôtres et les anciens se réunirent pour examiner cette affaire.
Une grande discussion s'étant engagée, Pierre se leva, et leur dit: Hommes frères, vous savez que dès longtemps Dieu a fait un choix parmi vous, afin que, par ma bouche, les païens entendissent la parole de l'Evangile et qu'ils crussent.
Et Dieu, qui connaît les coeurs, leur a rendu témoignage, en leur donnant le Saint-Esprit comme à nous;
il n'a fait aucune différence entre nous et eux, ayant purifié leurs coeurs par la foi.
Maintenant donc, pourquoi tentez-vous Dieu, en mettant sur le cou des disciples un joug que ni nos pères ni nous n'avons pu porter?
Mais c'est par la grâce du Seigneur Jésus que nous croyons être sauvés, de la même manière qu'eux.
Toute l'assemblée garda le silence, et l'on écouta Barnabas et Paul, qui racontèrent tous les miracles et les prodiges que Dieu avait faits par eux au milieu des païens.
Lorsqu'ils eurent cessé de parler, Jacques prit la parole, et dit: Hommes frères, écoutez-moi!
Simon a raconté comment Dieu a d'abord jeté les regards sur les nations pour choisir du milieu d'elles un peuple qui portât son nom.
Et avec cela s'accordent les paroles des prophètes, selon qu'il est écrit:
Après cela, je reviendrai, et je relèverai de sa chute la tente de David, J'en réparerai les ruines, et je la redresserai,
Afin que le reste des hommes cherche le Seigneur, Ainsi que toutes les nations sur lesquelles mon nom est invoqué, Dit le Seigneur, qui fait ces choses,
Et à qui elles sont connues de toute éternité.
C'est pourquoi je suis d'avis qu'on ne crée pas des difficultés à ceux des païens qui se convertissent à Dieu,
mais qu'on leur écrive de s'abstenir des souillures des idoles, de l'impudicité, des animaux étouffés et du sang.
Car, depuis bien des générations, Moïse a dans chaque ville des gens qui le prêchent, puisqu'on le lit tous les jours de sabbat dans les synagogues.
Alors il parut bon aux apôtres et aux anciens, et à toute l'Eglise, de choisir parmi eux et d'envoyer à Antioche, avec Paul et Barnabas, Jude appelé Barsabas et Silas, hommes considérés entre les frères.
Ils les chargèrent d'une lettre ainsi conçue: Les apôtres, les anciens, et les frères, aux frères d'entre les païens, qui sont à Antioche, en Syrie, et en Cilicie, salut!
Ayant appris que quelques hommes partis de chez nous, et auxquels nous n'avions donné aucun ordre, vous ont troublés par leurs discours et ont ébranlé vos âmes,
nous avons jugé à propos, après nous être réunis tous ensemble, de choisir des délégués et de vous les envoyer avec nos bien-aimés Barnabas et Paul,
ces hommes qui ont exposé leur vie pour le nom de notre Seigneur Jésus-Christ.
Nous avons donc envoyé Jude et Silas, qui vous annonceront de leur bouche les mêmes choses.
Car il a paru bon au Saint-Esprit et à nous de ne vous imposer d'autre charge que ce qui est nécessaire,
savoir, de vous abstenir des viandes sacrifiées aux idoles, du sang, des animaux étouffés, et de l'impudicité, choses contre lesquelles vous vous trouverez bien de vous tenir en garde. Adieu.
Eux donc, ayant pris congé de l'Eglise, allèrent à Antioche, où ils remirent la lettre à la multitude assemblée.
Après l'avoir lue, les frères furent réjouis de l'encouragement qu'elle leur apportait.
Jude et Silas, qui étaient eux-mêmes prophètes, les exhortèrent et les fortifièrent par plusieurs discours.
Au bout de quelque temps, les frères les laissèrent en paix retourner vers ceux qui les avaient envoyés.
Toutefois Silas trouva bon de rester.
Paul et Barnabas demeurèrent à Antioche, enseignant et annonçant, avec plusieurs autres, la bonne nouvelle de la parole du Seigneur.
Quelques jours s'écoulèrent, après lesquels Paul dit à Barnabas: Retournons visiter les frères dans toutes les villes où nous avons annoncé la parole du Seigneur, pour voir en quel état ils sont.
Barnabas voulait emmener aussi Jean, surnommé Marc;
mais Paul jugea plus convenable de ne pas prendre avec eux celui qui les avait quittés depuis la Pamphylie, et qui ne les avait point accompagnés dans leur oeuvre.
Ce dissentiment fut assez vif pour être cause qu'ils se séparèrent l'un de l'autre. Et Barnabas, prenant Marc avec lui, s'embarqua pour l'île de Chypre.
Paul fit choix de Silas, et partit, recommandé par les frères à la grâce du Seigneur.
Il parcourut la Syrie et la Cilicie, fortifiant les Eglises.
Puis il leur dit: Allez par tout le monde, et prêchez la bonne nouvelle à toute la création.
A cause de cela, moi Paul, le prisonnier de Christ pour vous païens...
si du moins vous avez appris quelle est la dispensation de la grâce de Dieu, qui m'a été donnée pour vous.
C'est par révélation que j'ai eu connaissance du mystère sur lequel je viens d'écrire en peu de mots.
En les lisant, vous pouvez vous représenter l'intelligence que j'ai du mystère de Christ.
Il n'a pas été manifesté aux fils des hommes dans les autres générations, comme il a été révélé maintenant par l'Esprit aux saints apôtres et prophètes de Christ.
Ce mystère, c'est que les païens sont cohéritiers, forment un même corps, et participent à la même promesse en Jésus-Christ par l'Evangile,
dont j'ai été fait ministre selon le don de la grâce de Dieu, qui m'a été accordée par l'efficacité de sa puissance.
A moi, qui suis le moindre de tous les saints, cette grâce a été accordée d'annoncer aux païens les richesses incompréhensibles de Christ,
et de mettre en lumière quelle est la dispensation du mystère caché de tout temps en Dieu qui a créé toutes choses,
afin que les dominations et les autorités dans les lieux célestes connaissent aujourd'hui par l'Eglise la sagesse infiniment variée de Dieu,
si du moins vous demeurez fondés et inébranlables dans la foi, sans vous détourner de l'espérance de l'Evangile que vous avez entendu, qui a été prêché à toute créature sous le ciel, et dont moi Paul, j'ai été fait ministre.
Je me réjouis maintenant dans mes souffrances pour vous; et ce qui manque aux souffrances de Christ, je l'achève en ma chair, pour son corps, qui est l'Eglise.
C'est d'elle que j'ai été fait ministre, selon la charge que Dieu m'a donnée auprès de vous, afin que j'annonçasse pleinement la parole de Dieu,
le mystère caché de tout temps et dans tous les âges, mais révélé maintenant à ses saints,
qui Dieu a voulu faire connaître quelle est la glorieuse richesse de ce mystère parmi les païens, savoir: Christ en vous, l'espérance de la gloire.
C'est lui que nous annonçons, exhortant tout homme, et instruisant tout homme en toute sagesse, afin de présenter à Dieu tout homme, devenu parfait en Christ.
C'est à quoi je travaille, en combattant avec sa force, qui agit puissamment en moi.
Mais l'Esprit dit expressément que, dans les derniers temps, quelques-uns abandonneront la foi, pour s'attacher à des esprits séducteurs et à des doctrines de démons,
par l'hypocrisie de faux docteurs portant la marque de la flétrissure dans leur propre conscience,
prescrivant de ne pas se marier, et de s'abstenir d'aliments que Dieu a créés pour qu'ils soient pris avec actions de grâces par ceux qui sont fidèles et qui ont connu la vérité.
Sache que, dans les derniers jours, il y aura des temps difficiles.
Car les hommes seront égoïstes, amis de l'argent, fanfarons, hautains, blasphémateurs, rebelles à leurs parents, ingrats, irréligieux,
insensibles, déloyaux, calomniateurs, intempérants, cruels, ennemis des gens de bien,
traîtres, emportés, enflés d'orgueil, aimant le plaisir plus que Dieu,
ayant l'apparence de la piété, mais reniant ce qui en fait la force. Eloigne-toi de ces hommes-là.
Paul, serviteur de Jésus-Christ, appelé à être apôtre, mis à part pour annoncer l'Evangile de Dieu, -
qui avait été promis auparavant de la part de Dieu par ses prophètes dans les saintes Ecritures,
et qui concerne son Fils né de la postérité de David, selon la chair,
et déclaré Fils de Dieu avec puissance, selon l'Esprit de sainteté, par sa résurrection d'entre les morts, Jésus-Christ notre Seigneur,
par qui nous avons reçu la grâce et l'apostolat, pour amener en son nom à l'obéissance de la foi tous les païens,
parmi lesquels vous êtes aussi, vous qui avez été appelés par Jésus-Christ, -
tous ceux qui, à Rome, sont bien-aimés de Dieu, appelés à être saints: que la grâce et la paix vous soient données de la part de Dieu notre Père et du Seigneur Jésus-Christ!
Je rends d'abord grâces à mon Dieu par Jésus-Christ, au sujet de vous tous, de ce que votre foi est renommée dans le monde entier.
Dieu, que je sers en mon esprit dans l'Evangile de son Fils, m'est témoin que je fais sans cesse mention de vous,
demandant continuellement dans mes prières d'avoir enfin, par sa volonté, le bonheur d'aller vers vous.
Car je désire vous voir, pour vous communiquer quelque don spirituel, afin que vous soyez affermis,
ou plutôt, afin que nous soyons encouragés ensemble au milieu de vous par la foi qui nous est commune, à vous et à moi.
Je ne veux pas vous laisser ignorer, frères, que j'ai souvent formé le projet d'aller vous voir, afin de recueillir quelque fruit parmi vous, comme parmi les autres nations; mais j'en ai été empêché jusqu'ici.
Je me dois aux Grecs et aux barbares, aux savants et aux ignorants.
Ainsi j'ai un vif désir de vous annoncer aussi l'Evangile, à vous qui êtes à Rome.
Car je n'ai point honte de l'Evangile: c'est une puissance de Dieu pour le salut de quiconque croit, du Juif premièrement, puis du Grec,
parce qu'en lui est révélée la justice de Dieu par la foi et pour la foi, selon qu'il est écrit: Le juste vivra par la foi.
La colère de Dieu se révèle du ciel contre toute impiété et toute injustice des hommes qui retiennent injustement la vérité captive,
car ce qu'on peut connaître de Dieu est manifeste pour eux, Dieu le leur ayant fait connaître.
En effet, les perfections invisibles de Dieu, sa puissance éternelle et sa divinité, se voient comme à l'oeil, depuis la création du monde, quand on les considère dans ses ouvrages. Ils sont donc inexcusables,
puisque ayant connu Dieu, ils ne l'ont point glorifié comme Dieu, et ne lui ont point rendu grâces; mais ils se sont égarés dans leurs pensées, et leur coeur sans intelligence a été plongé dans les ténèbres.
Se vantant d'être sages, ils sont devenus fous;
et ils ont changé la gloire du Dieu incorruptible en images représentant l'homme corruptible, des oiseaux, des quadrupèdes, et des reptiles.
C'est pourquoi Dieu les a livrés à l'impureté, selon les convoitises de leurs coeurs; en sorte qu'ils déshonorent eux-mêmes leurs propres corps;
eux qui ont changé la vérité de Dieu en mensonge, et qui ont adoré et servi la créature au lieu du Créateur, qui est béni éternellement. Amen!
C'est pourquoi Dieu les a livrés à des passions infâmes: car leurs femmes ont changé l'usage naturel en celui qui est contre nature;
et de même les hommes, abandonnant l'usage naturel de la femme, se sont enflammés dans leurs désirs les uns pour les autres, commettant homme avec homme des choses infâmes, et recevant en eux-mêmes le salaire que méritait leur égarement.
Comme ils ne se sont pas souciés de connaître Dieu, Dieu les a livrés à leur sens réprouvé, pour commettre des choses indignes,
tant remplis de toute espèce d'injustice, de méchanceté, de cupidité, de malice; pleins d'envie, de meurtre, de querelle, de ruse, de malignité; rapporteurs,
médisants, impies, arrogants, hautains, fanfarons, ingénieux au mal, rebelles à leurs parents,
dépourvus d'intelligence, de loyauté, d'affection naturelle, de miséricorde.
Et, bien qu'ils connaissent le jugement de Dieu, déclarant dignes de mort ceux qui commettent de telles choses, non seulement ils les font, mais ils approuvent ceux qui les font.
Car le mystère de l'iniquité agit déjà; il faut seulement que celui qui le retient encore ait disparu.
Et alors paraîtra l'impie, que le Seigneur Jésus détruira par le souffle de sa bouche, et qu'il anéantira par l'éclat de son avènement.
L'apparition de cet impie se fera, par la puissance de Satan, avec toutes sortes de miracles, de signes et de prodiges mensongers,
et avec toutes les séductions de l'iniquité pour ceux qui périssent parce qu'ils n'ont pas reçu l'amour de la vérité pour être sauvés.
Aussi Dieu leur envoie une puissance d'égarement, pour qu'ils croient au mensonge,
afin que tous ceux qui n'ont pas cru à la vérité, mais qui ont pris plaisir à l'injustice, soient condamnés.
Pour nous, frères bien-aimés du Seigneur, nous devons à votre sujet rendre continuellement grâces à Dieu, parce que Dieu vous a choisis dès le commencement pour le salut, par la sanctification de l'Esprit et par la foi en la vérité.
C'est à quoi il vous a appelés par notre Evangile, pour que vous possédiez la gloire de notre Seigneur Jésus-Christ.